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[Velmor] la Conquête d'un trône

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Cyniosis Jugo
Bail Organa
6 participants

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Rappel du premier message :

Velmor
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

La planète [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] est une planète au climat tempéré située dans le secteur Halori, de la Bordure média sous l'autorité du sur-secteur de la Voie Hydienne. Recouverte de vastes prairies, d'océans et de chaines de montagnes imposantes, la planète offre des conditions de vie favorable aux deux population qui l'habite. Une communauté d'humain de près d'un millions d'habitant, et des natifs velmoc, proche de l'extinction. Les deux populations vivant en paix depuis des millénaires sous l'autorité d'une bienveillante monarchie humaine régnant depuis des siècles sur la planète.
La société de Velmor est une société riche tournée vers la culture raffinés des arts, de l'éducation et de l'industrie de la précieuse Velmstone présente abondamment dans les sous-sols de la planète, très prisée pour la construction de matériau extrêmement solide.

Depuis un coup d'Etat fomenter par l'Empire Galactique, la planète est dirigée par un régent soumis à l'ordre nouveau.

-------------------------------

Seulement depuis peu, la Guerre civile Galactique vint perturbée la paisible planète. Le légitime prince héritié [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], en exil sur la planète-jungle voisine de [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] à réussis à contacter l'Alliance Rebelle afin d'obtenir d'elle de l'aide pour reprendre le trône de Velmor. Le prince compte ainsi sur l'aide de l'Alliance pour chasser le son frère le prince Anod, partisans de l'Empire et allié du régent qui participa à la conspiration qui renversa son propre père et massacra sa famille.

A bord de leur navette Cyn, Ilyas, Denid et Jedidiah arrivèrent en fin de journée sur Velmor. Il se posèrent à l'extérieur de la capitale, proche de l'une des entrée de la ville.
Difficile de reprendre contact après près de 20 ans d'exil. Tous se cachèrent sous d'épais manteaux encapuchonnés. Et Denid proposa de commencer leur quête de soutiens, auprès d'un des anciens conseillés de son père, à la retraite au moment du coup d'Etat. Tous craignait un peu que cet homme soit mort après toutes ces années, mais il finissait sa vie en tenant une chair à l'Université de den Velmor, la capitale.
C'est donc après avoir demander des renseignements dans la rue que le petit groupe appris que l'homme était encore en vie. Il le retrouvèrent à l'université, après une cours du soir. Ainsi après de longue et émouvante retrouvailles, l'homme était bien décider à prêter main forte au Prince.
Très vite il l'hébergea chez lui et remis en action son réseau politique et ses connaissances. Après plusieurs rencontre Denid avait une idée claire de ce qu'il voulait : parler à son peuple. C'est donc grâce à des relations avec des responsables de la première chaîne planétaire resté loyaux à la monarchie que Denid pu enregistrer un premier message. Inspirant et charismatique, le message fut diffuser sur toutes les ondes, Denid se présentait, réclamait son trône et la liberté pour son peuple, beaucoup le reconnurent, certaines doutaient.
Les responsables de cette diffusion ne laissèrent pas le temps au régent de les renvoyer ils fuyèrent eux-même dans la clandestinité.

Denid établis ses quartiers à l'Université, rapidement l'aide arrive, spontanément plusieurs hommes d'armes vinrent assurer sa sécurité, des nobles, des politiciens chassés par le régent.
Le Conseil des sages, garant des lois et de la Constitution, établis que l'identification du Prince et de ses droits sur le trône prendraient du temps, aussi il devraient patienter. Mais en attendant le Régent avait les mains libres et la petite factions pro-impériale qui tenaient le pouvoir également.

Au cours d'un diner à l'Université Denid s'adressa à Cyn et Ilyas...


- Mes amis nous allons au devant de grand trouble, le régent et mon frère son capable du pire pour m'éloigner du pouvoir et leur complots seraient mortelles.
Pensez vous que je devrait quitter la capitale ? Cyn et Jedidiah j'aurais besoin de tout vos talents et de votre prescience pour déceler la menace qui pèse sur nous tous. N'avez vous pour le moment rien ressentis concernant mon frère et le régent ? Ceux qui renversèrent mon père avait été payés par mon frère et le régent, mon peuple n'a jamais soutenue l'Empire, mais ils se pourraient bien que mon frère se soit désormais entouré de plusieurs soutiens.


Hj : J'ai volontairement fait simple, il s'agit d'une petite planète de même pas 1M d'habitant, donc il faut restez terre à terre, tout le monde n'envisage pas automatiquement des bains de sangs et la guerre civile, surtout sur des micro-planète comme celle-là.
Le Mj Tenacité fera les pro-impériaux.

description[Velmor] la Conquête d'un trône - Page 3 EmptyRe: [Velmor] la Conquête d'un trône

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Manqué. Il était si près, mais il l'avait manqué. Oxious allait frapper une ultime fois, mais le jeune Jedi avait sorti une grenade fumigène de nulle part l'avait déclenchée. Il comptait sur le couvert du brouillard pour filer comme un couard. Comme tous les siens.

Ce que le jeune homme n'avait pas prévu dans ses plans, c'est qu'une grenade fumigène ne fait pas apparaître un écran en une demi-seconde. Il faut quelques instants pour que le nuage se forme et se densifie. C'est dans ce laps de temps qu'Oxious, après avoir raté son adversaire, l'a vu briser une fenêtre et s'enfuir.

    *** Pas question, petit. J'ai perdu mon temps à m'amuser avec toi, maintenant tu es à moi. ***

Sans attendre, car chaque seconde était cruciale, le Zabrak se lança par la fenêtre à la suite du fugitif. Bien que le fumigène n'ait pas été aussi efficace qu'escompté par le Jedi, il avait tout de même gêné la vue du Sith, assez pour le faire douter sur la direction à prendre.
    *** Réfléchir... Ça ne servira à rien de courir si c'est du mauvais côté. ***

Il ne voyait qu'une seule solution. Il devait sacrifier quelques secondes, mais il serait infiniment plus efficace. Oxious ralentit sa course pour se mettre à marcher lentement. Fermant les yeux, il se concentra jusqu'à sentir la Force s'emparer de lui. Il cherchait à visualiser l'aura du Jedi telle qu'il l'avait perçue, ce qui n'était pas chose facile. Mais il ne ressentait pas d'autre présence notable, il devait donc être capable de se mettre sur la bonne piste. Après une poignée de secondes de concentration, Oxious ouvre de nouveau les yeux.

Tout est différent. Le pouvoir de Poursuite voile légèrement sa vue, mais par endroit tout est très net. C'était une sensation étrange, sans être désagréable. Oxious s'engage sur la piste ainsi tracée, suivant le couloir s'ouvrant au milieu de la brume. Il est bien parti, il le sent. Aussitôt, il reprend un rythme bien plus soutenu, passant de la marche à la course, de la course au sprint effréné. Il puise dans la Force à la fois pour suivre le Jedi et comme dans une réserve d'énergie. Mais il est forcé de ralentir un peu, pour ne pas s'épuiser trop vite, car déjà la fatigue pointe un peu.

Là-bas, il le voit. A quelques dizaines de mètres en ligne droite. Il doit le rattraper. Oxious accélère de nouveau, il gagne du terrain. Le Jedi aura été trop confiant au sujet de sa diversion. Tant pis pour lui. Pour le forcer à s'arrêter, le Sith use de Télékinésie pour lui jeter ce qui lui tombe sous la main. Un panneau publicitaire. L'objet holo-lumineux est arraché d'une façade et s'envole droit vers sa cible. Ses réflexes jedi lui chuchotent une esquive, et le garçon se jette de côté juste à temps pour voir le panneau le frôler et aller s'écraser contre un speeder stationné là. Il jette un œil en arrière, et son regard croise celui d'Oxious, qui continue de se diriger vers lui. Il y est presque... Encore un effort...

description[Velmor] la Conquête d'un trône - Page 3 EmptyRe: [Velmor] la Conquête d'un trône

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Cyniosis sentit le panneau froler sa joue droite quand il s'était jeté au sol pour l'éviter. Ce sith n'arreterait donc jamais de le poursuivre? Il devait trouver une solution pour fuir et vite. il se releva et fit face au zabrak, celui-ci était décontracté, apparemment détruire des vies ne semblait être qu'un jeu pour lui et cela dégoûtait en tous ponts le jedi. Le naboo savait qu'il n'était qu'a une centaine de mètres de son vaisseau, il devait faire diversion, dans sa tête de nombreuses idées se bousculaient. Quand il tint enfin son idée, il remarqua que le sith n'attaquerait pas tant que le jedi n'aurait pas lancer la charge. Cyniosis allait jouer sur la technique d'Oxious pour s'échapper. Il se concentra du mieux qu'il put pour faire appel à la force, le seigneur sith du le sentir mais croyant qu'il allait être victorieux n'attaqua pas. Le padawan commença à sentir bouger les pavés autours de lui,dans un très gros effort de concentration, il parvint à les soulever puis malgré la fatigue qu'il ressentait, il parvint à les envoyer vers le zabrak, une dizaine de pavés volant à toutes vitesses vers son ennemis. Quand Oxious fut contraint à prendre son sabre, Cyniosis utilisa de nouveau la force pour s'en aller vers l’extrémité de la ville, il mit très peu de temps pour y parvenir, le droide astromécano qui le secondait avait déjà commençait à décoller quand Cyniosis était arrivé, Il n'eu plus qu'à sauter à l'intérieur du vaisseau et repris les commandes à la place du droide. Il était déjà haut dans le ciel, quand il remarqua qu'il avait échappé de très peu à la mort. il était resté calme jusqu'au bout. il parlerai au conseil d'Osuss de ce darth Oxious, il était surement le plus fort ennemie que Cyniosis ait combattu, et est surement le meilleur qu'il ne combattra jamais. Le calme dont avait fait preuve le padawan l'avait surement sauvé.
Il comptait gardé ce petit droide qui avait été jusque la son meilleur allié lors de cette prise du trône sur Velmor. Cependant Cyniosis continuait pour Jedidiah il espérait que celui-ci le contact d'ici peu.

description[Velmor] la Conquête d'un trône - Page 3 EmptyRe: [Velmor] la Conquête d'un trône

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Dans les yeux du Jedi, Oxious pouvait lire comme un livre ouvert. Du dégoût et de la crainte. Pas encore de terreur, mais c'était un bon début. Il prenait conscience qu'il n'aurait pas le dessus en combat régulier, mais qu'il ne pouvait pas non plus simplement espérer fuir sans plus de cérémonie. Oxious continuait d'avancer sur lui, quand un pavé lui fonça dessus, suivi d'un autre, et encore un. Le Sith les balaya sans trop de mal, usant de la Force ou de la force colossale de son bras cybernétique pour dévier les projectiles. Mais le garçon avait quelques talents, il fallait le lui reconnaître, et c'est une dizaine de cubes de pierre qu'il lui balançait. Oxious dut utiliser son sabre pour se protéger, le tenant de la main gauche, qui tournoyait sur elle-même pour former un véritable mur impénétrable.

Mais pendant ce temps, le Jedi avait réussi à se faufiler dans une rue adjacente, et le Zabrak perdit de précieuses secondes, qu'il tenta de rattraper en vain. Il arriva juste à temps pour apercevoir un pan de bure tourner un coin de rue, mais il finit par perdre la trace de son gibier. La pratique de la Poursuite de Force lui était encore une chose nouvelle, et il se fatiguait vite. Cette fois, c'était fort mal engagé pour qu'il retrouve le Jedi.

Amer, Darth Oxious continua à explorer le quartier pendant quelques minutes, mais dut se rendre à l'évidence : cette navette qu'il venait de voir décoller, passant au-dessus du secteur, devait être la porte de sortie du Jedi. C'en était fini de cette poursuite.

    « Tu n'auras certainement pas autant de chance à notre prochaine rencontre. Et ce jour-là... »

Darth Oxious avait donc perdu ce pour quoi on l'avait fait venir. La question qui lui venait maintenant l'esprit concernait les raisons de la présence d'un Jedi ici. Et s'il voulait le savoir, il n'avait plus qu'à retourner au Palais.

Après quelques minutes de marche, il était devant le bâtiment princier. Les forces impériales s'affairaient à rétablir un semblant d'ordre dans le chaos qui régnait depuis que le corps d'Anod avait été découvert. Oxious s'avança jusqu'à un groupe d'hommes et alla aux nouvelles.

    « Comment vont les opérations ici, Lieutenant ?
    Assez bien, Monseigneur. Le Palais est circonscrit, des hommes sont entrés. On a trouvé plusieurs prisonniers ligotés, qui nous ont parlé d'un jeune homme, apparemment assez bien formé aux arts du combat.
    Un Jedi, Lieutenant. Je l'ai poursuivi, sans résultat. Je crois que la présence d'un Jedi, même jeune, ici relève de quelque chose de plus sérieux. Qu'avez-vous trouvé d'autre ?
    La Capitaine Zeta Traal a été retrouvée ligotée et assommée. Elle est encore groggy, mais elle va bien. Elle devrait nous donner une version similaire à celle des autres prisonniers libérés.
    Bien. Le Prince Anod a été assassiné au sabre laser, j'ai vu son corps. Une femme Sith est également morte à l'intérieur. Je sens que le Jedi y est pour quelque chose. Ces gêneurs commencent à se mêler un peu trop des affaires sérieuses. Mais il ne peut pas avoir réussi ce coup tout seul, il doit avoir des complices. Fouillez tout le Palais et élargissez les recherches au secteur. Faites quadriller la ville entière, la planète s'il le faut. Trouvez ces rebelles, je les veux vivants.
    Bien, Monseigneur.
    Faites aussi placer les astroports en surveillance maximum, ainsi que le contrôle orbital. Que chaque appareil qui décolle soit identifié formellement. Pas d'exception.
    Si un vaisseau tente de fuir, qu'il soit abattu. C'est un coup d'état, Lieutenant, monté par des traîtres. Et vous connaissez le prix à payer pour ce crime.

    Affirmatif, Monseigneur. Nous prendrons les mesures nécessaires. »

Darth Oxious passa le barrage de sécurité et entra dans le Palais. Il alla droit à la pièce qui avait vu son duel contre le Jedi. Celle où le corps d'Anod reposait encore. Autour du cadavre, des agents impériaux procédaient aux recherches pour reconstituer le déroulement des faits. La Force soufflait ses informations au Sith, mais il les garda pour lui. Concentré sur chaque variation du flux, il recherchait ce qu'il voulait savoir.

Anod, prince de Velmor, ou plutôt son Régent, avait été tué par un sabre laser. Et dans la pièce voisine, une Sith gisait, morte elle aussi. Anod n'était pas la victime de la femme. Le Jedi était venu pour ça, à l'évidence. Tuer Anod et reprendre Velmor pour le compte de la Rébellion. Un autre point attisa la curiosité d'Oxious. Prendre le trône de Velmor, mais pour le donner à qui ? Y avait-il quelqu'un qui soit légitime pour prendre la place d'Anod ? Un héritier de la lignée de Lorac, l'ancien Roi... C'était la seule solution pour que le peuple ne se dresse pas contre le trône. Oxious s'adressa )à un agent près de lui.

    « Je dois voir votre chef d'opération immédiatement. Cette affaire n'est pas à prendre à la légère. Je crois que les Rebelles y sont pour beaucoup, et certains d'entre eux sont peut-être encore dans les environs. Il faut leur couper toute retraite, au plus vite. »


Résumé :

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Avec sa précision habituelle, toute militaire, l'armée impériale repris le contrôle totale de la capitale de Velmor.
Des patrouilles de Troppers allaient et venaient dans les rues, cernaient le Palais Royale et filtrait les entrés et sortis de presque toute la citée. Presque toute. Il faudrait encore quelques heures avant que la citée ne soit entièrement étanche.

Dans l'espace, la flotte était tout simplement trop petite pour organiser un blocus ou quoi que ce soit d'efficace en orbite de la planète.
En conséquence, le premier vaisseau à filer fut le chasseur de Cyniosis ainsi que ceux de ces compagnons.
Dans toute l'orbite de la planète, la plupart du trafic, bien que libre, décida de ce calmer lorsque la flotte impériale ce mit en branle.
Du coup, s'il était presque impossible de tout filtrer, le peux de vaisseaux restant était facilement traçable.

Du côté du Prince Légitime, les choses étaient encore indécise.
Les délégués du Corps Diplomatique acceptaient sans réserves les affirmations généalogique de Denid. Il était à ce jour le seul et unique héritier légitime du trône.
Cette seule chose, ajouté à sa promesse publique de lui laisser les commandes de sa planète en échange d'une totale coopération, semblaient suffire à lui faire obtenir ce qu'il désirait.

Plus personne ne contestait sa version des faits, pourtant fausses dans les faits. En effet, le Roi et la Reine avaient été clairement supprimés par des velmoriens en colère contre leur régime tyrannique. Simplement, ces velmoriens étaient une minuscule minorité soutenus à l'époque par l'Empire...

Toutefois, le Colonel du JAG attendait les conclusions de l'enquête impériale avant de prendre une décision. Car des combats extrêmement sanglant avaient eu lieux et cela tout le monde pouvait le constater!
Hors cette enquête piétinait un peux! La plupart des témoins étaient morts, un trou fumant dans le corps, et les "rebelles" l'étaient tout autant.
Ne restait que la Capitaine Traal ainsi que les sbires de Denid devant le Palais...

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Les ordres d'Oxious furent exécutés sans délai. En serait-il autrement des directives d'un Seigneur Sith ? Il était évident que non. Ils n'étaient pas connus pour leur complaisance pour ce qui était du respect de leurs décisions. Il en allait de même lorsque l'échec était de mise. Pour le moment, il fallait attendre les rapports des différentes patrouilles et des contrôles aériens et orbitaux. Il n'y avait rien d'autre à faire. En attendant, Oxious fut mené au Colonel du JAG, qu'il avait vaguement aperçu plus tôt. Au moins, si un officier de ce corps était présent, c'était que l'affaire allait être prise en mains. Mais encore fallait-il que rien ne vienne s'interposer entre l'autorité impériale et le trône de Velmor, et c'était bien ce qu'avait l'air de vouloir faire l'homme devant qui le Colonel se tenait.

Ses yeux jaunes rivés sur l'inconnu, le Zabrak s'approcha silencieusement, à l'écoute du moindre mot prononcé. L'homme avait présenté des documents, que l'officier du JAG inspectait consciencieusement avec la moue de celui qui n'est guère convaincu mais à qui on présente une preuve incontestable. Darth Oxious ne comptait pas rester en dehors de ça. On l'avait fait venir pour courir après un gamin, et il lui avait glissé entre les doigts. Hors de question que tout cela n'aille plus loin. Hors de question qu'un monde quitte l'emprise impériale. Et ses sens de Sith lui hurlaient de se méfier. Il pressentait un coup fourré. Il s'approcha davantage, ouvertement cette fois, et sans même se présenter – car était-ce nécessaire quand on affichait une bure noire et un air menaçant ? – jeta un regard sur les documents, par-dessus l'épaule du Colonel.

    « Hé bien, mon cher... Denid, il semble que tout cela atteste de la légitimité de vos dires. Et vous nous voyez ravis de savoir que vous ferez respecter la loi impériale. Pourtant... Enfin, je ne suis pas juriste, ni même féru de lois, mais il me semble que, d'après ce que vous dites, votre frère Anod s'est rendu coupable de trahison. C'est du moins de cela qu'il s'agit lorsqu'on s'en prend au pouvoir en place, ou à celui qui devrait l'être. Et tous ceux que vous appelez "usurpateurs" se sont rendus coupables du même crime. Crime pour lequel la sentence n'est autre que la mort.
    Et, il se trouve par un heureux hasard, que je me trouve ici. Étant investi, je crois, d'une petite part de la confiance de notre bien-aimée et révérée Impératrice, je suis tout à fait apte à appliquer la sentence sans délai. Que vous m'ameniez ces criminels, et je vous rendrai votre trône sur l'heure. Pour le moment, ces documents doivent être expertisés. Il me semble que c'est bien la moindre des choses, non pas par manque de confiance, rassurez-vous, mais par simple souci de précision. Une fois qu'il sera établi que ces papiers sont authentiques, vous serez réhabilité.

    En attendant, ne vous déplaise, je crois qu'en l'absence de gouverneur, la loi martiale doit s'appliquer. Loi martiale que les forces impériales se feront un plaisir de maintenir pour vous, en attendant que les choses rentrent dans l'ordre.
    Se tournant vers l'officier du JAG : Est-ce que je me trompe, Colonel ? »

Au fil de ce petit laïus, prononcé sur un ton bien trop aimable pour être autre chose que protocolaire, le Sith baladait ses mains en gestes assurés, comme on le ferait pour illustrer une conversation. Aucun des deux auditeurs ne pouvaient se douter que ce faisant, Oxious utilisait ses compétences basiques en Persuasion de Force pour appuyer ses paroles.
Résumé :

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Denid venait d'être mis dans une situation extrêmement difficile. L'impérial, qui s'apparentait manifestement à un dignitaire haut placé voir à un membre de l'ordre Sith, prenait le contrôle et sans surpris il appelait déjà à plus de sang.
Il entendait rendre le trône à Denid et levée la loi martiale déclarée à condition qu'on lui remette Anod son frère afin qu'il l'exécute lui même. Denid devait absolument réagir afin d'empêcher un nouveau bain de sang, surtout si il s'agissait de celui de sa famille...le siens...


- Votre éminence, mon frère a fuis le Palais en voyant notre intervention contre lui, et il est à l'heure où je vous parle en fuite et encore introuvable. Mais nous ferons tout pour le retrouver.
Cependant, si je peux me permettre, votre éminence, le sang à déjà énormément coulée depuis le début des troubles sur Velmor, d'autant que nous ne pratiquons pas la peine de mort. Mon frère à certes violer les principes de politique galactique de l'Empire, mais il n'a trahis que notre justice planétaire. Son jugement légale devant la justice du peuple serait la preuve la plus évidente du retour de la légalité et du droit sur Velmor, bien plus que le meurtre d'un prince par un roi en vue de prendre le trône. Je crains pour la stabilité de la planète si Anod venait à être exécuter sommairement. Assurément je ne désire pas ni pour mon peuple ni pour l'Empire créer d'avantage de troubles sur cette planète et dans cette région galactique déjà touchée par la guerre avec les rebelles.
Quoiqu'il arrive nous nous plieront à la décision impériale.


Par la suite, la "paix martiale" instaurée par les impériaux permis de libérée les partisans de Denis qui avait été arrêté par le régent, aussi le prince pu s'entourer de personnes qualifiés afin de mener à bien la mission qu'on lui ordonnait. Tout les gardes royaux du palais, et la police de la ville reçurent ses ordres afin qu'il se mettent en quette de retrouver le prince, tout ne continuant d'assurer leur mission en parallèle et en respect de la présence impériale.
Denid eu malgré tout le soucis de communiqué à son peuple, aussi il diffusa le soir même un message sur tout l'holonet de Velmor


- Citoyens de Velmor, ici le prince Denid, beaucoup d'entre vous ont suivis mon retour et ma quête pour nos droits et le retour à la Justice et à la légalité sur notre monde. Cependant afin que notre planète ne sombre pas dans la violence les forces du gouvernement impériale ont décidé d'intervenir afin de mettre un terme aux luttes fratricides. Aussi les impériaux ont instaurée la lois martiale de manière temporaire afin d'empêcher que notre monde ne soit d'avantage salis par le sang et la barbarie. Je vous demande de tenir bon, et d'être patient. Je ne suis pas plus heureux que vous de cette situation, mais nous avons toujours respecter la lois et le régime galactique en place, et nous devons honorer les voeux que nos ancêtres ont pris vis à vis du Sénat.
Nos services de police sont déjà en recherche du prince Anod mon frère, que les autorités impériales réclame afin de clôturer ce conflit, même si je crains pour la vie de mon frère, malgré le mal qu'il nous à fait à tous, nous devons obtempérez et tenter de le remettre aux autorités impériales, parce que je ne sacrifierai pas le bonheurs et la liberté de mon peuple, afin de m'éviter un drame familiale.
Trop longtemps sur notre monde, les tenants de la famille royale ont cesser de servir le peuple. Je suis né pour cela et jusqu’à mon dernier souffle j'offrirai ma vie pour notre peuple et notre monde.

Que les dieux nous viennent en aide !


Denid essayait à tout pris de rétablir la paix, et de ne pas laisser son peuple sans figure dirigeante de référence, et sans information. Les Velmoriens étaient un peuple éduqué et réfléchis, il ne céderait pas à la panique ou la révolte tant qu'ils étaient informé de leur propre situation par quelqu'un qui avait le soucis de leur biens.
En parallèle de cette information du peuple, la police et les gades de Denid se mirent activement à chercher Anod, par tout les moyens, enquêtes, surveillance jours et nuit aux abord où il avait été vue pour la dernière fois, appel à témoins, et ronde régulière dans la ville...


Bilan :

- Message diffusé afin d'informer la population
- Recherche de Anod par la police et les gardes locaux.

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"Comme toujours les indices parleront d'eux même"
Horatio Cain, Enquêteur du JAG impériale sur Velmor


L'enquête diligentée par Oxious et avec tout l'appuis de l'armée impériale ce passa aussi rapidement que de façon fort peux efficace.
En effet, des dizaines voir des centaines de troopers dans les rues de la capitale piétinaient les indices et rendaient les reconstitutions des faits plutôt difficile à mettre en oeuvre.

Toutefois certains "faits" purent être très clairement établis.
Un officier impériale vint d'ailleurs promptement faire son rapport à l'inquiétant Seigneur Sith:



Impérial "-Monseigneur, j'implore votre pardon car nous sommes incapable d'établir toute la vérité. En revanche, nous avons certains témoignage capitaux et des éléments d'enquêtes qui vous permettront j'en suis sur de vous faire une idée de la situation!

Tout d'abord la Capitaine Zeta Traal ici présente affirme avoir été agressé dans l'exercice de ces fonctions par un groupe de rebelle inconnu.

Ensuite, nous avons des preuves que les sympathisants du Prince Denid ont donnés l'assaut sur le Palais et ont abattus ses gardes.

Nous avons également découvert des corps de StormCommandos dans la salle du trône en compagnie de quelques uns des fidèles de Denid dont certains ressemblent à des commandos rebelles.

Le corps du régent à été découvert quand à lui dans la salle de communication en compagnie de celui d'un alien locale que la Capitaine Traal affirme avoir eu pour geolier durant sa capture.

De plus, nous avons des témoins affirmant avoir vu la chasse du Palais poursuivre une de nos navettes de dropage en direction de l'extérieur de la ville.

Enfin le corps du Roi Anod a été découvert en ville, tué d'un coup de sabre laser...

Vos ordres Monseigneurs?"



L'officier du JAG, qui avait écouté toute l'histoire, prenait des notes tout en attendant la réaction du Sith. De toute évidence les partisans de l'Empire avaient été agressés sur Velmor, et il le consignait dans son rapport.
Le Colonel pris brièvement la parole:



"-Déterminer qui a fait quoi sera probablement long Seigneur. Je ne puis que vous encourager à placer la planète sous Loi Martiale jusqu'à éclaircissement de la situation. Faite comme bon vous semble pour le citoyen Denid."


Du côté de ce dernier, sa petite déclaration jeta le doute et la consternation dans toute la population.
Les rebelles qui soutenaient Denid étaient responsables de tout les troubles sur leur monde depuis les dernières heures, troubles voulus par Denid.
Hors à présent il parlait de paix et de calme pour préserver leur Monde de l'Empire, alors que l'Empire n'était revenu en force que de par sa faute!
Au final, la grande majorité des soutiens du Prince légitime lui tournèrent le dos.
Les intellectuels voulaient la paix et n'appréciaient pas le meurtre de son frère, les simples citoyens ne voulaient plus de mort et de destruction.
Les partisans de l'Empire, d'abord minoritaire, trouvèrent une vague de sympathisant parmi tout ceux qui espéraient plus de calme sur leur beau Monde. Après tout, les combats avaient cessés dès l'arrivée des troupes de l'Empire!

Ne restait que les soldats rebelles et une poignée de sympathisant, fidèles de la famille Royale pour soutenir Denid...

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Le temps passait vite quand on travaillait dur. C'était aussi vrai dans le cas d'une enquête difficile. Ces imbéciles de soldats polluaient les scènes d'investigation, détruisant les minces preuves restantes, réduisant à néant les traces les plus infimes, qui parfois pouvaient se révéler être des indices cruciaux. Bande d'amateurs.

Les rapports arrivaient les uns après les autres. Et certains plus accablants que d'autres. L'agent du JAG qui se présenta à Oxious lui rendit le sien, qui contenait plusieurs éléments intéressants, particulièrement ceux concernant Denid et ses hommes. Lui qui prônait la paix et la non-violence, en apparence du moins, avait lancé l'assaut sur le Palais. Et il y avait eu des morts, parmi les troupes impériales. Mauvais point pour le prince légitime... Un menteur.
Doublement menteur, car il avait affirmé que son frère, le prince Anod, était en fuite, et activement recherché. En réalité, il était mort, et Denid le savait. Le Sith l'avait vu, étendu au sol, tué au sabre, mais il ne pouvait être certain qu'il s'agisse bien d'Anod. Le rapport venait de lui confirmer. C'était le cadavre qu'il avait vu, non loin de celui de la femme Sith. Deux morts, tués par une même arme. Celle d'un Jedi ? Celle du Jedi qu'Oxious avait traqué plus tôt ? Ça ne faisait presque aucun doute. Quel Jedi se risquerait à prendre deux vies, au mépris des dogmes de son Code et des préceptes de son Ordre ? Ce jeune garçon se tournait vers le Côté Obscur, même s'il n'en n'avait pas consicence. Ou peut-être que si. Toujours était-il qu'il devrait être retrouvé.

Le Colonel du JAG (quel était son nom, d'ailleurs, à celui-ci ?) avait l'air d'être en accord avec les décision du Zabrak. Tant mieux, tout serait d'autant plus simple à mettre en place.

    « Colonel, comme nous en parlions, établissez la Loi Martiale. Denid n'a aucun pouvoir tant que l'authenticité des documents qu'il a fournis n'est pas établie. D'ici là, l'Empire est seul à avoir le contrôle de Velmor. Faites circuler les ordres qui conviennent. Autre chose, Denid nous a visiblement menti. Ça sent l'Alliance Rebelle à plein nez, si vous voulez mon avis. Qui dit "Sabre Laser" dit "Manipulateur de la Force", et j'ai poursuivi un Jedi peu de temps après mon arrivée ici. Et nous savons que les Rebelles ont l'appui de Jedi. Je pressens que l'Alliance n'est pas du tout étrangère à cette situation.

    Prenez les dispositions qui s'imposent donc. Je ne veux qu'aucun dissident ne puisse circuler librement, s'il en reste encore. Que tous les hommes disponibles effectuent des patrouilles. Quadrillez toute la capitale, puis étendez les recherches au grandes villes. Mettez aux arrêts toute personne dont le contrôle d'identité ne serait pas satisfaisant. Pour autant, pas d'effusions. Capturez, mais ne tuez pas. Je veux que le peuple se sente en sécurité entre les mains de l'Empire.

    Concernant Denid... On ne peut pas l'emprisonner, bien que la Loi Martiale nous l'autorise. Cela tournerait contre nous les sympathisant qu'il pourrait avoir parmi le peuple. Etablissez-lui des quartiers et consignez-le sous bonne garde. Dites-lui qu'il s'agit d'une mesure pour sa sécurité. Ne lui dites rien d'autre, j'irai lui parler moi-même plus tard.

    Les résultats d'expertise des documents va déterminer du sort qui sera réservé à Denid. Si ce sont des faux, il ne sera qu'un citoyen lambda, et sera emprisonné pour faux, usage de faux, meurtre, insurrection et incitation à la violence. En revanche, si l'expertise rapporte que ces documents sont vrais, et qu'il est le Prince légitime de Velmor, ça devient beaucoup plus grave. Et il sera jugé pour trahison.
    »

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Le message d'information était passé au peuple et s'était le plus important pour Denid, que les citoyens sachent ce qu'il se passait et ce qu'il s'était passé depuis qu'il avait chassé le régent et son frère.
Cependant une chose inquiétante se mettait en place, les forces impériales commençaient à procéder à des arrestations, dans la population, officiellement on arrêtait des "fauteurs de troubles" et des "dissidents" cependant de tel catégorie était particulièrement difficile à définir, surtout pour des troopers et des militaires impériaux qui ne connaissaient même pas l’existence de Velmor quelques jours plus tôt. Aussi évidemment ces "coup de filets" au sein de la population répandait l'inquiétude pour tout le monde. On trouvait parmi eux, des nobles qui avaient manifester leur soutiens à Denid, des garde de sécurité des villes, des étudiants qui avaient menée le mouvement contre le régent, et évidemment un nombre de citoyens politisée mais qui n'étaient pas immédiatement impliquer dans les derniers évènements.

Denid quant à lui était plus ou moins "assigné à résidence" dans la capitale, n'ayant pas de résidence officielle, on l'avait installé dans des appartements non loin du palais. Tout le monde se demandait ce qu'il se passait et qu'est-ce que l'Empire préparait, on s'inquiétait évidemment. En général des vagues d'arrestations précédaient l'établissement de régime policier et de dictature. La société de Velmor fondée sur un Etat de Droit et le respect des libertés fondamentales, commençait à craindre pour l'espoir de retour de la liberté né depuis la chute du régime du régent qui n'était qu'un avide de pouvoir et étouffait toute contestation civile et politique.
Immédiatement après l'ordre d'assignation à résidence, les proches de Denid lui conseillèrent de s'enfuir et de ne pas rester sous la coupe de l'Empire de peur qu'il n'atteigne à sa vie, cependant Denid affirma qu'il ne pouvait abandonner son peuple à présent qu'il avait déjà tant combattu pour les libérer du régent et des complots de son frère.
Il souhaitait traverser cette épreuve aux côtés de son peuple. Il était le dernier symbole politique et nationale de son monde, et la seule voix politique qui défendait encore publiquement l'intérêts du peuple, il ne pouvait s'enfuir maintenant alors même que son peuple avait besoin d'un symbole capable de les guider.

On ne lui avait rien communiquer quant à la situation si ce n'est qu'on cherchait à garantir sa sécurité. Installé dans ces appartements surveillés, il avait été suivis par plusieurs aide du Palais qui vinrent spontanément servir le dernier prétendant au trône.
L'un d'entre eux, Hiul Trau, au service de sa famille depuis des décennies il donna la mission de transmettre un message au responsable impérial...


- Contactez leur chef, dites lui que j'aimerais le rencontrer, si il est d'accord, afin de connaitre les tenants et les aboutissants de la situation. Aussi si il est disponible demandez lui une audience de ma part.
La loi martiale appliquée ne pourra longtemps être maintenue sans faire sombrer la planète dans un marasme économique et un immobilisme qui finira par étouffer toute la société.
Jusqu’à présent nous n'avons toujours pas de nouvelles des forces de police qui recherche mon frère, aussi informez-le donc que j'ai n'est toujours pas personnellement eu des nouvelles de mon frère et de l'endroit où il se trouve depuis sa fuite du Palais.
Et...Hiul, transmettez lui mes salutations avec politesse, si il y a bien une chose que j'ai appris avec les militaires de l'Empire c'est qu'il faut éviter à tout prix de ne pas leur montrer notre soumission.
Allez maintenant mon ami !


Le vieux majordome s’exécuta et alla transmettre son message à Oxious, ignorant jusqu'au nom de ce dernier, cependant il ne fut pas difficile de contacter celui qui était "en charge" des troupes impériales sur place.
De son côté Denid n'avait non plus aucune nouvelle de Cyniosis, depuis son retour au Palais et il ignorait ainsi ce qu'il avait bien pu advenir de lui, et de sa tentative d'arrêter son frère et l'assassin Sith qui l'avait enlevé du Palais.
Encore dans le flou le prince de Velmor, depuis son assignation continuait d'envoyer plusieurs messages d'information et d'encouragement à plusieurs dirigeants locaux de Velmor.
Il attendait maintenant la réponse du Sith...

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[H.J.] Je me permets de répondre directement, vu que ça s'inscrit dans la continuité directe, et qu'il y a pas grand chose à modérer pour le coup ^^




Le messager de Denid fut reçu comme tout émissaire, c'est à dire avec une courtoisie toute surfaite, très protocolaire. Il fut conduit devant celui à qui il devait délivrer son message. Aucune mesure de sécurité particulière ne fut prise, ce qui ne manqua pas de décontenancer le messager, qui devait s'attendre à être fouillé et refouillé. Mais non. Que pouvait craindre un seigneur Sith d'un simple homme ? A peine le message délivré, Oxious n'attendit pas une minute pour se rendre auprès de Denid. Il comptait aller lui rendre visite de toute manière, et puisqu'il l'y invitait, autant en profiter.

Le bâtiment où il avait été mis en "quarantaine" était lourdement gardé. Un peloton de Stormtroopers ceinturait l'édifice, un autre petit groupe gardait l'entrée et le hall principal. D'autres patrouillaient dans les étages, et quatre gardes étaient placés devant la porte des appartements qui lui avaient été assignés. Sacré dispositif.
Chaque homme saluait le Sith à son passage. Ils ne savaient pas qui il était, ni même son nom, mais sa stature, ce qu'il dégageait et sa bure noire suffisaient à leur inspirer un respect craintif. Arrivé devant la porte, il s'annonça.

    « Le citoyen Denid m'a fait parvenir un message. Il désirerait me rencontrer. J'ai décidé d'accepter son invitation.
    Bien, Monseigneur. Le Stormtrooper parla dans le comlink de son casque. Libérez l'accès pour le Seigneur Sith. Il souhaite rencontrer notre invité. »

La porte fut déverrouillée de l'intérieur, et s'ouvrit. Oxious entra et abaissa sa capuche, découvrant son crâne tatoué et cornu. Il s'avança vers le salon, sous les regards des quelques gardes qui officiaient à l'intérieur. Denid s'y trouvait, assis dans un gros fauteuil antique. Il se leva à l'arrivée du Seigneur, qui lui fit un signe pour lui demander de rester assis. Oxious trouva place dans un autre fauteuil, qu'il rapprocha d'un geste pour le placer en vis-à-vis. Une fois assis, il posa ses mains sur ses cuisses, et poussa un profond soupir.
    « Je suis pour le moins... troublé par les rapports qui m'ont été transmis dernièrement, Denid. Des sympathisants à votre cause ont été impliqués dans l'attaque du Palais. Ils ont tué des gardes et investi les lieux. Ce qui est fâcheux, c'est que ce faisant, ils vous mouillent dans cette affaire.
    Ce qui est encore plus fâcheux, c'est que certains de ces hommes ont l'air d'appartenir à l'Alliance Rebelle, et ça c'est quelque chose de bien plus lourd, vous vous en doutez. J'admire que vous vous dévouiez entièrement pour votre mère-planète, mon ami, mais... Je ne peux m'empêcher de penser que vous me mentez.
    Vous me dites que votre frère Anod s'est enfui du Palais et que vos hommes le recherchent. Mais quelque chose me gêne dans tout cela. Comment vos hommes, qui ont attaqué le Palais, tué des gardes, fait prisonnière une Capitaine impériale, vraisemblablement tué le Régent, comment auraient-ils pu mener toute cette opération sans que vous ne soyiez au courant ? Ni sans communiquer d'aucune façon avec vous ? Je crois que vous me cachez la vérité.

    En vérité, je crois que vous me mentez sur toute la ligne. Vous dites que votre frère, Anod, est en fuite, et recherché activement. Mais selon les doutes que tout cela me donne, comment, grâce à votre contact avec vos hommes, ne seriez-vous pas au courant de son décès ?
    »

Oxious s'interrompit. Il observait la réaction de Denid à l'évocation de la mort d'Anod. Puis il reprit.
    « Voyez-vous... Il sortit de sa tunique son comlink. J'attends un appel d'un instant à l'autre. Un appel des experts qui sont, au moment où nous parlons, penchés sur les documents que vous nous avez fournis, et qui selon vous témoignent de votre légitimité au trône de Velmor. Hé bien, quand je recevrai cet appel, Denid, il se peut que votre situation change du tout au tout. Il serait très malvenu que le Prince légitime de Velmor, dirigeant en place après la mort du Régent, ne se voie accusé de trahison envers l'Empire. Vous savez ce qui vous attendrait dans ce cas. Et je n'aurais pas même à vous faire juger. Cela ne me prendrait qu'une petite seconde pour délivrer la sentence, ici, dans ce salon.

    Cependant... Votre vie pourrait aussi bien ne pas s'arrêter ici. Pour peu que vous reconnaissiez les faits, et que vous acceptiez de collaborer. Commençons par le commencement, et dites-moi tout. Dites-moi quel est votre degré d'implication dans tout cela. Dites-moi qui vous a donné les moyens de cette opération. Dites-moi quel intérêt Velmor a pour l'Alliance Rebelle. Et, si vous voulez sérieusement améliorez vos chances de survie, et la vie de votre peuple bien-aimé, dites-moi ce que vous savez des bases rebelles et de leurs dirigeants.

    La balle est dans votre camp, Denid. Si j'étais vous, je n'attendrais pas plus longtemps pour vider mon sac. Car si je reçois cet appel, et en l'absence d'informations, tout s'arrête. Immédiatement.
    »

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L'attente de Denid ne fut pas très longue, le seigneur Sith arriva dans ses appartement, Denid se leva pour le saluer avec respect et crainte, mais malgré toute son anxiété, au moment où Denid se leva, la prestance qui était la sienne était évidemment visible. On sentait dans le regard, la façon de se tenir et de parler de cette homme, des millénaire d'une éducation, et d'une tradition royale. La dignité de toute une lignée d'ancêtre illustre émanait de Denid Loracson. Tout en lui transpirait l'autorité que l'on n’acquérait pas à force de travail et d'entrainement, mais par la naissance. Somme toute un prince comme on n'en faisait plus ni dans le noyau et encore moins dans le quadrant.

Remarquant l'usage de la force, dont faisait preuve les gestes de l'impérial, Denid compris alors qu'il avait à faire à un personnage très certainement disciple du côté obscur et capable de lire en lui, ou au moins d'influer sur son esprit. Cette seule idée ne fit qu’accroître l'inquiétude du prince, mais une fois assis il n'eut pas le temps de macérer dans sa peur, puisqu'Oxious lui appris la mort de son frère.
Cette phrase du sith eu l'effet d'un poignard énorme qui s'abattait dans le coeur du velmorien, il n'avait pas reçu de choc aussi fort depuis le massacre de ses parents, certes son frère avait trahis ses parents et éconduit tout son peuple, mais Denid n'avait jamais pu se résoudre ou même envisager de porter atteinte à sa vie, sur Velmor comme dans toute les monarchie, tuer un membre de la famille royale constituait le crime des crime, et une atteinte à la planète toute entière.
Tout se mélangeait dans l'esprit de Denid, ses émotions étaient littéralement en ébullition à tel point que probablement un non-sensible à la force aurait presque même pu le ressentir, tant sa peine était vertigineuse. L'idée pour lui de savoir qu'après toute ses années d'exil, et d'absence de contact avec sa famille, il ne reverrait même pas son frère, même si ce dernier ne le portait plus dans son coeur, Denid avait toujours eu en tête que malgré le procès qu'il avait l'intention d'imposer à son frère il aurait tenter de le raisonner derrière les barreaux de la prison qu'il méritait.
Il se demandait comment une telle chose avait pu arrivée, jamais il n'avait donner un tel ordre, et même si il l'avait fait jamais aucun des velmorien allié à lui n'aurait oser attenter à la vie d'un prince de Velmor. Denid commençait même à soupçonner les impériaux d'avoir perpétrer un tel acte. Evidemment le pauvre Denid était à cent lieux d'imaginer que le Jedi était derrière tout ça, lui-même persuadée comme presque tout le monde que jamais un Jedi ne pourrai commettre un crime de sang froid sur un adversaire désarmé et non-guerrier.

Les yeux rougis, la gorge nouée par le chagrin, il tenta de rester digne malgré son effondrement intérieur...


- Anod...mon frère mort ? Vous dites ? Non ! C'est impossible ? Comment ?

Puis il écouta le reste de l'exposé du Sith qui finis bien sûr, sur une dose quasi traditionnelle de menace d'une mort certaine et d'une suspicion de rébellion. Denid en écoutant ce qu'on lui reprochait, avait du mal à comprendre pourquoi le sith lui reprochait ce qu'il avait déjà communiquer comme information...

- Ecoutez monsieur, j'ignore ce que l'on vous a dit exactement, mais je sais ce que moi j'ai déjà révélé aux dignitaires impériaux et à vous même à votre arrivée.
Plusieurs membre de mon peuple m'ont fait sortir de l'exil craignant que le régent et Anod prenne définitivement le pouvoir en organisant un couronnement illégal.
Ils tiennent la planète par la force depuis des mois, aidé par des hommes de velmor, se revendiquant être impériales, dirigés par un capitaine nommé Traal, mais qui en réalité ne réponde qu'aux ordres du régent depuis vingt ans et qui ne sont rien d'autre que des mercenaires.
Je vous ai dit que j'ai alors pris les armes aider de volontaire issus du peuple et d'ancien gardes royaux loyaux à Velmor afin d'investir le palais et d'arrêter le régent et mon frère afin de les traduire en justice. Je n'ai jamais nier avoir investis le palais en vue de rétablir la justice.
Au cours de notre opération, le régent a été arrêté et conduis en salle de communication du palais, aucun mal ne lui a été fait sous mes ordres, jamais je n'avais en projet de porter atteinte à sa vie tout simplement parce que son procès et ses aveux aurait justement fait éclater au grand jour sa trahison. Sa mort est encore un mystère pour moi, puisque j'ai perdu contact avec plusieurs d'entre mes hommes qui avait en charge de le surveiller, je refuse de croire qu'il m'aurait désobéis et trahis en assassinant le régent.

Mon frère quant à lui s'est enfuis du Palais dans la panique, accompagné d'un assassin mystérieux j'ai ordonner à la chasse de le poursuivre mais en vain nous avons perdue sa trace. Vous pouvez interrogez mes hommes, jamais il n'avait pour mission de tuer ni le régent, le capitaine Traal et encore moins mon frère, et ce sous aucun prétexte. Notre opération devait faire le moins de victime possible, justement parce que nous sommes un peuple à la tradition pacifique, je ne nie pas pour autant que nous avons fait des victimes militaire durant notre opération, puisque le régent n'a pas hésiter à ordonner à ses hommes de nous arrêtez à n'importe quel prix, et je prend avec gravité la mesure et la responsabilité de ses velmoriens mort en obéissant machinalement aux ordres d'un usurpateur. Cependant je ne peux endosser la responsabilité de la mort du régent que je n'ai jamais ordonner ou celle de mon frère que je n'aurait jamais imaginer ou souhaiter.
Concernant les liens que vous pensez que je peux avoir avec l'Alliance Rebelle, je me demande bien qu'est-ce qui peut vous faire croire une chose pareil ?! Mes hommes auraient l'air de soldat rebelle ? Comment est-ce possible, quelle sont les indices impliquant un lien entre eux et les ennemis de l'Empire ?
Je suis ici pour rendre à mon peuple ses droits, je suis déjà en lutte contre ceux qui ont tuer mes parents et comploter contre moi, quand et comment aurai-je pris le temps de me lier avec l'Empire, risquant par la même de m'attirer ses foudres et risquant la sécurité de mon peuple, chose que je ne ferais jamais !

Cependant je commence à croire, en écoutant les crimes commis par mes hommes contre le régent et mon frère que malheureusement, d'autre forces aient été à l'oeuvre au cours de mon opération, des forces recherchant évidemment le mal contre ma famille, et la stabilité de la planète.

Il est inutile d'attendre cet appel monsieur, il ne fera que vous confirmer la vérité que je vous ai déjà dévoilé. Je suis le fils du roi Lorac, et le frère du prince Anod. Je suis l'héritier légitime du trône de Velmor, et comme je l'ai déjà dit aux dignitaires impériaux, je n'ai absolument aucun grief contre l'Empire et suis près à collaborer pleinement avec l'Empire et vous aujourd'hui pour ramener la paix et la stabilité pour mon peuple.
Si je suis coupable d'un crime contre des velmoriens morts depuis mon retour je suis près à faire face à mes responsabilité, hors aujourd'hui la seule chose dont je suis responsable est de m'être levé pour rétablir la Justice sur mon monde. Avec le respect que je vous doit, ne me condamnez pas pour des crimes contre mon frère ou l'impératrice que je n'ai pas commis. Je suis ici pour servir mon peuple dans le respect des lois impériales, et pour cela uniquement.



Denid, s'arrêta là, il venait de se rendre compte qu'alors qu'il parlait au Sith il s'était levée, sans doute aborder des sujets qui le touchait au plus profond de lui, l'avait poussé à ne pas rester assis.
Aussi il regagna son siège, encore sous le choc, de tout ce qu'il venait d'apprendre.
Le Jedi avait-il pu tuer son frère de sang froid ? Les soldats de l'Alliance est-il venu pour organiser le meurtre du régent et de son frère ? Avait-il été victime d'une instrumentalisation ? N'était-il qu'un pion dans la guerre que se livrai les rebelles et l'Empire ?
Autant de question, qui tourmentait le prince, sentant bien qu'une partie des évènements lui avait échappé et que son peuple risquait d'en souffrir.
Il pris sa tête entre ses mains un instant, et souffla une longue expiration, comme pour s'empêcher de s’effondrer devant le sith. Ses seuls penser allait vers son père assassiné quelques années plus tôt, il aurait voulu le rendre fier par son engagement et sa détermination, il aurait surtout voulu que rien de tout cela ne soit arrivé, Palpatine, le complot, l'exil, le retour, l'Empire.
Mais il était là, lui dernier velmorien encore debout pour son peuple, et il entendait le rester encore, il était tout ce qui restait à son peuple, comme dirigeant légitime, le sort de sa planète reposait sur lui, bien qu'entre les mains d'un jeune zabrak...

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L'étude des documents prouva sans doute possible que le Prince Denid était bel et bien un prétendant légitime au Trône.
Le seul problème résidant dans le fait que son frère défunt l'était tout autant.

L’accession au Trône de ce dernier relevait à posteriori d'une réaction légitime du Peuple de Velmor face à la dictature de leur parents à tout deux, morts durant un soulèvement populaire.
Pourquoi lui et pas Denid? Officiellement nul ne le saurait probablement jamais.

Officieusement, les sympathisant impériaux avaient organisés une fausse vague populaire pour assassiner les parents des Princes Anod et Denid, avant d'installer Anod sur le Trône car parfaite marionnette de l'Empire! Aucune preuve de l'implication impériale ne subsistait, la Régence y avait veillée, aussi la vérité n'éclaterait elle sans doute plus jamais!


Quand au Peuple, 40% de la population soutenait l'ancienne famille Royale et donc le Prince Denid. 30% soutenait fermement l'Empire et la sécurité qu'il promettait tandis que 30 autre ne savaient plus sur quel pied danser...

En définitive, le sort de Velmor semblait entre les mains du Seigneur Oxious!

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Alors que Denid terminait sa plaidoirie pour lui-même, le comlink du Sith émit une série de bips. Il prit la communication immédiatement. En silence, il écouta son correspondant, puis raccrocha, un simple "Hmmm" pour toute réponse. Darth Oxious se dirigea vers le bar du salon et se versa une coupe de vin. Un excellent Tarul. Il versa une seconde coupe pour Denid, et revint vers le salon.
    « Je vais répondre à vos interrogations. Nous avons découvert les corps d'hommes qui n'étaient ni des Impériaux, ni des gardes du Palais, ni membres d'une quelconque milice locale. J'en déduis qu'ils étaient de votre groupe. Ils étaient accompagnés d'autres hommes, visiblement des commandos rebelles. Voilà ce qui me chagrine.

    Maintenant... Parlons un peu de Rois. Votre père, Lorac, Roi de Velmor, est mort tragiquement lors d'un soulèvement populaire. Vous affirmez être héritier au trône, et nous avez présenté des documents. Après expertise, ces documents sont d'authentiques preuve de vos allégations. Ils vous seront rendus, cela va de soi. Mais... Votre frère, Anod, était tout aussi héritier que vous l'êtes. En quoi son couronnement était-il illégal, puisque vous étiez absent ? D'ailleurs, où étiez-vous, Denid, lorsque vos parents sont morts sous les coups des révolutionnaires ? Où étiez-vous lorsque leurs corps ont été brûlés selon vos rites ? Où étiez-vous pour réclamer votre trône ?
    Votre frère, lui, était ici. Et lui non plus ne voulait pas voir son peuple sombrer, sur un monde sans dirigeant, exposé à l'anarchie. Lui, Anod, a pris le trône qui lui revenait de droit, et vous n'arrivez que maintenant, aidé d'hommes en armes, ces mêmes hommes qui s'en prennent aux forces impériales dans toute la Galaxie, ceux-là même qui ont déclaré une guerre, guerre qui fauche des millions de vies. Vous venez ici, vous prenez le Palais par la force, évincez le Roi, et vous vous réclamez d'un mouvement pacifiste ? Qui pensez-vous berner avec cette histoire ? Ah... Je sais que ces chiens de rebelles fricotent avec les Jedi. Leurs pouvoirs s'apparentent aux nôtres, à la différence que nous ne cachons pas ce que nous sommes sous de sombres règlements et de faux codes. Tout ça n'est que poudre aux yeux pour dissimuler leur faiblesse. Vous en avez fait la désagréable expérience. Ils vous ont abusé. Ils se sont servi de vous et de votre désir de servir votre peuple depuis le trône pour assassiner votre frère, qui se montrait trop coopératif avec l'Empire à leurs yeux. Ils vous ont convaincu de faire tout cela, et vous ne pouviez pas faire autrement...
    Puis il ajouta, plus bas, presque comme s'il le disait pour lui même, Et ce sont les Sith que l'on nomme ignobles manipulateurs... »

Le Sith posa la coupe de vin devant Denid et se dirigea vers le fauteuil vide. Avant de s'asseoir, il lâcha un ordre à l'intention des gardes dans l'appartement.
    « Laissez-nous. Vous tous, tout de suite.
    Et pendant que tous s'exécutaient, Oxious but une gorgée de ce magnifique vin Tarul, et poussa un long soupir. Il s'assura qu'ils étaient bien seuls et reprit.
    Denid, vous voilà dans un pétrin plus profond que vous ne pouviez le craindre. Rebellion, trahison, et fratricide. Trois chefs d'accusation qui pèsent très lourd dans la balance de la justice. Tout à fait entre nous, je vois d'ici l'issue de cette histoire. Et je crois que vous aussi. Quel velmorien voudrait d'un Roi qui a fait tuer son propre frère ? Alors je vais vous demander, une fois de plus, ce que je veux savoir, et je vous conseille de me le dire. Dans votre intérêt.
    Le zabrak s'enfonça dans le fauteuil, coupe de vin à la main, prêt à entendre ce que Denid aurait à lui communiquer.
    Donc, que savez-vous de l'Alliance Rebelle ? Qui sont vos contacts chez eux, et que connaissez-vous de leurs bases ? Si vous me donnez quelque chose, quelque chose dont la véracité sera vérifiée cela va de soi, je pourrais peut-être oublier de consigner dans mon rapport les mots que vous avez eu au sujet du Roi Anod, ou du Capitaine Traal. Je pourrais même vous laisser sur Velmor. Pas comme Roi, c'est évident, mais disons comme.. conseiller du nouveau Régent. Régent qui sera désigné très rapidement. Ainsi, vous serez impliqué dans la gouvernance de votre planète natale. »

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Le Sith donna à Denid une coupe de vin, que Denid accepta par respect mais sa gorge étant tellement noué lorsque le Sith donna les détails sur la mort de son frère qu'il ne en avaler une seule goutte. Il se contenta de la tenir dans ses mais.
Evidemment en bon impérial qu'il était Oxious rajouta une couche de question "bateau" qu'il devait apprendre à l'école "des bon interrogateurs impériaux". Et évidemment la réponse que lui avait déjà donné Denid ne le satisfaisait pas. Puis vint les menaces d'écarter Denid définitivement du trône. Et là Denid déposa son verre, regarda le zabrak dans les yeux et lui parla avec détermination, de son ton grave et tellement "princier"...


- Pourquoi moi plus que mon frère ?
Avec tout le respect que je vous dois, monsieur je crains que vous n'ayez manifestement pas été pleinement mis au courant de la situation sur Velmor. Au sein des famille royale la règle est celle du droit d'ainesse, je suis né avant mon frère Anod, je suis et j'ai toujours été le premier héritier, je pense que je n'ai pas besoin de vous en
dire d'avantage.

Vous voulez savoir où est-ce que j'étais ? Vous voulez savoir où je suis partis après avoir vu un groupe de mercenaire payé par Zelor, massacrer mes parents, et décider à en faire pareil de moi ? Je suis aller me réfugier sur une planète voisine. Heuresment pour lui, mon frère qui manifestement n'en a pas trop voulu au Régent, s'est vu épargné par ce complot, hors moi, loyal à mon père, j'étais en danger tant que je restait sur Velmor.
Mais c'est lorsque j'ai réaliser que le prince et le régent préparait un couronnement que je suis revenue.

Pourquoi est-ce que mon frère et le régent n'avait pas le droit de planifier de couronnement en mon absence ? Parce que la tradition velmorienne veut que l'on attende exactement vingt années avant de déclarer un prince disparu, comme étant mort. Mon exil à débuté il y a exactement seize ans, et mon frère et le régent on considérer me remplacer violant ainsi la tradition et nos lois ancestrales. Voilà pourquoi j'ai dû prendre les armes. Vous savez être pacifiste ne signifie pas ne pas se battre pour ce que l'on sait être juste. Cela signifie que si je peux éviter la violence et le sang je le ferai, et la manière dont j'ai mener mon opération le prouve, les morts du régent et de mon frère ne sont pas de mon fait et manifestement j'ai moi même été désobéis ou comme vous le dites peut-être été instrumentalisé par des forces dont j'ignore l'origine recherchant la déstabilisation de mon monde.
Une chose est sûr si au cours de l'opération des soldats impériaux ont perdu la vie c'est qu'il était sous les ordre du Capitaine Zeta Traal, qui a agis dans le plus grand mépris de mon peuple et en aidant le régent et mon frère qui avait déjà eux-même trahis et renverser un dirigeant d'une planète impériale légalement institué, dans le respect de toute les lois de l'Empire. Le Capitaine est une femme qui a trahis mon peuple et l'Empire, et les hommes qui l'on suivis et qui nous ont affrontés étaient des ennemis de la Justice et de la légalité impériale et velmorienne. Jamais je n'ai porter atteinte aux véritables représentants et dignitaires impériaux qui sont arrivés un peu avant vous sur Velmor.

J'ai repris le Palais par la force, et je ne le nie pas, mais je suis loin de l'avoir pris des mains d'un roi. Anod n'a jamais été roi, et le régent non plus. Ils étaient des imposteurs, qui nous avaient trahis.

Quant à vos accusations de rébellion, je vous le répète je n'ai jamais eu affaire avec l'Alliance rebelle ou ses alliés. Ce sont des partisans velmoriens qui m'ont soutenus lors de ma reprise du Palais, et personne d'autre. Bien que je constate maintenant que durant l'opération de mystérieux individus s'en sont manifestement pris à mon frère et au régent, mais ils n'étaient pas avec moi pour la simple et bonne raison que jamais je n'aurais porté atteinte à mon propre sang ou au régent que je souhaitais faire juger dans la légalité.
Si vous avez des preuves que mes gardes étaient des commandos rebelles j'aimerais les voir afin d'en avoir le coeur net, mais jamais je n'aurais fait appel aux ennemis de l'Empire dans un conflit qui ne concerne que Velmor et ma lutte pour la Justice.
J'ignore tout de l'Alliance hormis ce que j'en ai pu lire sur l'holonet impériale, que voulez vous que je puisse bien vous révéler sur eux ? Je n'en ai jamais rencontré !


Denid, s'arrêta là, il réalisa que le sith n'avait pas l'intention de le laisser regagner son trône, aussi il se leva, tant il ne pouvait resté assis pour dire ce qu'il avait à dire...

- Vous voulez établir une régence ? M'écarter du pouvoir, mais monsieur vous ne comprenez manifestement pas une chose : Même si mon peuple n'est pas un peuple de guerriers, ils n'en sont pas moins très respectueux de nos lois, nous sommes une monarchie, et si il existe un prince héritier légitime du trône, ils ne toléreront pas une régence, et je ne collaborerait pas non plus à un tel gouvernement illégal.
Mon règne ne nuira pas à l'Empire, alors que la spoliation de mes droits, et l'institution d'une régence conçue de toute pièce n'apportera que le trouble et d'avantage de violence et de souffrance sur la planète.
C'est justement parce que le prince et le régent ont voulu enfreindre la tradition et nos lois que mon peuple ne m'a pas empêché de prendre le palais et que plusieurs m'ont soutenus. Tout le monde sait déjà que je ne suis pas venu tuer mon frère, et que je n'en suis pas le responsable. Même si mon frère ne méritait pas ce qui lui ai arrivé, il a lui même attirer sa mort en tentant de violer nos lois et en pactisant avec un comploteur en la personne du régent et du capitaine Traal.
Je ne comprends pas pourquoi vous cherchez tant à m'écarter, je ne veux absolument aucun mal à l'Empire ou à ses représentants. Velmor n'a jamais montrer d'hostilité envers l'Empire et nous ne représentons absolument pas une menace pour vous et n'avons pas l'intention de le devenir.
J'ignore quels sont les ordres que vous avez reçu en venant ici, mais sachez que je ne suis pas ici pour mener une guerre contre l'Empire.
Tout ce que je viens de vous dire peut-être attester par tout les citoyens, les textes de lois, et les livres et rapports historique de cette planète.



Nb : L'histoire de Velmor sur laquelle j'ai basé mon Rp, est l'histoire officielle tirée de l'univers étendu, la tradition de 20 ans, le fait que Denid soit l’aînée, et le reste aussi, donc merci de respecter et de prendre en compte tout cela.
Aussi autre point qui m'intrigue beaucoup surtout concernant la modération c'est le fait qu'on a trouver des soldats de Denid qui "ressemblaient" à des commandos rebelle. S'il vous plait ne me dites tout de même pas que vous pensez que les 2 specforce qui était là, portaient de beaux uniforme estampiller avec de gros insignes de l'Alliance bien brillants sur eux ! Ils étaient en infiltration top secrète, évidemment qu'il était dans la même tenue que tout les autres gardes. Lorsque l'Alliance envoie des soldats en infiltration elle n'est pas assez stupide pour leur laisser leur uniforme aux yeux et au su de tous. Au risque de compromettre le gouvernement qu'elle tente de soutenir.
Dans le cas contraire j'aimerais bien savoir quels sont les preuves, qui ont persuadés Oxious que Denid est 100% rebelle et qu'il a engagé des rebelles.

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Modération flash (a ce stade vous avez plus trop besoin de moi)

-Validation de la source du rp de Bail. En revanche, il est établis que l'Empire était au courant à l'époque du "soulèvement" que le Roi Lorac était pro-rebelle. Le Corps Diplomatique Impériale (Zeta Traal et Cie) a alors intrigué avec le Régent pour supprimer le Roi et sa Femme de même que Denid. Ce dernier a réussis à fuir et son frère pro-impériale n'a pas été inquiété par les "émeutiers spontanés".
A ce jour, et INRP, le Régent (mort) occupait ses fonctions en attendant que Anod puisse être couronné conformément aux Vingt années et tout le reste.

Bon jeu!



PS: Et oui je sais lire l'anglais aussi ^^

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Denid Loracson ne pouvait évidemment pas le savoir, mais la patience n'était pas la principale vertu du Sith qui lui faisait face. Et jusque là, l'on pouvait dire qu'il avait fait preuve d'une grande patience. Mais il commençait à en avoir assez. Tout cela puait l'Alliance Rebelle à plein nez, et malgré tout, l'homme continuait à nier en brandissant ses valeurs de prince honnête. Conneries.

Oxious posa sa coupe sur la table basse entre lui et son interlocuteur et se leva de nouveau. Il faisait tout ce qu'il pouvait pour se contenir. Mais il savait que si cette conversation devait se prolonger encore longtemps, les murs immaculés du salon ne le resteraient pas.

    « Vous vous adressez à moi comme à un demeuré, Denid. Est-ce pourquoi vous me prenez, un demeuré ? On a fait appel à moi parce que la présence d'un Jedi a été rapportée. Un Jedi. Vous saisissez ? Ces cafards sont de mèche avec l'Alliance Rebelle, et vous me dites que vous n'avez rien à voir avec cela ?
    Ce serait donc pure coïncidence si les Rebelles ont débarqué ici au moment-même où vous veniez pour prendre le Palais, sur cette petite planète dont, j'en suis convaincu, si peu de gens dans cette Galaxie en aient entendu parler ? Suis-je si crédule à vos yeux pour que vous essayiez de me faire gober cela ?
    »

Toute la colère d'Oxious commençait à poindre sous ses mots, et l'insignifiant humain qui se trouvait assis là avait du le sentir. Il avait pour ainsi dire tenté tout ce qu'il pouvait. Il s'était montré ouvert à la discussion, avait même fait preuve de bonne foi en faisant analyser les documents de Loracson, avait proposé un arrangement. Mais rien. Il n'y avait rien à tirer de ce "prince", "roi", peut importait désormais quel titre il se donnait. Oxious tira des plis de sa ceinture son sabre, et le tint le long de sa cuisse, d'une main ferme et inflexible.
    « Je vous ai donné votre chance, mais vous ne l'avez pas saisie. Dommage pour vous. Pour moi, ça ne change absolument rien.

    CAPORAL !

    La porte s'ouvrit et trois stormtroopers entrèrent dans la seconde.
    Oui, Monseigneur ?
    Arrêtez cet homme, pour Trahison. A la lumière des éléments dont je dispose, j'en prends la décision et vous en donne l'ordre. Qu'il soit mis aux fers dans les geôles du Palais, sous haute surveillance, et à l'isolement. Aucun visiteur ne sera admis.

    Denid Loracson, en tant que Seigneur Sith et représentant de son Altesse Sérenissime l'Impératrice Gwa Cir-Delàviel, je vous mets aux arrêts. Vous attendrez sur Velmor votre transfert vers Corucant, où vous serez jugé pour les faits qui vous sont reprochés. Vous devrez répondre de vos actes, et ferez face à la sentence. Puisse la Force vous accueillir, le temps venu.
    »

Tendant la main vers le prisonnier, Oxious le saisit à travers la Force, l'empêchant de remuer tandis que les gardes lui mettaient une paire de [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
    « Monseigneur, si vous voulez bien...»

Oxious s'avança et appliqua son index sur le cadran des menottes, définissant son empreinte digitale comme clé de sécurité. Lui seul pourrait faire ouvrir ces menottes, et devrait donc faire partie du convoi lors du transfert.
    « Faites informer Coruscant que nous nous préparons à amener un prisonnier de grande importance. Que toutes les dispositions soient prises pour notre arrivée. La Loi Martiale est maintenue pour le moment. Un Gouverneur sera désigné, pour diriger Velmor au nom de l'Empire. Rompez, Caporal. »

Les gardes saisirent Denid chacun par un bras, et l'emmenèrent, malgré ses protestations, vers ce qui serait sa cellule. Dès que tout serait prêt, il serait transféré et jugé. Et très certainement exécuté, à moins qu'il ne se décide à parler de ses liens avec les Rebelles, devant la justice impériale.

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Modération finale:

-Arrestation du dernier membre de la famille Royale

-Mise en place d'un Gouverneur impériale disposant d'une petite garnison (environ 250 hommes)

-Population divisée en 40% de soutiens au Prince Denid, 30% en faveur de l'Empire, 30% d'indécis

-Demeure trois cellules d'activistes sur Velmor: Une cellule militant pour la paix impériale au sein de la Capitale (sorte de paramilitaire encadré par le Parti Impériale), une Cellule d'intellectuels pacifistes militants pour la paix et le retour aux traditions Royales sur Velmor (au sein du Campus de Velmor), une Cellule de résistants ce réclamant de la rébellion sans y avoir le moindre contact et recherchant la destabilisation du régime impériale par la force. (dans la région environnant la capitale)


Bonne chance pour la suite!

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