Enquête sur La Coruscant Impériale

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Derrière une grande porte anti-explosion en similidiorite trempée, gardée en permanence par 4 padawans armés qui tiennent lieu de portiers, se trouve la nouvel salle du Conseil des 12.

La pièce est sombre comme sombre sont les temps de l’exil et de la dissimulation. Douzes sièges, équipés de nombreux systèmes électroniques de communication, de commandes et de détection, sont disposés, autour d'un système d’holoécrans, en demi cercle, de manière à ce qu’aucune place ne se distingue d’une autre. Dans le Conseil, il peut y avoir des plus sages mais pas des plus importants.

Seul 5 sièges sont actuellement occupés :

Maître [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] est elle aussi d'une beauté excepotionnelle, celle de sa race, les mirialans. Elle arbore sous sa toge-robe noir une silhouette svelte et féminine tandis que sa coiffe haute encadre un admirable visage triangulaire et des yeux bleus, aussi profonds que des océans. Sa peau, couleur lagon, n'a aucune imperfection. Les tatouages en forme de diamants qu'elle porte au-dessous de sa bouche, indiquent sa spécialité, à savoir, les disciplines physiques.

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Maître [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] est une belle humaine, très grande avec la peau brune et de magnifiques yeux d'un bleu perçant. Une coiffure Tholoth rehausse encore sa beauté exotique.



Maître [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] est un grand kiffar très massif dont le visage brun est encadré d'une abondante chevelure brune et barré du tatouage clair de son clan.



Maître [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] est un homme d'une cinquantaine d'année au visage de rapace et aux yeux bleus, arborant une longue chevelure blonde.

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Enfin maître [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] est un jeune homme à peine plus âgé que Q'Yahar, aux épaules larges, aux traits durs et au regard gris sincère. Il porte les stigmates d'une vie rude.
D'après son âge, il devait être novice avec lui au temple de Coruscant mais elle ne se souvient pas de l'avoir jamais vu. Des yeux pareils, ça ne s'oublie pourtant pas.



Le padawan doit traditionnellement se placer debout au centre de la pièce circulaire.

Dernière édition par MJ 5 le Sam 20 Sep 2008 - 16:44, édité 1 fois

C'est maître Vos qui prend la parole :

- Maître Orndar te tenait en haute estime padawan Vorna. Nous t'avons observé durant les 3 années qui se sont écoulés depuis que nous sommes arrivés sur Yavin. Nous reconnaissons chez toi des talents exceptionnels et une détermination irréprochable dans ta formation. C'est sur cette base que Le Conseil t'a choisi pour accompagner maître Godmamon au temple Jedi sur Coruscant.

Ral acquiesca. Il allait partir en mission avec Maître Godmamon. Bien qu'il ne le connaissait que de visage, Ral sut instinctivement qu'il pouvait avoir confiance en lui. En quoi consistait la mission, ça, Ral n'en avait aucune idée. D'après ce qu'il savait, l'Ordre Sith occupait le Temple...

Ral s'inclina devant le Conseil puis dit:

"Je suis honoré de votre confiance, Maîtres."

Il fit une pause puis ajouta, se risquant à poser une question au Conseil:

"Puis-je, sauf votre respect, me permettre de poser une question au Conseil concernant cette mission?"

Puis il se tut, attendant que les Maîtres répondent, affirmativement ou pas, ce serait la volonté du Conseil, et il se devait de la respecter.

HRP: ouais...en quoi consistera cette mission et quand je pars... :lol:

Maître Vos acquiece d'un simple signe de la tête.

Captant le signe approbateur de Maître Vos, Ral prit la parole devant le Conseil:

"C'est avec honneur que j'accepte cette mission du Conseil, Maîtres, mais en quoi elle consiste? Si je puis me permettre, l'empereur a sûrement tout saccagé et emporté? "

dit respectueusement le Padawan de sa voix calme et posée.

Il se doutait bien sûr du contraire. Le Conseil n'autoriserais pas une mission dangereuse et inutile, surtout pas en ces temps troublés. Il avait confiance en la sagesse du Conseil.

Il attendit donc la réponse des Maîtres.

Maître Godmamon conclut :

- Notre mission, même si elle doit faire l'objet de toute ton attention, ne doit pas te distraire de ta formation jeune padawan. L'Ordre a besoin de chevalier et ce voyage sera indubitablement une source d'enseignement à ne pas négliger. Retrouves moi dans les hangars dans une heure standard avec tes affaires. Tu porteras la tunique et le manteau de l'Ordre. De nombreux pélerins portent le même. Il nous protègera aussi bien que n'importe quel déguisement, même en ces temps de traque.

Il s'incline.

Le Conseil laisse partir le padawan Vorna.

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Une heure standard plus tard...

Maître Ayud Godmamon, drapé dans son ample manteau de bure, le capuchon dissimulant son visage, entre silencieusement dans le sombre hall cyclopéen de l'antique Temple Massassi qui abrite les transports spatiaux et les derniers chasseurs jedi de l'Académie.

A part l'escadrille d'Actis et quelques Aethersprites modifiés alignés régulièrement, prêts au décollage, les vaisseaux, posés dans la brume moite qui s'insinue partout, donnent au hangar des allures de casse fantomatique : en fuyant les jedi avait souvent emprunté des appareils civiles de tous horizons, discrets, obtenus à bas prix mais dans des états qui mirent à rudes épreuves les talents exceptionnels de mécaniciens des fuyards. Leur entretien avec les drastiques moyens de l'Académie et dans le climat de la lune sanctuaire, nécessite de l'imagination et une constante attention de la part des padawans et des novices qui en ont la charge.

Dehors, le ciel déverse des trombes d'eau sur la grande cour du Temple Massassi, noyés dans une végétation épaisse.

Ayud met ses mains dans ses manches et attend, debout, en observant les ombres qui s'affèrent autour des vaisseaux dans le brouillard .

Après être passé par sa cellule pour y prendre quelques affaires, Ral se rendit aux Hangars. Le tonnerre grondait, la pluie crépitait, le tout répercuté par la pierre qui composait le Temple.

Mais Ral était calme, pas perturbé le moins du monde.

Marchant d'un bon pas, Ral parvint rapidement au hangar ou l'attendait patiamment Maître Godmamon. Il s'inclina respectueusement devant celui-ci. Le Padawan arborait un sourire chaleureux

- Bonjour, maître, tout va bien?

Ral dominait le maître Jedi du haut de ses deux mètres. Une véritable montagne de muscles de cent-neuf kilos, aux bras d'acier trempé, aux jambes larges comme des troncs, une poitrine imposante. C'était un bel homme, jeune, âgé de vingt ans, aux cheveux bruns, aux yeux vert émeraude, la peau hâlée. On le prendrait aisément pour une brute sans cervelle. Erreur magistrale. Il était très intelligent.

On s'attendrait aussi, lors d'un combat, à ce qu'il se batte avec une force prodigieuse, mais avec peu d'agilité. Une autre erreur , tout aussi magistrale. Ce colosse de deux mètres se mouvait avec grâce et agilité, c'en était époustouflant. Son apprentissage auprès d'un maître d'arts martiaux Anzati y avait contribué. Il pouvait se déplacer comme une ombre.

Derrière son imposante poitrine, se trouvait un coeur d'or. C'était un jeune homme doté d'un sens de l'honneur aigu, mais qui était pret à mourrir pour défendre la veuve et l'orphelin. C'était aussi, lorsqu'il le fallait, un guerrier impitoyable auquel peu pouvaient résister.

Face à lui, un homme jeune, de taille moyenne, large d'épaules, à la musculature fine, dont les yeux gris profond brillaient de sagesse. À l'âge de 19 ans, c'était un puissant Maître Jedi, le plus jeune de toute l'histoire de l'Ordre. Il était sage, discipliné.

Lui et Ral avaient sûrement de nombreux points en commun. Ral avait el sentiment qu'il allait bien s'entendre avec lui.

HRP: à ton tour... (Ça c'est de la qualité RP... Toi et moi, nous gouvernerons l'univers du RP! ) :thumright:

Ral a écrit:

- Bonjour, maître. Tout va bien ?

Le maître jedi, debout dans le hangar, le visage dissimulé dans son capuchon, les mains croisées dans ses manches, ne répond pas immédiatement à Ral comme s'il n'avait pas compris la question puis finit par lancer sévèrement sans le regarder :

- Tu parles trop.

Ral n'a pas dit plus de 5 mots ! Il commence à se demander si il va si bien s'entendre avec le maître.

- Quand tu n'as rien à dire, tais toi. Renonce au platitude d'usage. Chaque mot qui sort de ta bouche doit avoir une fonction précise.

Le maître repousse son capuchon sur ses larges épaules révélant son visage jeune, aux traits acerbes, marqués par les stigmates d'une vie rude, et au regard gris ineffable, comme la vision d'une douce pluie sur un océan infini.
Ral a entendu dire par les padawans de l'Académie qu'il a été formé par un missionnaire jedi en mission dans les confins de l'Espace Sauvage, une zone immense, réputée pour son inospitalité. Il se raconte qu'il a vaincu plusieurs siths et que ce sont les fantômes des maîtres, morts sur Coruscant lors du sac du Temple, qui lui aurait donné son rang et la direction de l'Académie.

Godmamon fait un signe pour inviter Ral à l'accompagner et commence à marcher. En tendant la main, il demande posément sans regarder le padawan :

- Remet moi ton sabre.

Ral était sidéré par la réponse acerbe du Maître. Bien qu'il soit patient, très patient et aussi calme, qu'il gardait toujours son sang froid, enfin presque, il ne put s'empêcher de fusiller du regard le Maître Jedi.

Pour Ral, il était indispensable qu'une relation s'établisse entre le maître et le padawan. Cela pourrait leur sauver la vie au cours d'une mission comme celle-ci. Il se calma. Il se dit qu'il devait bien y avoir une raison à cela. Mais il ne pouvait saisir laquelle.

-Remets-moi ton sabre, lui dit Maître Godmamon.

Ral se tourne vers celui-ci. Il écarte les pans de sa tunique, puis il saisit la poignée ouvragée de son sabre. Il hésite, puis à contrecoeur, le tend à Maître Godmamon.

Il plonge son regard dans celui du maître, rencontrant son regard gris innefable. Puis il poursuit son chemin à ses côtés, en silence, attendant une quelconque réaction de la part de ce maître aux manière peu courtoises.

Dernière édition par le Lun 3 Sep 2007 - 18:53, édité 1 fois

Maître Godmamon inspecte, d'un oeil expert, le cylindre métallique que lui tend le padawan puis conclut d'un ton calme en le lui rendant :

- Tu ne m'accompagne pas.

Il s'arrète, se tourne vers le colosse et s'incline. Il s'explique doucement, sans animosité :

- Tu n'as rien fait de mal. Le Conseil pense que tu es l'un des padawans les plus doués de l'Académie et c'est certainement le cas. Cependant mon intuition me dit que notre collaboration ne serait profitable à aucun de nous deux et mettrait en danger ma mission sur Coruscant. Tu n'en es peut-être pas vraiment conscient mais tu ne me fais pas confiance. Que La Force soit avec toi jeune padawan.

Le maître jedi s'incline à nouveau, ramène son capuchon sur sa tête et, croisant les mains dans les manches de son manteau, reprend son chemin dans le brouillard qui hante le hangar.

Les réactions de Maître Godmamon avaient tout simplement surprises Ral. Il était sur le point de lui demander des explications, et voila que celui-ci lui disait que malgré lui il ne lui faisait pas confiance.

La stupéfaction et la surprise se lisaient sur les traits du Padawan. Au Conseil, le Maître s'était montré amical, puis alors qu'ils étaient sur le point de partir pour une mission dangereuse, mission que Ral savait pouvoir accomplir avec l'aide de la Force, celui-ci se montrait froid et acerbe et lui balançait qu'il ne lui faisait pas confiance, peut-être malgré lui.

Il resta planté l'à quelques secondes, trop abasourdis pour répondre, puis reprenant ses esprits, il court à la rencontre du Maître Jedi. Alors qu'il courait, il réfléchit à ce qu'il allait dire. Il le ratrappe aisément, puis il s'interpose.

-Maître, je ne sais pas pourquoi vous dîtes cela, mais, sauf votre respect, je crois que vous avez tort.

L'interpelé reste silencieux, puis Ral poursuis, calmement:

-Je crois, qu'au contraire, notre collaboration serait profitable. Nous pourrions apprendre beaucoup ensemble, moi de vous et, peut être, vous de moi. En apprenant à nous connaître, nous apprendrons à nous faire confiance. Cela nous sera profitable. Nous avons connus, tous les deux, notre lot d'épreuves. Nous piourions apprendre de nos expériences respectives.

Le padawan s'incline, puis ajoute, baissant la tête:

-Je désire être votre Padawan, Maître Godmamon, et vous suivre dans votre mission. Voici mon sabre.

HRP:

Moi a écrit:

Je crois, qu'au contraire, notre collaboration serait profitable. Nous pourrions apprendre beaucoup ensemble, moi de vous et, peut être, vous de moi.

Maître Godmamon avait commencé à se fondre dans le brouillard qui noyait en permanence le hangar de l’Académie. Il s’était arrêté sans faire face immédiatement.

Ral Vorna a écrit:

-Maître, je ne sais pas pourquoi vous dîtes cela, mais, sauf votre respect, je crois que vous avez tort.

Il ne put s’empêcher de tourner la tête plongée dans l’ombre de son profond capuchon.

Ral Vorna a écrit:

- Je crois, qu'au contraire, notre collaboration serait profitable. Nous pourrions apprendre beaucoup ensemble, moi de vous et, peut être, vous de moi. En apprenant à nous connaître, nous apprendrons à nous faire confiance. Cela nous sera profitable. Nous avons connu, tous les deux, notre lot d'épreuves. Nous pourrions apprendre de nos expériences respectives (…) Je désire être votre Padawan, Maître Godmamon, et vous suivre dans votre mission. Voici mon sabre.

Le maître jedi pause un silence avant de demander sur son habituel ton posé, ignorant le sabre que lui tend Ral :

- Tu crois ou tu es sûr, padawan Vorna ? Je n’ai pas de temps pour cultiver ta confiance et tes certitudes. Là où je vais, la moindre de tes faiblesses deviendra la mienne et je ne peux me le permettre. Si une personne m’accompagne, elle doit être aussi aiguisée qu’un rasoir sorshenn, connaître une discipline infaillible et peser chacun de ses actes comme si c’était le dernier… chaque geste… chaque parole.

Godmamon regarde à nouveau devant lui, dans le brouillard moite du hangar de l'académie de Yavin, tournant toujours le dos à Vorna. Il pause un silence, avant de dire enfin d'un ton péremptoire :

- Ne traine pas. On nous attend.

Il reprend son pas rapide en expliquant :

- Nous partons immédiatement à bord d'un petit transport civile de classe II, qui a servi de canot de sauvetage à un des dignitaires de la RRJ. Notre première destination est une plate-forme minière de gaz tibanna autour de la géante gazeuse du système Bespin dans le secteur Anoath. Là nous nous joindrons à une communauté de pélerin qui se rend à Coruscant pour y célébrer le règne de l'Impératrice. Une fois sur la capitale de l'Empire, notre mission consistera à pénétrer dans le Temple de Coruscant, tombé aux mains des séïdes du Coté Obscur de la Force. Je ne peux pas te dire ce que nous y trouverons parce que c'est précisément ce que nous allons y chercher.

Les deux jedi s'approche de l'antique cargo léger qui doit les conduire à des années lumières de là à travers l'hyperespace. L'appareil n'est manifestement pas armé, a subit le feu d'un combat spatial et semble en piteux état. Il tient plus d'un tombeau volant que d'un transport de classe II mais le maître jedi ne semble pas y prêter attention en grimpant sur la passerelle qui monte à son bord.

- Tu dois dissimuler ton sabre. Peu importe où tu le caches, tu as le temps de notre voyage jusqu'à Bespin pour acquérir la technique qui consiste à t'en saisir rapidement en cas de nécessité absolu et le même temps pour apprendre à éviter les cas de nécessité absolu.

Godmamon fait face au padawan et inspecte sa tenue. Il récite :

- L’apparence d’un jedi est aussi importante que ses actes. Il doit pouvoir être à volonté imposant ou invisible, intimidant ou modeste. Tu dois t’assurer que ta tenue ne gène aucun de tes mouvements. La tunique est taillée pour cela. Les bottes doivent être régler pour maintenir ton pied sans en gêner les rotations. Elles doivent permettre de trouver aisément des appuis, de te déplacer avec précision et en silence. Elles peuvent aussi devenir une arme d’appoint intéressante mais dont il ne faut pas abuser car c’est sur tes pieds que repose l’équilibre de tes positions. Tu dois porter à la ceinture tout ce dont tu peux avoir besoin rapidement : ton comlink, ton respirateur, un grappin et ton sabre. Dans les replis de ton manteau, tu peux placer le reste : une ration alimentaire, une boisson réhydratante et quelques affaires personnelles qui prennent peu de place. Rien de cela ne doit gêner le mouvement de ta bure. Cette dernière doit être finement lesté pour gagner en rapidité lorsqu’il faut la repousser. Tu dois le plus souvent possible garder ton capuchon quand tu es en public. L’anonymat est toujours une bonne attitude de départ. De la même manière cache tes mains dans tes manches. Elles trahissent trop souvent.

Le maître jedi rectifie un pli puis ajoute :

- L’histoire de ce manteau que tu portes est intéressante. Il est le symbole de notre d’humilité mais c’est aussi la copie de l’habit des pèlerins qui arpentent toute la Galaxie. Ce qui nous différencie c’est le sabre laser, l’insigne de notre rang. En dissimulant ton arme, tu deviens un pèlerin parmi la foule des pèlerins qu’on trouve sur tous les mondes.

Il conclut :

- J’entend que tu prennes grand soin du matériel car notre vie à tous les deux dépendra de cela. Prépare le vaisseau pour le décollage.

Sans mot dire, Ral acquiesce d'un vague mouvement de la tête. Il prend pied sur la rampe d'embarquement de leur vaisseau, puis, se dirrige vers le poste de pilotage. Il balaie du regard les diverses commandes de la cabine de pilotage. En peu de temps, tout lui revient en mémoire. Il actionne quelques commandes, prend place dans le sièege du pilote, puis il commence le cycle de préchauffage des moteurs. Ses mains courent rapidement de commande en commande, concentré sur sa tâche. Il sonde avec la Force la mécanique du vaisseau; tout semble en ordre.

Après quelques minutes, le cycle de préchauffage des moteurs terminé, il comence à effectuer sa check-list de décollage. Tout est en ordre. Il effectue quelques réglages, puis, il se tourne vers Ayud qui se trouve légèrement en retrait.

-Tout est en ordre, maître, l'appareil est prêt au décollage.

Il se lève un moment de son siège, plaçant son matériel dans les nombreuses poches de sa bure. Il place ensuite son sabre dans un étui discret se trouvant attaché à son poignet. ainsi, il serait caché, invisible dans les plis de sa bure, mais, d'un seul mouvement, il se retrouverait le sabre à la main d'un simple geste. En cas de fouille, Ral avait apris, durant les longs mois de sa fuite, à s'en saisir rapidement et discrètement et à le dissimuler ailleur dans sa bure.

Il coiffa ensuite un casque à écouteurs, en tendant un autre au Maître Jedi. Il se sangla sur son siège, puis il se retourna vers son Maître, attendant son accord pour décoller.

HRP: désolé d'avoir mis autant de temps pour poster...

Godmamon observe avec attention le padawan qui s’occupe du vieux classe II. Il peut vérifier que Varna est efficace.
Le maître jedi, le visage dissimulé dans son capuchon, prend le casque comlink que lui tend son nouveau compagnon, s’assoit dans le siège du co-pilote et dissimule ses mains dans les manches de son manteau. Il boucle son harnais et dit doucement, tandis que la propulsion ionique siffle bruyamment :

- Les conditions atmosphériques ne sont pas favorables. Tu dois sentir dans La Force la tempête tropicale qui vient au-dessus de l’Académie. Le vaisseau n’est pas vraiment en condition d’encaisser des turbulences. Nous ne pouvons cependant différer notre départ. Vole prudemment comme te l’ont appris tes maîtres au temple de Coruscant. Laisse ton intuition te guider. Tu n’as rien à me prouver alors ne cherche pas à m’impressionner. Allons-y.

Ayud ferme les yeux et envoie son esprit voguer sur les courants de La Force vers le cœur du formidable ouragan qui se dirige dans leur direction. Le travail des maîtres jedi sur l'écosystème de Yavin commence à prendre corps.

Ral acquiesce puis se concentre sur les commandes du vieux classe II. Maintenant que Maître Godmamon l'a dit, il peut sentir l'ouragan qui se dirrige vers eux.
*Voyons-voir ce que ce coucou a dans le ventre...*

Ral décida de décoller sur les répulseurs par souci environemental. Il pousssa la manette les commandant vers l'avant, augmentant leur puissance, puisant dans l'énergie du coeur du vieux réacteur du classe II. Leur vaisseau s'éleva lentement, puis Ral joua des commandes , le faisant avancer vers la sortie. Alors qu'ils sortaient du hangar, Ral dut donner un bon coup sur le manche pour enpêcher le vaisseau de faire des embardées.

Il joua des palonniers, puis il poussa la manette des gaz à fond. La vitesse à laquelle les répulseurs de l'antique vaisseau réagirent témoigna de l'état de celui-ci, c'est-à-dire en mauvais état. Utilisant les senseurs et La Force, Ral trouva, au millieu des nuages noirs et menaçants, une zone de dépression. Il dirrigea donc leur vaisseau dans cette direction.

Il avait vu juste, les vents et la turbulence y étaient moindres. Ral prit donc de l'altitude plus facilement. Néanmoins, ils étaient tout de même très secoués. Puis, luttant contre les commandes pour garder leur appareil en vol, Ral poussa la manette des réacteurs vers l'avant. Ler égime des moteurs augmenta, de même que la vitesse, et ils prirent rapidement assez d'altitude pour se retrouver, finalement, au dessus de la tempête.

Il coupa ensuite les répulseurs, inutiles dans la haute atmosphère, diminuant ainsi la consommation de carburant. Ral fit ralentir le vaisseau, puis il les plaça en orbite autour de la géante gazeuse Yavin. Ainsi, ils pourraient profiter de sa forte gravitation pour prendre de la vitesse et sortir plus rapidement du système.

Ils se tourna vers Maître Godmamon.

-Il ne vous reste plus qu'à entrer les coordonnées dans l'ordinateur de navigation, Maître.

Ce faisant, il se tourna vers une console informatique et chercha des informations sur le système d'Anoath.

HRP: Deux fois dans le même jour! Wow un record! :thumright:

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La brume hyperspatiale laisse la place à des raies de lumière qui se rétractent pour devenir des étoiles.
Le classe II ralentit à une vitesse subluminique avant de foncer droit sur la géante gazeuse de Bespin.



Monde gazeux constitués de nuages et de vapeurs denses, Bespin offre aux voyageurs des reflets kaléidoscopiques d'un monde céleste aux allures paradisiaques. Mais seule une étroite bande de son atmosphère, tempérée et respirable, dans les strates supérieures, a permi la colonisation par des pionniers à l'époque républicaines et la consturction de villes minières flottantes.

Personne n'aurait pris la peine de s’installer sur Bespin si la planète n’était pas une source abondante de gaz tibanna de toute La Galaxie.

Le transport arrive à portée du réseau de détecteurs orbitaux installé par La Guilde Minière pour filtrer les arrivées.

Le classe II accélère.

Le maître jedi tourne doucement la tête vers Ral dans l'ombre de son capuchon qui dissimule un rictus amusé. Il laisse passer un instant avant d'ôter les mains de ses manches pour les poser sur la console de l'ordinateur de bord. Ses doigts pianotent avec l'agilité d'un sourouni sur un épi de jossorgh. Il initialise l'hyperpropulsion, lance un diagnostique général avant d'entrer les navicomposants d'une route peu fréquenté. Un flot de données vertes se reflète sur le visage de Godmamon dans l'ambiance tamisée de la cabine de pilotage. Le jedi entre dans un état léger de méditation computative qui lui permet dans un état second de vérifier les calculs de mathématiques avancées appliquées à l'astronavigation que l'ordinateur affiche sur les moniteurs.

Il manipule plusieurs commutateurs puis annonce :

- Dans 5, 4, 3, 2, 1.

Le classe II bondit en avant tandis que les étoiles deviennent de longs traits lumineux qui se concentre sur la verrière puis disparaissent dans les vapeurs de l'ether hyperspatial.

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Une fois sorti de l'hyperespace, Ral repassa en pilotage manuel, laissant le vaisseau continuer sur sa lancée, et dirrigea leur vaisseau vers le couloir aérien fréquanté par les cargos transportant normalement des réfugiés et des pélerins. Il ralentit ensuite légèrement.

Il se tourna vers Maître Godmamon.

―Vers ou dois-je nous dirriger, Maître?

HRP: je suis sidéré... trois fois!!!

Le compagnon encapuchonné de Vorna, assis sur le siège du co-pilote, montre un point sur l'un des écrans de la console de pilotage. Sans détourner la tête des instruments devant lui, il dit avec son guturale accent des lointains :

- Dirige-toi vers cette petite exploitation minière : La Cité des Nuages. Présente nous comme des coyants qui viennent se joindrent au pélerinage des Frères de La Clarté en partance de Bespin pour Coruscant. La Guilde Minière est intéressé au bénéfices de l'organisation de ce voyage. ça devrait les motiver à nous laisser nous poser. Ajoute que nous sommes vendeur de notre transport Classe II. L'immatriculation du vaisseau a été falsifié avant notre départ pour correspondre à un appareil de Jubiinonn. Il appartient à deux cousins : Kuriin Selebo et Seleka Nordunn.

L'homme se tourne vers Ral et lui tend un objet :

- Voici le cube d'identité de Seleka. Entre dans le personnage et oublie les maître. Concentre toi sur ton interprétation. Nous n'avons pas le droit à l'erreur.

Durant tout le voyage entre Yavin et le secteur Anoath, Maître Godmamon n'a prononcé que le nombre exacte de mots nécessaire. Il a laissé le pilotage à Ral et, à l'instar d'un simple mécano, il s'est ingénié en silence, patiemment, consciencieusment, avec un grand talent, à insuffler une nouvelle vie au vieux vaisseau fatigué.
Aujourd'hui l'épave évolue miraculeusement aussi fièrement qu'à son premier saut dans l'hyperespace, tirant le meilleur partie de son potentiel.
Et voilà que maintenant le maître jedi veut la vendre.

La Force ne fait pas de différence entre les systèmes vivants et les systèmes mécaniques ; et ceux contrairement à ce que pense généralement les non-initiés. Un jedi peut avoir une préférence pour le vivant mais les mystères de La Force s’applique aussi bien au mécanique. C’est ce que Maître Var’na avait appris à son padawan, Ayud : l’important c’est le verbe pas l’objet. Soigner pour un jedi transcende la connaissance de son patient. Guérir un être vivant est fondamentalement de la même nature que de réparer une machine.
Les mondes de l’Espace Sauvage sont des terres hostiles où les droïds, les véhicules et les vaisseaux ont une importance si grande pour la Vie, ou simplement la survie, qu’ils sont parfois considérés comme des membres de la famille. Une défaillance peut être grave de conséquence : il faut savoir agir vite et avec peu de moyen. C’est une part de la science qui a été enseigné à Godmamon par son maître.