système de Géonosis

Après un séjour en hyperespace passé sans encombres, Darth Kaetius, alias Johan Sweck arrive à proximité du système de Géonosis. Il découvre alors un monde racailleux entouré d'un anneau de météorites. Aucune trace de vie sur les senseurs du chasseur Sith.

Sweck a été envoyé par son maitre afin de trouver une organisation Sith locale revendicant la supérémacie. Sweck devra les rallier à l'impératrice ou bien les détruire... En premier lieu, Sweck doit contacter les impériaux du système afin d'en apprendre d'avantage sur cette organisation. Sweck fouille dans la boite à gant de son chasseur et trouve des faux papiers laissés par son maitre sur Byss. Il portera le pseudonyme de Jack Row, lieutenant du BSI.

Il se met donc sur la fréquence de controle de traffic spacial de l'empire et déclare sa venue.

Lieutenant Row matricule AB-17-00789 du BSI, en provenance de Byss à bord d'un chasseur immatriculé TVX-421 à destination de vos installations. Demande permission d'atterir. Merci de me transférer le vecteur d'approche.

Un silence fit réponse au Sith. Puis, après quelques minutes de cet étrange réplique radio, un signal se fit entendre avec difficulté. Une voix émit, accompagnés de grésillements importants.

" ... reçoit... transmission mau... CrRrrRr... temp... CRrRrr... impossi... atterrissage... Répète... CrRrr... impo... CrRrr atterrissage... Dirigez vers Frac... Je répète vous... CrrRrrr gez vers Frkcto. Envoie coordonnées."

Une série de codes incompréhensibles apparut sur l'une des commandes de contrôle du chasseur Sith, lequel absorba directement les données, localisant l'endroit et le définissant. Une carte de la planète apparue, et, à quelques centaines de kilomètres de la base principale impérial se manifesta un ensemble de galeries et souterrains faisant office de ville mineure. La garnison impériale y était mince, mais assez importante et achalandée pour équiper et informer le lieutenant du Bureau comme on le pouvait sur la secte en question.

Faute de mieux, on rejoignit Frkcto. Le chasseur sith s'enfonça dans un large boyau caractéristique des entrées principales des cités géonosiennes et atterrit bientôt sur une plate-forme construite en dure. Le hangar n'était pas si grand, mais pouvait supporter de nombreuses barges de transport local, voire des vaisseaux de moyen fret. C'était une ville secondaire, à n'en pas douter, mais disposait pourtant d'une antenne impériale.

Une maigre haie d'honneur formée d'une escouade de stormtroopers accueillit le lieutenant. Un sous-officier salua sobrement l'agent impérial et le pria de le suivre. On entra dans une modeste structure conçu comme sur les planètes du Noyau, faisant tache dans ce grand boyau où de nombreuses habitations géonosiennes étaient érigées, parfois même suspendu au plafond arrondi et assez bas du souterrain.

"Bienvenue, mon lieutenant. J'imagine que vous n'avez pas pu rejoindre le quartier général. Navré, cette tempête n'en finit plus. Avant que vous ne preniez repos, pourrais-je savoir ce qui amène un homme du Bureau sur une planète aussi reculée ?"

"Oh il semblerait qu'on en est encore pour un bout de temps, Lieutenant."

Il s'installa, proposant à l'officier d'en faire de même. Une fois attablé, une de ces créatures géonosiennes apparut et vint servir quelque boisson. On savait accueillir à l'impériale, même dans la plus reculée des possessions de l'Impératrice.

"Pour ce qui est de ce fameux mouvement, je peux vous aider en effet. Du moins juste pour des informations. On ne peut rien faire contre ces gens, les géonosiens semblent leur vouer un culte. Certains prétendent qu'ils maîtrisent les éléments. Cela semble assez juste, car les habitants de cette planète ont rapidement appris à observer la métérologie, les tempêtes étant extrêmement meurtrières ici, or depuis quelques temps, ils n'arrivent plus à rien prévoir, comme cette tempête qui ne semble pas finir, dans la capitale..."

Il but un peu, puis on lui servit de la nourriture assez simple. Il mangea. Cette situation l'usait.

"Eux et leur magie. C'est à ne rien y comprendre. Heureusement, le Nouvel Ordre imposera une bonne fois pour toute la science, et pas l'ancienne Religion. Maudit sorcier. Je pourrais vous accompagner jusqu'à l'arène, demain. Le tyran de cet ruche a décidé d'offrir à celui qu'ils appellent "le maître des tempêtes" de beaux combats, et beaucoup de sang."

On mit en activité une petite barge pour transporter les deux individus, accompagné d'une garde d'honneur de stortroopers. L'avant-poste impérial était bien réduit face aux populations géonosiennes, qui déployaient une activité impossible. La barge traversa plusieurs noyaux illuminés par les projecteurs et les lampes que portaient les ouvriers de la ruche, formant, semble-t-il encore un de ces couloirs, enfoncé toujours plus profondément dans le coeur de la terre. Après quelques minutes d'obscurités, on vit enfin la lumière poindre. C'était un soleil matinal qui baignait l'entrée d'une chaleur douce, réveillant doucement les habitations rafraichies.

On sortit donc, et bientôt on arriva à l'arène. Elle n'était pas aussi gigantesque que l'arène de la capitale, mais était cependant assez grande pour accueillir plusieurs dizaines de bêtes plus bizarres et meurtrières les unes que les autres. Une poignée de gardes royaux, voletant autour de la barge, les accueillirent à l'entrée, et les guidèrent à l'intérieur de la structure. Dépassées plusieurs coursives fraiches et souvent remplis de géonosiens des hautes castes, d'après leurs ailes et leurs parures.

"Nous sommes dans une loge voisine de celle du comte Deetle le Lent, le chef de cette ruche. Nous apercevrons sûrement le sorcier."

Les deux hommes s'installèrent dans leur loge, protégée du soleil par de nombreux paravents ainsi que des antiques ventilateurs rafraichissant encore plus ce petit matin. Les combats commencèrent de bonne heure, car la chaleur de Midi était difficilement tenable pour la foule d'ouvrier et de guerriers qui assisteraient aux divertissements sans abri ni ombre.

Une série de combats commença. Les premiers opposait des anciens ennemis capturés à l'élite guerrière de la ruche, qui combattirent en duel et ce selon les codes des arts martiaux géonosiens.

Le sous officier ne semblait pas vraiment emballé par l'idée, mais il ne tarda pas (après quelques nouveaux combats) à mener le lieutenant du Bureau jusqu'à la loge comtale. On passa de nouveau quelques coursives, dépassé des gardes, et arriva jusqu'à la suite du Comte.

Ce dernier fit un signe débonnaire vers l'officier de l'antenne locale impériale. Un homme portant une longue toge grise, encapuchonné, se tourna vers les deux nouveaux arrivants. Autour de lui, plusieurs sbires, arborant fièrement le sabre laser, à la hanche. Leur maître quant à lui semblait désarmé. A vrai dire, on ne pouvait que présumer.

"Seigneur, voici le lieutenant Bow, des Services Impériaux. Il est ici pour une simple affaire de routine."

Le comte dit quelque chose et la cour s'empressa de rire, puis on pria les impériaux de s'installer, le temps que les combats et supplices de la fin de matinée se terminent. Le comte ne pouvait quitter l'arène tant que les combats n'avaient pas été officiellement terminés pour la demi-journée. Cependant, cela ne l'empêchait pas de manger et de faire jouer quelque groupe une musique disgracieuse et, sûrement, folklorique. On déjeunait avec grand appétit, à part le maître et ses suivants, qui restait silencieux.

Alors qu'on conversait sur tous les sujets, le maître interrompit soudainement le vacarme ambiant.
"Quel événement pourrait amener un officier du B.S.I. si loin des terres de chasse de l'Empire, Lieutenant Bow ?"
Le silence s'était fait, et le timbre monocorde et maîtrisé du maître avait exhorté la cour entière au plus profond silence.

Trois hommes, des jeunes loups à n'en pas douter, se levèrent. C'était, avec le maître toujours assis, les seuls humains de la pièce. Un autre grand feorin se trouvait près de son maître ; le reste du public se composait de géonosiens effrayés. La plupart avait déjà fait un pas de recul, se plaçant à quelques mètres de la pièce. Ces réprouvés devaient porter une réputation lourde de sens pour que même des guerriers royaux prennent peur de leurs mouvements.

Alors que les trois hommes allaient mettre la main à leur sabre, le maître les arrêta d'un geste lent. Il restait assis, son visage était difficilement visible sous cette lourde capuche de zeyd ainsi que la barbe grise qui envahissait son visage.

"Lieutenant, vous me semblez bien tendu. Bien agressif. (Ses sbires s'agitèrent.) De plus, vous avez l'air d'être un homme qui sait faire respecter ses ordres comme ses menaces. Aussi vais-je prendre le risque de ne pas répondre à vos questions. Cela veut-il dire que vous soyez dans l'obligation de me pendre ?"

Bow figea ses yeux vers le maitre l'air grave.

Vous vous opposez au pouvoir de l'empire? Vous êtes conscient de ce que vous venez de dire?

Apres quelques instants de silence, le lieutenant Bow reprend.

Non, monsieur je ne vais pas vous pendre. Je vais vous faire arrêter (Bow fait signe au sergent de ramener des soldats). Et si vous croyez pouvoir vous soustraire à mon autorité, et vous en prendre à ma personne (Bow montre du doigt les acolytes du maitres qui ont failli lui sauter dessus) sachez que le BSI n'en restera pas là! Et dans moins d'une semaine ce n'est pas un homme seul à qui vous aurez à faire mais à un escadron de la mort... Inutile de vous préciser que l'empire ne rigole pas avec ce genre d'affaire. La vie d'un homme du BSI pourait même couter sa place au comte. Si ce n'est plus. (Bow point cette fois du doigt le comte espérant ainsi l'intimider et le forcer à prendre partie pour sa cause)

Alors avant de me défier. Réfléchissez bien aux conséquences.

Je vais vous donner une deuxième chance. Qui êtes vous? Et à quelles fins retenez vous le comte sous votre contrôle.

Le comte et sa suite se reculèrent déjà. Ce dernier était incapable de faire la part des choses, choisir l'un des partis dans cette affaire. Il y risquait sa tête dans les deux cas. La peur le paralysa complètement, tua son esprit qui, blessait, se recroquevillait sur lui-même.

Le maître, à son aise, se leva, suivi par la plupart de ses hommes, qui dégainèrent leur sabre laser et l'activèrent comme un seul homme. Il y avait cinq suivants : trois humains, un étrange individu encapuchonné et le Feeorin qui ne payait pas de mine.

"Ne le tuez pas. Je le veux vivant."

D'un bond, les jeunes apprentis se jetèrent sur le Sith, dévorant en quelques pas lestes le champ vidé qui les séparait de leur adversaires, suivi de près par le Feeorin. Quatre contre un, le combat ne commençait pas sous des bonnes auspices pour le jeune apprenti. Déjà les sabres vinrent siffler non loin de ses oreilles, menés principalement par le Feeorin, qui maîtrisait sa lame rouge avec une dextérité terrifiante.

Jack Bow, alias Darth Kaetius ne l'entendait pas de cette oreille. Il fit deux emjambées et vint se percher sur la rembarde de la loge comtale. De là il fit un saut dans les tribunes inférieurs ou il essaya de se réceptionner du mieux qu'il le pu sur les badeaux.

Jack essaya de se frayer un passage dans la foule usant de ses coudes. Il cherchait à joindre la sortie la plus proche avant que les Sith ne le rattrappent. Sa chance était d'essayer de les séparer. Un par un, il aurait peut être une chance. Si la sortie est prise apr un apprentis, Jack essaiera de se diriger vers une autre sortie plus éloignée. En deuxième approche il essaiera d'escalder vers la tribune suivante afin de joindre une autre sortie.
Enfin si Jack se trouve accculé, il n'aura d'autre choix que de fuire vers l'arène afin d'utiliser la sortie des artistes.

Dernière édition par Sweck le Ven 12 Déc 2008 - 1:16, édité 1 fois

Etrangement, les fous furieux ne le poursuivirent pas. Ils durent, une nouvelle fois, être retenus par leur maître. A présent dans la foule étonnée, il ne put plus rien apercevoir. Les auvents et les lourds étoffes rendait tout coup d'oeil vers la loge comtale inutile pour la populace. Cependant, si les dangers du haut semblaient s'arranger, les ouvriers déjà grognaient. Ils avaient l'habitude d'obéir aux autres castes, mais pas à un étranger venu atterrir sur eux. Ils se contentèrent donc de grogner à son encontre. Les plus courageux (ou les plus éloignés) montraient le poing, méconnaissant sûrement la réputation de l'Empire et, plus précisément, du Double I.

Les jeux duraient longtemps, dans ce pays. Et après des combats aussi interminables que sanglants, la foule se leva enfin. Avec ses lunettes, le Sith ne repéra rien. La suite du sorcier et le maître lui-même avaient dû partir dès qu'ils avaient vu "Jack" sauter de la loge comtale. A présent désertée, celle-ci ne faisait l'écho d'aucune forme de vie. Il n'y avait plus rien, et l'arène se vidait doucement. Les hommes du sergent n'étaient pas venus, mais les soldats du comte non plus. Ce dernier voulait sûrement garder la neutralité dans ce combat entre l'empire et le maître des tempêtes.

*étrange qu'ils m'aient laissé partir aussi facilement* pensa le jeune homme.

Sweck, alias Jack Bow, parcourut les rues un peu désemparé par ce qui venait de se produire. Il errait sans but lorsqu'il tomba nez à nez avec l'un des palais du comte. Il en était sur, c'est là que devait résider en ce moment même le comte et les Sith qui l'accompagnaient. Il décida de se cacher sous une pile de cartons à proximité du palais afin d'observer les allées et venues.

De là il pourrait attendre son heure. Peut être qu'un apprentis sortirait seul. Cela serait alors l'occasion pour Sweck de le suivre et d'en apprendre d'avantage sur ce groupe.

Et le temps passa, et passa, et passa. Quelques ivrognes vidèrent leurs sphincters non loin du carton de Sweck, des gardes tentèrent des les appréhender, bien que ces derniers s'enfuissent en courant. Et le temps passa encore. Les allées et venues étaient faites par des gardes, des suites seigneuriales et d'autres choses vers le palais. Les plus pauvres d'entre les castes, les ouvriers, entraient, peu nombreux, par les portent terriennes, tandis que l'élite entrait par les nombreuses portes situées à des dizaines de mètres du sol, grâce à leurs ailes. Rien ne se produisait, aucun Sith ne daignait sortir.

A vrai dire, le garde ne réagit pas vraiment bizarrement. En fait, il n'y avait pas de garde du tout. Il n'y avait plus rien dans le petit avant-poste. Plus rien sinon des cadavres, qui avaient été entassés dans la salle commune impérial. Des symboles bizarres avaient été mis un peu partout, et des guerriers contrôlaient les alentours. L'autorité impériale dans cette triste cité, était morte.
L'un des gardes royaux s'approcha du Sith avec circonspection. Il était clair que ce dernier faisait partie des hommes de l'empire, au vu de son uniforme. Il le toisa un moment et dit.
"Qu'est-ce que vous faites là ? Vous n'avez pas appris la nouvelle, pour la caserne ?"

Le garde royal, dénomination donnée à la plupart des gardes d'élites des seigneurs des ruches géonosiennes, renifla un instant puis jaugea l'impérial. Le dernier de la ruche.

"Quelqu'un ou quelque chose a énervé les hommes du maître des Tempêtes. Il faut croire que ça avait un rapport avec l'Empire, pour qu'ils les massacrent tous comme ça. Ca a été un sacré carnage. Le comte a trop peur pour s'attaquer au maître de face. Il faut dire qu'il est capable de faire tuer n'importe qui sur la planète, et qu'il contrôle les tempêtes. Vous ne vous êtes pas demandé pourquoi la capitale subissait une tempête depuis près d'une semaine ? Personne ne veut devenir l'ennemi de cet homme."

Le garde n'avait pas l'air très emballé, cependant, il cria quelque chose à un inférieur, lequel l'emmena vers le palais alors occupé par le seigneur de la ruche. Pendant le traget, le larbin expliqua les implications et relations entre tout ce beau monde.

"Celui dirige Géonosis s'était montré arrogant, un jour, avec le maître des Tempêtes. Ce dernier tua beaucoup de ses gardes et, alors qu'il fuyait les tentatives répétées par le roi de le tuer, puis, une fois retourné dans le désert, il provoqua une gigantesque tempête. Depuis, tout est bloqué là bas, ils ne peuvent plus communiquer ni déplacer leurs transports. Ils sont complètement coupés du monde. Bien que le roi ait fait ses excuses, l'ire du maître s'abat encore contre lui. Cet homme est capable de bloquer toutes les ruches. On dit même qu'un culte se lève pour lui, que des géonosiens trahissent des géonosiens pour lui, que des frères tuent des frères en son nom. Il est dangereux et fou, mais nous ne pouvons rien faire, sinon le traquer à la surface. Mais il est impossible de le surprendre sur cette terre, et encore moins de le repérer."

Les explications et exhortations de l'agent dimpérial n'avait pas l'air de contenter grandement le seigneur. Le maître des Tempêtes était si proche, et la menace impériale si lointaine. Il acquiesça cependant aux remarques et propositions de Sweck, bien que son soutien semblait branlant et peu sûr.