MJ7 a écrit: ![HK-50](/users/1613/26/56/68/smiles/hk-50.gif)
(451) Appeler les renforts sur la passereles tous de suites. je crains à un autre piège venant d'autre part...
L'esprit du jedi en avant des évènements prévient le danger et lui dit qui donne les ordres... Il agit.
Les 8 HK-50 s'approche de leur cible couchée au sol. L'un des droïdes soulève du pied le manteau pour découvrir dessous la carcasse fumante... d'un B1.
Ayud Godmamon a écrit: La silhouette encapuchonée avance, d'une démarche chaloupée...
Les processeurs font un tour... un tour de trop... un tour trop tard...
Une ombre tombe du réseau de poutrelles de permacier qui soutiennent la structure du pont. Un crissement métallique... un éclat bleu nuit... un bourdonnement... et HK-451 n'a plus accés à son vocodeur pour demandé du renfort ou quoique ce soit. Le coup unique est d'une précision chirurgicale : la lame s'enfonce rapidement dans les plaques dorsales puis en ressort aussi rapidement.
HK-451 vient de perdre son motivateur. Tous ses autres systèmes sont intactes mais il ne possède plus la volonté nécessaire pour les faire fonctionner. Il est prisonnier de ses propres circuits.
Le sabre ne se repose pas. Il tourbillone rapidement jusqu'à trouver un nouveau fourreau éphémère dans le corps du seul droïdokas présent sur le pont au coté du commandant avant qu'il est le temps activer son bouclier personnel. Dans un gémissement électronique, la machine rend l'âme et s'effondre sur ses pattes.
Ayud, seulement vétu d'une tunique croisée couleur sable, d'une ceinturon, de pantalons amples et de bottes de cuir souple, se jette comme une tempète dévastatrice à l'assaut des 8 HK qui constituent la garde personnel du commandant , la seule véritable menace désormais qui ne soit pas retenu par une lourde double-porte anti-explosion de Cothorsis.
Le maître jedi ne s'est jamais imaginé affronter dans une attaque en règle toute l'armée d'un vaisseau amiral de combat droïde. Sa vie dans la zone sauvage l'a rendu bien plus pragmatique que ça.
On lui a apprit que la victoire va à celui qui sait utiliser le terrain pour diviser et surprendre : Diviser pour contenir l'opposition et surprendre pour la déborder.
Il a rapidement compris tout l'intérêt qu'il pouvait tirer de la couteuse et indestructible double-porte de Cothorsis et de permacier installée sur l'unique entrée du pont. Elle sépare la salle de toutes les sécurités qui auraient pu géner sérieusements le jedi : les tourelles et les renforts de droïdokas.
Dans
La Force, les objets ont une volonté. La volonté d'une porte, c'est de se fermer. Si il est difficile d'aller contre la volonté d'un objet (ouvrir une porte par exemple), il est par contre bien plus facile d'aller dans son sens.
Il ne manquait plus qu'une distraction : un droïde B1 habilement manipulé et revêtu de l'ample manteau de bure du jedi avait suffit.
Pendant que le leurre attirait l'attention de tous les capteurs de la salle, le jedi avait furtivement bondit, comme le lui permettait Le Fluide Universel qui guidait sa vie, dans l'enchevêtrement des poutrelles métalliques qui surplombait le pont. Dissimulé, il avait mentalement provoqué la fermeture de la porte de Cothorsis et anéantit sa volonté de s'ouvrir.
Sa vision de l'avenir et sa connaissance des machines lui avait dit quand et où frapper.