Veers s'empara lui-même du communicateur tant la colère bouillonait en lui. Le message allait à Adrix comme à Afsheen ... Son ton était celui d'un officier hors de lui-même, qui considerait les choses comme relativement peu à son avantage. Il avait observé le champs de bataille avec pragmatisme et sens militaire. L'experience accumulée en huit année de service ne se reniait pas d'un simple signe de tête.
- Je me contrefout des ordres de l'impératrice. Et vous pouvez m'envoyez en cours martiale pour cela si vous le voulez Afsheen. Je laisse quinze minutes à Nodo, aprés quoi son croiseur ferra boum. Au bout de ces quinze minutes, Piett et sa flotte ferrons feu vous m'entendez. A combien estimez-vous les probabilités que ce croiseur detiennent les renseignements que nous recherchons ? A combien d'homme estimez-vous le prix que nous devrons l'arracher ? A combien de famille et d'orphelins estimez-vous la capture d'un croiseur séparatiste ? Pour votre gouverne général, le commodore Piett à déja les coordonnées d'un autre bastion séparatiste sur lequel nous pourrons opérer un nouvel assaut, il serra transmis à l'impératrice. Mais n'oubliez pas que ces droïdes ne sont pas notre mission.
Et surtout, que ces hommes ne sont pas les tas de ferraille que vous avez put commander auparavant. Ils sont épuisés, leur moral est bas, ils se tirent dessus entre eux et vivent un enfer que vous ne connaissez pas dans votre jolie boîte de conserve. Vous vous retirerez Afsheen, si vous ne le faites pas pour obéir à un ordre, faites le au moins pour les pauvres gars qui tombent sous la mitraille pendant que vous donnez tranquillement des ordres dans votre joli blindé. Et si vous ne le faites pas, je vous garantit qu'aprés cette bataille, celui qui viendra vous flanquer une balle dans le crâne, ça n'est pas une de ces saloperies robotique : c'est moi. Vous avez encore de la chance : je vous fait vous replier en premier. Je vous expose le moins à la mitraille. C'est moi qui la subirait à votre place. Executez les ordres qu'on vous donne sans discuter. Pensez à autre chose que votre petite personne et vos petits chiffres ...
Veers raccrocha, il ordonna le feu sur un droïde caméléon qui venait d'être localisé par les géonosiens. Sa tête restait froide. Mais il triturait les chiffres : prêt d'un million de soldats étaient mort aujourd'hui en affrontant des tas de ferrailles contre lesquels seulement 10 000 d'entre eux n'aurait pas dut mourir. Le commandement de Bargation Afsheen laissait à désirer au sens du colonel. Un million de familles comme la sienne privées d'un père ou d'un fils. Un million de familles endueillées devant un ennemi qui devrait être mort, et pour finir, un million de familles perdant confiance en l'empire. Un million de famille prêtes à soutenir la Rebellion. Un million d'hommes en moins pour l'empire, un million en plus pour la Rebellion, dans le pire des cas. C'est Afsheen qui méritait la cour martiale. Pas lui.
Veers ne resista d'ailleur pas à l'envie de lui mettre ces chiffres sous les yeux : ce million de mort, c'est sous son commandement qu'il venait de disparaitre ...
- Vous êtes suspendu de votre commandement pour cet affrontement, général Afsheen. L'empire, et moi encore moins, n'apprécie pas les incompétents.
Veers était conscient ici qu'il prennait des libertés, et surtout qu'il se faisait des ennemis auprés des plus sérieux officiers de l'Etat Major. Mais il n'oubliait pas son passé : tout ce qu'il avait appris, il l'avait appris sur le terrain. Lui n'avait pas poursuivit des études longues sur Carida : il s'était arreté au grade de Lieutenant. Il était née d'un père qui ne devait pas être différent de celui de ces bougres. Il les consideraient bien mieux que ne les considérait Afsheen. En un mot, à ses yeux, il était meilleur. Et il le demontrerait.
- A toute les unités. Poursuivez selon les ordres donnés. Nodo, vous avez un quart d'heure pour me certifier que dans ce croiseur, il y a bien des données utiles à l'empire. C'est un ordre que vous ne pouvez refuser sinon je tire immédiatement. Dans la balance, votre vie pèse moins lourd que celle des vingt neuf millions de soldats qui entourent ce croiseur.
Encore une fois, Afsheen pouvait entendre. Veers appuya bien le vingt neuf histoire de lui rappeler les pertes qu'il avait encaisser.