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[Felucia] Nous venons en paix. Toujours.

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PNJ: Urai Fen et Chef Corrupteur Asdrubael



    Le Merciless fendait les étoiles, son Dragon Krayt essayant désespérément de les arracher pour les engloutir, imperturbable pourtant il fixait le reste de l'espace silencieusement. A bord Urai Fen et Asdrubael, éminent chef Corrupteur, seul survivant de Dxun avec Urai. Les deux hommes fixaient la planète verdoyante Félucia, Urai se tourna vers les opérateurs aboyant un ordre:

    « Activez le manteau-bouclier! Aux dernières nouvelles même si elle est sporadique il y a une présence impériale. »


    Une fois qu'il se fût assuré que tout était ok, il se tourna de nouveau vers l'immensité de l'espace qui enrobait la planète verte, de ce qu'il savait cette planète était un immense viviers à bêtes sauvages, Acklay et autres joyeusetés dans le genre... Cependant elle était presque considérée comme un paradis par rapport à Dxun, Asdrubael, à côté, se saisit d'un cigare corellien qu'il alluma et commença à fumer, tout en savourant le cigare il ne put s'empêcher de questionner le Talortai:

    « Vous pensez que c'est vrai? Que notre ancienne cellule ici a continuée à opérer en solo? Et qu'elle a encore des forces à nous fournir? »


    Le Talortai ne répondit pas tout de suite, il se contenta de mettre ses mains en arrière en fermant les yeux, il pensait à Tyber, bientôt il le retrouverait, mais avant ça il faudrait se charger de rassembler le plus de partisans, beaucoup plus afin de déployer d'importantes forces lors de l'assaut donné sur Kessel, rassembler pour mieux dominer, tel était le mot d'ordre... Urai n'avait pas encore une idée précise des forces qu'ils allaient rencontrer sur Kessel mais il y avait peu de chances qu'ils échappent à l'éternel Destroyer Stellaire Impérial. Urai n'était pas impressionné ceci étant dit, le Merciless était amplement de taille pour rivaliser avec les vaisseaux de l'Empire. Enfin, Kessel était encore relativement loin cela dit, il devait maintenant se concentrer sur Félucia, un de ses hommes lui amena un rapport sur ce qu'ils avaient comme données sur la planète et sa cellule criminelle. Apparemment l'organisation avait pas mal prospéré depuis sa séparation avec le Consortium ce qui pouvait ramener quelques financements supplémentaires de plus ils avaient repérés minimum 4 Frégates Interceptor IV et une cinquantaine de chasseurs vautour, mais peut être que d'autres choses les attendaient, qui sait? Bien entendu le garde du corps n'était pas dupe, il avait envoyé quelques émissaires auparavant pour tâter d'éventuelles tensions ou des propositions d'amitiés. Il en était ressortit que le groupuscule semblait amical, ce qui était assez intéressant en soi car cela devrait faciliter les choses... Si tant est bien entendu qu'aucune complication ne viendrait ternir la mission. Il tourna la tête vers Asdrubael, observant ses yeux d'un bleu éclatant sous le casque rouge brique des Corrupteurs. Il prit le temps de lui répondre, tout en croisant les bras:

    « Si on en croit les renseignements obtenus tout ceci est bel et bien exact, il faudra dès lors s'attacher à les amener à se joindre à nous de nouveau... C'est vital! Nous utiliserons notre argument de choc: la libération future de Tyber Zann. Maintenant allez affréter la Canonnière TIO/BA, nous allons descendre sur la planète, nous n'irons que toi et moi. Pas besoin de paraître belliqueux. »


    Asdrubael acquiesça et s'exécuta, Urai le rejoignit bientôt, laissant le Destroyer Agressor en orbite autour de la planète. La Canonnière TIO/BA survolait les immenses plantes de diverses espèces, toutes énormes pour la plupart, des champignons translucides et phosphorescent d'une hauteur gigantesque parsemaient le sol, des spores géantes s'envolaient à tout va. Urai n'était pas vraiment gêné par cette planète... Pas après Dxun, Asdrubael, lui semblait avoir plus de mal à s'acclimater... Mais Urai avait des projets pour lui sur cette planète... Il demanda aux pilotes de se poser le plus près du camp des criminels, une fois ceci fait il descendit et s'approcha de la porte blindée, il toqua. Ils savaient très bien que cela ne pouvait être que le Talortai qui aurait pu faire cela... Asdrubael à ses côtés, le guerrier plus de 4 fois millénaire patientait...

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Après une poignée de minutes, et accessoirement une série de bruits laissant à croire que le campement passa de l'état léthargique et silencieux à celui d'effervescent et très animé sans transition aucune, la lourde porte daigna enfin s'ouvrir. Après une petite série de couinement, l'intérieur était enfin visible pour le Talortai et son garde du corps. Outre le fait que le campement était visiblement bien agencé et en bonne santé, le petit détail qui marquait l'oeil était une troupe de soldat disposé en arc de cercle, blaster pointé vers la porte. Pourtant, un oeil exercer pouvait voir sans peine que ces soldats ne semblaient pas vraiment sur les dents à la façon qu'avait certain d'entre eux de tenir leur armes. Et au centre approximatif du cercle, soit à mis chemin entre la porte et les gardes, se tenait visiblement le chef de la bande. Ce dernier observait les deux hommes avec un air qui se voulait neutre, mais qui laissait tout de même passé une ombre de sourire.

Comme si il s'agissait d'une parade répétée maintes et maintes fois, ce dernier leva lentement le bras. Geste auquel les soldats répondirent en baissant leurs armes comme un seul homme. Sans aucun doute cette petite démonstration tenait surtout au décorum et à une volonté de montrer que ces hommes étaient disciplinés...
D'un geste il leurs fit signe d'avancer.

" Bonjour et bienvenu sur Felucia. Je suppose que vous n'êtes pas venu pour prendre de nos nouvelles j'imagine. "

Il gratifia ses visiteurs d'un sourire avant de leurs désigner un baraquement sommaire qui semblais tenir lieu de quartier générale. Principalement à en croire la densité de gardes au mètres carré qui le surveillait.

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    Urai suivit sans un bruit le commandant de la cellule de Félucia, encore silencieux et preste même après tout ces millénaires, il était presque indétectable, à côté de lui Asdrubael avait toujours un cigare corellien au bec, il lançait des regards partout, essayant de prévoir les endroits pouvant représenter des menaces éventuelles, même si les renseignements avaient dit que la menace avait déserté leur propos, il valait mieux rester prudent à moins qu'ils aient envie d'être balancés vivants sur la faune de Félucia, chose peu enviable. L'autre les invita à s'asseoir ce que fit le Talortai, Asdrubael Wilton préférant rester débout, dos à un mur, il se souvenait que l'une de ses première leçons fût de toujours se méfier quoiqu'il advienne et qu'il ne fallait jamais ô grand jamais se fier aux apparences, même si ces hommes étaient amicaux, il faudrait faire en sorte de pallier à tout menace, Urai, une fois installé, prit la parole pour répondre au chef de la cellule locale:

    « Et bien en faite si. Nous aimerions savoir ce qu'il en est de cette base. De plus nous voudrions vous réintégrer dans les rangs du Consortium de Zann. Nous avons besoin de regagner le plus de forces possibles pour notre prochaine action et il s'avère que votre présence s'avérera utile à notre cause. »


    Les deux saphirs ardents qu'étaient les yeux d'Urai se plantèrent dans les yeux du chef, il en imposait ce Talortai malgré un aspect physique que certains pouvaient juger de ridicule, mi-oiseau mi-reptile la race des Talortai représentait un bien étrange mélange qui pourtant, par les actes de son seul représentant connu, amenait une certaine dose de respect. Il ne faut pas oublier que quand la plupart des hommes utilisent les blasters pour se défendre ou attaquer, lui s'avançait sur le champ de bataille armé de ses seuls lames lourdes, régénérant les blessures presque aussi rapidement qu'elles lui étaient infligées. Oui, à coup sûr Urai était quelqu'un dont il était idiot de se moquer. Le garde du corps semblait soucieux néanmoins par l'état de la base, il ne dit pourtant rien, voyant qu'Asdrubael voulait prendre la parole:

    « De combien d'hommes et de matériels disposez vous ici? Qu'en est-il des recettes? Avez-vous rencontré des problèmes avec la population locale ou les impériaux? »


    Il avait ôté lentement son cigare tout en fixant le chef de la cellule dans les yeux, Urai quand à lui était devenu plus attentif, comme si soudainement tout ceci avait éveillé un vif intérêt en lui. Il posa son regard sur le visage du chef et attendit calmement. Ce dernier répondit avec assurance:

    « Nous avons actuellement des vestiges fournis par l'organisation afin de conserver la planète sous le joug de Zann mais une fois que le Consortium s'est affaissé et que nous n'avons plus eu de nouvelles on s'est résolu a bosser pour nous en attendant votre retour. Pour ce qui est de la population on a commencé un trafic de drogues qui rapporte pas mal sans que ce soit non plus extraordinaire... Pour ce qui est des impériaux ils ont une caserne sur la planète afin de représenter la 'présence impérial' rien de bien impressionnant, doivent avoir un ou deux TR-TT au plus si ils les sortent... »


    Urai se tourna vers Asdrubael pour écouter ses déductions.


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Asdrubael observa la salle en prenant bien soin de ne pas tourner le dos à la porte. C'était un des premiers préceptes que lui avait inculqué son mentor Tyber Zann: ne tourne jamais le dos a une porte. Urai semblait très à son aise dans son rôle de patron, Asdrubael se doutait qu'il devait bien s'amuser a faire transpirer le chef du cartel local. Le visage caché derrière son casque de Corrupteur, il regardait le subalterne avec mépris. Ce type n'était rien d'autre qu'un maillon de la chaine remplaçable a tout moment. De l'avis du Corrupteur, il faudrait s'occuper de celui-là, il avait avoué qu'ils s'étaient démerdés depuis l'emprisonnement de Tyber Zann, rien ne prouvait qu'ils accepteraient d'être de nouveau soumis au Seigneur du Crime. Une petite épuration ne ferait pas de mal. Il jeta un coup d’œil à sa plaque de données concernant les effectifs disponibles. La caserne ennemie plus un ou deux TR-TT selon l'autre imbécile, pas trop dur si on se fiait a lui. Mais Asdrubael était méfiant. Il se tourna vers son patron et dit d'une voix calme:

Okay, alors une caserne remplie de soldats plus quelques TR-TT devant nous. Je pense qu'on devrait rameuter avec nous la moitié de nos Rebelles du Maelström plus au moins 25 Pirates Sullustéen. En prime, il nous faut un Corrupteur et un char TX-130 au cas ou, on n'est jamais trop prudents.

Le chef de la cellule le regarda sans comprendre:

Autant de soldats pour ça? Mais... voyons, vous pouvez pas croire que ça va être dur à ce point! Je peux vous assurer que mes gars sont tout a fait capables...

Tes hommes sont certainement doués pour effrayer des dealers, mais là on affronte pas des gangs locaux, on se frotte à l'Empire mon grand, et je préfère pas prendre de risque. On n'aura droit qu'à une seule chance pour éliminer la présence impériale, et si jamais on échoue, le Consortium perdra cette planète pour une dizaine d'années minimum, et jte laisse imaginer le paquet de fric que ça peut valoir. Tu vas nous obéir ou bien tu vas partir en retraite anticipée les pieds devant.

Asdrubael eut du mal à masquer le mépris dans sa voix. Ce type était encore plus stupide qu'il ne le pensait, ce qui n'était pas peu dire. Il se tourna vers Urai Fen et lui parla dans son comlink de façon a ce que personne n'entende leurs paroles:


Ce type me plait pas, faudra s'en occuper et lui trouver un remplaçant dès qu'on en aura fini, il doit trop aimer le fric pour nous être vraiment fidèle. C'est pour ça que je demande à ce qu'un Corrupteur rapplique pour reprendre les rênes. Si t'as besoin que je parte pour un boulot spécial chez les Impériaux, fais-moi signe, c'est toi le chef.

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    Urai observa l'échange entre le chef de cellule local et son fidèle Corrupteur, il songeait déjà à toutes les données qu'il avait entendu des deux parties, l'interprétation d'Asdrubael n'était pas si erroné que ça, il avait juste commis quelques petites erreurs qu'Urai se chargerait de corriger, il se tourna vers lui, lui fit un signe de main l'invita à le suivre dehors, il avait bien réfléchit et avait déjà trouvé une solution à tout ceci... Une fois qu'ils furent tout deux dehors il énonça ses directives :

    « Bien je vais te transmettre les plans du complexe, je pense que les hommes stationnés ici doivent l'avoir, tu auras ensuite peu de temps pour t'infiltrer dans le complexe, tu devras alors te faire repérer sous aucun prétexte ! Tes objectifs sont : couper tout moyen de contacter une aide extérieure, nous n'aimerions pas qu'un Destroyer Stellaire Impérial nous tombe sur le coin de la gueule, même si nous avons le Merciless... Ensuite tu devras identifier d'éventuels moyens de repli et les saboter, dans le même ordre d'idée que l'objectif précédent il serait assez mauvais pour nous qu'un impérial puisse s'échapper et prévenir l'Empire. Tu as carte blanche ! »


    Il tourna immédiatement le dos à l'homme, se dirigeant vers le chef de la cellule afin d'avoir le plan du complexe, ensuite il contacta les hommes présent dans le Merciless il ordonna le débarquement de 300 soldats du Consortium, ainsi que la mobilisation de la Cannonnière TLO-BA afin de pouvoir lancer le RT-TT comme fer de lance de l'attaque, cette antiquité avait déjà dû jadis fouler le terre de nombreuses planètes comme celles-ci combattant et détruisant des armées de droides entières, aujourd'hui elle allait changer de victimes : ce serait le sang humain qu'elle ferait couler, le sang d'impériaux, il tira sur son cigare à cette pensée, qui était aussi délicieuse que le cigare...

    Au bout d'un moment le plan avait été transmis à Asdrubael, il avait alors atteint la caserne, il pouvait voir quelques sentinelles de la où il était, à lui maintenant d'agir !


    Spoiler :

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Lorsqu'il eut reçu ses ordres, Asdrubael n'attendit pas de perdre une seconde de plus pour accomplir sa mission. Enfin un peu d'action, il commençait à s'ennuyer et pour ce qu'il en savait, cette attaque n'allait pas être une partie de plaisir donc il lui faudrait faire très attention. Alors qu'il partit pour la caserne, il visionna la carte qui apparut sur la visière de son casque de Corrupteur. Mauvais tout ça, a priori, beaucoup de gardes surement très bien armés, et une fois à l'intérieur, il n'aurait aucun moyen de demander des renforts. Mais il avait été formé par Tyber Zann, le Seigneur du Crime organisé, et il avait été entrainé à ne pas ressentir la peur, ou au moins à la refouler et il se calma, inspirant lentement et profondément.

Arrivé près de la base, il se planqua dans les fourrés et observa: il crut voir une patrouille passer, les hauteurs de la terre surélevée ne l'aidaient pas vraiment. Selon la carte et ses instructions, 2 possibilités s'offraient a lui: le centre de contrôle et la plateforme d’atterrissage. S'il arrivait a pénétrer dans le centre, il pourrait tout contrôler et donc empêcher toute demande de renforts. La plateforme d'atterrissage, une fois détruite, ne pourrait plus permettre a personne dans la base de fuir par voie aérienne. Resterait la possibilité des véhicules, mais si l'on en croyait les donnés disponibles, il n'y avait que quelques TR-TT sur place, et ils ne les utiliseraient certainement pas pour fuir, de toute façon ils n'en auraient pas l'occasion, Félucia n'accueillait pas de présence impériale a part eux, ils ne pourraient fuir nulle part. Finies les options tactiques, il était temps de foncer et d'user de furtivité, de violence et de persuasion comme seul un Corrupteur savait le faire...

Il attendit que la patrouille partit et, lorsqu'il la vit tourner a un angle de mur, il observa, vigilant. Personne, il semblait que l'endroit était relativement et temporairement sûr, aussi se faufila-t-il aussi discrètement que possible jusqu'à une porte. Doucement, il l'ouvrit. Le couloir était désert, il ouvra la carte. Pour autant qu'il en sache, il était près du centre de contrôle. Arrivé à un tournant, il se plaqua contre le mur et vit un soldat en attente devant une porte blindée. Surement le cœur du complexe. Merde, s'il utilisait son blaster, il serait repéré, or il était vital qu'il reste discret le plus longtemps possible. Une idée, vite, avant que quelqu'un d'autre ne rapplique.

Une minute... deux minutes... trois minutes... le temps passait et il ne voyait toujours pas comment neutraliser le Stormtrooper sans faire de bruit. La porte derrière lui s'ouvrit. Il se retourna vivement et vit, sur le pas de la porte, un homme qui semblait être un assistant. L'idée germa aussitôt dans son esprit. Parfait, juste ce qu'il lui fallait. Il dégaina son fusil blaster GLX Firelance et le pointa immédiatement sur l'homme qui leva les mains, l'air terrifié.


Tu bouges ou tu fais un bruit, je t'arrose, OK? murmura-t-il. L'autre fit "oui" de la tête. Asdrubael lui ordonna de venir. Lentement, il s'approcha. Asdrubael le prit immédiatement en otage. Il passa et pointa son arme sur le Stormtrooper qui gardait la porte.

Dépose ton arme tout de suite ou je l'abats, ensuite je m'occupe de ton cas.


Le Stormtrooper, d'abord stupéfait, réagit rapidement et pointa sont arme sur lui. Sous son casque, on pouvait voir un sourire prendre forme sur les lèvres d'Asdrubael. Il connaissait les ficelles du métier, le chantage faisait partie de son boulot. Il prit une voix calme et douce:

La situation est un peu bloquée, je te propose un marché, tu lâches ton arme et je ne te tue pas, j'ai de toute façon aucun intérêt a t'abattre. Si tu fais pas le con, tu t'en sortiras et tu pourras continuer a profiter de la vie, OK?

Le Stormtrooper l'observa, soupçonneux et incertain sur l'attitude a avoir. 5 nouvelles et longues minutes passèrent, Asdrubael était de plus en plus nerveux, il perdait du temps, des renforts pouvaient a tout moment arriver. Bordel, il fallait que le type se dépêche de prendre une décision ou ça allait mal finir. Finalement, et Asdrubael retint une exclamation de joie lorsqu'il déposa les armes. Lentement, les mains toujours levées, il s'approcha du Corrupteur. Tout en le gardant en joue, il assomma son otage et fit signe au Stormtrooper de le porter. Il lui fit signe d'avancer. Il ouvrit la porte menant au centre de contrôle et lui fit signe d'y pénétrer le premier, histoire d'avoir un bouclier humain pour parer à toute éventualité...

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Le sergent Gunther O'Brien


    En passant la porte du centre de contrôle, il fût accueillit par au moins une bonne dizaine de petits joujoux impériaux braqués sur ses otages et sa personne, il y avait plus d'impériaux qu'il avait dû l'imaginer... En tout cas ils semblaient tous s'attendre à sa venue, ce qui était en soi surprenant vu qu'il avait prit toutes les précautions possibles et imaginables, alors que les impériaux avaient tous leurs flingues pointés sur le Corrupteur, un homme a la chevelure blonde, au regard bleu intense et au visage buriné, vêtu d'un long manteau de cuir noir, se détacha des hommes, il s'alluma une cigarette coruscanti et il prit la parole après une avoir tiré longuement sur sa clope:

    " Nous sommes au courant que vous êtes là depuis maintenant une bonne dizaine de minutes, grâce aux caméras de surveillance, un conseil, la prochaine fois que vous voulez vous infiltrez dans une base impérial, neutralisez les caméras ou bien essayez au minimum d'éviter leur champ d'action... "

    Il tira une autre bouffée, un fin sourire aux lèvres, une sorte d'aura terrifiante s'échappait de cet homme, comme si la cruauté faisait partie intégrante des moyens qu'il osait sans remords utiliser, il faut dire que c'était le genre de caractéristiques qui plaisaient particulièrement à l'Empire et ses sbires, un homme cruel servait les intérêts de l'impératrice mieux que quiconque à partir du moment où il était soumit à l'Empire. Il prit de nouveau la parole d'une voix où perçait la moquerie:


    " Bien si vous voulez que je vous épargne, vous allez me dire qui vous êtes, pour qui vous travaillez et ce que vous voulez exactement... Je m'interroge sur les intentions que peuvent conduire un homme sur une planète aussi inintéressante que Félucia dans une caserne impériale dont les hommes n'ont pas reçut des nouvelles de leurs autorités depuis maintenant plus d'un an... J'ai beau chercher je ne vois vraiment pas ce que vous trouvez à notre belle planète! "

    Un sourire aussi cynique que son ton fit son apparition, il ne semblait pas craindre grand chose du Corrupteur en tout cas, il restait debout mais prit la peine d'ajouter:


    " Au moindre mouvement il va sans dire que moi-même ou un de mes hommes t'abattront... Je préfère te prévenir... "

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Il ne fallut pas longtemps au Corrupteur pour comprendre qu'il était sérieusement mal barré. Autant dire qu'il était même presque fichu. Une idée, vite, pour se sortir de ce pétrin. Le type, O'Brien, semblait du genre à être aussi retors que Tyber Zann, il faudrait donc la jouer fin pour se sortir de là. Son otage avait beau n'être qu'un bagage léger dans la situation actuelle, il n'allait pas s'en défaire pour le moment, il constituait sa meilleure assurance-vie. L'homme, bien qu'apparemment fanatique envers l'Empire et sa maitresse, semblait profondément calculateur. Il y avait donc une petite chance pour que sa mission puisse être remplie, bien que d'une autre manière. Il décida de jouer la carte de la sincérité, bien que nuancée:

Je suis envoyé par un puissant cartel du crime qui est intéressé par Felucia. Disons que mes patrons voudraient implanter des complexes pour "dresser" leurs esclaves réticents. J'ai été envoyé pour effectuer une reconnaissance des lieux mais j'avoue que j'avais pas prévu de rencontrer une base impériale... Si tu me laisses appeler vite fait mes boss, je suis sur qu'on peut s'arranger, tu repart avec du fric, je repart avec la certitude de rester en vie et de pouvoir exploiter la planète. Donnant-donnant, tu y gagnes, tu as toi-même dit que ce coin moisi n'avait aucune véritable valeur, alors pourquoi chercher a compliquer les choses? Tu pourrais aider pour la transition et la passation de pouvoirs. Mais j'ai pas beaucoup de temps devant moi donc décides-toi rapidement.

Il tenait toujours en joue son otage et s'était écarté de la porte fermée pour éviter d'être pris entre deux feux. Il observait attentivement toute éventuelle réaction des Impériaux. La partie s'annonçait très serrée, il espérait qu'Urai n'arrive pas trop tôt, histoire d'éviter un bain de sang qui impliquerait le sien...

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    L'autre l'observait, comme s'il cherchait à déceler le vrai du faux dans ce que le Corrupteur avait prétendu, il continuait à fumer tout en examinant l'autre, il semblait comme perdu dans une réflexion intense, mais il prit la parole après un long silence:

    " Disons que je te crois, il n'empêche que tu ne m'as pas dis quel était ce cartel criminel, donne moi son nom! Je ne te laisserais pas contacter ton patron, tu penses que je suis assez idiot pour te permettre d’appeler au secours? Écoute moi bien, au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué tu as depuis maintenant quelques minutes une preuve de notre bonne foi, si j'avais voulu que tu meurs, j'aurais appelé les gardes depuis un bail, ce que je n'ai pas fais. Tu peux être donc sur d'une chose: nous ne sommes pas de ces impériaux à la cervelle liquéfié qui ne réfléchissent plus... Je pense qu'on peut arriver à un accord, faut juste que tu la joues franche et qu'on s'arrange à faire un marché mutuellement bénéfique... Ok? "

    Il laissa en suspens son geste alors qu'il s'apprêtait à tirer une bouffée de cigarettes, attendant de voir ce que l'autre allait lui répondre, O'Brien, lieutenant et responsable de la surveillance du site militarisé impérial avait en effet un passé complexe mais impressionnant de détails, d'abord navigateur spatial aux temps de l'Ancienne République, il avait passé un petit temps à vivre de la piraterie vers la fin de la Guerre Noire, lors de l'avènement de l'Empire il était devenu chasseur de primes, mais il dût se racheter une conduite après quelques erreurs et finalement il intégra l'armée impérial en tant que simple soldat, il monta en grade en participant à la plupart des combats pour finalement se retrouver ici, Félucia, une planète désolée et inintéressante, O'Brien aimait aussi bien le combat que l'indépendance, si l'Empire n'avait plus ni l'un et ni l'autre à lui proposer, alors pourquoi resterait-il avec lui?


[HRP: Désolé un peu court mais bon au moins on avance]

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Merde, décidément, le type était un coriace et un futé. Le Corrupteur savait qu'ils étaient dans une impasse, il n'avait plus franchement le choix à présent, il lui fallait dire la vérité.

Je suis employé par le Consortium de Zann, on a besoin de cette planète pour... les affaires tu vois? Sauf que votre base gâche un peu le paysage, c'est vrai quoi, l'architecture impériale, c'est franchement dégueulasse. J'avais donc pour mission de faire en sorte que la base saute et de retourner au QG faire mon rapport mais j'avoue avoir sous-estimé tes talents et votre niveau de sécurité. Putain, va falloir que je me remette a niveau moi. Bon, et maintenant si tu permets, j'appelle le patron, je vais voir avec lui si on peut pas t'envoyer un peu de fric sur ton compte pour officialiser ta capitulation.

Le Corrupteur, sans bouger de son coin de mur et sans relâcher son otage, appela Urai sur leur fréquence sécurisée:

Urai, tu me reçois? C'est Chris. Ouais, écoutes, on a eu un petit souci avec le boulot et là je suis en discussion avec le charmant commandant de la garnison impériale. Je sais je sais, mais avant que tu te mettes a gueuler que tu vas me dépecer vivant et autres tortures, je veux te dire un truc. Le charmant commandant en question me semble suffisamment intelligent pour comprendre que comme le disait notre bon vieux Tyber, "tout le monde a un prix". Je te demande ton avis et je te donne le mien: plutôt que de tout exploser, on pourrait corrompre tout ça, on aurait des bons soldats en plus, et ce cher commandant pourrait nous aider, il suffirait de l'envoyer sur d'autres planètes sous un motif banal avec moi et on pourrait se mettre au boulot pour propager l'influence du Consortium. Bon, tu en penses ce que tu veux, mais penses-y vite, ses reserves de patience sont pas illimitées et j'ai l'impression que monsieur les a épuisée pratiquement toutes donc si tu pouvais m'éviter de claquer maintenant je t'en serais reconnaissant...

Il continuait a parler, attendant que son patron lui donne de nouvelles instructions, observant le commandant Impérial. Ce type, si ils arrivaient a l'avoir dans leur camp, pourrait jouer un grand rôle pour le Consortium...

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    En faite il n'eût pas de réponses. Pas pendant les 5 premières minutes, ce qui accrut les tensions déjà omniprésentes et donna l'envie aux hommes de O'Brien de tirer dans le tas afin de se débarrasser de ce cafard, mais tant que ce dernier n'avait pas donné d'ordre on ne tiraient pas, ce dernier foutait la pétoche même à ses sous off' et aux hommes sous ses ordres. Nouvelle bouffée de cigarettes. Il leva la main, son index debout prêt à donner l'ordre de percer le Corrupteur de tas de p'tits trous. Qu'importais la victime impérial si on tuait une personne importante servant l'ennemi? Quand soudain parmi le graillon du comlink on pût percevoir:

    " 1 000 000 cr' pour le tout, la base, les vaisseaux, les hommes, les véhicules. Je maintiens les salaires de l'Empire après ça. Qu'ils m'assurent la domination sur cette planète. "

    Urai avait parlé. A O'Brien de décider à présent.


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O'Brien se décida enfin à parler:

-Ecoute moi bien mon gars, je ne retournerai pas ma veste pour si peu, avoir la même solde et bosser pour un gars qui n'est même pas capable d'attaquer correctement la plus merdique des garnisons du coin, laisse-moi rire! Je parie qu'on se ferait plus en vendant vos sales gueules en tant qu'esclaves mais pas sûr qu'on trouve un pigeon pour les minables que vous êtes alors que l'Empire nous donnera des primes sur vos corps fumants. Les gars, abattez-moi cette racaille!

Au moment où il pointait son blaster sur les hommes de Zann, l'officier impérial eut une toute autre surprise... celle de se voir désarmer par ses propres hommes! Les 29 troopers présents dans la pièce venaient de se mettre d'accord de discuter au préalable de l'offre qui venait de leur être faite avant de la rejeter en bloc pour un ordre qui ne voulait plus dire grand-chose depuis des mois.

- Désolé sergent mais pour un million de crédits on peut réfléchir un peu plus sérieusement à la question.

O'Brien regardait avait un farouche mépris les hommes qui venaient de le trahir, son regard essayant de transpercer leurs casques blancs et de faire entendre raison à ces sales traîtres par la simple peur qu'il faisait régner habituellement.

- Pas question qu'on reste dans ce trou pour bosser pour des chiens galeux comme eux mais d'un autre côté pour un million, nous tous ici présents on se dit qu'on pourrait leur donner un coup de main en sabotant quelques armes et en piègeant quelques bâtiments. Si je compte bien on aurait de quoi se tirer d'ici pour un coin peinard et agréable avec plus de 3 ans de solde chacun, ça donne à réfléchir.

Le trooper se tourna vers les hommes de Zann pour formuler leur contre-proposition:

- 1 million en cash et un sauf-conduit avec une navette de la base contre un sabotage en règle des défenses de la base qui vous l'offrirait sur un plateau ou alors on fait un carton dans vos corps hideux de pirates de bas étage, c'est le deal. A prendre ou à laisser mais je je ne vous conseille pas de refuser si vous voulez revoir votre maman.

Les troopers déchus se mirent à rire en coeur de leur position de supériorité dans cette histoire. Ils étaient près d'une trentaine ici mais ce n'était que le haut de l'iceberg qui composait cette garnison.

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    Urai entendait tout à travers le comlink, il avait constaté que la situation était tendue et que la proposition des hommes de O'Brien était très intéressante, il réfléchissait à tout ceci quand un de ses sous-fifres du Consortium vint le prévenir que les préparatifs étaient finit et que l'armée du Consortium était prête à se lancer à l'assaut de la base. Urai se passa les doigts sur les tempes, qu'il était dur de prendre des décisions pour l'organisation de Tyber, faire une erreur était la dernière chose qu'il voulait, il expira délibérément trop fort afin que le comlink retransmette cela aussi puis il prit la parole d'une voix qui se voulait fatiguée:

    "C'est d'accord pour les 1 millions, vous sabotez la base et prenez la navette. Une fois la base conquis je vous cèderais l'argent. Si vous me connaissez bien, si vous savez que je suis, vous savez que je suis un Talortai d'honneur, une caractéristique commune à tout les membres de mon espèce. Je vous garantis donc le sauf conduit et l'argent si vous me facilitez la tâche pour la base et si vous laissez mon homme agir librement. Il aura des instructions et je vous assure qu'il ne vous fera aucun mal! Chris, si tu pouvais me transmettre une idée ou un plan de la stratégie impériale cela m'aiderait fortement..."

    De toute façon il n'y avait aucun autre moyen de réunir le cash et de le refiler. Urai coupa la transmission et sortit de la tente qui avait été érigée pour l'occasion du débarquement, il passa en revue sur un datapad les forces mobilisées tout en réfléchissant à une stratégie:

      Forces mobilisées:
    • 300 Mercenaires du Consortium (Miliciens)
    • 5 Skiff Hutt
    • 2 TR-TT
    • 1 Canonnière d'assaut TIO-BA
    • 1 Canonnière d'assaut TLO-BA
    • 1 RT-TT


    Urai donna l'ordre d'avancer, d'ici peu de temps, ils seraient sur la base et le Talortai espérait que les gardes corrompus et Chris auraient fait leur boulot d'ici là.


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Le Corrupteur, enfin soulagé que les choses se soient éclaircies, relâcha son otage qui s'éloigna précipitamment pour être le plus loin possible de son ravisseur. Il avait entendu Urai Fen et comprit instinctivement que son seigneur et maitre arrivait avec ses troupes stationnées sur place, en totalité. Il lui fallait rassembler en très peu de temps un max d'informations. Il observa les soldats corrompus, à présent acquis à la cause du Consortium. Tyber Zann l'avait bien dit: Tout le monde a un prix. Il leva son Fusil-blaster Firelance et désigna une dizaine d'hommes et O'Brien, tenu en joue par ses anciens subordonnés:

Vous, avec moi, on va ramener monsieur a mon patron et ensuite on va tout faire exploser dans cette base de merde.

Sans regarder en arrière, il partit devant et sourit intérieurement en constatant qu'ils le suivaient, surveillant attentivement leur ancien chef. Chris avait une petite idée quant au sort qu'il réservait à l'Impérial. Incorruptible, aucun doute là-dessus. Mais on pourrait toujours le briser, et en attendant, il restait une prise de guerre de choix, un officier de haut rang disposant d'informations potentiellement très utiles et coûteuses, rien que ça! En chemin pour retrouver Urai là ou il était parti pour s'infiltrer dans la base:


Vous, dites-moi tout, quelle est la configuration de la base? Les lieux stratégiquement importants, la disposition des troupes et du matériel militaire? J'ai besoin de savoir absolument tout ce que vous pourrez me dire sur cette base. Si je suis satisfait, vous aurez la prime, sinon, l'opération risquerait de partir en couille, en quand ça part en couille, Urai Fen n'est pas content, et personne n'a envie de voir Urai Fen pas content, je vous promets.

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Le trooper fit un compte-rendu des dispositions de la base :

- On a 170 gars sur la base, 50 en opération dans les rues des villes alentour et 50 derniers en patrouille dans les zones extérieures. Sur les 170 présents, une cinquantaine est au réfectoire pour manger, une trentaine s’entraîne dans le champ de tir de l’annexe, une dizaine de techniciens travaille dans les hangars et le reste se repose dans les quartiers pour relever après la garde ici et en patrouille. On peut saboter l’armurerie ce qui privera les hommes de repos d’armes et les laissera à votre merci. Les canons anti-infanterie sont placés à la périphérie de la base pour la plupart sauf ceux placés sur le toit des bâtiments principaux à côté des batteries anti-aériennes. Dans les hangars, il ne reste que les engins en maintenance donc pas de soucis de ce côté-là. D’autres questions ?


HJ: court mais je ne vais pas jouer à votre place ^^'.

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    « Asdrubael, a mon signal tu lâcheras un détonateur thermique dans la salle de réfectoire. Ça fera 50 hommes de moins à s'occuper. »

    Un drôle de sourire déforma les traits du Talortai qui coupa la communication privée qu'il venait d'avoir avec son agent. L'armée du Consortium se tenait prête à marcher. Il lanceraient l'attaque une fois qu'il aurait eût confirmation du sabotage. Cependant ils se mirent en marche afin de se rapprocher de l'objectif, Urai reçut au bout d'une dizaine de minutes un message confirmant le sabotage.

    Parfait.

    Le Talortai n'était pas vraiment un stratège, cependant il était décidé à gagner cette bataille, il devrait donc agir en conséquence pour pouvoir enfoncer les lignes des impériaux et ne laisser aucun survivant désireux de se battre. Ici et maintenant il faudrait montrer le retour du Consortium de Zann sur la scène galactique. Une fois presque arrivés à portée de vue, mais pas encore tout à fait, Urai fit arrêter les troupes avec lesquels il maintint une liaison constante par comlink. Quant à lui, il partit seul devant, tout en activant son manteau bouclier, qui le rendrait invisible aux yeux des stormtroopers, un avantage certain qui lui permettrait de s'occuper des pauvres gardes qui étaient à l'entrée, ses deux lames lourdes à la main, il arriva à la première tourelle anti-infanterie située à sa droite. Là, il s'approcha sans un bruit des deux stormtroopers situés dans et à côté de la tourelle et il les assassina silencieusement, ses lames lourdes traversant les armures blanches comme un couteau tranche le beurre. Une flaque de sang se forma, dégoulinant dans la tourelle et sur l'herbe. Urai sourit et se retourna, toujours camouflé, il entreprit de s'occuper de l'autre tourelle situé à sa gauche quand il entrait. C'est ce qu'il aimait en faite. Se faufiler derrière son ennemi, sentir son souffle, sa respiration avant de frapper, l'autre n'avait même pas le temps de ressentir quoi que ce soit qu'il était déjà mort ! Car Urai était un vrai professionnel dans ce genre de boulot. Sa lame lourde traversa le corps de part en part de l'un des stormtroopers qui laissa échapper un bref et ultime murmure de stupéfaction plus que de douleur. Une fois qu'il en eût finit il appela Chris :


    « Envoie le détonateur thermique dans le réfectoire. Que la partie commence ! »

    Et il lança l'ordre d'attaque. La stratégie était la suivante :
    Les hommes du Consortium attaqueraient de front accompagnés par les TR-TT et le RT-TT déposé par le TLO-BA qui s'éloignerait pour revenir fournir un appui aérien une fois la flak neutralisée, il en était d'ailleurs de même pour le TIO-BA. Pendant ce temps les esquifs Hutts se serviraient de leur grande rapidité pour harceler les alentours du camps, massacrant tout les éventuels fuyards et tirant sur les servants des canons flak. Urai Fen, lui, continuerait à assassiner les gens pour épargner des peines à ses soldats. En somme c'était un plan plutôt simple, mais non dénué d'efficacité pensait le Talortai. En tout cas ça l'était sur le papier...




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Le Corrupteur accusa réception de l'ordre et acquiesça, ces types allaient y passer, un détonateur thermique dans la tronche, ça faisait pas du bien, pas de doute là-dessus, et Chris s'y connaissait en explosifs. Chances de survie estimées: moins de 5% en prenant en compte les facteurs chance et autres. De toute façon, si jamais survivant il y aurait, il serait sans doute trop mal en point pour se joindre au combat. La bataille pour Félucia avait commencé, on entendait les bruits de l'affrontement, a lui maintenant d'exploser un max de choses pour faire mal aux Impériaux.

Il se dirigeait toujours vers la cantina avec les soldats corrompus quand ils arrivèrent: deux hommes gardaient l'accès a la structure. S'ils les abattaient a l'ancienne, les autres seraient alertés, alors autant la jouer fine:


J'ai un plan, amenez-moi menotté a ces 2 ploucs et une fois qu'on est auprès d'eux, assommez-les, il faut faire le moins de bruit possible.

Ils le menottèrent donc et l'amenèrent. Les gardes furent sur le point de poser une question quand ils reçurent chacun un coup de crosse sur la nuque qui les firent tomber: 2 des soldats les attrapèrent avant qu'ils ne touchent le sol, l'agression avait réussi, pas un bruit n'avait été lâché. Il enleva les menottes et sortit un bon gros détonateur thermique qu'il prépara:

Planquez-vous, la détonation peut être très méchante et faire plus de dégâts que prévu.

Il ouvrit alors la porte à la volée et balança le détonateur dedans en refermant derrière lui d'un coup sec. Le résultat ne se fit pas attendre: toute la cantina trembla sous l'effet de l'explosion et menaça même de s'effondrer mais tint bon. Le jeune homme tomba par terre sous la force de l'onde de choc et se releva, indemne mais un peu secoué par l'évènement. On y était. Il appela Urai par comlink:

C'est fait, 50 troduculs en moins, je me dirige immédiatement vers l'amurerie, il faudrait que quelqu'un d'autre s'occupe des batteries anti-infanterie au-dessus des quartiers ou nos miliciens vont tomber comme des mouches. Une fois l'armurerie sabotée, j'irais dans les Hangars, les ingénieurs nous seront très utiles pour faire fonctionner les véhicules en attente dedans, je te tiens au courant.

Il n'était pas utile de souhaiter bonne chance au Talortei, il n'en aurait pas besoin, ni lui ni Chris n'aurait de problèmes, l'un comme l'autre étaient bien trop doués et compétents pour échouer, cela était réservé aux simples mortels, eux étaient au-dessus de tous. Il fit signe de le suivre aux hommes et fonça à l'armurerie. Cela allait être une toute autre paire de manches, elle devait être bien gardée et les hommes en faction utiliseraient surement tout ce qu'il y avait, il allait falloir la jouer serré pour y arriver en un seul morceau...

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Les hommes de l’entrée venaient d’être liquidés par Urai en personne quand l’ordre fut donné de lancer l’assaut sur les bâtiments. La déflagration du détonateur thermique dans le réfectoire se fit entendre bien au-delà des limites de la base. Sur les cinquante hommes présents dans la pièce, seuls une dizaine sortirent le visage ensanglanté et l’air hagard. Ils étaient à la merci des hommes du Consortium, ce qui faisait qu’une cinquantaine de troopers avaient déjà été mis à mal par les hommes de Zann. Quelques techniciens tentèrent de s’échapper du hangar au moyen de speeders à peine en état de marche mais ils furent cueillis par les Esquifs qui patrouillaient aux alentours et furent capturés. Tout se déroulait dans de très bonnes conditions jusqu’à présent pour les membres de l’organisation criminelle, enfin presque tout…

Le souci avec leur démonstration de force brute était qu’ils allaient mettre sur le pied de guerre le reste de la base et ils se préparaient déjà au combat en sautant de leurs lits. Les 30 soldats à l’entraînement sécurisaient déjà les entrées du bâtiment principal en se postant prêts à faire feu, les autres commençaient à s’équiper à l’armurerie mais nombre des armes avaient été sabotées surtout les armes lourdes. Pour se défendre, les impériaux n’avaient pratiquement que des E-11 et quelques grenades mais ils vendraient chèrement leur peau. Les premiers équipés du dortoir se dirigeaient vers les canons anti-infanterie et les DCA du toit pour recevoir leurs agresseurs pendant que les autres barricadaient les portes et fenêtres avec ce qu’ils avaient sous la main. Les soldats se préparaient à un siège difficile au vu des sabotages et de l’équipement adverse mais ils avaient pour eux une formation militaire que les miliciens du Consortium ne pouvaient égaler pour le moment.

De plus, les communications n’avaient pas été coupées et le poste de transmission émettait déjà un message d’alerte à courte portée aux troupes sur la planète afin de rapatrier des renforts de l’extérieur de la base. Les membres du Consortium pourraient se retrouver entre deux feux si la centaine d’hommes en patrouille revenait aider ses pairs rapidement. A présent c’était une course contre la montre mais il ne faudrait pas non plus se jeter au devant des armes impériales sous peine de se faire massacrer sous les tirs ennemis.

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L'explosion fut monumentale. C'était le chaos partout, des morts et des blessés déambulaient en appelant à l'aide. La bataille se poursuivait, chaque personne ne vivant plus que pour le combat. Et chaque seconde qui passait, les plaintes des mourants retentissaient, les cris de douleur et de hargne se faisaient entendre. Dans cette orgie de bruits insoutenables, Chris eut du mal à entendre Urai qui lui parlait. Mauvaise nouvelle, apparemment les communications étaient encore debout et envoyaient déjà des appels à l'aide. S'il ne se dépêchait pas d'exploser tout ça, ils allaient sérieusement en baver, voire perdre. Il ne permettrait pas que cela arrive, tant qu'il serait en vie, le Consortium ne perdrait jamais.

Il se releva, l'onde de choc l'avait fait tomber. Il avait encore un détonateur et le pack d'explosifs, il y avait moyen de faire du dégât. Il fit signe aux soldats de le suivre et sortit son Fusil-blaster Firelance. Sur la route menant aux relais, quelques soldats tentèrent de les arrêter mais ils furent abattus sans pitié par son escouade. Puis, lorsqu'ils furent arrivés aux portes, il fit signe a un soldat d'entrer prudemment. A peine entré, l'homme fut abattu par une salve de tirs de l'intérieur. Ça s'annonçait mal. Ils n'arriveraient jamais à entrer et devaient exploser ce relais le plus vite possible. Il leva les yeux au ciel de désespoir... Et se rendit compte que les antennes du relais étaient vulnérables elles. Il sourit, une idée totalement suicidaire venait de germer dans son esprit malade. Faire péter les antennes en montant sur le toit. Il fallait une dose de folie incroyable, les batteries anti-infanterie risquant de l'abattre et le temps qu'il redescende avant que ça pète trop court. En un mot, c'était un plan parfait.

Il regarda les hommes avec lui et leur fit signe de le suivre encore. Il était fou mais tant pis, il vit que les escaliers pour monter étaient DANS le bâtiment. Sachant que les hommes le suivraient partout pour le million promis, il entra en courant comme un fou, tirant en rafale tout en fonçant le plus vite possible dans les escaliers. Il savait que peu survivraient au passage en force et s'en moquait, lui n'avait rien promis a ces types. Il ne s'en sortirait surement pas indemne non plus. 5 minutes plus tard, après un déluge de feu intense et presque à sens unique, il était sur les toits, blessé et dans un sale état, mais en vie. Seuls deux soldats étaient encore vivants. Pas le temps de se reposer sur ses lauriers, il sortit les explosifs et se mit au travail, les plantant bien sur les antennes. Encore 5 minutes et c'était bon. Durant ces 5 minutes, les 2 survivants parvinrent tant bien que mal a tenir en respect les Impériaux qui montaient, les escaliers ne donnant aucun couvert et étant étroits. Il avait fini son boulot mais à présent, le temps passait vite et il devait se tirer d'ici. Il savait déjà comment, mais ça n'allait pas le faire.


Dites, on fait comment pour se casser maintenant? Ils montent! On va quand même pas crever ici!

Le Corrupteur se retourna, un des soldats l'avait agressé verbalement, il décida de ne plus mentir:

Toi tu vas crever ici, pas moi petite merde. Tu croyais quoi? Qu'on allait vraiment vous payer un million et un sauf-conduit? T'es vraiment le roi des crétins si c'est le cas, il n'a jamais été prévu que vous surviviez à tout ça. Sur ce, je vous laisse les amis, bon voyage au pays des merveilles!

Il avait à peine fini de parler qu'il s'accrocha au rebord et lâcha. La chute fut lourde, très lourde. Il eut l'impression de mourir, mais la douleur étant toujours là, il était encore vivant. Bon sang, pourquoi n'avait-il jamais voulu d'une vie calme et tranquille ou il ne risquait pas sa vie à chaque coin de rue? Se sachant à l'article de la mort, il sortit, tout tremblant, la dose de Bacta qu'il planta dans ses veines. Ce n'était pas beaucoup, mais peut-être assez pour survivre assez longtemps jusqu'à ce qu'il reçoive une aide médicale appropriée. Il appella Urai par comlink:

Relais de communications détruits. Mission accompli chef. Par contre je suis plus en état de faire quoi que ce soit, même me défendre, il me faut des renforts et vite avant que les Imps me trouvent.

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    Pour le moment, tout semblait se dérouler pour le mieux, mais il ne fallait pas se reposer sur ses lauriers, loin de là !
    La petite force défensive qui restait pouvait encore faire beaucoup de dégâts, il était donc nécessaire de faire attention à ne pas sous estimer les forces en présences. Pourtant, il était évident que sans armes lourdes la partie était largement en faveur du Consortium, ainsi Urai donna l'ordre au RT-TT d'avancer, le risque de subir d'importants dommage pour ce véhicule lourdement blindé était minime à présent, ses cibles prioritaires seraient les canons de DCA, une fois ces derniers neutralisés, le TIO-BA et le TLO-BA pourraient faire leur entrée pour détruire les canons anti-infanterie. Quand aux miliciens, ils resteraient derrière le RT-TT tout en progressant à la même vitesse, mais le véhicule leurs donneraient un couvert bienvenu, à n'en pas douter. Ils devaient aussi tirer sur tout ennemis à portée. A présent que les moyens de transmissions étaient coupés, on espérait que les autres ne viendraient pas à la rescousse de leurs frères. Quand aux esquifs Hutts, elles reçurent pour ordre de venir continuer leur harcèlement à grande vitesse sur le petit groupe de stormtroopers qui se rassemblaient, leur vitesse devrait être suffisante pour les protéger des tirs ennemis. Bien entendu cet ordre était donné une fois que les prisonniers fait étaient sécurisés afin de ne pas représenter une menace latente.


    Quand à Urai, il avait continué son petit jeu de cache-cache pendant un petit moment, usant de son manteau bouclier pour apparaître soudainement et tuer les gardes de plusieurs tourelles, bien entendu il aurait pu les tuer sans déconnecter son appareil à chaque fois mais il le faisait pour deux raisons :
    • Il aimait le théâtral et il voulait voir les yeux de ses ennemis quand il tranchait le fil de leur vie.
    • Si il était utilisé trop longtemps en continu, le manteau-bouclier avait un risque minimum de surchauffe.

    Urai n'aimant pas la prise de risque, il préférait donc sa méthode, mais depuis peu il avait complètement coupé le manteau-bouclier car il avait jugé qu'il en avait fait us avec trop de gourmandise. Lorsqu'il reçut le message du Corrupteur, il était situé non loin de l'endroit où avait fini Wilton. Son acte n'avait pas d'ailleurs passé inaperçu car un groupe de 3 soldats s'avançaient vers lui. Urai contacta la TIO-BA :

    « Pilote ! Besoin d'une évacuation d'urgence, vous voyez le nuage de fumée s'échappant du bâtiment explosé ? »

    Y en avait pas des masses. L'autre répondit par l'affirmative.

    « Essayez de vous poser ici, c'est impératif ! »

    Quant à lui, il s'élança hors de sa cache, chargeant les impériaux dans un silence terrifiant. Leur temps de réaction fût rapide, mais pas assez, déjà le premier avait perdu le bras qui tenait la gâchette, un autre venait de se voir enfoncé la lame d'Urai dans le torse, le dernier réussit à placer un tir dans la hanche du Talortai qui grogna de douleur, mais réprimant tout de même un cri indigne de son niveau de guerrier. D'un coup de pied, le dernier fût envoyé à terre, Urai acheva les deux blessés puis se pencha sur le dernier dont il trancha net la tête. Il jeta un œil à la blessure laissée par le blaster : elle commençait déjà à se résorber. Il rejoint Chris, vérifiant tout de même les alentours pendant le trajet et il s'accroupit à côté de lui afin qu'il l'aide à se relever :

    « Beau travail Chris, mais t'es vraiment obligé de tout faire péter à chaque fois ? »

    Et il éclata de rire, loin d'être un reproche, c'était une boutade inhérente au sens de l'humour (parfois étrange) du lieutenant de Zann.

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Chris Wilton était vraiment mal en point mais au vu des moyens déployés, les secours seraient proches. Les cannonières du Consortium s'engouffrèrent dans la brèche dès que le RT-TT eut fait parler son canon accélérateur lourd en direction des DCA du toit. Même si elles n'étaient pas forcément détruites du premier coup, le désordre créé par le tir du blindé permit aux transports de troupes de balayer le toit de leurs canons lasers et de finir les survivants et les armes fixes.

Sur les 170 hommes de la caserne, 100 étaient déjà morts ou hors de combat. Les 70 derniers s'étaient retranchés dans le bâtiment principal, bien décidés à se battre jusqu'au bout. En effet, ils avaient vu le sort de leurs infortunés compagnons qui sortaient désarmés du réfectoire, abattus comme des chiens. Si ils devaient mourir, il le feraient en se battant pour tous ceux qui étaient tombés aujourd'hui, pour leur propre fierté et peut-être encore un peu pour la gloire de l'Empire et de l'Impératrice.

Le RT-TT était arrivé assez près du bâtiment et les miliciens restaient à couvert. Les esquiffs tournaient toujours autour de la base pour contrôler le terrain. Un homme vint trouver Urai qui se tenait auprès de Chris que l'on transportait sous assistance médicale d'urgence dans la canonnière TIO/BA pour évacuation.

- Monsieur, nos troupes ont complètement pris le contrôle de la base à l'exception de la caserne dans laquelle on compte plusieurs dizaines d'hommes repliés et fortifiés. Si on les attaque, avec la masse on pourrait peut-être y arriver mais on subirait des pertes énormes contre des troopers entraînés et mieux équipés individuellement. Une fois à l'intérieur du bâtiment on ne peut pas trop garder l'avantage qu'on a maintenant. On fait comment là? On démolit le bâtiment avec eux dedans? On les assiège en espérant qu'ils n'ont pas trop de bouffe et en leur coupant l'eau? A vous de dire patron, chaque mec du Consortium ici se pliera à vos ordres pas vrai les gars?

Derrière lui un brouhahaha énorme se fit entendre, une acclamation générale à la gloire de Zann et Urai. Chris Wilton était évacué, il s'en sortirait mais nécessiterait un traitement complet et prolongé au bacta pour panser sa chair et ses os. Cela coûterait cher au Consortium mais pire si il continuait sur le rythme des dernières missions, il ne s'en remettrait peut-être pas la prochaine fois de l'avis des médecins.

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    Retranché dans le dernier immeuble, il semblait que c'était un siège qui attendait les membres du Consortium, Urai se tenait en face du bâtiment, lançant un regard noir, comme si cela permettrait de faire fléchir la motivation des impériaux, il était temps de finir cette bataille qui n'avait que trop duré ! Urai convoqua ses responsables et donna ses ordres :

    « Mes amis, ramassez quelques grenades sur les cadavres de stormtroopers... Votre but est simple : pénétrer et prendre ce bâtiment, pour cela, rien de bien complexe, ouvrez vous la voie avec les grenades que vous trouverez de ci, de là, entrez et massacrez moi tout ce beau monde ! Je conseille à tout ceux qui sont ambidextres de ramasser les armes des cadavres de stormtroopers afin d'augmenter vos chances de faire du dégâts ! Les véhicules vous couvriront et empêcheront toutes tentatives de fuite de la part des ennemis, mes amis, faites vous plaisir ! Laissez libre cours à votre colère en repensant à toutes ces personnes que les impériaux ont exploités, tués, violés, pillés, etc... Au moins un de vos membres à du subir la pression de ces affreux réactionnaires... Alors ne vous gênez pas ! Faites leur payer au centuple ! »

    Le discours avait pour but de booster le moral de ses hommes, même s'ils ne semblaient pas particulièrement faible, il valait mieux faire un petit discours, ça avait toujours son petit effet ! Pendant ce temps Chris était évacué afin de recevoir le traitement médical qu'il nécessitait.

    Urai donna l'ordre d'attaquer, ce sont d'abord des tirs de RT-TT, des Esquifs Hutts et des TR-TT qui visèrent le bâtiment afin d'ouvrir la voie aux hommes du Consortium. Une dernière fois, la voix de Urai se fit entendre afin de d'exhorter ses hommes au combat :

    « POUR LE CONSORTIUM ! POUR TYBER ZANN ! »

    Les hommes s'élancèrent, le plan était simple : pilonner avec les véhicules et les vaisseaux restants, puis laisser les hommes pénétrer en usant de leur grenades pour faciliter la tâche des 300 qui entreraient (ahahah!). Ces braves devront affronter les stormtroopers afin d'arracher le batiment à l'Empire et de donner une victoire décisive au cartel criminel.

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Les combats furent sanglants, les explosions de grenades fusaient dans le grand bâtiment qui se tenait devant Urai. Après une demi-heure de combats intenses, les tirs cessèrent. La bataille dans les petits couloirs, les escaliers, les chambres et autres recoins avaient fait un nombre considérable de morts. Les stormtroopers entraînés et déterminés à combattre jusqu’au dernier avaient vendu cher leur peau. Le Consortium venait de faire main basse sur la base impériale de Felucia mais cela s’était fait dans le sang, celui de l’ennemi mais aussi celui de ses hommes. Tyber Zann venait de perdre 181 de ses mercenaires dans l’offensive, une perte lourde certainement mais ils étaient venus à bout des 70 stormtroopers retranchés. Au total, la garnison impériale venait de diminuer des 2/3 soit 200 morts sur les 300 comptabilisés. Il en restait 100 au dehors qui reviendraient avec du matériel le soir venu. Il faudrait soit s’en occuper au cas par cas, soit les attendre ici. Urai devrait faire le choix de son opération. Le dénouement de la prise de contrôle totale de la base était proche…

Pertes depuis le début du rp :

Empire :

- 200 stormtroopers
- Infrastructures de la base de Felucia

Consortium de Zann :

- 181 mercenaires du Consortium

Comptes annexes :

Le Consortium peut récupérer les armes des troopers morts pour rééquiper ses hommes, les E-11 pourront être ainsi déduits du recrutement de nouvelles troupes soit 150 000 cr’ d’armement fourni à déduire. Chris Wilton est mal en point, il doit subir un traitement au bacta rapidement d’une valeur de 250 000 cr’. En l’état actuel, la base peut être entièrement restaurée pour 3 millions de crédits avec une capacité de logement, d’entraînement et restauration pour 500 hommes, des hangars de réparation et d’approvisionnement et une piste pour les vaisseaux.

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HRP/ Si cela ne pose pas de problème je propose que l'on se charge de toute ce qui est dépenses et autres une fois le topic bouclé vu qu'au niveau éco je vais encore faire bouger les choses Wink

    C'était une grande victoire pour le Consortium, cela marquait le début d'un renouveau pour l'organisation criminelle, bientôt l'organisation déferlerait sur la galaxie, corrompant tout sur son passage... Urai laissa un moment de côté ces rêves et espoirs qui n'était pas encore réalisables. Il fallait s'occuper du dernier problème que représentait les 100 derniers stormtroopers présents dans les environs, après quoi la planète leur seraient totalement acquise. Urai embarqua sur une esquif Hutt, l'élément de surprise serait leur allié, une fois encore, il fit signe aux deux canonnières de se mettre en chasse et d'indiquer sur l'holocarte où étaient situés les différentes unités, afin de faciliter la chasse des derniers foyers de rébellions (ironique, n'est ce pas?) Les TR-TT avaient pour ordre d'aider à la traque, tout en ne s'éloignant pas trop du camp afin de pouvoir fournir un soutien efficace en cas de contre attaque des stormtroopers. Le RT-TT resterait dans le camp afin de défendre et les Skiff partiraient donc en raid, leurs vitesses les avantageant encore plus dans de tels terrains. Urai voulait être témoin de l'écrasement de l'oppresseur impérial. Il s'offrirait un cigare correllien une fois tout ceci fini... Les hommes du Consortium récupèrent tout ce qu'il purent sur les cadavres des stormtroopers et restèrent dans le camp afin de le protéger.



HRP/ Je m'arrête là, on fera donc la partie corruption et éco, une fois la bataille gagnée ^^

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Les TR-TT appuyèrent les manœuvres d’encerclement des troupes impériales qui avaient déjà battu le rappel. Les Skiffs tournaient en cercles autour des pauvres soldats en les arrosant de tirs nourris comme les bipodes en soutien. Les impériaux n’avaient pas le matériel pour contrer ce genre d’engins et le peu de support qu’ils avaient fut détruit par les canonnières au passage. Une vingtaine de troopers arrivaient des environs avec deux Mauler TIE et un Crawler TIE. Les canonnières eurent le temps d’abattre le Crawler mais le temps d’arriver en appui pour éliminer les Mauler, deux Skiffs avaient été détruits tuant au passage 15 hommes du Consortium dans l’explosion. Les hommes de Zann prirent alors la résolution d’envoyer les Canonnières plus en avant détruire les véhicules pour éviter d’autres pertes de ce genre. Quelques soldats impériaux se firent cueillir alors qu’ils étaient isolés mais une cinquantaine réussirent à s’évanouir dans la nature, quittant probablement la planète au vu des communicateurs sans réponses qui se multipliaient dans leurs premières lignes de contre-attaque. L’Empire devait quitter la planète la tête basse mais il fallait peut-être s’attendre à un retour en force plus tard et ça Zann devait le savoir. On n’attaque pas un poste avancé de l’Empire au grand jour sans qu’il n’y ait de répercussions.

Total des pertes pendant l’attaque des installations de Felucia :

Empire :

- 250 stormtroopers
- 5 Mauler TIE
- 2 Crawler TIE
- 15 Motojet 74-Z
- infrastructures de la base impériale

Soit un total de 5 175 000 crédits.

Consortium de Zann :

- 220 mercenaires du Consortium
- 2 Skiffs Hutts

Soit un total de 1 665 000 crédits.

description[Felucia] Nous venons en paix. Toujours. EmptyRe: [Felucia] Nous venons en paix. Toujours.

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