Négociation sur la voie Perlemienne

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Bonjour,
je suis heureux que autant de d'états veuilles profiter des compétences de Roche. Notre volonté est de faire en sorte que tout le monde soit satisfait. Mais nous avons entraperçu une issue avec un avantage certain pour nous il est vrai, mais aussi pour vous. La mise en place d'un système d'anneaux de voyage de planètes en planètes pour accélérer les voyages entre les systèmes et rendre notre voie commerciale plus compétitive. Roche a les capacités matériels et financières pour produire de telles choses, mais elle veut plus que des partenaires commerciaux, elle veut des alliés avec qui elle travaille en coopération et avec qui elle tisse des liens d'amitié.
C'est pourquoi Roche fait le premier pas en vous proposent d’investir dans la recherche de ce produit, vous investissez tous, et vingt pourcent du bénéfice des anneaux en service sur notre Voie Perlemian sera équitablement répartie entre vous tous. Certaines planètes vont surement donner plus que d'autres suivants leurs moyens et recevoir la même somme que certains systèmes ayant payés moins, mais le développement généralisé de tout les mondes de notre région sera plus rentable pour chacun d'entre nous au moyen et long terme. Les anneaux seraient programmés et entretenus par Roche et ses sociétés, avec seulement les coordonnées des mondes ayant participé a cette aventure qui ne fait que commencer, sans oublier une liste des structures aérospatiales et industrielles présentes sur chaque système, et une liste des produits phares avec leur prix actualisé par holonet.
Des innovations de se genre peuvent êtres le point de départ d'une coopération économique a grande échelle, c'est pourquoi nous envisageons de créer une alliance économique avec les mondes le voulant bien.

Phindar, planète ultra-technologique, à la pointe sur bien des niveaux par rapport au reste de la galaxie répondit à l'appel d'offre de Roche. Le dirigeant parlait d'anneaux hyperspatiaux comme si l'idée venait d'eux... mais bon, l'idée n'était pas mauvaise, et si seulement une poignée de planètes se montra favorable, il fût important de noter que celles-ci traversaient avantageusement la Voie Hydienne, permettant la mise en place future d'une sorte "d'autoroute" spatiale ultra-rapide, qui profiterait économiquement parlant aux planètes.

Phindar, donc, répondit présent. Les technologies naissant au même rythme que les nouveaux-nés sur Coruscant, l'achat dans des stations en orbite près de tels anneaux serait un plus fort notable. La planète s'engagea donc à payer 10% du prix total de la construction, et fut d'accord pour un partenariat commercial, et fut favorable à la proposition "d'amitié" de Roche. Le peuple de la planète accueillait déjà une minorité d'humains, avec lesquels ils s'entendaient plutôt bien. La xénophobie n'était pas à l'ordre du jour sur cette planète.

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Lucazec, planète peu connue du reste de la galaxie, avait des moyens modestes, mais raisonnables pour un monde de ce type. Très banale, cette planète avait un peu de technologie, disons le strict minimum, et vivait de pêche, d'agriculture, un peu de bureautique, enfin bref, un village de pêcheurs, mais à l'échelle planétaire. Quelques villes poussaient çà et là, donnant un semblant d'avancée sociale et démographique. La planète disposait néanmoins d'un gouvernement central qui gérait les affaires des cantons-continents, et le message général de Roche éveilla leur curiosité. Ils firent appel à des spécialistes, et leur conclusion fut qu'un anneau de voyage qui s'arrêterait chez eux serait profitable au commerce, aux échanges, bref à leur économie. Leurs revenus restant, hélas, modestes, ils attendraient de voir le coût estimé pour les anneaux avant de s'engager fermement dans cette voie. Ils prévinrent que le prix ne devrait pas excéder les 200 millions de crédits, sinon, la dette serait trop lourde.

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Obroa-Skai, une planète glacière un poil plus chaude que Hoth, mais restant suffisamment froide pour geler le cul d'un Wookiee, ne possédait pas de villes sur toute la planète. En fait, il en existait une, une seule, une gigantesque cité des glaces située sous terre, à la zone la plus chaude du monde, au niveau de l'équateur. Néanmoins, s'il faisait froid, il ne gelait pas à pierre fendre, aussi la vie put s'y installer, et devint un repaire de contrebandiers, donc un haut-lieu de la technique spatiale, la réparation d'urgence et de routine, et la fabrication.

L'idée d'une base en orbite était à exclure, s'il y avait un chef du complexe dans cette ville, on ne pouvait pas parler de gouvernement, aussi, un vote à main levée se fit après une annonce générale. Les contrebandiers restant là en permanence votèrent pour un partenariat avec Roche, et le droit d'installation des anneaux, tandis que le reste resta sans voix, du fait de leurs passages peu réguliers leur conférant peu d'opinions sur la situation planétaire. Les contrebandiers se mirent d'accord : de leur poche, ils verseraient en tout et pour tout 20 millions, fonds de poches bien remplies de certains brigands, criminels et même de certains caïds du grand banditisme. De plus, pour parer à ce manque de sous, certains contrebandiers acceptèrent même de travailler de concert avec les Verpines pour les réparations sur le vif à la sortie des anneaux. un savoir-faire multi-racial ne pouvait qu'être bénéfique.

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Nouane, un peu à l'instar de Naboo, était surtout une planète d'art et de paysages luxuriants, dont les étendues inspiraient plus les peintres, les poètes et les philosophes que les astro-pilotes. Le petit gouvernement, très monarchique, et très "prout-prout" ne voulut tout d'abord pas de barbares galactiques, ne serait-ce qu'en orbite de leur planète. Puis, ce fut le conseiller royal, un éminent philosophe de la maison Ostenbolff qui disserta sur la nécessité pour un pays de s'ouvrir à plusieurs horizons, car l'horizon, si beau dans un ciel bleu, devenait encore plus beau lors d'un coucher de soleil, quand il mêlait bleu, avec orange, rouge carmin et un fond jaune/orangé solaire. La métaphore échappa aux béotiens, mais pas aux aristocrates qui acceptèrent de construire une base spatiale, et un droit de construction des Verpines pour leurs anneaux maudits. Ils furent formels : ils payeraient 15% de la somme, station d'accueil comprise, mais à condition que personne ne se pose sur leur planète sans avoir une bonne raison. Et l'amitié à long terme, hors commerciale, était à exclure.

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Champala, planète submergée par les eaux, moins que Kamino mais beaucoup, beaucoup plus que Tatooine, ft une des plus longues à rendre son jugement. Les autochtones, très portés sur le parlementarisme interminable, comme sous feue la République Galactique, mit en tout et pour tout trois semaines à voter l'acceptation des conditions et offres Verpines. L'assemblée décida d'attendre le montant exact des coûts pour une station orbitale d'accueil et des anneaux de voyages avant de voter un budget mensuel.