Gamorr aurait sans doute pu devenir un monde touristique si les gamorréens ne s'étaient pas évertués au fil des siècles à se construire l'image du peuple le plus hostile de la galaxie. Sur l'échelle de l'antipathie, les Gamorréens dépassaient de loin les plus teigneux des rodiens, et se chamaillaient avec les Aqualish et les Dugs pour obtenir la première place du podium.
Découverts tardivement, les gamorréens faisaient figures de primates aux yeux d'autres peuples plus avancés, humains en tête. Leur société était si archaïque qu'elle faisait partie de celles ou la guerre entre clans était acceptée comme une coutume, un rituel destiné à distribuer le du de chacun, là où l'économie s'en occupait, partout où la civilisation avait atteint un niveau acceptable. Ce que les guerriers mâles rapportaient de leurs batailles, les femelles, matrones des clans, le géraient afin de subvenir chacune au mieux aux besoin de leur clan.
L'une d'entre elle, particulièrement douée dans cet exercice de gestion, Quatra Glonkk, du clan Glonkk, était d'ailleurs parvenue à imposer son clan comme l'une des principales force de la planète. Juste et Honnête, elle gérait les affaires des familles affiliées à la sienne comme s'il s'était agi de la sienne propre, et bien que le clan Glonkk n'eut plus grand chose à craindre d'un bon nombre de ses rivaux, ce n'était pas vers le champ de bataille que sa matrone regardait. Plus éclairée que ses congénères, la Matrone Glonkk prônait depuis longtemps un détachement des Hutt et de leurs méthodes peu avouables, pour se rapprocher de l'Empire dont l'ordre et la rigueur lui semblaient être les éléments indispensables à son peuple pour que celui-ci rejoigne les hautes sphères de la politique galactique et s'octroie enfin la part de responsabilités à laquelle il avait droit. Le rapprochement avec les autre cultures était, disait-elle, le meilleur moyen d'élever le peuple gamoréen au delà de la boue dans laquelle il se roulait sans cesse.
Mais sur Gamorr, tout le monde n'était pas de cet avis. Dans une société où le combat constitue le centre de toutes les activités humaines, le pas que la matrone Glonkk proposait en direction du progrès sonnait aux oreilles des chefs de guerre comme une hérésie. Parmi eux, Voort Jugsmuk, du clan Jugsmuk, faisait figure de rival sérieux. Craint et Respecté pour être le chef de guerre le plus brutal de la planète, Voort Jugsmuk n'appréciait pas qu'une femelle, reléguée selon lui aux tâches subalternes, s'occupe de politique. Surtout pour prôner un rapprochement avec l'Empire ! Pour Voort Jugsmuk, nul salut que dans l'allégeance aux Hutt, ces êtres presque immortels doués d'une grande intelligence. Les Gamorréens combattaient pour les Hutt, les Hutt permettaient aux gamorréens de subsister. Un contrat tacite et immuable depuis des millénaires. Dans tous les cas, si la situation continuait en s'envenimer, entre la puissante matrone du clan Glonk et le Chef de guerre du clan Jugsmuk, Gamorr risquait de perdre le peu de stabilité qui lui restait encore, pour sombrer dans les abysses d'un conflit inter-clanique d'ampleur globale...
Découverts tardivement, les gamorréens faisaient figures de primates aux yeux d'autres peuples plus avancés, humains en tête. Leur société était si archaïque qu'elle faisait partie de celles ou la guerre entre clans était acceptée comme une coutume, un rituel destiné à distribuer le du de chacun, là où l'économie s'en occupait, partout où la civilisation avait atteint un niveau acceptable. Ce que les guerriers mâles rapportaient de leurs batailles, les femelles, matrones des clans, le géraient afin de subvenir chacune au mieux aux besoin de leur clan.
L'une d'entre elle, particulièrement douée dans cet exercice de gestion, Quatra Glonkk, du clan Glonkk, était d'ailleurs parvenue à imposer son clan comme l'une des principales force de la planète. Juste et Honnête, elle gérait les affaires des familles affiliées à la sienne comme s'il s'était agi de la sienne propre, et bien que le clan Glonkk n'eut plus grand chose à craindre d'un bon nombre de ses rivaux, ce n'était pas vers le champ de bataille que sa matrone regardait. Plus éclairée que ses congénères, la Matrone Glonkk prônait depuis longtemps un détachement des Hutt et de leurs méthodes peu avouables, pour se rapprocher de l'Empire dont l'ordre et la rigueur lui semblaient être les éléments indispensables à son peuple pour que celui-ci rejoigne les hautes sphères de la politique galactique et s'octroie enfin la part de responsabilités à laquelle il avait droit. Le rapprochement avec les autre cultures était, disait-elle, le meilleur moyen d'élever le peuple gamoréen au delà de la boue dans laquelle il se roulait sans cesse.
Mais sur Gamorr, tout le monde n'était pas de cet avis. Dans une société où le combat constitue le centre de toutes les activités humaines, le pas que la matrone Glonkk proposait en direction du progrès sonnait aux oreilles des chefs de guerre comme une hérésie. Parmi eux, Voort Jugsmuk, du clan Jugsmuk, faisait figure de rival sérieux. Craint et Respecté pour être le chef de guerre le plus brutal de la planète, Voort Jugsmuk n'appréciait pas qu'une femelle, reléguée selon lui aux tâches subalternes, s'occupe de politique. Surtout pour prôner un rapprochement avec l'Empire ! Pour Voort Jugsmuk, nul salut que dans l'allégeance aux Hutt, ces êtres presque immortels doués d'une grande intelligence. Les Gamorréens combattaient pour les Hutt, les Hutt permettaient aux gamorréens de subsister. Un contrat tacite et immuable depuis des millénaires. Dans tous les cas, si la situation continuait en s'envenimer, entre la puissante matrone du clan Glonk et le Chef de guerre du clan Jugsmuk, Gamorr risquait de perdre le peu de stabilité qui lui restait encore, pour sombrer dans les abysses d'un conflit inter-clanique d'ampleur globale...