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Un convoi Impérial... un vol audacieux !

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descriptionUn convoi Impérial... un vol audacieux ! - Page 2 EmptyUn convoi Impérial... un vol audacieux !

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Rappel du premier message :

Le jour commençait à tomber sur la planète rocailleuse qu'était Goroth Prime. Assis sur un banc en pierre, un jeune humain attendait, l'air pensif... juste en face de lui, un imposant vaisseau était à quai de l'astroport. Il passait en revue intérieurement tout l'attirail dont il s'était disposé...
Cachées sous son long manteau brun, aucun passant ne pouvait soupçonner que la présence de telles armes, et surtout pas en possession d'un humain à l'allure pourtant si paisible.

Et pourtant il n'y avais ni plus, ni moins qu'une large ceinture d'explosifs accrochée autour de la taille de Sid, chacune de ces grenades destinées à remplir une fonction particulière si le besoin s'en faisait sentir : 3 Détonateurs à charge électrostatique, 5 Grenades assommante Merr-Sonn et 2 Détonateurs thermique ainsi que 2 Mines de proximité placé dans un sac au pied du Jedi et qui n'attendaient qu'à être activée... chose que l'humain préférerait ne jamais faire.

A une autre ceinture, située juste en dessous de celle citée précédemment, était pendue un blaster et une multitude de pochettes où se trouvaient diverses choses... dont l'une ne contenait rien de moins que la mythique arme des Jedi : un sabre laser de couleur dorée.


Une fois l'inventaire fait, Sid passa en revue l'objectif de sa mission... l'infiltration du Gallion Stellaire juste en face de lui. En effet, le but était de détrousser l'Empire de leur quarante tonnes d'Hollinium, ou pour parler plus clairement... de leur trois millions de crédits, rien que ça !
Pour ce faire, Sid avait jugé bon de s'entourer de professionnels. Il avait fait appel d'une part au Bothan Spynet pour infiltrer le vaisseau et faciliter leur navigation à travers le vaisseau mais aussi leur fuite avec la marchandise, et d'autre part il avait engager des criminels endurcis, des professionnels des vols de grandes envergures, en cas de pépins sur le vaisseau... bien que cela ne lui plaisait nullement d'avoir des bandits à ces côtés.

Mais si il faisait un telle action, ce n'était nullement pour s'enrichir personnellement, ni pour rechercher la gloire d'avoir fait un pied de nez à l'Empire... non la raison était bien plus profonde... l'espérance secrète qu'un jour, l'Ordre qui l'avait formé puisse renaître par l'intermédiaire de ceux qui avaient survécu à sa chute.

Sid fut soudainement tiré de ses réflexions. Juste en face de lui, un groupe d'hommes à l'air peu engageant le dévisageait du regard. Sans un mot, il se leva s'approcha vers Félix Wright, celui qui était le leader de ce petit groupe et il lui donna silencieusement 1 Détonateur à charge électrostatique, 2 Grenades assommante Merr-Sonn et 1 Détonateurs thermique de sa ceinture.

A peine cela fait, il activa le comlink qui le reliait aux différents agents infiltrés à l'intérieur du vaisseau :


"Nous sommes prêt... il nous faut entrer maintenant..."

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Sid ne put s'empêcher de lancer un juron tandis que la porte se refermait devant son nez, la fusillier s'étant enfermée dans la pièce.

*Mais bon sang ! Pourquoi sont-ils venu si nombreux ces crétins là ?*

Le Jedi s'était relevé et jeta un rapide d'un coup d'oeil sur les trois corps inanimés gisant à ses pieds. Son coeur se serra lorsqu'il vit un filet de sang couler à l'arrière du crâne de l'infirmier... il n'avait pas voulu ça...

Mais si ces gars là se réveillaient, ils donneraient l'alerte... sans parler de la fusillier. Il avait le choix entre s'enfuir au risque qu'ils donnent l'alerte, les convaincre de ne rien faire ou... la solution de facilité : les exterminer tous jusqu'au dernier...
Les mâchoire du Jed se crispa tandis que cette dernière idée lui venait en tête. C'était contre le Code Jedi ! Contre ses principes ! Contre tout ce en quoi il croit... mais... si il veut la réussite de cette mission certaines décisions doivent être prises, des choix difficiles dont il s'en voudra à vie... au moins il serait sûr qu'ils ne parleraient pas...plus ... jamais !

Sid regardait les trois individus au sol, les yeux légèrement exorbités, une goutte de sueur coulant le long de sa tempe... d'un geste de la main, il attira à lui son sabre laser qui sortit comme par magie de sa pochette avant de se poser dans sa main. Le Jedi avança vers l'infirmier et les deux soldats...

Le sifflement de l'arme laser se fit entendre par trois fois, puis un silence pesant...


Aux pieds de Sid un petit amoncellement de ferrailles. Parmi ce tas se trouvaient les restes de ce qui fut les blasters des deux soldats ainsi que leur comlinks, celui de l'infirmier compris. Au moins ils ne pourraient pas faire de mal...

Maintenant au tour de la fusillier ! Le Jedi regarda la porte, un sourcil levé... il se concentra sur la porte, rassemblant une fois encore le champs d'énergie... puis d'un geste de la main exerça une pression de la Force sur la serrure de sorte à ce que la porte s'ouvre ainsi d'elle même.


*Si l'action réussit :*

A l'ouverture de la porte, Sid n'attendit pas une seule seconde et d'un second geste de la main envoya tour à tour infirmier et soldats dans la pièce maintenant ouverte, sous le regard médusé de la fusillier.

"Ecoutez... je ne vous veux aucun mal... mais donnez moi immédiatement votre comlink, sinon des choses que nous pourrions tout deux regretter se passeront..." fit le Jedi... sa lame dorée reflétant sa lumière sur son visage grave.

descriptionUn convoi Impérial... un vol audacieux ! - Page 2 EmptyRe: Un convoi Impérial... un vol audacieux !

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Burukt essayait depuis 15 secondes de rappeler Wright et ses hommes par signes lorsqu'il étouffa un cri de stupeur. Un stormtrooper venait de passer devant lui, parlant dans son comlink. Ni le soldat ni Wright ne s'étaient pour l'instant vus, mais si cela devait arriver... Cela n'arriverait pas. Et désormais il rangeait son comlink, il fallait agir. N'ayant pas le temps de prévenir Ayia afin qu'elle intervienne, Rey dégaina son tire-vite (arme Bothannes étourdissante) de l'holster où il était rangé et tira un trait dans le dos du trooper. Celui-ci chancela quelques secondes, lâchant son arme, il prit appui sur le mur avant de tenter de reprendre ses esprits, ce que le Bothan ne lui permit pas, se jetant au cou du malheureux. Trois secondes plus tard, il s'effondrait, un couteau de 15 centimètres enfoncé dans le mince espace entre l'armure et le casque du soldat impérial. Ne perdant pas une seconde, Burukt fit signe aux mercenaires que le bruit de la rixe avaient avertis de rentrer en vitesse dans la cache tandis qu'il tirait tant bien que mal le corps de l'infortuné conscrit. Tout s'était déroulé assez silencieusement, mais il n'y avait pas de temps a perdre au cas où quelqu'un d'autre surgirait, histoire de vraiment faire échouer cette mission pas si parfaite que ça finalement... L'aide des Mandaloriens ne seraient pas de refus pour l'aider à transporter le cadavre blanc et surveiller les alentours. D'autant plus que de la plaie ouverte par le canif acéré du Bothan se déversait lentement un liquide rouge foncé qui dénotait fortement avec les corridors du cargo impérial...

HRP: résumé de l'action:
- Le trooper est mort après avoir terminé sa communication sur comlink.
- Burukt est dans le couloir tirant le corps vers la cache.
- Wright est averti du danger et reçoit l'ordre de rentrer en courant dans la cache.
- Du sang s'écoule du trooper par terre.

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Bon, Felix avait bien compris qu'il avait merdé. C'est bien simple, il s'était conduit comme un gros idiot avec son idée de se balader avec un explosif vivant. Il avait sacrément merdé et maintenant il avait grillé son image auprès des camarades. Il lui faudrait sérieusement redorer son blason parce que là il avait bousillé son image, en plus de celle du Consortium, ce qu'il n'acceptait pas. Il lui faudrait donc se conforter aux ordres et ensuite remplir ce pour quoi il était là.

Sid avait depuis longtemps disparu, tant pis pour lui, il devrait se débrouiller seul, de toute façon, a ce qu'ils avaient pu voir, le jeune homme maitrisait la Force alors il n'y aurait aucun souci pour lui, il vaincrait sans mal tout ses ennemis. De son côté, Burukt avait tué un soldat avec son couteau mais du coup les trainées de sang pouvaient griller leur présence dans le coin. Les Mandaloriens étaient de toute façon là pour parer aux problèmes éventuels qu'il y aurait si quelqu'un repérait le sang par terre.

Felix reçut un message, on lui ordonnait de rentrer se planquez en attendant que ça se calme un peu. Sachant que l'opportunité de se rendre utile et redorer son blason viendrait, il accepta donc et retourna dans la soute avec ses hommes. Quant a sa bombe sur pattes, il la gardait avec lui mais la lâcherait une fois qu'il faudrait aller vite pour neutraliser les réacteurs ou l'hyperpropulsion.

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Les Mandaloriens était en train de perdre pied sur cette affaire. Burukt avait été plus rapide qu'eux pour buter le stormtrooper qui risquait de mettre les bourdes de leur demi-employeur dans leur valeur la plus belle.

Monatarion sortit à la suite du Bothan Spynet Guy pour l'épauler. Il avait frappé vite et bien, mais un peu trop violemment, et le sans qui se répandait devenait un problème supplémentaire.
Il aida Burukt à transporter vivement le cadavre en armure dans la cache, tandis qu'il faisait un signe à ses compagnons pour qu'ils viennent se charger du sang.

Aiya maudissait les imprévus qui leurs tombaient dessus à répétition. Elle saisit sa gourde d'eau et la répandit sur le sol, jetant immédiatement dessus son manteau-cape, révélant totalement son armure mandalorienne aux couleurs rougeoyantes à la vue du groupe de Félix qui revenait vers la cache.

Avec un peu d'aide de ses hommes, et pendant qu'Asht't et Monat' refaisaient leur tour de visions aux extrémités du couloir, elle parvint à éponger la plus grande partie du sang. L'aspect métallique froid du couloir ne s'en trouvait pas foncièrement changé, mais il faudrait quand même qu'ils passent à l'action rapidement, sans quoi ils allaient tous se retrouver en sale posture.


- A présent, avertit-elle en chuchotant une fois tout le monde revenu dans la cache, on arrête les conneries : plus de sang, plus de bombe à l'improviste, plus d'initiatives foireuses ! Merci tout de même Burukt d'avoir réglé le problème Stromtrooper avec une telle Célérité. Vous, dit-elle en particulier à Félix, Vous me permettrez d'avoir des doutes sur votre santé mentale. Faudra m'expliquer, un jour en passant, le cheminement qui vous a mené à faire ça.

Elle alla reprendre sa place à l'entrée de la cache, sortant son blaster et sa vibrolame. Prête à l'action, à l'instant ou Burukt lui donnerait le feu vert.

- Prêt à nous mener droit à la soute par le chemin le plus sur ? interrogea-t-elle le BSG.

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Le malheureux Stormtroopers n'eu pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait qu'il passait de vie à trépas. Contrairement aux craintes, peux de sang macula la coursive et il fut relativement vite effacé. Plus rien n'était visible à l'oeil nu. Maintenant si des examens plus poussés étaient fournis...

Au contrôle d'avarie, le jeune matelot trouvait le temps long. Son quart allait bientôt finir, ainsi que celui de cet étrange Second Maître, mais il ne pouvait plus attendre.
Après tout le vaisseau était en hyperhespace, donc il pourrait communiquer avec ses collègues.
Saisissant son communicateur, il appela son ami fusilier.
Nul ne saurait jamais qu'elle question il lui avait posé, car alors même que la jeune femme répondait à l'appel, le cris de cette dernière retentis dans tout le contrôle d'avarie:


"-Un Jedi!!!! Un Jedi est dans le vaisseau!!!!!!!!"

Le pauvre matelot demeura bouche bée devant son communicateur, se demandant ce qui passait par la tête de son amie pour dire une chose pareille.
Tout les personnels présent relevèrent leur visage de leur console, surpris, tandis qu'une vague de consternation sans nom s'abattait sur le compartiment.


Sid quand à lui entra au moment où la jeune femme hurlait sa détresse dans son communicateur.
Devant lui, assise sur les fesses dos à la cloison, la jeune fusilier tremblait de peur.
Dans une main, son communicateur d'où un flot de question de déversait, dans une autre son blaster laser. Sa main tremblait tandis qu'elle pointait à grand peine son arme sur Sid, des larmes lui brouillant la vue devant le carnage sans nom qu'elle venait de voir. Sanglotant, elle répondis à son agresseur:


"-Allez vous en monstre! Laissez moi! Au secours!!!!!"

Le cri de la jeune femme résonna dans tout le corridor d'où venait le Jedi ainsi que dans tout le contrôle d'avarie.
Sous les regards catastrophé des agents du Bothan Spynet, le jeune matelot tapa une ligne de commande qu'il pensait ne jamais devoir utiliser.
L'alarme d'attention générale, normalement réservé à un officier, résonna dans tout le vaisseau, puis la voie du matelot s'y déversa à son tour:


"-Intrus Jedi dans le vaisseau! Section 4, corridor B, quartier du Bosco!"


Puis ce fut le chaos....

Des alarmes retentirent partout dans le vaisseau, tandis que tout l'équipage abandonnait ce qu'il faisait et prenait armes et munitions.
Les Stormtroopers gagnèrent leur position d'alerte, tandis qu'une dizaine de fusilier impériaux gagnaient au pas de course les quartiers du Bosco.
Tout le vaisseau passa en état d'alerte maximum en quelque seconde.

A présent, le commando infiltré devrait doubler, tripler de prudence ou imaginer une autre issus. Chaque membre d'équipage étant armés et sur ses gardes...




-reste 4 droïdes souris trafiqués à vos ordres
-vaisseau en hyperhespace
-les deux agents du Bothan Spynet présents au contrôle d'avarie sont surveillés par les matelots présents
-l'agent déguisé en fusilier marin ne résistera pas à un examen approfondis ou s'il croise un de ses "collègues"
-Arrivé du cargo à proximité de Christosphsis dans 1 tour
-Arrivé du cargo dans le système de Ryloth dans 3 tour
-Sid démasqué
-Vaisseau en état d'alerte maximum
-Fusiliers impériaux aux quartiers du bosco dans 1 tour.

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Le second-maître d'équipage infiltré fit la moue quand à ce contretemps, heureusement, ils touchaient au but... ce n'était qu'un contretemps fastidieux, le jedi en ferait de la bouillie de ces gêneurs... En tous les cas, il fallait neutraliser ce matelot trop enclin à poser des problèmes qui seraient en revanche dans le cas des deux agents signe de capture ou de mort tant ils étaient esseulés du reste du commando. Il faut savoir tourner toute situation à son avantage... Le second-maître avait remarqué trois choses: la première, le matelot avait utilisé une commande réservée exclusivement aux officiers, ce qu'il n'était pas, en aucun cas. La seconde, tout le monde avait été étonné que le matelot donne l'ordre en utilisant une commande réservé aux officiers mais personne n'avait rien dit... Troisièmement, le plus important sans doute, les senseurs indiquaient avec exactitude l'emplacement des fusiliers et des stromtroopers, et aucun ne se trouvait entre le contrôle d'avarie et l'emplacement de la cache du reste du commando. L'espion infiltré en bosco quand à lui avait subtilement tourné la tête et vu la réflexion de son collègue. Il fit mine d'avoir du mal avec les commandes, et le second-maître comprit son manège... Un plan très clair avait germé dans la tête de l'homme du Bothan Spynet. Il se tourna rapidement vers le matelot qui se tenait crispé devant ses écrans:

Matelot Spearing, -le nom du matelot se trouvait sur son uniforme et le second-maître avait retenu ce nom- vous avez utilisé une commande réservée aux officiers alors que le lieutenant était en train de la taper sur son ordinateur, vous avez outrepassé vos engagements et votre grade. Bien que vos intentions étaient bonnes, votre attitude ne garantit en rien votre intégrité et donc la sécurité de ce bâtiment et de son équipage, vous êtes donc relevé de vos fonctions, vous serez consigné en cellule jusqu'à la fin du voyage, puis vous passerez en conseil disciplinaires afin de répondre de cet acte de mutinerie caractérisé.

Le second-maître ne porta pas attention à la réaction du matelot, de toute manière, c'était une faute grave que d'outrepasser ses fonctions, et d'autant plus dans le régime extrêmement strict de la flotte impériale. Si il n'avait pas réagi assez vite, son supérieur l'aurait fait et son plan serait tombé à l'eau. Il se tourna vers un matelot:

Veuillez demander deux fusiliers pour accompagner le matelot Spearing jusqu'au mitard afin de le mettre aux arrêts. Je vous remercie.

Le second-maître se tourna vers un matelot. Il le regarda, et devant l'expression attentive du soldat impérial, se demanda la raison de cet intérêt soudain, il fit un léger mouvement de tête avant de lui donner ses ordres:

Matelot, veuillez repasser l'état d'alerte depuis votre commande et mettre en place une procédure correcte. Occupez-vous également du bon déploiement des unités afin de garantir la sécurité du vaisseau.

Il se tourna enfin vers l'autre espion en esquissant un froncement de sourcil évocateur devant les problèmes du bosco tout en parlant au reste du contrôle d'avarie:


Matelots, ne vous relâchez pas, nous ne sommes pas à l'abri d'un problème technique, je veux tout le monde sur le qui-vive. Quand à vous bosco, que faites vous donc, vous venez de manquer une commande et nos senseurs gauches sont inactifs, vous avez perdu l'esprit? Laissez moi votre poste, je vais rectifier votre erreur... Demandez de nouvelles consignes afin d'être utile ailleurs.

Le bosco fit semblant d'être vexé et de ne pas comprendre l'énervement de son supérieur et répondit par un balbutiement avant de céder sa place à l'espion et de se tourner vers le supérieur direct du second-maître:

Bosco à vos ordres, demande nouveaux ordres de mission, Monsieur.

Tout en disant cela, il avait tapoté discrètement deux fois sur sa jambe, où se dissimulait un émetteur, afin d'avertir Burukt de la tournure des événements.

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Dans le même temps, Burukt n'avait pas perdu son sang-froid devant l'alerte générale et demandait aux mercenaires de rester tranquille, alors que Wright était plus excité qu'un Rancor en rut depuis qu'il avait appris l'identité de Sid. Ayia ne disait rien mais Burukt savait que son cerveau était en ébullition devant cette nouvelle... Il tenta de les rassurer:

Restez tranquille, il parlaient du client, nous ne sommes pas concernés, personne ne soupçonne cette cache. Mes droïdes souris ont du faire leur boulot, leurs senseurs thermiques doivent être en émoi... Dans peu de temps nous serons à l'endroit convenu et nous passerons à l'action. Alors et seulement là, votre vrai boulot pourra commencer. je suis sûr que vous êtes impatient d'en découdre avec tout un peloton de stromtroopers impériaux n'est-ce pas Félix? De plus mes hommes au contrôle ont dû s'occuper de ce petit contretemps ils devraient sans aucun d...

Un capteur à la ceinture de Burukt clignota deux fois d'affilée à plusieurs reprises. C'était un code, affirmant que la situation était géré au contrôle d'avarie... Voilà qui devrait rassurer les plus peureux se dit le Bothan...

Vous voyez, mes hommes au contrôle m'affirment que le problème est géré, encore un peu de patience et nous aurons tous beaucoup de crédits à partager... Je vais avertir le fusilier que l'on a récupéré de contourner les assaillants et d'aider le Jedi...


Il alluma son com-link et annonça à voix basse à l'espion déguisé en fusilier encore dans le couloir:

La sécurité va arriver par la le corridor 4 pour tuer le client, vous devez contourner leur itinéraire et vous tenir prêt à intervenir dans un passage perpendiculaire à proximité des quartiers du bosco... Burukt regarda son datapad où s'affichait les plans de ce type de cargos... Le corridor 7 croise le 4 non loin de là, rendez-vous y avant l'arrivée des fusiliers et prenez les à revers... Bonne chance...

Bien compris, je fais aussi vite que possible, on se retrouve à la soute...


Résumé de l'action de ce tour:
-le matelot qui soupçonnait les espions va être envoyé au mitard pour manquement... si deux fusiliers veulent bien arriver...
-le second-maître demande à un matelot de s'occuper du déploiement de la sécurité face au Jedi...
-L'espion déguisé en fusilier tente d'arriver avant les fusiliers et attend dans le corridor 7 le moment opportun pour aider Sid.
-le second-maître prend la place du bosco et l'envoie chercher de nouveaux ordres en attendant que le second-maître corrige ses erreurs.
-Le second-maître s'occupe de la commande du bosco afin de rectifier les erreurs volontairement commises par le bosco infiltré.
-Tout le commando reste dans la cache...
-les droïdes souris ont habilement faussé plusieurs senseurs, ce qui cache la chaleur et les mouvements émis par le commando dans la cache, puisqu'avec le temps la température a monté dans l'espace réduit...

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Sid resta pétrifié quand il vit la jeune femme hurler dans le comlink un appel au secours des plus poignant que le Jedi ait pu entendre. Sid resta interdit devant elle, incapable de faire quoi que ce soit pendant cinq secondes.
Il était soudainement partagé entre plusieurs sentiments qui luttaient pour gagner l'entière conscience du Jedi : la colère d'être arrivé trop tard, la peur de la faillite de la mission, l'excitation de la situation, mais aussi l'incompréhension : il ne s'était même pas rendu compte à quelle point son identité avait été dévoilée de façon si brusque et violente... et maintenant il se retrouvait devant cette jeune soldate, encore à la fleur de l'âge, terrifiée devant sa personne comme elle ne l'a sans doute jamais été devant quiconque, sûre et certaine que la mort la prendrait d'un coup de sabre dans quelques secondes... Sid ne savait plus quoi penser...


"Je...les stormtroopers sont en vie... vous devriez vous occuper de l'infirmier, arrêtez l'hémorragie... c'était un acci... enfin ... désolé !"


Et sans en dire plus, il s'encourut dans le couloir, prenant soudainement conscience que le danger était encore à venir. Se remémorant rapidement le plan du vaisseau, retenue par coeur grâce aux informations données par le Bothan Spynet, il se précipita en direction du corridor le plus probable où la sécurité déboulerait. Il plaça alors sa mine de proximité, extraite de son sac, sur la parois du vaisseau, à l'angle entre le corridor 4 et les Quartiers du Bosco. Si les stormtroopers comptaient venir de ce côté là, il aurait la très désagréable surprise de subir une déflagration des leur arrivée.

Sans plus attendre, le Jedi se détournant et, faisant appel à la Force, concentrant l'énergie mystique pour détourner la lumière de son corps, le rendant ainsi invisible à tout créatures vivantes.

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Felix continuait de s'ennuyer, planqué dans la soute comme un rat. Tout ça l'ennuyait, il en avait assez de rester là a ne rien faire, il était censé s'occuper des ennuis dans le vaisseau mais on lui refusait même de bouger pour qu'il s'en occupe, alors bon. Mais il reconnaissait quand même qu'il serait mieux là plutôt qu'à péter des câbles du jour au lendemain alors il s'inclina de mauvaise grâce. Il soupira, être aussi inutile lui paraissait insupportable, il ne pouvait rien faire du tout à part attendre, le temps passait trop lentement à son goût.

Il en était réduit à vérifier son matériel et à ordonner à ses 3 hommes d'en faire de même, attendre le moment ou ils pourraient faire exploser tout ce qui bougeait, et même tout ce qui ne bougeait pas d'ailleurs. Cela serait surement intéressant, il était déjà impatient à l'idée que le moment d'affronter les Impériaux approchait. L'ennui laisserait place à l'adrénaline et à la fureur du combat, et enfin il pourrait apprécier pleinement la mission qu'il s'était vu confier.

Bon bien sur, le plus important était d'aider le client a obtenir sa cargaison, mais le Bothan pouvait dire ce qu'il voulait, quand on veut quelque chose, il faut se battre pour l'avoir, ses tours de passe-passe et ses beaux discours n'y changeront rien du tout. Mais il était bien trop poli et gentil pour le lui faire remarquer...


[HRP: désolé du manque d'inspiration...]

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Une pagaille sans nom régnait à bord du transporteur impérial, les alarmes hurlant à tut tête tandis que les hommes d'équipages couraient en tous sens pour gagner leur poste, des ordres contradictoires fusant un peux partout.

Le départ précipité du Jedi ne calma pas les pleurs de la jeune fusiliers, laquelle se contenta de donner dans son comlink la direction prise par se dernier ainsi que les derniers évènements. Le Bosco dans le coma, les meurtres perpétrés par un Jedi ainsi que son signalement. Tout cela passa sur la fréquence des fusiliers ainsi que des troopers, fréquence que les intrus pouvait écouter s'ils étaient assez malins...
Les stormtroopers étaient morts, de même que l'infirmier, leur cadavres reposant dans les quartiers du bosco.

Conscient que des intrus étaient présent, au moins un Jedi plus un faux bosco, les hauts parleurs des corridors ne débitaient plus d'ordres, les impériaux tentant de dissimuler leur intention. Mais ils ignoraient que deux unités COM étaient aux mains des intrus...

Au contrôle d'avarie, les choses explosèrent soudainement. L'alerte sonné par le matelot avait causé la mise en branle des sécurités du vaisseau. Les espions du Bothan Spynet avaient tenté de stopper le désastre, et le début de leur intervention réussi.
Complètement déboussolé par la situation, il n'était que matelot, ainsi que par ce qu'il avait du faire, l'humain se laissa éconduire par les agents infiltrés.

Les deux fusiliers impériaux arrivèrent également deux minutes plus tard, alertés par leur collègues, et se mirent en devoir d’exécuter l'ordre du second Maître. Les membres du contrôle d'avarie étaient trop sonnés pour comprendre ce qu'il venait de ce passer, mais les fusiliers eux non.
Parfaitement alerte, ils stoppèrent net alors qu'ils étaient sur le point de quitter les lieux lorsque le faux Second Maître s'adressa au Bosco.
Certes le Bosco n'était finalement que le quartier Maître le plus ancien en grade à bord, ne passant pas Officiers Mariniers pour des raisons le plus souvent de compétence extrême à son poste. Difficile de remplacer un "ancien" ainsi. Donc dans les faits un Bosco obéissait sans discuter aux ordres d'un Second Maître.
Mais nul, pas même Dieu ou l'Impératrice, ne pouvait usurper le titre de Bosco à bord d'un bâtiment stellaire.
Alors pourquoi subitement un Second Maître, que personne n'avait jamais vu, s'adressait il à un autre inconnu en le nommant "Bosco"?

Les deux fusiliers stoppèrent net, et se tournèrent comme un seul homme en direction des deux espions du Bothan Spynet.
Le matelot fut lâchés et tous les yeux se tournèrent vers les agents infiltrés. Deux fusiliers et une douzaine de matelot impériaux.
L'un des fusiliers saisis son unité COM, et appela sa camarade. Une voie enroué et noyé par les larmes lui répondis, confirmant que le Bosco se trouvait inconscient dans ses quartiers...

"-Salopard de rebelles!"

Les deux fusiliers dégainèrent leur blaster, imités par les matelots présent. Les deux espions étaient en très mauvaise postures....


Dans les corridors, les Stormtroopers se mettaient en place de même que les fusiliers. Plusieurs points névralgiques furent purement et simplement verrouillés.
Via les comlinks que les intrus pouvaient avoir conservés, on entendait les compte rendu suivant:


"-Ici garuda 1, Quartiers du Capitaine sécurisés.

-Garuda 2, passerelle sécurisé

-Garuda 3, centre des communications sécurisé

-Garduda 4, en position

-Garuda 5, en position

-Ici Garuda leader bien reçu.

-Ici Viper 1, Salle des machines sécurisé

-Viper 2, soute sécurisé

-Viper 3, quartiers du Bosco atteints, deux Garuda morts, infirmiers mort. Bosco en transfert vers l'infirmerie.

-Viper 4, en position.

-Viper 5, agents infiltrés au contrôle d'avarie. Déploiement de l'unité dans les environs.

-Viper leader bien reçu."




-reste 2 droïdes souris trafiqués à vos ordres
-vaisseau en hyperhespace
-les deux agents du Bothan Spynet présents au contrôle d'avarie sont découverts et arrêtés.
-l'agent déguisé en fusilier marin ne résistera pas à un examen approfondis ou s'il croise un de ses "collègues"
-Cargo à proximité de Christosphsis
-Arrivé du cargo dans le système de Ryloth dans 2 tour
-Sid démasqué et pourchassés
-Sid et le fusilier infiltrés sont presque en contact, le fusilier n'est pas démasqué mais n'a encore croisé personne.
-pas de nouvelle de la mine posée par Sid
-Vaisseau en état d'alerte maximum, points névralgiques sous hautes surveillance

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Avec les comptes-rendus transmis par les comlinks, Aiya n'avait plus trop de doute sur le fait que la situation avait dégénéré gravement et que le plan initial n'avait que peu de chances d'être à présent mené à terme.

Cependant, elle ne se démonta pas. Prenant Burukt et Félix à part, elle leur exposa ses visions d'ajustements :


- Il me semble évident que vos hommes au contrôle d'avarie ne vont pas pouvoir nous simuler le soucis de réacteurs. Si ce n'est pas le cas, qu'ils agissent maintenant, avant d'être mis hors d'état. Sinon, je pense que notre employeur a les capacités de créer une véritable avarie à l'hyperpropulsion, et devrait le faire au plus vite ! Puis, plantant son regard turquoise dans les yeux de Félix, elle continua : Pendant ce temps, on fait comme prévu : on file à la soute, sans se laisser ralentir mais en évitant les déboires les plus importants. On tue si besoin, on cours sinon. D'ailleurs, repris-t-elle pour Burukt, si votre fusilier pouvait filer à la soute pour nous prêter main forte ... dans l'état d'alerte, personne ne s'occupera directement de lui, et donc il pourra surprendre les éventuels gardes quand nous arriveront sur place.

Elle remis immédiatement son casque, dégaina son blaster et sa vibrolame, et se retourna vers la sortie.

- Félix, l'un de vos hommes, de préférence un bon tireur, pourrait-il enfiler l'armure du stormtrooper en vitesse ? Un second élément perturbateur issu des rangs ennemis ne serait pas superflu à l'arrivée à la soute.
" Des objections ? C'est maintenant ou jamais.

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Deux hommes pris, plus de possibilité de causer une panne d'hyperespace... Cette mission était un échec... Ils avaient clairement visé trop haut en s'attaquant à ce cargo impérial avec si peu d'hommes et trop peu de connaissance des risques... La lumière artificielle qui se déclinait sur le visage de Burukt lui donnait une teinte bien morne.; sans dote n'y avait-il pas que la lumière qui étai responsable de cet effet optique. Le Bothan n'avait jamais connu l'échec, et cette sensation qui le traversait de part en part et qu'il n'avait jamais connue avait un goût horriblement amer. Une douleur à l'estomac et des pincements au cœur venaient accompagner hérissement et les ondulations rapides de la fourrure de l'humanoïde. Il scrutait ainsi le néant, le regard totalement vide, perdu dans ses pensées morbides. il voyait ces hommes mourir, tomber au champ d'honneur dans l'anonymat le plus complet, loin de leurs proches. C'était donc ça la guerre dont on lui parlait quand il était jeune, qu'il avait connu seulement par les journaux de l'Holonet, et qui dévastait tout sur son passage... C'était bel et bien fini de sa carrière, dans un cargo Impérial perdu dans l'Espace infini de la Galaxie.....

Et puis non, ce n'était pas fini, il était hors de question de partir dans le défaitisme, du moins pas tant qu'il y avait encore une chance de s'en sortir. Et burukt se souvint soudainement des récits qu'on lui comptait quand il était petit, des Jedis et de leur force qui les guidait tout le temps, de ces chevaliers blancs qui sauvaient les âmes perdues... de leur sabre si puissant qu'aucun métal, aucun matériau ne lui résiste, tant la chaleur qu'il contient est puissante... Aucun matériau... Aucun matériau... Aucun mat...

L'idée venait de jaillir, complètement folle mais l'espoir renaissait de ses cendres... L'espoir guide la folie, la folie guide le courage, le courage guide la victoire... La victoire... Etait-il possible qu'ils s'en sortent? Pourquoi pas, après tout, il fallait tout tenter désormais... Il regarda ses camarades de combat les yeux brillants...


Écoutez, voilà ce qu'on va faire, vous allez attaquer le secteur B. Vous allez faire le plus de dégâts possibles, tirer sur les murs, bloquer les systèmes d'ouverture des portes etc... vous rameutez le plus de soldats dans votre direction et vous laissez des petits cadeaux pour les accueillir. Vous prenez un couloir assez long, le... 3. Vous allez dans ce couloir en faisant des détours près des point névralgiques, afin d'ameuter le plus de monde possible et vous tirez partout pour bien montrer votre position; Notre dernière clef est qu'il ne savent pas combien nous sommes... A sept, vous pourrez tenir votre position normalement... Il ne doit pas y avoir plus de 10 stromtroopers et peut-être 20 ou 30 fusiliers... Vous vous mettez donc dans ce corridor et vous vous positionnez de manière à ce qu'il n'y est que deux points d'accès, vous mettez des mines de proximité sur chaque mur... Tenez prenez les miennes, et vous attendez le bon moment pour les déclencher. Si vous vous débrouillez bien, aucun de vous mourra alors qu'ils auront perdu une bonne quinzaine d'hommes. Cela devrait les calmer... Le jedi et moi, nous allons au générateur... Nous ne pouvons réussir que si vous mettez assez de pagaille pour rassembler le plus d'hommes sur vous... C'est risqué, mais il est certain qu'ils laisseront des hommes au générateur et à la soute, donc nous prenons encore plus de risques en y allant à deux... Dès que vous aurez régler le problème des hommes, et que de notre côté le générateur principal et celui de secours seront hors d'état, nous nous rejoignons à la soute et nous en terminons avec ce calvaire... C'est notre seule chance de toute manière. Si vous voyez que vous ne pouvez pas tenir, laissez nous sur place et allez aux navettes de secours...

Sans attendre la réaction des mercenaires, Burukt appuya sur son com-link et dit:

Geork (l'espion en fusilier), vous mettez le maximum de pagaille en lâchant grenades à gogo et en posant des mines de proximité derrière vous... Vous faites des détours vers les points névralgiques pour faire des dégâts mais sans prendre le risque d'un combat en face à face et vous rejoignez ensuite le reste du commando corridor 3... Bonne chance...

Là encore Burukt n'attendit pas la réaction de l'espion et éteignit son com-link. Le Bothan savait à quel point s'était dangereux que de tenter cette folie, mais ils n'avaient pas le choix, de toute manière il était sûr que des commandos les attendaient gentiment devant les navettes de secours au cas où ils voulaient s'enfuir... leur seul moyen était de se battre... Il reprit son com-link sur la ligne de Sid:

Monsieur, la mission est compromise, nous n'avons plus le choix, il faut tenter notre dernière chance, la mise hors d'état des générateurs principal et de secours... Il nous faut attendre que le reste du commando fasse diversion et puis nous irons directement au générateur en prenant tous les risques qu'il faut... Nous n'avons plus le choix je le répète...Je vous attends à la cache, dès que le commando aura fait bouger les groupes de sécurité, nous irons en quête de notre dernier espoir... Bonne chance... Terminé.

Mademoiselle, Messieurs, j'espère que nous nous en sortirons tous, bien que j'en doute. Je vous souhaite bonne chance et vous dit à dans 20 minutes dans la soute, vers d'autres cieux... Bonne chance... Que le destin soit avec nous...

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Felix n'avait pas du tout suivi ce qu'il se passait mais il venait de comprendre en émergeant de l'ennui profond dans lequel il était que la mission avait merdé. Dans la vie il y a des hauts et des bas, et il sait de quoi il parle quand il pense à ça. Clairement ce convoi était un bas, faudrait faire avec. Seulement il y avait un hic, il n'avait pas l'intention de claquer ici dans un trou paumé, un homme de son rang et d'une telle importance, hors de question qu'il crève dans ce vaisseau paumé. Il écouta le Bothan exposer son plan complètement timbré et sourit sous son casque. Il allait enfin pouvoir rire un peu, de plus la folie du plan était telle qu'elle lui plaisait. Eh oui, Felix était comme son mentor, un dingue qui aime passer son temps à tout faire exploser autour de soi.

Votre idée me plait l'ami. Elle a tellement peu de chances de réussir que je suis totalement d'accord avec vous. Alors on attend quoi pour aller s'amuser un peu?

Il se tourna vers les 3 hommes du Consortium et dit:

Les gars, préparez-vous, on a de l'Impérial a buter!

Les mecs rugirent d'approbation, des hommes, des vrais, voilà ce qu'ils étaient. Ou bien des idiots non civilisés, au choix. Il reprit en regardant chaque membre du commando et vit la peur, le désespoir et l'espoir fou de survivre, tout ça en même temps dans leurs yeux. Un tel cocktail de sensations devait être plaisant à ressentir. Il tendit la main et serra celle de chacune des membres du commando:

Ça aura été un plaisir de vous avoir connu, a dans un autre monde les amis. Il se tourna vers Aiya et ses Mandaloriens: C'est le moment de justifier notre salaire chère amie, le moment est venu pour nous de montrer qu'on en a dans le pantalon et de faire ce pour quoi nous sommes le plus doués: tout détruire.

Il partit alors vivement de la soute, ses 3 hommes sur ses talons, l'un avec un lance-roquettes, l'autre avec un fusil blaster et le dernier avait 2 pistolets blaster, il était un spécialiste des combats de rue, il allait surement bien rigoler vu ce qui l'attendait. Restait à espérer que les Mandaloriens viendraient avec lui comme convenu, mais il ne se faisait pas de souci, ce peuple adorait la baston et les causes perdues alors c'était déjà gagné.

Alors qu'ils déboulèrent dans un couloir du côté du secteur B, les Mandaloriens sur leur talon, ils "croisèrent" une patrouille de fusiliers et s'empressèrent de taper la causette avec eux: Felix et ses 3 hommes en descendirent déjà 4, un chacun et la fusillade éclata, Félix cherchant à se mettre à couvert. Et puis il voulait en laisser un peu à leurs copains, histoire de pas faire de jaloux. Enfin, et il ne l'avouerait jamais, il n'avait pas la moindre idée d'ou était le secteur B et donc se contentait d'aller là ou son instinct le portait. Pour sur que tout cela allait être très drôle, en attendant que ça se calme plus loin, il fit un petit signe de la main a Aiya pour l'inviter au combat...

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Sid avait longé les murs, évitant les patrouilles de stormtroopers et de fusilliers qu'ils croisaient, cela grâce à la Force qui dissimulait parfaitement son corps avec son environnement. Silencieux, muet, et invisible, il était perdu dans ses pensées... il avait tué trois personnes, en un clin d'oeil il avait ôté leurs vies ... cette mission valait-il réellement le coup ? Gagner quelques millions en échange du sacrifice de vies, était ce vraiment une bonne chose ? Bien sûr que non... certains diraient que c'est un mal pour un bien... Sid, lui, ne savait pas, ou plutôt ne savait plus. Sa conscience de Jedi lui murmurait à quelle point il n'aurait jamais du réagir comme ça, que plusieurs personnes étaient mortes et allaient encore mourir, et ce, uniquement pour des crédits.
De l'autre, une part de son esprit, beaucoup plus sombre, bien qu'il n'en ai pas eu conscience, tentait de le convaincre que, bien que ce soit malheureux, c'étaient les risques de la mission, qu'à la guerre il fallait des victimes et que cet argent servirait une bien plus noble cause ...

Si il n'avait pas eu ce taux de midi chloriens, tout cela ne serait pas arrivée, il n'aurait pas été pris comme Jedi, n'aurait pas suivi leur formation, n'aurait pas pris la vie de personnes, au final, innocentes ... Si les Jedi... et les Sith n'avait pas eu ce taux de midi chloriens, toutes ces guerres ne seraient pas arrivés...

Ses pensées furent extraites par une voix et Sid posa sa main sur son oreille, appuyant sur l'oreillette du comlink qui lui transmettait le message de l'agent du Bothan Spynet. Le regard grave et le coeur lourd, le Jedi acquiesça au Bothan :


"Bien reçu Burukt, je vous rejoins immédiatement ! Je suis la dans quelques secondes..."

Utilisant sa Vitesse de Force, combinée à sa dissimulation, le Jedi parcourut les coursives à une vitesse hallucinante et fut très rapidement, après avoir éviter soigneusement les quelques soldats qui passaient en courant, prés de la cache.

"Je suis là Burukt, ne perdons pas de temps !"

Le Jedi était heureux de revoir l'agent Bothan, qu'il considérait désormais avec beaucoup d'estime. C'était un homme courageux et fidèle à sa mission, gardant la tête sur les épaules... si seulement beaucoup plus d'être de sa trempe pouvaient se dresser contre l'Empire...

Les deux intrus ne tardèrent pas à courir vers les générateurs. Sid, du fait que sa couverture de Jedi était tombé, ne se priva plus de montrer ostensiblement son sabre-laser dorée, éclairant leur passage d'un halo lumineux. Rapidement, empruntant les chemins qu'ils avaient tout deux mémorisés en étudiant le plan volés du vaisseau par le BS, ils arrivèrent devant l'entrée de la salle du générateur. Là, se tenaient deux hommes qui montaient la garde... sans doute le commandement avait négligé de protéger cette partie du vaisseau, optant de préférence pour la poursuite des intrus.
Le dilemne de la vie ou de la mort s'imposa une nouvelle fois au Jedi... mais ce doute fut rapidement balayé lorsque les gardes tirèrent à tout va sur le Bothan et l'Humain. Protégé derrière Sid, qui repoussait les tirs avec son sabre laser, Burukt abattit l'un des gardes tandis que l'Exilé renvoyé l'un des tirs en plein front du second.

La voie libre, ils entrèrent tout deux dans la salle du générateur. Ils étaient sur une large passerelle, où, juste sous leur pieds, se tenaient de gigantesques appareils alimentant l'entièreté du vaisseau... si ils étaient détruit, le vaisseau n'aurait plus la capacité d'être en hyperspace... si ils étaient détruit, une chance subsistait encore de partir d'ici en vie... et avec le magot.

En un saut, il atterrit avec grâce sur le premier générateur. Allumant son sabre-laser, il se dirigea vers les énormes câbles qui sortaient de l'appareil et par de coups nets, enfonça sa lame dorée dans chacun d'entre eux. Sans attendre plus longtemps, il se dirigea vers le générateurs de secours qui subit pareil sort que le premier... Le vaisseau ne tarderait pas à s'immobiliser dans l'espace ...

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Aiya regarda avec stupeur Burukt réagir comme un démon sorti de sa boite et d'éructer un plan plus poussé même si relativement similaire à ce qu'elle venait de proposer.

Très rapidement, Sid fut devant la cache et ils partirent ensemble accomplir leur tache de sabotage. Pourvu que tout se passe pour le mieux pour eux, se disait-elle.
L'avantage est que pour eux, le groupe combattant, tout était déjà prêt. Mais, apparemment toujours en accord avec son caractère, Felix n'avait pas prêté la moindre attention aux détails. Et il entraina ses hommes avec lui, tête baissée. Certes il avait du panache. Mais quel cruchon parfois.


- Bon, le plan de l'armure storm' tombe à la baille. Rappellez moi les gars, de ne plus négocier de contrat à l'arrache comme celui-ci. La prochaine fois, on maitrise les détails.

Les trois se regardèrent encore une seconde dans le silence très relatif (alarme, message d'alerte, bruits de pas dans les coursives ...) de la cache ouverte.
"Bonne chance à tout les deux. Su cuy'gar."
"Su cuy'gar", lui répondirent ses compagnons en frappant le plastron de leur armure à hauteur du cœur. Puis ils s'élancèrent, à peine une vingtaine de mètre derrière le groupe de Félix, qu'ils rattrapèrent au plus vite, non sans déposer une mine de proximité juste derrière la porte de la cache entrouverte.

Rencontre rapide avec un groupe de fusilier. Félix et ses défourailleurs corélliens firent beaucoup de dégats. Aiya, Monatarion et Asht'tao n'eurent qu'à viser et tirer pour abattre rapidement les tireurs restants qui avaient cherché vainement un couvert suffisant dans le couloir. Elle remercia d'un hochement de tête Felix de les avoir attendu, mais immédiatement les mandaloriens prirent la tête du groupe, se dirigeant vers le couloir 3. Mais deux détours leurs étaient nécessaire pour ameuter les troupes.

cela dut leur prendre cinq minutes de parcourir les couloir, d'abattre à vue les soldats isolés, et de bifurquer ou rebrousser chemin devant les troupes plus importantes. Ils atteignirent ainsi le fameux couloir 3. Par l'entrée où ils arrivèrent, sous le couvert du Nautolan, Monat posa une mine de proximité à un bon mètre du sol, contre le mur, juste après le coin de la bifurcation : quiconque les poursuivra jusqu'à un mètre de celle-ci la déclenchera.

Ils tirèrent, comme tout le long du parcours, sur les déclencheurs de portes blindées et les caméras et micros. Un bordel monstre devait régner dans leurs rangs. ils allèrent sceller l'autre partie du couloir, se laissant tout de même une coursive transversale pour atteindre la soute, toute proche, au plus vite.

Tous se dispatchèrent dans le couloir, pour prendre un couvert satisfaisant tout en ayant un angle de tir privilégié sur les troupes qui arriveraient. Les mandaloriens se planquèrent le pus complètement possible non loin de l'entrée du couloir, pour pouvoir faire des dégâts monstrueux au corps à corps, si d'aventure des soldats parvenaient à avancer jusqu'à aux : sans être vus au préalable, ils pourraient en tuer une bonne quantité, protégée des tirs ennemis par les cadavres de leurs propres frères d'armes.


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HRP: Vous êtes tous de gros malades....Vraiment...Couper toute source d'énergie dans un vaisseau en hyperhespace...Sid n'ayant pas modifié son RP malgré mon MP de mise en garde...VOUS ETES TOUS MORT...
Nan je déconne. Mais vous pourrirez tous l'être. Donc soyez reconnaissant (pour les survivants)


La première partie du plan, aussi démente soit elle, se déroula sans trop d'accroc. Les binômes et trinômes du commandos infiltrés causèrent un chaos quasi générale dans le vaisseau.
Les hommes de Félix furent les plus efficaces dans leur partie, abattant une douzaine de Fusiliers Marins impériaux à eux seuls. Ils en perdirent une demi douzaine d'autre dans les coursives du vaisseau grâce à la pagaille créée.
Lorsque Félix fut en position, un râle misérable s'éleva dans son dos.
L'un de ses homme venait de s'effondrer contre la cloison, un trou fumant se trouvant en lieux et place de son poumon droit. Un tir de blaster l'avait atteint de plein fouet, et seul sa volonté l'avait porté aussi loin.
A présent, il se mourrait misérablement, au milieu des tirs de blasters des troupes de l'Empire. Seul une cuve à bacta aurait pus le sauver, mais il était trop tard à présent au vu de ce dont Félix avait à sa disposition...

Du côté des mandaloriens, la situation commençait à sentir le roussis. Sans grand résultat au tir, ils avaient réussi à sceller seulement la moitié de leur objectif. Mais sans subir de pertes. Mais à présent beaucoup d'ennemis les encerclaient.
Lorsque les impériaux chargèrent, ils furent accueillis avec tact et professionnalisme. Douze contre 4... Dix secondes plus tard les mandaloriens se sentaient un peux seul dans leur corridor, les rares survivants impériaux ayant courus aussi vite que possible après avoir vu les leurs se faire hacher menus au corps à corps comme des enfants.


Dans la salle des machines, le Jedi et son compagnon poilu avaient liquidés les premiers défenseurs impériaux sans trop de difficultés. avoir un pote Jedi ça aide mine de rien...
Mais les muscles ne remplaçait jamais le cerveau!

Etant entré en trombe comme des fous, l'entré de la salle des machines était à présent sous bonne garde.
Dans celle ci, seul un lieutenant impérial était en vie et vis avec horreur le Jedi s'attaquer aux systèmes d'énergie...

Puis le désastre en puissance arriva.

Ayant coupé toute l'énergie à bord du vaisseau, celui ci connus une série de défaillances critiques. Avez vous déjà vu un oeuf lancer contre un mur? L'effet sur le vaisseau fut le même...
En une fraction de seconde, le cargos impériale émergea de l'hyperhespace en orbite de Christophsis, alors que son moteur rendait l'âme. Mais en même temps que le moteur, TOUT les systèmes rendirent l'âmes.
La gravité cessa brusquement de faire effet et tout les petits objets et débris des affrontements devinrent des projectiles mortelles.
Dans le même temps, le compensateur d'inertie regarda avec curiosité les êtres vivants subir une gravité de 1,5 gravité s’abattre sur eux. Et encore ils étaient chanceux que la gravité de la planète est pris le relais sur la vélocité du vaisseau au sortir de l'hyperhespace, sans quoi ils seraient tous mort, transformés en purée sanguinolente...

Vomissant débris et atmosphère, le cargo impérial entama sa descente aux enfers droit sur la planète Christophsis.
Privé de boucliers, inutiles sans énergie, la coque s'enflammait en de nombreux point tandis que les réservoirs de carburants explosaient les uns après les autres, tuant des dizaines de membres d'équipages.
Au final, le vaisseau s'écrasa avec fracas dans le désert de Christophsis, à plusieurs dizaines de kilomètres de toute citée ou trace de civilisation.


Constat final (l'assurance ne passera jamais) :

-Vaisseau sous forme d'épave sur la planète
-première trace de civilisation à 36 km (mais vous ne savez pas vers où)

-équipage décédé à 100%
-Les 2 PNJ mandaloriens sont morts.
-les hommes du Consortium de Félix sont morts.
-les agents du Bothan Spynet sont morts.
-Sid a sa jambe droite de casser au niveau du tibia et une paralysie temporaire du bras gauche qui durera trois tours à cause d'une surcharge énergétique (s'est dans les jeux que le Jedi frappe des générateurs d'énergie et s'en sort indemne). Son sabre laser est hors service jusqu'à ce qu'il puisse le réparer dans un atelier technique digne de ce nom.
-Burukt Rey à une fracture du bassin et ne peux donc plus se déplacer seul.
-Aiya Mogal'n à perdu son casque mandalorien et presque tout son équipement. Elle ne souffre que de quelque écorchures mis à part une brûlure au flanc gauche où une partie de son armure à été arraché.

-la cargaison est perdu à 60%
-les 40% restant sont éparpillés un peux partout autour de vous

-vous pouvez essayer de fouiller l'épave ou...autre chose^^

-des secours arriveront dans deux tours (mais vous ne savez pas de quel obédience)


descriptionUn convoi Impérial... un vol audacieux ! - Page 2 EmptyRe: Un convoi Impérial... un vol audacieux !

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[HRP: merci cher MJ, personnellement je fait de mon mieux xD ça me va droit au cœur ce merveilleux compliment Very Happy]

Douleur. Felix ne ressentait rien d'autre que de la douleur. Bon sang, il savait que ce boulot finirait par lui plaire, et là il avait vraiment été servi pour le coup. Un putain de combat avait eu lieu, avec pour résultat une putain d'explosion et finalement il avait cru qu'ils étaient tous morts, mais en fait non, seuls ses hommes et les Mandaloriens y étaient passés, bien qu'Aiya semblait en mauvais état comme lui. Il souffrait seulement de blessures légères mais il lui faudrait se reposer un peu histoire de calmer tout ça. Le vaisseau avait complètement explosé et ils étaient maintenant dans une ruine, a attendre que des péquenots viennent voir un peu tout ce bordel. Super, ça promettait. En attendant, il fallait qu'il retrouve d'éventuels survivants, il se mit donc en route.

Il n'eut pas trop de mal a trouver la jeune Mandalorienne, gisant au milieu des cadavres de ses compagnons. Il tenta de la réveiller et y parvint tant bien que mal. Il l'emmena donc avec lui, marchant tout deux au début d'un pas hésitant au milieu d'un paysage déchiqueté composé de morceaux de ferrailles détruits et de morceaux de cadavres. Puis ils trouvèrent Burukt, qui n'était manifestement pas en bon état. Sans aucune hésitation et malgré qu'il était une ordure, il prit le Bothan apparemment incapable de bouger et le mit sur son dos, ça prendrait le temps qu'il faut mais il l'aiderait tant que lui serait en vie. Enfin, toujours cherchant, ils trouvèrent Sid, leur commanditaire. Le Jedi était en piteux état, la jambe droite cassée et le bras gauche plié selon un angle bizarre. Doucement, Felix posa Burukt par terre pour examiner le jeune Jedi: il respirait encore, quoi qu'avec difficulté, et il lui faudrait, comme a tout les membres de cette mission, des soins intensifs et urgents, si ils voulaient pas tous claquer rapidement.


Bon, au moins on est encore en vie, c'est déjà ça... Burukt, Aiya, je suis navré pour vos hommes et compagnons, mais ce sont les risques du métier hélas. Il faut à présent que nous pensions a un plan, si des renforts arrivent bientôt, rien ne dit qu'ils seront nos amis. Je pensais a un plan, au cas ou nous tomberions sur des Impériaux: Sid, jeune patron, faites semblant d'être un Stih ou un Inquisiteur Impérial, avec un peu de chance ils croiront que nous sommes vos prisonniers et nous pourrons tous repartir en paix.

Burukt, ne tentez pas de bouger, vous êtes dans un sale état, je m'occupe de vous ne vous en faites pas, c'est le moins que je puisse faire, vu les circonstances, tout ça ne se serait peut-être jamais produit si j'avais su garder la tête froide et vous faire confiance, et nous en avons tous payé le prix. Pour ce que ça vaut, je vous demande de pardon. Si nous arrivons a nous sortir de ce pétrin, je vous promet que je ferais en sorte de vous dédommager, mon patron a suffisamment d'argent pour payer les soins, et je vous offrirais même l'accueil a mon manoir si l'envie vous en prend.

Bref, je sais que vous devez tous me haïr en ce moment mais nous n'avons pas le temps pour ça hélas, il faut agir vite. La cargaison, ou ce qu'il en reste, nous ne pouvons pas la prendre a 4 personnes blessées, et pour l'emmener ou qui plus est? Priorité selon moi a nos vies A TOUS, j'ai assez d'honneur pour ne pas vous trahir afin de sauver ma peau. Patron, Sid? Que faisons-nous a votre avis? Aiya, Burukt, des suggestions?


Il était tellement mal dans sa peau et blessé qu'il ne ferait même pas un geste pour se défendre si les autres décidaient de l'abattre. Felix Wright avait beau être une ordure, ce qu'il reconnaissait le premier, il avait un peu d'honneur, et il se refusait a abandonner qui que ce soit à présent. Il avait fallu que toute la mission capote pour réaliser cela, mais il ne pouvait tout simplement pas abandonner a leur sort ses compagnons d'infortune, il partagerait leur sort, quel qu'il soit...

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La lame laser transperça le générateur de secours alors que tout le vaisseau avait reçu une violente secousse avec la mise hors d'état du générateur principal. Les énormes coupleurs d'énergie furent vite remplacés par de la lave en fusion devant la chaleur et la puissance dégagées par l'arme de Sid. D'abord tout s'arrêta, l’hyper-propulsion, l'alarme qui était resté ininterrompue pendant tout ce temps, les lumières... Tout... Quelques secondes, le temps que le Bothan regarde l'Iridonien, le cargo resta ainsi en latence, dans le vide spatial, à la manière d'un homme sur ces astres sans atmosphère qui servent de satellites aux planètes. La vie semblait s'être ralentie en un instant, laissant la place à un seuil, une sorte de palier proche de la mort...

Puis ce fut la fin, comme si la Galaxie entière s'écroulait d'un seul coup, comme si une force supérieure déchainait sa rage contre les occupants du vaisseau venu perturber son sommeil millénaire. Le système complet du vaisseau avait lâché, et plus rien ne retenait la chute sans fin du cargo Impérial ou ce qu'il en restait. La masse de duracier et autres alliages très résistants s'écroula sur le côté, puis tournoya sur elle-même de nombreuses minutes... Des minutes qui paraissaient des heures aux occupants de l'infortuné vaisseau... Burukt tenta de reprendre l'équilibre tandis que le transport se stabilisait, mais une nouvelle secousse le projeta contre un mur violemment, et il eut à peine le temps de voir Sid recevoir un tuyau dans la jambe, alors qu'il tentait de se mettre à l'abri... A peine remis de cet entretien avec le mur, Burukt sentit un frottement très important derrière lui, et la paroi qui s'échauffait...

Ce qui restait du cargo venait sans aucun doute d'entrer dans une atmosphère, et plus rien ne protégeait les parois du frottement de l'air... Ils allaient finir en cendres si ils restaient là... Burukt courut alors pour aller plus profondément dans le vaisseau, enchaînant les corridors, voyant Sid qui l'avait suivi. Rey songea une seconde à leurs compagnons qui eux aussi avaient peu de chances de s'en sortir. Les deux hommes se postèrent dans l'attente du choc, se plaçant sous des tuyaux fixés, ce qui leur éviterait de s'aplatir au plafond lorsque le vaisseau toucherait la surface...

Le choc fut indescriptible, d'une puissance aussi foudroyante que mortelle, la paroi à gauche de Burukt fut enfoncée vers l'intérieur, et une tige transperça le bassin du Bothan de part en part. Une explosion retentit du côté de la soute et tout vola en éclat autour du petit humanoïde... Ce dernier vit une main tenter de l'agripper sans réussite, puis il heurta une nouvelle fois un objet dur au niveau de la tête, sombrant dans les pénombres les plus totales...

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Le soleil lui brûlait les yeux autant que la douleur son flanc gauche. Il eut de la peine à se remettre. Il n'était pas mort alors, si il sentait quelque chose, c'est qu'il était vivant. Burukt ne croyait pas à la vie après la mort, seulement à l'infini repos de l'âme, le noir absolu, rien, strictement rien... Mais là il sentait clairement son bassin crier au désespoir, et la chaleur des rayons de l'astre lumineux dans l'espace proche de la planète lui réchauffait tout le sang, y compris celui qui coulait de sa blessure... Il ne voyait qu'un océan d'une matière jaune et mouvante, du sable, mais oui c'était ça. Il devait être à un bon mètre et demi du sol à en juger par la proximité des grains de sable...Pourtant quelque chose n'était pas normal, il se sentait bouger, comme porté par un courant d'air, une force non palpable et pourtant bien présente. Lorsqu'il tourna la tête, ce qui lui arracha un gémissement, compréhensible au vu de l'état de son cou, il comprit. La force qui le sauvait d'une agonie encore plus douloureuse n'était autre que Félix Wright, le mercenaire, qui souffrait apparemment lui aussi, le dos courbé sous le poids du Bothan, le souffle court, étouffé par l'effort qu'il fournissait et la fournaise ambiante... Ce mercenaire était finalement un mec bien, il ne l'avait pas laissé tomber, il était là, quoi qu'il arrive. Félix avait cette humanité propre aux gens bien, il était peut-être fou, mais ce type était bon au fond...

Félix posa l’humanoïde délicatement sur une plaque d'acier, sans doute une porte de sécurité décrochée de ses gonds. Ayia était là, et ils venaient de retrouver Sid. Félix fit un mea-culpa sincère et touchant mais inutile, tous savaient déjà que ce n'était pas de la faute du mercenaire, et sa conduite avait pour l'instant été peut-être mal calculée mais toujours teintée de bonnes intentions... Burukt avait à peine la force de parler, mais il acquiesça aux propos de l'humain avec un sourire qui évoquait tout de même la souffrance, puis dit avec une voix méconnaissable:


Heureux de voir que vous êtes toujours vivants. Je pense que si nous avons risqué notre vie pour cette cargaison, et que nous somme seuls ici, je ne vois aucune raison de l'abandonner. Nous ne pouvons pas la transporter seuls, mais nous pourrons si des secours amicaux arrivent... Je pense que Félix et Ayia, qui sont le mieux en point de nous quatre, pourront vérifier l'état de la cargaison pour voir si il y à quelque chose à en tirer. Mais aussi vérifier si il y à des vivres en vue d'une longue attente, ou encore une navette de secours ou n'importe quel moyen de transport en état de marche, ce dont je doute mais on peut tout de même espérer. Je suis certain que notre chute n'a pas été inaperçue, d'ici quelques heures, quelqu'un viendra. Si vous me mettez sur ce monticule là / il montra un bout du vaisseau qui ressortait d'une dune de quelques mètres en pente douce, surplombant parfaitement les environs / avec des jumelles holo et un com-link, je pourrais aisément vérifier les environs et vous prévenir si quelqu'un approche. A mon avis, Sid devrait attendre que vous ayez fait un état des lieux pour vous accompagner ensuite selon les résultats, entre temps nous nous serons occupés de panser nos plaies mutuellement, qu'en dites-vous?

Burukt commença à prendre des bandages et quelques outils dans son kit de survie qu'il avait toujours sur lui... Quelques ustensiles s'étaient envolé à travers son périple spatial mais il restait de quoi panser une plaie. Il s'approcha de Sid en glissant sur la porte en acier et lui tandis de quoi lui faire un pansement au bassin pendant qu'il regarderait l'état de la jambe du jedi. Malgré la fatigue et la souffrance accumulée, le Bothan avait encore assez d'énergie pour faire de l'humour et il dit au jeune humain:

Vous qui vouliez que les Bothans et les jedis se rapprochent vous voilà servi, ahahah...

Alors qu'il souriait, Burukt repensa aux événements passés et son visage s'assombrit quelque peu. Il regarda par dessus son épaule l'image de désolation qui s'offrait à lui, le destin les avaient jetés sur une planète inconnue, perdus au beau milieu de nulle part, les quatre survivants qu'ils étaient n'allaient devoir faire qu'un si ils voulaient s'en sortir...


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Dernière édition par Koth Melan le Ven 11 Nov 2011 - 1:26, édité 1 fois

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L'Être sombrait de plus en plus profondément dans les eaux abyssales de son esprit, voyant avec désespoir la surface disparaître progressivement, remplacée par les Ténèbres des Fonds, celle ci ne laissant nul espoir de remonter un jour.
Et au fur à et mesure que l'Être coulait, le doute l'envahit, mêlé à la peur, et peut-être même quelque part, à de la colère... Etrange sensation... l'Être avait l'impression d'avoir depuis toujours emprisonner ses sentiments, pourtant faisant si profondément parti de lui. En tout cas, ce sont les seuls choses qui lui semble bien réels à cet instant même.

Une multitude de questions lui taraudait l'esprit tandis que sa descente sans fin dans l'immensité d'eaux glacées se prolongeaient.

"Pourquoi suis je si apeuré ? Vais je mourir ? Est ce donc la fin ? ... Mais la fin de quoi ? Aucune idée... juste la peur de finir..."

Un minuscule trou de lumière perça à travers la Noirceur qui entourait l'Être... puis, le petit orifice commença à s'agrandir, de plus en plus, jusqu'à pouvoir laisser passer entièrement l'Être par l'ouverture !

Mais qu'est ce donc que cela ? Où pareil chemin me mènera t-il ? Une paire de main s'approche... elles veulent m'agripper. Cette scène me semble comme... familière. Je ne veux pas... NON NON ! Lâchez moi !!

Emergence ... Douleur ...

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Un cri douloureux, perçant, à glacer d'effroi quiconque pouvait l'entendre surgit du gosier béant de l'humain tandis que l'homme le relevait. Sa jambe meurtri formait un angle des plus inquiétant, la douleur s'élançant brutalement du membre blessé. Il ne put s'empêcher de lancer un regard haineux à l'inconnu avant de regarder autour de lui, presque surpris... des décombres de vaisseau encore fumants?

Que faisait-il donc ici? Ou se trouvait-il? Mais ... qui était-il déjà? Qui donc était cet étranger? Qui donc furent ces cadavres jonchant le sol à plusieurs mètres à la ronde?

L'humain ne dit pas un mot à l'inconnu, se contentant de le suivre, non sans une certaine inquiétude. D'après ce qu'il avait compris, l'homme l'appelait Sid. Sid? C'était son nom? Bien... on ferait ainsi le temps de comprendre.

"Sid" se sentait... confus, inquiet. Il se trouvait dans un endroit inconnu, dans des circonstances inquiétantes, avec des individus tout aussi étrangers mais qui, eux, semblaient bien le connaître. Et aussi loin que tentait de se remémorer Sid, aucun souvenir n'émergeait de son esprit blessé. Rien, juste un vide.
Mais, paradoxalement, Sid s'inquiétait plus du fait... qu'il n'était quasiment nullement inquiet.
Comme si l'humain n'éprouvait rien, ne sentait rien... pour l'instant il n'était qu'un spectateur passif des évènements.

Par contre... une chose que l'amnésique avait pu sentir des les premiers moments de son réveil, était cette omniprésence qui l'entourait... cette Energie... cette Force peut-être ? Instinctivement, et il le savait, il la maitrisait... était ce donc une trace de son ancienne vie ?

Sid s'était tue, et s'était contenté d'aider les autres rescapés : un bothan et une humaine vinrent s'ajouter au nombre de survivants. Sid se contentait d'acquiescer aux paroles de ses compagnons d'infortunes, sans dire mot jusqu'à ce que, par une pressentiment soudain
mue par l'"Energie", ce qui était vraisemblablement un Jedi dit d'une voix froide et sans émotion aucune :

"Nous n'arriverons pas à partir avec de tels blessures, encore moins loin de tout comme nous le sommes. Donnez moi une arme, allez vous cachez dans les dunes, posez vous en embuscade et laissez moi m'occuper des secours... Allez !"

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Spoiler :



Le soleil dardait cette zone de la planète de ses rayons étincelants, rendant l'atmosphère lourde et difficile à supporter.
Fort heureusement pour les rescapés, les restes du vaisseau laissaient quelques zones d'ombres pour permettre un repos tout relatif.
Encore mieux, trois trousse de premier secours furent découvertes en plus ou moins bonne état, qui permettraient de soigner des blessures légères.
En fouillant davantage, les rescapés purent mettre la main sur un blaster E-11 en bon état ainsi qu'un fusil blaster à répétition T-21 plus, chance incroyable, deux électrobinoculaire en parfait état. Ce dernier n'avait cependant qu'un tier de charge disponible, et ne durerais plus éternellement.

Mais alors que les fouilles s'arrêtaient, un nuage de poussière se soulevait en provenance de l'Est.
En usant de leur jumelle, les rescapés pourraient se rendre compte qu'il s'agissait d'au moins trois véhicules antigrav moyen...


-Cargaison dispersé à 40% autour de vous
-Les "secours" arrivent dans un tour


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Bon, pas besoin de se mentir, ils étaient dans la merde, c'était clair et net. La Mandalorienne n'avait pas l'air de se remettre de la mort de ses copains. Il ne comprenait pas trop le problème, surtout qu'ils étaient réputés comme des durs mais n'était certainement pas assez idiot pour le lui reprocher. Elle se contentait de les suivre, les écoutait. Une coquille vide, il faudrait trouver un moyen de lui redonner goût a la vie parce que là ils n'avaient vraiment pas besoin d'un boulet en plus a l'heure actuelle. Il savait qu'il allait devoir prendre le commandement des opérations et n'aimait pas trop ça mais pas le choix.

Heureusement, il chopa quelques trucs utiles pour le cas ou ça irait mal. Les kits médicaux, ils en avaient trouvé 3. Il en appliqua un sur la brûlure et les écorchures de la jeune Mandalorienne tout doucement, s'agissait pas de la brusquer celle-là. Ensuite, il utilisa le deuxième kit de secours pour essayer de réparer un peu le tibia de Sid qui n'allait pas bien. Enfin, et même si ça ne servait peut-être à rien, il utilisa le dernier sur Burukt, peut-être cela pourrait-il alléger quelque peu sa douleur au bassin, peut-être lui permettre d'aller un peu mieux, l'avenir le dirait.

Il fila le fusil blaster à répétition T-21 a Aiya, une bonne grosse arme qui crache bien du dégât, elle devrait apprécier le cadeau, du moment qu'il lui venait pas l'idée de les abattre pour venger ses copains. Les électrobinoculaire, il les donna a Sid qui semblait légèrement ailleurs. Quant au fusil blaster E-11, il le donna a Burukt.


Bon les mecs, le plan est simple, Burukt, je te file cette arme parce que je te porte: tu seras mes yeux et mes mains tandis que je serais tes jambes, on abandonne personne vous m'avez bien entendu? Patron, Sid, va falloir vous réveiller rapidement ou on va être dans la merde, on y est déjà bien comme il faut alors nous lâchez pas svp. Prenez ces trucs, je sais pas ce que c'est ni a quoi ça sert mais vous verrez bien. Voila mon Firelance au cas ou, faites-en bon usage c'est de la qualité. Aiya, cette grosse pétoire vous l'utiliserez pour calmer d'éventuels ennemis ok?

On y va les gars, on se planque dans un coin, on observe et on réagit en conséquence, tant qu'on n'est pas surs qu'on a en face des Impériaux qui arrivent on tire pas, et pas question de se tirer, c'est le désert et quitte a crever je préfère me faire abattre en combat que lentement par la soif. Je vais être honnête avec vous tous, la cargaison j'en ai plus rien a battre, la j'essaye de sauver nos miches et faut qu'on soit tous solidaires si on veut s'en sortir, les ruines du vaisseau sont assez grosses pour qu'on se planque dans un coin je pense, mais si vous avez une meilleure idée je suis preneur.


Il reprit sur ses épaules le Bothan toujours blessé mais qu'il espérait en meilleure forme. La Mandalorienne l'inquiétait quelque peu puisqu'elle semblait bien traumatisée et serait imprévisible dès lors qu'elle n'aurait pas vaincu ses démons intérieurs. Quant au patron, Sid, il se faisait du souci pour lui, il avait pas l'air dans son assiette, mais alors vraiment pas, et cette lueur dans ses yeux ne lui disait rien que vaille.

Si on se sort de ce merdier, je me casse au Manoir et j'en sors pas avant un mois, promis juré, pensa-t-il furieusement.

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Felix prenait enfin les choses en main et donnait toutes les forces qu'il lui restait afin de garantir l'avenir du groupe. Seul Burukt et Felix paraissait en fait à la hauteur de la tâche. Ayia était méconnaissable, même derrière son casque de mandalorienne, quand à Sid, il paraissait perdu entre quelque part et le vide intersidéral. Lui donner le firelance n'était pas une bonne idée, tout comme celle de laisser l'arme la plus puissante à une femme traumatisé..

Felix, je vais prendre ce fusil, posez moi sur un endroit en hauteur, à l'abri des regards, cela vous laissera libre de vos mouvements et nous aurons plus de chance de nous en sortir, prenez votre firelance et laissez le blaster à Ayia... Sid... SID!!!! Réveillez-vous!!!! passez moi ces electrobinoculaires ou bien regardez avec mais nous avons besoin de tout le monde.. Felix, là-haut ce sera très bien...

Burukt venait de montrer au mercenaire un bout d'ailerons enfoncé dans le sable qui remontait en pente douce, et dont la couleur carbonisé se mêlait étrangement à la tenue du Bothan, ainsi, ce dernier serait totalement invisible et surplomberait la scène...

Si nous en venons à parler avec ces gens, dites-leur que vous n'êtes que trois. Cela nous permettra d'avoir l'avantage de l'effet de surprise si l'on en venait à une discussions mouvementée. Bonne chance, et on se revoit tout à l'heure. Espérons que ce ne soit pas des gens malintentionnées mais plutôt trois familles de bons citoyens Christophsiens venus aider leur prochain.

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L'utilisateur de l'"Energie" jeta un regard glaciale à Burukt et à Felix, ses yeux exprimant sans difficulté la rage froide qui venait de parcourir son être... cependant, il ne dit aucun mot et se contenta d'acquiescer, serrant ainsi les dents... ce n'était pas le moment pour faire valoir ces droits, pas avec cette jambe cassée en tout cas...

Mais qui donc étaient-ils, cette boule de poils puante et cet abruti pour lui donner des ordres ? Qui dont étaient-ils pour le considérer comme un assisté ? Surtout qu'ils n'avaient tenu aucun compte de ses ordres à lui... n'avait-il pas dit aux autres d'aller se cacher dans les dunes et de le laisser faire ? Sid était outré devant ce manque flagrant de respect à son égard.

Contenant sa rage, il jeta un oeil aux électrobinoculaires avant de les jeter à trois mètres de lui.


"Trois véhicules..." dit-il simplement, sans un mot de plus.

Sid reporta alors son attention sur le nuage de poussière qui se soulevait au loin et sur les trois véhicules qui commençaient à se dessiner a l'horizon... déjà il sentait influer la Force dans ses veines et était prêt à l'utiliser à tout moment... il savait qu'elle lui serait utile...

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L'équilibre de l'équipe semblait mis en péril par des rivalités intestines. Mais ces rivalités étaient elles le fruit de la catastrophe qui les avaient frappés? Ou bien n'étaient elles déjà bien encrés en chacun des membres de l'équipes?
Quoi qu'il en sois, la mise en péril de cet équilibre aurait causé la parte de l'équipe si les "secours" avaient été moins attentionnés.

Surgissant de la ligne d'horizon, trois char WLO-5 filaient droit sur les rescapés, soulevant de grandes quantités de sables lors du passage de leur moteurs à répulsion.

Spoiler :

En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, les trois chars stoppèrent à une dizaine de mètres des lieux du crash.
Trois Weequay vêtue de façon disparate descendirent de chacun des engins, tous portant divers blasters lasers ou fusils plus puissant. Un dernier d'entre eux demeurait en poste aux commandes du canon laser de chaque engin.
Mais alors que les neufs Weequay se dispersaient ça et là, farfouillant déjà dans les décombres encore fumants pour certains, un dernier d'entre eux descendis de l'un des chars.
Celui ci était différents des autres, vêtue plus richement, quoi pas de façon ostentatoire, et portant un étrange petit animal sur son épaule.

Spoiler :

S'approchant des survivants en progressant à demi penché, un sourire narquois se dessina sur ses lèvres tandis qu'il commençait d'une voie pleine d'une bonté qui ne trompait pas réellement:


"-Bonjour mes chers amis...Il semblerait que vous ayez besoin d'assistance, n'est ce pas? Quel chance que mes associés et moi nous trouvions justement à proximité alors que vous subissiez votre petits...incident...
A présent, si nous parlions affaire? Je suis certains que nous saurons trouver un arrangement des plus profitables aux deux partis...
De quoi avez vous besoin chers amis?"

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Sid était tendu, il ne savait pas qui il était, il ne comprenait même pas pourquoi de telle poussée de rage se déclenchait en lui, même si à vrai dire il n'en avait que faire... à vrai dire tout était flou et ce qui lui importait à l'heure actuelle était de soigner sa jambe blessée le plus rapidement possible.

Quand il vit le chef des Weecquay, richement vêtu et leur proposant de son ton mielleux et hypocrite leur "aide" contre quelques compensation, son coeur se mit à battre de plus en plus fort... tout comme la veine sur sa tempe qui le martelait dans un rythme effréné.
Des Affaires ? Des ... AFFAIRES ? Ce vermisseau était-il sérieux ? Ne voyait-il pas que ... non ... il ne pouvait pas savoir... Il ne pouvait pas savoir qu'aider les rescapés du crash était bien plus dans son intérêt que l'alourdissement de ses poches en crédits.

Etait ce toutes ses longues années où le Jedi avait contenu ses instants de colère qui refaisait surface inconsciemment à l'heure d'aujourd'hui ? Etait ce le fait que l'amnésie lui ai fait oublier son enseignement, son Code, et que donc toute ses barrières étaient tombées ? Il n'en savait rien évidemment, aucun souvenir, aucune limite ... juste la perception de cette afflux de pouvoir qui lui parcourait les veines. Au plus il était en colère, au plus il se sentait fort... Oui... il était fort... bien plus que n'importe lequel des êtres qui l'entourent. Malgré qu'ils soient tous des êtres de seconde classe, il voyait bien qui était avec lui et qui était contre lui... et visiblement c'était les Weecquay qui allaient subir sa colère.


Il tourna son regard froid sur l'un d'entre eux, ne prenant même pas la peine de répondre à leur chef. Oui, celui là semblait jeune, encore fragile, excité par cette vite d'aventure qui lui offraient les pirates mais à la fois apeuré de commettre la moindre erreur qui le ferait sauter... Il était là, affichant son sourire satisfait en pensant avoir le dessus sur les blessés... quel jeune insouciant...

La voix de Sid résonna brusquement et violemment dans l'esprit du jeune brigand. Une intrusion dans son esprit qui ne s'était faîtes sans aucune délicatesse. Le temps semblait s'arrêter pour le Jedi et le Weecquay, et doucement, susurrant d'un ton venimeux les paroles que le Weecquay n'aurait pas voulu entendre... ou plutôt penser.


*Que crois tu ? Une fois qu'ils auront abattu les blessés, que fera le reste de l'équipage ? Ils s'empareront de leurs possessions, prendront ce qu'il reste de la cargaison du vaisseau, s'enrichiront... et toi ? Toi tu n'auras certainement pas ta part, ils te laisseront de côté. Tu n'as rien a dire pour eux, tu n'es qu'un bleu ! Et si tu oses parler, BOUM, ils te tueront... mais il y a une chance pour toi... tu es quasiment certains de réussir ce coup là... tire leur dans le dos, ils ne s'y attendront pas... l'effet de surprise et te voilà gagnant...te voilà gagnant et riche, en voie vers une vie de pouvoir et de luxure... saisis ta chance... SAISIS LA !*
Sid continua à parler encore comme cela dans l'esprit du jeune Weecquay, l'encourageant à trahir ses partenaires, lui montrant les possibilités qui s'offraient à lui avec tant de richesse, mais aussi lui indiquant un moyen de sauver sa vie d'une mort certaine... il fallait qu'il soit le premier à frapper...

Sid usa de ton son pouvoir sur l'esprit faible du pirate, envahissant les moindres recoins de son esprit, et susurrant ces paroles venimeuse qui devait l'atteindre en plein coeur...




Résumé de l'action :

- Persuasion de Force sur le Weecquay pour qu'il attaque ses partenaires dans le dos (Pouvoir Maîtrisé)

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[HJ: Je précise que tout mon post relève de la psychologie des Weequays, je pense que sans avoir lu l'Holonet sur ses extraterrestres, il est impossible de comprendre ma démarche Wink]

Burukt regarda attentivement la scène depuis le dos de Wright, avec toutes ces tergiversations, le mercenaire n'avait pas eu le temps de poser le Bothan à l'endroit convenu, et le Weequay se trouvait donc devant eux... Alors que le chef de ce groupe de "sauveurs" venait de terminer sa phrase, le Kothlissien prit l'initiative afin de parer à une bévue de la part de Sid ou Ayia qui n'étaient pas dans un bon état mental... Quand à Wright, il était certain que le mercenaire aurait voulu tuer ces marchands peu scrupuleux, mais Rey avait une bien meilleure idée. Il observa le Weequay avec le même sourire que son interlocuteur et dit:

Monsieur, c'est un plaisir que de rencontrer quelqu'un susceptible de nous venir en aide contre une somme raisonnable...

Comme vous devez le constater, je suis Bothan et je n'aspire qu'à retrouver mon clan afin de prendre un repos bien mérité... De plus, j'ai perdu dans ce naufrage des amis et membres d'honneur de mon clan, et je me dois de leur offrir des funérailles dignes de ce nom, auprès des leurs, c'est pourquoi si nous concluons un arrangement, j'aimerais que vous rameniez aussi les corps de mes fidèles amis. Je suis sûr que quelqu'un comme vous peut comprendre ceci.

De plus je remarque que votre tresse est bien longue... Je suis certain qu'à vous aussi il vous arrive que vous prenne la nostalgie de Srillur, de votre famille, de votre clan... Si vous nous aidez, sachez que tout autour de vous est amassée une cargaison d'une valeur non négligeable. Je pensais qu'une partie de cette cargaison vous scierez sans doute et vous aiderait à voir les choses sous un autre angle. De plus, si je rentre chez moi sauf, tout comme mes compagnons, l'Espace Bothan serait tout à fait disposé à vous permettre de rentrer chez vous avec un confortable matelas financier. Qu'en dites vous?

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