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Gamorr aurait sans doute pu devenir un monde touristique si les gamorréens ne s'étaient pas évertués au fil des siècles à se construire l'image du peuple le plus hostile de la galaxie. Sur l'échelle de l'antipathie, les Gamorréens dépassaient de loin les plus teigneux des rodiens, et se chamaillaient avec les Aqualish et les Dugs pour obtenir la première place du podium.
Découverts tardivement, les gamorréens faisaient figures de primates aux yeux d'autres peuples plus avancés, humains en tête. Leur société était si archaïque qu'elle faisait partie de celles ou la guerre entre clans était acceptée comme une coutume, un rituel destiné à distribuer le du de chacun, là où l'économie s'en occupait, partout où la civilisation avait atteint un niveau acceptable. Ce que les guerriers mâles rapportaient de leurs batailles, les femelles, matrones des clans, le géraient afin de subvenir chacune au mieux aux besoin de leur clan.

L'une d'entre elle, particulièrement douée dans cet exercice de gestion, Quatra Glonkk, du clan Glonkk, était d'ailleurs parvenue à imposer son clan comme l'une des principales force de la planète. Juste et Honnête, elle gérait les affaires des familles affiliées à la sienne comme s'il s'était agi de la sienne propre, et bien que le clan Glonkk n'eut plus grand chose à craindre d'un bon nombre de ses rivaux, ce n'était pas vers le champ de bataille que sa matrone regardait. Plus éclairée que ses congénères, la Matrone Glonkk prônait depuis longtemps un détachement des Hutt et de leurs méthodes peu avouables, pour se rapprocher de l'Empire dont l'ordre et la rigueur lui semblaient être les éléments indispensables à son peuple pour que celui-ci rejoigne les hautes sphères de la politique galactique et s'octroie enfin la part de responsabilités à laquelle il avait droit. Le rapprochement avec les autre cultures était, disait-elle, le meilleur moyen d'élever le peuple gamoréen au delà de la boue dans laquelle il se roulait sans cesse.

Mais sur Gamorr, tout le monde n'était pas de cet avis. Dans une société où le combat constitue le centre de toutes les activités humaines, le pas que la matrone Glonkk proposait en direction du progrès sonnait aux oreilles des chefs de guerre comme une hérésie. Parmi eux, Voort Jugsmuk, du clan Jugsmuk, faisait figure de rival sérieux. Craint et Respecté pour être le chef de guerre le plus brutal de la planète, Voort Jugsmuk n'appréciait pas qu'une femelle, reléguée selon lui aux tâches subalternes, s'occupe de politique. Surtout pour prôner un rapprochement avec l'Empire ! Pour Voort Jugsmuk, nul salut que dans l'allégeance aux Hutt, ces êtres presque immortels doués d'une grande intelligence. Les Gamorréens combattaient pour les Hutt, les Hutt permettaient aux gamorréens de subsister. Un contrat tacite et immuable depuis des millénaires. Dans tous les cas, si la situation continuait en s'envenimer, entre la puissante matrone du clan Glonk et le Chef de guerre du clan Jugsmuk, Gamorr risquait de perdre le peu de stabilité qui lui restait encore, pour sombrer dans les abysses d'un conflit inter-clanique d'ampleur globale...

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Un voyage presque sans encombre. Oui, presque. Le cargo n'était pas de la première fraicheur, et accusait le coup de ses nombreuses années de service. Mais le cathar, sans être un mécano d'exception, faisait preuve de suffisamment de jugeotte et de bon sens paysan pour réussir à garder une structure à peu près solidaire, quitte à distribuer à la machinerie, ici et là, un petit coup de clé à molette, pour raisonner les rouages taquins. Ce qui, en dépit de la logique technologique, fonctionnait. Et ça permettait de passer d'un système à l'autre sans risquer de se démantibuler en plein milieu de l'hyperespace, chose que n'appréciait que peu le jedi et son compagnon.

Lorsque la planète fut en vue, le pilote appela le chevalier dans ce qui tenait lieu de cockpit à la coquille de noix spatiale. Quelques mots échangés en loosdé. Il hoche la tête, et se dirige vers le maitre jedi, non loin de là, assant de la manière la plus aimablement snob possible devant son apprentie.

Cal : "Maitre Fisto, une bonne et une mauvaise nouvelle ! La bonne, on est toujours en un seul morceau à l'arrivée. La mauvaise, c'est que... Que ?"

Marno : "Que si je ne trouve pas un peu de matos sur cette planète, on dit adieu au coucou."

Cal : "Que nous sommes bloqués un certain temps ici. Du moins, si nous tenons à la vie."

Marno : "Qu'est ce que j'y peux si le coupleur des propulseurs me claque entre les pattes ?!"

Le jedi se retient de pousser un soupir.

Cal : "Cela ne change pas grand chose à nos plans, naturellement, en espérant qu'il puisse vite réparer ça."

Marno : "J'suis pas ta bonne, Cal !"

Cal : "Qu'il veuille vite réparer ça. Bon, plus sérieusement, deux possibilités se présentent à nous, vu la situation qui a filtré..."

Il lève un doigt. Jusque là, logique.

Cal : "Le clan pro-impérial est à priori dirigé par une femelle pleine de bon sens, ce qui peut jouer en notre faveur dans les discussions. Le tout serait de leur faire comprendre que l'Empire ne servira pas leur intérêt."

Un second doigt.

Cal : "Monter les pro-hutts contre l'Empire. Mais leur fidélité aux hutts est d'ordinaire très fortes, ça ne sera pas une partie de plaisir..."

Un troisième doigt.

Cal : "La dernière chose à faire, si aucun des camps n'entend raison des deux cotés, c'est les amener à la confrontation, et s'arranger pour que les pro-impériaux n'aient plus de réels moyens à mettre à disposition de l'Empire."

C'était bien la solution de repli envisagée par Cal. Il se doutait que le maître consulaire n'allait pas forcément approuver, mais... Il ne pouvait pas partir de la planète sur un échec total. S'il existait un moyen de faire sauter la poudrière, et qu'il ne pouvait s'arroger le stock de munitions, il ferait tout sauter. Pour la bonne cause, oui. La guerre ne tolère pas le bien. Et ce n'est pas forcément faire preuve, pour le chevalier, d'un penchant obscur. Juste neutre. Une petite mimique.

Cal : "J'ai oublié de préciser que les rebelles ont envoyé sur la planète un contact sans réellement me dire comment l'approcher. Je suppose qu'il trouvera un moyen de le faire lui..."

Et pendant que le pilote s'arrangeait pour poser le navire, ils avaient quelques minutes pour discuter. Déjà ça. Jugsmuk, son campement, et "astroport". Enfin, les quais qui devaient en tenir lieu... Proche des pro-hutts, et atteindre le camp pro-impérial ne serait pas, espérons le, trop compliqué... Une matronne comme celle qui foutait le boxon, actuellement, n'était pas du genre à passer inaperçu.

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L’influence des Hutts commençait à décliner depuis quelques temps. Les nombreuses attaques subies et la mort de Mika Anjiliac qui dirigeait le Conseil Hutt avaient certainement renforcé les querelles internes pour le pouvoir ou montré aux opprimés du système qu’il n’était pas infaillible. C’était bon pour la Guilde mais d’autres rapaces pouvaient se mêler à la partie alors il ne fallait pas s’endormir avant même de commencer. Nico avait sa part d’action et d’occupations depuis un moment mais peu de gens étaient capables de mener à bien ce ralliement et encore moins étaient présentement disponibles…

Tout comme Tanak avait rassemblé les Gamorréens sur Pzob, Nico devait maintenant en faire de même avec la planète mère après la colonie. Les préparatifs n’avaient pas été négligés pour cette opération au vu des contraintes liées à la planète. Tout d’abord il faudrait un interprète puisque les Gamoréens ne pouvaient que difficilement bredouiller quelques mots de basic pour les plus persévérants d’entre eux à cause de leurs spécificités physiques. Pour la communication deux choses furent prévues : un traducteur universel pour Nico et l’accompagnement par deux ou trois Gamorréens de Pzob dont au moins un travaillait comme contremaître dans les mines de la Guilde sur place.

La Flotte Guardian II croisait aux alentours de Gamorr, cela tombait plutôt bien. Nico voulait inviter à la même table les deux leaders de la planète mais cela semblait impossible à première vue s ans créer d’incident fâcheux. Il voulait tout de même tenter le coup et envoya un message d’invitation aux deux chefs pour un sommet concernant l’avenir de leur peuple. Un large déploiement de force pour sécuriser le tout serait prévu afin de les dissuader de gâcher la fête par des débordements intempestifs. Si la double rencontre ne pouvait ainsi pas avoir lieu, il faudrait tenir tranquille les plus belliqueux tandis que Nico irait discuter avec la matrone Glonkk.

Le choix était risqué parce qu’une émeute pouvait se déclarer pendant ce temps-là mais plusieurs barrières avaient été prévues pour calmer le jeu si Voort Jugsmuk se décidait à prendre les armes. Un communicateur holographique accompagnerait la poignée d’hommes dépêchés avec l’invitation pour rester en contact avec Nico. S’ils voyaient que cela commençait à dégénérer, ils préviendraient le Consul qui se chargerait de leur réserver quelques surprises pour les faire réfléchir. Le choix d’aller voir la matrone en premier était un choix pratique. Même si le clan Jugsmuk restait le plus grand risque de danger immédiat, l’appel à des forces impériales comme sur Klatooïne gâcherait totalement la partie alors il valait mieux prévenir.

Le contrôle des communications vers l’extérieur était une chose indispensable pour éviter toute surprise mais il prendrait peut-être un peu de temps donc il fallait se coordonner au mieux. Afin de disposer des meilleurs moyens possibles, Nico avait emprunté un cargo Action IV modifié le Sandman au chef Hini pour pouvoir déployer quatre des nouvelles acquisitions de la Guilde, les Bogg Behemoths. Ces véhicules lourds tout-terrain disposaient d’une puissance de feu redoutable contre l’infanterie qui se verrait décimée en un rien de temps si la répression armée devenait inéluctable, soit en cas d’attaque gamorréenne. Cette opération venait déjà de permettre de remarquer un problème logistique qui était passé inaperçu par rapport au nouveau matériel. La Guilde manquait de transporteurs de véhicules lourds puisque sans le concours du cargo jawa, il aurait fallu mobiliser rien de moins qu’un croiseur Bulwark ou un Transport Furtif Luxien.

Une fois débarqué, Nico fit signe à chacun de prendre sa place. Une demi douzaine de Stormriders le suivaient ainsi que les 25 droïdes defiler. Par souci d’anonymat étant donné ses implications dans le domaine légal, Nico avait choisi de ne pas se montrer à visage découvert et avait revêtu une bure à capuche comme les droïdes Defiler pour l’occasion. En complément Iala l’avait convaincu de porter un masque en latex saisissant de réalité ainsi qu’un modificateur de voix. L’opération était lancée.

Spoiler :

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L'astroport du campement Jugsmuk n'était pas si minable que ce que Cal avait pu imaginer. Une vingtaine de plateformes atterrissage en plein-air pouvant accueillir des vaisseaux de la taille d'une petite corvette, et deux baies d’amarrages de grande taille pour les cargos les plus imposants constituaient le gros des infrastructures du lieu, en plus d'une tour de contrôle et d'un bâtiment administratif vétuste.
Rien à voir bien sûr avec les astroports titanesques du noyau ou du secteur corporatif, mais l'endroit était animé. La sécurité gamorréenne était rustique mais efficace, et l'on voyait passer d'un pas lourdaud des patrouilles de gardes armées de leurs immenses haches entre des groupes de voyageurs et de mécaniciens et de droïdes de tailles et d'utilité diverses.
Une seule route magnétique s'éloignait du spatioport en direction des montagnes et du camp, alors que d'immenses prairies s'étendaient à perte de vue au delà des pistes d'envol. A n'en pas douter, Gamorr aurait pu devenir l'une des perles du tourisme galactique si les autochtones ne s'étaient pas montré si agressifs envers les visiteurs.

A quelques plateformes de celle où s'était posé le cargo du Jedi, un Rodien s'expliquait avec un Gamorréen. Le premier faisait de grands gestes paniqués, alors que le second, impassible, se contentait de hocher la tête en signe de réponse négative. Mais Cal n'eut pas le temps de s'attarder longtemps sur les deux individus, car une voix acide vint le perturber.
    -Un Humain ici ? Ooooh, quelle chose étonnante. Avait dit-celle ci. Nous ne voyons pas souvent d'individus de votre espèce se risquer aussi loin de leur noyau natal...

L'Homme qui avait parlé était un Devaronien. La peau rouge, les cornes parfaitement lustrée et des yeux pleins de malice, comme une véritable petit diablotin libéré hors de sa boite après le tour de manivelle de trop. Il poursuivit.
    -Je parie que vous ne parlez pas un mot de Gamoreese, humain, et à en juger par votre regard perdu, je miserais gros sur le fait que vous cherchez déjà un interprète et un guide... Eh bien ne cherchez plus honorable créature à carnation pâle, vous en avez un juste devant vous ! Moyennant un petit service je suis prêt à applanir, pour vous, les obstacles de communications interculturelles qui existent entre les gamorréens, et le reste de la galaxie...


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
La Guilde du Maelström aurait pourtant du être au courant, on ne pénétrait pas l'espace hutt avec une flotte de combat au grand complet sans avoir de comptes à rendre aux propriétaires des lieux. En l'occurrence à Madj'ahka le Hutt, représentant du Grand Conseil Hutt sur Gamorr. De son bâtiment, un yacht d'une centaine de mètres de long fut immédiatement envoyé un message vers la flotte Luxienne.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    -Salutations. Ici le représentant du Grand Conseil Hutt sur Gamorr, Madj'ahka Hestilic Abura. Veuillez décliner votre identité, les motifs de votre venue et la raison de la présente d'une flotte de guerre en territoire Hutt en temps de paix.
Un accueil fort poli de la part d'un hutt, à défaut d'être courtois, ou même cordial. Depuis la chute de la République, les Hutt gardaient un oeil extrêmement attentif à ce qui se passait sur leur territoire. D'autant plus attentif depuis qu'un groupe encore non-identifié avait supprimé la tête du conseil Hutt. L'épisode avait engendrés de nombreux remous, ainsi que diverses conséquences, dont les troubles de Gamorr faisaient partie. Depuis lors, les Hutt s'étaient efforcé de faire bonne figure face à leurs dissensions internes, dans l'espoir de conserver l'un de leurs plus précieux atouts...

A la Surface de Gamorr les choses étaient quelque peu différentes. Débarquer sur Gamorr armé jusqu'aux dents au vu et au su de tous n'était pas ce que l'on pouvait appeler un choix stratégique convaincant, et il ne fallut pas longtemps aux autochtones pour stopper la progression du commando dirigé par Nico. Une chance que ce dernier ait pris avec lui un droïde interprète...
Sur une place de la petite ville dans laquelle Nico Aries était arrivée, un attroupement s'était formé autour de lui et de ses hommes. Une bonne cinquantaine de Gamorréens, tous en armes, les fixaient avec leurs petits yeux porcins, l'un d'eux prit la parole, immédiatement traduite par la machine.
    -Vous n'irez pas plus loin ! Pour qui vous prenez vous, êtres humains ? Vous pensez pouvoir débarquer de vos vaisseaux sur Gamorr, et marcher dans nos rues vos armes à la main ? Vous n'êtes pas dans le Noyau ici, vous n'êtes pas chez vous. Les Gamorréens n'aiment pas que des intrus fassent irruption chez eux et se pensent en territoires conquis. Alors lâchez vos armes, ou remontez dans vos vaisseaux et disparaissez. Sinon...

Le Gamoréen inclina la tête en faisant craquer des articulations en guise de fin de phrase. D'autres l'imitèrent. L'hospitalité légendaire des gamorréens frappait encore. Par chance (pour le luxien), les Gamorréens n'avaient pas encore pris conaissance du déploiement de matériel qui avait été fait autour de leur ville...

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Jaïna Sularen, apprentie de Kit Fisto


Le trajet d'Ossus à Gamorr avait été long. Kit Fisto en avait profité pour méditer, seul et au calme. La mission qui les attendait n'allait pas être une partie de plaisir. Après une méditation qui avait déjà en partie restauré son corps, le Nautolan avait profité de la couchette mise à sa disposition pour profiter d'un véritable repos réparateur. Ceci fait, il était ensuite allé voir Jaïna pour qu'elle s'exerce un peu dans le maniement de son sabre laser.


Elle était douée. Mais surtout, Jaïna aimait s'entraîner au sabre laser. Un peu trop au goût de son maître. Un combat n'avait rien d'agréable ou de plaisant. Jaïna était censée le savoir vu son passé, mais s'entraînait avec un ferveur qui inquiétait un peu le Nautolan.


Kit Fisto arrêta une attaque venant du haut, saisit le poignet de la proche arkanienne et sa lame s'arrêta à quelques centimètres de la gorge blanche de Jaïna.


    « L'agressivité ne te mènera à rien Jaïna. Concentre-toi et mets tes émotions de côté. Le combat au sabre-laser est bien plus que la simple utilisation d'une lame. Il faut entrer dans une communion parfaite avec la Force pour accélérer ses mouvements, prévoir les prochaines actions de son ennemi et agir sans plus penser. Continue à t'entraîner au niveau des séquences, elles devront venir naturellement au bout d'un moment. »


Jaïna acquiesça. Elle qui ne savait pas tenir sa langue dans sa poche montrait toujours beaucoup d'obéissance lors des cours que lui prodiguait Kit Fisto. Désireuse d'apprendre, elle mettait sur le côté ses répliques, consciente qu'elle avait encore énormément à découvrir.

Le vaisseau se posa et le maître et l'apprentie rejoignirent Cal Keran. Kit Fisto sourit en apprenant qu'ils étaient coincés ici tant que le Cathar ne trouverait pas les pièces nécessaires à la réparation du vaisseau. Il ne doutait pas que la grande boule de poils arriverait à faire le nécessaire et, de toute manière, ils n'étaient pas prêts de partir.

Ils quittèrent le vaisseau mais lorsque que Cal parla de monter les Gamorréens les uns contre les autres, un coup d'oeil suffit à Jaïna pour voir que son maître n'approuvait pas cette idée.


    « Je doute que Quattra Glonkk ait envie de rejoindre l'Alliance. Voort Jugsmuk me paraît être une option plus plausible, mais nous verrons bien. »


Il y a un silence durant lequel la proche-arkanienne retint sa respiration. Elle pouvait sentir la désapprobation de Kit Fisto à l'égard du Chevalier Keran. Aucune antipathie, aucune colère, juste un désaccord.

    « Toutefois Chevalier Keran, il est hors de question que nous montions les Gamorréens les uns contre les autres. Glonkk comme Jugsmuk écouteront nos arguments puis prendront une décision, mais je refuse de lancer une guerre fratricide sur cette planète, dans le simple but d'empêcher l'Empire de récupérer des alliés. Notre mission est strictement diplomatique, je ne privilégie jamais la voie des armes et je ne le ferai certainement pas dans l'optique que vous préconisez. »


Il y eut un nouveau silence puis le Maître Jedi se radoucit, posant une main amicale sur l'épaule du Chevalier.

    « Nous sommes des Jedi, Cal. Votre idée est tout bonnement celle d'un Sith en préconisant faire du mal pour un plus grand bien. Mais jamais le mal n'a engendré le bien... J'ai connu le chevalier Anakin Skywalker. Il portait souvent de tels jugements et ça l'a mené droit au Côté Obscur... »

    « En attendant, si j'ai bien compris, on est quand même sur une planète où tout le monde soutient quelqu'un, mais personne ne soutient les rebelles. Et on va essayer de les faire rejoindre l'alliance? Ok... Encore une mission reposante et agréable sur une planète magnifique et paisible. »



Et sur ces mots venait de s'avancer un Devaronien... Leur contact? Quoi qu'il en soit il s'était adressé à Cal et il revenait donc à l'humain de prendre la parole!

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Ainsi donc le bras de fer commençait. Nico n’avait pas été négligeant concernant les Gamorréens, il avait planifié plus ou moins son action. Puisque ces gros cochons raisonnaient avec leurs muscles, une démonstration de force était nécessaire pour faire marcher leur « matière grise ». La question du Hutt qui gardait cette planète était plus ouverte encore et n’avait pas encore été tranchée. Le Consul répondit à la sollicitation d’ordres pour la Flotte avec seulement quelques mots :

- Que Pent se serve de la communication holographique pour dialoguer. J’ai à faire de mon côté pour le moment.

En effet, le comité d’accueil n’était pas spécialement content d’avoir de la visite imprévue. Il convenait de les saluer comme il se devait. Le Luxien ordonna d’un geste aux droïdes de se déployer en cercle défensif autour de lui et des commandos avant de discuter. Une simple précaution en quelque sorte face à la spontanéité de leurs interlocuteurs quand il s’agissait de dégainer une hache. Il demanda à se faire traduire la moindre parole qui serait prononcée que ce soit la sienne ou celle des Gamorréens.

- Je m’excuse si notre arrivée a pu vous froisser, je ne pensais pas que six hommes en armes vous alarmeraient à ce point. Un peu plus maintenant que vous nous avez obligés à être sur nos gardes. Il serait tout de même dommage de devoir éprouver l’un comme l’autre notre âme de guerrier dans le sang alors que je viens sans mauvaises intentions.

Au moindre geste pouvant être considéré comme une agression physique envers le groupe, 50 sabres lasers s’allumeraient pour tailler des jambons. Toutefois Nico ne désirait pas en arriver là bien que cela dépendait maintenant de la bonne volonté du Gamorréen en face de lui. S’il avait tenu à faire un exemple dans le sang, il aurait opté pour une méthode plus radicale et ne laissant aucune chance aux Gamorréens après tout. Il aurait rasé le camp par exemple, nettoyé au turbolaser et gazé au Trauger tout ce qui vivait dans ce camp le plus hostile.

Il continua donc à parlementer :

- Bien, par où commencer… Connaissez-vous Tanak Leonik ? Il s’agit de l’homme qui a rassemblé pacifiquement les clans de vos frères de Pzob et fait de votre ancienne colonie une planète qui prospère. Je viens pour vous faire une proposition équivalente pour que tous les Gamorréens puissent vivre libres et profiter des bénéfices de leur dur labeur.

Il avait décidé de commencer en douceur, de faire parler la raison en premier si possible avec des choses faciles à assimiler. Toutefois il voulait déjà gagner d’entrée le respect de ce clan et il n’aurait peut-être pas le choix quant à la manière dont cela pourrait se faire en ces lieux…

- On pourrait repartir d’un meilleur pied et parler tranquillement mais si vous tenez vraiment à ce qu’on se batte, autant régler ça en duel entre nous.

***

Pendant ce temps Zegmon Pent s’affairait selon les directives de son patron tout en le maudissant légèrement de toujours l’emmener dans des situations compliquées.

- Bon sang, il en rate pas une l’autre taré. Comme si j’avais besoin de me foutre dans un merdier pareil alors que je pourrais me bronzer les miches sur une plage à l’heure qu’il est. Ah je te jure que je vais lui faire cracher une de ces primes de risques moi… Foutre la merde chez les Hutts comme si c’était une petite distraction, juste pour le plaisir quoi… Mais qu’est-ce qu’on s’en tape de ces faces de porc !

Alors qu’il fignolait la commande spéciale de montage, son ventre gargouilla bruyamment. Cette fringale spontanée ne le mettait pas de meilleure humeur, bien au contraire. Il se remit à marmonner dans sa barbe (inexistante) et à grommeler de plus belle.

- Ben voilà j’ai faim maintenant. A force de parler de cochon, ça me donne envie de me taper une bonne côtelette. Je vais me faire ça tiens. Voilà hop c’est fini.

Il venait d’achever son programme dont il transmettait les commandes à distance à Nico pour que ce dernier puisse contrôler l’échange entre les deux flottes. Avec les données recueillies sur Nar Shaddaa en faisant de nombreuses captures d’images et en enregistrant les derniers instants de Mika, Nico avait eu l’idée de se servir de son image pour semer plus le trouble et servir les intérêts de la Guilde après sa « disparition ». Ces précautions allaient enfin pouvoir commencer à servir.

Une communication holographique à destination du yacht Hutt arriva pour répondre à la demande d’identification. L’interlocuteur qui apparut devant le gardien Hutt de la planète était une tête connue…

- Est-ce que Mika Anjiliac Chiera peut encore se déplacer sur son territoire sans avoir à craindre d’être vendu une fois de plus ou me serais-je trompé sur ta fidélité à toi aussi Madj'ahka Hestilic Abura ?

Nico s’amusait en tapant ces mots sur son datapad pour les faire réciter à l’hologramme en attendant la réponse des Gamorréens. La tête que ferait la limace vaudrait son pesant d’or quelle que soit sa réaction. Les explications qui suivraient le calmeraient et dissiperaient les éventuels doutes qu’il avait avec un peu de chance mais tout dépendait de son attitude en ce moment précis. Au pire, même si cela échouait, les communications étaient brouillées et le Yacht Hutt serait vite détruit avant qu’il ne cherche à s’enfuir.

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Le jedi resta un instant, ses yeux perdus dans ceux du maitre. Puis, doucement...

Cal : "Cette vision aussi bipolaire nous a amené à la destruction par le passé, maitre Fisto. Si nous avons été trahi, c'est parce qu'aucune autre voie ne lui avait été enseigné. A force de voir dans les idées de nos adversaires le mal incarné, nous ne pouvions pas nous en servir sans tomber du coté obscur. Créer un peu le chaos n'a rien d'une idée obscure. Ces clans serviront les camps pour se battre, et ils mourront, peu importe le coté qu'ils choisissent de suivre. Ce que nous faisons là n'est ni plus honnête, ni plus bon. La seule différence, c'est qu'en plus de se battre, ce qu'ils aiment le plus, et de se tuer, ils emporteront un sacré paquet de gens avec eux."

Un silence. Puis un large sourire. Ce sourire de joueur, mi-figue mi-raisin, qui empêchait quiconque d'être sur à 100% de son honnêteté, mais aussi de l'inverse.

Cal : "Mais c'est vous le chef, si vous me passez l'expression."

Au moins, sur ce point, il était honnête. Quand le maître avait décidé de l'accompagner, l'esprit réfractaire, mais bien dressé, de Cal l'avait automatiquement placé au dessus de lui. Ce qui ne signifiait pas l'obéissance aveugle, le jedi en était incapable, mais tout du moins le respect du à l'ainé. Un regard se porte vers la padawan.

Cal : "Effectivement, reposante et paisible. Ne lancez jamais de piques à un gamorréen, il aurait tendance à mal le prendre, et mal prendre quelque chose implique du close-contact qu'il vaudrait mieux éviter. Mmmh ?"

Mouais, c'était encore ce qui lui faisait le plus peur -et la principale raison pour laquelle il décidait de laisser le cathar s'occuper pépère du vaisseau-. Se prendre la tête avec un gamorréen et, effet domino aidant, devenir persona non grata sur le reste de la planète. Même s'ils avaient tendance à ne pas s'apprécier entre eux, ils ne devaient sans doute pas plus aimer les étrangers.

Et, ô joie, à la sortie du vaisseau, une première rencontre non-gamorréenne. Et une évidence : oui, il ne parlait pas la langue. Le genre de détails bêtes auxquels il n'avait pas pensé. Hum hum... Les milieux criminels étaient cosmopolites, mais les membres de ces réseaux comprenaient au moins le standard. Il adresse au devaronien son plus grand sourire.

Cal : "Un réel plaisir que de trouver un semblant d'accueil amical, je ne m'y attendais pas ici. Disons que nous cherchons au pire des informations. Et qu'au mieux..."

Non, les histoires linguistiques, c'était la spécialité de...

Il tourne la tête vers le maître Fisto.

Cal : "Vous parlez la langue du crû ?"

Une question pertinente. Si on pouvait se contenter d'infos, ce serait le mieux. Passer par un interprète, surtout inconnu, n'était pas un gage de prudence. Regard vers l'inconnu.

Cal : "Je m'appelle Cal. Qu'est ce que vous avez derrière la tête par "service" ?"

En espérant que cela ne soit rien d'illégal. Enfin, disons, de VRAIMENT illégal. Au pire, on tenterait de le convaincre Force aidant, mais... Mieux valait ne pas compter là-dessus au maximum. D'autant plus que s'il devait aider sur la durée, le tour ne ferait pas long feu. En revanche, le jedi laissa son esprit légèrement vaquer autour du mystérieux "guide". Les petites variations autour de lui indiqueraient son état d'esprit au moment de demander son service, et éviterait de se faire gruger. En tout cas, de se faire gruger sans s'en douter.


Spoiler :

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▬ En ville.
Le Gamorréen qui avait pris la parole regarda Nico Aries d'un air suspicieux. Six hommes en arme certes, mais il n'était pas encore assez bête pour croire que les vingt-cinq droïdes qui les suivaient constituaient leur délégation diplomatique. Autour de lui, les armes de ses congénères commencèrent à scintiller, impatients que ces derniers étaient d'en découdre avec l'étranger. Mais plutôt que de charger, le Gamorréen préféra poursuivre le dialogue. L'humain avait évoqué un nom qui ne lui était pas inconnu...
    -Nous connaissons tous Tanak Leonik. Mais nous ne le respectons aucunement. Nos frères de Pzob sont devenus faibles et lâches, ils ont oublié leur racine et leur culture ! Nous les gamorréens sommes des guerriers intrépides, pas un peuple de commerçants qui privilégient leur confort douillet. Depuis des millénaires, Gamorr disperse ses fils à travers la galaxie où nous comptons parmi les guerriers les plus respectés et les plus craints. Tanak Leonik n'a pas pacifié nos frères, il les a seulement avili, affaibli. Les voilà maintenant relégué au rang de ces peuples mineurs dont l'Empire n'a que faire. C'est exactement ce que la matrone Glonk veut faire des Gamoréens pur souche que nous sommes, et il n'en est pas question. Nous préférons tous mourir fièrement au combat, que laisser Gamorr devenir une planète de femmelettes !

Le gros cochon avait appuyé ses dernières phrases en martelant le sol du manche de son immense hache, soulevant au passage un nuage de poussière et broyant quelques cailloux. Il poursuivit, toujours traduit par le droïde interprète.
    -Étranger ! Si ta seule ambition est d'asservir les gamorréens à un mode de vie qui n'est pas le leur, alors tu peux remonter dans ton vaisseau et quitter notre espace à jamais. Nous obéissons à Voort Jugmusk le Conquérant ! Notre loyauté est sans faille, humain. N'essayez pas de nous détourner du droit chemin, ou les vrai fils de Gamorr vous enterreront vous, vos hommes et vos machines afin que vos restent nourrissent notre planète mère...
    Voilà qui avait le mérite d'être clair. Tanak Leonik ne faisait pas partie des penseurs recommandés du côté des ouailles du chef de guerre. Et ceux-ci se révélaient peut être un peu moins stupides que ce que le Luxien avait pu envisager...

▬ Orbite de Gamorr.
Dans l'espace, les choses prenaient une tournure différente. A la réception de la holotransmission, Madj'ahka Hestilic Abura avait senti son propre visage se décomposer sous l'effet de la surprise. Mika Anjiliac était vivant ? Dans ce cas pourquoi n'avait-il pas repris la tête du conseil Hutt ? Et d'où sortaient ces vaisseaux qui n'utilisaient clairement pas la technologie la plus répandue dans l'espace Hutt ? Toutes ces questions se bousculaient sous l'épiderme mou et gras de son énorme crâne. Il s'inclina pourtant avec déférence devant Mika.
-Mes excuses, Excellence. Je ne m'attendais pas à une telle surprise. La totalité de votre flotte et évidemment la bienvenue sur Gamorr. N'hésitez pas à poser afin que la maintenance soit effectuée à bord de vos vaisseaux... gratuitement, bien entendu.
Bien entendu. On ne faisait pas payer les "taxes" d'entrées et autres "droits" à un membre de la famille...
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▬ Astroport du camp Jugsmuk.
• Empathie : Réussite - Le Dévaronien vous fait confiance.
Le Dévaronien adressa un sourire malicieux à Cal Keran. Sans qu'il en identifie la raison, le personnage qui se trouvait en face de lui lui paraissait sympathique, et il ne doutait pas une seconde qu'il l'aiderait dans sa petite entreprise. Il poursuivit donc.
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    -Voyez vous ce Rodien là bas ? Voilà près de vingt minutes qu'il discute avec la sécurité pour récupérer la cargaison que les gamorréens lui ont confisqué. Ces grosses andouilles pensent qu'elle pourrait contenir des armes illégales sur la planète. En réalité, il n'y a que des pièces mécaniques tout ce qu'il y a de plus ordinaires, mais... disons que, contrairement à une idée très répandue, la concurrence ne profite pas aux affaires de tout le monde, si vous voyez ce que je veux dire. L'être cornu sortit alors un petit sac de toile de sous son manteau, et, baissant la voix, continua. Ce sac contient quelques détonateurs au plasma que j'ai réussi à faire passer en douce au groin et à la barbe de ces abrutis de gamorreéns. Si vous m'aidez en les dispersant dans l'une des caisses du Rodien sans vous faire voir, alors je vous servirai de guide et d'interprète, être à la peau fine.
Il accompagna sa parole d'une inclinaison de la tête vers l'emplacement des caisses. Empilées les unes sur les autres près d'une piste atterrissage, à côté de laquelle deux gamorréens montaient une garde moyennement vigilante.

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Debout, sur la passerelle de commandement du Lee Char, sa Corvette Corelienne CR90, Anoyan fixait droit devant lui, main dans le dos. Après un voyage épuisant à travers l'espace, lui et sa compagnie était enfin arrivé à Gamorr.

Se détournant du panorama que lui offrait la passerelle de commandement, Anoyan rejoignit la salle de briefing du vaisseau. Il alluma l'holo écran afin de pouvoir débriefer avec les hommes présent sur la seconde Corvette.
Une centaine d'hommes était rassemblé dans les deux salles de briefing des Corvettes et une fois que le silence fut obtenu, Anoyan prit la parole:


- Soldats, Gamorr est en vue ! Nous avons une mission, montrer aux Gamorréens que l'Alliance peut leur être bénéfique, beaucoup plus que l'Empire ou les Hutts. Sur Gamorr, nous aurons affaire à deux personnalités très différentes concernant l'allégeance. D'un côté, le chef de clan Voort Jugsmuk, un guerrier craint et respecté par ses pairs, qui reste fidèle aux Hutts et de l'autre côté, la matrone Quatra Glonkk, respectée pour la manière dont elle gère les affaires de son clan, qui voudrait voir Gamorr sortir de la boue pour rallier la cause Impériale. Nous irons d'abords voir Quatra Glonkk et nous entretenir avec elle ! Si l'entretien se déroule comme je le prévois, la matrone se ralliera à l'Alliance. Dans le cas contraire, j'irai parler avec Voort Jugsmuk ! Si jamais nous venions à échouer avec les deux clans, il faudra aviser sur place !

Le Specforce marqua une pause, le temps que les hommes assimilent l'ordre de mission, et allait reprendre quand un agent du septième bureau entra dans la salle de briefing du Lee Char et chuchota quelque chose à Anoyan avant de se repartir aussi vite qu'il était entré. Le Sergent rebelle reprit:

- Je viens d'apprendre que nous devrons prendre contact avec un Jedi sur Gamorr ! Selon les informations des agent du septième bureau, nous le trouverons dans le statioport de Jugsmuk ! Des questions?

Le second gradé de la mission, le Caporal Specforce Seth Kalin, prit la parole:

Officier Rebelle - Est ce que toutes les troupes débarquent en même temps?

- Non, je ne prendrai qu'une dizaine d'hommes avec moi ! Le reste des troupes et des vaisseaux restera sur les Corvettes, sous vos ordres Caporal. Je partirai avec l'un de nos Cargos Gallofree et une fois que nous serons débarqué, il reviendra sur le Lee ou vous attendrez mes ordres ! pour l'instant je ne veux pas faire un débarquement de masse, cela serait assurément mal vu et baisserait considérablement nos chances de succès !

Le caporal acquiesa d'un signe de tête. Anoyan désigna dix hommes qui se trouvait près de lui et déclara:

- Bien, si personne d'autre n'a de questions, je pars avec ces dix soldats sur le cargo !


Il coupa la communication avec la Corvette le Dac et quitta la salle de briefing, direction le hangar, les dix Specforces le suivant. Ils montèrent dans le cargo et Anoyan transmit les coordonnées pour la zone d’atterrissage au pilote.

Une bonne quinzaine de minutes plus tard, le cargo Gallofree arriva au statioport de Jugsmuk et pendant les quelques minutes de manoeuvre du pilote, Anoyan donna quelques consignes à ses hommes:

- Ne faites pas de vague ! Profil bas et personne ne se fait remarquer ! Nous devons trouver un Jedi et il doit sûrement nous chercher lui aussi.

Le cargo se posa et Anoyan sortit le premier du vaisseau, arme à la main, et regarda autour de lui avant de faire signe de venir au groupe.

- Et maintenant, trouvons ce Jedi !



Spoiler :

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Nico voyait où était le problème, une simple incompréhension sur leurs intentions au moins concernant ce clan. Il pouvait leur garantir la conservation de leur mode de vie dans sa quasi-totalité du moins. Toutefois il fallait aborder un sujet qui fâche…

- Tanak Leonik n’a pas changé vos cousins de Pzob en femmelettes comme tu le dis. Il est devenu leur chef dans un combat à la loyale et ne leur a imposé qu’une seule chose : ne plus se massacrer entre clans. Je sais que c’est beaucoup vous demander mais ne serait-il pas plus constructif d’exercer vos talents de guerriers sur des ennemis plutôt que sur vos congénères ?

Le Luxien regardait toujours droit dans les yeux le Gamorréen qui l’avait pris à parti. Il épiait sa réaction à ce sujet pour voir si l’envie lui prenait de le considérer comme un ennemi…

- Vos frères de Pzob n’ont pas trahi leur héritage pour une bonne partie. Ils nous ont servi fidèlement comme gardes et miliciens, le rôle que vous tenez auprès des Hutts actuellement si je ne me trompe pas. La question est de savoir si vous souhaitez continuer de pouvoir vous battre et servir… Parce que si on vous laisse dans votre situation actuelle, il ne restera plus grand avenir pour vous dans la profession.

Il marqua une légère pause.

- Je ne sais pas s’ils vous vous en êtes rendus comptes sur les derniers enrôlements des vôtres mais les Hutts sont sur le déclin depuis des années. Tout a commencé avec la chute de Jabba, puis un autre seigneur Hutt mort, la perte de territoires sur de nombreuses planètes comme Ryloth, Ylésia, Da Soocha… au mieux ils ont du partager le pouvoir quand ils n’ont pas été totalement chassés comme sur Toydaria. Si on rajoute à cela les émeutes de Klatooine réprimées seulement avec le concours de l’Empire et la disparition du chef du Conseil Hutt Mika Anjiliac sur Nar Shaddaa, ça fait un peu beaucoup non ?

Nico avait mis pas mal de cartes sur table en balançant les dernières et piteuses nouvelles des affaires récentes des Hutts. Ils connaissaient revers sur revers et se faisaient assaillir de partout. Au mieux ils obtenaient des sursis mais pour combien de temps… Sleheyron était le théâtre d’une nouvelle manigance comme celle qui se profilait avec l’échange en orbite ici, un Hutt devrait même y perdre encore la vie si tout se passait bien. Klatooine ne restera pas longtemps dans le calme encore bien des semaines ou mois non plus…

- Je peux faire de vous un peuple de mercenaires qui se vendent dans toute la Galaxie, faire fructifier cette planète délaissée de tous. Ne vous laissez plus exploiter volontairement par les Hutts qui ne reconnaissent pas votre talent et vous sous-paie. Nous pouvons embaucher des centaines d’entre vous sur le champ pour faire parler vos talents de combattants aux quatre coins de la Galaxie, pensez-y. Notre seule condition est que vous respectiez le choix de vie de chaque clan et arrêtiez de vous entretuer parce qu’il y aura du travail pour tous selon ses goûts.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, le navire Hutt coule. Souhaitez-vous rejoindre le camp qui monte ou celui qui s’enfonce ?


La balle était revenue dans le camp du Gamorréen pour la poursuite de l’échange. Pendant ce temps en orbite, l’hologramme de Mika pouvait continuer son petit numéro de composition.

- Je savais que je pouvais compter sur toi. Tu n’es pas comme ces chiens qui m’ont vendu à l’Empire en se mettant à leurs pieds pour me prendre ma place ! Mais ils me le paieront ! Oh oui, tu peux compter dessus… J’ai seulement pu m’échapper de justesse avec une partie de ma flotte secrète mais j’ai du laisser derrière-moi le fleuron de ma flotte, mon vaisseau à Tempest… Je ne peux pas encore venir à toi parce que je ne peux pas faire confiance à ton entourage. Mais si tu me laisses prendre le temps de me réorganiser depuis l’orbite de Gamorr sans en avertir les autres, une fois que j’aurais repris ma place sache que ta fidélité sera récompensée selon ton aide. Peut-être même pourras-tu siéger à mes côtés au Conseil comme un de mes fidèles en prenant la place d’un de ces traîtres qui sait…

Le plan continuait son déroulement, avec quelques petits arrangements au fur et à mesure mais on verrait bien ce que cela donne.

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▬ Orbite de Gamorr.
Madj'ahja acquiesça avec respect à toutes les proposition de Mika Anjiliak; et parce que l'on interrompait pas une conversation avec Mika Anjiliac en personne, ce fut un droïde protocolaire du bloc de transmission qui envoya un message à la flotte qui venait tout juste de pénétrer l'hyper-limite de la planète. Décidément, les quelques querelles qui ternissaient le quotidien des hommes-sangliers semblaient attirer bien du monde. Celle-ci se faisait néanmoins bien plus discrète que celle de "Mika Anjiliac". Deux corvettes CR-90 accompagnés de bâtiments de petit tonnage Galofree ne constituaient pas vraiment une menace pour les défenses de la planète. Pour autant, l'atelage était suffisamment important pour que Madj'ahka Hestilic Abura ordonne que l'on s'enquiert des raisons de sa présence...
    MagnaGuard IG-100 -Salutations. Ici le Joyaux des Mille Cieux, vaisseau du Grand Conseil Hutt sur Gamorr. Veuillez décliner votre identité, et les raisons de votre présence sur Gamorr, et vous affranchir du droit d’atterrissage de vingt-mille crédits.

Mais alors que le droïde récitait ses lignes de textes pré-enregistrées, l'un des cargo fonçait déjà vers la planète avec à son bord sa précieuse cargaison de forces spéciales. Ces gaillards tentaient de frauder le fisc Hutt ? Ils allaient trouver à qui parler une fois arrivés à destination.
▬ Astroport du camp Jugsmuk.

En effet, lorsqu'Anoyan Jorman et son équipe posèrent le pied sur le sol Gamorréen, une dizaine d'autochtones chargés de la sécurité de l'Astroport vinrent à leur rencontre. L'un d'eux, qui de toute évidence était leur chef, se lança dans une série de gruiks et de groinks plus ou moins aigus, agrémentant ses borborygmes de moult gestes des mains. Il fut impossible pour Anoyan Jorman de déceler un traître mot de basic, mais à en juger par la mine agacée de l'homme-porc, quelqu'un avait du faire quelque chose d'inconvenant, ou pire... d'illégal.

• Les Jedi ont pu observer toute la scène.
▬ En ville.

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Dans la petite ville où le Luxien s'était posé, les choses avançaient tant bien que mal. Le Gamorréen et quelques uns de ses congénères avaient entrepris de se gratter la tête d'un air perplexe après que le droïde leur ait traduit la totalité du discours de l'être humain. Même eux ne savaient pas trop s'il s'agissait de lard ou de cochon, et leur instinct animal les enjoignait à la méfiance, bien qu'ils ne fussent pas en mesure de déceler quelque signe de tromperie que ce fut dans les paroles de Nico Aries. Après cinq minute de murmures entendus entre les membres du petit attroupement, leur porte parole non-officiel se décida à s'adresser de nouveau à l'étranger.
    -Nous ne savons pas, étranger. Tes paroles semblent censées à certains, mais il est clair que ni toi ni ton Tanak Leonik ne comprenez quoi que ce soit à la culture gamorréenne. Les êtres humains sont passés maîtres dans l'art du mensonge, et je ne te fais pas confiance. Mais je ne peux pas décider seul de ton sort. Nous allons te conduire à notre Chef. Voort Jugsmuk commande les vrais Gamorréens, les seuls qui méritent de porter le nom de notre planète et mère. Il décidera lui même si tes paroles empoisonnent l'esprit de mes frères, ou si tu viens apporter les changements bénéfiques que tu promets...

Autour de lui, les autres hochèrent la tête en signe d'approbation. Cet humain devait être soumis au jugement de Voort, car lui seul avait la capacité à évaluer l'étranger.
    -Toutefois, reprit le sanglier, tu devras venir seul. Tes hommes et tes machines restent avec nous. Ne l'oublie pas, être humain, sur Gamorr, tu obéis à nos règles.

• Si Nico Aries Accepte : Il est conduit à La Forteresse Jugsmuk (au Camp Jugsmuk), où l'attendra Voort.


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Ce deal n'arrangeait pas le jedi. D'abord parce que la destruction impliquait un maître Fisto sans doute opposé à cela. Ensuite, parce que le but de leur opération n'était pas de provoquer le chaos. Du moins, dans l'esprit de Cal, pas avant que cela ne les serve directement. Ce serait contreproductif si cela tournait mal. Et même dans le meilleur des cas, les gamorréens seraient énervés, et conséquemment moins réceptifs à l'influence d'étrangers...

Doucement, le jedi affuta son esprit. Et le projeta vers celui du devaronien. Pas de manière brutale. Au vu de son état d'esprit actuel, la persuasion était plus un frôlement, un toucher, une influence qu'il tentait d'utiliser pour faire pencher la balance.

Il fit passer un bras au dessus des épaules du "guide", lâchant, à voix plus basse :

Cal : "Ce serait contre productif."

Telle était l'idée que tentait de faire passer le jedi.

Cal : "Réfléchis mon ami, si tu fais sauter sa cargaisno, tu vas rendre la zone dangereuse. Et, le temps que ça redevienne normal, un autre concurrent aura pris sa place. Si tu veux t'en débarrasser pour de bon, je ne pense pas que faire ça soit rentable sur le long terme... Il y a surement un autre moyen... S'arranger pour que ton concurrent n'ait plus le droit de vendre dans le secteur, par exemple ?"

Avant que quelque chose n'attire son attention. Son oeil partit d'une manière nonchalante -ou presque- vers le petit rassemblement de gamorréens agités. Sans lâcher le devaronien des yeux.

Spoiler :

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La petite escouade n'avait même pas entendu les paroles pré enregistrés du droïde, seul les deux Corvettes le reçurent mais le Caporal ne jugea pas nécessaire de contacter le Sergent. Il donna l'ordre de ne pas contacter le Gallofree et attendit que le groupe prenne contact.

Dans le statioport, Anoyan rencontra de petites difficultés. Un groupe de Gamorréens leur bloquait la route, parlant dans leur langage porcin et il ne pu comprendre un traître mot des hommes porcs. Il s'en voulait de ne pas avoir pensé à prendre un droïde de protocole, cela aurait pu être utile...

Et la réaction de ses hommes ne risquait pas d'arranger la situation. A la vue de plusieurs Gamorréens passablement agacés voir même agressifs, ils avaient mis les hommes-porc en joue et avait formé une ligne, prêt à ouvrir le feu au moindre geste violent de la part des Gamorréens. Pris de court par ce facheux contretemps, le vétéran rebelle parlaà ses hommes:


- Ne faites rien de stupide ! On est pas venu pour faire du porc grillé messieurs alors gardez votre calme ! SI vous faites capoter l'opération, vous en subirez les conséquences !

Puis il regarda les Gamorréens et s'exclama:

- Nous venons en paix, pour discuter avec vos chefs. Nous ne voulons aucun mal et nous ne cherchons aucunement les ennuis. Je vous demanderai de me laisser passer moi et mes hommes avant que cela tourne au vinaigre

Il savait au fond de lui qu'il parlait dans le vent, les hommes-porcs ne devaient sûrement pas comprendre un mot de Basic mais au moins, il aurait essayé. Mais il avait un mauvais pressentiment et il releva discrètement le cran de sécurité de son arme et se prépara, faisant discrètement signe à ses hommes de se tenir prêt, au cas où.

Spoiler :

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Il ne pouvait pas dire qu’il ne s’y attendait pas un peu. Il aurait aimé éviter cette situation mais il n’avait pas trop le choix. S’il voulait avoir une chance de convaincre, il devait rencontrer ce chef de clan. Il fit signe à ses hommes et aux droïdes qu’il allait partir avec l’escorte gamorréenne. Le mieux était de jouer le jeu, les hommes cochons n’étaient pas connus pour être fourbes et penser à le prendre en otage en l’isolant. De toute façon c’était plus facile d’effectuer un repli stratégique seul qu’en groupe. Comme le rappelaient les Gamorréens, ils étaient chez eux et ce n’était pas une mince affaire car ils avaient l’avantage du nombre et du terrain en dépit de leur technologie primitive. De plus aucune relation amicale ne pouvait se construire dans un bain de sang à la première rencontre. Mieux valait jouer le jeu.

- Bien messieurs, je vous suis. Je ne connais pas très bien le protocole alors si une escorte est prohibée, veuillez m’excuser de notre arrivée remarquée. C’est juste que je ne voulais pas me présenter en guerrier solitaire. Allons voir votre chef, je n’attends que cela. Allons-y !

Nico ne savait pas encore à quelle sauce il allait être mangé. Il transmettrait en continu sa position à ses hommes qui pourraient ainsi se tenir prêts à intervenir au besoin pour le couvrir. En attendant il allait observer tout ce qui allait se dire et se faire pour ne pas être pris au dépourvu. Il allait repérer le chemin emprunté jusqu’au camp, puis à l’intérieur de la forteresse pour pouvoir en ressortir par ses propres moyens au cas où. Ce Voort Jugsmuk semblait bien dur et antipathique avant même de l’avoir rencontré mais ils devraient mettre de côté l’un et l’autre leurs préjugés pour essayer de discuter. Sinon ils devraient se parler en guerriers et les mots ne serviraient plus à rien.

Tous les Gamorréens qui l’accompagnaient semblaient vouer un grand respect ou peut-être une crainte de leur dirigeant. Nico suivait les règles des locaux mais bien souvent ils ne connaissaient qu’une loi, celui du plus fort. Il s’attendait donc à voir un colosse en face de lui et ça ne présageait rien de très aisé s’il venait à le défier en duel surtout en évitant d’avoir recours à la Force. La première phase de son plan concernait une partie diplomatique au possible, la deuxième des négociations musclées et la troisième était le plan de secours, retraite et contre-attaque.

Ils arrivèrent enfin dans l’antre de la bête, Nico put enfin rencontrer celui qui dirigeait ce clan :

- Gloire et honneur au peuple Gamorréen. Mes respects chef Jugsmuk, je viens te demander audience en vue de pourparlers d’alliance entre nos deux camps.

Le ton de l’entrevue était lancé en tout cas. Le consul verrait quel accueil on lui réserverait à ce sujet et quelle attention on lui prêtait avant de poursuivre.

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Anoyan et ses hommes s'y étaient attendus, les gamorréens ne comprirent pas un mot de ce qu'ils tentaient de leur expliquer. Mais alors que les hommes-sangliers se lançaient à leur tour dans une série d'explications compliquées, un petit déclic attira l'oreille alerte de leur chef. Le Gamorréen baissa rapidement les yeux, et avisa la main d'Anoyan posée sur son blaster. Il fit signe à ses hommes de reculer avant de faire de même, et il dégaina une vibro-hache de bonne taille. La tension venait d'augmenter d'un coup...
▬ Orbite de Gamorr.
Au dessus de la planète, la situation ne se présentait pas beaucoup mieux. Refuser de coopérer avec un gamorréen était une chose, ignorer les injonctions d'un Hutt en était une autre. Si ces vaisseaux venus d'on ne savait où pensaient pouvoir agir à leur guise en territoire Hutt, ils se fourraient le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate, et Madj'akha Hestilic Abura allait se charger de le leur faire savoir. Son droïde de protocole envoya un second message à destination des deux corvettes...
    -Veuillez vous poser aux coordonnées transmises afin que les contrôles d'usages et le règlement des droits de passages puissent être effectués. En cas de Refus, nous nous verrons obligés de recourir à la force afin de vous faire rentrer en conformité avec les lois en vigueur dans l'espace Hutt.

Si cette fois ci, les étrangers ne saisissaient pas le message, même les gamorréens ne pourraient plus rien faire pour eux.
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• Persuasion : Echec.
Le Dévaronien écarta promptement le bras de Cal, se dégageant d'une pression qu'il n'était pas disposer à se voir appliquer. Après un haussement de sourcil, et une moue étonnée, il se décida à répondre à son interlocuteur, l'air désabusé.
    -Je vous pensais plus malin que ça, être à la peau claire. Personne d'autre que vous n'a parlé de faire exploser quoi que ce soit. Je n'ai pas d'intérêts à ce que les Gamorréens diligentent une enquête pour un attentat dont je serais au minimum le témoin. Les Gamorréens sont loin d'être aussi bêtes qu'ils n'y paraissent, mais je n'ai qu'une confiance modérée dans leur capacité à me donner un procès équitable. Il tendit son petit sac de bombes en direction de Cal et Kit. Je veux juste que vous fournissiez la preuve à la sécurité, que ce Rodien transporte bien de la marchandise illégale... Me comprenez vous, être à la carnation pâle ?

Les Jedi avaient désormais le choix. Faire confiance au dévaronien et risquer de se retrouver mêlés à une histoire sordide, ou passer leur chemin et se priver d'une aide précieuse... Puisse la force être avec eux...
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Coupé de ses hommes, Nico Aries avait été conduit promptement vers la Forteresse Jugsmuk. L'édifice était en tout point conforme aux habitudes architecturales locales, à l'extérieur comme à l'intérieur. Les pierres épaisses qui constituaient les murs et soutenaient les plafonds étaient bardés d'épieux de bois et de fer, dont certains étaient ornés de crânes de bêtes locales. Aux murs, des peaux de bêtes peintes avec du sang que l'on supposait être celui de quelque animal, représentaient les armoiries du clan Jusmuk, et disputaient la vedette à des râteliers d'armes archaïques mais parfaitement aiguisées. Voort Jugsmuk quant à lui, se tenait assis sur son trône, une réplique de la célèbre (et inconfortable) mécano-chaise des rois gamoréens adaptée à sa taille.
On comprenait aisément comment Voort Jugsmuk était devenu le chef de guerre le plus craint de la planète. A côté de lui, les gamorréens que Nico Aries avait pu trouver de bonne composition faisaient figure de gringalets. Ses membres énormes et musculeux rappelaient par certains aspect ceux des Rancor, et sa tête devait facilement faire trois fois celle de l'être humain. Les défenses qui sortaient de sa machoire inférieure montaient presque jusqu'à son front, et on imaginait sans peine le bestiau en train d'empaler un alien plus frêle à l'aide de l'une d'entre elle. Il éclata d'un rire forcé lorsque le Luxien pénétra dans la salle du trône.
    -Ainsi voici venu le messager de Tanak Leonik ! Couina t-il d'une voix tonitruante, traduite fidèlement par le droïde interprète. Quelle ironie que tu aies fait tout ce chemin jusqu'à moi, être humain, au moment même où mes frères de Pzob commencent enfin à remettre en question les enseignements de ton Maître... Lui qui les avait détourné du chemin de la guerre et du combat a fini par disparaître corps et bien après avoir instillé ses mensonges dans leur esprit. Tout comme le fait actuellement la matrone Glonk et le Conseil des Matrones, auprès de mes frères gamorréens, et c'est précisément la raison de ta présence. Le goret géant tendit alors son visage vers celui de Nico Aries. Je n'aime pas les êtres humains, mais je suis obligé de reconnaître que vous êtes une espèce tout à fait particulière. Votre faible sens de l'honneur vous autorise à penser d'une façon qu'un Gamorréen n'envisagerait même pas, et vous donne en définitive, une efficacité redoutable. Et j'ai besoin de cette façon de penser. Passons un marché, être humain. Il marqua une pause, pour faire monter le suspens. Je veux que vous débarrassiez Gamorr de la Matrone Glonk, et si possible, de son conseil de bonnes femmes. Gamorr mérite un véritable leader, et pas une femelle dont le vœu le plus cher est de rallier notre monde à un Empire contrôlé par ceux de votre espèce. Si vous parvenez à me débarrasser de cette plaie, alors j'accepterai de reconsidérer vos propositions idiotes. Ne me décevez pas être humain, Voort Jugsmuk n'a qu'une parole !

Alors qu'il était venu négocier, Nico Aries se retrouvait surpris par la prise d'initiative du chef de guerre, et se retrouvait chargé d'éliminer d'éminents responsables politiques de la planète. Voort ne faisait pas dans la dentelle, mais il avait promis de se pencher sérieusement sur ce que le Luxien avait à proposer, s'il acceptait de travailler pour lui.

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Comment gâcher une opération? Prenez un groupe de Specforces excité de la gâchette et un vétéran qui tire souvent avant de parler et vous obtenez un détonant moyen de tout faire capoter.

Le chef des Gamorréens vit qu'Anoyan avait relevé son cran de sécurité et avait la main posée sur son blaster et aussitôt, le groupe d'hommes-porcs avaient reculés et avaient saisis des vibro haches à la taille satisfaisante. Et la réaction des Specforces fut immédiate,ils mirent les Gamorréens en joue, reculant en ligne serrée, près à ouvrir le feu. Le Sergent de l'Alliance aussi avait levé son blaster, en position de combat. La tension était palpable, reste à savoir qui attaquerait en premier. L'attente va être longue

Dans l'espace gamorréen, le Caporal Kalin reçu un second message et cette fois, il ne pouvait l'ignorer, la menace ne devait pas être pris à la légère et le faire serait un grossière erreur qui pourrait coûter cher au Caporal ainsi qu'aux reste des soldats. Il transmis les coordonnées indiqués aux pilotes des deux Corvettes et attendit. Il espérait qu'au sol, ça allait mieux pour le petit groupe que pour eux.

Alors que les deux groupes se faisait face, dans une attente lourde, pesante, Anoyan vit les deux Corvettes qu'il avait sous ses ordres fendre le ciel du Statioport de Jugmusk et se posait à côté d'eux. Troublé par ce fait, il lâcha des yeux les hommes-cochons pour regarder si quelqu'un sortirait pour venir les voir. Après quelques secondes, il reporta son attention sur les Gamorréens en prenant la parole:


- Je ne vous veux aucun mal ! La preuve je pose mon arme sur le sol en signe de bonne foi ainsi que mes hommes.


Il fit signe à ses hommes de poser leurs armes, espérant, malgré le fait que les Gamorréens ne comprenaient pas ce qu'il racontait, comprendrait que les Rebelles ne leur voulait aucun mal, espérons le...

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Alors c’était donc cela que le chef du clan Jugsmuk avait en tête. L’affaire était prévisible après tout vu le contexte mais Nico ne s’était attendu à ce qu’il lui demande directement de tuer sa rivale. L’assassinat dans une situation politique difficile à démêler était plutôt l’arme du faible, du manipulateur. Or là le commanditaire était le plus fort des deux apparemment puisque l’opposant était une matrone. Amusant comme les plus grands guerriers peuvent s’abaisser à des méthodes contestables selon leurs propres valeurs. Lui-même avait participé à la disparition de Mika mais il n’aurait jamais pensé en envoyer un autre à sa place.

- Je prends votre requête en considération et j’aviserai de son bien fondé après avoir rencontré cette Matrone Glonk. Pour le moment elle semble se choisir un allié qui ne me plaît pas donc il se pourrait que j’aille dans votre sens. Toutefois je tiens à préciser que je choisis qui je tue et le moment où je le fais. Je ne suis pas un vulgaire assassin. Je suis venu pour proposer une alliance, je vous ai traité en égal et vous vous adressez à moi comme à un pauvre mercenaire. Je suis un guerrier tout comme vous et je n’apprécie que très moyennement qu’on piétine ma fierté. Je ne vous en tiendrai pas rigueur pour cette fois mais pensez à mesurer vos propos la prochaine fois.

Le Luxien détestait l’arrogance mal placée. Ce Jugsmuk aussi imposait fusse t’il n’était pas plus fort que lui si il donnait la pleine puissance de ses capacités après tout. Sa seule supériorité était sa légitimité locale qui n’était même pas prouvée après tout. Nico décida de le tester sur ce point d’ailleurs en faisant une dernière proposition avant de prendre congé et d’aller voir le clan rival.

- Je ne suis là pour servir personne, si ce n’est me proposer en allié de celui qui défendra au mieux les intérêts du peuple gamorréen. Pourquoi ne pas organiser une sorte de Conseil des clans afin de désigner un leader avec lequel je pourrais définitivement discuter d’une alliance. Je doute qu’une poignée de bonnes femmes comme vous dites serait capable de renverser la majorité de votre peuple si elle dessert ses intérêts. Vous y gagneriez bien plus en légitimité qu’à faire assassiner sournoisement vos rivaux. Je n’ai pas du tout envie de faire de l’ingérence dans les affaires du peuple gamorréen alors qu’il ne m’a pas encore accepté en plus. Sauf si on se montre hostile envers mon clan ou si on pactise avec mes ennemis bien entendu…

Cette question étant réglée, il rejoindrait au plus vite le deuxième clan afin de poursuivre les négociations avec les deux têtes de file qui se disputaient le pouvoir sur Gamorr. Si la Matrone Glonk persistait à préférer l’Empire à ses autres alternatives, il faudrait sans doute s’occuper de cette idée fâcheuse d’une manière ou d’une autre. Seulement Jugsmuk avait ses défaut lui aussi et la pensée de le servir, même sans le faire directement pour lui, ne plaisait pas trop au Consul. La question allait peut-être devenir bien plus compliquée si aucun des deux chefs ne se montrait convenable pour les intérêts de tous.

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Signe d'apaisement, le jedi rompit immédiatement le lien ténu entre lui et l'indic', levant doucement une main.

Cal : "Simple suggestion, l'ami. Je viens d'arriver sur cette planète, et je n'ai aucune envie de terminer sur celle-ci."

Il tend néanmoins une main ouverte, réceptionnant les détonateurs.

Cal : "Si c'est le prix à payer pour ton aide, alors soit. Mais en retour, je pense qu'on peut attendre un service de qualité, pas vrai ?"

Nouveau sourire, un clin d'oeil, et il se retourne, s'éloignant du dévaronien. Quel con. Il n'avait pas compris directement le plan u dévaronien, pourtant si simple et si... Et bien, sans aucun doute parfait, puisque qu'efficace sans doute, et il utilisait un intermédiaire ne sachant rien de lui pour faire le sale boulot... Rien de très prudent, certes, mais bon, là, maintenant, tout de suite, il n'avait pas le choix... Et au pire, ça promettait d'être intéressant.

Le vaisseau qu'on lui avait indiqué ne fut pas bien compliqué à trouver. Bien. Il devait vite déposer ce qu'il portait sur lui, histoire d'éviter de se faire gauler avec suffisamment de matériel pour faire sauter une petite station orbitale. Mais avant de rentrer, il ferma les yeux.

La Force est un flux constant. L'Univers est en perpétuel mouvement et, pour qui sait ressentir ces mouvements, prévoir le futur, ou des éléments constituants de celui-ci est aisé avec un peu de travail. Cette brève méditation était le meilleur moyen que pouvait utiliser Cal pour ressentir, pendant quelques instants, avec plus de précision, le déroulement des évènements. Lorsqu'il rouvrit les yeux, c'était en pleine conscience de son environnement. Plat comme une limande, pour l'instant, tandis qu'il avançait vers la barge, regardant ici et là la présence -ou non- de gardes. PPeu probable. S'il y en avait, il faudrait trouver quelque chose. Immergé comme il l'était, il ne pouvait même pas maquiller ses traits sans relâcher son étreinte dans la Force, mais il fallait faire un choix...

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• Votre alignement se décale vers le côté obscur.
Lorsque les deux gamorréens empoignèrent le Rodien par les bras, celui-ci se mit à s'égosiller. Il parlait en Huttese, et jurait ses grands dieux que jamais au grand jamais il n'avait cherché à introduire ces détonateurs en douce, au nez et à la barbe de la douane. Les Gamoréens semblaient parfaitement le comprendre, et ils l'emmenèrent avec eux sans le moindre ménagement, en s'échangeant des regards entendus.
Mantell Qual n'aurait certainement pas approuvé la méthode peu reluisante qu'avait employé Cal Keran, et fort heureusement pour lui, le vieux Calamari n'était pas là pour lui rappeler qu'un Jedi devait toujours chercher à découvrir la vérité de chaque situation, plutôt que d'emprunter le chemin qui lui semblait le plus facile, celui qui manquait inlassablement au côté obscur...
En tout cas, le Dévaronien était désormais disposé à accéder aux requête du Jedi.
    -Je vous dois une fière chandelle, être à la carnation pâle. Grâce à vous, mon commerce se portera bien mieux. Je peux vous proposer mille crédits pour le service que vous m'avez rendu. Demandez moi désormais ce que vous voulez. Je vous guiderai partout où vous désirez aller, et soyez assuré que je sais tout ce qu'il y a à savoir sur cette planète !

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Du côté du Lieutenant Jorman, à quelques dizaines de mètres à peine des deux Jedi, la situation s’apaisait. Les Gamorréens avaient fait un pas en arrière en signe de compréhension. Ils n'avaient pas lâché leurs armes pour autant, et continuaient à réclamer les vingt-mille crédits de droits d’atterrissage dans un baragouin indéchiffrable pour un non initié, avec la ferme intention de percevoir leur dû.
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    -Tu n'es rien du tout, petit humain ! Vociféra Voort Jugsmuk en s'entendant traduire les paroles de Nico Aries. Nous ne sommes pas sur l'un de vos mondes confortables du Noyau ! Vos règles n'ont pas cours ici. Si tu veux que j'envisage de te traiter en égal, alors montre-t'en digne ! Si tu veux que les Gamoréens marchent à tes côtés, alors aide moi à les unifier sous la bannière du clan Jugsmuk ! La Matrone Glonk doit Mourir ! Elle, ou le conseil qui la soutient ! Si l'une de ces pièces venait à manquer dans le plan des faibles qui ont cru que l'Empire pourrait leur venir en aide, alors ils n'auront plus assez de courage pour s'opposer à Moi ! Quant aux intérêts du peuple Gamorréen, ils ne t'appartient pas de les apprécier. Les Humains n'ont jamais rien compris aux autres races, et même si tu te montrais digne de confiance, tu ne pourrais pas me faire changer d'avis. Alors écoute bien, être humain, fais ce que je te dis, et si tu réussis, alors je me chargerai de faire converger les intérêts de mon peuple, avec les tiens. Gagnant... Gagnant.

Non, Voort Jugsmuk ne faisait pas dans la finesse et semblait haïr les humains au moins autant que la matrone Glonk. Pourtant, peu à peu, son raisonnement guerrier glissait vers une forme de négociation aux accents belliqueux. Un progrès somme toute pour cet énorme sanglier, dont les capacités intellectuelles étaient inversement proportionnelles à sa masse musculaire.

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Le jedi regarda partir le rhodien, un léger vague à l'âme. Avait-il fait le meilleur choix ? Le plus efficace, en tout cas. Il ne pouvait pas perdre de temps. Pour un "honnête" commerçant en moins, combien de vies pouvait être sauvées ? Il avait beau se répéter qu'un jedi ne devait pas penser ainsi, il n'avait pas le luxe de faire sa précieuse et de garder une éthique intacte -dur à prononcer tiens-. Regardant le devaronien, puis l'argent, il repousse aimablement, mais à contre-coeur, la main tendue.

Cal : "J'ai fait ça pour un bon guide et un bon interprète. Si tu tiens ta part du marché, mon ami, alors nous sommes quittes. Je suppose que seul, tu ne pourras pas me conduire au chef de guerre Jugsmuk, pas vrai ? Mais tu sais surement comment faire."

Au moins, il saurait s'il avait perdu son temps. Son regard fut attiré par un autre évènement sur le spatioport. Un petit groupe d'hommes se faisait sommairement ennuyer par quelques gammoréens furibards... Un flash, soudain. Léger. Mais un flash tout de même. Une soudaine pression sur ses épaules, le poussant à avancer. D'un geste, il fait signe au guide de le suivre. Et se rapproche du petit groupe.

Cal : "Tu peux voir si on peut les aider ?"

Il ne captait rien à la situation, mais il avait un interprète non ?

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Nico en riait presque intérieurement de la remarque de Jugsmuk. Que savait-il de plus sur les humains que lui des Gamorréens ? Le Luxien avait vécu dix ans sur une planète désertique et autant avant dans un des endroits les plus reculés de cette Galaxie. Les richesses du Noyau n’avaient pas une grande signification pour lui. Il avait été un ascète quasiment toute sa vie durant, cela n’avait pas de sens de lui attribuer de tels goûts de luxe. Peu importait de cette attitude, Nico remit les choses au point rapidement concernant la proposition.

- Je vais aller voir la matrone. Je vais lui parler même et de là sortira le verdict final. Soit elle change de politique et se tourne vers moi pour l’aider, soit elle campe sur ses positions et devient mon ennemie. Dans le premier cas c’est avec vous qu’il y aura un problème si vous cherchez la guerre sans raison alors qu’un arbitrage est possible. Dans le second, la Glonk risquera sa vie face à moi. Mais ne vous y trompez pas, si j’en viens à la supprimer ce ne sera pas pour exécuter votre contrat. Ce sera juste un exemple fait pour montrer ce qu’il advient quand on soutient un tyran ou qu’on cherche à le devenir… Je reviendrai vers vous pour négocier de toute façon. On se revoit plus tard.

Nico ne savait peut-être pas grand-chose de ce qui était bon pour les Gamorréens mais il savait autre chose. Il n’était jamais bon pour personne qu’une majorité soit sacrifiée au profit d’une minorité, quelle soit humaine ou non. Il prit congé pour filer vers l’autre camp. La distance à parcourir serait sans doute assez importante à pied. Il coupa au plus court en appelant à son secours un des chars sur répulseurs de la Guilde débarqués. Il serait en un rien de temps près du camp des Glonk. Il se fit déposer pas très loin avec son interprète. Il valait mieux que les troupes restent en retrait pour ne pas irriter leurs interlocuteurs comme cela avait pu être le cas pour les Jugsmuk. Il se ferait sûrement intercepter avant qu’il n’ait atteint leur lieu de vie. Autant l’être dans les meilleures conditions possibles !

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Les Gamorréens avaient compris qu'Anoyan et ses hommes ne leur voulait aucun mal mais ces imbéciles à tête de porc continuaient à leur parler, sans qu'il ne comprenne rien. Et personne n'avait amené un moyen de traduire le Gamorréen... Ils s'étaient mal préparé pour venir et ils en payaient le prix maintenant...

L'attention du Specforce fut détourné par un petit groupe s'approchant de lui et il ne put s'empêcher de penser que les emmerdes ne faisait que commencer !

Il tourna le dos aux Gamorréens et dit à ses hommes:


- Bon, ne cherchons pas plus longtemps, ces porcs abjects ne nous laisseront pas passés à moins qu'ils ne finissent en cochon fumé ! Idem, ce groupe qui s'approche de nous, si ils viennent chercher la merde, ils vont finir avec un troisième oeil dans la tête et basta ! J'en ai ma claque aujourd'hui et je vais commencer à perdre patience si on ne quitte pas ce foutu statioport !

Se foutant bien des conséquences de son acte, le Specforce ramassa son DC-17 et même si l'arme pendait négligemment le long de sa jambe, il lui faudrai quelques secondes au mieux, pour transformer cet endroit en bain de sang !

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    -Vous avez fait toute cette route jusqu'à Gamorr pour aller vous fourrer dans les pâtes de Voort Jugsmuk, être humain ? Quelle drôle d'idée. Qui donc pourrait vouloir discuter avec ce sinistre abruti. J'espère qu'il ne pourra jamais mener à bien ses projets contre la matrone Glonkk ni le conseil des matrone. Ce serait un véritable désastre pour le commerce. Enfin, ce n'est que mon avis, être à la chair molle. Vous autres les humains êtes parfois si difficile à comprendre. Quoi qu'il en soit, si vous désirez rencontrer Voort Jugsmusk, il faut se rendre à la forteresse Jugsmusk, au camp, par la route magnétique, et demander une audience au seigneur de guerre. Si vous invoquez un motif satisfaisant, nul doute qu'il vous recevra. Je pourrai vous servir d’interprète, mais vous devrez faire bien attention aux mots que vous employez, être à la carnation pâle, je n'ai aucune envie de voir ma tête se balancer au bout d'une hampe...

La Discussion se poursuivit encore quelques minutes, jusqu'à ce que Cal y coupe court, après avoir aperçu l'attroupement d'autochtones autour d'un petit groupe d'humain. Quelques paroles, et son nouvel ami s'en allait voir ce qui se passait.
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Le Dévaronnien se dirigea immédiatement vers les gamorréens à qui il s'adressa en Huttese à son tour. Quelques pourparlers, de grands gestes avec les mains, et la petite troupe de gamorréens s'écarta en jetant quelques derniers regards suspicieux à Anoyan Jorman et à son équipe.
    -Bonjour êtres humains, je me nomme Belb Needon. Un peu plus et ces brutes vous arrachaient la tête. Et, si je puis me permettre, ajouta t-il sur un ton moqueur, ce n'est pas vos blasters qui auraient pu les en empêcher ! Enfin, ces abrutis sont persuadés que je travaille pour les Hutt et ne vous causeront plus d'ennuis. Vous pouvez remercier votre congénère humain pour m'avoir demandé de vous sortir de ce mauvais pas.
Il indiqua Cal Keran aux hommes d'Anoyan du bout de ses longues cornes ocres.
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    -Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, humain. Traduisit le droïde, alors que l'énorme gamorréen s'adossait dans sa mécano-chaise. Tu te rendras bien vite compte qu'aucun arbitrage ni aucune négociation n'est possible avec le conseil des matrones. Et tu comprendras bien vite que tu te trouves du mauvais côté de l'échiquier lorsque mes guerriers balayeront leurs lavettes du revers de la main. Mais puisque tu y tiens, je te laisse une chance de la raisonner. Si tu échoues, il vaudrait mieux pour toi que tu la supprimes car tu as l'air convaincu que nous avons tous deux à gagner à ce que Gamorr ne sombre pas dans le chaos...

Et sur ces mots, Nico Aries fut raccompagné à l'extérieur de la forteresse. Le conseil des matrones siégeait à Brellk, la plus importante concentration urbaine de la planète, à cinq mille kilomètres à l'ouest des terres Jugsmuk. La route risquait d'être un peu longue, et Nico aurait tout le temps pour méditer aux paroles qu'il prononcerait devant les matrones.

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Cinq mille kilomètres, ça en faisait une trotte. Il valait mieux passer par la voie des airs avec une canonnière plutôt que de rester sur le plancher des banthas pour gagner son temps. Il y perdrait quand même près d’une demi-journée de trajet. Rien que l’idée que ces braves guerriers se tapaient dix mille bornes à pattes pour aller faire la guerre aux clans ennemis et revenir à la maison, lui faisait relativiser sa situation. Ce Jugsmuk était particulièrement antipathique mais il savait qu’il avait tout à gagner à trouver un terrain d’entente. Il avait dit que si Nico arrivait à raisonner la matrone sur son choix de l’Empire, il pourrait négocier une entente. Il ne restait plus qu’à s’employer dans cette voie et à montrer les failles du champion que les Glonk s’étaient choisi.

Il réfléchissait déjà à la stratégie qu’il allait utiliser. Une approche hybride serait la plus convenable sûrement. Ce n’était pas avec un travail de sape ou une campagne pour son propre parti qu’il allait pouvoir convaincre totalement. Il proposerait un savant cocktail des deux réunis. D’abord écorner l’image de l’Empire, raconter ses méthodes, son idéologie pro humaine, il fallait aussi parler de ses déconvenues répétées encore plus dans le secteur. En bref Nico devait détruire le postulat du champion de l’Ordre et de la Sécurité. Ensuite, le moment viendrait de se poser en alternative. Il faudrait mettre en avant le travail effectué sur Pzob, parler d’investissements, de progrès à apporter et de sécurité pour ceux qui en réclament.

La société gamorréenne semblait en pleine mutation entre les anciennes traditions et une volonté nouvelle de s’ouvrir au reste de la Galaxie. Les deux était-elles incompatibles ? Nico ne le pensait pas. Si chacun respectait le choix de l’autre, il n’y aurait aucun problème. Jugsmuk était le genre de personnage assez limité toutefois et il ne serait pas facile à convaincre en retour. Le Consul désirait toutefois préserver l’identité culturelle de ce peuple et comptait bien l’employer et l’entretenir dans ses qualités martiales. Il voulait embaucher un nombre important de miliciens pour sécuriser les installations de la Guilde mais cela passerait aussi par un investissement sur place avec des arènes et autres pour se défouler plutôt que d’aller frapper sur le voisin. Après tout il défendait la liberté de chacun…

En attendant de pouvoir se poser à Brellk, il avait le temps de faire un petit somme. Une fois sur place il demanderait audience à ce Conseil de matrones dont Jugsmuk lui avait parlé pour développer ses idées. Il irait seul, bien que restant joignable pour ses troupes, en espérant que l’accueil soit plus chaleureux ou au moins neutre que celui du premier chef. Les humains ne semblaient pas vraiment appréciés dans le coin bien qu’ils n’aient jamais vraiment eu une quelconque portée sur la planète. Il n’y avait pas que les humains qui pouvaient être xénophobes après tout…

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Cal : "Je me doute bien qu'il ne s'agit pas d'un lord dans sa plus grande pompe, mais s'il m'écoute, et que je ne lui donne aucune raison de se retourner contre nous, ça devrait le faire... Ne t'inquiètes pas, si ça tourne mal, nous trouverons bien un moyen de s'en tirer. Il y a toujours un moyen."

Ouais, enfin, il fallait espérer. On parlait d'un gamorréen, pas d'une duchesse.

Le genre de massacre évité de justesse. Ne pas faire ce qu'avait demandé son guide, et il n'aurait pas eu le temps de voir et d'empêcher ce carnage à venir. Combien de vies sauvées ? Et on oserait dire que la justice a été bafouée ? Alors qu'il n'a somme toute fait que ce qui était inévitable, pour éviter ce qui l'était. Confus ? On se comprend.

Et maintenant, ce qui semblait être son contact. Enfin, précisons. Ce
qu'il sentait être son contact. Le mieux, c'était encore de lâcher...

Cal : "Gwindor Morellion ?"

Au pire, ils ne connaissaient pas, ce serait étonnant, mais soit, je ne pense pas u'ici, un si petit groupe foutrait le bordel, et si le rebelle était déjà connu, il n'aurait rien perdu... Oui, c'était une bonne entrée en matière, meilleure que "vous aimez les rebelles, moi j'aime".

hrp : Anoyan, es tu encore présent l'ami ?

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