Meneda, un petit village de pêcheurs nubiens

Meneda est un petit village champignon de pêcheurs nubiens qui s'est monté au coeur du marais Gungan après la bataille de Theed. Il compte au plus deux centaines d'âmes dont la vie tourne autour de la pêche du migounn, un petit crustacée de la taille d'une main dont la chair est très appréciée sur Naboo.

La récente coopération entre les humains et les amphibiens n'a cependant pas donné ici tous les fruits attendus et les nubiens y ont une vie harassante et périlleuse, au prise en permanence avec les dangers des marécages : maladies, bêtes sauvages, pillards, hordes de gungans suceptibles...
Les menedans vivent dans des petites habitations de xylorésine derrière une haute enceinte de permabéton. Ils travaillent sur une dizaine de barge-aéroglisseurs avec d'antiques droïdes dont les pannes incessantes contribuent à rendre les revenus de la communauté beaucoup trop maigres.

Heureusement, depuis 4 ans, est arrivé Jungi Kelsey, un étrange jeune homme expatrié volontaire de Coruscant qui est venu cherché paix et tranquilité sur Naboo, une démarche rare pour un adolescent de son espèce. Or Jungi a des mains d'or pour tout ce qui est électro-mécanique. Il s'est vite fait une place dans le petit village et en fait aujourd'hui partie intégrante.
Il est courageux, travailleur et consciencieux. Il ne fait jamais d'histoire.

Au beau milieu des marais embrumés, la partie de pêche a bien commencé ce matin : les électro-filets semblent lourdement chargés et les petites barges pourraient ramener une quantité impressionante de migounn du fond de la vase... quand un des droïdes treuils cessent de fonctionner. Quelqu'un doit plonger pour réparer ou c'est toute la pêche qui sera perdue.

Voilà qu'un droïde servant à remonter les filets brisa. Je dit aux autres.

- Ne vous en faites pas, je vais le réparer.

Je savais bien qu'il fallait le réparer au plus vite, sinon, la pêche serait perdu et je sauta à l'eau pour aller faire mon devoir. J'étais consciencieux de mes actes.

[Conseil : ne parle pas à la première personne et fais attention aux fautes - C'est tout juste français ce que tu écris ! On est un peu exigent de ce coté là pour les jedi.]

Les eaux des marais gungans regorgent d'espèces vivantes particulièrement dangereuses. Il est risqué d'y plonger. beaucoup de pêcheurs y ont perdu la vie pour avoir seulement laissé trainer une main dans l'eau.

Jungi enlève son tablier, sa tunique de pêcheur et ses bottes. Torse nu, il s'empare du vieux et lourd respirateur C-2 qu'il met dans la bouche et du masque qu'il place sur ses yeux. Il garde sa ceinture multifonction à laquelle est accroché une trousse de micro-outils. Il plonge.

Le jeune homme descend le long des filins métalliques du droïde treuil et arrive jusqu'au vibro-moteur défectueux. Il commence la réparation quand il est assailli par une prémonition : un danger le menace directement.

Jungi est assailli par une présentiment de danger immédiat. Ne sachant pas par où l'attaque aurait lieu, il se tient sous ses gardes, prêt à utiliser son sabre au laser et à se défendre.

Il craint le danger, mais ne peut pas abandonner le travail qu'il fait pour sauver la pêche. Il se prépare à affronter le danger où qu'il est, quoi qu'il est.

Un long serpent koomba d'une dizaine de mètres de long pour un diamètre de 50 cm nage avec agilité dans les eaux sombres pour venir s'enrouler autour du jeune homme, menaçant de l'écraser dans ses anneaux osseux.

Jungi l'apercoit et sait très bien que ce n'est pas un serpent qui lui offrera à boire. Il ouvre son sabre au laser et se tient prêt à se défendre face à ce Koomba.

* Allez, viens, je suis prêt* Se dit-il.

Il devait faire vite, car sinon, la pêche allait être foutu.

Les réflexes de Jungi sont incroyables. La poignée bondit dans ses mains et la lame bleu surgit dans l'eau trouble pour venir sectionner le corps du gros reptile osseux. Les restes du prédateurs aquatiques tombent au fond.

A la surface, les pêcheurs ont du mal à interpréter les éclairs bleus qu'ils ont apperçu au fond de l'eau.

Il ferme aussitôt son sabre au laser et répare le droit. Il croit avoir sauver la pêche et remonte à la surface aux visages des autres pêcheurs.

- Il est réparé!

Les pêcheurs nubiens sont par nature superstitieux. La vision de l'étrange phénomène bleuté au fond de l'eau, là où le jeune Jungi était en plongée, les rendent soudain bien taciturnes.

A cela s'ajoute que le migounn tant espérait est en fait un infame tas de baronoll sans valeur qui ont gravement endommagé l'électro-filet. Il faut rentrer au village pour réparer. C'est une journée de pêche de perdue.

Les esprits se font soudain bien chagrin et on parle à voix basse dans le dos du jeune mécanicien.

Il vit facilement que les pêcheurs le regardent d'un nouvel air et semble être gêné avec lui. Pourtant, il ne l'était pas avant qu'il saute. Peut-être a-t-il fait une erreur en ouvrant son sabre au laser pour se protéger. Enfin, il décide de s'occuper de réparé l'électro-filet au village.

- Je vais réparer l'électro-filet, qui veux venir m'aider ?

Il sent vraiment que les pêcheurs sont mal à l'aise avec lui et se dit qu'il devrait peut-être partir ou raconter la vérité. Peut-être que les nubiens ne le repousseraient pas après 4 ans de vie ensemble.

- Alors, qui viens ?

Malgré le malaise manifeste que Junji crée désormais autour de lui, tout le monde se lance dans la réparation vitale de l'électro-filet.

Après quelques temps, le jeune Kan trouve que les autres semblent différents et décide de mieux comprendre en leur demandant une simple question

- Est-ce que ca va ou c'est moi qui vous trouve bizarre ?

Il finirait bientôt de réparé l'électro-filet.

L'un des plus jeunes matelot qui était sur la barge de Junji finit par poser la question qui gène tout le monde :

- Qu'est-ce que c'était ces feux bleus sous l'eau ce matin.

Junji ne sait pas s'il doit dire la vérité. Il risque gros, très gros. Doit-il dire la vérité ?

- J'ai été attaqué par un serpent ce matin...

Il regarde tout le monde. Voig leur réaction.

Un vieux pêcheur demande :

- Quel type de serpent ?

L'auditoire ne semble pas vraiment satisfait de la réponse de Junji.

Junji voit que les pêcheurs en veulent plus et veulent la vérité. Leur dira-t-il ?

- Un long Koomba, a peu près dix mètres de longs et il a essayer de m'enrouler, mais j'ai réussis à me défendre et il c'est enfui. C'était un Koomba à mon avis.

Junji regarde les visages des autres et se sent extrêmement triste de ne pas pouvoir dire la réelle vérité de l'histoire, qu'il a utilisé un sabre au laser pour ce défendre.

- Êtes-vous satisfaits ?

Une des femmes présentes s'étonne :

- Un koomba ? Et tu lui a réglé son compte comment ?

Junji regarde la femme et lui sourie.

- Qu'en pensez-vous madame ?

Il attend de voir la réaction. S'elle lui accorde le doute, il ne dira rien. Sinon, il croit que le temps de partir est venu et de dire la vérité, la vraie histoire.

Le temps de partir est venu.

Junji sourie.

- Mes amis, merci pour tout depuis quatre ans. J'ai vraiment aimé être à vos côtés et bonne chance pour la pêche.

Il se retourne et se dirige vers son vaisseau spatial pour quitter l'enceinte de Meneda.

Le chasseur de supériorité spatiale que Junji avait pris pour s'enfuir du temple de Coruscant, saccagé par les clones de Palpatine, il y a déjà 4 ans de cela, est dissimulé dans les marais à une petite journée de marche de Meneda.

Il est partiellement endommagé et le manque de pièces n'a pas permis au padawan de le remettre complètement en état malgré ses capacités en mécanique acquises au cours de sa formation. Il peut cependant voler et ses réserves d'énergie sont suffisantes pour rejoindre l'anneau d'hyperpropulsion dissimulé derrière une lune du système nubien, à condition que ce dernier n'ait pas été découvert ou détruit depuis, ce qui est plus que probable.

Junji rassemble toutes ses affaires accumulés dans la petite habitation de résine synthétique pour en faire un petit baluchon. Il a le coeur lourd de quitter si durement ceux qu'il avait fini par considérer comme une famille malgré le devoir de détachement d'un jedi.
Il est en train de penser à sa destination quand une silhouette familière vient se placer dans l'embrasure de la porte.

Kaltë est une des filles du village. Elle a 17 ans et Junji sait qu'elle a le béguin pour lui depuis quelques moi déjà. Elle est très timide. Cela lui coûte beaucoup de venir parler à Junji.

- Est-ce que tu dois vraiment partir ?

Junji devait partir.

- Je suis désolé Kaltë, je dois vraiment y aller...Mon temps ici est fini.

Il la regarde, ses beaux yeux brillent malgré un air de tristesse.

- J'aurais bien aimé rester, mais je dois y aller...

Junji se sent mal de devoir la laisser là, sans rien d'autres que cela.

La jeune femme a les yeux qui brillent dans la pénombre du contre-jour, au bord des larmes :

- Mais pourquoi ? Parce que tu as tué un gros reptile ?

Elle regarde ses pieds :

- Qu'est-ce que tu ne veux pas nous dire ?

Junji rit un peu. Il ne désire pas lui avouer son passé, il veut qu'elle garde de lui un souvenir de joie à Naboo.

- Le temps est venu, je ne suis pas d'ici et tu le sais très bien.

Il lui sourie et s'approche d'elle. Il la regarde dans les yeux.

- Il y a trop de choses qu'il ne faut pas dire et trop de choses qui ne sont pas dites... Alors, je pars belle Kaltë, reste comme tu es et merci pour tout.

Il se retourne d'elle et se dirige vers son propre vaisseau. Il espère que son anneau soit toujours en état de marche, car son départ serait prolongé sinon.

Kaltë regarde Junji quitter le petit village, laissant derrière lui 4 années de sa vie sur ce qui semble à la jeune fille n'être qu'un coup de tête.

Le jeune homme s'enfonce dans le redoutable marais gungan et prend d'un pas sûr la direction du nord-est.
Il marche une vingtaine de minutes avec la certitude d'être suivi.