La cellule de Junji

Le novice qui accompagne silencieusement Junji dans les sombres souterrains des ruines Massassi ne doit pas avoir plus de 10 ans. Il est vêtu du traditionnel manteau de bure brun à sa taille et ne porte pas encore de sabre-laser.

Il conduit le padawan jusqu'au quartier où dorme tous les académiciens sans croiser personne. Il lui indique une porte de cristacier dans un couloir qui en compte cinq.

Le panneau s'ouvre sur une petite petite pièce de 3 m sur 3, dont les murs sont construits en grosses pierres noirs très précisément ajustés, sans mortier.

Le seul mobilier est une paillasse de plastiforme épaisse et une cantine de duracier sans fermeture électronique.

Le novice s'incline et dit en guise de au revoir :

- Que La Force soit avec vous.

Puis il s'éloigne.

Junji arriva dans sa cellule et lorsque le petit padawan le quitta en lui citant la phrase classique, il lui répondit par la même phrase en plus d'un remerciement.

Junji examina les lieux. Une pièce minuscule avec des murs en grosses pierres noirs sans mortier, un mobilier en paillasse de plastiforme épaisse et une cantine de duracier sans fermeture électronique. Entrant par une porte de cristacier, il ne savait pas encore ce qu'il devait faire dans les sombres souterrains des ruines. Il espérait le savoir bientôt.

La porte s'ouvre... La lumière pourtant faible du droïde brilleur du couloir éblouit Junji. Une petite gamine qui ne doit pas avoir plus de 9 ou 10 ans, vêtue de la traditionnelle tunique jedi couleur sable entre en souriant gracieusement avec dans les bras des habits convenablement pliés. Elle s'incline et dit d'une voix cristalline :

- Je m'appelle Gunima Sisseri. Je vous apporte des vêtements. On m'a aussi demandé de vous conduire à la salle des ablutions.

Junji vit la jeune gamine qui s'approcha de lui et se présenta.

- Je m'appelle Gunima Sisseri. Je vous apporte des vêtements. On m'a aussi demandé de vous conduire à la salle des ablutions.

Il se pencha pour être à sa hauteur

- Merci, je suis Junji Kan. C'est vraiment gentil de ta part.

Il décida alors d'aller se changer et de la suivre par la suite. En la voyant, il eut une légère pensée pour ce qu'il avait vue dans l'espace lorsque Blackhole le poussa à bout. Cependant, il resta neutre.

La gamine guide, d’un pas agile et silencieux, Junji à travers les couloirs sombres du temple Massassi. Ils ne croisent personne jusqu’à ce qu’ils rentrent dans une petite cour intérieure ouverte dans laquelle tombe une étrange lumière crépusculaire qui illumine un petit jardin de mousses et de fougères suspendues d’un clair obscur reposant. Des cascades d’eau vive coulent avec abondance pour alimenter des bassins creusés dans la sombre roche volcanique. D’épaisses serviettes de bain sont pliés convenablement à coté d’un bassin.
Gunima laisse Junji seul.

Rendu seul, sur place, dans un endroit des plus étrange, il décida de se changer grâce aux vêtements qu'avait apporté la jeune gamine. Il ne savait pas encore ce qui lui attendait dans la salle des ablutions.

* Que dois-je faire à présent ?... Je dois être patient *

Alors, il relaxa et patienta, méditant sur ce qu'il venait de vivre.

Junji s'installa confortablement, assit, et les yeux fermés pour méditer. Il ne lui restait que son sabre au laser sur lui, ayant tout laissé le reste dans le vaisseau. Il attendait maintenant que quelqu'un vienne et resta paisiblement concentré.

MJ 5 a écrit:

[Junji va bientôt recevoir de la visite. Installe-le tranquillement. Je souhaiterais aussi que tu me fasses un inventaire de ce qui lui reste sur lui.]

Junji s'installa confortablement, assit, et les yeux fermés pour méditer. [il]Il ne lui restait que son sabre au laser sur lui[/i], ayant tout laissé le reste dans le vaisseau. Il attendait maintenant que quelqu'un vienne et resta paisiblement concentré.

Alors, outre que le sabre au laser, il détient le costume traditionnel d'un Jedi.

Une fois raffraichi par les traditionnels ablutions, Gunima ramène Junji à sa cellule pour qu'il y attende l'inquisiteur.

La porte de la petite cellule de Junji glisse pour laisser le passage à une sombre silhouette encapuchonnée puis se referme derrière elle sans que personne n'ait activé la commande murale.

Le visiteur rejette légèrement son capuchon en arrière, juste assez pour révéler le visage triangulaire d'une très belle femme dont la perfection des traits, le vert de la peau et les tatouages initiatiques trahissent, sous la faible lueur du brilleur de la pièce, la nature [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
D'une voix douce mais impérieuse, elle dit :

- Je suis le chevalier [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Le Conseil m'envoie te tester.

Avec des mouvement gracieux, apanage de sa race, la mirialan s'assoit en tailleur, main sur les genoux, paume vers le haut, selon la traditionnel position shii'riezh de l'Inspection. Le padawan respectueux se doit d'adopter la même position.

- Réponds à mes question avec honnêteté et sans crainte. Ne me dissimule rien, surtout pas ce que tu crois devoir me cacher. Peu importe comment tu penses pouvoir me tromper, je saurai.

La Force soutient les mots de l'inquisitrice.

- Parle-moi de ta vie sur Naboo ?

Junji resta calme et ne voulait plus fuir son passé. Face à Bariss Ofee, un envoyé du conseil, il décida d'accepter le teste.

La Force soutient les mots de l'inquisitrice.

- Parle-moi de ta vie sur Naboo ?

Junji ferma les yeux pour revoir son passé.

- Je resta près de la côte comme pêcheur. J'étais bien, mais je devais dissimuler mon identité. Un jour, je du utiliser mon sabre pour me sauver de la mort et les pêcheurs l'ont remarqué. Quelque temps après, l'Empire arrivait et j'étais pris au dépourvue... J'ai aussi connu Kaltë là-bas. Durant mes 4 ans, c'est la seule personne qui a su ma véritable identité vers la fin de mon périple là-bas.

Il ouvrit les yeux.

La mirialan accroche le regard de Junji de ses grands yeux couleurs de l'océan qui semblent plonger jusqu'au tréfond de l'âme du jeune padawan :

- Parle-moi de Kaltë et me me cache rien. Je saurai.

Junji n'aimait pas la façon que Mirialan lui parlait. Il le trouvait un peu irrespectueux avec son arrogance. Cependant, il n'avait pas peur de cette personne et décida de répondre sincèrement.

- J'ai tombé en amour avec cette femme quelques semaines avant ma capture. Maintenant, je ne sais plus où elle est. J'ai aussi compris lors de mon passage avec Blackhole que mon devoir passait avant mon coeur. Depuis mon sauvetage par les rebelles, elle est redevenue qu'une grande amie dans mon coeur. Je l'avoue, j'ai beaucoup de sentiments pour elle, mais moins qu'avant...

Il resta là, regardant droit dans les yeux le Mirialan.

Dernière édition par Junji Kan le Ven 25 Avr 2008 - 3:30, édité 1 fois

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Junji Kan a écrit:

Depuis mon sauvetage par les rebelles, elle est redevenue qu'une grande amie dans mon coeur.

[Est-ce que c'est vrai ? Sois honnête dans ta réponse]

La mirialan incline la tête :

- Et que ressens-tu à l'idée de la perdre ?

Junji y réfléchit. Il voulait être sincère et ne pouvais cacher cette vérité.

- Je ressens du chagrin, de la tristesse...De la déception.

Il resta figé sur place, sans rien dire, regardant la personne droit dans les yeux.

- Elle compte pour moi vous savez.

Le chavalier Ofee arrange un pli de sa robe-toge puis demande :

- Parle moi des seigneurs siths.

Junji était un peu surpris de la question.

- Dark Vador ou Blackhole ?

Il décida de parler davantage de Blackhole, car il ne connaissait que peu Vador.

- Blackhole est un monstre. Est-ce un humain ? Je ne peux même pas le dire. C'est une chose dont la pitié n'existe pas. Il est sans peur, sans crainte, sans honneur. Il ne veut que le mal. Voulez-vous savoir un peu l'histoire de sa cruauté que j'ai vécu avec ?

Junji resta indifférent.

Junji Kan a écrit:

- Il ne veut que le mal. Voulez-vous savoir un peu l'histoire de sa cruauté que j'ai vécu avec ?

La mirialan invite Junji à poursuivre d'un signe de la tête.

Junji restait neutre, sans émotion réellement.

- J'étais avec lui, prisonnier, quand il me fit un « deal ». Sois je devenais un Sith et je tuais deux enfants ou qu'ils les tuaient extrêêêêmement lentement. J'ai fallit succomber à la tentation pour ces enfants... Une chance que des gens bons sont venus me délivrer.

Il resta comme il était au début de sa conversation, avec aucun trait au visage.

Junji Kan a écrit:

- Une chance que des gens bons sont venus me délivrer.

La belle Ofee relève la tête pour regarder le jeune padawan :

- Qui est venu ?

- Qui était venu ? Des vaisseaux de la république. Des rebelles quoi. Ils m'ont sauvé tout comme Kaltë. C'est par la suite que j'ai rencontré Yuki.

Il resta sincère de A à Z, sans émotion visible dans son regard. De la confiance, mais un peu de chagrin à repenser au passé. Une mince ligne de chagrin.

Junji Kan a écrit:

- Qui était venu ? Des vaisseaux de la république. Des rebelles quoi. Ils m'ont sauvé tout comme Kaltë. C'est par la suite que j'ai rencontré Yuki.

Ofee semble troublée par cette dernière déclaration. Elle demande :

- Que venait faire là ces vaisseaux ?