Le jeune jedi penche la tête : - Ayud. Ayud Godmamon.
Il dévisage le mercenaire. Ayud ne connait personne au Temple. Son maître, Changil Varna, un jedi missionnaire, ne l'a jamais conduit dans les mondes du Noyau. Il est convaincu que Varna n'a pas averti le Conseil des 12 qu'il avait pris un apprenti. Il a commencé sa formation de sa seul initiative, peut-être la première manifestation de son déséquilibre... A la mort de son maître, le padawan a pris le chemin du Temple pour se faire reconnaître et accéder au titre de Chevalier comme le lui a ordonné Varna. Il n'a trouvé personne à prévenir de son arrivée sur Coruscant et voulait se présenter directement à ses nouveaux maîtres.
Ayud pose la question qui occupe son esprit depuis un moment. - Savez comment le maître jedi a eu connaissance de mon existence et de ma situation ?
Le vaisseau marchand corellien type Docker C-230 traverse l’espace à une vitesse vertigineuse, bondissant dans l’hyperespace sur les coordonnées d’une route commerciale mineure peu fréquentée. Les cartes stellaires y sont moins fiables, les risques de collision plus grands ; les sauts doivent être plus court et donc le voyage est plus lent. Les transports utilisent ces routes pour échapper aux taxes prohibitives des grandes voies marchandes. Elles sont cependant moins sécurisées à tout point de vue, ce qui pour le mercenaire et son paquet représente, actuellement, plutôt un avantage.
Ayud n’est pas un compagnon très loquace. Il passe l’essentiel de ses journées dans une posture de méditation typiquement jedi : à genou, assis sur ses chevilles, les mains sur les cuisses, les yeux fermés, son sabre laser sur le sol, devant lui. Il relit mentalement la mémoire orale qui lui a été transmise : le paradigme de la Force, les postulats, les préceptes, les règles, les disciplines, les arts … Au travers des méditations dulons que son maître lui a enseigné ou qu’il a trouvé seul, il vit ou revit en pensée, immobile, des combats tactiques, stratégiques et au corps-à-corps.
Le reste du temps, il enchaîne silencieusement des étirements et les exercices d’entretien les plus effrayants que lui permet la petite cache : allongements, pompes & tractions sur le bout des doigts, poirier sur une main…
Le transport marchand corellien Docker C-230 est sorti depuis plusieurs jours de la Bordure Extérieure de la Galaxie pour entrer dans l’Espace Sauvage, la dernière frontière de la République. Il est entré dans le système Tatoo voilà quelques heures et il descend maintenant rapidement vers Tatooine, une planète jaune ocre éclairée par deux soleils et autour de laquelle gravitent 3 lunes.
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Tatooine occupe une place stratégique au croisement de plusieurs routes commerciales entre la Bordure et l’espace sauvage.
La surface de la planète, rendu particulièrement inhospitalière par l’ensoleillement, est composée de vastes regs, d’ergs interminables et de plateaux arides creusés de canyons profonds et d’un réseau immense de grottes.
Dernière édition par le Dim 25 Juin 2006 - 18:17, édité 2 fois
De terribles tempêtes de sables imprévisibles et destructrices constituent l’un des plus grands dangers de la planète après la faune locale. Une concentration inhabituelle de minerais magnétiques dans le manteau, malheureusement inexploitables, interagit avec l'intense champ magnétique planétaire, et modifie les courants atmosphériques pour créer de petites oasis difficiles mais qui néanmoins accueille une population de fermiers hydroponiques et de chercheurs d’eau.
Certaines villes de la planète accueillent de vastes comptoirs marchands qui profitent de la position économiquement stratégique dans le commerce entre la République et l’Espace Sauvage. La ville de Bestine, la capitale, accueille les activités légales de la planète tandis que de vastes spatioports semi clandestins se sont montés dans des cités comme Mos Espa ou Mos Esley autour de la contrebande et du marché noire. Sous l’influence des hutts, les maîtres de la planète, Tatooine est devenu le refuge d’une foule bigarrée de criminels, de mercenaires et de baroudeurs en tout genre.