Le Phénix Argenté fendit l’air de Theed. Il alla se poser
près du Palais de Theed. Une merveille d’architecture. Beaucoup avait tenté de
l’égaler, peu y étaient arrivé. Du Phénix Argenté sortit Katar Varvarona et quelques soldats. Katar avait congédié
Samyat Erinor, désormais il n’avait plus besoin d’un garde du corps personnel,
il possédait sa propre protection constituée de stormtroopers. Il avait
récompensé Samyat pour tout ce qu’il avait fait d’un somme plutôt rondelette. Katar aurait pu être content de retourner sur Naboo, mais il connaissait les derniers
incidents qu’il y avait eu dans la capitale : les attentats terroristes
perpétrés par des rebelles et le FLRN, un groupuscule d’anciens soldats des
forces royales. Katar avait été furieux d’apprendre cela sur Carrida, juste
après sa nomination comme Moff de Naboo. Il avait commencé à préparer un
discours pour le peuple à bord de son vaisseau mais il était dans une telle
colère qu’il avait envoyé des ordres sur Naboo stipulant de torturer l’ex-capitaine Panaka. Il avait ensuite contacté Delranos pour que ce dernier écoute ce que cracherait Panaka. Katar voulait absolument que Delranos s’infiltre chez les rebelles. Delranos se ferait passer pour un jedi, ce qu’il avait bel et bien été, qui voulait rendre service aux rebelles. Après tout, ceux-ci risqueraient surement de tomber dans le piège. Quoi qu’il en soit, Katar avait envoyé un arrêté restreignant encore plus les droits des naboos. Les rafles reprenaient et beaucoup de civils avaient déjà été tués. Cela s’arrêterait lorsque les civils auraient enfin compris qu’ils que l’Empire n’était pas favorable à l’aide que donnait le peuple à ces pitoyables rebelles.


Il se rendit vers sa nouvelle demeure, le Palais, suivit d’une dizaine de stormtroopers. Alaria arriva à sa rencontre, et ils s’étreignirent.


- Tout s’est bien passé ? demanda-t-elle.


- Oui ça été. Moins ici cependant !


- Oui, ces attentats nous ont causé des ennuis mais la
situation a été reprise rapidement, heureusement.



Puis ,ils rentrèrent dans le Palais. Alaria était arrivée
depuis quelque temps sur Naboo, car elle était partie avant Katar de Carrida.
Katar avait prévu une réunion avec Alaria évidemment, puisqu’elle était Grande
Maréchale et à ses ordres, Tigellinius Makati, Amiral de Flotte de Naboo et
responsable du Double I sur Naboo, et Silas Myles, Haut Général, responsable
des troupes de Naboo. Tous étaient de parfaits impériaux bien obéissants.


Katar avait organisé cette réunion dans le simple but de
connaître et de rencontrer les personnes désignées pour l’aider dans l’administration de son armée et de clarifier la situation. Ces deux hommes et sa chère épouse Alaria étaient sur un nouveau territoire que le sol Naboo, il fallait donc le leur présenter vu qu’ils y vivraient probablement jusqu’à leur mort.


Katar arriva enfin dans la grande pièce utilisée pour les
réunions. Depuis que l’Empire s’était installé sur Naboo, les dignitaires
impériaux de Naboo vivaient dans les plus belles pièces du Palais, tandis que
la royauté occupait les pièces moins belles. Tigellinius était déjà là ainsi
que Silas et tous deux discutaient. Ils se levèrent dès l’arrivée de Katar et
crièrent d’une même voix :


- Croire, Obéir, Combattre !


- Croire, Obéir, Combattre, répétèrent Katar et
Alaria.



Ils prirent ensuite, chacun, un siège confortable et s’asseyèrent.


- Messieurs, commença Katar. Vous n’êtes pas sans
savoir que Naboo est aujourd’hui une planète que les rebelles tentent de s’approprier,
avec le soutien du peuple. J’ai envoyé voici quelques jours, un arrêté impérial
qui, je l’espère, a été mit en vigueur ?



- Tout à fait, répondit Silas, nous avons
immédiatement mit en place cet arrêté et organisé de très durs répressions. A l’heure
actuelle, beaucoup de civils innocents on été éliminés et de nombreuses
personnes se sont rendues vers les camps de la mort. Les gens s’empressent
également de donner un enfant ou un parent à l’Académie impériale, pour servir
notre glorieuse patrie. Cet arrêté est efficace.



-Bien, ces répressions vont surement arrêter pour
un bon moment les velléités de nos ennemis. Quoi qu’il en soit, j’ai pu remarquer
en arrivant ici que Theed est parfaitement protégée. Mais je dois vous mettre
en garde messieurs, vous n’êtes pas natifs de cette planète et je dois vous
informer de la situation économique, politique et militaire. Commençons par le
militaire puisque c’est le point le plus simple. Naboo a nécessité depuis
quelques temps de l’aide de la Main de l’Impératrice. Des camps de travail et
de morts ont été construits pour rassembler les opposants politiques et autres
ennemis de la nation. Pour l’instant, la situation était très instable et,
malgré divers attentats, aucun n’avaient été aussi importants que les derniers
qui ont survenus durant l’absence de nombreux soldats. Nous disposons cependant
maintenant d’une énorme armée pour une seule planète, et vous avez pu le
remarquer. Etant donné que les rebelles
ont été plus audacieux, cela inclus également qu’ils ont ralliés une grande
majorité de gungans et que les rebelles ont de nombreuses troupes, pour des
rebelles bien sur. Ils disposent tout de même d’un atout important : les
marais. Bien qu’ils ne soient d’aucune réelle utilité, les marais sont de
parfaites cachettes, et pour dénicher les rebelles, il faudra les trouver dans
les marais. Il est bien trop dangereux d’attaquer un milieu que nous ne
connaissons pas. Je préfère donc attendre là-dessus. Je préfère l’infiltration.
Je ne dirais cependant rien là-dessus. Point de vue économique, l’économie de
la planète ne va bien du tout, mais ce ne sont pas nos priorités vu que pour le
moment, ce qui nous ennuie, ce sont les rebelles. Mais si nous éliminons les
rebelles, nous pourrons regagner une économie importante. L’Empire nous
soutiendra économiquement. Quant à la situation politique, c’est l’Empire qui
dirige comme vous le voyez et personne d’autre. Le peuple est cependant très attaché
à sa monarchie stupide et adore l’actuelle reine qui s’est alliée aux rebelles
avec le prince de Theed Ronon Dex. Le peuple suit beaucoup la monarchie et a
beaucoup d’idée rebelle. Donc si nous détruisons les rebelles, nous détruisons
les espoirs du peuple qui devra alors
bien admettre que l’Empire prévaut sur tout.



Katar s’arrêta et en
profita pour siroter un petit vin rouge. Puis Tigellinius demanda :


- Et en ce qui consiste le Double I. Je voudrais
préciser que l’hôtel a été détruit. Il faudrait le reconstruire.



- Je viens de dire que l’économie est au plus bas,
reconstruire l’hôtel est faisable mais je préfère économiser. Non, le siège du
Double I sera dorénavant au Palais. Bien des pièces ne sont pas utilisées et ne
sont que des pièces où l’on discute de temps en temps. Cette pièce-ci n’est
presque pas utilisée et beaucoup d’entre elles sont vides ou alors elles n’ont
que des stupides vases et autres idioties. Le Palais est l’endroit le mieux
protégé de la ville et le Double I y sera parfaitement installé. Quant aux
sous-sols du Palais, ceux-ci ne sont utilisées que pour entreposer du vin, de
la nourriture et elles sont vides dans d’autres cas. Ces pièces serviront donc
maintenant de salles d’ « interrogatoire » du Double I. Il y
aura évidement moins de place que dans l’ancien hôtel, beaucoup moins, mais je
trouve l’idée d’avoir le Double I au sein même du Palais tout à fait excitante
et glorieuse pour le Double I. Vous avez d’autres questions ? Silas ?



- Non, tout est clair, répondit ce dernier.


- Parfait, je vous souhaite donc bon travail
messieurs et je vous laisse à vos occupations. Bon travail !



Les officiers se mirent au garde-à-vous puis repartirent.
Katar se tourna ensuite vers son épouse :


- Que penses-tu d’eux ?


- Ils sont froids, distants. Ils se montreront efficaces
et t’aideront. Ils exécuteront tes moindres ordres. Ce sont de bons soldats et
cela se voit tout de suite.



- Parfait, je compte bien prendre les choses en
main.


Alaria acquiesça puis embrassa Katar fougueusement. Elle s’en
alla ensuite s’occuper de maintes choses, laissant Katar dans la grande pièce.
Il adorait sa femme et il se réjouissait déjà de la retrouver le soir.