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[Orvax IV]Prenez garde, nous arrivons...

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Détruit ce que tu veux ; prends ce que tu veux ; tue qui tu veux ; mais ne bafoue jamais ton honneur.

Le Kaïn était dans sa Frégate Interceptor. Il balaya l'espace où il se trouvait des yeux : la cabine de pilotage. Il venait de repenser au saint livre de sa famille, celui qui transmettait toutes les croyances Kaïn. La Mort lui avait aujourd'hui imposer une nouvelle mission et, pour l'aider, lui avait rappeler cette phrase. C'était ce qu'il croyait, ce n'était pas forcément vrai ; dans cette galaxie, toutes les croyances peuvent être considérées comme vraie. "Pourquoi cette phrase ? En quoi va-t-elle m'aider ?"


-Nous allons bientôt sortir d'hyperespace monsieur.

-Très bien. Mettez-vous en orbite stable immédiatement après avoir quitter l'hyperespace.

Les rayons qui zébraient l'espace, signe de l'hyperpropulsion, s'arrêtèrent subitement, laissant place au vide absolu de l'univers. Ce noir composant l'espace était si... Étrange, si attirant. Hein ? Un bruit ?

-Y a quelqu'un ?S'écria John.

-Non monsieur, personne à part nous.

-Il ne vous parler pas à vous imbécile !

Orvax IV. La planète de l'esclavage dans la Passe Corellienne. John avait besoin de contrôler les actions criminelles et esclavagistes de ce monde. Mais sur le moment, il était prit d'une irrésistible envie de tuer. Il sortit de la cabine de pilotage en signalant au pilote qui revenait.
L'endroit où il se trouvait était gigantesque. C'était l'une des parties du vaisseau où l'on plaçait les canons. L'un des hommes d'équipage, qui n'était pas un tireur, bâillait aux corneilles.


-Alors soldat, vous ne faites rien ?

-He bien en fait monsieur...

BAM BAM ! John avait dégainé son blaster et avait tirer deux fois dans la tête du soldat. Le sang coulait lentement depuis son crâne. Le Vigo posa deux doigts sur la plaie, et quand ses doigts furent imbiber de sang, il les portas à sa bouche.

Ton sang à le goût de la peur.

Faisant un large demi-tour sur lui-même, John retourna dans la cabine de pilotage. Celui-ci tremblait comme une feuille morte. Malgré tout, il obéit lorsque le Vigo lui ordonna de contacter le spatioport local.

-John Kaïn appel astroport d'Orvax. Demande de se poser pour traiter une affaire de la plus haute importance.

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Orvax IV était un monde marginal.
Délaissé à la fois de l'alliance rebelle ainsi que de l'Empire, la nation se développait indépendamment de toute pression politique forte et était naturellement tombée aux mains de politiciens véreux et d'un gouverneur totalement corrompu. Théoriquement sous dominance impérial, l'impôt versé par la planète était ridiculement insignifiant. Il faut dire que le trésor public d'Orvax IV n'était de toute façon pas très fourni et personne ne se souciait de le remplir car les forces de l'ordre, de toute façon corrompues elles aussi, étaient bien trop insuffisantes pour tenter quoi que ce soit face à l'immense population de criminel ayant investis la planète.
Orvax IV n'était d'ailleurs pas un lieu ou passer ses vacances. Bien mal vous en aurais pris à moins que vous ne souhaitiez rapidement être battu, malmené puis ensuite kidnappé pour être vendu sur les innombrables marchés aux esclaves qui prenaient place à chaque coin de rue, que cela soit sur des étals en plein air ou dans des boutiques spécialisées et « respectables ». La planète, plate forme tournante du marché de l'esclave dans la bordure extérieure était même parfois mise à contribution par l'Empire qui souhaitais faire des profits sur ses otages, prises de guerre diverses, ce qui n'était pas pour déplaire aux esclavagistes. Il se murmurait même ça et là que l'Empire allait bientôt chercher à vendre d'importants groupes de bothans, une denrée rare ici, rumeur cependant sans fondements réellement avéré puisque très peu de nouvelles arrivaient du secteur Bothan ce dont d'ailleurs personne ici ne se souciait.
C'est un garde T'surr nommé Dap'su qui prit la transmission du vaisseau de John. Cela faisait au moins deux jours, que Dap'su seul employé aux communications de l'astroport crasseux, n'avait pas eu de demande de permission pour se poser. Des touristes...

- Ici l'astroport d'Orvax, j'espère que vous savez ou vous êtes tombé, on demande plus d'autorisation depuis longtemps ici. Dirigez vous vers l'astroport 15 au sud, et ensuite bonne chance pour trouver une place là dedans.

L'employé coupa la communication et remis ses pieds sur le tableau de commande en croisant les bras derrière la tête. Les touristes comme ça ne faisaient généralement pas long feu sur Orvax. Souvent ils prenaient une chambre dans un hotel qui paraissait bien de l'exterieur seulement pour se faire kidnapper et détrousser dans la même nuit s'ils n'avaient pas pris les précautions élémentaires de tout barroudeur.
Et les criminels inexpérimentés qui tentaient de se faire un nom sur Orvax devaient se frotter à la pègre locale, des mecs qui rigolaient pas et qui tenaient à leur place de chef

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John écouta attentivement la réponse de l'autre conn***. Non mais de quel droit il parlait comme ça à John Kaïn ? LE John Kaïn, l'homme suprême ? La personne la plus puissante de la galaxie ? Le seul homme à avoir seulement besoin d'un gros flingue pour tout faire péter ? Le Vigo s'empara du micro en repoussant le pilote, lui faisant faire une fausse manœuvre, il hurla :

-HE SALE MER** ! TU SAIS A QUI TU PARLE AU MOINS ? JE VAIS T'ENVOYER UNE TORPILLE DANS LA GUE*** TU VAS VITE LE COMPRENDRE !

Le Kaïn s'énerva et frappa un grand coup dans le mur de la cabine. Il aboya ses ordres au pilote du vaisseau :

-Posez-nous à l'endroit indiquer. ET PAS EN DOUCEUR SI TU VEUX PAS TE FAIRE FLINGUER !

Ses pas rapides, nerveux, résonnèrent dans la cabine pour plusieurs minutes. Le pilote, stressé, effrayé, n'osait presque plus bouger. John, lui, s'avançait dans la soute. Une vingtaine de mercenaires se trouvaient là, attendant qu'on leur donne leur mission. Ils étaient partis en toute hâte, sans savoir ni comment ni pourquoi. Le Vigo ne s'était pas donner la peine de les briefer ; le stress sensible, se ressentant partout dans la soute faisait plaisir à John. Le fait que tous soient paniqués le rendait presque heureux, ou du moins le rendrait heureux, s'il connaissait le bonheur. laissant ses cheveux tombaient devant ses yeux pour dissimuler son visage et pianotant dans le vide avec ses doigts, il frappa un grand coup dans le mur avant de crier.

-Qui êtes-vous soldats ?!

-Des soldats du Kaïn !

-Et que faites-vous ici ?!

-Nous obéissons au Kaïn !

La leçon était rentrée. Parfait. Il n'y aurait pas besoin d'en torturer un pendant de longues heures pour faire comprendre aux autres qu'il fallait obéir. C'en était presque dommage, le Kaïn aimé torturer ses soldats. Comme l'autre faible pendant l'entraînement...

-Nous sommes ici pour réorganiser la pègre locale ! Nous sommes ici pour DEVENIR la pègre locale. Pour imposez notre suprématie dans le domaine criminel. Vous allez donc tous me suivre et tirer sur le moindre mec à me jeter un regard de travers. Je vous jure personnellement que je tuerais celui qui osera quitter de l'esprit son objectif une seule fois. N'oubliez jamais que je suis un Kaïn ! Les Kaïn SONT les dieux ! Nous sommes invincibles ! Nous savons tout ! Nous voyons tout ! RÉPÉTEZ !

-VOUS ÊTES UN KAÏN ! VOUS ÊTES UN DIEU !

Il n'y avait plus qu'à attendre l’atterrissage. Le sang de l'autre abruti de tout à l'heure n'avait pas suffit... Du vrai sang de guerrier était réclamé par l'estomac de John. Il voulait de nouveau tuer.

-Quelqu'un nous écoutes.

-Non, personne nous écoutes. J'en suis... HE ! Y a eu un bruit ! J'ai envie de prendre des coups... Frappe-moi.

Comme pour obéir, le Vigo se flanqua un coup de pied au cul, ce qui ne manquerait pas d'étonner les mercenaires...

"Troupes utilisées" :

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Le T'surr s'apprêtait à reprendre sa sieste afin de finir sa dure journée de labeur lorsque la diode rouge du microphone se mit à nouveau à clignoter. Dans un nouveau grognement, Dap'su se redressa sur son siège et appuya sur le bouton d'ouverture du microphone. Il en sortit un flot d'injures pour le moins... désagréable. L'homme qu'il avait eu en ligne et qui demandait l'autorisation de se poser n'avait à priori pas apprécié de se faire remettre à sa place et voilà qu'il se défoulait sur n'importe qui. Dap'su ne comprenait pas vraiment la raison d'un tel message... Quelle était la logique de se pointer sur une des planètes les plus anarchiques de la bordure extérieure en commençant par insulter la première personne avec qui on a un contact?
Le T'surr coupa aussitôt la réception, il était peut être payé à rien foutre mais il ne se laisserait pas insulter comme ça. Cette réponse était une réaction plutôt infantile de la part d'un homme qui se prenait surement pour un caïd mais qui manquait atrocement de subtilité. Il ralluma l'émetteur le temps d'une breve réponse bien placée.

-Je n'ai pas la moindre idée de qui vous êtes et je m'en fous, mais ce dont je suis sûr, c'est qu'à lancer des menaces en l'air vous ne ferez pas long feu sur cette planète.
Et encore Dap'su se trouvait très gentil et très courtois. Il venait de lui donner une simple mise en garde l'incitant fortement à faire demi tout pour éviter les ennuis. Cela l'aurait quand même fait rire que l'homme tire une torpille à proton sans même savoir où viser. Pour un homme réfléchi comme Dap'su, les gens trop spontanés et dont la langue fonctionnait plus vite que le cerveau avaient tendance à énerver, à tel point que finalement, le T'surr préféra faire sa pute. Il prit son Comlink personnel et composa un numéro
-Ouais Dabak bien ou bien? Ouais, ça va imhotep, voilà y'a un petit caïd qu'est en train de se poser à l'astroport 15. Il à l'air carrément instable du genre psychopathe, tu ferais bien de prévenir ton boss, il aime pas trop les rigolos qui font du grabuge. D'habitude je laisse couler, mais je pense que celui là mérite. Je te conseille de t'occuper d'eux avant qu'ils ne deviennent un caillou dans la botte.
Dap'su échangea ensuite quelques banalités avec son contact avant de raccrocher. Le T'surr considéra la possibilité d'aller admirer les premiers contacts du mystérieux Caid avec la pègre locale à l'astroport 15 juste à coté, mais il y serais jamais à temps. Il regarda sa montre, il restait encore 27 minutes avant la fin du boulot...




[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
A quelques centaines de mètres de la minuscule tour de contrôle qui dépassait à peine des bâtiments environnant, Dabak poussait deux trois de ses congénères dans une taverne afin d'acceder à la table du Boss où celui ci s'exposait comme à son habitude. Sur une planète aussi dirigée par les gangs, il était important de faire énormément acte de présence.
Le Boss en question était un Besalisk de plus de 2m 30. Un de ses puissant bras tenait une chope de bière tandis que les trois autres était mis à profit pour martiriser une pauvre créature qui avait probablement déplut à son chef. Le Boss s'appelait « boss » ou, s'il avait un autre nom, personne ne le connaissait. Dabak arriva enfin à la table, legèrement essouflé.

- Boss, boss, y'a Dap'su au poste de contrôle, il nous dit que y'a un comique dangereux qui se pointe au dock 15. Il m'as dit de se méfier, et vous savez comme Dap'su et fiable...
- Hahahaha, quelle aubaine mon bon Dabak, je me disais justement qu'une petite sortie s'imposait. J'ai bien besoin d'un peu de divertissement, on va aller voir ce qu'il se passe là bas. Les gars, on va requisitionner un vaisseau, j'espère que y'a de la twi-lek potable dedans, les dernières que j'ai achetées sont déjà abimées. Hahahahaha
Tout l'entourage de Boss éclata de rire, non pas que la blague soit particulièrement amusante, mais bon, personne ne tenait à servir de prochain souffre douleur au chef tyrannique.
La troupe composée de Boss ainsi que de ses « larbins » sortirent de la petite cantina, assez classe,pour un nombre de 18 dont 8 qui constituaient la garde personnelle de Boss lorsqu'il sortait étaient lourdement armés de fusils blaster et de grenades. Ils se dirigèrent tous vers l'astrogare 15 qui se trouvait à seulement une cinquantaine de mètres de là...

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La paranoïa peut être utile. Et John peut le prouver...
Alors que sa paranoïa agissait et qu'il se sentait observer, il se dirigeait vers la salle des artilleurs en se retournant tout le temps. Depuis le début du voyage c'était comme ça ; John était paranoïaque de nature, et "l'autre" issu de sa schizophrénie de manquer pas d'accentuer ce phénomène. Ainsi, une fois arrivé dans la salle des artilleurs, il s'approcha de celui qui "gérer" l'artillerie du bâtiment et donna ses ordres.


-Si jamais y a le moindre danger, vous faites feu sur ce qui me menace. La vie des mercenaires m'importe peu, tant que moi je survie. Ne parlez à personne de ces ordres si vous voulez pas finir comme lui... Regardez.

Il s'approcha du cadavre de l'homme qu'il avait tuer. Il ne puait pas encore, ni aucun autre phénomène. Il montra le corps à l'homme. Ce dernier pâlit et acquiesça avant de s'éloigner du Vigo. Il tremblait de tous ses membres ; qu'est-ce que c'était bon d'être craint.
Maintenant qu'il était sûr de ce qu'il avait fait, John se dirigea vers la cabine de pilotage. Son pas lourd résonnait sur les parois du couloir, et avertit le pilote de son arrivée. Celui-ci poussa un soupir de... Détresse. Il pria pour que le Kaïn ne vienne pas le voir. Dieu était un salop.


-Pose-nous ici, de sorte que les canons soient orientés vers cette direction. T'as pas intérêt à te tromper, j'ai envie de sang frais...

Un étrange rire, rauque, sortit de la bouche de John. Il était bizarre, trop bizarre pour le pilote.

La soute.

John courut en direction de la soute, là où étaient les mercenaires et empoigna son blaster. Il ne pouvait pas descendre sans celui-ci.


-Mercenaires, préparez-vous à descendre, nous allons atterrir...

[H.J : Ce post est carrément nul, mais je trouvais pas l'inspi...[/H.J]

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Le rire gras de Boss surpassait le brouhaha ambiant. Celui ci était en tête du petit groupe qui le suivait en formant un « V » derrière lui et un garde du corps le serrait de près. Joyeux, le Besalisk s'amusait d'avance du petit divertissement qui allait s'offrir à lui et il décrivait à ses larbins les multiples scénarios qui pouvaient se déclencher et qui finissaient toujours pas démontrer la bogossitude de Boss. A force de répéter ce genre d'histoire à longueur de journée, Boss avait eu deux effets sur ses subordonnés. Le premier était de faire fuir les plus intelligents, qui considéraient Boss comme une sous raclure de chiotte même pas digne de lui adresser la parole, et l'autre qui était de commencer à idolâtrer Boss pour les quelques abrutis restants. Le fait est que ce dernier groupe aurait donné sa vie pour protéger celle, tout aussi pitoyable, de leur boss.
Soudain, une ombre passa au dessus de lui et le besalisk leva la tête pour apercevoir un vaisseau intercepteur qui devait bien faire dans les 2 ou 300 mètres de long.

Il compte se poser avec ça? S'étonnèrent les larbins. Mais qu'est ce que c'est que ça, c'est bien le type dont on nous avait parlé? Il ne sait pas que y'a des astroports spécialisés pour des vaisseaux de ce format? Il va foutre un merdier pas possible ce mec !
Boss ne disait rien, il se contentait d'observer le vaisseau. Il semonça les autres de le suivre lorsque le vaisseau se fut posé et tout le monde lui emboita le pas. En arrivant à proximité ils s'aperçurent que la frégate occupait pas moins de 12 places généralement réservées à des vaisseaux de taille bien inférieure. En se posant il avait défoncé une partie du planché pas conçu pour accueillir une telle masse. Boss se tourna vers deux homme:
-Vous deux allez vous placer à l'entrée du vaisseau et menacer toute personne descendant. Dites leur qu'ils sont sur le territoire de Boss et qu'ils doivent laisser leurs armes à...
Boss s'était à nouveau retourné et avait aperçu une tourelle qui ajustait son canon dans leur direction. Aussi vif que l'éclair, Boss attrapa les épaules du type à sa droite et de ses quatre bras puissants le positionna devant lui, sur la trajectoire du canon.
L'impact fut puissant, le ventre du pauvre bouclier humain explosa en une immense gerbe de tripes et de morceaux de chair brulée tandis que le Besalisk était projeté plusieurs mètres en arrière. Il se mit aussitôt à l'abri derrière un bâtiment alors que ses sbires couraient dans tous les sens, tentant d'éviter les tirs du vaisseau de guerre. Trois d'entre eux furent tués et les autres parvinrent à se cacher tant bien que mal.
Boss prit son comlink et envoya un message à moitié en pleurant

« Grand-frère, grand-frère, viens m'aider s'il te plait, s'il te plaiiit au secours !»
Sur la plateforme, la porte du vaisseau s'abaissa enfin...

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John était secouer par l’atterrissage. Apparemment, ça craquait en-dessous. L'astroport n'était pas fait pour un tel poids, c'était évident, mais ce pilote était un incapable. Il faudrait songer à le tuer et à en prendre un autre. Le tuer et prendre du sang frais. Il avait envie de goûter du sang qui avait le goût de la surprise, il en avait jamais encore bu...
"Putain j'ai besoin d'un bâton de la mort. FAIS GAFFE ! Il est derrière toi !".
Le Vigo du Soleil Noir se retourna, pensant qu'un ennemi s'apprêtait à l'attaquer. Juste un mercenaire qui préparait son fusil blaster. Le Kaïn sortit un bâton de la mort et commença à se droguer. Wouhaaa, que c'est bon cette mer**.
Il s'approcha ensuite d'une vitre et vu un groupe s'approchait. Armes à la main, visages hostiles... Ouais mais non. Il sortit son comlink et donna ses ordres aux artilleurs :

-Préparez les canons et faites feu sur ces abrutis. Je sais pas s'ils sont amis ou ennemis, donc ils sont ennemis.

Après avoir donner ces ordres, il se tourna de nouveau vers la vitre, attendant les tirs et...
John avait vu tout le spectacle. C'était magnifique. Toutes ces pauvres mer** crevaient comme les chiens galeux qu'ils étaient. Aujourd'hui, la mort était au programme. Tremblez, pathétique créature, le Kaïn est là, et il vient réclamer son dû au nom de la Mort, la toute puissante déesse : Votre vie.
Le Kaïn ordonna aux mercenaires de se lever. Il plaça son blaster à sa ceinture et les fixas tous tour à tour. Aucun ne flancha, ils restèrent tous immobiles. Ha, ils étaient rares les moments où le Vigo souriait ; aujourd'hui, les mercenaires purent voir ce spectacle aussi rare qu'inattendue.


-Lorsque la soute s'ouvrira, vous prendrez tous vos armes et vous courrez dehors pour sécuriser la zone. Je veux que personne ne s'approche. Dix mercenaires formeront une ligne devant le vaisseau, les dix autres formeront deux groupes : un groupe de cinq qui me suivra, j'ai vu où s'était cacher leur bosse. L'autre groupe patrouillera dans le secteur, sans jamais s'éloigner du vaisseau. Il faut toujours qu'ils puissent prévenir les gardes rapidement et qu'ils aient une chance de revenir. Comprit ?

-Oui grand Kaïn !

C'était parfait.
La soute s'ouvrit un peu après qu'il est finit son discours. Immédiatement, dix mercenaires formèrent une ligne défensive et cinq commencèrent à patrouiller dans le but de sécuriser la zone. Les cinq derniers restèrent à côté de John qui marchait calmement. Tout était bon, zone sécurisée. Il se dirigea vers la cachette de Boss, en espérant pouvoir résister à ses envies meurtrières le temps d'avoir des infos, ou même de pouvoir l'utiliser...

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Boss pleurait toujours dans son coin, le combiné de son Comlink toujours à la main. Il avait beau se la jouer dure, au fond, il restait quand même presque un enfant, totalement dépendant de son grand frère. Il n'avait aucun esprit d'initiative, aucune force de caractère, il était tout juste bon à violenter les quelques sous-fifre que son frère lui envoyait pour les punir de leur manque de zèle. Il avait certes un peu de charisme et une force physique impressionante, mais cela s'arretait là, il n'avait aucun mental, en tout cas pas assez pour s'en apercevoir.
Mais aujourd'hui, en quelque seconde, les nerfs du besalisk avaient lachés et ses sphincters étaient sur le point de faire de même. C'était un miracle d'ailleurs que Boss ne se soit pas encore fait dessus vu qu'il était passé à quelques centimètres de la mort.
Il venait d'avoir son frère au comlink, son frère qui l'adorait et avait toujours été là pour lui, même s'il le considérait comme un débile profond. Jamais il ne le laisserais dans une telle merde. Les liens qui les unissaient n'avaient peut être aucune valeur au niveau du sang, mais la famille transcendait tout ça, Boss en était persuadé.

Il se fichait désormais des autres, il ne pensait qu'à sauver sa vie et se déplacait misérablement à quatre patte dans la poussière, essayant d'être le plus discret possible et voulant éviter de se retrouver nez à nez avec les suiçidaires qui conduisaient ce vaisseau. Parce que oui, après une telle action, ils mourraient, c'était sur, et Boss espérait être là quand ils seraient attachés à une meute de rat womp de tatooine et trainés sur des kilomètres par les bestioles infatigables, pour au final se retrouver réduits à l'état de petite charpie déshydratée dans un canyon au fin fond du desert.

Boss pensait enfin être à l'abri lorsqu'il se releva sur ses genoux pour faire coulisser la porte de la cantina, mais il vit soudain une ombre se profiler derrière lui. Il se retourna pour voir que l'homme qui lui faisait face n'avait pas l'air d'un enfant de choeur. Adoptant la technique dite "de la tapette", le Besalisk se laissa tomber au sol en gémissant des phrases difficilement compréhensibles.


-Pitié, pitié, arretez, je n'ai pas d'argent, laissez moi partir, je n'ai rien fait !


Dernière édition par Rufaan Tigellinus le Mer 30 Mai 2012 - 1:03, édité 1 fois

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HJ
Spoiler :


Les deux membres du maelström à bord de leur vaisseau pourri ne se doutaient pas de ce qu'il se passait avec le Soleil Noir au sol...allait on vers l'un des premiers clash entre les deux organisations criminelles?

-Excelsior ici la douane d'Orvax IV, entendu vous n'avez pas à demander d'autorisation pour atterir sur notre sol. Allez à l'astroport 15 au Sud.

Ce jour là c'était une frégate interceptor et un Vigo du soleil Noir qui occupaient l'esprit des gangs locaux. Celui ci était arrivé avec ses sbires et avait commencé à imposer la loi de manière assez violente. A l'autre bout de l'astroport le GS-100 venait de se poser, et il était difficile de rater les mercenaires armés du soleil Noir qui sécurisaient la zone.

Les trois compères et le droide étaient face au Soleil Noir, un des plus puissant groupes criminels qui déployait juste à coté d'eux 20 mercenaires armés jusqu'aux dents et surtout une intercepteur IV qui pourrait zigouiller en quelques tirs la poubelle de l'espace refilée par les jawas.



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- Oh putain, c'est la guerre !

Le commentaire était sorti violemment de la bouche du jeune Cathar, quand il découvrit la situation aux abords du hangar.
Ne sachant pas trop quoi faire, mais voyant qu'Antar prenait la direction de la rampe de sortie, il le suivit, à pas mesurés, cramponnant son blaster qu'il avait finalement sorti de sous son poncho. Il lança un regard interrogateur à Jarog, suppliant presque le Vathkree de lui donner un petit mot de courage.

Ce genre de situation n'était pas vraiment pour lui plaire. Un très gros vaisseau, bien armé, juste à coté du leur, minuscule, et des hommes armés. Pour le coup, il n'y comprenait goutte.


[HRP] post court, mais là y'a pas à foncer comme des débiles ^^ [/hrp]

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Quand il vit le jeune chaton se tourner vers lui d'un aire désespéré, Jarog sourit intérieurement. Il savait bien que ce gamin n'avait pas l'aplomb nécessaire pour se sortir d'un guêpier pareil. Il fit néanmoins la seule manœuvre qu'ils pouvaient se permettre devant cette étrange scène. Il posa une main rassurante sur l'épaule du garçon et chuchota à Ronnie:
-Retourne dans le vaisseau et apprête toi à tirer sur ces types dès que je t'en donnerai l'ordre. Et si tu oses faire n'importe quoi ou ne pas suivre les ordres à la lettre, je te pulvérise!
Vu le ton menaçant qu'employa le Vathkree, Ronnie ne tenta même pas de sortir une blague. Il était bien décidé à rester plus ou moins entier encore un moment et son maître n'était visiblement pas d'humeur à rigoler. Et le pire c'est qu'en parlant de pulvérisation, il avait l'air sérieux!

[HRP]pareil que My'on, désolé mais tant que les hommes de John n'auront rien fait de plus, on ne pourra pas faire grand chose à part observer la suite des évènements.[/HRP]

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"Tsss. Quel minable."
Le Besalisk était repérable à deux cents mètres. Se déplaçant à quatre pattes, comme le chien galeux qu'il était, ce "chef", qui abandonnait ses hommes, s'approcher de l'une des cantinas de la planète. John sourit en voyant ce vermisseau, puis il ordonna à ses mercenaires de faire un arc-de-cercle à l'entrée de la cantina. Ils se mirent tous à courir pour exécuter les ordres. Que c'est beau, la loyauté.
Dans le même temps, le Vigo marcha vers la cantina. Ce lâche ne pouvait plus se cacher ; la porte était ouverte, et le Kaïn entra, tombant sur... Le Besalisk, parterre, pleurant comme la tafiole qu'il était. Il pleurait et crier pitié. John écouta ce mot très attentivement "pitié", puis rit. Il rit tant qu'une larme se décrocha de son œil, puis il sortit son blaster.


-Pitié je connais pas. Je connais que la puissance.

Sans autre forme de procès, le Vigo tira dans la jambe de la larve à ses pieds. Un tir de faible puissance, juste bon à lui bloquer les jambes. Il était désormais complétement paralyser. Le Kaïn empoigna son t-sheert et le jeta hors de la cantina, puis ordonna à ses hommes de le porter ; il faudrait au moins deux hommes pour porter ce... Déchet de la nature. La mort réclamait un sacrifice, mais ce n'était pas lui. John se souvint de son rêve. Non, cela ne pouvait être lui.
En échange de ta vie tu prendras celle d'une personne d'importance égale.
Il avait fait ce rêve avant de se rendre sur Orvax IV. Ce ne pouvait être une coïncidence ; la mort réclamait un sacrifice.

Le Kaïn donna ses ordres aux dix mercenaires qui l'accompagnaient. C'était relativement simple : il fallait se dépêcher de rejoindre le vaisseau et de se mettre à l'abri. Le Besalisk pouvait souffrir, tant qu'il mourrait pas, c'était pas un problème.
Immédiatement, les hommes obéirent et se mirent en route. Loyauté, que tu es belle.

Alors qu'ils courraient vers le vaisseau, John empoigna son comlink et appela les hommes stationnés au vaisseau. Il appela Darn, son second auprès des mercenaires.


_____________________________________________

PNJ de faction : Darn.

Darn s'ennuyait ici. Faire des rondes autour du vaisseau, surveiller les alentours... C'était chiant, quand on sait que d'autres faisaient les cons sur Orvax, à péter la gueule au Besalisk. Il en était presque jaloux. Mais un appel du patron vint changer cet état de fait.

-Oui patron. Bien. Ce sera fait.

Les ordres étaient clairs : Etablir une ligne de front devant le vaisseau et ne laisser entrer personne sauf John et son escorte. Personne...
Le second fit passer les ordres aux mercenaires, qui formèrent une ligne devant le vaisseau. Personne ne pouvait s'approcher. Bien sûr, toutes les entrées étaient verrouillés. Darn était au centre de la ligne, son fusil à la main. Qu'y avait-il à craindre ? Des abrutis d'Orvax qui venaient faire les chauds ? Le Kaïn était invincible. Le vaincre n'était qu'une douce utopie.


Spoiler :

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Des nouveaux sur le marché



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Il y aquelques heures, Orvax IV était encore un endroit ou personne d'étranger aux gangs locaux n'osait ne serait-ce que sortit un flingue de petit calibre, comme un DL-22 ou un Westar-34. Grâce ou à cause - selon le point de vue- aux puissants gardes T'surr qui veillaient à ce que le commerce se fasse sans effusion de sang autre que celle des gêneurs. Hors en ce jour le Vigo John Kain était venu avec une vingtaine d'hommes montrer qui était le chef là bas désormais, et qu'il faudrait compter avec le Soleil Noir. La sortie de l'astroport était facile pour les membres de la Guilde, les troupes du vigo se resserrant autour de son vaisseau.

Un vieil homme dont on ne savait pas trop ce qu'il fichait là (si ce n'était permettre aux Mjs d'apporter des éléments aux joueurs) alla parler à John, puis à Jarog et My'on. Grâce à lui les deux factions connaissent désormais la composition exacte des organisations criminelles d'Orvax IV. Le frère du besalisk blessé et son gang étaient en première ligne pour arrêter Kain. Si ils n'y parvenaient pas John pourrait alors gagner le soutien de gangs locaux qui étaient jusque là tenus tranquilles. Mais ceci n'était qu'une petite partie des organisations criminelles indépendants d'Orvax IV, elles étaient nombreuses mais divisées, peux puissantes à l'échelle galactique, et surtout disséminées à la surface de la planète. Le Soleil Noir mais aussi la Guilde devront obtenir des alliances avec le crime local, sans quoi ils n'auraient que très peux de chance de réussir à s'implanter ici.


-Enfin moi je vous dis çà, de toute manière je préfére Zann ! Vives le Consortiuuuuummm!!!

Puis il criait cela en partant en courant.



Les forces en présence selon le vieux:
Spoiler :



Quelques explications:
Spoiler :

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    AAALe trio du maelstrom regarda un contingent d'homme former un cordon de sécurité autour de l'immense vaisseau qui était à l'origine du carnage dans l'astroport, et quelqu'un, apparemment leur chef, revenir vers lui. Un vieillard l'aborda, lui parla, puis se dirigea directement vers eux.
    AAAAprès leur avoir tenu la jambe avec les gangs locaux, la cervelle probablement grillée par le soleil et l'alcool, il se mit à courir à beuglant qu'il adorait un certain Consortium.

    AAAUn vieux timbré, celui-là. Improbable qu'un mec qui en sache autant sur tout le monde ici soit un pauvre clochard, et surtout encore vivant qui plus est, malgré ses préférences allant à un parti qui, selon ses omissions dans la liste, était totalement absent.

    AAAAntar pris l'initiative : il ordonna vivement à My'on de le suivre, entrant directement dans le rôle qu'il se composait. On ressentait, émanant de lui, une aura de violence et de colère contenue. Le regard pourtant si neutre habituellement du bonhomme était à présent dur et froid.
    AAAAlors que le Corellien avait écarté un pan de son cache-poussière pour offrir son blaster DL-44 à la vue de celui qui lui chercherait noises, My'on le suivait au pas, cramponnant son S-5 sous son poncho de cuir. Il aurait dû, vraiment, il aurait dû prendre un peu de temps pour méditer, retrouver une contenance, son sang froids qui l'aidait tellement à paraitre mature et sérieux habituellement.

    AAAJarog ne tarda pas à les rejoindre à la sortie des hangars. Antar s'adressa alors à My'on, sur un ton de réprimande apparent
    : "Bon, c'est toi le cerveau de l'affaire. On commence par quoi par rapport à ce que nous à dit le vioque ?"
    AAALe Cathar réfléchit deux minutes, alors que les alentours directs sentaient encore le chaud de la situation. Ils avancèrent prudemment sans perdre de vue l'entrée des hangars, guettant la sortie de leurs docks, d'où pourraient sortir la dangereuse bande sous peu.
    - Je pense qu'on pourrait commencer avec le gang qui tient cet astroport. En pleine crise avec ces ... tarés, il est probable qu'il nous prendront plus facilement pour des alliés potentiels. On va voir ce qu'on pourra en tirer. Le tout est de rester discrets.
    AAAIl observa la rue qui s'était ,de toute évidence,passablement vidée depuis quelques minutes, puis continua.
    - Il faudrait voir à prendre contact avec les Duros, je pense qu'on a nos chances, et sans doute l'expérience de Jarog. Les chapardeurs me semblent aussi une force avec laquelle on pourrait bien jouer. Par contre, j'ai entendu dire que les Squibs étaient des embrouilleurs de première en affaires, doués pour retourner le cerveau de leur interlocuteur et lui faire signer des contrats parfois complètement loufoques à la lecture. Faudra la jouer fine.
    AAAMy'on resta coi ensuite. Il attendait une réponse de la part de ses acolytes, un ajout a leur plan. Trois pistes s'offraient à eux, dont la première pourrait se présenter d'elle-même, sous la forme du gang Besalisk, qui avait maintenant un certain problème sous la forme du dangereux commandant de l'Interceptor.
    - Moi ça me va, intervint finalement Antar. Je pense pouvoir donner le change, et on a l'argent qu'on nous a donné pour la mission qui nous aidera bien à prendre pied ici. Mais on ne pourra pas jouer avec tout le monde, faudra faire des choix.

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AAEn voyant ces hommes armés s'en prendre à une pauvre créature à quatres bras, Jarog se demanda ce qu'il se passait. Il posa une main sur le pommeau de sa vibro-lame d'un air serein, même si son visage de pierre était par la force des choses impassible. Néanmoins, a l'évocation des squibs, Jarog sourit, ce qui se traduisit sur son visage par un léger mouvement de sa bouche. Le châton ne pouvait pas se douter qu'embrouiller les gens pour faire des affaires était la base du commerce de son peuple.

-Pour ma part je pense que les « bezalissques » sont un bon début. Ils ont l'air influents dans le coin, et en fâcheuse posture avec l'homme qui vient d'arriver. Si on leur propose un coup de main, ils pourraient nous être très reconnaissants.

AAJarog changea légèrement de posture pour se retrouver dos au vaisseau qui venait de se poser.

-Pour les autres, je pense pouvoir négocier avec les "squouibs", le commerce est culturel sur ma planète d'origine. Mais pour ça il va nous falloir une somme de base, car on n'a rien sans rien. Je pense que si on se présente comme des honnêtes récupérateurs, on va pouvoir approcher ces gangs. Rien ne nous empêche ensuite de vendre notre « force de frappe » et nos compétences aux gangs par la suite.

AAJarog sourit, intérieurement cette fois-ci. Il aimait la façon dont se déroulait cette mission. S'infiltrer dans les sphères peu scrupuleuses de la planète avait de prime abord parut hardu, mais maintenant qu'ils allaient pouvoir aider lesdits gangs en vendant potentiellement leurs compétences, ça avait l'air de plutôt bien tourner. Car après le problème du taré qui commandait à l'énorme masse de duracier derrière lui, ils allaient arriver comme les sauveurs des gangs et donc obtenir une certaine notoriété auprès d'eux, même si il faudrait jouer serré pour ne pas se faire emprisonner ou pire, se faire tuer, dès le début.

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Devant La cantina – John Kaïn

John Kaïn se replie vers son vaisseau en emportant le pauvre Besalisk sonné. Ses hommes forment une ceinture de barrage près du vaisseau.

John Kaïn avait rondement mené son affaire et se trouvait déjà avec un prisonnier sur les bras. Pour quoi faire? Lui seul le savait, cependant, il n'avais pas l'air de faire cela au hasard.
L'astroport n'était pas bien loin, à peine quelques dizaines de mètres de là, et John se dirigeait déjà dans sa direction.
Tout semblait calme. En quelques secondes, cela changea. Ce fut tout d'abord un long sifflement qui déchira le leger brouhaha habituel, un long sifflement aigu devenant presque imperceptiblement de plus en plus grave. Soudain, l'un des turbolasers de l'intercepteur du Kaïn explosa littéralement. Les boucliers n'étaient pas activés et l'arme de désintégra proprement. Suivirent quelques secondes plus tard les deux autres turbolasers du flanc droit du vaisseau.
Les autres armements laser n'étant pas à portée, ceux ci furent épargnés par le bombardement.

Si les gens avaient levé les yeux vers les toits des bâtiments, ils auraient pu apercevoir un groupe d'ithorien armés de bazookas, des sortes de gros lance-roquette en forme de tube. Ils se dressaient fièrement sur les toits des bâtiments, leurs armes toujours fumantes, leur cape et leurs écharpes aux couleurs vertes de leur gang volant dans le vent de la manière la plus badass qui soit.
Un Besalisk encore plus imposant que « boss » apparu à leurs cotés. Ceux ci s'écartèrent pour le laisser passer, il tenait visiblement à se faire remarquer.

John Kain était à l'angle d'un bâtiment, juste en face de l'astroport, à seulement 50 mètre du reste de ses hommes lorsque le Besalisk s'adressa à eux sans savoir exactement lequel était le chef.


-Alors comme ça c'est vous les rigolos qui ont fait pleuré mon abruti de frère? Vous savez, ici on a l'habitude des marrants dans votre genre et c'est pas en se ramenant avec un gros vaisseau et quelques flingues que vous allez nous impressionner. Vous êtes chez moi ici et d'une manière où d'une autre vous allez payer. Oui, vous allez payer la taxe de passage, et vous allez payer pour mon frère ce gros porc lamentable que vous transportez.

Le besalisk s'adressa à ses hommes, invisibles, probablement cachés derrières les batiments.
-Explorez l'astroport et arretez tout le monde, ils ont peut être d'autre soldats parmis tous ce trafic.


Code:

Résumé: Turbolaser du flanc droit de l'intercepteur détruits, turbolasers Gauches hors de portée.
John Kaïn est dans la merde.






Astroport 15 – Jarog/ Myon

Les hommes du Maëlstrom entendirent les détonations et se retournèrent tous comme un seul homme lorsque l'intercepteur fut abimé un peu plus loin de là.
Sans comprendre, ils assistèrent à un petit discours d'un besalisk fort mécontent. Quelques secondes plus tard, des mercenaires habillés en vert emeraude débarquèrent tout autour d'eux.


-Veuillez rester calme et rester où vous êtes si vous ne voulez pas d'ennuis avec le chef.

Apparement, le Besalisk prenait toute les précautions nécéssaires sur son territoire.

Code:

Résumé: Aucune action entreprise par le Mael. Le Gang du Besalisk les soupçonne eventuellement d'être des enemis potentiels.







Astroport 15 – Ombre d'un bâtiment

Une silhouette se mouvait dans l'obscurité. Elle aurait pu passer inapercue si un épai bandana jaune Or, n' était pas noué à son front. Le mysterieux personnage n'avait pas perdu une seule miette du spectacle qui venait de s'offrir à lui. Immédiatement, la silhouette attrapa son Comlink et contacta son propre patron afin de lui faire son rapport. Un sourir s'esquissa sous ses lèvres, peut être ces êtres importuns seraient ils la goutte d'eau faisant déborder le vase trop rempli depuis déjà quelques temps....




Quelques explications :

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"MON INTERCEPTEUR ! Putain de bordel ! Ils vont me le payer ces ordures ! Je vais leur faire bouffer leurs couilles par les trous du nez et ils vont le chier par les yeux, j'en fais la promesse devant la Mort !"
Oui, John Kaïn n'était pas de bonne humeur, c'était certain. Son Intercepteur venait de prendre des coups sérieux, et les canons du flanc droit avait voler dans tous les sens. Le Kaïn continua d'avancer en courant, tentant d'atteindre le reste de son équipe. Mais, alors qu'il courait comme un taré, ses yeux furent attirés par ce qu'y se passait sur le toit des bâtiments... Un autre Besalisk apparut. "Avec cette tapette que j'ai emmener, ça fait la paire."
L'autre Besalisk se mit bien en évidence avant de parler. Alors comme cela, ils étaient frères... C'était vrai qu'ils se ressemblaient physiquement, mais pas mentalement. Le Vigo préférait largement le grand dur sur le toit des immeubles plutôt que le lâche qu'il tenait en otage. Mais ce que John ne supporte pas, c'est que le chef le traite de petite marrant qui se ramène avec des gros flingues pour tout faire péter...

"Payer ? Mais il est complètement abruti ? Ou bien il ne connait pas le Soleil Noir. Tant mieux, je suis là pour apprendre ce qu'est le Soleil Noir. On dit toujours que je suis un bon prof'... Enfin, les survivants disent ça."

Le Kaïn fit un rapide mouvement de la main. Il tenait à être bien vu par ce Besalisk qui se prenait pour un grand criminel. Il désirait lui montrer ce qu'était un VRAI criminel. Les hommes qui transportaient le stupide Besalisk s'approchèrent et jetèrent l'otage à terre, juste devant John, qui pointa immédiatement son blaster sur le crâne de ce demeuré. S'il s'avisait seulement de faire un mouvement de travers, il mourrait.
A la suite de ça, il releva la tête et parla au Besalisk, là-haut.


Tu as l'air d'y tenir à ton frère. On va faire un marché. T'as intérêt à m'écouter, j'ai juste à faire un mouvement du doigt pour lui exploser la cervelle à ton frère.
Moi et mes gars on passe librement ici. Je suis pas venu pour tout faire péter, bien au contraire. C'est cet abruti qui est venu chercher la merde. Je me suis défendu. A la base, j'étais venu pour discuter affaire. Cette planète à un potentiel énorme, mais je ne compte pas la dirigée totalement. Trop dur. Je comptais m'allier aux gangs qui ont le plus de potentiel et les soutenir, autant financièrement que militairement, pour contrôler la totalité d'Orvax IV.
Ha et en fait, j'aime pas voir tes troupes trainées. Si tes soldats s'approchent de mon vaisseau, ton frère meurt. On est pas bien pour parler affaire. Descend de là-haut, on va parler en face-à-face. Tu peux prendre une vingtaine d'hommes avec toi qui seront tes gardes. Je ferais pareil. T'en dis quoi ?


John ne mentait pas. Ou alors à moitié. Il désirait mettre la main sur ce monde en s'alliant aux plus puissants gangs. Malheureusement, il ne considérait pas le gang des Besalisks comme le plus puissant gang. Il prit son datapad et donna ses ordres au pilote "Actives les boucliers du vaisseau".

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    Menacés par des gardes encapés de vert émeraude, les trois comparses ne comprenaient pas vraiment ce qui se passait. Il semblait que ceux-ci formaient une milice affiliée à l'un des gangs, mais lequel ?
    L'intervention d'un grand besalisk du haut d'un bâtiment, qui s'adressait apparemment au propriétaire de l'interceptor qu'on venait d'amputer à coup de missiles, leur indiqua qu'ils avaient pensé juste. l'opportunité qu'ils attendaient venait de se présenter à eux.

    Antar prit la parole :
    "On cherche pas les ennuis, on est là pour affaires. Y'a pas d'malaise : je m'appelle Rex Windtalker, lui, dit-il en désignant Jarog, c'est un de mes associés, et ça, c'est ... mon esclave. Il eu un regard mauvais pour My'on, destinné aux spectateurs, mais plaça discrètement un clin d’œil pour rassurer un peu le pauvre Cathar qui semblait vraiment perdre pied avec la situation." J'représente un groupe d'personnes qui aimeraient conclure des droits d'marchés plus ou moins officiels avec certaines orga' de la planète, question d'échanges profitables pour tous. J'pense que ton chef pourrait être vachement intéressé. T'en dit quoi, mon grand ?

    Le ton d'Antar se voulait fier et droit. Il maitrisait son discours, ses émotions, était parfaitement à l'aise avec le personnage. Un petit sourire pour la route, et on montre patte blanche aux gars d'en face.
    Jarog, quant à lui, avec des geste exagérément lents, dégaina sa vibrolame de son fourreau, pour la présenter à leurs interlocuteurs, poignée vers l'avant :

    "Voilà pour vous prouver que nous n'avons pas d'intentions belliqueuses : mon arme. Elle s'appelle "reviens", on est bien d'accord ?

    Un geste pacifique et bienvenu, l'espérait-il, vis-à-vis des "assaillants" qui n'avaient quant à eux pas encore baissés leurs armes. Antar s'invita d'ailleurs a faire de même avec son blaster. Il décrocha au passage la batterie pour la garder sur lui avant de tendre l'arme aux membres du gang.


Spoiler :

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Maelström

Antar avait réussi à apaiser les types qui lui tombaient dessus. Le geste de Jarog de déposer son arme emporta le morceau. Ces gars semblaient moins agressifs que celui qui disait vouloir « s'approprier » Orvax IV


-Ha ouais vous voulez négocier avec des orgas de la planète ? Çà sera non mon p'tit gars, ou alors faudra que t'acceptes de nous aider à poutrav' les Arpenteurs.


L'Ithorien fonça ses énormes sourcils surplombants ses yeux globuleux.

-Et qu’est ce qui me prouve que t'es pas avec l'autre cinglé et sa frégate ?

Gang des Besalisk: -5 (-10 car assimilés aux troupes de Kain 5 car Jarog dépose son arme pour montrer qu'ils ne veulent pas de mal)



___________________________________________________



Soleil Noir

Des hommes de main du gang du Besalisk continuaient à s'approcher du groupe de Kain en suivant les ordres de leur chef. Cependant ils n'étaient pas des supers warriors , et alors que l'un d'eux allait assommer un des hommes du SN celui ci se retourna au dernier moment et lui cassa la mâchoire à coup de crosse.

Voyant que malgré leur petit nombre les gars qui étaient devant lui avait étés triés sur le volet dans la catégorie « brutal péteur de mâchoires»' le chef de gang accepta d'approcher. Il aurait bien du mal à l'avouer car plus d'une fois il avait songé à flinguer lui même son frère, mais il tenait à ce con.
Son homme de main se relevait en titubant la main sur la bouche, c'était clair qu'il avait perdu une ou deux dents dans "l'affrontement".

-D'accord je viens avec des hommes comme tu me propose.

Il restait très méfiant. Le Vigo montrait un visage extrêmement ambitieux et çà avait un coté étrange de voir qu'un nouvel arrivé sur le crime d' Orvax IV soit aussi sur de lui. Soit il voulait sembler sur de lui et il y parvenait si bien qu'il irait loin car çà pouvait faire flipper les faibles, soit il l'était vraiment, auquel cas il ferait pas long feu dans le coin, tant les renversements d'alliances peuvent être rapides et les tirs dans le dos courants. Une fois approché avec 20 de ces hommes il apostropha Kain en croisant ses quatres bras.


-Mais quel gente de type t'es toi ? Si tu relâche cette tâche de frangin tu passeras et je t’accorde de pas payer la taxe. Je prendrait même soin de ton vaisseau pendant ton équipée sauvage..

Il fis un grand sourire vicieux de Besallisk.

Gang des Besalisk: - 40 ( +5 car le frère du chef de gang est menacé, il n'ose donc pas tirer. +5 car la personnalité de Kain intéresse le besalisk)

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Malgré les ordres de John, les Ithoriens s'approchèrent. Ils tentèrent d'attaquer, mais le premier à avoir tenter se retrouva avec la mâchoire pété ; ça allait sans doute leur apprendre qu'il fallait toujours obéir aux ordres du Kaïn. Toujours. Ces Ithoriens n'étaient pas de vrais combattants, ils n'étaient que des hommes de mains ; à distance, avec un lance-roquette dans les mains, ils étaient parfaits. Au corps-à-corps ou au combat sur le terrain, ils ne valaient rien. Comparativement, les hommes de John étaient entraînés par celui-ci et, surtout, ils étaient complètement fanatiques. Fanatiques de quoi, de qui ? De Kaïn.

Finalement, le chef de gang, ce Besalisk, accepta de s'approcher. Il s'approcha avec vingt de ses hommes. Comment cela allait-il se passer ? John savait qu'il gagnerait, c'était sûr et certain. Il était un Kaïn, il gagnait toujours et à tous les coups. Mais à quel prix ? Amon Sil exigeait un tribut en échange de la vie de John, tribut qu'il ne payerait qu'en tuant ; ou en faisant tuer.
Le Vigo s'approcha du groupe d'Ithoriens, menait par le Besalisk. Il prit son blaster dans les mains et était prêt à tirer sur ça pété. Car ça allait péter, ce n'était plus qu'une question de... temps.

Étrangement, ce ne fut pas la même voix qui parla ; c'était une voix beaucoup plus grave, beaucoup plus puissante qui sortait. C'était une voix qui faisaient craindre, qui instaurait la peur. John avait une voix charismatique, qui incitait à le suivre ; une voix assez grave, sans l'être trop. Ce n'était pas une voix de tueur, comme celle qui sortait actuellement. La voix qui parlait été celle de Galen, sa double-personnalité. Galen était, contrairement à John, un véritable monstre tueur. Un sadique encore plus paranoïaque que John.


-Quel genre de type je suis ? Je suis le genre de type capable de te faire avaler tes tripes dans les deux heures qui suivent, sans même que tu te rende compte que tout ton gang est en feu ou m'a rejoint.
Tu me prends vraiment pour un con hein. Si je relâche ton putain de frère, tu me tueras desuite ; ou du moins, tu essaieras. Mes hommes ont de très bons réflexes, on risque de mourir tous les deux dans l'affrontement. Et si je t'accord la garde de mon vaisseau, je risque de jamais repartir.


Galen était loin d'être le dernier des abrutis. Mais il était loin d'être intelligent non-plus. Négocier, c'était pas son truc ; il était intervenu juste pour instaurer la peur chez ses ennemis, pour les effrayer et leur faire savoir que quelqu'un de plus puissant qu'eux était là, et veiller. Ce serait à John de négocier.
John. John qui, en reprenant le contrôle du corps, regarda autour de lui. Il était persuader qu'on l'épiait, que quelqu'un était prêt à lui tirer dessus. Il en avait la certitude.


-On va faire autre chose. Je garde ton frère pour un certain temps. En échange, tu me laisse m'installer dans la zone, et j'ai un accès gratuit à cet astroport. Ce que je veux, c'est pas prendre le pouvoir. C'est négocier avec les organisations présente pour empocher du blé. Donc, si tu me laisse m'installer et négocier, je te rendrais ton frère. Ha, et autre chose : tu dégérpis de là tout de suite et laisse 3 hommes, qui monteront la garde avec les miens pour surveiller ton frère. Dans deux ou trois jours, quand j'aurais vu que tu respecte l'accord, je le relâche et le laisse te rejoindre.

L'accord semblait honnête. En tout cas, il était avantageux pour John ; donc, c'était honnête. Il repensait à la mort de son frère ; c'était dans la même situation. Il essayait de négocier avec un parrain du crime de Bonadan, sauf qu'il s'y était prit comme un pied. Normal, Galen était une véritable piche en diplomatie. Pire que le Galen qui était la double-personnalité de John. Il en est mort...

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- Ce qui vous prouve qu'on est pas avec ... ça ? ... l'homme avait pris un air éberlué. Puis, sans prévenir, mais sans surjouer, il partit d'un rire franc. My'on à coté, ne comprenait tout bonnement pas. Le Corellien repris sa contenance en essuyant une larme au coin de son oeil.

- Pas d'offense, l'ami, j'aime rire. Et pour te répondre : tout simplement, il ne me semble pas que ce type soit du genre à la jouer dans la finesse. Donc envoyer une équipe se la jouer fine alors qu'il vient en personne avec ses sabots de Bantha (une frégate, quoi !), pour se l'astiquer en public ... non, si tu penses qu'on est de mèche, ça colle pas avec le décor. Comme tu l'a dit, c'est un cinglé, de toute évidence, et je traites tout simplement pas avec les cinglés. C'est mauvais pour les affaires.

Antar avait totalement repris son sérieux et tenait le bagou de main de maitre. Du moins le semblait-il à My'on. Le Cathar sérait son S-5, toujours dissimulé sous son poncho. Il priait pour ne pas subir de fouille, même si les gars n'avaient pas l'air d'être vraiment bélliqueux avec eux. Une formalité semblait-il.
Le corellien reprit :

- Après, pour les Arpenteurs, j'ai envie de te dire oui. Mais on peut prendre le temps de la réflexion, non ? De plus, même si on dit oui, j'ai peur qu'on soit pas à la hauteur seuls, et du coup, on aimerait pouvoir organiser ça correct. Ça te va comme ça, mon grand ?


Spoiler :

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Devant la cantina- John Kaïn




Il était rare qu'on tienne tête au Besalisk. Et en général, il n'y avait plus personne derrière pour raconter cette aventure. Ce John Kain cherchait visiblement à vivre son ultime aventure puisqu'il menacait ouvertement le chef du gang des Besalisk. Celui ci s'empourpra de rage d'ailleurs lorsque le vigo lui fit la proposition la plus saugrenue qui soit qui était de refuser son offre déjà génereuse pour lui en ofrir une qui n'avait même pas le potentiel pour être étudié. Cet humain le prenait vraiment pour le dernier des imbéciles et le chef n'aimait pas ça. En plus il devait être ferme, même avec son frere et ne pouvait pas faire montre de faiblesse devant ses hommes - beaucoup plus nombreux que ceux du Kaïn soit dit en passant.
Ne se sentant plus, le gros besalisk mit une main dans sa poche pour dégainer si nécessaire une seconde arme, tandis que sa main droite dégainait son blaster et le pointait obligeament sur son interlocuteur. Le besalisk était peut couvert, mais peu inquiet car même si ça brulerait, il savait que sa peau incroyablement épaisse arreterait sans problème les premiers tirs de blaster.


- Pour qui tu te prend petite raclure de chiotte de rancor? Ici c'est moi qui commande, et si tu crois que tu va m'intimider avec cet abruti d'otage tu te trompes. Il vaut autant que n'importe lequel des mes hommes, mais il serait malheureux qu'on se rabaisse à t'obeir rien que pour sauver son petit cul. Cet abruti est notre frère à tous, pas seulement à moi et c'est un membre du gang des Besalisk et les Besalisk t'encu*ent tous petit merdeux, pas vrai les gars?

Un rugissement aprobateur monta derrière lui. Beaucoup s'inquiétaient un peu de ce qu'il pourrait arriver à leur "frère" comme à eux, si une rixe s'amorcait, mais ils avaient tous beaucoup trop de fierté pour le montrer.

-Ok Alors maintenant, le champ des possibilités viens de se réduire et ce seras à MES conditions pas les tiennes le Cafard. Les Besalisk sont des êtres d'honneur alors écoute moi bien parce que je jure que je ferais un porte monnaie de tes noix si jamais tu oses m'insulter encore une fois. Maintenant tu vas prendre toute ta petite troupe de majorette boostées aux stéroïdes, tu vas relacher mon frère illico, tu remontes dans ton vaisseau et tu te casses, on a pas besoin d'emmerdeur comme toi ici, , ni ailleurs, alors tu peux aller te jeter dans une étoile ça feras du bien à toute la galaxie, allez, dégage maintenant c'est ta dernière chance nabot...



Astroport 15 - Jarog/ My'on




-C'est bon c'est bon, je te crois arrete de rire ça m'enerve!
Antar avait visiblement completement convaincu le mercenaire qui n'avait d'ailleurs pas l'air très loquace. Apparement le ton montait sur le dock et tout le monde semblait à cran. Heureusement, ici on était un peu à l'écart de tout ce tohu bohu, et le mercenaire de son coté avait l'air décontracté.
-Nan je vous demande pas de participer à une guerilla, z'êtes cons les mecs. Nan d'abord je vous amène à mon boss, vous voyez, c'est le grand type bien vénère là bas. Voila c'est lui qui va dire si vous restez ou si vous gertez. Et puis en fait vous êtes qui? Vous venez d'où et vous marchandez quoi? J'vous préviens si vous vendez vous aussi des morilles de Nar-Shadaa je vous le dit direct c'est Niet, je sais pas ce qu'ils ont tous avec la morille en ce moment c'est dégueulasse.
Enfin bref, je vous conseille de pas trop vous la jouer avec le chef, il fonctionne au feeling. J'espère pour vous qu'il vous aimeras bien, car s'il vous sent pas, vous aurez interet à serer les fesses car c'est vous qui le sentirez passer m'voyez?

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John regarda le Besalisk droit dans les yeux et savait que ça risquait de barder. Son plan marchait comme prévu ; sous le coup de la colère, le Besalisk réagissait de manière démesurée. Tout comme son adversaire, le Kaïn dégaina son blaster et se prépara à tirer à n'importe quel moment. Mais il avait deux atouts majeurs : la puissance de ses troupes, et la crise de la drogue. Il savait déjà comment utiliser les deux pour vaincre ce gros balourd.

-Peut-être est-il votre frère à tous, je m'en contrefout comne d'une bouse de Bantha séchée. Ce qui est important, c'est qu'actuellement il bloque le chemin entre toi et moi. Avant de me tuer, il vous faudra désintégrer totalement le corps de ce minable ; et entre-temps, mes ingénieurs auront réparer au moins un des canons du vaisseau, mes soldats -qui sont mieux armés et plus puissant que les tiens- vous auront décimer et moi je t'aurais infliger plus de blessures que tu ne peux en supporter. Attaque-moi, tu as plus de chances de crever comme une sale merde que moi.

Là où John touchait juste, c'est que ses hommes se battaient mieux que ceux du Besalisk. Chacun avait un atout et savait l'utiliser de manière subtile. Mais John avait encore plusieurs cartes a poser sur la table. Il aller commencer par un atout... normal.

-Ha, et j'ai vu que tu désirais gagner de l'argent. Moi aussi. On peut s'en faire tous les deux un paquet monstrueux si tu arrêtes de jouer au con et que tu m'écoute. On peut faire des affaires, je peux t'obtenir des marchandises rares.

Dernière édition par John Kaïn le Ven 10 Aoû 2012 - 22:08, édité 1 fois

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    C'était plus ou moins gagné. Une fois qu'on a convaincu le larbin, on a juste a garder le style et l'objectif en tête. Antar comprenait parfaitement la nécessité de ne pas trop en faire malgré tout.

    "T'en fait pas, j'ai pas l'intention d'me foutre de qui qu'ce soit, et surtout pas d'ton boss. J'suis sérieux dans tout c'dont j'cause. On fait du commerce d'façon honnête : là où y'a d'là d'mande, on a l'offre. Armement, drogues, matériel rare, ... quand on est dans not' branche, on sait s'diversifier. Mais pour l'moment, il nous faut un droit d'passage et d'vente. Et ça, j'pense que c'est avec ton boss qu'il faut qu'voit, pas vrai ?

    Le corellien se retourna fugitivement vers Jarog, un beau sourire aux lèvres, puis vers My'on, à qui il décocha un clin d'oeil en prenant soin que seul le jeune Cathar saurait le voir, puis continua :

    - J'vous suis, les gars. Par contre, mon pote à deux-trois courses à faire pour notre appareil. Ça vous pose pas d'problème que j'vous accompagne seul ? Le p'tiot reste avec lui aussi.

    Dans l'esprit de My'on, le projet d'Antar faisait sens : se séparer pourrait leur permettre de jouer sur plusieurs fronts en même temps et donc de gagner en efficacité. De plus, l'idée de devoir se débrouiller seul, loin de ces brutes là, le rassurait. En partie. Mais il voyait, ou plutôt sentait où son "maitre" voulait en venir. Celui-ci confia d'ailleurs la télécommande de son collier électrique à l'être de roche animée.

    Restait à voir ce que Jarog souhaitait. My'on se voyait mal lui donner des ordres, au gaillard.

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Deux hommes de main amenèrent Antar au besalisk tandis que les autres pourraient aller librement sur la planète. De toute manière si çà se passait mal avec eux Antar paierait pour les autres...

Alors qu'il arrivait avec ses deux escorteurs il tomba nez à nez avec la fin d'une discussion musclée entre le Soleil Noir et le Besalisk. Fin de discussion car la décision du chef était prise. Puisque John n'obéissait pas il allait devoir recourir à la force. Son astroport n'est pas un moulin où on peux foutre le bordel et imposer sa loi!

-...Les marchandises rares je n'ai pas besoin d'un avorton pour me les apporter. Moi on ne me donne pas, je prend.


A ces mots chacun de ses pistolets tira et deux mercenaires du Khain furent éjectés morts vers l’arrière, puis ce fut la baston générale, des tirs fusant de partout venant frapper çà et là les deux camps.

A quatre mètres à la gauche de Kain se trouvait une pile de caisse, à dix autres mètres à droite un landspeeder. Dans l’immédiat neuf gangsters le menaçait directement, dont trois plus difficiles à abattre car à couvert derrière des caisses de marchandises. Leur armement était assez léger, des pistolets de petit calibre pour la plupart. Sauf sur le toit où un Ithorien commençait à braquer un lance roquette vers un groupe de mercenaires du SN. Rester planté là dans un tel champ de tir c'était en recevoir un à coup sur.

Les deux gangsters qui escortaient Antar tombèrent brusquement sous les tirs de membres du SN , et Antar était à quelques pas de la pile de caisses à gauche de John. S'y cacher serait éviter un tir perdu, mais prendre le risque de se retrouver à couvert aux cotés du Vigo. Il pouvait aussi ramasser un pistolet d'un gangster mort mais à ce moment là il devenait une cible plus intéressante pour les camps.


_________________________________________________________________
Les autres membres de la Guilde du Maelström pouvaient désormais se rendre à la rencontre du groupe qu'ils désiraient, en empruntant un moyen de transport approprié. Le vigo quand à lui s'était mis à dos un des gangs, certes cela ne plaira pas à certains mes d'autres lui en seraient sans doute reconnaissants...

Spoiler :

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