Votre mission, si vous l'acceptez... (Bakura)

Arbitero Vischio : - "Une dernière chose, ne me décevez pas, les conséquences en serais désastreuses."

Chef des StormCommandos de l'opération : - "Ne craignez rien, nous sommes les meilleurs du régiment et l'infiltration est notre spécialité."


L'antique transport Carrack quittait le hangar du SSD Punisseur avec à son bord près de 50 StormCommandos, troupes d'élite qui comptaient parmi les plus polyvalentes et experte de l'Empire. Le cargo aux allures d'un débris flottant qui parvenait miraculeusement à suivre une destination correcte mis immédiatement le cap vers la lointaine planète Bakura, relativement éloigné du Secteur de Sullust. Les commandos, dont l'armure d'excellente facture leur avait été retiré ainsi que les armes de pointe, les autres gadgets high-tech que peu de "civils" pouvaient porter et bien sûr aucun ne possédait le moindre papier d'identité ni le moindre signe Impérial sauf certains qui avaient conserver des objets triviaux comme des vibro-lames qui pouvaient aisément être volées sur un cadavre. Comme protection ils ne disposaient que d'armures et d'armes de récupération. Certains portaient de vieilles armures clones cabossées et ternies par les rudes combats qu'elles avaient certainement déjà endurées. D'autres ne portaient que de amples vêtements sombres ou bien des armures de fortunes qui ne devaient pas les protéger énormément. Comme armement, en dehors des grenades et autres explosifs standards, la plupart ne disposait que de simple fusils blaster plutôt douteux, seul le chef du groupe possédait une arme relativement "récente" un fusil blaster E-5 à l'instar des B1 des guerres cloniques.

Le petit groupe comptait davantage sur leur expertise du combat que sur l'efficacité quasi-nul de leurs équipements hétéroclites. Le cargo atterrit laborieusement sur Bakura et le son inquiétant qu'émit le réacteur prévint tout le monde qu'il venait de rendre l'âme pour de bon.

Bakura... monde impérialisé depuis l'Ordre Nouveau mais pas franchement enclin à subir ni les abus de certains officiers ni les violences des stormtroopers. Un monde qui n'avais jamais demandé quoi que ce soit mais qui se retrouvait sous le joug d'un Moff local, Abagro Kelliphen, particulièrement exaspérant, pédant à cause de son grand âge et à l'aspect gras, huileux et repoussant... Un Moff que la disparition "soudaine et hasardeuse" ne serait pas sans déplaire à un certain Grand Moff particulièrement soucieux de son image... faisant ainsi d'une pierre deux coups.

La petite troupe laissa l'épave à l'abandon et se mis en quête d'une première cible. La troupe rejoignit une ville proche du lieu d'attérissage et n'eurent pas de problème à se faire accepter des populations locales qui devaient les considérer comme des citoyens lambda.
Il ne fallut pas longtemps aux commandos pour tomber sur un poste de réaprovisisonnement Impérial chargé simplement de fournir munitions, toit, sécurité et vivres aux patrouilles. Le chef d'escouade repéra environ 10 stormtroopers, dont 4 étaient en poste.

Ce fut un jeu d'enfant pour les commandos qui n'eurent aucune difficulté à "pacifier" les Impériaux en scandant des "Non à l'Empire ! Stop à la répression et à l'arbitrage ! Mort à Vischio et à son Gouvernement !". Cependant les commandos laissèrent un trooper vivant et lui ordonnèrent de s'échapper pour qu'il aille au plus vite avertir son incapable de supérieur que la fin de la répression était proche...

La foule s'était à présent assemblée autour du groupe "rebelle" qui distribuait les vivres à tours de bras et donnant les crédits que les Impériaux avaient récoltés pour la "Contribution à l'effort de guerre". Le chef s'avança et attira l'attention :

- "Vous avez vus ces chiens tomber ? Et bien ce n'est que le début ! Bientôt le Moff de Bakura tremblera puis tout le secteur nous craindra. Ils savent que leur Empire n'est pas légitime, ils savent qu'un système unitaire n'a AUCUN n'avenir. Non, un système basé sur la collaboration mutuelle entre les planètes serait bénéfique pour nous tous. Imaginez un peu, Bakura ayant le même pouvoir que Coruscant, la même voix et le même poids politique ! Cela s'appelle la liberté et l'égalité, chose que l'Empire ne reconnaît PAS. Allez, que ceux sachant se battre nous suivent. Nous allons libérer votre ville de la tyrannie cela fera un bon début !"

Ses hommes l'applaudir et le portèrent en triomphe, sans aucun artifice ni pompe cérémonieuse et ridicule comme l'aimait les Hauts-Dignitaires de l'Empire, distribuant des armes à ceux souhaitant défendre leur "noble" cause. La libération de cette petite ville de banlieue pris quelques jours et à chaque poste Impérial de détruit la réputation des commandos croissait et avec elle, son effectif. Le Moff, vue ses faibles effectifs qu'il avait répartit très inégalitairement en privilégiant la défense de la capitale au dépend de la sécurité de la planète, ne pouvait pas se permettre d'envoyer des troupes en nombre et restait reclu dans son palais en informant Vischio :

- "Mon Seigneur, des insurrections ont eut lieu dans une de mes villes et je crains que ce mouvement ne s'intensifie. Pourriez vous très noblement m'envoyer une garnison supplémentaire ?"

- "Non, cela est impossible Monsieur. Sachez que MOI je traque ouvertement les Rebelles sur Sullust et j'ai besoin de toutes mes forces disponibles. Soyez heureux que je ne réquisitionne pas les vôtres."

Les commandos n'auront donc pas à craindre une arrivé massive de renforts, du moins pour l'instant, car il est évident que si les insurrections se font trop dangeureuse Vischio se devra d'intervenir pour ne pas éveiller des soupçons.

Il faudrait certainement faire plus que de détruire de petits avant-postes sans importance pour ne pas passer pour de simples criminels sans importance. L'objectif était à présent simple : unir les opposants à l'Empire sous leur bannière pour avoir un poids assez important (environ 7.500 troupes) et gagner en renommer pour attirer les regards d'une certaine Organisation qui se voulait Indépendantiste...


MJ ? Nombre de reccrues après la libération de la (petite) ville ?

Quel chance j'ai droit à deux ennemis


PNJ temporaire : Cpt. Greador Belstahl

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]




[Steel Owarson] QUI EST LE CRÉTIN QUI COMMANDE CETTE BANDE D'HURLUBERLUS ?

La foule se tut et s'écarta au passage d'un homme grand, la trentaine bien entamé, et au corps d'athlète forgé par des années d'entraînement intensif pour devenir un des meilleurs. Ce personnage, à des années-lumières de l'idéal que voulait véhiculer Vischio et son Gouvernement tous plus chétifs, précieux et sophistiqués les uns que les autres, s'approcha d'un pas viril et quelque peu rude vers le Stormtrooper avec quand même un blaster à la main.
Il le regarda pendant un moment, suspect, et jugea utile de ne pas le tuer sur le champ mais plutôt de lui faire subir un petit interrogatoire. Il ouvrit la bouche et, d'une voix grave, rauque et au vocabulaire plutôt limité, s'adressa au trooper :

- "Le... crétin c'est moi, Capitaine Greador Belstahl. Capitaine de quoi... j'en sais rien mais ça en jette un max. Ca te pose un problème mon petit ? J'espère pour toi que non parce que je représente le progrès, l'évolution et je mènerais une Révolution contre les fous dans ton genre qui soutiennent encore cet Empire qui ne durera pas."

Il pointa son arme contre la gorge du trooper et désamorça le cran de sûreté avant de reprendre :

- "Je devrais te tuer, rien que pour le plaisir de voir un Impérial sauter. Mais d'un autre côté tu a tuer tes propres frères d'arme et ça me plaît. J'ai particulièrement apprécié de voir ces abrutis se faire dégommer sans savoir quoi faire. Bref, assez papoté, dis moi qui est-tu et pourquoi tu as toi-même tué ces troopers alors que tu pouvais te battre à leurs côtés. J'aimerais aussi que tu me donnes une bonne raison de t'épargner..."

Il retira l'arme du coup du stormtrooper tout en le gardant en joue.

Pendant ce temps les autres commandos et les civils pillaient allègrement les dépôts d'armes, de munitions et d'armures sans oublier de faire un petit détour par le coffre pour "faire un retrait" de crédit.

je sais je me suis quelque peu mal exprimé ^^


Greador se releva en marmonnant tout un flot d'insultes et de grossièretés plus ou moins douteuses. Sa machoire tuméfiée fut très vite soulagée par le médipack de Steel mais demeura d'un teint volacé assez inquiétant et repoussant mais il avais subit pire durant son entraînement.

Il regarda ses hommes qui s'apprêtaient à réduire en morceaux le traître impérial, il pria pour qu'ils n'en fasse rien et eut la bonne surprise de voir qu'ils parvinrent à ce retenir.

Arriva alors de nouvelles troupes équipées comme de véritables soldats à l'inverse de Belstahl et ses hommes. Il n'avait pas le choix, il était contraint d'obéir comme toujours.

- "Allez les gars on va avec eux et que ça saute ! On va leurs montrer que l'on ne nous manque pas de respect comme ça !"

Les membres de l'opération sortirent de la foule qui s'impatientait sauf un qui jeta son arme à terre comme les autres civils, il voulait faire ce pourquoi il avait été missionné et il comptait bien trouver ce refuge. A vrai dire, vu l'état lamentable et pitoyable de son équipement digne d'un mercenaire au chômage il espérait passer inaperçu dans la masse.Son capitaine, agréablement surpris par cette initiative très audacieuse considéra qu'il devait l'aider à remplir sa mission. Pour faciliter ce petit stratagème, Greador donna une tape "amicale" sur l'épaule de Steel en se forçant à rire :

- "Hé bien, vous en avez un sacré crochet ! Vous avez combattu toute votre vie pour sûr ! A l'Académie Impériale hein... moi j'ai tout appris sur le terrain et ça ma endurci à encaisser les coups."

Il continua de "nouer des liens" avec Owarson pendant que plusieurs de ses hommes avaient déjà rejoints les nouveaux arrivants et s'extasiaient, faussement, sur leur équipement et sur les armes de qualité relativement bonne pour des groupes hostiles à l'Empire. Ils mettaient le désordre partout admirant les armes sans les remettre à leur place, sortant des grenades et des détonateurs sans les ranger dans leur caisse et exaspérant les soldats en leurs posant des questions du gene "Ouah ! vous avez déjà combattu l'Empire ?!". Autrement dit, tous faisaient leur possible pour permettre à leur collègue de se mêler aux civils qui commençaient à se faire évacuer.

Greador, à court de "bonne et franche" camaraderie et surtout de peur de se prendre de nouveau une baffe, cessa son petit numéro qui devait énerver Steel au plus haut point et jugea bon de reprendre du sérieux sans quoi tout cette masquarade aurait servit à rien sauf à attiser des soupçons.

-"Allez, commandant, mettons nous en route et donnez nous des ordres. Nous sommes impatients de servir et de prouver nore attachement à la cause, j'aime pas parler alors mettons-nous en route d'ac ?"

Le camion ralentit puis s'arrêta, il était arrivé au premier objectif. Un bunker où devait certainement se terrer plusieurs officiers qui avaient eut la bonne idée de se barricader et de ne pas se terrer au palais gouvernemental comme le moff local avec le peu de troupe qui n'avaient pas été récquisitionnées ou tuées durant l'attaque surprise.
Les forces de l'OTA déboulèrent du véhicule, se mêlant aux commandos qui chargeaient leurs propres collègues sans aucune pitié ni remords.

Autrefois bunker très certainement imprenable ou presque, il n'était plus qu'une ombre à cause de l'effectif réduit qui occupait les défenses et pour cause, même les officiers devaient se salir les mains et aider à la défense précaire de leur abri. Belstahl, suivit par quelques commandos et des soldats Bakurani, pris littéralement le bunker d'assaut de front n'ayant pas grand chose à craindre des maigres défenses actives mais cela engendra quand même quelques pertes. Et alors ? ce n'était pas ses troupes et encore moins ses alliés et ses propres hommes avaient la même importance que le moindre de ces aliens...
La porte céda finalement et ce fut un massacre de troopers peu motivés, connaissant déjà l'issu du combat, laissant les officiers impériaux assez intelligents, ou couards, pour déposer les armes à la merci de Belstahl :

- "Qu'on les embarque et surtout pas de tuerie inutile. Ils ont peut être des informations utiles."

On les embarqua après les avoir baillonnés dans le camion pendant que l'attaque éclair repris la route vers un autre point stratégique : le palais gouvernemental.

L'édifice, assez spacieux mais ridiculement étriqué et minuscule à côté du Palais Impérial d'Eriadu, ne semblait même pas défendu et toutes les portes et fenêtres étaient fermées. Le camion déposa une escouade pendant que d'autres devait surveiller les impériaux captifs et une éventuelle arrivée de troupes impériales.

- "Mes troupes et moi on s'en charge, cela peut être un piège et nous sommes plus sacrifiable que vous."

Belsthal, accompagné uniquement de ses commandos, pénétra dans le palais après avoir très "délicatement" fait exploser la porte principale. Aucun signe de vie... de la salle de conférence, aux différents services locaux... personnes. Le bâtiment semblait abandonné jusqu'à ce qu'ils entendent des bruits légers provenant des plafonds.
Le chef des commandos déboîta une plaque du plafond et il fut surpris de voir que les fonctionnaires s'étaient tous réfugiés comme des lâches dans les conduits.

- "Allez descendez de là ! En rang et sortez du bâtiment les mains sur la tête." puis il confia à quatre de ses hommes de les escortés dehors.

Puis il se remis à la recherche du Moff qui était barricadé avec ses stormtroopers d'élite dans son bureau. Après quelques négociations musclés entre les commandos et les troopers et la mort inopportune de deux commando, Belstahl se retrouva face au Moff corpulent et ingrat :

- "Le Grand Moff Vischio vous adresse toutes ses amitiés. Il est impatient d'apprendre la nouvelle de votre mort..."

- "Comment ça ? Qui êtes vous ? Vous n'êtes pas rebelle je me trompe ???"

- "Non, en effet. Adieu."

Puis il mis le moff au silence, qui s'écrasa de tout son poids sur le sol, et avec lui les quelques informations qui auraient put mettre les commandos dans une mauvaise passe.

Ils ressortirent, avec un air catastrophé :

- "Le moff est mort. Désolé je n'ai rien put faire il s'apprêtait à nous tirer dessus et on a dûs se défendre. Il avaient quelques documents concernant les hauts fonctionnaires locaux ainsi que l'économie de Bakura sinon rien de bien important."

Pertes du 1st Bakurani :

10 soldats
4 commandos impériaux

Pertes Impériales :

Le reste des troupes présentes
Le moff local
le gouvernement capturé (un chef de l'armée, un délégué de la propagande, un agent du CCFF et l'adjoint du moff)

Il s'adressa à ses supérieurs, fier de lui-même :

- "Messieurs, nous avons capturés plusieurs impériaux et mis la mains sur les données économiques et sur l'identité des hauts placés. Les seuls encore vivants sont avec nous, le moff est malheusement mort durant l'attaque de son palais mais la mission a globalement été réussie."

Réfugiés :

[Officier de Recensement] Bon, si personne ne peut nous certifier que vous êtes bien vous-même avant l'enquête préliminaire de routine, on va devoir vous transférer sur un cargo, le temps que l'on termine l'enquête approfondie. Ca peut prendre plusieurs mois selon le niveau de sympathie actuelle de l'Empire. Et vu le bordel dans lequel se trouve la Voie Correlienne Rimma en ce moment, ça va prendre un 'tit bout de temps.

- "Ecoutez-moi, mon meilleur ami viens de trouver la mort, je suis tout seul sans attache ni soutien d'aucune sorte et vous voulez rajouter à mon fardeau des transferts interminables et des procédures administratives qui valent celles de l'Empire ? Vraiment je m'attendais à un peu plus de compassion et d'empathie envers quelqu'un qui est prêt à tout pour vous aider malgré mes problèmes. Je vous le demande, à genoux si vous l'ordonner, emmenez moi avec les autres il en va de ma santé mentale. Franchement, n'importe quel impérial fanatique vous serait déjà en train d'essayer de vous étrangler et d'appeler tous les troopers de la planète alors que moi, honnête citoyen et partisan de votre parti, ne demande que l'asile par pur besoin."

Pendant que Belstahl reçevait des "honneurs" en acquiesçant d'un grand et beau sourire et que la plupart de ses soldats soit racontaient leur aventure soit prenaient un peu de repos, il en était un qui n'avais pas finit sa mission. À l'écart de tous, entre deux broussailles, un des commandos sortit un petit comlink impérial de sa botte. Vu la mine soulagée qu'il faisait cela ne laissait aucun doute sur la douleur que ce petit objet ridicule pouvait infliger à son pied à longueur de journée. Bref, il s'assura d'être bien seul, tapis entre ses fourrets, et lança un code. Ce fut le Grand Moff en personne qui répondit :

- "Enfin ! Alors vous en êtes où ? Dépêchez-vous vous allez attirer l'attention !"

- "Notre escouade s'est intégrée à un régiment de l'OTA, notre nouvel ennemi et le Moff local est bel et bien mort comme selon votre souhait et un des nôtres tente de s'infiltrer dans un de leurs camps de réfugiés."

- "Très bien, ce Moff était une plaie visuelle qui me piquait les yeux, il disposait certainement des codes d'identifications de plusieurs stocks. Continuez à obéir sagement tout en essayant de créer le maximum de discorde entre les membres de ce... régiment par tous les moyens possibles, assassinat, vols, rumeurs je sais pas moi, inventez ! Bien sûr vous avez toujours le champs libre pour agir, ne craignez nulle perte impériale le principal étant d'enrayer un maximum de rebelles. Je vais faire mon possible pour empêcher l'envoi de nouvelles troupes dans l'immédiat pour limiter les pertes. Sur ce, je vous prierais de ne me joindre qu'en cas de force majeur et uniquement en ce cas."

La communication fut stoppée immédiatement et, avec desespoir apparent, le commando replaça en grimaçant son comlink dans sa botte et retourna au camps en boitant au minimum, pretextant qu'un "besoin biologique humain" s'était fait ressentir et qu'il avait dû s'absenter. Il se fondit alors dans la masse de soldats, rejoignant ses collègues en leurs adjoignant un regard complice.

Belstahl était toujours aux prises avec son supérieur qui, décidement, aimait s'entendre parler. Il se contentait encore et toujours de le regarder respectueusement en hochant la tête. Puis, il entendit crier, ce qui le réveilla :

[Gén. O'Brian] Messieurs ! Tous à bord ! Le convoi se met en route.

Belstahl fit signe à ses hommes de monter avec lui afin qu'ils restent tous groupés et les camions démarrèrent.

La ville voisine, moins importante que là où résidait le Moff, avait vue ses effectifs militaires divisés par deux, voir par trois. En effet, devant le besoin pressant de troupes, le Moff avait déplacé beaucoup d'unités vers sa place forte pour veiller à sa sécurité qui n'était que très relative. D'autre part, l'assaut de Sullust avait aussi contraint ce Moff à envoyer à contrecoeur des régiments entiers pour participer à l'armée d'invasion gigantissime du Grand Moff. En résumé les défenses planétaires étaient réduites, certainement en vue de l'opération d'infiltration afin de limiter les pertes. De plus, les grands pontes du Gouvernement Vischio n'avaient nulles craintes sur l'avenir de Bakura et même si elle tombait, ce qui était à deux doigts de se produire, il suffirait d'envoyer une armée entière rétablir l'ordre et tout nettoyer par les armes. Donc, avec des manoeuvres aussi drastique que cela il n'y avait aucune raison de s'inquiéter.

Belstahl descendit du véhicule et s'adressa à son supérieur :

- "J'espère que quand tout sera terminé notre leader prendra la peine de venir en personne nous féliciter. Il nous doit bien ça."


Dès que le convoi débarqua dans les rues de la ville les quelques troopers survivants ne se firent pas prier pour venir les "accueillir" avec les maigres ressources dont ils disposaient. À savoir 4 TRTT et 2 tourelles E-reseau.

Le combat de rue commença lorsqu'un des TR-TT largua son missile sur un petit regroupement de soldats. Certains l'évitèrent mais d'autres, dont un commando, n'eurent pas cette chance et périrent en petit tas disoqué. Tandis que l'assaut faisait rage, enfin plutôt l'escarmouche, certains commandos étant avec des "collègues" de l'OTA assez isolés du point fort du combat, n'hésitaient que très peu à faire usage du "tir ami", notion scientifique signifiant qu'un allié tirait dans le dos d'un autre allié, du moment que personne ne voyait rien.

Les tirs blasters commençèrent à cesser puis s'arrêtèrent, laissant un quartier en ruine avec quelques blessés et beaucoup de morts.

Pertes du 1er Bakurani :

15 soldats
2 Commandos


Belstahl regarda le massacre puis repris son sérieux :

- "Bon, je crois que nous avons encore gagné..."

Puis, pendant que des soldats installaient des stands et des échoppes de fortune pour accueillir les citoyens, les informer et éventuellement reçevoir une donation, les commandos s'occupaient de récupérer toutes les armes et munitions qui pouvaient l'être et les entreposaient dans les camions.

Belstahl s'approcha de son supérieur et pris un air sombre :

- "Je suis désolé des pertes que nous avons subis, j'ai moi-même perdu deux de mes anciens soldats... Mais je suis sûr qu'ils sont morts pour une cause juste."

Réquisition de :

80 civils en état de se battre
Des réfugiés (encore^^)
Les stocks d'armes et de munitions de la petite garnison Impériale
Collecte de fond ?


Réfugiés :

[Officier de Recensement] Ok,
alors laissez-moi vous expliquer à quoi va ressembler votre vie sur
cette station et sur ce cargo. Elle serra identique. Voire meilleure
sur le cargo, car vous y serrez beaucoup moins nombreux. Vous allez
vivre dans des couloirs, à six dans une chambre pour quatre, et à
manger des aliments en conserve toute la journée. C'est la guerre, nous
n'avons pas beaucoup d'argent, et nous faisons de notre mieux pour que
vous tous puissiez survivre. Alors nous vous laissons le choix : monter
dans ce cargo, ou rester ici. Les protocoles de sécurité sont les mêmes
pour tous ici. Il n'y a pas de traitement particuliers. Ce n'est pas
l'Empire. On ne marche pas au piston nous !

Quand à votre
famille, sachez que ce n'est pas un argument recevable. Parmi les gus
qui sont partis se battre, il y en a qui sont dans la même situation
que vous. Parmi ceux qui sont derrière vous, il y en a qui sont dans
une situation pire que la votre. L'asile, vous l'avez. Mais il y va de
la sécurité de femmes, d'enfants, et de tout les autres. Si vous étiez
dans ce cas là, vous aimeriez que nous prenions des risques
inconsidérés en laissant monter avec vous des types dont on ne sait
rien ? Ils pourraient très bien être des espions. On fait de notre
mieux, et on ne peux pas vous offrir un trois étoile. Alors maintenant,
circulez, rejoignez votre aire d'affiliation et laissez-moi faire mon
travail. Vous montrez à bord du San Miguel.

Le commando grogna mais se contenta d'obéir avant de finir tout seul pendant que les autres seront évacués. Il pris ses quelques affaires qu'il tassa dans son sac et pris place dans la file d'attente pour le départ vers le vaisseau.