Rappel du premier message :
Iridonia n'était pas ce que l'on pourrait appeler une planète accueillante. Bien sûr, l'atmosphère y était respirable, cependant, les formes de vie qui s'y trouvaient étaient pour le moins malmenées, si bien que celles qui avaient survécu avaient fini par développer une remarquable capacité à faire face à l'adversité. Cette qualité, les Iridoniens devaient la mettre en pratique tous les jours depuis désormais une dizaine d'années, depuis que le Premier Empire Galactique occupait la planète...
Bien que téméraires, les Iridoniens n'avaient pas pu tenir longtemps face à l'Empire, ses vaisseaux spatiaux et ses milliers de soldats clones plus communément appelés Stormtroopers. Depuis des années déjà, la planète était sous occupation impériale. Tout avait commencé au Sénat, lors de la proclamation de l'Empire par le Suprême Chancelier de l'époque : Palpatine. Dans cet instant sombre de l'Histoire Galactique, de nombreux sénateurs s'insurgèrent face à cette décision unilatérale. Kinh Brangt, le sénateur iridonien, ne tarda pas à se joindre à la grogne de ses homologues venus d'autres mondes. Brangt ne faisait que relayer le sentiment général qui régnait sur sa planète. Iridonia se fit donc remarquer rapidement.
Quelques semaines plus tard, des croiseurs impériaux entrèrent dans l'orbite d'Iridonia. Les officiers de l'Empire souhaitaient s'entretenir avec les diplomates iridoniens afin de résoudre la crise parlementaire rapidement et, si possible, sans bavures. Face au refus farouche des Iridoniens, l'Empire sévit. Le débarquement eut lieu au bout de quelques jours. Les Stormtroopers descendirent de leurs énormes vaisseaux, armés d'armes dévastatrices. La résistance ouverte des Iridoniens ne dura pas longtemps. Nombre d'entre eux moururent.
Désormais, au bout de près d'une dizaine d'années, des garnisons impériales clairsemaient encore et toujours le territoire aride d'Iridonia et, pour la grande majorité de ses habitants, c'en était trop. Ecrasée et apeurée, la population ne pouvait pas s'opposer ouvertement à l'Empire. Mordraen Kalimdor l'avait compris depuis longtemps. Aussi avait-il rassemblé un petit groupe d'amis autour de lui afin de mettre sur pied un mouvement secret de résistance face à l'occupant. Ce soir là, Mordraen les avait tous réunis autour d'une table.
« Mes amis, merci d'être venus. Ce sont des temps sombres et difficiles qui sont tombés sur Iridonia, et, je le sais, chacun de nous risque sa vie en venant assister à nos réunions secrètes. Toutefois, si vous êtes ici, c'est que vous croyez en notre combat. Depuis quelques mois déjà, j'ai essayé de former un groupe fidèle aux intérêts de notre planète. Le résultat est autour de cette table »
Son regard parcourut la table circulaire, détaillant le visage de chacun des êtres assis autour de lui. Mordraen était un jeune Zabrak d'une vingtaine d'année qui, après avoir vécu près de la moitié de sa vie sous le joug des Impériaux, avait décidé de faire quelque chose. Sa seule voix avait capté l'attention du groupe, composé d'une petite dizaine de personnes, qui était devenu extrêmement sérieux en l'espace de quelques secondes. Tous savaient ce qu'ils risquaient mais, en compagnie d'un tel chef de fil, ils se sentaient plus en sécurité.
« Si je vous ai réunis ici ce soir, c'est pour enfin vous parler de la première mission que nous allons mener à bien. Il n'est pas encore question de mener une attaque frontale. Nous allons donc commencer, chacun de notre côté par repérer des personnes qui pourraient être intéressées par notre organisation secrète. Faites extrêmement attention, la moindre erreur de notre part serait fatale. Si, par hasard, vous contactez une personne qui, par la suite, nous fera faux bond ou pire, nous vendra à l'Empire, nous serons tous emprisonnés et sans doute tués. »
Le silence se fit encore plus pesant après que Mordraen eût terminé sa tirade. Les regards s'étaient légèrement tournés vers la table, fixés dans le vide.
« Voici la nature de notre mission. Elle est loin d'être aisée. Je ne veux pas vous décourager mais, je sais que vous avez une famille, tous autant que vous êtes et, je ne veux pas que, par ma faute, celle-ci vous perde. Si, pour n'importe quelle raison, l'acte de résistance se fait trop pesant pour vous, je préfère l'entendre tout de suite plutôt que de vous attendre en vain à la prochaine réunion... »
La voix de Mordraen se perdit dans le vide, comme suspendue à une seule et unique interrogation : surmonteront-ils leur peur?
Bien que téméraires, les Iridoniens n'avaient pas pu tenir longtemps face à l'Empire, ses vaisseaux spatiaux et ses milliers de soldats clones plus communément appelés Stormtroopers. Depuis des années déjà, la planète était sous occupation impériale. Tout avait commencé au Sénat, lors de la proclamation de l'Empire par le Suprême Chancelier de l'époque : Palpatine. Dans cet instant sombre de l'Histoire Galactique, de nombreux sénateurs s'insurgèrent face à cette décision unilatérale. Kinh Brangt, le sénateur iridonien, ne tarda pas à se joindre à la grogne de ses homologues venus d'autres mondes. Brangt ne faisait que relayer le sentiment général qui régnait sur sa planète. Iridonia se fit donc remarquer rapidement.
Quelques semaines plus tard, des croiseurs impériaux entrèrent dans l'orbite d'Iridonia. Les officiers de l'Empire souhaitaient s'entretenir avec les diplomates iridoniens afin de résoudre la crise parlementaire rapidement et, si possible, sans bavures. Face au refus farouche des Iridoniens, l'Empire sévit. Le débarquement eut lieu au bout de quelques jours. Les Stormtroopers descendirent de leurs énormes vaisseaux, armés d'armes dévastatrices. La résistance ouverte des Iridoniens ne dura pas longtemps. Nombre d'entre eux moururent.
Désormais, au bout de près d'une dizaine d'années, des garnisons impériales clairsemaient encore et toujours le territoire aride d'Iridonia et, pour la grande majorité de ses habitants, c'en était trop. Ecrasée et apeurée, la population ne pouvait pas s'opposer ouvertement à l'Empire. Mordraen Kalimdor l'avait compris depuis longtemps. Aussi avait-il rassemblé un petit groupe d'amis autour de lui afin de mettre sur pied un mouvement secret de résistance face à l'occupant. Ce soir là, Mordraen les avait tous réunis autour d'une table.
« Mes amis, merci d'être venus. Ce sont des temps sombres et difficiles qui sont tombés sur Iridonia, et, je le sais, chacun de nous risque sa vie en venant assister à nos réunions secrètes. Toutefois, si vous êtes ici, c'est que vous croyez en notre combat. Depuis quelques mois déjà, j'ai essayé de former un groupe fidèle aux intérêts de notre planète. Le résultat est autour de cette table »
Son regard parcourut la table circulaire, détaillant le visage de chacun des êtres assis autour de lui. Mordraen était un jeune Zabrak d'une vingtaine d'année qui, après avoir vécu près de la moitié de sa vie sous le joug des Impériaux, avait décidé de faire quelque chose. Sa seule voix avait capté l'attention du groupe, composé d'une petite dizaine de personnes, qui était devenu extrêmement sérieux en l'espace de quelques secondes. Tous savaient ce qu'ils risquaient mais, en compagnie d'un tel chef de fil, ils se sentaient plus en sécurité.
« Si je vous ai réunis ici ce soir, c'est pour enfin vous parler de la première mission que nous allons mener à bien. Il n'est pas encore question de mener une attaque frontale. Nous allons donc commencer, chacun de notre côté par repérer des personnes qui pourraient être intéressées par notre organisation secrète. Faites extrêmement attention, la moindre erreur de notre part serait fatale. Si, par hasard, vous contactez une personne qui, par la suite, nous fera faux bond ou pire, nous vendra à l'Empire, nous serons tous emprisonnés et sans doute tués. »
Le silence se fit encore plus pesant après que Mordraen eût terminé sa tirade. Les regards s'étaient légèrement tournés vers la table, fixés dans le vide.
« Voici la nature de notre mission. Elle est loin d'être aisée. Je ne veux pas vous décourager mais, je sais que vous avez une famille, tous autant que vous êtes et, je ne veux pas que, par ma faute, celle-ci vous perde. Si, pour n'importe quelle raison, l'acte de résistance se fait trop pesant pour vous, je préfère l'entendre tout de suite plutôt que de vous attendre en vain à la prochaine réunion... »
La voix de Mordraen se perdit dans le vide, comme suspendue à une seule et unique interrogation : surmonteront-ils leur peur?
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