Planète inconnu [Pv Adrix]

Adrix avait quitté Nagi sans demander son reste, satisfait d'avoir en sa possession une carte du ciel digne de ce nom... Cette planète, complètement recouverte de soldats, n'avait pas été très accueillante. Ah oui, bien sûr, certains des spécimens locaux avaient l'air dignes d'intérêt, comme cet homme maigre au teint blanc, mais rien de plus... Ce Prince, ou ce Dieu difficile de savoir, avait réussis à transformer tous ses sujets en fanatiques soumis... L'Egorgeur devait admettre que cette manipulation exceptionnelle forçait le respect... Un peu trop pour un mortel ordinaire d'ailleurs. Cette façon de procéder ressemblait étrangement à la sienne sur Géonosis, et, par extension, à celle des siths en général...
Le Côté Obscur n'était pas seulement l'aspect destructeur de la Force. Il était aussi, et surtout, celui qui domine, tire les ficelles des idiots à la manière d'un marionnettiste... Un vieux proverbe humain disait que les morts ne rapportaient rien... Ces mots prenaient tout leur sens chez un Seigneur Noir...
L'Impératrice aussi usait de ce moyen pour dominer l'Empire d'une main de fer. Elle s'était érigée en divinité suprême de la galaxie, et beaucoup étaient ceux qui lui vouaient un culte absolu. Alors qu'il fixait le vide spatial, songeur, une question germa alors dans l'esprit d'Adrix... était-il un de ceux là lui aussi ? N'était-il qu'un pion dansant sur un échiquier plus grand, plus vaste qu'il ne l'imaginait ? Cette pensée lui arracha un frisson le long de l'échine. Si c'était le cas, s'en rendrait-il compte ? Cette interrogation n'avait pas de réponse... Non, il ne devait pas douter de son maître. Il avait encore besoin d'elle, de son savoir et de ses connaissances. Il n'était pas encore assez puissant pour se permettre de songer à une quelconque prise d'indépendance. Il y avait encore tant de choses à apprendre... tant de choses à obtenir.
Le cyborg se retourna brusquement, sa longue cape se soulevant dans le mouvement, il contempla alors la passerelle de son vaisseau. Tous ces droides qui travaillaient pour lui, cet énorme bâtiment de guerre, il se l'était approprié, tout comme l'armure qu'il portait ou les planètes où il avait posé le pied. Le reste ne ferait que suivre le courant. Il esquissa un sourire sous son casque et, d'un pas sûr, s'apprêta à retourner dans la salle d'entraînement. Il avait besoin de s'échauffer pour les affrontements à venir... nombreux sans aucun doute, palpitants, il l'espérait. Mais une alerte se déclencha subitement alors que le gargantuesque Venator sortait de l'hyper-espace. Un arrêt imprévu ? Quelle était donc cette farce ?! Il s'approcha du tas de boulons chargés de la navigation.

-Que se passe-t-il ?!

- Désolé seigneur, nous avons été prit par la force de gravitation de cette planète. Nous ne l'avions pas entré dans nos paramètres de saut hyper-spatial. Il semblerait qu'elle ne soit pas indiqué sur nos cartes galactiques

L'Egorgeur saisit la carte qu'il avait récupéré sur Nagi d'un air rageur. Même pas foutu de faire un plan complet ces incompétents ! Il retrouverait le responsable cette interruption stupide et l'exterminerait...

- Maître, nous captons un signal de détresse en provenance d'un vaisseau cargo. Il semble avoir rencontré les mêmes difficultés que nous.

-Un transporteur de cette taille n'aura sûrement pas put échapper à l'attraction... Ils ont du s'écraser

- Affirmatif, le signal vient de se couper. Probabilité de destruction du bâtiment : Forte, possibilité de survivants : difficile à estimer.

"Aucun intêret, repartez"... C'est sans doute ce qu'aurait dit Adrix en temps normale. Il n'avait que faire de pauvres réfugiés sur une planète hostile, après tout, leurs vies lui importait a peu prêt autant qu'un insecte sur le mur... Mais aujourd'hui c'était différent. Cette opération lui avait été inspirée par la Force. Il devait juger qu'aucun hasard n'avait sa place ici. Chaque situation était dictée par les remous de la Force, et il était de son devoir d'interpréter le tout comme des signes évidents du Côté Obscur... Sa foi n'était pas à remettre en question...

-Préparez un vaisseau de descente, je vais faire une descente à la surface de ce monde. Mission de reconnaissance, que les HUNT se mettent en position également. Départ dans 5:00 minutes précisément, aucun retard toléré

- A vos ordres, messages transférés, point de ralliement défini au hangar

Il fut fait ainsi... Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le sith et ses meilleurs soldats descendaient à toute vitesse vers ce monde étrange. Il avait ordonné un scan complet de cette planète... Le nombre de formes de vie détectée étaient ridicules, aucune civilisation humaine n'avait pu s'établir ici... ou alors elles n'étaient plus. Les formes de vie organiques se résumeraient sans doute à quelques plantes ou à des bêtes de petites tailles. A son atterrisage, la canonnière effectua au préalable plusieurs test. L'air était respirable, bien que fortement chargé en carbone. Peut être les rebuts de bombardements intensifs ? Mais surtout... Adrix sentit la présence de quelqu'un... Un être puissant dans la Force. Telle une torche au milieu de l'obscurité, il pouvait le percevoir très clairement. Oui, c'était ça le signe que lui envoyait le Côté Obscur... C'était pour cet individu que le destin l'avait fait s'arrêter ici. Il sourit à nouveau, le hasard n'existait décidément que dans la tête des imbéciles...

-Je pars devant, rejoignez moi aux coordonnées établies

Les HUNT répondirent par un garde à vous affirmatif. C'étaient des professionnels, mais ils ne courraient pas assez vite aux yeux de l'Egorgeur. Ce dernier, soutenu par la robotique et la Force, atteignait des piques de vitesse dépassant la vitesse d'une moto-jet, et ce sur une distance soutenue. La fatigue, l'essoufflement, n'avait que peu de sens pour lui. Il vérifia son équipement. Une farandole de sabres lasers étaient suspendus à sa ceinture, trophées macabres récupérés sur ses proies. Ceux de Kroenen trônaient fièrement parmi eux, juste à côté des favoris d'Adrix. Il avait légèrement agrandit leur manche, pour correspondre à sa prise en main massive, et allongé le faisceau laser pour palié à sa grande taille. Les armes obtenus étaient un peu plus lourde que la normale, mais elles semblaient aussi légères que des plumes dans sa poigne de métal.
Il pivota vers l'étrange présence et courut, soulevant un épais nuage de poussière dans son sillage. Tel un fauve indescriptible, le buste presque à l'horizontale à la manière des prédateurs, il traversait à vive allure les champs de pierres coupantes. Ces dernières s'écrasaient sous ses serres sans entailler sa solide carapace. Il était le seul point mouvant à des kilomètres à la ronde, semblable à un missile noir. Il ne tarda pas à apercevoir les ruines où se trouvaient sa cible... Il humait son aura comme un chien renifle l'air, goûtant cette sensation de tous ses sens. Il leva légèrement la tête, comme pour aspirer plus de cette douce odeur, prémisse de savoureux combats, et pénétra dans le dédale de bâtiments...
Il aperçut Celron... Cet humain, ou ce proche humain... Il brillait comme une flamme aux yeux du sith, au regard de son esprit. Il était puissamment ancré dans la Force, et son potentiel n'était pas à négligé... Cependant... il effectua un zoom avec ses capteurs visuels... Il semblait manquer d'expérience. Sa démarche était encore maladroite, s'il se tenait avec droiture, il ne dégageait pas cette impression de tout prévoir propres aux experts du combat. Il avait sentit une présence menaçante, la sienne évidemment, mais n'avait pas le niveau necessaire pour le localiser avec précision. Il jetait des regards méfiants autour de lui. Le Seigneur Sith commenta pour lui même

-Tu me cherches petit, mais moi je te vois très bien...

C'était sans doute un bon bretteur, il avait instinctivement porté la main à son arme. D'autres préféraient ne la dégainer qu'en dernier recours et préférait employer des attaques mentales. Ce n'était pas son cas à première vue... Tant mieux, Adrix préférait les duels où les lames s'entrechoquent que de pathétiques affrontements à distance.
Il amplifia sa voix qui résonna dans le quartier, rebondissait sur les bâtiments et semblait ainsi venir de partout à la fois.

-Cours cours petit mouton, où le loup va t'attraper, si tu te fais chopper, il va te croquer.

La voix était joueuse, proche de celle d'un môme, mais empreinte de provocation et de défi. C'était une incitation à la chasse à l'homme, c'était évident.

- Cours cours petit mouton, où le loup va t'attraper, si tu te fais chopper, il va te croquer.

Cette phrase... Elle résonnait dans l'esprit de Celron. Elle avait surgit de nulle part, son commanditaire aussi. C'était comme si seul le vent en était responsable et que par amusement on l'avait fait résonner dans la petite vallée creusée par les ruines et les entrailles du temps. Qui ? Ou... quoi était ce. Une brise souleva légèrement la poussière, le silence en était pesant pour Celron lui qui habitué à la faune et à la flore de Kashyyyk n'arrivait pas à se concentrer entouré d'un tel silence. Seul le sifflement du vent venant se heurter aux parois venait rompre l'insonorité du lieu. Sa respiration se brusqua et en apparence il restait d'une droiture sans faille pourtant il n'arrivait pas à s'empêcher d'être troublé. Il avait habilement décroché son sabre-laser de sa ceinture d'un simple clic voulant parer à une attaque subite et sournoise du dit commanditaire. Il fit délicatement un pas sur la droite, fixant de ses yeux bleuté tous les coins et les recoins de la roche. Pas l'ombre d'une simple silhouette. Ce sentiment, il l'avait déjà ressentit sur sa planète : être observé, traqué. Il n'appréciait pas ça. Son regard se durcit, ses sourcils se braquant : rien n'était laissé au hasard. N'y trouvant rien, il fit deux pas à gauche : ses gestes étaient rapide et simple. Il ne voulait pas donner l'impression d'être faible même si, le fait de ne pas connaître la localisation de son ennemi fessait de lui une cible facile remplit d'ouverture. Non, il n'apprécier pas cela. Cette frustration lui fit serrer la poignet de son sabre-laser. Ou qu'il soit il le trouverait : il n'arrivait simplement pas à se concentrer sur sa cible.

Peut-être alors l'usage de ses yeux n'était pas la meilleure des solutions.
Il ferma progressivement ses yeux, son buste se gonfla, il prit une grande respiration puis il expira tout l'air emmagasiné dans ses poumons. L'enseignement de son maître défila dans son esprit. Il se rapella de ces quelque mots : " Si ta vision est obstrué ou si elle t'est inutile : fait abstraction de celle-ci et fit toi à tes sens. L'ouïe, l'odorat et le toucher : tout cela combiné à la force te sera plus utile que tes yeux ". Il plia ses genoux et mis la main sur le sol. Il resta dans cette position pendant quelque secondes. Il essayait de ressentir ce qu'il se passait au delà de sa propre existence. Malheureusement pour lui c'était une chose qu'il n'avait pas l'habitude de faire dans un climat et un environnement inconnu, c'était un handicap et puis son maître ne l'avait jamais formé à cela : il lui avait juste donné ce conseil. Il perçut, tout de même, quelque chose. Ce n'était pas clair. Quelque chose le gênait mais il n'arrivait pas à savoir la source de cette gêne, de cette... perturbation. Néanmoins c'était tout de même là. Lentement il se releva et se tourna. Ses yeux n'arrivaient toujours pas à percevoir son ennemi mais il n'était pas bien loin.

Tout d'un coup, une forme. L'aspect d'une personne ou de quelque chose se rapprochant d'une personne fit son apparition. Non, à vrai dire : elle avait toujours été là. Elle se tenait, a priori, face à Celron. Lorsque sa vue arriva à s'acclimater à la distance il fut horrifié par ce qu'il voyait. Le Kuffar n'avait jamais rien vue une chose de la sorte. Sa respiration se coupa. Même à cette distance et avec cette poussière, il arrivait à discerner les contours de cette personne. Ce n'était pas humain, ce n'était pas possible. Et cette perturbation qu'il avait ressentie : ce n'était pas une forme mécanique, c'était bel et bien vivant. Il savait maintenant pourquoi depuis tout à l'heure il se sentait traqué et observé. Cette... chose était la source de tout. Même sans avoir les détails de sa composition et ni sans le connaître il ressentait une force puissante en lui : pourtant Celron n'avait pas été entraîné pour ressentir la force chez les gens mais là... C'était si puissant qu'il aurait pu être pétrifié de peur et s'en voulait de ne pas avoir plus finement remarqué quelque chose d'aussi flagrant avant.

Maintenant il comprenait le but de son maître malheureusement l'heure n'était pas au souvenir. Il n'osait pas s'approcher. Et même s'il n'était pas un adepte de la discrétion, il ne se sentait pas encore prêt à affronter cette bête de face. Etait-ce de la peur ? Celron, lui-même, ne pourrait pas répondre à cette question. Plutôt de la prudence. De façon nonchalante il avança vers les ruines, lorsqu'il fut sur qu'il était hors de vue il pressa le pas en venant même à courir. Elles constituaient ce qui était avant une grande bâtisse un endroit parfait pour passer inaperçue et puis avec un peu de chance, les gestes de la créature seraient moins rapide si elle était encombrée de roches et de gravats. Il sauta à travers le semblant d'une fenêtre et se fraya un chemin à travers les décombres créant de l'agitation à travers les restes de débris laissant une petite trace de poussière relevé derrire lui. Depuis la première fois il ne sentait plus brimé par la constitution de la planète : il avançait aussi rapidement et agilement à travers les décombres que sur Kashyyyk. Il était plutôt à l'aise dans les zones réduites. Il passa quelques roches sans difficulté gardant un rythme soutenue, il ne se fatiguait pas d'un poil : son enfance avait été bien plus dur que quelque tas de briques. Ce bâtiment était parfait pour se cacher et attendre une apparition. Dans son esprit s'il voulait avoir l'avantage au début il devait attaquer d'un point élevé : lorsqu'il vit une position qui serait idéal il s'agrippa à un rebord puis à un autre avant d'atterrir dans une petite pièce. Deux murs étaient encore debout et formé un coin avec une ouverture sur le lieu oû il se tenait auparavant tandis qu'a l'opposé il y avait un grand trou béant donnant sur l'arrière du bâtiment. C'était sûrement l'un des mieux conservé. Il jetât un bref regard aux alentours mais pour l'instant aucun bruit, aucune ombre se faufilant. Son ouïe était mise plus en avant pour localiser sa cible. Et il en était sur : elle ne tarderait pas à se dévoiler, les chasseurs ont le principe de ne jamais laissé une proie s'échapper et c'était à Celron d'inverser la tendance en le surprenant.

Celron avait un genou à terre, il était accroupi toujours dans son abris de roche : il guettait l'arrivée du... monstre. Ce n'était pas chose aisée que de faire le vide dans son esprit, arrêter de se poser des questions pour l'instant inutile : qui était-ce ? D'où est-ce qu'il venait ? Vivait-il sur cette planète austère ? Il pourrait avec sa constitution, il ne semblait pas avoir tous les besoins futile que ressentait tout être organique. Est-ce que Celron serait assez fort pour le battre ? Ou même, survivre... Tant de questions, trop de questions sans réponses. Celron prit une longue respiration, son esprit commençait petit à petit à se vider. Il se focalisé sur le moment présent et non sur le futur. Il inspirait lentement pour expirer ensuite. Ses yeux étaient clos, après avoir fait de son esprit un lieu ouvert à l'environnement qui l'entouré : il prit le temps d'écouter. Ecouter... Le vent qui soufflait légèrement sur les parois de la pierre. La poussière s'élevant dans les airs. Se laisser envahir par l'atmosphère. Rien. Il n'entendait rien en ce qui concernait l'arrivée de la chose. Ce n'était pas logique. Il n'avait sûrement pas abandonné l'idée de le traquer du moins si l'avait réellement l'âme d'un chasseur. Non, il était là. Celron le ressentait, cette force, ce pouvoir. Tant de pouvoir chez une seule personne. Rien n'était impossible avec la force. Tout d'un coup il sentait le doute envahir son esprit. Peut-être était-ce cette bête colossal qui en avait le pouvoir. Avant de briser le corps, il faut savoir briser l'esprit : encore un enseignement de son défunt maître qui refaisait surface. Non, Celron n'allait pas se laisser briser si facilement même si la fin était proche. Il ne se laisserait pas détruire ou du moins pas sans combattre, c'est dans ces situations que l'on reconnait un vrai guerrier d'un lâche et il n'en était pas un. Le doute s'envolât comme la poussière qui recouvrait la planète, d'une simple rafale il n'était plus.

Il se releva. Un pressentiment. Il avait déjà ressentit cela auparavant, lors de ses inonbrables chasses : sa cible était proche. Il ne l'avait jamais perçu aussi clairement et avec une telle importance. Quelque chose était proche de lui, était-il découvert ? Si tôt, si facilement. Un craquement se fit entendre à travers la brise qui caressait son visage. Ce n'était pas normal, c'était la seule chose qui fit sortir Celron de sa torpeur. Il se retourna rapidement, le mur vola en éclat. Utilisant ses réflexes naturel il plaça son bras gauche devant son visage pour éviter les micro fragment qui volèrent dans tous les sens. Le bras, il entrevut le bras de sa cible : recouvert de métal, sa main formant un poing majestueux et puissant. Assez puissant pour détruire d'un simple souffle de la roche aussi solide que la coque d'un vaisseau. C'était effrayant pourtant Celron n'avait pas l'air effrayé c'était l'inverse : la colère avait en un clin d'oeil prit le dessus. Son esprit qui était vide il y a quelque instant avait totalement changé, maintenant c'était comme si des nuages noirs avaient surgit de nulle part et grondé leurs mécontentements. Envers quoi ? L'idiotie de Celron qui s'était laissé berné par la constitution du chasseur qui le traquait, le fait de se croire en sécurité dans un endroit si mal placé. Quelle idée stupide avait bien pu traverser son esprit lorsqu'il était monté ici.

L'apprenti sith avait à peine eu le temps d'éviter le premier coup qui avait explosé le mur qui lui fallut esquiver un autre. Il se baissa agilement et observa l'ouverture dans le mur. Etrange, le sith avait usé de ses deux bras métallique pour fracasser le mur et il tenait encore. Enorme avantage que d'être stable grâce à l'usage de ses pieds ou plutôt de ses griffes. Celron entrevit son visage et plus particulièrement son regard. Il était remplit d'amusement et s'entrechoquait avec celui de Celron qui était noir et remplit de haine. Avec chance, il n'avait pas pu l'agripper comme il l'aurai sûrement souhaité. La force avait guidé le jeune apprenti dans sa parade.

-Toc toc, devine qui est-là ?

Oui, il n'y avait plus aucun doute à avoir : pour lui cette chasse n'était rien d'autre qu'un jeu. Il devait sûrement savoir que Celron était moins puissant que lui, il avait dû le sentir tout comme son adversaire l'avait fait. Le doigt du jeune sith glissa le long de son sabre laser pour l'enclencher, la lame montante dévoillé un rouge qui reflétait parfaitement l'état de son propriétaire : d'une fureur rouge flamboyante. Comme à son habitude il utilisa sa technique favorite et qui lui permettait de varier de la défense à la contre-attaque en un clin d'oeil : la forme spéciale sith shien. Pour être plus clair il tenait son sabre de manière inversé. La rapidité ne semblait pas être de trop contre un adversaire de cette taille. Aggripant sa lame à deux mains il commença un coup qui partait de l'horizontale puis finissant à la verticale, l'apprenti sith découpa la roche ou se tenait sa cible : il espérait le faire tomber en arrière mais il ignorait sa taille exact et ne pouvait pas savoir si ses accroches se situé en dessous de la coupe. Peu importe, cela allait sûrement le distraire un petit instant. D'ailleurs Celron ne prit pas la peine d'observer les conséquences de son attaque sournoise : prenant appuis sur ses deux jambes il fit un bon en arrière pour se dégager de la proximité avec le seigneur sith. Il retomba un peu plus bas et sur ses deux jambes. Il éteignit son sabre-laser et il n'avait plus en visuel sa cible, il put seulement entendre le bruit de la roche s'écraser sur le sol et n'avait aucun moyen de savoir s'il était en dessous. Il ne comptait pas allé vérifier de toute façon et si mis à courir à travers les décombres, il voulait connaître la rapidité de son adversaire et son agilité à travers le nombre incalculable de débris. De plus si jamais il était enterré sous les gravats, Celron pourrait facilement prendre la fuite et regagner son souffle avant une nouvelle confrontation.

Rah, quelle malchance, il avait loupé son coup. De justesse cependant. Mais bon, tant pis, on ne peut pas être le meilleur à chaque fois, tout le monde à ses petits moments de faiblesse, et il faut avouer que cette idée d'attraper quelqu'un à travers un mur n'était pas ce qu'on peut appeler un plan très fiable. Par contre, cette mauvaise nouvelle était annonciatrice d'une bonne : cet apprenti sith avait de bons réflexes, que dis-je, un très bon instinct de chasseur. Et aux yeux d'Adrix, cette qualité est bien supérieure à dieu sait quel don hérité de la nature. Certains pouvaient lancer des éclairs très jeunes, d'autres étrangler un homme en bougeant leur pouce, mais à quoi bon si c'est pour se faire abattre à la première attaque dans le dos ? Et bouger au bon moment n'est pas une question de techniques, à moins de se faire pousser des yeux derrière la tête c'était plutôt... le Seigneur sith aurait parlé de destin s'il avait un jour comprit le sens de ce terme nébuleux.
Autre chose, il avait de très bonnes réactions en temps de crise. Il avait su conserver son sang froid et contre-attaquer de la façon la plus intelligente possible en prenant compte de la différence de puissance entre lui et son assaillant. Des soldats moins expérimentés auraient choisi de fuir sans prendre la peine de ralentir la bête ou, pire encore, tenté de l'attaquer de front. Plutôt que de viser l'Egorgeur, il avait prit ses appuis pour cible. Comme dirait un de ses anciens amis "Une toile n'est solide que si ses fixations le sont aussi".
Tout c'était déroulé très vite, la roche qui servait d'accroches aux serres d'Adrix fut tranché net malgré ses deux mètres de haut. Si ses jambes n'avaient pas été calquées sur celles de Grievous, il serait sans doute déjà tombé... Malheureusement, le mur tout entier avait subitement envie de lui tomber sur le poil. Ah, ça il l'avait pas prévus. Une véritable avalanche de décombres s'abattit sur lui.
Il entama alors une chute pénible. Le béton au sol avait l'air affreusement dur, et ses os risquaient de ne pas apprécier le choc, même s'ils tenaient le coup ce n'était jamais une sensation agréable que de se prendre un demi étage en pleine figure. Essayez les enfants vous allez voir.
Malgré son appréhension à s'en servir ici, c'est dans la Force que le sith trouva son salut. Une légère impulsion redirigea sa chute plus en avant, lui permettant de s'accrocher de nouveau à la paroi à coup de griffes métalliques. Alors, d'un violent coup de pied, il défonça l'obstacle du mur pour s'engouffrer de nouveau dans le bâtiment. A vue de nez , il était quelques étages en dessous de tout à l'heure.

*Au final, c'est comme un ascenseur, en plus brusque*

Il devait maintenant retrouver Ceron... La nature jouait en sa faveur, car le vent lui apportait son odeur sur un plateau d'argent. Il n'avait qu'à lever le nez pour le connaître la direction qu'il avait emprunté... Visiblement, il avait choisi de descendre lui aussi, et s'était dirigé vers l'Est à vive allure.
Le chemin était parsemé de décombres, de roches, de trou et de tout un tas d'autres trucs pas réjouissant qui ont la sale manie de vous bloquer le passage quand vous voulez avancer... Courir à toute vitesse là dedans était risqué, la probabilité de se prendre un mur était trop haute. Même si, après tout, ce n'était pas tant un problème que ça. Tout taillader au sabre laser alors ? Avec deux bonnes lames, tout ceci se couperait comme du beurre. Oui mais les petits éclats gêneraient son champ de vision et ses détecteurs de mouvements risquaient de les confondre avec des impacts de balles. Il aurait l'air fin si tous ses capteurs s'affolaient pour quelques cailloux revanchards. Tant pis, il devrait donc compter sur ses seuls réflexes pour aller vite. Son temps de réaction était de loin inférieure à la moyenne, et sa puissance de calcul soutenue par ordinateur lui donnait la possibilité de traiter un grand nombre d'informations en un temps records, comme la topographie d'un terrain par exemple.
Il emprunta un autre chemin que l'apprenti, un petit détour de rien du tout. Et là, il bondit, sautant de pierres en pierres à toute allure, à une vitesse proche d'un speeder. Si quelque chose bloquait sa trajectoire, il l'explosait purement et simplement d'un revers de pieds ou de mains sans même interrompre sa progression.
C'est ainsi qu'au bout de quelques longues minutes de course à pied, Celron tomba nez à nez avec une bien étrange scène : le cyborg, assis nonchalamment sur un tas de pierres, adossé contre un mur, qui l'attendait, les bras croisés. Il n'avait que quelques secondes d'avances en fait

-T'en a mis du temps petit

/petit poste mais j'ai pas le temps ce soir ^^" /

[HRP] C'est la consistance qui est importante, pas la longueur. Donc c'est très bien, t'inquiète pas. [/HRP]

Celron traverse les débris à tout allure, ce n'était pas très subtile si on considérait la question du point de vue de la discrétion mais heuresement ce n'était pas le but recherché : il voulait avant tout s'éloigner le plus possible. De temps à autre, dans sa course effréné il jetait un bref coup d'oeil derrière lui pourtant même s'il avait pu apercevoir une ombre noire flottante derrière lui il n'aurait pas été sur de ce que cela aurait été : ses pas remuait, dans une quantité assez importante, la poussière et la caillasse des ruines. Derrière lui ne se trouvait plus que des cendres et des particules qui redonbaient lentement sur le sol après son passage. Tant pis, il devrait continuer : peut-être qu'il avait eu de la chance avec ce coup sournois et que c'était déjà terminé. Sautant au-dessus des débris, esquivant un ou deux morceaux de roche par là, on remarquait l'aisance avec laquelle il progressait malheureusement c'était sans compter la surprise qui allait lui tomber dessus. Le destin ? Oui, peut-être. Ou plutôt la force, l'avait conduit ici et ce n'était pas avec une simple ruse qu'il allait se défaire de son destin seulement, il ne l'avait pas encore compris.

Brusquement il s'arrêta net, glissant de quelques centimètre sur le sol, fixant ce qu'il redoutait. Des particules de poussière s'installèrent entre eux malgré cela ils arrivaient tout de même à se voir, à se dévisager. Cruel destiné que celle qui attendait l'apprenti Sith. Il reprit lentement son souffle, il ne devait pas être essouffler avant de tenter quoi que ce soit contre 'lui'. Celron n'était pas fatigué mais on pouvait tout de même l'entendre respirer avec difficulté à cause de l'environnement. Il toussa une ou deux fois pour faire sortir la poussière qu'il avait malheureusement emmagasiné lors de son trajet. Finalement il n'avait plus de doute à avoir sur la rapidité de sa cible. Etait-il là depuis longtemps ? Une fois que sa respiration fut reprise à un rythme acceptable, il fit doucement un pas de coté enchaîné d'un autre. Il observait la consistance de son adversaire. Ce n'était pas un droïde et pourtant il en avait tout d'un les caractéristiques, du moins physiquement. Déjà son corps était recouvert de métal, semblant étonnamment solide : c'était sûrement comme une deuxième peau pour lui, comme une carapace. Une carapace assez imposante, dépassant facilement les deux mètres. Il se demandait de quelle race il pouvait bien être. L'armure semblait être difficile à enfiler pour un humain ou toute forme sans rapprochant. Bref, il ne savait pas vraiment quel point vital viser pour le mettre rapidement à terre. Il ne ressemblait à rien qu'il avait déjà rencontré pourtant il restait confiant, Celron trouverait bien un moyen. Il entraperçut plus de 3 sabre-laser, le combat n'allait pas être simple.

-T'en a mis du temps petit

Petit ? C'était bien le mot comparé à lui, le regard noir de Celron ne s'interrompt pas et il refait quelques pas de coté dans l'autre sens.

-Désolé, j'ai été retenu : je faisais un peu de découpage...

Une phrase simple, court et pourtant qui semblait porter une sorte de défie dans son sens et dans son ton. La question suivante était maintenant de savoir, pour Celron, s'il devait l'attaquer puissamment de front ou tenter quelques attaques rapide sur les cotés. Son sabre-laser arbora une nouvelle fois sa couleur rouge, le silence s'était évanoui pour laisser place aux crépitements de sa lame brulante. Même position, Sith Shien, il plia légèrement sa jambe gauche comme pour prendre appui. Il s'arreta un moment. Le jeune Sith ressentait ce sentiment. Celui que ses anciennes proie avaient dû ressentir et maintenant... Il le comprenait. Il comprenait pourquoi à chaque fois le combat avait été rude et violent. C'était comme le vieux fauve qui sentait son heure venir et qui donnait ses dernières force dans le combat avant de s'éteindre comme un valeureux guerrier. C'était pour ça qu'il respectait chaque affrontement qu'il avait même s'il avait perdu. Ce sentiment il le ressentait maintenant : il n'était pas sûr que c'était sa dernière heure mais il ne pouvait pas se contourner de l'idée. Qu'il en soit ainsi, il donnerait toutes ses forces dans ce, peut-être, dernier duel. D'une rapidité incroyable il prit appui sur sa jambe gauche et s'envola dans les airs brisant par sa vitesse la continuité du vent, le bras qui tenait son sabre avait changé de position comme s'il s'apprêtait à porter un coup. Il atterrit en face de son adversaire, n'importe quel duelliste amateur aurait pu penser qu'il frapperait pourtant ce ne fut pas le cas. Une ruse ? On pourrait dire ça. Celron fit une roulade sur le coté, mis son pied droit sur une roche pour se mettre à niveaux et c'est à ce moment que son bras s'élança dans un coup frénétiquement porté à l'endroit le plus fin de son armure, légèrement en dessous de ce qui semblait être ses côtes. Son coup était accentué par la force elle-même et par sa colère qui grandissait a chaque mesure que son adversaire se tenait encore debout.
C'était enfin le moment ou il allait connaître la véritable puissance de cette... colossal machine organique.

-Désolé, j'ai été retenu : je faisais un peu de découpage...

Un rire métallique s'échappa de la gorge du sith machine. C'est qu'il se prenait au jeu l'avorton, ca pourrait même devenir franchement marrant si les choses continuaient ainsi. Vous imaginez un récital de blagues façon Brice de Nice avec les deux psychopathes en guise de vedettes ? Le rapport de force serait différent cette fois, avec un peu de bol, ce serait même à Adrix de finir dans la piscine. Et vu le tas de ferraille, m'étonnerai qu'il maîtrise très bien la brasse. Par contre, il devait exceller dans l'art de la noyade, ce qui est déjà pas mal en soi.
L'apprenti prenait visiblement cette partie très à coeur. Il avait sortit son arme avant de se placer en position de garde. Sa lame écarlate brillait doucement, dans un vrombissement caractéristique de cet élégant outil de carnage. Le tout projetait des lueurs carmins sur le visage de son propriétaire, lui donnant un air plus impressionnant, plus dangereux que jamais. Rien dans cette galaxie n'était plus qu'un sith et son sabre laser.
La phase d'observation n'eut pas lieu, Celron prit immédiatement l'initiative, un moyen relativement astucieux pour prendre Adrix de surprise. Cela ne correspondait pas tout à fait aux traditions standards du duel, ce qui pouvait être déroutant. Tel un fauve il avait bondit, toutes griffes dehors.

*Il recherche le contact ? Quelle bonne blague !*

Ah non, effet de surprise garantie. Petite feinte sur le côté, hop, on prend appui sur le rocher et on vise les flancs, une partie plus fragile de sa carapace de cortosis. La lame écarlate fendait l'air à vive allure, se rapprochant de plus en plus vite de sa proie. Les battements de coeur d'Adrix s'accélérèrent alors qu'il sentait l'adrénaline affluer dans ses veines comme un liquide glacé. Le temps sembla se dilater, alors qu'une poignée de centimètres à peine séparée l'arme de sa côte.
Il n'avait pas le temps de dégainer, l'activation d'un sabre laser était bien trop longue à son goût, prêt de deux secondes... Et il n'avait pas autant de temps à disposition. Ses réflexes supérieurs à la moyenne entrèrent alors en action. Prenant appui sur ses jambes massives, il disparut d'un bond, s'élevant d'un bon cinq mètres au dessus du sol. Il s'agrippa d'une main à un mur situé un peu au dessus. Deux lames rouges se détachèrent de sa ceinture comme par magie avant de léviter au dessous de lui. Il lâcha alors, attrapant les deux armes durant sa chute. Le temps qu'il retombe au sol, le duo de faiseurs de veuves s'étaient activés, et irradiaient de toute leur flamboyante énergie. La chair d'un homme ne ferait pas long feu face à leur morsure fatale. Ce serait si bon de trancher quelque chose, les armes réclamaient du sang, elles en auraient à n'en pas douter.
L'Egorgeur se releva, toisant sa victime du haut de ses deux mètres. Son regard s'était durci, mais il ne prenait même pas la peine de se mettre en position : ses bras pendaient mollement le long de son buste.

-Pas mal pas mal. Je dois admettre que tes p'tits tours sont amusants, mais aujourd'hui ton mauvais numéro je le vois perdant. Vas y clown, montre moi tes cartes !

Il leva légèrement le poing, un nuage de poussière se souleva brusquement, dissimulant la scène dans un nuage grisâtre. C'est tout juste si l'on distinguaient les lueurs des sabres. Le terrain accidenté rendait toute acrobatie dangereuse avec une aussi mauvaise visibilité.
Un rire sadique résonna tout autour de Celron, il semblait venir de partout à la fois. Pourtant, vu d'ici, les armes du sith n'avaient pas bougé d'un pouce.
Brusquement, elles s'avancèrent, fonçant sur lui à toute vitesse pour s'entrechoquer avec force sur sa propre épée. C'est alors que l'apprenti pu voir... qu'il n'y avait personne pour tenir les deux sabres, elles combattaient toutes seules, comme manipulées par un bretteur invisible. Un petit tour fort amusant du Mechu-Deru.

-Bouh ! Ta folie des grandeurs n'est pas à la hauteur, tu n'es qu'un amateur !

Cette fois, localiser la voix était un jeu d'enfant... juste dans son dos, à quelques centimètres à peine ! Merci aux techniques de furtivité des Egorgeurs. Adrix même poussé le vice jusqu'à lui tapoter doucement l'épaule.
Le temps que le malheureux se retourne, une impulsion de force était pointée droit vers lui. C'était facile pour lui, mais le Seigneur Sith s'amusait comme un petit fou aujourd'hui.

/Chai pas si c'est très clair ^^" /

Raté ! Il avait raté sa cible ! C'était rarement arrivé auparavant...
Son coup balaya l'air à vive allure puis revint ce plaçer directement à l'arrieèe de Celron préparant une autre attaque. Le sith fit un bond impressionnant en arrière sans même prendre appui. C'était donc un autre usage de la force ou cela était dû à l'armure qu'il portait ? Peu importe, c'était impressionnant. Le jeune Kuffar observa les deux sabre-laser voltiger dans les airs avant de retrouver la poigne de fer de leur maître. Il se tenait droit mais sans adapter sa position à une traditionnelle forme de combat, il était juste... droit. S'en était frustrant pour l'apprenti qui ce sentait insulté par ce manque total de respect envers lui : il ne prenait même pas la peine de se mettre en position. Est-ce qu'il était si puissant ? Ou était-ce Celron qui n'était rien comparé à lui ? Peut-être même les deux. Sûrement... Celron continuait de jeter un regard noir à son adversaire, attendant une attaque mais il restait troublé par sa nonchalance envers lui.
Il prêta une légère attention à ses lames, elles dégageaient une aura meurtrière rarement observé par l'apprenti. S'il n'était pas habitué aux combats il aurait sûrement senti son sang ce glacer dans ses veines et tremblerait comme un enfant dans le noir. Peu importe, ce n'était pas l'arme qui faisait le combattant mais l'inverse. Celron attendait et ne broncha pas à la remarque du sith. Son adversaire leva le poing en direction du ciel, Celron se crispa un moment redoutant un mauvais tour ou une attaque. Autour d'eux et entre eux la poussière se souleva dans un nuage grisâtre qui ne laissait plus le champ de vision claire, les seules choses visibles étaient les trois lames rouge attendant patiemment le début du duel.
Les lames ne bougeait pas mais pourtant un rire vint briser l'ambiance glacée de la scène, ce qui était plus étrange c'était ce sentiment d'insécurité qui venait d'envahir le Kuffar. Cela lui rappelait étrangement lorsqu'il l'avait entendu lui parler sans pour autant réussir à déterminer sa position. Les lames attendaient toujours, impatiente d'en découdre. Soudainement les lames fondirent sur lui comme des bêtes enragait mais il n'y avait aucune ombre se reflétant derrière elle, pourtant elles étaient assez près pour laisser deviner la présence de quelqun mais là... Non, personne.

* Impossible ! *

Il n'eut pas le temps de se replier ou d'esquiver la double attaque. Il leva son bras le pliant légèrement et para l'attaque des sabre-laser, fermant fermement le poing pour ne pas se laisser submerger par la puissance de l'attaque et tenir. C'était impossible ! Maintenant il devait dealer avec deux sabre-laser et un sith. Il sentait déjà une troisième attaque qui pourrait subitement venir lui trancher le dos en un éclair. De plus les deux lames en face de lui maintenait une pression assez impressionnante. Rien n'irrémédiable mais il devait tout de même prendre cette menace au sérieux. Focalisant sa force sur le maintient des lames il reçut une légère tape dans le dos : le seigneur sith était bel et bien derrière lui. Un amateur ? Il le sous-estimé, c'était un atout pour Celron qui devait trouver un moyen d'en tirer partit mais il n'était pour l'instant pas en position de contre attaque. Il tourna sa tête légèrement vers la droite pour essayer de deviner ce que préparait le sith, c'était malheureusement difficile de le distinguer sans perdre la concentration sur les deux lames devant lui.
Lorsqu'il sentit qu'il préparait quelque chose il poussa en plaçant la force, sans le savoir, au coeur de sa contre attaque. Les deux lames tenu par un duelliste invisible se relevèrent toute deux avant de toucher le sol en essayant de retenter un coup contre Celron. Il n'eut pas le temps de se retourner pour l'attaque qu'il vu projeté dans l'air par une impulsion invisible. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il avait usée de la force mais c'était tout de même surprenant pour l'apprenti qui n'avait jamais vu cela : ni par son maître, ni par qui que ce soit. De ce coté là, il n'avait aucun savoir et c'était un désavantage démesuré.
Celron fut projeté sur une sorte de colonne, sous l'impact elle se brisa et il se retrouva à terre sonné. Sa haine grandissait. Il n'avait pas dit son dernier mot. Il se releva péniblement tout en attrapant son sabre-laser qui avait glissé quelques centimètres à coté de lui. Il le laissa éteint. Sans même réfléchir il se mit à courir vers les deux lames qui se posaient comme obstacle entre lui et son véritable adversaire. C'est alors qu'il laissa sa haine, sa colère et sa détermination se libérer dans les coups de sa lame rouge. Une aura ténébreuse prit forme autour de lui, il avait retrouvé ce sentiment. Comme ce triste jour avec les pirate...
Un combat prit place entre les trois lames. Attaquant l'une d'elle, l'autre venait à son secours et malgré le fait qu'elles étaient deux : elles se retrouvaient tout de même submergé par les attaques en chaine de l'apprenti qui n'était plus que l'ombre de ce qu'il avait été il y a quelques minutes. Lorsqu'il une brèche se fit ressentir il propulsa une lame un peu en arrière et dévia un coup de l'autre pour la faire s'écarter juste assez pour pouvoir passer. Il reprit sa course frénétique pour toucher le colosse de métal qui prônait fièrement en face de lui. Maintenant il n'y avait plus de ruse, il frapperait en premier la tête si l'occasion se présentait et il ne voulait pas lui laisser le temps de le repropulser gràce a une impulsion de force.
Non, il n'en aurait pas le temps, sa frénésie meurtrière ne lui laisserait pas le temps. Il fonça sur lui préparant une attaque horizontale à la tête, une méthode simple pour mettre un terme au combat s'il arrivait à le toucher.

L'attaque d'Adrix avait eut l'effet désirée, et même plus. En effet, un gentil petit obstacle avait eut la bonne idée de se mettre en travers de la trajectoire de l'apprenti qui avait découvert les joies de se prendre un truc en bêton à pleine vitesse. Nul doute que sa colonne vertebrale appréciait cette expérience avec tout l'enthousiasme possible. D'ailleurs, avec un peu d'imagination, l'Egorgeur pouvait presque imaginer le doux produit par ce contact presque charnelle entre les os et la roche, que du bonheur en perspective.
Par contre, bizaremment, le tout avait eut un effet dopant assez interessant sur son adversaire. Bien loin de se ratatiner en grommelant sa souffrance, il avait au contraire eut un gain de puissance, un genre de "Level Up" comme dirait Ourdo. Ce genre de moment s'accompagne pourtant de tout un tas d'effet pyrotechniques en général, du genre qui enveloppent le personnage de flammes jaunes et brillantes. Le tout est même accompagné d'une petite voix féminine qui annonce à l'heureux élu le doux évenement. Adrix, nonchalant devant cet accés de fureur, regardait à droite à gauche en quête d'une jeune fille pour faire la voix off. Et non, nul demoiselle à l'horizon malheureusement, à moins que le petit lezard grisâtre là bas soit une femelle. Etait-il vraiment necessaire d'employer le zoom pour vérifier ce détail ?
Pour ceux qui se poseraient éventuellement la question, oui, Adrix est bel et bien en train de snober assez magistralement le combattant d'en face. Sans doute trop confiant dans sa propre technique, il se permettait des écarts de conduite pour le moins... surprenant vis à vis de sa violence habituelle. Une légère excitation dûe à ses visions de la Force à n'en pas douter, il s'était trop prit au jeu.
Pourtant, voir ses deux sabres manipulés à distance éjecté avec autant d'aisance aurait du le faire réagir un minimum. C'était là le signe d'un progrés très net, les deux armes volantes ayant réussis à mettre le jeune en difficulté y a pas plus tard que deux minutes. Vu son rythme de progression, il pourrait devenir quelqu'un de dangereux dans un laps de temps très court si les choses continuaient à ce rythme.
Mais à quoi bon s'inquiéter ? N'est-il pas là pour s'amuser ? Ah tiens, le sabre qui arrive vers sa tête n'a pas l'air tout à fait de cet avis. Oh, on va pas se laisser embêter par un jouet trop coupant quand même ? Encore moins par le gaillard derrière. Même s'il a pas l'air content le monsieur, ça fait peur. Le cyborg en tremblait d'effroi sous sa carapace je vous assure. Il a peut être peur de perdre la vie dans l'affrontement... pas stupide l'instinct de survie. C'était plutôt fondé en fait comme crainte je dirais.
Tout se passa très vite, le temps de deux ou trois battements de coeurs tout au plus. La lame rougoyante s'approchait de façon inquiétante de la tête de l'Egorgeur qui, désarmé, n'avait pas le temps d'esquiver. Dégainer était une option, mais trop risqué si le timing d'activation du sabre était trop lent. Ce serait bête de se faire lapider pour quelques secondes de retard non ? Encaisser le coup aussi c'était pas une bonne idée, même si l'armure tiendrait le coup, ca risquait de l'endommager sérieusement vu la rage qu'il y mettait, et Adrix n'avait pas de temps à perdre à réparer le casque... et son crâne au passage. Alors que les dernières minutes de son heaume semblaient compter, une surprise de taille apparut. Alors que ses deux mains étaient occupées à rappeler les sabres un peu derrière, une seconde paire de bras jaillit. A la manière d'un serpent, ces deux nouvelles mimines toutes mignones saisirent les poignées de Celron en plein vol, au dernier instant. Satisfait de son interception d'urgence, uniquement possible grâce à ses réflexes dopés, l'Egorgeur approcha son affreux visage de celui de sa proie du jour. Il balança d'un air moqueur.

-Dommage, try again. Tes p'tits tours de passe passe sont pas très efficaces.

Et, littéralement, il l'envoya le lança un peu plus loin, retour vers le mur de pierres, ca lui manquait tellement. Attendant quelques courtes secondes que le SVNI (Sith Volant Non Identifié) ait finit son vol plané, l'Egorgeur enchaîna, débordant d'énergie.

-Allez, étonne moi, frappe moi, électrocute moi

Des éclairs de Force pure entourèrent alors son armure

-Au fond d'un tonneau percés de couteaux

Ses deux sabres lasers de tout à l'heure lui frolèrent la tête avant d'attérir dans ses mains

-Je sauverai ma peau ce s'ra pas du gateau mais j'frai mon poteau !

Il se moquait de lui, ouvertement, pire encore, il jouait avec ! Il voulait lui faire comprendre qu'à la seconde où il en aurait assez de cette partie, le combat serait terminé.

Quelques centimères, si proche, si proche du but. Il va l'avoir, il va le découper, le décapiter ! Sa fureur, sa colère, sa soif de sang et de chair brulante allait être rassasié lorsque son adversaire ne sera plus. Il allait le toucher ! Pendant un bref instant, lorsqu'il planait dans les airs, poussé par les voix de la force sans même le savoir : ses yeux habituellement d'un bleu azure ou océanique venaient de teinté légèrement sur le jaune. Si vous ne le savez pas encore, c'est la preuve du coté obscure chez un être pourvue de force comme Celron. Ce n'était pas un jaune aussi prononcé que pour les seigneurs sith qui eux, leurs âmes étant déjà encrée dans les plus profondes abymes du coté obscure n'ayant pour ainsi dire plus aucune chance de rédemption et dont l'iris se voyait d'un jaune beaucoup plus rutilant que celui de Celros, avait cette marque indélébile pour l'éternité.
Celron en était loin mais lui-même ne s'en rendait pas compte, il n'avait pas recherché le coté obscure : seulement la puissance. La voix de l'obscurité est plus facile et plus rapide. Son enseignement n'avait jamais atteint cette limite, il était donc ignorant. Son âme tombant légèrement mais sûrement dans les ténèbres à cette aptitude innée d'exploiter par elle-même la puissance dégagée par la haine, la colère et la soif de sang ou de métal... Bref, ses yeux avaient prit une teinte qui en disait long sur ce que risquait d'être l'avenir de l'apprenti sith. Est-ce que son adversaire s'en était rendu compte ?
Si oui, il cachait bien son jeu.
Lorsque le moment de l'impact fut imminent une facheuse et nouvelle surprise l'attendait. Quatre bras... Celron ne voulait pas savoir à quoi cela pouvait-il bien lui servir mais ce qu'il savait déjà c'était que sa frustration n'arrêtait pas d'augmenter au fil du combat. Il aurait aimé en finir maintenant mais sûrement que le seigneur sith n'était pas de cet avis. Sa cible l'attrapa au poignet, celui qui tenait son arme. Malgré la pression exercée par la poigne du sith, Celron ne lâcha pas pour autant son sabre-laser, il était dans un tel état que la douleur ne signifiait plus grand-chose pour lui : il l'ignorait. Ce qu'il l'obsédait c'était cette créature ideuse qui se tenait fièrement devant lui : l'apprenti sith ne le quittait pas des yeux le défiant, le provoquant, un regard meurtrier foudroyait la carcasse de métal. A cette distance l'apprenti pouvait apprécier ou être horrifié par la finesse de l'exosquelette qui se tenait devant lui : elle semblait être lourde et puissante sans tombé dans les cliché de la lenteur. Certes il n'était sûrement pas aussi agile que Celron dans des milieux réduit mais le gaine de puissance devait compenser.
Enfin bref, au point ou ils en étaient, si son adversaire ne le tuait pas ce serait l'apprenti sith qui le ferait. Il n'était plus question de fuir maintenant, lorsqu'il vu ses deux autres bras attendre le retour des deux sabre-laser il tenta de s'extirper de l'emprise du sith sur son poignet. Il tenta un coup de pied aux cotes : pas malin, aucun effet sur lui mais sur Celron c'était une légère douleur qui avait prit forme. Peu importe, il allait continuer puisqu'il ne pouvait rien faire. Enfin... Ses tentatives plus amusante que futile furent de courte durée : le corps de l'apprenti fut envoyé encore dans les airs. A croire que ce seigneur sith aimait entendre le bruit des os se heurtant à la surface de la roche.
Malheureusement pour Celron, il n'eut pas le temps de se réceptionner et pire encore : le mur était vraiment dur cette fois-ci, ce n'était pas de la roche aussi fragile que tout à l'heure. Quel choc ! Tapant sur les bords du mur on put entendre un léger craquement au niveau de l'épaule gauche de l'apprenti avant qu'il finisse sa course sur un rocher au sol. Le destin, la chance ou la force ne devaient pas être avec lui lors de ce combat : sa tête heurta la roche citée ci-dessus. La poussière se releva doucement autour du corps semblant être inerte. Il était plongé dans son esprit...


Celron se tient dans une salle, une salle qui lui est familière. Qu'est-ce qu'il fait là ? Il y a quelques secondes il était pris au pinces du monstre de métal et maintenant il était debout au milieu d'une pièce. Il se souvient maintenant : sa hutte sur Kashyyyk. Son vieux maître est en méditation sur le sol, les yeux fermé. Celron fait un pas en avant. Il ne comprend pas ce qu'il fait là. Sa première pensée est qu'il devient fou et que le choc qu'il avait reçu à la tête avait vraiment dut être violent. D'une voix frêle, fragile il s'adresse à son mentor :

- Mon... Mon maître...
Le viel homme se relève et fit face à son élève, son visage exprime un sentiment de tristesse.
- Tu me déçois. Toute cette, colère et cette haine en toi. Je ne t'ai donc rien appris durant toutes ces années. Tu n'ais plus mon élève. Part.

Celron restât abasourdie parce qu'il venait d'entendre. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Il se sentait vide. Il ne savait plus vraiment quoi ressentir. Son maître, ancien maître... Mais pourquoi ? Il n'arrivait pas à comprendre ou même à l'envisager. Etait-ce réel ? Une manifestation de l'esprit d'un mort ? Ou alors les fabulations d'un esprit malade ? Celron était désorienté. La salle devenit éblouissante puis vint l'obscurité.


Cette scène n'avait duré qu'une seconde ou deux dans le monde actuel, le vrai monde. Celron ouvrit péniblement les yeux, son souffle lent remuait légèrement les cendres. Il se releva péniblement et sa vision était troublée par un liquide étrange, un liquide rouge. Il essaya d'atteindre son visage avec sa main gauche mais une furieuse douleur se fit ressentir, il tenta alors avec sa main droite et il glissa le long de son visage : le bout de ses doigts étaient teintés de rouge. Il saignait d'une quantité non-négligeable de la tête et son épaule semblait être déboîté. Il ramassa laborieusement son sabre-laser et commença à se diriger en direction d'une ombre qui devait sans nul doute être le seigneur sith. Ne pas abandonner, ne pas mourir comme un lache. Essayant pitoyablement d'aligner un pas devant l'autre, il titubait pour essayer d'atteindre sa cible et les mots de son maître résonnaient encore dans sa tête il n'arrivait pas à se convaincre que tout ceci n'avait pas était réel mais plutôt une divagation de son esprit. Mais il n'arrivait même pas à en avoir une vision correct et son allure en avait pris un choc : il ne fallait pas être devin pour comprendre que quelque chose cloché. S'il restait comme ça sa mort allait être imminente. La question était de savoir si elle serait rapide ou lente.
Honorable ou... pitoyable.

/Désolé, je n'avais pas vu que tu avais posté - -" Honte à moi/
Outch, ça, ça doit faire mal ! Voilà comment résumer la pensée d'Adrix lorsqu'il entendit de nouveau la symphonie de l'ossature qui se fait éclater contre un rocher. Le calcium produit toujours un petit son mélodieux quand il craque, ou alors c'est la moëlle qui fait ça, il n'a jamais fait de recherches poussées sur le sujet. Ce serait un bon sujet pour occuper son I.A. intégrée d'ailleurs. Mais cette fois ci c'était encore mieux ! C'est la délicate boîte crânienne qui encaissa l'impact. Ca sonne creux là dedans, c'est merveilleux, la cervelle bouge avec et les dêgats peuvent être irréparable. C'est même parfois mieux que d'éliminer tout simplement une proie. La perspective de transformer un dangereux tueur en légume paralysé était assez distrayante et plus originale. Avec un peu de veine, l'handicapé pouvait même être encore utile d'une façon ou d'une autre.
Un frisson d'excitation parcourit l'échine de l'Egorgeur à la vision de Celron évanoui, inconscient dans son propre sang, le bras explosé. Un petit nuage de poussière venait compléter le tout, accompagné d'un rayon de lumière furieusement bien placé. S'il en avait eut l'occasion, il en aurait fait un tableau, cette image était d'une grande beauté. Une forme d'art primaire qui lui convenait parfaitement. Le tout dura une poignée de seconde sans le moindre petit mouvement.
Et là, un sursaut, un autre, un battement de coeur et une respiration, symbole de sa résurection. Un petit rire narquois du Seigneur Sith

*Bien... Il est résistant*

Un huamin banal en serait sans doute mort, mais lui parvenait encore à bouger. Une preuve de sa volonté de fer peut être ? Ou de sa profonde stupidité... Son supplice aurait probablement été plus bref s'il était resté par terre. Adrix l'aurait achevé rapidement, il n'aurait pas souffert. Mais, porté par sa fierté de combattant, le voilà qui tentait de se dresser de nouveau face à lui. L'honneur du guerrier... un concept flou qui varie d'un individu à un autre, d'un combat à un autre. Darth Odion lui même n'aurait pas pu définir ce qu'il considérait comme sa fierté personnelle. Il refusait de se laisser humilier, et se donnait pour ligne de conduite de ne jamais refuser un affrontement digne de ce nom. Chevalresque sur les bords, il était du genre à donner une arme à son adversaire pour égaliser l'action. Mais il gardait ses réflexes d'assassins en même temps. Frapper dans le dos ne lui posait pas vraiment de problèmes, encore moins les coups bas. Son comportement était aussi changeant que son humeur et il pouvait parfois s'enivrer d'une bouffée de fierté et clamer vouloir se battre à la loyale, comme les bretteur d'antan en armure blanche... Etrange.
La démarcher de Celron était mal assuré, il avait l'air capable de chuter à la première occasion. Amusé, l'Egorgeur s'approcha de lui d'un pas lent, tendit sa main griffue et là, le saisit au col avant d'approcher son visage du sien. Il pouvait contempler toutes les nuances de son oeil jaune, vraiment très interessant ce petit.

-Ecoute moi bien petit orgueilleux. Je peux te tuer, ici et maintenant, sans le moindre problème. Mais tu me plais Tu peux expirer ici, ou venir avec moi et t'enfoncer dans les ténèbres à mes côtés. Me rejoins-tu ? Choisis, dit oui ou non ! Maintenant !

L'ombre... Elle est immobile tandis que Celron aligne un pas, puis un autre. Chaque centimètre est un supplice que lui-même ne souhaiterais pas à son pire ennemie. A ce moment précis son esprit contrairement à son corps, fulminait. Il repensait à sa vie, elle fut courte c'est tout ce qu'il lui venait à l'esprit. Il était encore jeune, il ne voulait pas mourir comme ça. Il s'énervait lui-même de se voir dans cet état. Ses cheveux était totalement en bataille, quelques mèches lui bloquaient encore plus la vision de son adversaire. Adversaire, bourreau, la limite était aussi fine qu'une lame de rasoir. Qu'est-ce qu'il attendait ? Deux voix résonnait dans sa tête. Une lui disait de se mettre à genoux et de le supplier pour lui laisser la vie sauve tandis que l'autre voulait, dans un ultime effort, essayer de le toucher. S'il avait pu Celron les auraient fait taire : deux idées complètement inutiles et idiote. Supplier ? Supplier un seigneur sith ? Démence. Essayer de le frapper ? La douleur était telle que le fait d'imaginer la scène le faisait souffrir. Non, il continuerait d'avancer et c'est au moment voulu qu'il saurait quoi faire. Sa respiration se ralentit, ses yeux on du mal à rester ouvert. Dormir, se coucher, s'endormir pour la dernière fois. L'ombre avance. Elle avance vers lui : la fin arrive, elle est proche. Est-ce son adversaire ou la mort qui vient lâcher le dernier coup sur sa misérable carcasse ? Ses yeux le trahissent. Le sang et la douleur ne l'aident pas. Il avançait lentement vers lui, sans doute faisant trainer le supplice. Celron ne bouge plus, il en a marre et il est trop fatigué pour bouger. S'il veut le tuer qu'il arrive, il va bientôt tomber à terre de toute façon. Sa haine et sa colère avait disparu à cause de la vision son maître et il n'avait plus la haine et la colère pour se battre ou simplement avancer.
Le seigneur sith se tenait fièrement, tel un conquérant, devant lui. La seule et unique pensée qui traversa l'esprit malade de Celron fut simple " Qu'est-ce qu'il attend ! " . Soudainement il fut soulevé par le col de son armure légère, il laissa glisser son sabre entre ses doigts l'entendant tomber lourdement sur le sol. La mélodie du vent ponctué du bruit de l'impact de son sabre résonnait dans sa tête. A cette distance sa vision n'avait aucun problème pour discerner tous les détails du visage métallique du Seigneur sith. Quelle horreur. Celron, malgré sa défaite, le défiait encore du regard. Admettez que c'était assez stupide en dépit de sa situation mais tout de même... Du courage ou de la simple idiotie, à vous de juger.

" Ecoute moi bien petit orgueilleux. Je peux te tuer, ici et maintenant, sans le moindre problème. Mais tu me plais Tu peux expirer ici, ou venir avec moi et t'enfoncer dans les ténèbres à mes côtés. Me rejoins-tu ? Choisis, dit oui ou non ! Maintenant ! "

Retournement de situation. Une proposition... Le moment était assez bien trouvé. Mais Celron ne savez pas quoi répondre, il était surpris et cela se voyait clairement sur les traits de son visage. Oui ou non... Il ne voulait pas dire oui, il ne voulait pas devenir comme lui. Jamais ! Le problème étant que si on y réfléchissait : pour lui avoir fait une telle proposition c'était qu'il devait y avoir une raison... Peut-être... Peut-être qu'il était déjà comme lui. A cette pensée Celron fut effrayé. L'idée d'avoir une tel aura sans même s'en rendre compte. Cela l'horrifié et il comprenait maintenant le pourquoi de sa précédente vision avec son maître. C'était donc ça le coté obscure ce dont il avait été entraîné à combattre ou à résister sans le savoir. Et il avait... échoué. Ses battements de coeur augmentait à une vitesse impressionnante. Cette révélation lui avait fait mal, il s'en voulait et en voulait à son maître de ne pas lui avoir expliqué ! Sans même sans rendre compte il ressentait à nouveau cette haine et à nouveau ses yeux changèrent. Il ne pouvait pas et ne voulait plus dire non. Il ne voulait pas mourir, pas ici pas maintenant. Levant légèrement la tête fixant le Seigneur sith et murmurant d'un ton sans peur.

" Oui... "

Il venait de franchir un cap qu'il ne pourrait, sans doute, plus jamais franchir. Malheuresement pour lui, ou pour ce qu'il avait été, il ne comprenait pas encore toutes les mplications et les conséquences que cela entraînerait. Mais à cette heure plus rien ne valait le coup de mourir à ses yeux. Il voulait vivre et devenir plus puissant et maintenant, c'était possible.
Une nouvelle vie l'attendait...

Le désarroi, le doute, la confusion, la tristesse, la haine...
Tous ces sentiments hantaient l'esprit de Celron comme des poisons, corrompant son âme et son jugement. A chacune de ses respirations, il s'enfonçait un peu plus dans les Ténèbres du côté destructeur de la Force. Il devenait le jouet des forces du Mal, un pion de plus sur leur immense échiquier. Ses émotions, plus qu'un raisonnement logique, guidaient maintenant ses actes et ses choix. Il se laissait submerger par le flot des événements imprévus qui avaient déferlé sur lui en ce une si courte journée. Quel pathétique petit être songeait l'Egorgeur. Un corps fort mais un esprit tellement fragile. Toute sa volonté, , sa détermination, tout ceci avait volé en éclats si facilement lorsque la mort était venue le cueillir. Il était trop sensible. Pour s'imposer dans cet univers de violence, pour devenir un sith, un vrai, il devait s'endurcir. Plus, il devait devenir le seul et unique maître de ses sentiments. Ce que les naïfs et les lâches appellent le destin ne vous mène pas par le bout du nez. Pas plus qu'il n'est le responsable des malheurs d'un être humain. L'avenir se forge soi même, de ses propres mains, à coup de sabres et de meurtres s'il le faut. Aucune retenue n'est sage.
Tous ces principes que les Jedis s'étaient imposés, voilà la véritable cause de leur chute. Ils avaient le potentiel, la puissance necessaire pour accomplir de grandes choses. Mais ils avaient bêtement placés l'intérêt d'autrui avant le leur, c'était là leur erreur. Combattre pour le rêve d'un autre... quelle bonne connerie. Les compagnons d'armes eux même doivent être vu comme des outils. On les aide, les protège t'en qu'ils peuvent servir et puis, lorsque le besoin ne s'en fait plus sentir, il suffit de les jeter. L'amitié, l'amour, ne sont qu'une hypocrisie inventée de toute piècé. Les gens aiment pour être aimés en retour, c'est leur propre bonheur qu'il cherche au fond, par peur d'être seuls. La manière de pensée d'Adrix, bien que changeante, se résumait facilement :
Obéissez tant cela vous rapporte, combattez quand cela vous rapporte, tuez quand cela vous amuse. Le monde est aussi simple que ça, une question de profit et d'intérêt. La seule véritable voie de la puissance n'était autre que la domination et la destruction pure et simple.

-Oui

Un mot qui allait changer plus d'un destin à n'en pas douter, le sien en premier lieu. Il venait de prendre l'une des décisions les plus importantes de son existence. Il venait de refuser le trépas, de se soumettre à son nouveau maître. Un nouveau joueur dans la partie de l'Egorgeur.

-Bien, très bien. Première leçon !

Un courant bleuté parcourut le sith des pieds à la tête pour venir se concentrer dans la main qui emprisonnait Celron. Un courrant d'électricité traversa alors ce dernier. L'énergie était passé brievement dans tout le corps de l'apprenti, un très court instant, mais suffisant pour atteindre son système nerveux. La douleur était comparable à celle d'un coup de couteau, le faisant sombrer dans un comas relatif.

-Savoir encaisser !

Un petit plaisir de Darth Odion qui avait toujours trouvé les éclairs charmants. Sans plus de considération que pour un sac de patates, il mit le corps inanimé sur son épaule et disparut dans un élan de course à pied.
Combien de temps se passa ce petit "transport de marchandise" ? Oh presque rien, son immense croiseur ayant eut la bonne idée de se poser pour le récupérer. Lorsqu'il s'approcha du titanesque vaisseau de guerre, la soute s'ouvrit comme par enchantement dans un panache de fumée. Un puissant souffle de vent souleva sa cape. Il pénétra à l'intérieur, sous le regard étonné de ses camarades HUNt qui ne s'attendaient pas à voir un invité surprise. Il balança l'incouscient dans les bras d'un
commando clone tout penaud d'avoir ce poids à porter.

-Emmene moi ça à l'infirmerie...

Et il en fut ainsi, l'Egorgeur emboîta le pas de son soldat, afin de surveiller le retablissement de petit protégé fraîchement nommé.

Du coin de l'oeil, Adrix regarda son apprenti s'approcher, satisfait de le voir déjà sur pied. Le petit Celron n'avait pas l'air d'éprouver de difficulté à se mouvoir malgré la gravité amplifiée de cette salle. Une preuve de force sans aucun doute, ou de détermination peut être. Au bout d'un moment, on finit par s'habituer à la différence, mais il n'est jamais aisé de combattre dans ces conditions. Darth Odion lui même avait du mal à tenir plusieurs heures dans cette salle, et comme il y désactivait son armure, le poids excessif du métal n'arrangeait pas les choses. Mais il tenait plus que tout à sa forme physique et à l'endurance de ses muscles. Bien que la robotique rende cette pratique légèrement inutile, son esprit n'était pas à l'aise sans un corps sain. L'idée d'être dépendant de son équipement lui hérissait le poil, si jamais un jour la machine venait à faillir, il devait être capable de se débrouiller sans avec un taux d'efficacité raisonnable. Arû, son IA intégré, était un soutien précieux, mais il ne
devait pas devenir irremplacable pour autant.

-Quels sont vos ordres maître ?

Des instructions... Il réclamait une tâche à accomplir. Il fallait l'occuper à quelque chose, evidement. S'il restait trop longtemps à cogiter sur les évenements récents, des idées de révoltes pourraient fleurir dans son petit cerveau. Adrix ne devait pas lui laisser le privilège de
penser à autre chose qu'à son entraînement.

-Bien... Tu es déjà rétablit. Tu vas pouvoir te mettre au travail. Je vais te montrer quelque chose.

Il claqua des doigts, un pan du mur se souleva dans un grondement métallique, laissant apparaître une immense baie vitrée. Lors de ses méditation, l'Egorgeur se perdait dans le vide spatial, persuadé que c'était là le lieu de repos du Côté Obscur, le vide absolu qui renferme les ténèbres. Sa conscience rentrait en résonnance avec les pouvoirs obscurs et il pouvait sentir les vagues d'énergies le traverser. Derrière cette paroi de verre, l'infinité de l'espace et... une planète.

-Voici notre destination et... notre prochain terrain de jeu.

C'était la planète Cronus, cet gros caillou flottant qu'il avait aperçut dans une vision et qui, aujourd'hui, l'appelait. Il avait quelque chose à accomplir là bas, même s'il ne savait pas encore quoi. Sa dernière vision l'avait mené à Celron, la prochaine serait forcément tout aussi fondée.
Et puis, ce serait l'occasion d'occasionner un ou deux petits carnages en règle si la possibilité se présentait. Il toisa son apprenti de toute sa hauteur, une lueur autoriataire dans le regard.

-Combats pour moi et je t'offrirais la puissance que tu recherches. Trahis moi et je t'écraserais comme un insecte.

La menace était clair, simple, Darth Odion ne rigolait pas avec ce genre de choses, et il tenait toujours ce genre de promesses bien sentie.

-Mais sache que ne te considérerais comme un vrai sith que lorsque je t'aurais vu agir comme tel, faire couler le sang à profusion. D'ici là, tu devras t'exercer, j'ignore si nous aurons à affronter des dangers conséquents là bas... Et ton prochain adversaire ne sera peut être pas aussi joueur que moi.

Il voulait en partie lui faire comprendre qu'il aurait pu le tuer en quelques minute s'il l'avait voulut... Qu'il lui devait la vie et peut être plus encore. Il est dans la nature des Sith de se soumettre au plus fort, mais Celron n'avait pas encore mérité son titre de Darth. Ce genre de nomination honorieuse ne s'obtient pas facilement, Adrix avait du anéantir un Ordre pour l'obtenir, et ce n'était pas une mince affaire.

-Veux-tu t'entraîner à mes côtés ? Quelque chose que tu voudrais apprendre en premier ?

Il n'avait pas encore assez conscience du niveau de son nouvel apprenti pour savoir quoi lui enseigner en premier lieu. Il lui faudrait un peu de temps avant de rentrer dans la peau de ce rôle de professeur... ou de marionnestiste, question de point de vue.

- Bien... Tu es déjà rétablit. Tu vas pouvoir te mettre au travail. Je vais te montrer quelque chose.

Celron se releva pour se tenir d'une droiture extrême et après lui avoir rapidement répondu, son maître claqua des doigts, un claquement qui résonna à travers la pièce. De ce claquement résultat l'ouverture d'un mur métallique qui se trouvait pile en face d'eux. Lorsque le vacarme du métal venant se soulever fut fini, l'apprenti pu découvrir une vitre et l'extraordinaire spectacle quelle offrait à travers elle : le vide. Le vide oui, mais pas n'importe lequel, le vide intersidéral. C'est un lieu où aucun écho sonore ne vient jamais troubler le silence perpétuel et infinie de sa grandiosité, du fait qu'il était à l'origine de tout. Cet endroit qu'on appelait plus familièrement : l'espace. On pouvait apercevoir un nombre incalculable d'étoiles, Celron l'avait évidemment déjà vu mais, d'après lui, chaque fois était comme la première. Il se sentait calme et apaisé à sa vue, était-ce une chose recommandée pour un Sith que d'être calme ? Il imagine que oui, que chaque grand Sith à dû un jour se sentir reposé. Enfin, ce n'est pas le sujet. Ce spectacle était grandiose mais un gros bout de roche venait perturber la splendide vision. C'était plus qu'un bout de roche, c'était une planète et d'après les dire de son maître c'était leur prochaine destination. Il marqua une pause, Celron détourna son regard pour fixer son maître qui observait la planète d'un oeil... affamé ? Non pas affamé, plutôt attiré. Son regard était comme absorbé par la planète en elle-même. Après sa courte pause, il reprit pour finir sa phrase par... " notre prochain terrain de jeu " Ceci expliqué cela.
Subitement le Seigneur Sith se retourna pour faire face à son nouvel apprenti et le toisa du regard. L'attirance qu'il avait laissé percevoir il y a quelques secondes avait disparu, une lueur ferme dans le regard avec un ton dur allait parfaitement ensemble et avait pour objectif de faire comprendre quelque chose au destinataire du message.


- Combats pour moi et je t'offrirais la puissance que tu recherches. Trahis moi et je t'écraserais comme un insecte.

Cette phrase avait sûrement pour simple but d'effrayer le jeune Sith mais pas seulement, Celron comprenait et l'avait compris depuis le début : sa vie ne valait pas grand-chose à ses yeux. Un seul faux pas à l'encontre du Seigneur Sith et ce serait la mort et l'oublie. Son attitude n'effrayait pas l'apprenti, il n'avait pas peur de lui. Est-ce qu'il aurait du ? Sûrement, mais ce n'était pas le cas. Il ressentait surtout une certaine forme de respect envers sa puissance et ce respect entraînait la loyauté de Celron. Sa loyauté lui était acquise, pas sa confiance. Mais il n'en fallait pas plus pour être un bon petit soldat... pion... C'était du pareil au même et cela ne le dérangeait pas. Si son maître tenait sa promesse, s'il devenait plus puissant qu'il ne l'avait jamais été auparavant : il voulait bien être un bon petit pion, quoi que cela en coûte. Il aurait pu lui dire ça mais Celron était las de parole, il avait trop parlé avec son maître. Dorénavant c'était les actes qui parleront à la place de celui-ci. Et après le second discours de Adrix, les actes qu'il devrait accomplir ainsi que son destin était déjà tâché d'un rouge sanglant. Lorsque les quelques mots suivant fut énoncé " faire couler le sang à profusion " l'apprenti, s'accordant avec son maître, glissa minutieusement dans un murmure au milieu de sa phrase :

" Comme vous le souhaiterez, mon maître... "

Il avait légèrement incliné sa tête vers le sol pour montrer sa soumission ainsi que sa loyauté. S'en suivit promptement une demande sur ce que voulez apprendre Celron. Et bien, Celron, avait une soif de connaissance insatiable comme, sûrement, tous les apprentis Sith. Il ne voulait pas seulement savoir une ou deux choses mais plutôt acquérir le savoir absolut. Evidemment que cela ne se ferait pas en une séance d'entrainement, il fallait sûrement plus d'une vie pour tout connaître mais n'allons pas trop vite en besogne. Celron fit quelques pas vers le milieu de la pièce détachant ses yeux bleuté de son maître. Il réfléchit rapidement : sa technique du sabre laser ? La forme Shien et plus particulièrement celle utilisée en ayant le manche inversé, il l'a maîtrisé bien n'ayant fait que cela pendant toute sa jeunesse. Evidemment il devait la perfectionné et la rendre plus personnel mais ce n'était pas cela qu'il avait en tête. Il préférait apprendre tout de suite commencer l'apprentissage de la force et rapidement la maitriser. Pour pouvoir ensuite se protéger des pulsions de force comme l'avait déjà fait le Seigneur Sith contre lui ou comment l'adapter à une contre-attaque mortel. Mais avant de donner sa réponse il préférait avoir l'avis de son maître : c'était tout naturel que de demander à un ancien adversaire les failles qu'il avait pu apercevoir dans leur combat. Evidemment pour un Seigneur Sith de son envergure les ouvertures qu'il avait vu devait être assez nombreuse mais il saurait sûrement quoi répondre.

- Vous avez joué avec moi, j'imagine que vous devez connaître quelques une de mes faiblesses, il marqua une courte pause avant de reprendre, comme par exemple... Ma maitrise inexistante de la force.

Ce n'était pas tout à fait juste, sans le savoir il l'utilisait pour chacun des coups portait à l'ennemie : accéléré la vitesse de ses frappes ou leurs puissances mais il ne s'en rendait pas compte. C'était inné chez lui, sûrement grâce à son entrainement intense au combat au corps à corps. Il fit face à son maître et attendit une réponse cependant il ne savait toujours pas s'il avait récupéré son sabre-laser lorsqu'il avait glisser de ses doigts ou si allait devoir apprendre à en construire un. Gêné de lui demander ça, sa voix baissa d'un ton.

- Maître... Avez-vous en votre possession mon sabre ? Je ne me rappelle pas l'avoir récupéré...

Quel pitoyable apprenti Sith il faisait là, perdre son sabre-laser. Peut-être que le fait d'avoir était derement électrocuté jouerait en sa faveur, ou peut-être pas... Avec ou sans, il savait se battre mais les sensations étaient loin d'être les mêmes tout comme le plaisir.

Il ne mouffetait pas, ne montrait aucune crainte vis à vis de son nouveau maître même s'il lui parlait avec tout le respect et la soumission possible. Il avait des tripes, c'était indéniable, il ne lui manquait que l'expérience pour devenir un sith à part entière... et peut être cette petite once de folie commune à tous les grands maîtres du Côté Obscur. Peut-être faut-il sombrer dans la démence pour pouvoir jouir du potentiel maximum des ténèbres. D'ailleurs, c'est à la fois la force et la faiblesse des Seigneurs Noirs, car si leurs pouvoirs sont inégalables, ils causent souvent leur propre chute. Il devait faire attention à ne jamais comettre cette erreur à son tour.
Non, lui était au dessus de tous ces idiots. Il était la cause des chutes et non leur victime ! L'Exterminateur ne déposerait jamais les armes ! Son existence perdurera pour l'éternité, jusqu'à ce que la galaxie s'effondre une bonne fois pour toute lorsque les énergie chaotiques se déchaîneront... Et il sera là pour assister au spectacle, hors de question d'expirer avant la bataille finale de cette dimension ! Il avait trouvé le moyen de traverser les âges, de déjouer la mort pour devenir immortel, ce serait la clé de son avenir. Il deviendrait le plus dangereux combattant qui n'ait jamais parcourut l'univers et tous ceux qui oseraient prétendre à son titre goûterait la morsure de ses sabres !

- Vous avez joué avec moi

*Et pas qu'un peu...*

j'imagine que vous devez connaître quelques une de mes faiblesses. Comme par exemple... Ma maitrise inexistante de la force.

En effet, il l'avait remarqué lors de leur affrontement. Pas une seule fois il n'avait tenté d'utiliser des éclairs ou même de simples projections. C'étaient pourtant des techniques de bases qui, s'il ne les jugeait pas aussi efficace qu'une bonne vieille lame, étaient toujours très utiles à Odion. Il avait une préférence marquée pour les éclairs mais cette art n'était pas du niveau de Celron, il n'était pas encore prêt à électrocuter à tout vent !

- Maître... Avez-vous en votre possession mon sabre ? Je ne me rappelle pas l'avoir récupéré...

Son sabre ? En voilà une bonne question en effet... L'Egorgeur ramassait toujours les armes de ses victimes en trophée. C'en était devenu un rituel tellement routinier qu'il le faisait instinctivement sans même y réfléchir. Il avait probablement ramasser la lame de Celron. Il écarta un pan de sa cape, laissant apparaître les dizaines d'instruments de morts accrochés à sa taille. Il était plus fier que tout de sa collection, même Grievous n'en avait pas de comparable. Ses plus belles pièces étaient évidemment les deux sabres de Kroenen, des objets de collection qui, en plus d'être très honnorables, étaient furieusement bien conçues. Il leva une main, et la majorité d'entre elles, celles qui ne lui évoquaient rien, se détachèrent comme par magie pour venir léviter juste sous le nez du nouvel apprenti.

-Ton arme est probablement parmi celles-ci. Choisis celle qui te conviens, elle sera à toi. Quant à la Force...

Il tourna son regard vers la main crochue qu'il avait levée plus tôt. Un courant d'énergie bleutée la traversa alors. On aurait dit de l'électricitée, mais beaucoup plus chargée. Amusé par cette manifestation de sa propre puissance, l'Egorgeur remua ses doigts, jouant à faire danser un éclair le long de ses phalanges. Avant d'expliquer le fonctionnement du Côté Obscur à son nouvel élève, il devait lui faire saisir sa façon de penser, la façon de voir des sith.

-Tu l'utilises, sans en avoir conscience. Sans quoi, tu n'aurais même pas senti ma présence dans ces ruines, et tu aurais encore moins pu croiser le fer avec moi. Peu importe ses qualités de bretteur, un humain ordinaire ne pourrait rien contre le plus faible des sith. Nous sommes des élus, mon cher apprenti... Des élus choisis pour posséder cette puissance hors du commun. Les autres...

Il tendit brusquement le bras vers le tas de droîdes réduits en pièces détachées. Les composants volèrent en tout sens, comme si une bombe avait explosée au milieu d'eux. La tête d'un d'entre eux fila vers Adrix qui l'attrapa au vol. Il fixa un moment ce crâne artificielle, comme s'il prenait plaisir à contempler cette forme peu chaleureuse, puis, il serra le poing broyant le métal blindé entre ses griffes comme s'il s'agissait d'un simple morceau de carton. Si cela avait un crâne humain, il aurait sans aucun doute fait pareil.

-Nous pouvons en faire ce que bon nous semble. C'est le privilège de la supériorité. Leur vie n'est rien en comparaison de nos ambitions, un sacrifice négligeable tout au plus. L'ambition de vouloir détruire, de dominer toute chose, c'est cela le Côté Obscur de la Force. Laisse toi bercer par les penchants sombres de ton âme, et sa puissance se deversera en toi comme un flot d'eau glacée. C'est cette resistance aux ténèbres qui rend les Jedis si pathétique... Ils n'emploient que la couche supérieure de la Force sans oser chercher en profondeur.

Pendant qu'il parlait, le croiseur s'était grandement approché de la planète Cronus, et déjà on commençait la manoeuvr d'atterrissage, un peu à l'écart de l'agitation...

/Dans ton prochain poste, parle de l'atterissage, je crerai un nouveau topic ensuite ^^ /

Celron observa attentivement le visage de son Maître, détaillant chacune de ses réactions pour voir si il pouvait en tirer des conclusions. Lorsqu'il lui parla de sa... non-maîtrise de la force, il acquiesça sans rien dire. Il l'avait donc facilement remarqué, il s'en voulait d'être aussi faible et il espérait y remédier dans les plus bref délai. Puis à sa dernière question il formula une bref réponse et attrapa solidement un morceau de sa cape pour doucement la soulevé laissant l'apprenti y découvrir une sorte de... d'armoire à trophées, mais à l'intérieur de sa cape. Il y en avait pas mal, Celron n'eut pas le temps de les compter ou de les détailler. Mais s'il les gardait si précieusement près de lui c'est qu'elle devait avoir une importance à ses yeux ce qui était normal. Quoi de plus significatif que l'arme d'un défunt opposant. Mais Celron, lui, n'avait pas succombé sous les lames de son Maître : sa lame, son arme de prédilection, lui revenait donc de droit. Il en détachère deux ou trois mais le regard bleuté de l'apprenti vint directement se poser sur une en particulier, il pouvait la reconnaître entre milles : celle de son ancien Mentor.
Avait-elle quelque chose de particulier ? Un crystal plus puissant ? Une poigné plus adhésive ? Non pas vraiment mais son histoire était chargée en souvenir. Celron n'avait jamais réellement compris pourquoi son précédent Maître avec une arme de Sith en possession. La sienne peut-être ? Ou peut-être comme Adrix, un souvenir d'un opposant ? Aucune idée et cela importait peu Celron : maintenant c'était la sienne. Il devrait sans aucun doute, dans des temps avenir, sans construire une par lui-même sous les conseils de son Maître pour que celle-ci soit la preuve de sa réussite en tant qu'apprenti Sith. Mais pas maintenant, pas aujourd'hui. Comme l'avait dit le Seigneur Sith, il devait rejoindre au plus tôt leur nouveau terrain de jeu. Celron n'était pas nerveux ou excité, non, il préférait vider son esprit avant de, peut-être, affronter de nouveaux ennemis. Sûrement moins puissant que son Maître, et heureusement, mais il ne fallait jamais baisser sa garde et sous-estimer un adversaire. Il l'avait appris, souvent à ses dépends.
Il attrapa sa lame avant de la fixer à sa ceinture dans un clic. Il observa maintenant le seigneur Sith qui s'apprêtait de nouveau à parler.

- Tu l'utilises, sans en avoir conscience. Sans quoi, tu n'aurais même pas senti ma présence dans ces ruines, et tu aurais encore moins pu croiser le fer avec moi. Peu importe ses qualités de bretteur, un humain ordinaire ne pourrait rien contre le plus faible des sith. Nous sommes des élus, mon cher apprenti... Des élus choisis pour posséder cette puissance hors du commun. Les autres...

Il avait donc pu devenir un bretteur exceptionnel grâce à la force qu'il ne savait pas encore exploité à son potentiel maximum. Il avait hâte, il avait hâte d'assouvir sa soif de pouvoir et de connaissance. La puissance qu'il avait ressentit dans sa haine lorsqu'il avait dû combattre ces deux lames n'était rien comparait a ce qu'il allait devenir sous les ordres et l'enseignement de son Maître, Darth Odion. Il avait... hâte. Adrix leva alors son bras vers tout un tas de décombres de droïdes, Celron ressentit la force qu'il usa pour apporter un crane métallique entre ses griffes. Il le fixait comme si ce bout de métal avait vécu et avait ressentit, comme un être humain. Son regard, on pouvait facilement comprendre qu'il y prenait du plaisir. Celron n'arrivait pas à comprendre comment, ni pourquoi... Il était sûrement fou : le coté obscure, le pouvoir rendent les personnes incontrôlable et folle par la même occasion. Mais son Maître était plus que ça, certes un brin de folie contrôlait ses pensées et ses actes mais pas seulement, sinon il ne se tiendrait pas ici devant lui... Il en vint à parler des Jedi, ces êtres qui étaient complètement à l'opposé du coté obscure et pourtant si proche de son pouvoir. Son ancien maître l'avait sûrement été un jour. Celron ressentait une haine intense, il aurait voulu le tuer de ses mains pour ce qu'il n'avait pas fait. Lui apprendre, lui expliquer la force. Et plus encore... Mais c'était de l'histoire ancienne.
Pendant que Adrix discutait, le Venator s'approchait à une allure assez rapide de la planète : ils seraient bientôt arrivés. Celron n'avait aucune idée de ce qu'il l'attendait sur cette planète : des personnes aussi répugnante qu'immonde ou l'inverse ? Devait-il verser le sang d'un inconnu pour plaire à son Maître ? Probablement, est-ce que ça le gênait ? Pas vraiment. Mais personne ne sait comment réagir jusqu'à l'instant... fatidique.
Ils entrèrent en orbite puis rapidement dans l'atmosphère de la planète. De leur place, le Maître et l'apprenti pouvait observer la planète d'un peu plus près : la végétation et ce qui l'entourait. Celron n'osa pas lui demander quelle était leur objectif, pourquoi venir ici ? C'était loin d'être un hasard, mais avait-on fait appel à lui ? Peu importe, le vaisseau allait dans quelques minutes atterrir : Celron s'inclina respectueusement devant son Maître avant de partir se préparer. Il lui manquait le haut de sa tenue d'entrainement. Il quitta son Maître avant de rejoindre rapidement l'infirmerie et se préparer.
Il rejoindrait son Maître par la suite.

[HRP] Désolé c'est nul :/ [/HRP]