Le sac du temple [Holocron de Maître Godmamon]

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Le lourd transport civil caamasite de classe IV lâche ses navettes de débarquement dans le trafic orbital de Coruscant. Elles entrent dans le ballet ralenti des vaisseaux non prioritaires qui demandent l’accès à la planète capitale. Leurs soutes sont bondées d’une pléiade de passagers chamarrés. Ayud est debout, serré dans cette foule oppressante qui ne s’occupe pas de ce pèlerin drapé dans son ample manteau brun de bure usée, le visage dissimulé dans son large capuchon. Il semble indifférent à la promiscuité étouffante des passagers de la classe économique. Il est étrangement serein, comme contemplatif au beau milieu d’une forêt millénaire.

Pour le jeune homme, Coruscant est le but d’un voyage entrepris il y a plusieurs mois de cela, depuis l’Espace Sauvage, cette région éloignée de la Galaxie qu’il a arpenté toute sa courte vie en compagnie de son vieux maître. C’est la première fois qu’il vient dans les mondes du Noyau. Mais il ne montre aucune impatience ni fébrilité à l’idée de fouler le sol du centre de la République.

La navette qui le descend vers le saptioport de Westport reçoit après plusieurs heures les coordonnées de prise en charge d’une des grilles magnétiques qui gèrent la circulation atmosphérique vers les aires d’atterrissage.



Dernière édition par le Dim 18 Juin 2006 - 22:32, édité 4 fois

Un homme accroche Ayud et il dit.

- Désoler, moi c'est Hat Kale, je vien de Tatouine et je vais m'embarquer dans l'Armée républicaine et vous?

Il s'accroche à un murs et attend la réponse de l'étranger...

Ayud, toujours coiffé de son capuchon, tourne la tête vers Hat Kale et d'une voix calme, parfaitement contrôlée, lui répond :

- Je ne viens pas sur Coruscant pour m'enrôler dans l'armée républicaine.

Il lui adresse un salut de la tête en guise de conclusion.

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La navette accélère sa course vers la surface de la planète. Un holoécran parasité, semblant d’un peu d’attention de la compagnie de transport, retransmet pour des touristes fascinés la descente vers l’astroport, offrant quelques vues de mauvaise qualité de l’exceptionnelle planète totalement urbanisée sur plusieurs niveaux.

Encore quelques minutes sont nécessaires pour que la navette trouve sa place sur une plate-forme d’atterrissage dans la nuée des ponts d’abordage. Les rétros propulseurs fatigués freinent sans ménagement l’appareil avant son appontage. Si la foule des passagers n’était pas aussi dense, les plus faibles aurait été jetés au sol. La navette est arrimée avec de lourd « clang » qui résonnent dans les parois. Puis il ne se passe rien pendant un moment. Il flotte une espèce de silence parmi les passagers qui attendent le débarquement comme une délivrance. Soudain les sas s’ouvrent avec un chuintement sourd et un nouveau « clang ». Rapidement c’est la cohue…comme des molécules de gaz compressées qu’on libère. On bouscule, pousse, grogne… pour gagner un mètre à peine.

Ayud se fond avec une efficacité surnaturelle dans la masse des débarquants, créant autour de lui une forme d’ordre immanent dans le chaos. Pas de bousculade, personne qui pousse, aucun grognement à son encontre… un fantôme dans le flot qui organise subtilement le débarquement des passagers. Il emprunte sans se faire remarquer les coursives au milieu des autres immigrants et très vite se retrouve dans l’un des innombrables terminaux du spatioport. Aucun des détecteurs ne se manifeste à son passage. Il consulte les holoécrans, trouve avec aisance le chemin d’une des gares de transport qui conduisent au quartier du Temple et se met en route à travers le titanesque bâtiment bondé.

Dernière édition par le Dim 25 Juin 2006 - 18:22, édité 5 fois

Le transport en commun à suspension magnétique traverse les districts sur ses rails électrostatiques à une vitesse effarante. Il ralentit rapidement à l’approche des arrêts peu nombreux sur cette ligne. Ayud est assis dans un siège à absorption cinétique qui annihile la sensation de vélocité du bolide. Installé en face, lui tournant le dos, un grand ithorien semble être le seul passager dans cette navette.
Le jeune homme médite sereinement les mains croisées, les pouces joints. Une sensation dérangeante naît de ses réflexions, un sentiment qui lui fait oublier l’endroit dans lequel il se trouve. Quelque chose d’épouvantable est en train d’arriver. Et loin de se dissiper, la prémonition ne fait qu’enfler dans des proportions tel qu’Ayud sait qu’il n’en va pas que de sa vie. Le rapide approche du Temple Jedi, le but de son voyage.

Lentement le jeune Jedi programme d’une main douce la commande d’arrêt, sur l’accoudoir de son siège, pour descendre à la prochaine station… avant le lieu saint. Le transport ralenti bientôt pour s’arrêter. Ayud déconnecte le champ de sécurité de son siège, se lève et se dirige vers le sas. La porte se déploie créant une marche pour descendre sur le quai.

La gare est vide. Un petit droïd nettoie le sol en émettant un bruit de petit moteur électrique. Les holoécran projette une lumière blafarde sur les murs de permaciment. L’ascenseur menant en surface est flanqué de deux clones, une garde imposante pour cette simple issue. Soudain les soldats de la République apparaissent à Ayud moins une protection qu’une menace. Le jeune homme dissimulé derrière son manteau, le visage dans l’ombre de son capuchon, lève insensiblement la paume de la main. Le droïd laveur fait une rotation sur lui-même lançant un alerte électronique stridante. Quand le caporal clone regarde de nouveau dans la direction du nouvel arrivant, il a disparu.

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L’Holonet crie en boucle la trahison des Jedi.

Des milliers de soldats clones puissamment armés envahissent le quartier du Temple. Des barrages lourds sont placés sur toutes les voies d’accès, des plus grandes artères aux plus petites venelles sur plusieurs niveaux. Les ascenseurs, les transports et les grilles magnétiques de navigation atmosphérique sont sécurisés. Une nuée de chasseurs de combat survolent en permanence le Temple et en interdit l’espace aérien. Des soldats accélèrent l’évacuation d’une zone militarisée autour des installations Jedi. Tous les résidants sont contrôlés avant d’être sans ménagement conduit hors du périmètre de sécurité. Tous les bâtiments sont rigoureusement fouillés. Des patrouilles arpentent sans cesse toutes les rues. Le dispositif est d’une taille et d’une importance sans commune mesure dans l’histoire de Coruscant ou de la République. Un épais et inquiétant nuage de fumée s’échappe du Temple Jedi.



Ayud ne connaît le Temple que par les paroles de son maître qui lui en a vanté la sérénité et la grandeur. Pourtant il a le cœur serré en approchant le lieu des combats les plus vifs. Tout était allé si vite. Ayud ne devait pour l’instant son salut qu’à la sagesse de son précepteur qui lui avait enseigné l’art de se fondre dans l’atmosphère d’un milieu, fusse celui là, et de ne pas menacer sa vie inutilement, même sous la provocation. Le jeune homme sait qu’il y aurait des dizaines de clones à terre avant qu’il ne tombe mais il en resterait des milliers. Son maître disait toujours « Il y a parfois d’autres façons de remporter la victoire ».

Néanmoins il n'est pas dans les projets du jeune homme de s’enfuir. Dans ce bloc colossal surmonté de cinq tours immenses, pilonné par l’artillerie, il y a, selon Varna, une force de frappe bien plus grande que celle qu’avait engagé les clones. Il s’y trouverait des guerriers si puissants que les prouesses au sabre, pourtant non négligeable, du jeune homme ne serait que des distractions. Son devoir est de se joindre à eux et de se mettre à leur service, comme il a promis de le faire.

Evitant les patrouilles avec art, Ayud progresse vers le Temple sans se faire intercepté. Il arrive au pied des escaliers qui montent vers le sanctuaire. Caché derrière un énorme morceau de permaciment arraché par le bombardement, il découvre la triste situation.
Les clones se sont rendu maître de l’entrée.
Les corps de trop nombreux jedi, morts au combat, gisent sur les marches.

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Les clones avaient été créés sur un modèle d’esprit fort même si les modifications génétiques visant à les rendre plus obéissant avait amoindri cet aspect de l’original. Pour en avoir rencontré quelques uns durant son voyage à travers les Bordures, Ayud sait qu’ils sont difficilement influençables. Le jeune jedi aurait peut-être pu détourner la volonté d’un élément isolé, peut-être d’une patrouille, mais pas d’une armée aux ordres restreints. Les jedi étaient les ennemis déclarés et aucune passe de la Force ne changera ça.

Ayud se déplace latéralement, à l’abri des décombres, de la fumée ou des ombres qui s’offrent à lui sur son chemin mais aussi des distractions des soldats. Ils puisent dans sa perception de la Force les informations nécessaires pour suivre un chemin hors des sens et des capteurs de la troupe républicaine. Ombre parmi les ombres, véritable fantôme invisible, intangible et inaudible, le jedi inspecte le Temple sous tous les angles jusqu’à ce qu’il découvre une faille dans son encerclement. Il suit du regard une voie sur la paroi externe du sanctuaire qui le conduit à plusieurs centaines de mètres au-dessus du sol jusqu’à une grille d’aération. Cette dernière doit être protégé mais l’idée reste séduisante.

Ayud atteint facilement le mur et commence à grimper avec une agilité surhumaine. Le corps du jedi ne semble rien peser quand, sur le bout des doigts, Ayud se hisse, pendule, ou se jette de prise imperceptible en aspérité inaccessible. Les capacités physiques surhumaines, liées à l’entraînement d’un jedi, lui permettent d’atteindre sans peine son but en quelques minutes. Suspendui dans le vide à une seul main, il attire jusque dans sa main son sabre laser, l’arme des jedi, confectionnée par son maître lui-même en vu de son apprentissage. Il l’active. Une lame de lumière bleu nuit surgit avec un crissement feutré puis bourdonne un instant avant d’entamer avec facilité le cristacier de la grille puis disparaît à nouveau. Aucune sécurité ne s’active. Le sanctuaire est sans défense.

Le jeune jedi se jette dans la coursive et pénètre discrètement dans le Temple.

Dernière édition par le Dim 25 Juin 2006 - 18:21, édité 5 fois

Les couloirs déserts du Temple résonnent des bruits de pas, des tirs de blasters et des bombardements. Entre les gravats de permaciment, les conduites sectionnées et les câbles électriques, Ayud se déplace avec prudence, attentif à tout ce qui se passe autour de lui.
Il progresse guidé par les fluctuations de la Force, parmi lesquels il n’identifie que trop bien les relents du Coté Obscur. Il en reconnaît la signature et il en sait les dangers pour l’avoir affronter dans les yeux de son maître avant sa mort. Il sait que le vrai danger est là et que les clones ne sont que des pantins de son. Il sent la souffrance des jedi du Temple. Il y a bien plus de mort qu’il n’en a vu sur les marches et le combat tourne en la faveur des agresseurs. Parmi ces derniers il faut compter avec des êtres pervertis qui se sont détournés de la Lumière.

Des renseignements fiables ont, dans toutes les guerres, renversés des situations désespérées. Le jedi sait que le mieux qu’il peut faire est de trouver des informations sur ce qui se passe ici. Il est aux premières loges pour trouver les éléments nécessaires à une contre-attaque. Il lui faudra raconter ce qu’il a vu ou peut-être même l’utiliser. Pour cela il ne lui est pas nécessaire de s’engager dans un combat perdu d’avance mais seulement d’observer, de survivre et de s’évader.

Ayud sourit. Le Temple n’a décidément pas les traits du paradis de sérénité qu’il s’est construit en pensée depuis son enfance.

Il se dirige d’après les récits de son maître vers la salle des enregistrements holovidéos.

Selon le maître d’Ayud, la plupart des centres vitaux du Temple ont été mis sous la surveillance de caméras holographiques qui n’ont rien du perdre de l’attaque. Tous les enregistrements sont conservés dans la mémoire de l’un des ordinateurs de la salle de sécurité.

Le jeune jedi laisse La Force compléter les blancs dans le plan mental que lui a dressé son maître. L’agencement harmonieux des structures du sanctuaire lui facilite la tache. Le bruit des combats a sinistrement cessé et soudain Ayud se sent comme dans les profondeurs d’un vaste tombeau. Il progresse avec précaution dans les couloirs déserts et ténébreux. La Force lui apporte toute la clairvoyance dont il a besoin pour se mouvoir avec agilité dans cette obscurité presque totale. Il sent, comme son maître le lui a apprit, la gravité, l’énergie, la matière, la Vie… comme autant de sensation qui le guide dans le labyrinthe et le prévient des dangers semés sur sa route. Il évite facilement plusieurs patrouilles de soldats qui fouillent le Temple, les caméras holographiques détournées par les clones et les mines qui ont été disposés dans certaines coursives clés.
Il lui faut plusieurs heures pour parvenir à pieds jusqu’à la salle de sécurité.

Quand enfin il en découvre le vestibule et la porte anti-explosion qui mène aux ordinateurs, une garde de 10 soldats clones sous le commandement d’un lieutenant et assistés de 2 sergents du génie sont en train d’en sécuriser l’accès, neutralisant les systèmes de défense. Une fois les pièges désamorcés, les systèmes informatiques seront pillés et il sera trop tard pour agir.

Ayud estime ses chances. Il connaît le potentiel des clones. Même si il a pu noter des variations dans leur formation d’un individu à l’autre, ce sont des êtres génétiquement identiques, conçus sur un modèle unique, avec ses énormes qualités bien sûr… mais aussi ses déficiences recopiées à l’infini. Ils sont incontestablement plus imprévisibles qu’un droïd de combat, même très élaboré, mais ils n’en demeurent pas moins des copies.
Jamais depuis la première fois qu’il avait pu en étudier, dans un astroport de la Bordure Extérieure, il n’avait pensé devoir un jour en combattre mais son conditionnement jedi l’avait poussé à peser naturellement les points forts et les faiblesses de ces redoutables guerriers dans leur équipement, leurs postures, leurs gestes, leurs décisions et leur volonté.

Le lieutenant clone se retourne instinctivement. Le jedi revêtu de son grand manteau de bure, les mains dans ses manches amples et le visage caché dans l’ombre de son capuchon, se tient un instant, un instant seulement, dans le passage menant à la salle. Les deux guerriers ne se font face qu’un très court moment.

Le lieutenant lève son arme.
Les soldats se retourne mais déjà le jedi est au milieu d’eux. La lame bleu nuit de son sabre laser jaillit découpant l’arme de l’officier et le bras du clone le plus près.
Les soldats tentent de mettre la forme tournoyante en joue. Trois d’entre eux, effleurés par la lame, tombent à terre mortellement blessée.
Les premiers tirs de blasters fusent avec précision mais le sabre les dévie simplement vers les parois de la pièce.
Le lieutenant clone désarmé serre les poings provocant l’extraction d’une double vibro-lame sur chacun de ses poignets. Les armes mortelles tombent sur le sol, les bras de l’officier sectionné et cautérisé au niveau des avant-bras par un cho-maï foudroyant.
La salle se remplit d’une pluie de traits de laser bleu déviés qui reviennent de plus en plus précisément vers les tireurs. Un, deux, trois puis quatre soldats s’effondrent sous le feu de leurs propres armes.
Le jedi avance, retournant tous les tirs. Il découpe les mains d’un clone qui tombe au sol.
Il fait volte-face. La lame traverse le poitrail de l’armure du dernier soldat. Avant qu’il ne touche le sol, les 2 hommes du génie ont perdu leurs armes de poing avec les mains qui les tenaient.

Il ne s’est passé qu’une trentaine de seconde depuis le début du combat.
Tout le commando clone est à terre.

Ayud rétracte la lame de son sabre laser en marchant calmement vers la lourde porte anti-explosion. Il l’inspecte un moment avant d’activer de nouveau son sabre. Il le plante dans le verrou central du panneau blindé et commence à le faire fondre.

La patrouille clone approche avec toutes les précautions nécessaires le lieu de l’altercation s’adossant sur les parois du passage et contrôlant chaque angle mort. L’homme de tête projette à l’intérieur du vestibule une grenade fusio-aveuglante qui éclate avec un flash lumineux violent. Ils pénètrent dans la salle et mettent en joue la scène du combat. Devant eux la porte de la salle de sécurité du Temple est ouverte, le verrou complètement fondu. Le capitaine clone fait un petit geste de la main pour que la patrouille reprenne sa progression. Deux soldats vont se coller de part et d’autre de l’ouverture. L’un d’eux se penche pour jeter une grenade flash. De nouveau brûle dans la pièce une lumière capable de détruire les rétines d’un homme à travers ses paupières. Les soldats se jettent dans la pièce armes au poing. Les ordinateurs sont seuls.

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Ayud savait que le Temple recelait de bien plus grand trésor que le disque holographique qu’il avait gravé dans la salle de sécurité et qui raconte l’attaque du Temple. Il pensait en particulier aux légendaires holocrons de la tour centrale. Mais son précepteur lui avait appris que seul un maître peut y avoir physiquement accès. Les talents qu’il lui aurait fallu pour pénétrer la bibliothèque interdite dépasse de loin sa formation sans même compter sur l’idée que les séides du coté obscur qui avait supporté l’attaque devait eux-mêmes en avoir protégé l’accès contre un baroud des maîtres.
Il avait donc quitté le Temple et le quartier sécurisé faisant fi des barrages clones.

Le jeune homme doit maintenant quitter Coruscant. Utilisant des transports en commun de dernière classe, roulants, bondés et malfamés, il prend la direction des quartiers pauvres et de Coco Ville en particulier. Il cherche un lieu dont il a entendu parlé durant son voyage dans les Bordures.



Dernière édition par le Dim 25 Juin 2006 - 18:20, édité 4 fois

Tranquillement il y a une patrouille de clone espion qui le suis tranquillement. Ils sont entrain de refermer leur filet autour Ayud. Le padawan ayant juste réussi à sortir si facilement parce que ils avaient reçu l'ordre de le laisser passé sans qu'il ne s'en apperçoivent.

En même temps un étrange homme avait envoyer au trouche du jeune hommes plusieurs mercenaires pour le ramener vivant, un homme saisit tranquillement Ayud comme si c'était un vieille ami, c'était l'homme qui lui avait parler dans la navette pour entrer dans corusant, et qui avait dit vouloir s'enroler dans l'armée. L'homme murmura.

- Suivez moi! Vous êtes suivit par une troupes de clone espion...

Les clones ont vu le jour dans le but de constituer une armée opérationnelle et totalement indépendante : infanterie, cavalerie, artillerie… Chaque individu a reçu un conditionnement de base incluant les procédures militaires, le corps-à-corps, l’usage des armes les plus courantes et l’utilisation de nombreuses technologies de combat. Mais ils se sont aussi vus inculquer des spécialisations et sous spécialisations différentes. Chacun a été amélioré pour remplir une fonction particulière dans les corps d’armée correspondants.

Le corps du Renseignement est composé des clones de l’ombre. Ces derniers sont formés à tous les arts de l’infiltration, de l’espionnage, du contre-espionnage et de l’assassinat. Une chirurgie reconstructrice leur a fait des visages différents de celui de Jango Fett, beaucoup plus passe-partout. Ils ont un matériel de la toute dernière technologie pour remplir leur mission : des camoufleurs, des brouilleurs, des micro-armes… Ils ont appris à se fondre dans n’importe quel milieu, intégrer des groupes occultes, noyauter des organisations… Ils ont ainsi pu essaimer dans toutes les couches de la République mais aussi dans toutes les strates de l’Echanges ou même de la Confédération.

Il n’avait pas échappé aux planificateurs de la frappe sur le Temple que les jedi ne se laisseraient pas enterrés dans leur sanctuaire. Il y aurait des combats et des évasions. Chaque jedi qui s’échapperait du quartier du Temple deviendrait une métastase menaçante pour la sécurité de ce nouvel Empire qui voyait le jour. Le corps du Renseignement fut inclus dans le dispositif pour pister les éventuels fuyard jusqu’aux points de rassemblement et coordonner l’élimination des poches de résistance jedi dans toute la Galaxie.

Les clones de la cellule 17 du corps de renseignement n’avait eu aucun mal à repérer et à prendre en chasse discrètement ce jeune padawan qui avait furtivement quitté le Temple sur le tard. C’était une aubaine inespérée pour la cellule d’arrière garde qui désespérait d’agir alors que tant d’autre cellules s’était déjà mise en mouvement derrière une cible. Les clones revêtus de vêtement civile s’était relayer sur la filature du Jedi dans l’entrelacs des rues du quartier du temple puis dans les transports miteux des quartiers pauvres, utilisant, pour ne pas se faire repérer, toutes les astuces qu’on leur avait enseigné et la technologie qu’on leur avait fournie comme des micro-droïds, le repérage satellite, les camoufleurs ou les morpheurs.

Le jeune jedi ne se doute de rien et mènera facilement les clones à ses maîtres.

Ayud, le visage dissimulé sous son capuchon, regarde l’homme qui lui met la main sur l’épaule au détour d’une ruelle bondée. Tout en continuant à marcher, il croise les mains dans les manches de son manteau, penche la tête vers son nouveau compagnon et sourit.



De tous les êtres qu’il avait croisé aujourd’hui celui-ci était bien le plus inquiétant, non pas qu’il soit, en apparence, le moins du monde menaçant mais seulement parce que Coruscant paraissait soudain bien petite en sa compagnie. Des milliers de kilomètres séparaient le jeune jedi de sa dernière rencontre avec cet homme. Il y avait peu de chance que cette occurrence soit le fruit d’un heureux hasard. Aussi sa présence parut, au jedi, bien plus inquiétante que les clones du corps de Renseignement qui l’avait pris en chasse depuis sa sortie du Temple.

Dernière édition par le Lun 12 Juin 2006 - 1:20, édité 1 fois

Il les avait accroché à dessein dès qu’il avait commencé à planifier son évasion de Coruscant. Ayud pouvait se cacher indéfiniment sur la planète mais il en allait tout autrement pour en quitter la surface et gagner l’espace interplanétaire. Il allait avoir besoin d’un coup de main des clones. Son statut de padawan qu’il été venu abandonner au Temple le servait aujourd’hui. Il n’était pas un gibier intéressant mais seulement un traceur pour les mener vers le point de rassemblement des jedi. Les clones allaient lui aplanir une grosse partie des difficultés. Ils le laisseraient quitter Coruscant pour le pister à travers la Galaxie. Ayud aura toute la latitude nécessaire pour se débarrasser de ses poursuivants une fois les barrages passés. La cellule du corps de renseignement est devenu son meilleur sauf-conduit. Le jedi avait aussi identifié d’autres chasseurs qui avait emboîté le pas aux clones mais n’avait pas encore décidé s’il fallait vraiment s’en inquiéter.

Ce qui l’intéresse dans l’immédiat c’est cet étranger qui lui propose une main, en apparence secourable. Ce peut être autre chose, mais Ayud ne s’explique la rencontre avec l’homme que par une relation étroite avec ses poursuivants. Reste à définir laquelle.

D’une voix posée, sur le ton de la conversation et sans accélérez le pas le moins du monde, le jeune jedi demande :
- Comment le savez vous ?

L'homme sourit et regarde le jeune padawan et il dit.

- C'est simple je suis un mercenaire espion spécialement et je vous suivait quand je les ai apperçut. Et j'ai orde de vous faire sortir de Corusante...

L'homme le mêne tranquillement vert un bâtiment et il ajoute.

- Si vous parter maintenant vous risquer de vous faire suivre par vos amis et il vous turons dès que vous allé les avoir mené au bon endroit...

Administrateur Gas a écrit:

- C'est simple je suis un mercenaire espion et je vous suivais quand je les ai apperçu. Et j'ai ordre de vous faire sortir de Coruscante...

Ayud sourit ironiquement :
- Simple en effet.

Un dispositif optico-acoustique les observe et les écoute depuis un toit.

Le jeune jedi pèse l’homme. Il est juste un peu plus âgé que lui. Brun, les yeux noirs, il est un peu plus grand, plus large d’épaule aussi et sa musculature fine suggère un entraînement militaire poussé qu’il tente de dissimuler. Il cache un blaster léger Q-2s3, un vibro-poignard de combat et un brouilleur. Il est vêtu à la manière d’un colon en vadrouille. Sa démarche est calme. Il maîtrise la situation ou du moins il le croit.

Administrateur Gas a écrit:

- Si vous partez maintenant vous risquez de vous faire suivre par vos amis et il vous tuerons dès que vous allez les avoir mené au bon endroit...

Ayud répond posément :
- Il nous faut peut-être alors de ne pas les mener au bon endroit.
Le jeune jedi sourit à nouveau gentilment puis innocement demande :
- Qui paie ?

Derrière les 2 hommes, un clone de la cellule 17 achète un plat à emporter à un marchand ambulant.

L'homme sens une vibration soudainement dans sa manche et il repère le petit droïde et il dit.

- Bon taissez-vous ont est surveiller...

Il l'entraine dans diverse rue, assé pour que Ayud puisse se perdre dans tous se dédale de rue...

Les ruelles, les galeries, les passerelles et les ascenseurs des quartiers pauvres de Coruscant s’entremêlent pour former un labyrinthe inextricable en 3 dimensions.
Les natifs eux-mêmes s’y perdent parfois, découvrant des coursives qu’ils n’ont jamais vu, menant à des jardins merveilleux oubliés ou à des enfers miniatures dont ils ne reviennent jamais. Les histoires de tels disparus abondent.

Comme on lui avait systématiquement appris à le faire depuis son enfance pour développer son sens de l’orientation, Ayud trace mentalement une carte des lieux traversés, mémorisant une impressionnante liste de point de repère ; un jeu intellectuel toujours en cours pour le padawan, faisant appel à une concentration permanente.

Dernière édition par le Mar 13 Juin 2006 - 1:09, édité 1 fois

Le jedi marche tranquillement à coté de l’homme qui se presse autour de lui, conscient que ce serait merveilleux… pour ne pas dire louche, qu'ils sèment ainsi leurs poursuivants, même si il se lançait dans une course effrénée à travers les blocs.
Ceux qui les avaient pris en chasse étaient des spécialistes de ce genre de milieu comme de ce genre de tache.

Plus ils avancent dans cette fuite désespérante en avant, plus Ayud hésite entre l’incompétence ou le génie de son collègue : l’incompétence d’un mercenaire payé pour l’aider ou le génie d’un agent envoyé pour le perdre.

Il est intéressant de rapidement se faire une idée de ce qu’il en est réellement.

Rapidement l'homme fit un rapide crochet dans une ruelle et il fit disparaître lui et le padawan sous un brouilleur de piste... Deux homme passèrent devant eux et après s'être regardé il partir suivre les autre... L'homme mit une main sur la bouche du padawan et il murmura.

- Bon maintenant je vais vous endormir, et vous serez au abors de la mort donc si il nous prenne ils vous jetteront dans une morgue ou nous avons des agent infiltré. Ils vous feront sortir de la plaète sans problème... Bon pour le moment voici la dosse que je vous met sur l'Épaule et en cas de probléme je vais appuyer sur un bouton et vous allez tomber come si vous étiez mort...

Il rafermit sa prisse demandant.

- Compris? Je risque gros, et je n'ai pas le goût de me faire prendre, donc vous êtes mieux de changer de vêtement de un et de prendre les vêtement dans le sac à côté de la porte... De deux de montrer le moin possible votre visage, donc tête bases...

Après avoir mit la dose et il lâcha le padawan.