Les invitations avaient été lancées aux dirigeants des factions protagonistes de la crise Tionnaise. Le Roi Robeir attendait dans sa salle du trône, prêt à accueillir chaleureusement le moindre représentant de l'Hégémonie ou de la Coalition qui se présenterait à ses portes, et ce en dépit des rancoeur personnel qu'il entretenait à leur égard. La paix était la chose la plus importante qui soi, la paix à son avantage en était encore une meilleure. Il tenterait du mieux qu'il pourrait de négocier les termes de la bonne entente de l'Amas de Tion mais il savait que cela devrait forcément inclure des sacrifices et des concessions au profit de ses "adversaires" politiques.
Le fait de ne pas avoir invité le Capitaine Ramirez au Sommet était un acte prouvant clairement à l'entièreté de l'Amas Tionnais qu'il n'était pas digne de recevoir la moindre considération politique de la part des hautes sphères Tionnaise. Robeir espérait que ce simple geste, en plus de son discours en réponse à la provocation de l'officier impérial, ferait chuter encore plus la crédibilité de ce dernier auprès des Dirigeants de l'Amas tout en prouvant à son supérieur, le Moff Zsinj, l'échec du Capitaine dans sa mission de pacifier le Secteur, obligeant ainsi le haut fonctionnaire impérial de s'occuper lui même de la tâche qu'il avait confié à son subordonné.
Au centre de la salle du trône, une table ronde richement sculptée se tenait, encerclée par trois sièges en cuir de magnifique factures tandis que non loin, une armée de servantes se tenait prête à obéir aux moindres désirs des invités.
Dernière édition par Sid Kürto le Mer 27 Juin 2012 - 4:45, édité 1 fois
Robb Stark attendait depuis longtemps que le Roi Robeir XXIII ouvre enfin personnellement la table des négociations, pour le bien de tout l'Amas. La Paix était le sujet primordial, la Paix qu'il fallait, bien que fragile, tenter de maintenir un maximum de temps. Le vaisseau en provenance de Desevro ne mis pas très longtemps avant d'atterrir dans le spatioport de la capitale de la Mandature Cronèse.
-KSSHT// Ici Robb Stark, actuel dirigeant de la Maison de Tion. Le Gouverneur est absent pour le moment, il vous prie de bien vouloir l'excuser, je prends donc actuellement en charge la tête de la Maison, et c'est pourquoi je réponds présent à l'appel du Roi Robeir XXIII. PFFFFFT\\
Une garde rapprochée de cinq hommes de confiance, de l'Hégémonie, avait été convoquée par Robb lui-même afin d'assurer sa défense sur les terres voisines, au cas-où car sait-on jamais... Robb et sa garde montèrent vers le Palais et furent accueillis par quelques Cronais, affectés au Palais. Ils indiquèrent le chemin de la salle du trône aux invités du roi et les laissèrent devant la salle.
-Je les garde avec moi, c'est plus sur, mais seront sages si vous l'êtes, promis !
Robb salua malgré les rivalités et les tensions qu'il pouvait demeurer entre les factions rivales le Roi Robeir XXIII d'une sacrée poigne, avant d'adresser :
-Mes salutation les plus sincères, Roi de la Mandature. Je suis venu ici dans le but de faire en sorte à ce que les choses ne tournent pas au vinaigre, mmh si vous voyez ce que je veux dire... ? Tâchons de faire ici du bon boulot !
HRP :Tu voulais pas plutôt écrire "Mandature Cronese" à côté de ton nom ? C'est pas la Maison de Tion ^^
Une navette de transport classique impériale émergea soudain dans le ciel, telle une colombe blanche qui avait déployé ses ailes. Difficile parallèle lorsque l'on savait qui elle transportait. Le Moff Zsinj étair un militaire accompli que les combats ne faisaient pas reculer, mais qui avait la sagesse d'éviter les conflits lorsqu'il l'estimait inutile à ses desseins. Car pour lui comme beaucoup d'autres gradés militaires impériaux, la fin justifiait quasiment toujours les moyens...
L'oiseau replia ses ailes à mesure qu'il se posait , et lorsqu'enfin quelqu'un en sortit, ce fut accompagné par deux silhouetttes tous de bleu vêtues. Zsinj avait amené en signe de diplomatie des gardes sénatoriaux pour sa protection personnelle.
Bien vite, on le conduit vers le lieu de rendez-vous où se trouvaient tout un chacun.
Toutes mes salutations. J'apporte mes respects à mon estimé hôté, le Roi de la Mandature, et à son invité MR Stark si je ne m'abuse...
Robb salua de même le Moff Zsinj, représentant de l'Empire au sein du Sommet organisé par le dirigeant de la Mandature Cronèse.
-Toutes mes salutations, Moff Zsinj. Robb Baratheon Stark, en effet, je représenterai la Maison de Tion au sein de cette... conférence, si je puis dire. Bien, nous sommes tous arrivés, je crois...
Robb se retourna vers le Roi Robeir XXIII, s'adressant :
-Bon, eh bien alors, je propose que l'on aille s'asseoir, cher Roi. Ce n'est pas avec des salutations que nous arrangeront les choses... Si vous me permettez... J'ai SOIF.
Robb avait compris le job des servantes, aussi sans plus attendre il incita son hôte et le Moff Zsinj à venir s'asseoir autour de la table froide aux détails remarquables, et s'asseyant dans un des trois luxueux sièges en cuir, appela une servante pour se remplir la panse.
"Messieurs je vous souhaite la bienvenue dans ma demeure !" fit le Roi de Cron en adressant un large sourire à ses invités.
Après avoir pris place dans l'un des sièges, non sans avoir poussé un bruyant soupir de soulagement, et but quelques gorgées d'une eau bien glacée servit par une servante des plus chaude, il jeta un regard circulaire sur le Moff et le représentant Tionnais.... regard qui s'assombrit aussitôt.
"Hé bien hé bien... ce qui nous amène autour de cette table n'est pas des plus réjouissants. Nous n'allons pas nier la crise économique et politique Tionaise, non plus que les tensions qui nous confrontent tous. C'est pourquoi je voudrais qu'il n'y ai pas de langues de bois autour de cette table, laissons les discours politiques et autres à la population ...
J'ai conscience que nous nous enfonçons lentement dans une impasse qui, a terme, se soldera par soit des révolutions soit une guerre civile ouverte et je vous avoue que je n'en ai absolument aucune envie. Je défends les intérêts Cronais certes, mais je veux également défendre les intérêts de l'entièreté de Cron. Croyez moi ou non, mais sur mon honneur c'est la vérité !
Au final, la Maison de Cron et la Maison de Tion sont dépeint comme des factions rivales... certes, dans une certaines mesures mais j'aurais plutôt tendance à nous considérer comme des "frères ennemis" bien que le terme soit, à mon goût, exagéré, faute de mieux pour décrire notre "relation". Ne sommes nous pas issu de la même culture, de la même région ? N'avons nous pas su collaborer au moment opportun lors de notre histoire ? L'Allied Tion Historical Society, dont les deux Maisons sont les fondateurs, est le plus parfait exemple de ce lien qui nous unit.
Concernant l'Empire, nous ne pouvons être aveugle de ce qui se passe dans le reste de la galaxie et nous ne pouvons nous couper simplement du reste de l'univers. L'Empire à ses intérêts dans notre région, je le conçois, et il est difficile pour elle de s'en séparer."
Prenant une légère pause pour boire quelques gorgées d'eau, il examina du coin de l'oeil la réaction de ses deux invités. Puis, faisant un geste à l'une des servantes légèrement en retrait, il prit un cigare de la boite ouverte qu'elle lui proposait avant d'en faire de même aux deux autres représentants politiques. Tirant une première bouffée, il continua son discours :
"Ce que je vous propose, afin de satisfaire l'entièreté des partis présents, est que l'Amas de Tion soit sous la gouvernance d'une nouvelle formation politique. J'entend par là étendre les territoires de la Maison Cronese a l'ensemble de l'Amas de Tion et reformer le Royaume de Cron d'antan.
MAIS, la Monarchie Cronese ne serait plus du tout absolue, comme elle est le cas maintenant, mais constitutionnelle. C'est à dire que la Maison de Tion et la Maison de Cron aurait un pouvoir égale sur les décisions politiques de l'Amas Tionnais. Ainsi je limite volontairement mes pouvoirs pour permettre une paix durable dans laquelle Cron et Tion pourront, ensemble, contribuer au bien être de l'Amas.
Vous allez me dire maintenant : quelle est la place de l'Empire dans tout cela ?
Hé bien, vous remarquerez que l'Empire est de moins en moins appréciée par le peuple. Partout, et au sein même de sa propre capitale, des oppositions violentes au régime impériale se font. Cependant, et contrairement au peuple, nous ne sommes pas aveugle et savons pertinemment que nous ne pouvons faire sans le pouvoir Impérial. Nous couper entièrement de celui ci reviendrait à nous couper de l'économie entière du reste de la galaxie... autant dire que ce ne serait pas à notre avantage.
Je propose que l'éventuelle Royaume Constitutionnel de Cron soit sous Protectorat Impérial. C'est à dire que l'Amas Tionnais serait indépendant politiquement, militairement et assurerait sa propre sécurité, avec ses propres forces de polices. Cela permettrait à l'Empire de ne plus devoir dépenser des fortunes dans de tel projets et de pouvoir laisser ses armées s'occuper à d'autres endroits de la galaxie. Nous pourrions ainsi éviter de sanglantes répressions inutiles...
En échange, l'entreprise Sienar serait entièrement aux mains du Régime Impérial et ne subirais aucune taxations de cet éventuel Royaume indépendant. Cron comme Tion n'aurais aucun mot à dire là dessus et n'exercerait aucune entrave sur celle ci.
De plus, les minerais vendues par la Mandature Cronese verraient leur prix fortement diminués pour leurs alliés impériaux, à hauteur de disons vingt pourcent. Tout ceci sans compter de ce que nous pourrions appeler officiellement "Contribution au maintien de la paix galactique" qui en soit, ne serrais qu'une dîme versé à l'Empire qui pourrais s'élever à dix pourcent des bénéfices de l'éventuel Royaume.
De cette manière, Maison de Tion comme de Cron obtiendrait cette indépendance en contrepartie d'importants revenus versés à l'Empire. Celui s'enrichira par les versements effectués mais également par le fait de ne plus dépenser inutilement son argent pour le maintien de la sécurité dans un secteur pacifié et allié.
Au final, tout ceci n'est que purement dans notre intérêt à tous et ne pourras que mener à une paix durable. Qu'en pensez vous ... mes amis ?"
Le Conseiller de l'Hégémonie refusa poliment le cigare tendu vers lui. Il ne fumait que rarement, et ces cigares Croniens ne l'intéressaient pas plus que ça.
-
Robb avait failli se noyer dans son verre à un moment donné, mais eu la politesse et la courtoisie de laisser le Roi de Cron parler. C'est pourquoi quand celui-ci lui prêta la parole, il ne put que la prendre.
-Excusez-moi Roi Robeir, mais ce que vous dites là... m'étonne. Oui j'aimerai intervenir. Je comprends tout-à-fait votre désir de trouver des solutions, sinon pourquoi serions-nous réunis ici ? Mais voyez-vous, et je pense que vous vous en doutiez depuis que vous avez pensé à cette nouvelle structure politique, mais... Je ne vois pas en quoi vous vous sentiriez supérieurs à la Maison de Tion. Après tout, c'est notre Hégémonie qui a gardé le nom de "Tion" entre les maisons "soeurs ennemies". Mais je m'oppose à ce projet, tout simplement parce que vous comptez vous ériger en mâitre direct de l'Amas, tout juste aurons-nous notre mot à dire. Et si je faisait une autre proposition, dans laquelle JE SUIS ROI de l'Amas, ou mon vieil ami Alreeda Tion-Hyme, de manière Constitutionnelle ? -tousse- J'imagine que l'idée vous déplaît, et je ressens exactement la même chose quand on m'amène à table des propositions réductrices et avantageuses uniquement pour la Maison Cron !
L'actuel dirigeant de la Maison de Tion était devenu tout rouge, et recommanda très rapidement à boire, n'ayant pas le temps maintenant de regarder plus attentivement les... serveuses...
-Cependant, ne nous énervons pas et tâchons de trouver ensemble un accord où tout le monde y gagnera, voulez-vous ? Cependant certaines idées m'ont plu. En effet, Moff Zsinj, il serait hypocrite de prétendre que l'Empire va bien sur l'Amas de Tion et qu'il le dirige d'une poigne de fer. Je contre-propose donc une répartition équitable pour les Maisons de Cron et de Tion et un protectorat Impérial dessus. Le commerce que nos Maisons feraient, Roi Robeir, engendrerait davantages de capitaux pour se mettre d'accord avec l'Empire d'un coût d'importation moindre pour eux - 25% - avec possibilités pour l'Empire d'opposer son véto sur une décision de la Maison Cronèse ou Tionèse. Les Maisons de Cron et de Tion auront autant de pouvoirs, avec autant de représentants au sein d'une organisation, d'un organe politique (également économique et pourquoi pas militaire) commun. L'Empire tranchera parmis les deux.
Compte rendu des positions que nos factions occupent actuellement au sein de l'Amas, je juge cette proposition plus réalisable que l'offre de mon confrère, Sa Majesté le Roi de Cron.
Qu'en dites-vous ?
Robb ne voyait pas pourquoi l'Hégémonie Tionèse croulerait sous la Monarchie Cronèse, elle qui était autonome et qui était quelques peu en froid avec la Maison. En revanche l'idée d'un partenariat et d'une égalité des opinions était plus séduisante et paraissait plus juste à Robb. Il n'attendait lui aussi à son tour que les réactions des hommes de la Table.
Le Moff Zsinj reconnaissait bien là le manque de tact et l'hypocrisie caractéristique des négociations peu fugaces de politiques sans doute en l'occurence bien attachés à leurs petits mondes et privilèges, qu'ils en oublient la réalité des choses. Les discours de ses collègues, alors qu'il venait en représentant de la première - et seule ! - grande puissance galactique actuelle semblait aux yeux du Moff Zsinj ancrée dans un surréalisme dont il ne se délectait que trop peu. Pour lui, ces politiciens n'étaient rien que des hippies qui s'accrochaient à leurs croyances décadentes que leur destin était entre leurs mains.
Le Moff Zsinj avait bien senti que ce genre de discours pouvait arriver et sembler crédible. Il savait que les Maisons de Cron et de Tion étaient capables de cela.
Mais il ne pouvait se sentir que lesé, outré par la teneur du discours sur l'Empire que semblaient tenir d'un commun accord les deux autres maisons...
Que Vos Majestés m'excusent, mais l'Empire est loin d'être en si mauvaise posture que vous vous plaisez à le croire dans cette vaste histoire. Si vous ne reconnaissiez à l'Empire et ses Alliés que peu de puissance dans Tion, que fais-je donc ici ? Je viendrais accepter votre définition bien surfaite de ce que peut être un protectorat ? Très peu pour moi !
Je me permets de vous rappeler dans un premier temps que les Alliés de l'Empire ont une position économique prévalente dans l'Amas de Tion. L'aspect politique de ce problème ne change en rien sa force et sa puissance. Vous voir vous partager ainsi l'Amas en oubliant cela me paraît revêtir davantage d'un outrage fait à la Coalition de Tion que d'un excessif rêve marqué de surréalisme !!!
On sentait bien que derrière les manières policés de Moff qu'il pouvait adopter en négociation politique, le Moff était furieux, et qu'il prennait pour lui l'insulte qui était faite à la Coalition. Si les autres protagonistes voulaient pouvoir espérer arriver à quelque chose par la négociation, il allait falloir que leur ton change radicalement. Ils se partageaient un pactole comme si la Coalition n'existait pas, alors même qu'elle conservait une puissance supérieure à la leur ! Une bêtise inédite aux yeux de Zsinj...
Même alors que le protectorat semblait être la ligne de conduite suivie par tous, rien dans leur discours ne correspondait à ce qu'était véritablement un protectorat.
En second lieu, et je vous prie de bien m'entendre: si un accord sur la base d'un Protectorat complet impérial il devait y avoir, ce sera sur la base même de tous les autres Protectorats. Si vous optez pour cette option, l'Empire sera la police, l'armée et probablement la justice, en soi une bonne partie des fonctions régaliennes. Je ne voudrais pas que vous vous trompiez sur ce qu'est véritablement cette option. Vous ne serez jamais complètement indépendant, même si toutefois reconnu par l'Empire...
Enfin, les négociations véritables allaient débuter...
Le Conseiller de l'Hégémonie Tionèse se leva et quitta rapidement la table. Un de ses gardes était venu le soustraire d'un discret mot à l'oreille. Des murmures se levaient de la pièce, et l'on pouvait apercevoir les compagnons de Nedd se relâcher et spéculer sur la situation. Mais environ quatre minutes plus tard le chef de la Maison de Tionréapparu et se rassis à sa place, dans le luxueux et confortable fauteuil réservé à sa personne.
-L'on m'informe les dernières nouvelles, pendant que nous sommes assis ici à nous concerter. Aux dernières nouvelles, Moff Zsinj, plus aucun secteur n'est sous votre contrôle, excepté la Coalition, bien sûr, puisque aux dernières nouvelles l'Hégémonie de Tion dirige désormais la moitié de l'Amas de Tion, en vous ayant ravis deux Secteurs rien qu'à la force du Discours... Je dirige actuellement l'Hégémonie et la Maison de Tion, ce n'est donc pas un Impérial qui n'a rien à faire ici au sein de l'Amas et avec un pouvoir amoindri, au bord de la guerre civile, qui me dictera quoi faire et qui posera les conditions. Messieurs, c'est moi qui les pose, les conditions. Réglez d'abord vos petites querelles belliqueuses, mais je souhaite éviter la guerre le plus possible, alors entendons-nous....
Certes il est juste de penser que ce ne soit pas correct, mais soyons réalistes : vous ne pouvez vous permettre de m'imposer des conditions quand vous peinez à gérer vos propres territoires...
Moff Zsinj, je m'excuse si je me suis quelques peu... emporté, disons-le comme ça. Vous perdrez encore de l'argent puisque mon ami, le Gouverneur Norray, a annulé toute voie commerciale entre Indrexu et la Coalition... Nous pourrions procéder à un Protectorat de l'Hégémonie sur la zone de l'actuelle Coalition, mais Coalition qui sera sous obédience Tionèse tout de même... En temps de guerre contre les extrémistes du Thanium, 84.000 crédits supplémentaires sont non-négligeables. Si vous acceptez, nous installerons un Protectorat de la Coalition, ainsi nous vous aiderons sur le plan militaire (pour la guerre) et financier (pour la guerre et l'économie). Sinon, vous pouvez toujours vous brosser, nous menacer, de toutes façons il est indéniable que le rôle de l'Empire au sein de l'Amas s'éteins. Vous ne pourrez mener une guerre sur deux fronts, encore moins dans votre situation actuelle. Réfléchissez bien pendant que je m'adresse au Roi de la Mandature.
Mais le pauvre Nedd se déshydratait quand il parlait comme ça, d'une traite. Aussi fit-il appeler une autre servante pour lui servir quelque boisson locale.
-Vôtre Majesté Robeir, nous avons souvent, et souvent à tort, été considérés comme factions rivales, oui "Soeurs ennemies". J'aimerai confirmer ce que vous disiez au début du Sommet, tout-à-l'heure, laissons les préjugés sur le côté. Il me semble que depuis le relativement récent découpage politique de l'Amas de Tion par l'Empire, les Enfants de Tion se sont séparés, éparpillés, déchirés. De trop grandes tensions sont palpables dans l'Amas, des guerres, des menaces... Sans arrêt. Il est temps que cela cesse. Il me semble qu'il y a trop peu de place au sein de l'Amas pour trois factions, mais naturellement il me paraît normal, comme pour vous je conçois Vôtre Majesté, de privilégier les Enfants de Tion aux belliqueux et découpeurs Impériaux. Je pourrai vous proposer d'en finir avec la Coalition et ses guerres si vous nous aidez à prendre Jaminere. Nous vous laisserions le Thanium et de fluctuants accords enrichiraient l'Amas pour un gouvernement bicéphale de cohabitation. Bien sur, si vous réussissez à prendre Jaminere avec moins de soucis et qu'il vous paraîtrait légitime de réclamer le territoire de la Coalition, nous vous la laisserions, et nous vassaliserions le Thanium.
Mes amis, vous pouvez penser que je cherche à profiter de la meilleure offre, et vous auriez raison. Si nous tardons je pourrais également quitter le Sommet et vous laisser, Messire Robeir XXIII et Moff Zsinj, vous quereller tous seuls. Je ne suis que réaliste : aujourd'hui, la Puissance de l'Amas s'appelle Tion et vient de l'Hégémonie. J'attends donc que l'un de vous reprenne une de mes propositions ou l'accepte telle quelle. Dans le cas contraire, je me verrai dans l'obligation de quitter cette Conférence, estimant qu'elle n'aura menée à rien. Il serait dommage d'en arriver là, tout le monde en attends tant... Dans n'importe quel camp que ce soit.
S'asseyant, il attendait le verre à la main que l'un des représentants des factions de l'Amas se manifeste.
Le Moff Zsinj leva un cil l'air de dire qu'il ne prenait aucun mot de la proposition du représentant de l'Hégémonie Tionese au sérieux. Il fallait dire qu'effectivement le lieu n'était absolument pas à l'emportement. Aucun diplomate ne se permettait de s'emporter, fut-il plus puissant - ce qui n'était même pas le cas ici - face à un autre.
J'entend bien, Monsieur, votre emportement, et vous signifie qu'il est fort mal à propos. Laissez moi bien clarifier un point ici. Je suis mandaté par le Gouverneur de la Coalition, monsieur Ramirez, pour représenter son territoire, et agit aujourd'hui comme un diplomate. Votre grande hâte à déclarer la Coalition comme étant l'Empire m'intrigue donc au plus haut point. N'est ce donc pas un des principaux territoires Tionnais, vos frères ne méritent pas le respect par le seul fait de ce qu'ils sont: des tionnais menant leur propre chemin dans la voie du Progrès du Nouvel Ordre ? N'avez-vous aucun respect pour ces frères-là ? Où sont passés vos fiers principes ?
Ce n'est pas au vieux singe qu'on allait apprendre la grimace. Zsinj le faisait bien comprendre à son interlocuteur. Je n'ai pas l'intention de mener une guerre sur deux fronts. Comme vous le dites si bien, vous êtes pacifistes, n'est-ce pas ? Ou l'avez-vous oublié cela aussi ?!! Et c'est vous qui vous dites menacés ?
Le Moff n'était pas né de la dernière pluie. Ne pas tenir un discours cohérent était la marque de partenaires peu engageants, et l'Hégémonie jouait un jeu trop dangereux même pour son propre bien ici. Ne pas le voir était faire preuve d'aveuglement au stade où cela avait été poussé. Le Moff n'avait fait que souligner la brèche béante.
La négociation pour un protectorat sur la Coalition n'a jamais été ouverte. Il n'a jamais été question de priver le peuple de la Coalition de Tion de son droit revendiqué à l'indépendance. Vous rêvez trop fort, honorable Conseiller. C'en est même presque insultant pour le fier peuple que j'ai l'honneur de représenter à ce sommet.
Le Moff savait que la presse suivait le sommet et comptait bien montrer la duplicité de l'Hegemonie dans leurs déclarations et la défense sans failles qu'il objectait pour les intérêts de tout le peuple coalisé tionnais et même du Thanium.
"Un ange passe" serait l'expression adéquate à la situation. Juste le temps pour le Conseiller de l'Hégémonie de structurer ses pensées. Ce Moff Zsinj essayait de jouer la longueur, professant calomnies et mauvaises interprétations des dires du Seigneur Stark. Enfin après deux ou trois gorgées, et d'un ton très calme, il pris la parole :
-Moff Zsinj... Lorsque je dis que le rôle de l'Empire au sein de l'Amas s'éteins, je ne dis en aucun cas que la Coalition est l'Empire, mais juste que la Coalition est dirigée par l'Empire, et que l'Empire n'a rien à faire dans cette partie de la Galaxie. Nous ne possédons aucun Jedi, nous ne sommes même pas Rebelles, nous sommes juste les Enfants de Tion, et permettez-moi de vous rappeler que vous, Moff Zsinj, ainsi que votre ami le gouverneur de la Coalition, Monsieur Ramirez, ainsi que tous les dirigeants Impériaux au sein de l'Amas n'êtes pas plus Enfants de Tion que ce verre que je tiens, quoique même ses origines doivent être Tioneses. Ne me parlez pas de "respect pour ces frères-là" quand vous-même n'en êtes pas un... Qui est le plus hypocrite de nous deux, Moff Zsinj ? Ce sont justement mes fiers principes qui m'incitent à ne pas vous faire confiance. Donnez-moi ne serait-ce qu'une seule bonne raison de vous considérer, ici dans l'Amas. Vous n'avez tout simplement rien à faire ici. Bien sûr nous avons maintenant été invités, mais je parle en règle générale. Laissez donc les Enfants de Tion se gérer eux-même. D'autre part, j'aimerai que vous éclaircissiez le point d'indépendance de la Coalition. C'est drôle, j'ai cru un instant que vous l'occupiez. Ce doit être à force de boissons, je dois trop forcer...
Mais trêve de plaisanteries, j'espère que vous vous rendez compte de votre propre hypocrisie, Moff Zsinj... Vous avez remarqué à juste titre que le Sommet était suivi de près par les médias. Ils verront votre incohérence à vous, alors que la Maison Tion cherche avant tout à rassembler ses Enfants. Je me considère comme plus légitime à accomplir cette tâche que vous, étranger. Saviez-vous que Desevro était l'une des capitales de l'Amas, il y a longtemps, sous Xim ? Notre but est de retrouver la gloire passée il y a vingt-cinq mille ans, au moins s'en rapprocher le plus possible - mais nous sommes sur la bonne voie - et ainsi de créer une nouvelle apogée, pour l'Amas de Tion, pour ses Enfants !
Sir Robeir XXIII, en tant que Gouverneur du territoire le plus peuplé, engageons un accord commercial entre nos deux Maisons, afin d'en faire bénéficier un maximum les Enfants de l'Amas. Les pauvres, ils doivent beaucoup espérer, je les comprends. Cet accord nous permettrait de respirer un petit peu plus financièrement. Qu'en dites-vous, vous me semblez plutôt... Silencieux ces dernières minutes, mmh ?
Robb Stark était un véritable Tionais et il oeuvrait réellement pour le bien de l'Amas tout entier, pour le bien de tous les Enfants. Après tout, la Mandature a été dessinée par l'Empire, la Coalition de même, la Maison Tion semblait représenter l'unité la plus légitime en ces heures-ci, et à l'avenir.
"Je ne dit rien parce que vous me faîtes rire Nedd... permettez que je vous appelle Nedd ?"
Malgré ce que disait Robeir, il avait l'air bien plus agacé qu'autre chose par les propos des ses interlocuteurs, de la Maison de Tion comme de l'Empire. Il n'avait pas envie de faire cela mais Robeir se devait de donner un petit cours d'histoire et de géographie :
"Xim... vous parlez de Xim, à MA table, sous MON toit. Et en même temps vous refusez d'entrer sous Royauté Cronaise alors que je vous propose une solution qui est à l'avantage de tous et pas seulement de la Maison de Cron ?
Connaissez vous réellement Xim, Nedd ? Il a été l'Empereur de ces terres il y a vingt cinq mille ans et fait la fierté historique de tout Tionais qui se respecte. Savez vous qui était son père ? Il se nommait Xer VIII. Et qui était donc cet homme là ? Rien d'autres que le Roi de Cron... Xim étant son successeur légitime.
Xim, Empereur de l'Amas de Tion n'était autre que Cronais et je ne suis "que" son descendant direct. Vingt cinq mille ans que le Royaume de Cron vit, il a survécu à des millénaires d'histoires, de conflits et d'instabilité politique. VINGT CINQ MILLE ANS, Nedd !
Vous parlez de Desevro comme l'"une" des capitales de son Empire. Et quelle est LA capitale de Cron depuis vingt cinq mille ans ? Chandaar ! Quelle était LA capitale de l'Empire de Xim ? Argai !
Chandaar et Argai, deux territoires sous la juridiction Cronese depuis des milliers d'années. Cron existe depuis tout ce temps et les frontières du Royaume n'ont qu'à peine été modifiées suite à l'installation impériales sur nos terres, nous ne pouvons dire autant d'AUCUNE structures politiques de l'Amas !
Vous ne reconnaissez en rien mon droit légitime à régner sur les Terres Tionnaises, mais vous reconnaissez avec fierté l'histoire des mes aieux ? Quelle hypocrisie sans nom... Vous savez très bien, vous comme moi, que si vous respectiez réellement l'histoire de l'Amas Tionnais et les personnes qui l'on bâti à la sueurs de leurs fronts, de leurs larmes et de leur sang, vous me jureriez allégeance sur le champs ! J'aurais pu depuis des années revendiquer l'entièreté de l'Amas sous ce prétexte et pourtant je ne le fais pas car je suis prêt à des concessions. Cependant l'envie m'en a souvent pris savez vous..."
Un silence de plomb s'installa entre les interlocuteurs alors que le visage du Roi Robeir avait viré au rouge. Ses mains tremblaient légèrement et son ton avait monté de plus en plus au fur et à mesure qu'il parlait. Il vouait une admiration quasi sans limite pour sa famille, sa maison et ses aieux et voir le nom de ses propres ancêtres utilisé pour justifier l'emprise politique de ses adversaires le mettait dans une colère noire. Cependant, il savait fort bien qu'il lui fallait se maîtriser, se contrôler du mieux possible car il y avait plus en jeu que le détournement éhonté de son nom à des fins politique.
"Ne me parlez surtout pas de légitimité Nedd, quand l'on sait QUI est le plus légitime à rassembler les Fils de Tion à cette table..."
Prenant une longue et profonde inspiration, il reprit d'un ton bien plus calme, pour ne pas dire doux, contrastant étrangement avec sa soudaine bouffée de colère l'ayant subjugué quelques instants plus tôt :
"Reprenons... un Royaume Constitutionnel voit les pouvoirs du Roi en place limité et contrôlé à bien des égards... par la Constitution. Je ne vois pas en quoi c'est à l'unique avantage de la Maison de Cron, bien au contraire. Je vous offre l'opportunité d'enfin pouvoir unir notre passé historique commun ainsi que l'influence de nos maisons dans une seule et même structure politique où chacun aurait son mot à dire... « Le roi n'administre pas, ne gouverne pas, il règne. »
Je vous invite à vous renseigner sur ce qu'est une Monarchie Constitutionnelle Nedd... Et je ne parlerais plus de légitimité mais vous savez fort bien désormais ce que j'en pense..."
Sinon, je ne peux qu'accepter avec plaisir cet accord commercial avec mes "Frères".
Se tournant enfin vers le Moff Zsinj, le Roi Robeir le regarda d'un oeil froid et sévère, le sourcil droit légèrement levé :
"Hum... je ne peux sur ce point que me joindre au Représentant de la Maison Tionnese. Vous osez parler à la place de Tionnais pure souche alors que vous n'êtes que des étrangers parlant sous ingérence.
Si des Tionnais veulent vous joindre, soit... ils quitteront alors notre Région pour se joindre à vous...
Ecoutez Zsinj, je ne veux pas la guerre mais de récents évènements m'y ont forcé, notamment votre cher Ramirez, soit... Repensez à ma proposition ! Je ne suis en rien un ennemi, je ne veux pas précipiter mes gens dans les affres de la guerre. Une alliance entre l'Amas de Tion sous la gérance commune des deux maisons Nobles sous le nom historique de Royaume de Cron avec les bénéfices que j'ai déjà énoncé pour l'Empire ne peut être qu'à votre avantage...a vous deux." finit-il en posant son regard alternativement sur ses deux invités.
-Votre Majesté, je sais tout-à-fait ce qu'est une Monarchie Constitutionnelle, veuillez vous rassurer. Il est vrai que je désire plus que tout le bien-être de nos Enfants, ainsi je suis fier de pouvoir conclure à un partenariat commercial entre nos deux Maisons. Je vérifierai à mon retour les disponibilités aux niveau des spatioports...
Pour ce qui est d'un gouvernement bicéphale sur l'Amas je suis d'accord dans l'idée, mais il me faut plus de temps et me concerter avec le reste du gouvernement de Tion. Nous vous renverrons une réponse dès que possible.
Bien, messieurs, Moff Zsinj, Sir Robeir XXIII... Je m'en vais, suis attristé par le comportement des dirigeants de la Coalition, mais je me réjouis quand même que ce Sommet n'est pas été inutile au moins pour les Maisons de Cron et de Tion. Veuillez patienter, nous vous répondrons dès que possible pour ce qui est de la mise en place d'une Monarchie Constitutionnelle... Nous parlerons sous peu. Messieurs, Adieu. Ce fut un plaisir, bien que quelques tensions aient pu occasionner quelques emportements. Excusez-moi...
Nedd rappatria ses gardes avec lui, salua une dernière fois le Conseil réuni sur Chandaar et pris la direction du spatioport où il avaient atterri, retourner sur Desevro et considérer les propositions du Roi de Cron, lesquelles étaient plus légitimes et faisables que celles de l'impertinent Moff Zsinj.
Le Moff Zsinj semblait regrettablement amusé par la situation qu'il observait. Pour lui, seul le Roi de Cron avait un discours un tant soit peut adéquat à un véritable sommet de négociation. En somme, en vérité, seul Cron avait une attitude de respect alors que la Coalition répondait aux provocations de l'Hégémonie. Le Moff pensait que le Roi aurait du venir lui-même. Son pâle représentant ne donnait qu'une très faible et à son avis peu fiable image de sa pensée que le Moff savait respectueuse et bienveillante.
Il était enfermé dans les questions d'Empire alors qu'il n'en était nullement question ici. L'Empire, et même le représentant de l'Hegemonie l'avouait, n'avait qu'un rôle très indirect et ne faisait que soutenir des Tionnais coalisés qui fondaient ses partisans dans l'Amas. Il était peut-être temps que ce pathétique diplomate s'en souvienne.
Pour votre gouverne à tous, estimés collègues, Mr Ramirez est originaire de Desevro !!! Mais de qui est ce donc la capîtale ?!! Alors rentrez donc saluer pour moi ses cousins et frères et vous comprendrez peut-être pour la première fois de votre vie la portée réelle d'un véritable sommet de Tion, monsieur le Représentant. Et n'oubliez pas de dire à votre suzerain qu'il ferait bien de se déplacer lui-même la prochaine fois !
Vous êtes de nature à menacer la stabilité de tout Tion, et vous ne le savez même pas ! Je ne pense pas que quelqu'un qui réussit à ce point à contredire en si peu de temps sa propre ligne politique dupe encore les territoires qu'il espère mener !
Le Moff se tourna vers le Roi de Cron, la mine en demi-teinte.
Etes-vous bien certain, votre Majesté, de ne pas vous tromper d'ennemi ? Nous avons beaucoup en commun. J'entend bien vos propositions, formulées dans le respect des Tionnais de la Coalition. En nous refusant ce que mon peuple et mon gouverneur sont pourtant tous, l'Hegemonie montre son vrai visage, celui du mépris pour les autres Maisons de Tion ! Je ne ferais pas cette erreur. J'ai la plus grande estime pour votre maison, Seigneur de Cron.
Je pense que nous devons discuter, car je pense qu'un consensus d'intérêt commun est possible, et je pense ne pas me tromper en pensant que vous partagez cette vision, votre Altesse.
En ouvrant la discussion, le Moff se montrait réceptif aux déclarations préalables du Roi. Il commençait le dialogue sur la base proposée par le Cronais, ce qui était après tout, avec le respect, la base de toute négociation diplomatique. Lui ne le forçait pas à défendre jusqu'à son existence au sommet, et ne l'insultait pas.... Le Moff donna l'ordre de donner les enregistrements holo de l'altercation à la Presse.
Robeir soupira longuement. Ce Sommet était intéressant et fructueux, mais ô combien épuisant. Ne restait plus que le Moff Zsinj et lui même. Tion comme Empire avaient des arguments intéressant, les deux étaient pour la paix et l'unification mais l'un comme l'autre se détestaient surtout... aucun n'était vraiment digne de confiance. D'un côté Robeir pouvait-il leur en vouloir ? Il n'accepterait pas non plus de céder une partie de son pouvoir à d'autres... mais il savait aussi que le pouvoir qu'il exercerait serait dans l'unique but de la préservation et de la qualité de vie de Tionnais ce qui n'était pas le cas de tous à cette table. Soit il devait faire confiance à l'Empire, chose à laquelle il répugnait malgré toute la visible bonne foi à laquelle faisait preuve le Moff, soit il devait faire confiance à la Maison de Tion, qui n'était rien d'autre que ses plus anciens rivaux. Et il redoutait, a juste titre, que l'un comme l'autre ne le poignarde dans le dos au moment où il accorderait sa confiance :
"Moff Zsinj... je suis un fervent partisan de la paix, quoi que vous ayez pu penser. Et pour cela je vous assure de ma bonne foi et suis prêt à négocier pour des jours meilleurs avec votre gouvernement.
Cependant vous vous doutez bien que de telles choses ne peuvent-être faites sans quelques efforts de volonté. C'est pourquoi j'ai moi même quelques exigences : en échange d'une trêve qui pourra nous mener, je le souhaite, vers un avenir meilleur et commun j'aimerais deux choses :
Vous n'êtes sans doute pas sans savoir que le Seigneur Bratus à été injustement accusé, à tord, du meurtre d'officiers impériaux sous, je me doute, les machinations perverses de votre cher Ramirez. Nous sommes à l'abri de toute oreilles indiscrètes, donc soyez assuré que cette conversation reste entre nous. J'aimerais que vous réhabilitiez le Seigneur Bratus en lui rendant sa liberté et qu'une annonce soit faites proclamant qu'il n'a été, en rien, coupable de ce dont on l'a accusé. Je ne doute pas qu'un criminel notoire quelconque pourra facilement faire office de coupable.
Secondement, et prioritairement, j'aimerais que vous gardiez vos chiens en dehors de mon territoire et j'en ferais de même pour mes propres soldats. Aucunes de nos troupes ne doit passer la frontière.
Ce sont les seuls conditions que je pose pour que nous puissions, je l'espère, avancer ensemble à l'avenir. Je trouve que ce n'est pas chère payé pour une trêve entre nos partis. Qu'en dîtes vous ?"
L'offre avait l'immense mérite d'être claire et ne pas préjuger de quoi que ce soit d'un camp ou d'un autre. Le Moff Zsinj pensa qu'on se rapprochait là enfin d'une négociation qui, même si elle allait ne pas forcément se révéler d'une primaire simplicité, pouvait aboutir à un accord durable.
J'entends bien votre proposition, Votre Majesté, et je vous en suis fort gré. Je n'ai rien contre un avenir qui puisse être commun et mutuellement avantageux. Nous partirons donc sur une paix doublée d'une alliance durable et constructive pour nos deux territoires.
Les négociations sur les conditions préalables pour un tel accord allait pouvoir avoir lieu, et Zsinj l'espérait, rapidement, pour défricher une situation globalement tout de même sacrément tendue. Vos conditions sont acceptables mais je dois dire assez unilatérales. Que gagnons-nous d'une telle proposition ? Quelle garantie seriez-vous prête, Votre Majesté, à nous apporter à votre tour ?
C'était là une question centrale car une seule des deux parties avait posé ses conditions, et la Coalition à l'image de Zsinj n'était pas du genre à signer un accord à bénéfices uniques.
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