[Varonat] Votre mission si vous l'acceptez...

Enfermé dans sa cabine sur l'Archonte d'Eriadu, Markov rumine les ordres qu'il a reçu : se poser sur Varonat, reconnaitre les installations rebelles et mettre fin à la présence de l'Alliance sur cette planète. Et pour cela il dispose de son peloton, de deux transports et de matériel plus lourd pouvant être réquisitionné sur la frégate. Il peut avoir comme renfort une TFD mais seulement si cela s'avère sans risque pour cette dernière...

La planète est principalement composée de jungle avec quelques plaines et montagnes. Elle est peu peuplée, surtout par des humains et des morodins. Ces derniers sont de loin les plus nombreux. Bien que jugés par certains ethnologue comme faisant partie des espèces intelligentes, ils ne maitrisent aucune technologie.

Avant de pouvoir déterminer son plan, Markov doit d'abord éplucher les données tactiques récentes sur les forces rebelles. Il alluma son datapad et lu les données...

En terminant de lire les données, Markov ne peux s'empêcher de penser qu'on lui demande de libérer une planète avec peu de moyens face à un ennemi beaucoup plus fort. Or c'est exactement le schéma applicable à l'Alliance rebelle. Or dans cette situation, les Rebelles privilégient la guerilla et le terrorisme, pour créer les conditions favorables à une bataille décisive, c'est à dire affaiblir leur adversaire et renforcer leur camp, soit inverser le rapport de force.

Markov liste sur son ordinateur les éléments défavorables et favorables à sa mission.
Il a contre lui :
- le nombre de rebelles, qu'il évalue à au moins un régiment, toute arme confondue.
- un supériorité aérienne, qui peut-être limitée par le temps et la couverture de la jungle.
- des positions fortifiées, qui immobilisent du personnel adverse.
- la présence sur le terrain.
- un armement terrestre plus lourd, notamment les blindées, qui peuvent être handicapés dans la jungle.
- l'inconnu quand aux renforts disponibles pour les rebelles.

Il a pour lui :
- la taille réduite de son unité, qui la rend difficilement repérable
- un appui spatial, malheureusement réduit, mais qui peut servir pour donner le coup de grace ou comme diversion, si les défenses anti-aériennes sont détruites ou fortement réduite.
- la présence éventuelle d'un camp de détention, qui peut lui fournir des troupes supplémentaires à condition de les armer.
- la présence de l'épave d'une frégate, qui peut fournir des armes et du matériel.
- une population neutre, qui peut être retourné.
- la présence de groupuscule subversif, qui peuvent être utilisés.
- l'absence d'un délai à respecter, ce qui peut lui laisser du temps pour se préparer et agir

Malheureusement, Markov ne dispose pas d'informations suffisamment claire pour déterminer un plan de campagne précis. Sa première priorité sera donc d'assurer la sécurité de son groupe, grace à sa discrétion. Il faudra établir dans un premier temps au moins deux bases camouflées, une devant servir pour le repli. Etant donné la supériorité aérienne ennemi, les mouvements devront se faire par des moyens terrestres et dans la jungle, les transports ne devront servir que pour quitter rapidement la planète.

Une fois installé, il doit reconnaître les positions adversaires, évaluer leurs forces, les harceler et, une fois un rapport de force favorable établi, attaquer directement les Rebelles et occuper leur position. Or la grande inconnu concerne la réaction rebelle. Vu la disproportion des forces, ils pourraient facilement les écraser

Après quelques secondes de réflexion, Markov se dit qu'il faudrait une diversion pour lui permettre d'avoir le champs libre. Or celle-ci peut être fourni par ces groupes subversifs non affiliés, si toutes ses actions sont mises sur leur dos. De plus cela pourrait peut-être faire basculer ces groupes, voire une partie de la population locale, dans le camp de l'Empire.

Quand à la phase de harcèlement, elle doit se faire le plus possible dans la jungle. Ce qui suppose une grande connaissance de ce milieu, mais aussi la neutralité, à défaut du soutien des Morodins. Markov compte aussi inclure les colons humains des deux localités de la planète dans ces plans. Après tout ceux-ci sont privilégiés par l'Ordre Nouveau.

Enfin il y a l'inconnu du camp de détention. S'il est avéré, il pourrait s'agir d'un camp de prisonniers impériaux. Dans ce cas ce serait une aubaine pour lui, car il aurait ainsi un réservoir de troupes. Il pourrait les armer avec ce qu'il aurait ramener de la frégate, ce qu'il pourrait récupérer sur l'épave et ce qu'il prendrait aux rebelles.

A ce stade, Markov se dit qu'il n'a plus assez d'éléments pour poursuivre sa réflexion stratégique. Il doit commencer à planifier son installation. Celle-ci pourrait se faire en deux temps : d'abord installer un camp près de l'épave, qui est assez loin des installations rebelles, en vue d'entreposer son matériel lourd, celui récupérer sur l'épave et reccueillir toutes les personnes qui pourraient renforcer son contingent ; ensuite progresser dans la jungle et trouver un emplacement pour une nouvelle base, qui servirai pour la reconnaissance et le harcèlement. Il se dit aussi que pour le débarquement, la frégate pourrait servir de diversion.

Une fois ces réflexions achevées, il se lève et demande à ses subordonnés ainsi qu'au commandant de la frégate de venir le voir en salle de conférence.

Une fois réuni, malgré la mauvaise grace du commandant du vaisseau, il leur expose son plan :
- débarquer, sous le couvert d'une diversion de "l'Archonte d'Eriadu", à la surface dans la jungle, près de l'épave.
- installer une base camouflée destinée à accueillir un nombre important de troupe et de matériel, évalué à un régiment environ. Dans le même temps essaimer autour dans la jungle pour prendre contact avec les Morodins. Objectifs : les persuader de rien faire contre eux et obtenir le plus d'information sur la jungle et les positions rebelles. Se présenter comme une mission de sauvetage d'amis prisonniers et garantir le respect de la neutralité des Morodins.
- envoyer un élément près des installations rebelles et installer une base plus petite. Faire attention aux éventuels rebelles présents dans la jungle.
- Envoyer des reconnaissances auprès des positions rebelles et dans les colonie humaines. Objectifs : avoir une idée plus précise du dispositif rebelle et des possibilités de retourner la population humaine contre eux.
- harceler les rebelles, surtout dans la jungle pour atténuer leur supériorité aérienne et blindée. Eventuellement faire évader les prisonniers. Limiter les traces de toute implication impériale, voire impliquer les populations autochtones. Objectifs : diminuer les forces rebelles, renforcer les forces impériales, faire basculer la population locale dans le camp de l'Empire en provoquant une répression des rebelles à leur encontre.
- lancer une offensive pour réduire les positions rebelles. Eventuellement faire appel à la TFD.
- matériel à prendre : celui habituel du peloton, drônes, armement antichar, tourelles lasers légères, vêtements civils.

Markov détermine avec le capitaine de la frégate les opération de débarquement. Cette dernière arrivera le plus près possible du système, comme une mission de reconnaissance. Les deux transports décolleront une fois le vaisseau sorti de l'hyper-espace et resteront collé à lui jusqu'à ce que les chasseurs rebelles décollent. Là ils s'éloigneront et attériront près de l'épave, la frégate devant attirer le plus loin possible d'eux les rebelles.

Une fois les ordres donnés, Markov se retrouve seul à préparer ses affaires personnelles. L'excitation monte en lui. Les enjeux sont plus importants que sur Bandomeer ! Mais il repousse vite ces sentiments, car la mission n'est pas finie et elle risque d'être long.

Une fois prêt, il descend dans le hangard et monte dans le transport. Ses hommes ont été brieffés par ses sergents, mais il tient à leur adresser une message d'encouragement :

"Mesieurs, vous avez reçu mes ordres, vous connaissez notre mission. Nous allons devoir lutter longtemps avant de connaître la victoire. Il faudra être patient, il faudra être prudent, il faudra être dur. Mais je sais que vous le serez, car vous êtes l'élite de l'Armée impériale, le 13 bataillon de forces spéciales. Et comme moi vous avez envie d'écraser ces sales rebelles. Quoi de mieux pour cela que d'utiliser leur propre méthode ! Imaginez leurs têtes quand ils nous verront triomphant, après avoir utilisé leur propres armes contre eux ! Pour l'Empire camarades !"

Son discours est salué par des hourras entrecoupés de rires. Maintenant il suffit d'attendre que l'Archonte d'Eriadu sorte de l'hyperespace...

Le moral des hommes de Markov était en effet fort élevé. Tous espérait avoir leur part de gloire et faire tomber un bastion de plus de ces salopards de rebelles.
A bord des deux navettes, les trente six hommes s'équipaient frénétiquement. Il y avait à peine la place pour circuler entre les soldats, qu'on avait fait embarqué en tel nombre à grande peine vu l'équipement pléthorique qu'ils emmenaient avec eux.

Le bruit caractéristique des moteurs ne fit broncher personne, ces soldats n'étaient pas des bleues, et les deux navettes quittèrent le petit hangars de l'Archonte d'Eriadu.

Bien que pas franchement enthousiaste à l'idée d'exposer ainsi son vaisseau, le Capitaine de Frégate commandant le bâtiment avait effectué une manœuvre parfaite. Son vaisseau était sortis d'hyperhespace précisément là où Markov l'avait demandé. Pas de soucis de ce côté.

Les secondes s'écoulèrent, puis des minutes jusqu'à ce qu'un des officiers de détections de la frégate ne signale un contact inconnue...s'éloignant d'eux à grande vitesse. Il fallut quelques minutes pour déterminer qu'il s'agissait là d'un cargos léger corellien de type inconnue, dont le vecteur l'éloignait de la planète et du vaisseau. Sa provenance semblait être le site de l'épave de la frégate impériale.

La voie du Capitaine de Frégate commandant l'Archonte ce fit alors entendre:

"-Exception faite de ce gus nous n'avons personne sur les radars Lieutenant Markov. De toute évidence toute la planète sait que mon vaisseau ce trouve là à présent. Vos deux navettes sont toujours invisible car trop petite, je pense.
Qu'allez vous faire à présent?"


HRP:
-Donne moi le nombre exact de personnel de ton unité s'il te plais.
-Chaque navette en emporte 18 maximum
-leur autonomie dans l'espace est limité à 3 heures.
-Précise ce que tu débarque comme matériel

HRP :

Composition de l'unité :
36 personnels répartis en 2 escouades de 8 individus et 2 escouades de 9, chaque escouade dirigée par un sergent. Celles de 8 sont dites de "tireurs d'élite" et comprennent des individus expert dans le maniement des armes individuelles (antipersonnelles ou antichars). Une des escouades restantes est dites du génie et comprend des spécialistes en construction/destruction installations. La dernière est dites d'artillerie et comprend des spécialistes du maniement des armes collectives. Le peloton est dirigée par un officier et son adjoint.

Equipement emporté :
36 pistolet blasters impériaux standard ; 16 fusil blasters à longue portée et lunettes ; 16 carabines blasters (à dispersion, style shotgun, si possible) ; 9 vibrolames/vibrohaches ; 4 blasters mitrailleurs (comme on voit dans l'Empire contre-attaque) ; armes antichars individuelles ; profusion de grenades, explosifs, mines, gaz de combat, fumigènes et lacrymogène ; tenues civile pour chacun ; équipement individuel standard ; crédits en grande quantité ; matériels pour se loger, se soigner, se nourrir et communiquer (pas d'idée précise pour ça) ; drônes.




A l'écoute du commandant de la frégate, Markov ne peut s'empêcher d'être surpris. Ce n'est pas la réaction attendue ! Les rebelles doivent attaquer, pas s'enfuir ! Mais peut-être que ce ne sont pas des rebelles dans le transport, à moins que ces derniers n'aient perdu le contrôle de la planète et cherchent à s'enfuir ? Cela voudrait-il dire que les prisonniers se sont révoltés ? Dans ce cas s'il peut les contacter, il disposerait d'une source de renseignement de premier choix.

"Commandant, changement de plan, interceptez ce transport. Essayez d'entrer en contact avec lui, scannez le pour avoir le plus d'information possible et si possible capturez le. Ne le détruisez que si vous êtes sûr qu'il s'agisse de rebelles."

Puis il se met sur la fréquence des transports :

"Pilotes, changement de plan, trouvez nous un site d’atterrissage plus éloigné de l'épave, de telle façon que nous restions inaperçus d'éventuels occupants de ce site."

Il pourra toujours utiliser les drones pour reconnaître le site de l'épave. Il jette alors un coup d’œil par le hublot pour tenter d'apercevoir le transport...

En regardant défiler la jungle, Markov pense que celle-ci ferait un sanctuaire idéal pour sa troupe, tant celle-ci est dense. Cependant il lui vient aussi à l'esprit que cette densité risque fort de ralentir ses déplacements même à pied ! Or il ne dispose que de trois jours de rations. Si la mission doit durer plus longtemps, il lui faudra se procurer de la nourriture par d'autres moyens.

Une fois atterri, Markov évalue la valeur du site comme base de départ. La colline peut servir de point d'observation et d'appui, même si la jungle limite leur champs de vision.

Les rapports des pilotes des transports et de l'Archonte lui permettent de dresser un premier bilan de son environnement :
- sur site : une clairière assez grande pour accueillir trois transports avec une colline s'étendant au sud et à l'ouest de sa position ;
- au nord, à 13 km, l'épave de la frégate impériale ;
- à l'est une source d'énergie ;
- un vaisseau pirate venu d'une position à l'est. Il y a fort à parier qu'il s'agit de la source d'énergie, qui serait une base pirate.

La présence des pirates rend sa mission plus complexe. De plus il n'a toujours pas localisé les installations rebelles. Avant de décider quoi que ce soit, il doit établir un périmètre de sécurité et profiter de la colline pour observer les alentours.

Il se tourne vers son second et lui dit :

"Sergent-major Dikins désignez moi les deux meilleurs tireurs du peloton. Ils m'accompagneront au sommet de cette colline, d'où j'observerai les environs.
Pendant ce temps, vous me sécuriserez le périmètre, surtout la colline. Il me faut savoir si on peut en faire une base sûre. N'oubliez pas de camoufler les transports.
Envoyez aussi une patrouille dans la jungle à la recherche des Morodins ou de leurs traces.
Il faudrait aussi déterminer toutes les sources d'alimentations sur le terrain. Elles doivent être utilisées en priorité car nos rations sont limitées."

Puis il se saisit de ses lunettes d'observation et grimpe avec ses deux hommes.
Dans le même temps, deux trinômes sont envoyés contourner la colline par les deux sens et un s'enfonce dans la forêt, tandis que le reste du peloton installe les armes lourdes, camoufle les transports et installe des mines aux alentours.

Markov est surpris par la pente de la colline, qui rend la progression difficile. Il s'arrête un moment pour observer le ciel avec ses lunettes. Mais heureusement aucun appareil dans le ciel. La colline est complètement nue, sans rocher, ni arbre, le sol est composé d'herbe et de terre. Il n'y a rien pour se camoufler, ce qui risque de rendre une éventuelle installation difficile.

Au bout de deux heures, il arrive aux sommet, qui est suffisamment haut pour permettre de voir par delà la cime des arbres. Laissant ses deux hommes établir un périmètre de sécurité, il prend ses jumelles et observe les alentours...

HRP: Navré du délais, je travaille pratiquement du lundi au lundi de 7H00 à 17H15 et parfois juste 22h!

Les deux meilleurs tireurs du peloton échangèrent un regard au travers de leur casque lorsqu'ils virent ce à quoi leur brillant état de services les désignaient: la grimpette. S'il n'y avait pas eu de casque intégraux, Markov aurait pus voir le profond manque de motivation de ses hommes pour ce taper de l'escalade alors qu'ils avaient deux navettes à leur disposition. Mais soit, les ordres étaient les ordres, bien que les forces spéciales impériales (comment ça cela vous fait rire?) aient une conception bien à elle de l'autorité.
Bref.

Tandis que Markov jouait les Cliffhanger avec ses deux hommes bien moins enthousiastes sur ses talons, le reste de son peloton exécutait les ordres.
Le contour de la colline fut promptement sécurisé, la vaillance des forces spéciales impériales venant à bout d'une famille de rongeur locaux qui avaient franchis le périmètre de sécurité désigné. Saloperie de bestioles locales!

Le trinôme partis dans les bois pendant que les ewocks n'y sont pas ne trouva rien de bien palpitant, au sens propre comme au figuré, mais revint avec quelques fruits qui semblaient comestible.

En bas les navettes furent camouflés du mieux possible, pas de quoi tromper un scanner mais un visuel ne donnerait rien jusqu'à 50m, et le périmètre de sécurité établis.

Au travers des électrobinoculaires de Markov, ce dernier peux voir en direction de l'Est comme une lueur tremblotante. Invisible à l'oeil nu, l'électrobinoculaire la distingue toutefois en thermique.
En direction du nord rien en revanche, mais un petit quelque chose attira soudain l'oeil de Markov...Un X-wing volant d'Est en Ouest au nord de sa position, non loin de la cime des arbres. A un peux plus de 11 kilomètres...

Que faire?

Arrivé en haut de la colline, Markov demande un rapport détaillé à son second. Ce dernier lui répond que le périmètre est sécurisé, les transports camouflés et que la patrouille envoyée dans la jungle n'a rien trouvé, à part quelques fruits comestibles...

En apprenant que ses hommes ont "sécurisé" le périmètre en détruisant au blaster une famille de rongeurs, il ne peut s'empêcher d'être exaspéré. S'adressant à toute son unité, il leur ordonna d'un ton sec de faire preuve de plus de discernement dans l'usage de leurs armes pour ne pas attirer l'attention de leur ennemis. Il avait entendu parler de la conception particulière des forces spéciales vis à vis de la discipline...

L'observation du sommet de la colline ne permet pas de se faire une idée plus précise de la situation. Il va falloir y envoyer des équipes pour une reconnaissance directe. Il ordonne à Dikins d'envoyer deux trinômes, un au nord et un à l'est pour reconnaitre les emplacements de la base pirate et du site de l'épave.

Soudain, il aperçoit un X-wing voulant plus au nord, d'est en ouest, à environ 11 kilomètres. Il relaye immédiatement cette information à son second. Puis il se met à suivre l'appareil pour voir où il se dirige...

Le chasseur X-wing volait ailes repliés, donc pas en mode de combat, en tanguant quelque peux sur son axe. Comme si son pilote cherchait à observer la végétation en contre bas.
Mais même les électrobinoculaires ne purent bientôt plus rien pour Markov, qui perdis complètement le X-wing de vue...

Il allait falloir prendre une décision!

Au final son poste d'observation n'aura servi à rien...

Markov descend la colline en ordonnant à son second de défaire le périmètre de sécurité et de se préparer à partir. La descente lui permet de réfléchir un peu. Faute d'informations plus précises, il ne peut rester là à attendre que rien ne se passe...

Les deux trinômes lui fourniront des informations sur ses deux objectifs les plus proches. Comme il ne peut rester là, il doit forcément se diriger vers l'un des deux, mais lequel ? Vers l'est et la base pirates ? Vers le nord et le site supposé de l'épave impériale ? La présence d'un X-wing volant au nord, dans une attitude de patrouilleur mais pas en configuration de combat, lui fait supposer que le niveau d'alerte des rebelles est au minimum, ce qui est un avantage dont il lui faudra profiter.

Aussi pas question de donner l'alerte en se découvrant. Il faut profiter au maximum du couvert de la jungle, comme il l'avait planifié, et éviter tout contact avec les pirates (qui ne peuvent être qu'hostiles à toute présence impériale). La seule direction possible est donc le nord, vers le site de l'épave.

Alors qu'il commence à apercevoir ses hommes en train de défaire les pièges et emplacements de combat, il ordonne à son second de former le peloton en colonne de marche pour se diriger vers le site de l'épave et aux pilotes de rester camoufler et sur leur garde. Si jamais ils aperçoivent des hostiles, qu'ils décollent et rejoignent l'Archonte.

Arrivé en bas, il remarque les regard un peu hostile de certain de ses hommes, peu content d'avoir un officier aussi inexpérimenté et ne sachant pas ce qu'il veut. Markov a lu quelque part que les vétérans ont tendance à être paresseux. Observant ses hommes autour de lui, il remarque un qui semble un peu plus hostile, hardi et costaud que les autres. Il le regarde longuement et ce dernier soutient son regard. Markov décide alors de "passer un savon" au réfractaire, qui devient rouge et finit par baisser les yeux devant son lieutenant.

Observant tous les visages autour de lui, Markov voit que tous détournent le regard. Il peut tranquillement ordonner le départ et s'enfoncer dans la jungle.

Son peloton se déplace en file indienne, avec 2 mètres de distance en chaque homme. A 5 mètres en avant, se déplace un éclaireur, avec une vibrolame pour tailler un chemin dans la jungle, Markov étant juste derrière pour vérifier l'orientation. Tous les hommes sont lourdement chargés car ils ont pris le maximum d'armement et d'équipement pour éviter d'avoir à faire voler les transports. Le déplacement se fait donc lentement, d'autant plus que la végétation ne facilite pas les choses. Malgré son jeune âge et sa condition physique, Markov souffre. Il espère seulement avoir fait le bon choix...

Bien que difficile la progression se fait sans accroc. La visibilité est au mieux de 20 mètres. 

   A l'approche du site de l'épave, Markov ne peut s'empêcher d'être inquiet : cela fait plusieurs heures qu'il n'a pas eu de nouvelles de ses deux trinômes envoyés en reconnaissance, en particulier celui envoyé sur ce site. Ses appels restent sans réponse.

   Il suppose donc que ce dernier est occupé par les Rebelles, mais il n'a pas de vue d'ensemble de la situation. Lorsque son éclaireur signale que le site est en vue, il ne lui faut pas longtemps pour savoir quoi faire. Il décide de faire reconnaître le périmètre du site par Dikins, accompagné de deux hommes. Quand à lui, il établira une position fortifiée au cas où les Rebelles agiraient en premier.

   Transmettant ses ordres à ses subalternes, il regarde le trinôme progresser tantôt à l'abri de la végétation ou des débris, tantôt rampant dans la boue se diriger vers la site. 

   Il organise son périmètre de la façon suivante :  l'escouade de génie et celle d'artillerie à l'avant ; une escouade de tireur d'élite couvrant les deux flancs ; et la dernière couvrant l'arrière et servant de réserve. La distance entre chaque homme est au moins de 2 mètres minimum, chacun caché par la végétation ou des débris ; les pièce d'artilleries sont camouflés par des branches découpées et quelques mines sont installées à l'avant.

   Pendant que ses hommes finissent de s'installer, Markov restent à l'écoute de la jungle et de son communicateur...

L'explosion puis les premiers tirs n'ont pas vraiment surpris Markov qui s'attendait à cette situation. Il est néanmoins secrètement soulagé d'apprendre que tous ses hommes sont retrouvés mais surtout qu'aucun n'est décédé.

   Pour lui la situation est claire : ils sont tombés sur une embuscade de pirates. Ce genre d'adversaires est certes rusé mais pas très tenace.
   D'après le rapport du soldat, il doivent être une trentaine environ et à priori sans armement lourd. Ils sont divisés en trois groupes : un tirant sur Dikins, un sur le premier trinôme et un suivant le second groupe d'éclaireur sur leur droite et se dirigeant vers eux. 
   La première chose est de laisser venir ce dernier groupe, puis de prendre à revers le deuxième pour terminer par tomber sur les arrières du premier. Mais il faut d'abord que Dikins tienne...

   Markov transmet ses ordres à son unité :

  " Attention messieurs, un groupe armé et hostile d'une douzaine de personnes va venir par la droite. Que tous les tireurs d'élite se rassemblent et progressent en contournant leur vecteur d'approche par la droite pour prendre à revers ce groupe puis celui qui bloque le trinôme manquant. Le premier trinôme guidera et Frost prendra le commandement. Enfin vous prendrez à revers le dernier groupe en passant par le site de l'épave. Attention il pourrait y avoir des hostiles non identifiés.
    Les canons et les ingénieurs, sous mon commandement devront arrêter ce groupe. Ensuite, on se déplacera vers Dikins pour le renforcer voir repousser ces pirates.
     Dikins votre première mission est de rester en vie, la deuxième d'occuper ceux qui vous tire dessus et la troisième de ne plus encombrer inutilement le réseau.
     Exécution messieurs. Pour l'Empire !"

  Ses tireurs d'élite se rassemblent et se dirigent dans la jungle pendant que Markov supervise la réorientation du reste de son dispositif vers la droite. Puis il attend avec impatience d'apercevoir les premiers pillards...

Garnison de Varonat



PNJ: Jess Radyl


Depuis la dernière attaque impériale, la garnison rebelle de Varonat se tenait sur le pied de guerre. Tandis que les patrouilles dans la jungle redoublaient de vigilance, que les soldats rebelles s'entraînaient de plus belle et que la surveillance des prisonniers impériaux était encore renforcée, les radars de la base scrutaient avec attention l'espace environnant. C'est pourquoi l'arrivée de l'Archonte ne passa pas inaperçue, de même que le débarquement de deux navettes au beau milieu de la jungle. Un instant la panique s'empara de la garnison avant que Jess Radyl, gouverneur militaire de Varonat au nom du général Syn, n'impose à tous le silence.

-Gardez votre calme soldats, même si les impériaux ont débarqué, rien ne nous dit qu'ils sont assez nombreux pour s'emparer de la base. Il doit s'agir d'une patrouille de reconnaissance, tout au plus. Mais il faut l'éliminer avant qu'elle ne s'avance trop.

D'une voix ferme, la jeune femme dicta à ses subordonnés ses instructions. Et dans la minute qui suivit, quatre Freerunners (deux sortant du camps de prisonniers, deux de la base), transportant une dizaine de soldats chacun, s'élancèrent à travers la forêt dense. Leur mission: ratisser la forêt dense autour de la zone d'atterrissage des navettes pour mettre la main sur les impériaux. Ils étaient secondés par cinq X-Wing qui étaient déjà de patrouille (c'était l'un d'entre eux que Markov et ses hommes avaient aperçu) qui effectuaient une reconnaissance aérienne complémentaire au-dessus de la zone concernée. A la base rebelle, les entrées et sorties étaient verrouillées et les batteries en joue. Cependant, le hangar restait ouvert et à l'intérieur, tandis que les soldats commençaient à charger les cargos de matériel pour préparer une éventuelle évasion catastrophe, une dizaine de Y-Wing se tenaient prêts à décoller. Les instructions de Jess Radyl étaient claires: dès que les navettes impériales ou des soldats seraient repérés, les bombardiers décolleraient et, survolant la zone en piquée, détruiraient les navettes et leurs occupants. Quant aux prisonniers impériaux, ils avaient été enfermés à double tour dans leurs baraquements par leurs geôliers, qui se tenaient sur le pied de guerre.

Il restait une dernière précaution à prendre. S'étant dirigé vers la salle des communications, Jess Radyl envoya un message crypté à la Flotte II, celle du général Syn, chargée de protéger Isis et Varonat.

-Ici Varonat, message d'alerte code zéro. Atterrissage d'unités impériales au sol, demandons renfort immédiats. Présence d'une frégate Nébulon B-2 en orbite.

Le Haut Commandement répondit favorablement à la demande de renfort, et bientôt une expédition de secours fut envoyée. Son objectif était d'approcher de Varonat et de s'y poser tout en restant hors de portée le plus longtemps possible de l'Archonte d'Eriadu.

Effectifs des renforts



HRP: combien de temps les renforts mettent-ils à arriver ?