PNJ : Narha Col
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Lanthrym. Lanthrym était une petite planète du secteur Elrood, « La presque ». Presque sur la Route Elrood-Derilyn, presque dans le commerce principal du secteur. Elle était, par la force des choses, devenue laxiste sur ses loi, s’occupant presque des criminels, pirates et autres hors la loi qui se posaient sur ses terres. Cette planète, le gouvernement de ce monde, faisait tout dans la demi-mesure, mais dans cette de l’illégalité.
Le Conseil Fédéral d’Eskyirt avait demandé un rétablissement de la loi, du droit, de la justice et de la sécurité, mais après des dizaines et des dizaines d’années de non loi, les réseaux mafieux s’étaient ancrés et avaient fait leur petit business. Il ne serait pas simple de déloger tant de criminels. Et c’était parfait.
Narha Col était un voyageur comme tant d’autre. Un Miraluka qui avait ses propres valeurs, ses normes propres et ses croyances particulières. Il était tout ce qu’il y avait de plus banal en somme. Il marchait dans les rues de la capitale de la planète, seul, dénué de richesse, l’air sombre et solitaire. Autour de lui, il n’y avait que peur, méprise et danger. Les bas-fonds n’ont jamais été bien peuplés … Mais ici, viols, meurtres, vols ou enlèvements étaient monnaie courante. Que faisait-il, lui, l’envoyé d’un Dieu suprême, au milieu de ces ordures qui ne respectent ni la vie, ni la décence, ni rien d’autre que l’argent sale ? Il tentait de mettre un terme à tout cela. Par une mission sur le long terme, le genre de mission salissante, déshonorante et profondément indélicate. Mais le peuple en avait besoin, et Dieu savait cela.
Ainsi, le vieux loup solitaire qu’il était, pipe en matière précieuse à la bouche, tabac de la meilleure qualité dans les poumons, mettait un pied devant l’autre, semblant errer vers un destin inconnu. Ses oreilles étaient à l’affut de la moindre discussion, du moindre fait, du moindre bruit. Que cherchait-il ? Un réseau. Il avait des relations, il avait des moyens, et il cherchait un petit groupe, ici, sur Lanthrym, pour mettre son plan à exécution. Il avait de quoi rendre riche et puissant le plus petit des criminels … Mais avant tout, il devait rencontrer ceux qui pouvaient le renseigner, ceux qui pouvaient l’informer et ceux qui pourraient le propulser.
Et quel était le meilleur endroit pour collecter des informations ? Toujours la vieille cantina mal famée du quartier.
« Garçon ! Apporte-moi un verre de ton meilleur Wisky ! Et indiques moi où je pourrais trouver des hommes forts et capable … J’ai quelques affaires à régler … »
L’aveugle était dans le bar depuis plusieurs minutes, observant à travers la Force –L’œil de Dieu selon ses dires- les inconnus qui buvaient et qui parlaient affaire … Tous semblaient plus féroces les uns que les autres, il lui en fallait des bons.
Quoi qu’il en soit, joignant le geste à la parole, quelques centaines de crédits furent mis sur le bar en zinc.