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(Pour suivre un peu Maya, je vais poster le début d'un récit que j'ai commencé voilà presque un an. Aucunement en lien avec Star Wars, j'aimerais cependant avoir vos commentaires Wink)

Chapitre 1 : Quoi de mieux que commencer avec un peu d’action?

Le soleil était haut dans le ciel bleu sans nuages. Dans une forêt aux abords de Lilendar, petit village dans la banlieue, à l’est d’Oriana, un ruisseau, qui habituellement coulait paisiblement, était gelé, en cette saison hivernale. Une petite couverture de neige recouvrait le paysage montagneux à la frontière des terres humaines et du royaume cynwäll. Des arbres cristallisés par le gel entouraient un petit chemin de terre battue qui sillonnait les boisés. Plusieurs familles de chevreuils, de cerfs, d’écureuils, de mulots et d’autres petits rongeurs vivaient dans cette forêt et certaine légende affirmaient l’existence de quelques satyres et centaures. Cependant, personne n’en avait jamais aperçut, pas même les plus grands chasseurs qui se vantaient de leur mérite dans la taverne du village. La vie était plutôt paisible dans ce coin de pays, considéré comme le paradis par la grande majorité des bardes. C’est dans cette forêt que débute notre histoire…

Seul, agenouillé devant une trace de gibier profondément enfoncée dans la neige, il regarda autour de lui, attentif. L’homme se leva, il devait au moins faire six pieds de haut. Ses cheveux bruns tombaient sur ses larges épaules et un toupet cachait un peu ses yeux noisette. Son petit nez trônait sur son visage carré que garnissait une petite barbe mal rasée. Ses puissants bras se terminaient en larges mains, toutes aussi fortes. Sa peau était tannée par le soleil d’été et était habituée aux durs hivers. Le chasseur portait un manteau de chasse en peau d’ours et, attachée à ses épaules, une longue cape verte retombait pour toucher le sol enneigé derrière lui. Un carquois était accroché à une bandoulière de la même couleur que la cape et un arc pendait sur son épaule gauche.

L’homme prit son arme et encocha une flèche au plumage de faucon et attendit, debout, seul. Il était habituer à attendre, mais là, cela commençait à être très long. Le vent soufflait, faisant tomber de la neige des branches des arbres, majoritairement des érables, des pins ou des sapins. Une branche cassa, attirant le regard perçant du chasseur. Il se tourna, son arc prêt à tirer. Le bruit venait de loin, environ vingt mètres. Le chasseur plissa les yeux et l’aperçut. Un chevreuil se tenait exactement là où la branche avait cassé, sous le poids de la bête. Il regardait à gauche et à droite, sans se rendre compte du danger qui le guettait. Le chasseur visa la bête, retint son souffle et senti une goutte de sueur glisser près de son œil. La flèche partit comme un aigle en chasse et siffla comme un serpent à sonnette. Le projectile alla se planter dans un arbre, à quelques centimètres de la tête du chevreuil. Ce dernier, surprit par la flèche, parti vers sa droite, s’enfonçant dans les bois, à une vitesse fulgurante. Le chasseur jura et se lança à la poursuite de sa proie.


Le chevreuil courut pendant un bon quinze minutes à fuir le prédateur qu’il n’avait pas vu. Sa respiration était saccadée, créant des petits nuages de chaleur. Il courut, courut à n’en plus finir. La bête était tellement concentrée sur ce qui l’avait attaqué qu’elle ne remarqua pas la racine qui se trouvait à ses pieds. Elle trébucha et se retrouva museau à terre. À quelques mètres de là, le chasseur vit toute la scène et en profita pour sortir son arc en encocher une nouvelle flèche. Cette fois, il n’allait pas la manquer. Il retint son souffle le temps de tirer la corde vers lui, il visa et… une ombre passa près de lui, le renversant sur le côté, et permettant à sa proie de quitter les lieux. Furieux, l’homme se releva et regarda ce qui l’avait bousculé. Devant lui, se tenait un magnifique cheval. Sa crinière d’un blanc de neige virevoltait au vent. Le pelage de la bête était aussi blanc que sa crinière, sauf les quelques petites tâches grises qui y étaient parsemées. Les yeux profonds de la bête se tournèrent vers le chasseur quand celui-ci s’approcha du cheval. La bête resta tout de même calme et laissa l’homme poser sa main sur son cou. Une chimie se créa entre les deux êtres, un lien qui les unit pour ne plus être brisé. Les deux se regardèrent dans les yeux. La bête baissa la tête en signe de soumission et le chasseur la flatta. Soudainement, l’homme monta sur le dos du cheval et la talonna. La bête partit dans un galop modéré pour que son cavalier puisse rester en selle. Il galopa pendant des heures, le chasseur avait les mains gelée à cause du vent d’hiver et bientôt il ne senti plus son sang circuler dans ses articulations. La crinière virevoltait au vent effleurant le visage du cavalier. Les cheveux de ce dernier faisaient de même. Ils parcoururent de nombreuses lieues au galop et le cheval se fatigua finalement, ralentissant son allure. Les deux nouveaux amis s’arrêtèrent enfin dans une petite clairière entourée de sapins. La vue était magnifique.

Le cavalier descendit de sa monture et lui caressa la crinière puis ils se mirent à marcher côte à côte. L’homme emprunta le chemin qui menait à sa maison. En fait, cet homme n’était pas un simple chasseur, il s’agissait de Matthias de Lilendar, capitaine Matthias, sous le service du tout puissant roi du saint royaume d’Oriana. Il était au service de l’armée royale depuis maintenant quinze ans et s’y était taillé une place de héros. Tout le monde le respectait pour ses missions spectaculairement réussies, son sens du devoir, et par-dessus tout, sa simplicité qui plaisait au gens du peuple. Le roi et la reine du royaume avaient, eux aussi, eu vent de ses exploits et lui avait désigné une place de choix dans l’armée républicaine, ainsi qu’un salaire plus que respectable. Cependant, Matthias avait refusé son augmentation et s’était contenté du respect des villageois et de la méfiance des deux dirigeants.

Bref, le capitaine ainsi que sa nouvelle monture arpentait le chemin que Matthias connaissait comme sa poche. Aucunement inquiet de se perdre, le chasseur ne se douta pas une seconde des deux, quatre, douze yeux qui le guettait. Ce n’est qu’après quinze minutes de marche silencieuse que le capitaine entendit des bruits de pas sur les côtés du chemin. Promenant ses yeux à gauche et à droite et posant sa main sur le pommeau de son épée, il continua de marcher comme si de rien était. Cependant, rendu à un certain endroit particulièrement ombragé par des sapins, un bruit d’explosion affola le cheval qui déguerpit, laissant Matthias se retourner pour se rendre compte que le chemin était barré derrière lui par des sapins, mystérieusement effondrés, sûrement en lien avec l’explosion. Matthias dégaina son épée et hurla après son cheval, qu’il considérait comme son ami :
« C’est ça! Fiche le camp sale trouillard! Je n’ai pas besoin de toi, justement, je suis capitaine du Saint Royaume, après tout. »

C’est au moment où le chevalier avait parcourut quelques pas qu’une autre série d’explosions se fit entendre et que les sapins qui longeaient la route qui faisait face à Matthias s’écroulèrent, lui bloquant la route. Il se mit en garde et promena son regard, scrutant chaque arbre de la forêt. Soudain, une douzaine de chevaliers vêtus de noirs apparurent devant et derrière le capitaine Matthias. Ils devaient tous avoir la même taille que lui. Les chevaliers arboraient une armure noire, une cape rouge et or, leur heaume était baissé et, sur le bouclier, une lune était dessinée sur une étoile en arrière plan. Matthias ne connaissait pas cette armoirie et n’hésita pas à se mettre en garde face à ses nombreux ennemis. Les six premiers soldats chargèrent sur Matthias, le frappant de coups que ce dernier parait facilement. Il répliquait, mais sans succès car ses opposants possédaient des boucliers qu’ils utilisaient merveilleusement.

Après quelques minutes de combat sans relâche, le capitaine de la république se faisait malmené par deux derniers inconnus qui survécurent à ses assauts. Distrait par les attaques incessantes de ses ennemis infatigables, il ne remarqua pas la flèche qui alla planter un bout de sa cape dans le tronc d’un arbre, non loin. Matthias leva les yeux et vit, à son désespoir, un troisième homme se tenant près des boisés à gauche du chemin. Contrairement aux manieurs d’épée, l’archer n’était pas lourdement protégé et la capuche de sa cape lui cachait son visage. Sur sa main y trônait un tatouage représentant l’armoirie peinturé sur les boucliers des chevaliers. L’archer tira une deuxième flèche qui alla se planter dans l’épaule, heureusement protégée de Matthias. Ce dernier se dépêcha à tuer ses derniers duellistes pour aller mettre fin aux jours du nouvel arrivant. Malheureusement, les deux chevaliers étaient coriaces, et Matthias était déconcentré par les flèches que lui tirait l’archer.

Au moment même où tout espoir avait disparut de l’âme de Matthias, un hennissement se fit entendre au loin. Les trois ennemis se retournèrent pour trouver la source du bruit et furent surpris, puis écrasés par le cheval de Matthias, mystérieusement revenu vers son maître. Ce dernier, en sueur suite à un combat sans relâche, s’écroula, et avant de perdre connaissance, se tourna vers l’archer, dont le corps avait mystérieusement disparut…



La chaleur envahie le corps de Matthias. Des ombrages se dessinèrent autour de lui. Il ne les reconnut pas et avant même de pouvoir y voir plus clair, il retomba dans un sommeil profond. Il rêva, et rêva encore. Un sommeil de visions le tourmentait. Des images de chevaliers noirs, de forêts hantées, et, surtout, d’archers mystérieux. C’est en sursaut que Matthias se réveilla, couvert de sueur. Il regarda autour de lui et ne reconnu pas immédiatement sa propre maison. C’est après quelques minutes qu’il se souvint de sa mésaventure et… de son cheval! Il se leva précipitamment mais s’arrêta lorsqu’il entendit une voix familière.

« Recouches-toi immédiatement! Tu viens juste de te réveiller depuis quatre jours! »
Matthias reconnaissait bien cette voix, et la craignait un peu aussi. Il se tourna vers la droite et aperçut, dans le cadre de la porte, la silhouette élancée de sa femme, Juna Vale. Ses longs cheveux noirs descendaient loin dans son dos et étaient séparés sur son front pour ne pas cacher ses beaux yeux bleus. Elle pointait son long doigt sur Matthias et affichait un air accusateur et fâché.
-Mais Juna, je vais bien, tu peux me croire!
-Non! Non! Non! Qui est la spécialiste de la guérison?
Justement, elle avait raison. Juna était, en fait, issu d’une famille cynwällienne, et possédait donc quelques pouvoirs magiques comme la guérison. Cependant, la sœur de Juna, Tesa, était plus spécialisée dans ce domaine que sa sœur. Matthias ne dit pas ce commentaire car Juna détestait que l’on ne la compare à Tesa.
-Toi, répondit Matthias, désespéré. Mais ce n’est pas une raison pour me clouer à mon lit alors que tout va bien!
-Sottises! Justement, j’ai contacté ma sœur, elle vient vérifier si tout va bien pour toi. Alors recouche-toi et patiente. »
Matthias obéit à sa femme et se força pour replonger dans le royaume des rêves. Cependant, il réfléchit un peu avant de se rendormir : sa belle-sœur prendrait sûrement une journée complète pour quitter le royaume des Cynwälls pour se rendre à Lilendar. Il pourrait donc quitter sa demeure, évidemment sans se faire voir par Juna, et retrouver son sauveur.


Il faisait encore nuit lorsque le capitaine décida de mettre son plan à exécution. Il se glissa hors de son lit et se faufila, sur la pointe des pieds, jusqu'à la porte qui menait derrière la maisonnette. Il passa devant Nocturne, son cheval actuel. Il avait prit soin de s’habiller chaudement et d’avoir prit ses armes avec lui, il ne voulait pas revivre la même aventure que quatre jours auparavant. L’une des plus grandes qualités, et parfois défaut de Matthias était sa merveilleuse mémoire. Il emprunta donc le même chemin que lors de sa dernière partie de chasse. Il marcha longtemps, utilisant le clair de lune pour s’éclairer. Les arbres étaient recouverts de givre et penchait vers l’avant sous le poids de la neige. Matthias retourna sur le chemin où il avait subit l’embuscade et vit, au loin, le cheval qui lui avait sauvé la vie, qui reniflait le sol.

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Le capitaine siffla pour attirer l’attention de la bête qui se tourna brusquement vers lui. Elle le regarda longuement, puis s’approcha lentement. Lorsqu’il fut à portée de main, Matthias lui caressa la croupe et lui murmura :
« Blizzard… tu t’appelleras Blizzard… »
Matthias monta sur son nouveau cheval et regarda à gauche, puis à droite. Une silhouette assise sur un rocher attira son attention. Il mit son cheval au pas et dégaina son épée. Lorsqu’il fut à quelques mètres de l’inconnu il rangea son arme et afficha un large sourire.
« Salutations, l’ami, annonça l’inconnu.
-Quelle surprise, Padrielad! »
Matthias sauta en bas de sa monture et alla serrer la main de son meilleur ami Padrielad le barde. Ils étaient tellement amis et avaient les mêmes goûts que, lors du mariage de Matthias, Padrielad était venu, accompagné de la jumelle de Juna, Tesa. Depuis, ils vivent le grand amour et sont mariés depuis cinq ans.
« Mais, interrogea Matthias, tu n’es pas avec Tesa.
-Tu n’es pas vraiment en position pour poser des questions. N’étais-tu pas malade, toi? Alors que fais-tu dans les bois à cette heure, et seul?
-Je devais retrouver un vieil ami, répondit le capitaine en désignant Blizzard de la tête.
-Ha! Alors dit toi que c’est pour la même raison que je me suis ``éloigné`` de Tesa : pour revoir un vieil ami. »

Padrielad rit un bon coup et s’approcha du cheval blanc de Matthias. Il flatta l’encolure de la bête et passa ses doigts dans la crinière.
« C’est une bien belle bête! Dis-moi, où l’as-tu acheté?
-Je ne l’ai pas acheté, je l’ai trouvé. C’est une longue histoire que je vais vous raconter à toi et Tesa. Justement, regarde un peu par là… »
Le barde se tourna, suivi de Matthias. Au loin, on pouvait apercevoir deux jeunes femmes. À moins que les deux hommes ne voient double, elles étaient pareilles. Les deux étaient grandes et élancées. Leurs cheveux étaient longs, cependant l’une les portaient blonds et l’autre, noirs mais la chevelure des deux cachait deux oreilles pointues. La première (la blonde) portait une robe noire, et la deuxième, une robe blanche. Les deux sœurs Tesa et Juna s’approchèrent de leur mari respectif avec un air menaçant. Matthias et Padrielad se regardèrent et levèrent les yeux au ciel en signe d’impuissance. Alors qu’elles étaient à quelques pas, une force mystérieuse fit lever les deux hommes, haut au dessus du sol. Ils arrivaient à peine à bouger et durent se forcer pour répondre à leurs interrogatrices. Les deux femmes dirent en même temps :
« Pourquoi êtes-vous partis?
Padrielad fut le premier à répondre.
-J’étais parti voir Matthias.
-Et moi j’avais entendu des bruits de sabots et je croyais que c’était Nocturne qui s’était enfuit…
-Menteur! hurlèrent les deux sœurs. Lorsque nous avons quitté la maison il dormait dans l’écurie!
-Mais… bon, je suis venu voir le cheval qui m’a sauvé voilà quatre jours.
-Menteur! Il n’y a aucun cheval par ici! »
Matthias tourna péniblement la tête et s’aperçut que Blizzard avait encore disparut. Il fallait qu’il mente de nouveau à sa femme s’il voulait s’en tirer.
-Bon… j’ai vu Padrielad dans le bois, derrière la maison, et j’ai décidé de le suivre. »

Les deux hommes tombèrent sur le sol et se relevèrent péniblement. Ils jetèrent un regard à leurs femmes qui souriaient.
« Bonne réponse! »
Elles allèrent dans les bras de leurs maris qui les serrèrent le plus fort possible.
Ils rentrèrent les quatre ensembles en se reprochant des tas de trucs. Mathias et Padrielad gagnèrent le débat suite au silence des deux sœurs. Rendu dans la maisonnette, Juna prépara le lit des invités et tous se couchèrent sans rouspéter, quoiqu’il allait presque faire jour.
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