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descriptionUne petite histoire EmptyUne petite histoire

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Voila, j'ai écrit un petit truc pendant les vacances. C'est un début de roman: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Histoire d’Egéria

Partie I : Un enseignement imprévu

Prologue

Les premiers rayons du soleil commençaient tout juste à éclairer la chambre Etoilée. Ces premiers rayons caressaient le visage de la jeune princesse. Harmonie commençait peu à peu à sortir de son sommeil, comme si le doux éclairage que provoquait le soleil sur son visage lui avait permis de reprendre vie. Elle semblait encore à moitié dans ses rêves.
Pourtant, un son, lui fit rapidement reprendre conscience de la triste réalité dans laquelle elle était plongé. Ce bruit, fut celui de coups de sabots, et de cris autoritaires. Le bruit qui venait de la cour du palais, était certainement celui que généré un bataillon de centaure partant au combat. Encore un… Combien ce monstre qu’était la guerre en engloutirait-il encore ? Des Centaines ? des milliers ? Tout Egéria….

Elle passa quelques secondes à s’imaginer ses pauvres soldats, au combat, à la tuerie. D’après ses professeurs d’histoires, et de mémoires d’hommes, la dernière guerre impliquant Egéria aurait eu lieu, plus de deux milles plus tôt. Et aujourd’hui, personne ne pouvait savoir, quand cette guerre arriverait à sa fin…et surtout, à quelle fin…

Elle se leva, et enfila une robe blanche. Toujours plongé dans ses pensées, elle descendit l’escalier menant à la salle à manger. Elle s’attendait à y voir quelqu’un. Peut-être pas ses parents, au moins un intendant. Mais personne. La salle était désespérément vide. Harmonie se souvint alors, que c’était le grand jour. Certainement un des jours les plus importants dans l’histoire d’ Egéria. En effet, aujourd’hui devait avoir lieu une bataille des plus importantes. Sûrement celle qui déciderait de l’avenir d’ Egéria, de ses habitants, et de sa vie. Si l’armée cédée, elle n’était pas sûr d’appartenir encore à ce monde le soir venu. Armée commandée par son père, et son frère. Elle eut un moment d’inquiétude, mais elle se ressaisit. Elle préférait vivre les quelques heures qu’il devait lui restait, en toute sérénité, sans peur, sans tressaillement.

La jeune fille tenta de ne plus penser à rien. Elle fit comme ci cette journée était comme les autres. Comme ci le monde était encore stable sous ses pieds, alors que le ciel commençait déjà à tomber. Elle déjeuna donc, seule, au milieu de la pièce. Le silence régnait, et rien ne semblait pouvoir briser ce calme absolu.

Après de longues minutes, des bruits de pas troublèrent pourtant ce calme, si profonds, et si mortel. Les pas semblaient légers, et timides. Harmonie releva la tête, et reconnu le jeune Timéo, dont elle avait reconnu les pas. Le jeune garçon, d’environ dix ans avancé vers la princesse. Celle-ci abandonna sa place, et couru vers le jeune garçon. Elle le prit dans ses bras. Elle c’était toujours attachés à Timéo. Il était le fils d’un conseiller. Depuis son arrivé, elle avait trouvait en lui, quelque chose de merveilleux qui n’apparaissait pas chez les autres garçons de son âge qu’elle avait pu rencontrer au cours de sa vie, et qui, pour cela, l’avait distingué des autres. Il était pour cela son ami, et rare en trouvait-elle. Elle ne savait pas si c'étaient elle qui devait rassurer l'enfant, ou si c'était le jeune garçon qui le rassuré. En tout cas, elle se sentait bien mieux qu'avant, comme ci cette arrivée provoquait un nouvel espoir. Elle reprit ses esprits, et se releva. Timéo la tenait toujours au niveau de la taille. Elle marcha en direction de la table avec le jeune garçon toujours accroché à sa robe. Harmonie s'adressa à Timéo d'une voix sereine :

 « Tu veux manger quelque chose ? »
 « Euh oui, je n'ai pas encore mangé... »

Timéo s'était assis juste à côté d'Harmonie, et prenait maintenant des pâtisseries, et un verre de jus de Cuene. Il ne cessait de regarder Harmonie, cherchant ainsi le réconfort dont il s'attendait de la part de sa meilleure amie. Mais pour une fois, Harmonie semblait évitait son regard.

 « Tu es sur que tu vas bien, Harmonie ? »

La jeune fille arrêta de manger, et releva la tête. Timéo avait donc remarqué qu'elle ne répondait pas à son regard. Harmonie ne savait pas quoi répondre. Timéo était très intelligent, et très mûr pour son âge, sûrement à cause de ce monde d’adulte dans lequel il évoluait. Mais comprendrait-il que son monde s’écroule ? Qu’il risquait de ne plus être là au couché du soleil ? Non, un enfant encore innocent comme lui, n’aurait certainement pas compris toute la bêtise des hommes.

- « Je ne sais pas trop. J’ai un mauvais pressentiment. »
- « Heureusement tes pressentiments sont toujours faux ! »

Le jeune garçon se mit à rire. Harmonie ne pu s’empêcher de rigoler à son tour. Il réussit à lui changer les idées, et seul lui était possible de la faire rire d’une simple phrase. Après avoir ce moment de plaisir, Harmonie s’adressa à Timéo :

- « Dis, veux-tu te promener en forêt après ? »
- « Oui ! J’adore aller là-bas ! »

La forêt qui entourait la Cité Eternelle était gigantesque, et magnifique. Elle s’étendait sur la moitié du continent, mais surtout c’était son contenu qui était époustouflant. Il n’était ainsi pas rare de croiser un clan de Centaure, des dragons, ou bien encore des groupes de licornes. La forêt elle-même semblait être magique, et les Egériens vivaient en harmonie avec cette féérie. Elle faisait partie de leur vie. Il pouvait la contrôler.

Le déjeuner se termina dans une ambiance plus détendue qu’à son commencement. Harmonie se leva, et quitta la grande salle, suivit de très près par Timéo. Elle prit un manteau pour couvrir sa robe. Après avoir parcouru un dédale de couloir, les deux jeunes arrivèrent à l’extérieur du palais. Le soleil faisait brillait la neige fraîchement tombée, ce qui donnait à la cour du château un aspect magique.

Mais à peine eu-t-il fait une dizaine de mètre, qu’une voix s’éleva derrière elle :

- « Puis-je savoir dans quel lieu vous comptez vous aventurer ?»


Harmonie et Timéo se retournèrent. Derrière eux, sur l’une des marches de l’escalier sur laquelle se dessinait le chemin emprunté par nos deux amis, se tenait la reine Calipso, la mère d’Harmonie.

- « Euh… »
- « Nous allons faire un tour en forêt, rendre visite à Egdor. »

Harmonie venait de trouver l’excuse parfaite pour quitter le château. Egdor était un de leur ami, qui avait peu à peu pris la place d’un oncle, dans leur famille. Il s’agissait d’un Simorgh, un oiseau majestueux, au plumage multicolore. C’était une de ses merveilleuses rencontres que l’on pouvait faire dans cette forêt.

- « Très bien, mais ne vous éloignez pas. »

À peine eu t’elle finit sa phrase qu’Harmonie et Timéo s’éloignaient déjà, sautillant dans la neige d’un blanc des plus purs.

Harmonie avait oublié la terrible réalité qui s’était abattu sur Egéria. Elle avançait maintenant à travers la forêt blanche, main dans la main avec son jeune ami. Tout en se promenant, ils chantaient une chanson, respirant la bonne humeur :

« Egeria est tu là ?...»

Ils s’enfonçaient peu à peu dans la si grande forêt. Ils descendirent de grandes pentes, pour tenter de rejoindre le lac Gwenda. Mais, malgré plusieurs heures de marche, le lac gelé ne voulait toujours pas se montrer. Pourtant, il aurait dû l’apercevoir après avoir contourné la crête des phoenix, qu’il aurait déjà dû dépasser depuis deux ou trois heures. Harmonie savait que quelque chose n’allait pas. Timéo aussi, s’en rendit compte :

- « Nous devrions déjà être arrivés… »
- « Nous y serrons certainement bientôt »
- « Non, nous n y arriverons pas, Harmonie, nous sommes perdus. »

Timéo s’assit sur un tronc d’arbre, et regarda le ciel. Le soleil avait disparu, caché par des nuages, et de petits flocons blancs commençaient à se déposer sur le sol. Le froid lui aussi commençait à arriver.

- « Oui, tu as raison Timéo, nous ferions mieux de faire demi-tour »

Harmonie se retourna pour pouvoir suivre leurs pas, mais la neige avait déjà tout recouvert, et les flocons tombaient de plus en plus vite. Timéo se remit debout, et regarda à son tour.

- « Comment allons nous faire ? »
- « Ne t’inquiètes pas, nous allons retrouver notre chemin. »

La princesse chercha des yeux un moyen de savoir vers où aller. Mais rien ne ressemblait à ce qu’elle aurait dû voir. Soudain elle comprit où elle avait fait une erreur. Ils avaient déjà dépassé le lac.

La neige, songea Harmonie, la neige avait dû recouvrir la rivière, qui était d’habitude infranchissable. Voilà ce qui les avait perdus. Comment pouvaient-ils maintenant retrouver le bon chemin ? Harmonie n’en avait aucune idée. Elle n’avait jamais visité cette partie de la forêt, et la Cité Eternelle n’était pas visible.

Un craquement sortit Harmonie de ses pensées. Comme si une branche s’était cassé sous la neige.

- « Tu as entendu Harmonie ? »
- « Oui…Couche toi !! »

Harmonie plongea sur le jeune garçon en une demi-seconde, le plaquant ainsi au sol. Timéo n’eut pas le temps de comprendre que le sifflement d’une flèche passa juste au-dessus des jeunes gens.

- « Vite Timéo ! Debout ! On y va ! »
- « Qu’est ce qu’il y a ? »

Harmonie se mit debout en quelques secondes, et aida Timéo à se relever. Ils se mirent à courir dans une direction hasardeuse. Derrière eux, ils étendaient déjà des cris.

- « Attrapaient les ! La fille doit être capturé vivante si possible ! Ce n’est peux être pas n’importe qui… »

Harmonie et Timéo courraient comme de véritables sprinteurs, mais, ils ne pourraient pas continuer comme cela bien longtemps. Le terrain était à leurs avantages : Ils passaient bien mieux entre les arbres, et les buissons, que les soldats qui les chassaient. Un nouveau sifflement se fit entendre, et une flèche se planta, dans un arbre, à vingt centimètres d’Harmonie. Leur course folle continua, et rien ne semblait pouvoir l’arrêté…

Et pourtant, les deux enfants, eurent tout juste le temps de s’arrêter, lorsque le bord d’une falaise apparut devant eux. Le sol apparaissait à peine au fond du gouffre. Harmonie regarda sur les cotés, mais il était trop tard, ils avaient été rattrapés. Les soldats venaient de sortir de la forêt, les arcs en joues. Timéo serra Harmonie contre lui, lorsqu’il vit les armes.

- « Bien, les enfants, maintenant on arrête de jouer. Je préférerais ne pas avoir à tacher cette jolie robe de rouge, Mademoiselle la Princesse. »

La jeune fille se demanda comment il savait qu’il s’agissait de la princesse. Puis, elle se rendit compte que son pendentif royal était tout simplement en dehors de son manteau, visible aux yeux de tous. Mais ce n’était pas le plus urgent. Comment allaient-ils se sortir de ce faux-pas ?

Harmonie chercha rapidement une solution. La seule qui lui vint, était celle de l’affrontement, en utilisant ses pouvoirs. Alors, sans même prévenir personne, et d’un simple geste des mains, Harmonie fit apparaître une bulle de glace les entourant.

- « Je vois. Une princesse ne dois tomber qu’au combat ? Très bien, si t-elle est ton souhait. Dommage, cette robe m’avait l’air jolie, mais je vais devoir la tacher. »

A ces mots, les cinq soldats présents lâchèrent une salve de flèches. Les projectiles frappèrent le bouclier de glace, et y restèrent figés. Les soldats se regardèrent étonnés de la puissance du bouclier levé par la princesse. Mais leur chef ne semblait pas ce décourager. Il prit une nouvelle flèche, se mit en joue, et lâcha la corde. Dans un sifflement strident, la flèche frappa la glace à tout juste quelques centimètres d’une autre flèche. Les autres guerriers l’imitèrent, décochant des tirent, sur la même zone. À la fin de la salve, une fissure se créa, et la glace se brisa, tombant au sol. Harmonie eut une réaction quasi instantanée. Un pic de glace se créa à côté de son bras. D’un mouvement du poignet, Harmonie fit voler le morceau de glace meurtrier. Le pic, passa à quelques centimètres de la tête du chef des soldats, avant finir sa course dans la chaire dure d’un arbre. La jeune princesse, reforma d’un geste circulaire son bouclier de glace. Puis calmement, tout en levant sa main, elle murmura :

- « Moneo »

Une petite étincelle sortit de la paume de la main d’Harmonie, et prit de l’altitude. Après une longue ascension l’étincelle explosa, illuminant le ciel, et la tempête de neige qui s’abattait sur la vallée, et provoquant un bruit sourd surpuissant. Si quelqu’un se trouvait dans la vallée, il était sur maintenant de savoir où se trouvaient Harmonie et Timéo. Le chef des soldats Arcaniens commençaient à s’énerver.

- « Saleté de magicienne ! La magie n’a apporté que des malheurs sur ce monde ! »

De nouvelles flèches se plantèrent dans la paroi de glace. Soudain, un sifflement strident se fit entendre, et une ombre arriva très vite. L’ombre passa sur les soldats à une telle vitesse, qu’il avait eu l’air de tomber tous en même temps. Une fois tous les soldats au sol, un gigantesque oiseau apparu derrière Harmonie et Timéo. Il était d’une couleur bleue cyan, avec des plumes jaunes, sur la tête. Il devait au moins faire un mètre cinquante de haut, pour deux de long. Il déploya ses grandes ailes. Harmonie brisa alors la boule de glace qui les enfermaient, et se dirigea vers l’oiseau géant :

- « Egdor ! Je suis si contente de te voir ! »
- « Je crois qu’il est temps que je vous ramène. Vous avez encore fait une belle peur à tout le monde vous deux. »
- « Et bien on a mis de l’animation alors, et maintenant, on est hors de danger. »
- « Je crois qu’il y a déjà assez d’animation comme ça au palais. Quand je suis partit, c’était une vraie pagaille. Bon montez, je vous ramène, il ne faut pas traîner.

Harmonie avait essayé de rester calme et positive, mais ce combat lui avait rappelé une triste réalité : Egeria était en guerre. Elle avait eu une grande peur, et elle avait cru vivre ses dernières minutes. Elle aida Timéo à grimper sur le dos du Simorgh. Puis, elle se plaça derrière lui, pour le rassurer. Non pas du vol qu’il allait faire, ils en faisaient relativement souvent, mais plutôt sur ce qui allait arrivée. S’ils c’étaient fait attaqué, quand était il a la cité éternelle ?

Dernière édition par Maya Tega le Dim 4 Jan 2009 - 19:36, édité 4 fois

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Egdor déploya enfin ses grandes ailes, et se lança de la falaise. L’oiseau géant avait pris son envol, et survolait à quelques dizaines de mètres du sol le fond de la vallée. Toute la profondeur du paysage apparaissait, et se révélait aux yeux d’Harmonie, et de Timéo. La beauté des montagnes enneigés était à coupé le souffle. Malgré la neige qui tombait, la montagne montrée toute sa beauté. L’oiseau et les enfants remonté à présents le long d’une falaise, pour passer dans la vallée d’Emeraude, celle qui précéder la cité éternelle. Lorsqu’il passèrent le col, le terrible blizzard s’arrêta, laissant place à un ciel clair, dépourvu de nuage. Le changement était si radical, que la chaleur du soleil surprit les deux enfants. Ils commencèrent à perdre de l’altitude pour suivre le fleuve de l’Aube. On l’appelait ainsi, parce que le premier rayon du soleil frappait toujours ce fleuve. Ainsi, l’eau s’éclairait subitement, annonçant le commencement d’un nouveau jour. La forêt qui recouvrait toute la vallée, en dehors des berges, avait donné le nom de Vallée D’émeraude. Une autre chose pouvait choquer, à l’entré de cette vallée : Il n’y avait aucune trace de neige. Ce problème n’avait jamais été élucidé. Tout ce que l’on savait, c’est que cette vallée, pourtant entourée de glacier, était la plus chaude de tout Egeria. Ici, l’eau n’était pas prise par les glaces l’hiver. Cette longue et large zone de chaleurs était le moteur du climat sur Egeria. Le vent chaud soufflait vers la cité éternelle, rendant ainsi les températures plus confortables.

Après une lente descente le long de la pente, et le survol d’une grande plaine boisée, le groupe arriva enfin au-dessus de l’eau. Egdor continua de perdre de l’altitude, jusqu'à être à un mètre de l’eau. Ses pattes touchèrent alors l’eau du fleuve. Harmonie et timéo purent apercevoir, sous les ailes du Simorgh une quantité impressionnante de poisson multicolore. Devant eux, se rapprochait le Pic de Dante. Il s’agissait d’une montagne qui se trouvait en plein milieu de cette vallée si atypique, coupant ainsi le fleuve en deux torrents d’une violence inouï. D’un puissant coup d’aile, Egdor suivit le torrent à droite. Les éclaboussures remontaient jusqu'à leur hauteur, et pourtant il était à au mois deux mètre de l’eau si agitée. Soudain, le fleuve disparu dans un passage souterrain, après une chute de cinq mètres. Des chutes d’eau le long de la falaise, forcèrent l’oiseau à s’écarter du Pic. La forêt continuait d’entourer les deux torrents. De temps en temps, des grandes têtes reptiliennes apparaissaient à travers le feuillage. Il s’agissait d’ancienne créature, très ancienne, qui se trouvait sur la planète bien avant l’avènement de la magie. La plupart de ces espèces ressemblaient à des lézards géants. Après encore une dizaine de minutes de vol avec les turbulences de la falaise, les deux torrents se rejoignirent enfin. Le vol calme pu reprendre. Ils arrivèrent bientôt à ce que l’on appelait la prairie des plaies. En effet, en son centre, un cratère témoigné d’un choc céleste ancestral. Mais quelque chose attira le regard d’Harmonie. Au centre de la prairie dominée trois tas de pierres. Des éboulis ? Harmonie l’espérait, mais elle croyait savoir de quoi il s’agissait. Ses pensées se confirmèrent lorsque le groupe s’approcha de la zone herbagée. Autour du tas de pierres, allongé dans des marres de sangs, se trouvaient les corps de soldats.

Des centaures, des dragons, des humains, des phénix,… toute la diversité et l’union d’Egeria se trouvaient résumé sur ce champ de bataille. Unis, même dans la mort. Lorsque Egdor descendu pour mieux les éventuelles signes de survies, l’odeur de mort qui se répandait autour du groupe leur fit perdre tout espoir. Harmonie, voulait elle toujours y croire. Elle ne voulait pas abandonné les recherches là. Elle voulait se poser, et rechercher d’éventuels survivants. Chercher ses survivants.

- « Egdor, pose toi, on doit chercher les survivants. »
- « Il n’y a pas de survivants. Et s’il y en a, ils ne doivent plus être ici. »

Harmonie commençait à réaliser, que jamais elle ne reverrait son père, et son frère. Ils avaient osé diriger l’armée qui s’était opposé à Arcania, mais ils n avaient pas été à la hauteur. Un virage en direction du fleuve fit remarquer à la princesse l’horreur de la boucherie qui avait eu lieu ici. Tout le long de la plaine courrait un ruisseau pourpre. Le liquide rouge coulait à travers un sillon habituellement emprunté par l’eau. Suivant son cours, de cascade en cascade, le liquide rouge se vidait peu à peu dans le fleuve de l’aube, lui donnant une couleur rouge.
Harmonie comprit que toutes les chances de retrouver un survivant était vaine, et que c’était un Adieu quel avait adressé à son père, il y a quelques jours. L’oiseau reprit alors un vol calme au-dessus de fleuve, si paisible, et si rouge. La princesse sentait des petites mains la serrait. Une tête se calla dans son dos, sanglotant au rythme des battements d’aile. Les larmes lui montèrent aussi aux yeux, et coulèrent le long de ses joues, pour finir dans le fleuve de l’Aube.

Bientôt le Simorgh reprit de l’altitude, pour passer le dernier col, avant d’arriver dans la vallée de la cité éternelle. Harmonie était à la fois réjouis d’être si proche de son palais, et de sa mère, mais aussi apeuré, par ce qu’elle risquait de voir.

Le groupe passa enfin la dernière colline, et se retrouva dans la vallée de la cité éternelle. Juste devant eux s’étendant un paysage habituellement magnifique. En contre bas, le fleuve de l’Aube réapparu. Devant, la montagne supportant la cité éternelle se tenait entre l’immense forêt et le fleuve. En haut de la cité, sur le sommet de la montagne, se tenait le palais.

Mais aujourd’hui, le fleuve était rouge, la forêt était traversée d’un ruban noir, qu’Harmonie identifia comme des troupes ; et la cité éternelle laissait échappait de longue fumée, de toute part. Au fur et à mesure que le groupe se rapprochait, les détails devenaient de plus en plus saisissants. Les maisons brûlaient pour beaucoup, les remparts étaient tombés. Seul le palais semblait avoir encore la chance de ne pas avoir subis d’outrage. Harmonie regarda le palais justement. Des sorciers s’emblaient le défendre par endroits. D’ailleurs, si l’on regardait attentivement, on pouvait voir des affrontements, un peu partout dans la ville. Les sorciers affrontaient les soldats Arcaniens. Mais à chaque morts, quatre autres soldats arrivèrent. La princesse pensait à sa mère. Peut-être était-elle encore en vie ? Il fallait qu’elle aille voir.

- « Egdor, tu peux me déposer sur la terrasse du palais s’il te plait. »
- « Harmonie, il faudr… »
- « Egdor, ma mère est peut-être encore en vie. Par contre, tu vas devoir prendre soin de Timéo pendant que je vais la chercher. Si dans cinq minutes je ne suis pas revenu, partait le plus loin possible »

La princesse sentit les mains de timéo la serait plus fort. Il se sentait rassuré par la présence de la jeune fille, et il n’avait pas envie de la quitter.

Egdor commença sa descente. Il pique, puis redressa pour se poser tout en douceur. Harmonie tenta une première fois de descendre. Mais les mains des Timéo étaient bien trop serrées pour qu’elle ne descende. Elle décrocha les mains du garçon, et descendit de l’oiseau géant. Juste avant de descendre, elle glissa un petit mot à l’oreille de timéo. Je T’aime, je reviendrai

À ces paroles, des larmes coulèrent sur ses joues. Elle fut bientôt imitée par timéo qui lui sanglota.

Harmonie s’efforça de s’éloigner, ne soutenant une nouvelle fois plus le regard de son ami. Les ailes d’Egdor se redéployèrent, et il quitta le sol. Peu à peu, la princesse vue timéo montait peu à peu dans le ciel. Elle entendue une dernière fois sa voix : Harmonie, moi aussi je t’aime

La princesse se retourna une dernière fois, pour ne plus voir qu’un V qui s’éloignait dans le ciel. Elle poussa la porte, rentrant dans le palais par la salle du conseil. Elle traversait une grande salle, dont les murs, étaient recouvertes d’une couche d’or. La princesse n’eut pas le temps de s’attarder sur la décoration somptueuse de la pièce. Des bruits de pas se firent entendre. Ils se rapprochaient. Harmonie se dépêcha donc de sortir de la salle, par la porte opposée à celle des bruits de pas. Elle ne savait pas s’il s’agissait d’amis, ou d’Arcannien, alors elle préférait être prudente. Elle avançait dans un long couloir. La princesse se mit à courir. Soudain, des bruits d’épée, et d’explosion attirèrent son attention. Que devait elle faire ? Se diriger vers le combat ? Elle n’en était pas sûre.

Harmonie n’eut pas à prendre de décision. Soudain déboulant d’un couloir sur la droite, une femme portant une longue robe couleur or courut vers Harmonie. Elle avait un doux visage surmontait d’une haute coiffe, montrant son pouvoir.

La princesse reconnue là sa mère. Elle mit elle aussi à courir, quand elle vu derrière la reine cinq soldats armés d’épée.

Arrivée au milieu du couloir, elle s’arrêta, n’en pouvant plus, et créa juste derrière sa mère un mur de glace. Lorsqu’elle voulu reprendre sa course, elle s’aperçut qu’elles étaient bloquées. Un deuxième groupe de soldat arrivait droit sur eux. D’un geste de main, la mère d’harmonie créa un second mur de glace. Les deux groupes percutèrent les murs. Certains soldats tombèrent assommé. Les autres prirent leur épée, et commencèrent à frapper la glace.

La reine Calypso se rapprocha de sa fille. Le mur d’Harmonie, plus fragile, tomba, laissant le groupe s’approchait de la mère et de sa fille. D’un nouveau geste de main, la mère créa un rempart de glace, entre elles, et les soldats. Harmonie osa enfin prendre la parole :

- « Va-t-on mourir, mère ? »
- « Non, ne craint rien Harmonie. »

La reine Calypso regarda sa fille, et fit apparaître une porte dans le mur.

- « Vas-y Harmonie »

Harmonie avança vers la porte, et l’ouvrit. L’intérieur semblait être un gouffre sans limite. Sans sol, sans murs, sans limite. La princesse se retourna vers sa mère :

- « Qui y a-t-il a l’intérieur ? »
- « La seule chose qui peut encore sauver Egereria »

La reine fit d’un geste de la main apparaître une épée de glace, alors que le mur de glace semblait prêt à céder. La reine allait devenir une combattante terrible, mais mortelle. Elle jeta un dernier regard dans les yeux brillants de sa fille.

- « Souviens-toi, tu es notre dernier espoir. »

La main de la reine sembla propulser Harmonie dans le chaos, puis refermer la porte à distance. Pendant quelques instants, la princesse vue à travers la porte. Quelques secondes…Quelques secondes suffisantes pour voir une horde de soldats fondre sur sa mère, et voir les premiers chocs entre les épées…


Dans un bois, tôt un matin, une jeune fille se relevait. Elle regarda autour d’elle. Rien de ressemblait à Egeria. Elle retomba à genou, et des larmes coulèrent sur son doux visage.
Voilà comment en une journée on pouvait se retrouver seul…comment son monde pouvait s’écrouler…comment on pouvait se retrouver dans l’inconnue. Elle se souvenait: Elle était le dernier espoir...


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