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Données optimisées :

Nom Angelor
Prénom : Jogane
Âge actuel : 22 ans
Race : Humaine
Profession : Non spécifié
Taille en m : 1, 82
Poids en Kg : 75
Autre : Exécute des contrats de mercenariat connu comme chasseur de prime, pilote, garde, soldat. A une ascendance Mandalorienne. Sujet dangereux. (Remarque : certains RP seront racontés à la première personne, d'autres à la troisième histoire de me vider l'esprit ^^, j'espère que c'est possible, sinon veuillez m'en informer par mp =) )

Registres :
[L'acquisition du Disrupteur -14]
[Une Chasse Dangereuse -17]

[L'acquisition du Disrupteur, Malastare -14]



"Ouh il est pas passé loin celui là..."

En effet, un tir de blaster frôla l'extrémité supérieure droite de mon casque et s'écrasa violemment sur le mur de pierre derrière lequel je m'abritais. Ils étaient coriaces ces Dugs, un trop gros nombre d'entre eux me donnait du fil à retordre. Peut-être avais-je rouillé, ou peut être étaient-ils animés par une force décuplée quand on s'attaque à leur planète. C'était sûrement ça. Malastare, oui... Ses reflets verdâtres m'avaient embrumé l'esprit pendant que les grands lacs de méthane avaient fini le travail en éblouissant mes yeux. Oui, j'aimais Malastare, son esthétisme était toujours entré dans mes goûts, et c'est avec fierté que j'anéantissais l'espère qui essayait de prendre son pouvoir ce soir là. En parlant de Dugs, un d'entre eux tenta de m'anéantir par la force brute. L'idiot lança un détonateur thermique au pied du mur, de mon mur de ma protection... C'est ce qui s'appelle donner le bâton pour se faire battre ou plutôt creuser sa propre tombe. Car avisé de mes sens de Mandalorien, je repérai l'explosif depuis la main de son lanceur, et il me suffit de donner un coup de poing au projectile alors qu'il volait à travers le palais pour lui faire faire un retour à l'envoyeur. Par sécurité je fis une roulade pour m'éloigner de la future détonation. C'est pendant que je roulais que j'entendis l'explosion, et la vague destructrice laissa la salle du palais dans laquelle je me trouvais précédemment s'effondrer sur la demi douzaine de Dugs imprudents. C'est au moment de me relever qu'une réalité éclata pour la énième fois à mon esprit. Mes jambes peinèrent à soulever mon corps, oui Malastare avait une forte gravité. Mais étrangement ce palais semblait gommer ce détail de mon esprit.

Car je ne l'ai pas précisé mais je me trouvais en effet dans un palais, très joli d'ailleurs, à l'architecture rustre, faite de pierres noires qui semblaient s'effriter comme du pain. Ou peut-être c'était parce que les grenades ou mes blasters étaient trop puissants, ça restait à démontrer. Mais que faisais-je dans ce palais, à Malastare ? Et bien c'est simple, j'étais sous contrat. Oui un politicien tentant de gravir des échelons dans l'économie de Coruscant m'avait payé pour récupérer un Holocron contenant des preuves d'activités illicites d'un de ses rivaux. Je savais pertinemment que cet homme n'avait aucune chance dans la société, il n'avait pas la tête de l'emploi, mais ses honoraires étaient plus que corrects... Mais cet holocron, il fallait y aller le récupérer, et ce n'était pas une partie de tout plaisir je vous prie de me croire. J'étais là au rez de chaussée de ce palais, et apparemment il me fallait descendre dans une salle reculée du sous sol. J'avais posé mon Cutlass assez loin de la bataille, histoire de ne pas l'abimer... De la bataille, je ne sais pas si c'était le terme exact. Car ce n'était pas un affront opposant une armée à une autre non... Enfin si vous considérez ma personne comme une armée à par entière, libre à vous, ça m'en honore, mais il est vrai que j'attaquais seul ce château.

Les Dugs étaient nombreux et farouches, ils masquaient mes déplacements par des tirs de couverture neutralisant ma liberté d'action. Alors je me faufilais discrètement dans les allées extérieures, qui donneraient sûrement sur un escalier menant au sous sol. Oh là, mes sens firent un bon en voyant débarquer un Dug possédant une arme lourde à répétition au coin de l'allée dans laquelle je me trouvais. Avant même qu'il ne réalise que c'était un casque Mandalorien qui se trouvait devant lui, deux lasers le foudroyèrent. Probablement alerté par le décès de son camarade, un autre Dug débarqua sur la scène. Lui je le gratifiai d'un honneur, c'est entre ses deux yeux globuleux que se logea un de mes tirs, mettant immédiatement un terme à ses jours. Si les autochtones débarquaient de ce côté, les niveaux inférieurs du château ne s'y trouvaient pas. Et d'après mes souvenirs, j'avais fait le tour de la bâtisse. Et voilà, j'étais parti pour fouiller l'intérieur de la maison... Justement, une porte s'offrait à moi. L'oreille tendue, le détecteur de mon casque autant, je ne perçus aucun "powtipouwtow" caractéristique de l'expression Duge ce qui m'assura d'entrer sans risque majeur. Je me mis à marcher nonchalamment dans le bâtiment, l'air décontracté. Et depuis quand je tombais dans la relâche et les excès de confiance moi ? L'étendue de ma gaminerie se révéla quand j'entendis des cris annonçant ma présence dans une pièce adjacente. Réagir, il fallait réagir. Ma réaction ? Elle fut simple, des Dugs sur la gauche, un escalier descendant devant, un mur sur la droite. Blaster en main, jet pack allumé je filai droit dans la voie qui me mènerai à l'étage en dessous, avant que les bêtes ne me bloquent la route. Au passage, je leur fit présent de quelques tirs avant de lancer un détonateur thermique à l'entrée de la porte, réglé sur... Ben deux secondes il fallait aller vite. L'escalier était sombre et, comme vous l'imaginez, le plafond est descendant. Maladroitement, je n'eus pas le temps d'adapter ma course à l'architecture du lieu et je me cognai mon casque à ce qui soutenait le château. Il faut avouer que ça secoue, mais je profitai du recul pour viser juste le torse d'un Dug, juste pour le plaisir. Le sol vint rapidement, encore un coup de la gravité, et prit par la réalité je m'expulsai après derrière un angle de l'escalier par une poussée de mes jambes afin d'éviter l'explosion du détonateur que j'avais lancé. Au vu des pierres volant violemment de toutes parts, j'avais bien fait de m'écarter, et par l'obscurité qui s'installa rapidement, j'avais condamné cette entrée. Action à la fois profitable et à la fois dangereuse, mais je doutais que cette petite porte soit la seule entrée vers les sous sols...

Enfin j'y étais. Les sous-sols de ce manoir. Fidèles à la réputation de tous les sous-sols ils étaient sombres, légèrement humides, et poussiéreux. Les options de mon casque compensèrent le manque de luminosité, alors que je guettais une quelconque pièce adjacente, le pas assuré. Plus aucun bruit ne se faisait entendre à part mes bottes métalliques résonnant sur le sol pierreux. J'étais dans un long corridor, toujours de pierre noire refoulant le renfermé et le vieux à plein nez. Et quelques mètres plus loin, se tenaient deux portes l'une en face de l'autre. Je pressai l'allure pour y arriver plus vite. Les portes étaient toutes deux faites de métal, du fer à première vue, aux abords rouillés et usés. Tentant de me faire discret, j'ai bien essayé de pousser "délicatement" la cloison. Mais elle résista, et mon coup de pied partit tellement nerveusement que je n'ai su l'arrêter. Et la fébrile porte tomba dans un lourd fracas métallique. Par sécurité j'ai jeté un oeil aux alentours histoire de vérifier que personne n'ait entendu ma "petite" touche personnelle au tocades de porte. Mais derrière cette armature en métal, qu'est ce qui m'attendait... Un squelette, apparemment peu disposé à me révéler l'emplacement de l'Holocron. Mais on ne sait jamais... Je m'avançai vers lui, et regardai rapidement si une petite sphère anguleuse. Mais non, le défunt n'avait rien, pas même la peau sur les os. Par le même procédé d'entrée, je me suis ensuite infiltré dans la seconde prison, que le squelette regardait avec tant d'animation. Rien non plus. Ainsi j'avançai dans le couloir... Prison, prison, prison, prison... Mais !

Une bonne nouvelle, une ! Car au bout du couloir se dessinait une porte, de métal elle aussi, mais elle était perpendiculaire à toutes les autres, elle me faisait face... Je n'ai examiné que deux prisons, et mon instinct me disait que ce n'est pas dans la cage thoracique d'un de ces tas d'os que résiderait un tel réservoir de données. D'autres geôles défilaient à ma gauche et à ma droite, alors que je me rapprochai inexorablement vers une pièce qui je l'espère serait un peu plus causante. Mais là, ma vision se remplit des pires horreurs qui m'étaient imaginables... De-la-paperasse !
Il y avait des disques durs, de données posés en vrac sur des étagères, des cartes graphiques contenant des textes apparemment... Bon... Ben j'étais parti pour me lancer dans la fouille de cet amas d'informations toutes plus futiles les unes que les autres. Et pour commencer, je me dirigeai vers une rangée de petites tours, d'environ un mètre de haut et composées par 5 tiroirs chacune. J'examinai rapidement le contenu, sans cesser de jeter des coups d'œil furtifs à la porte derrière moi, que j'avais préalablement fermée par instinct.
"Voyons voir, quatrième petit truc de rangement... Pas d'holocron, pas d'holocron, pas d'h... Oh mais attendez voir..."
Le défilement des tiroirs m'avait peut être donné des hallucinations, mais il fallait que je vérifie. Mais non je n'avais pas rêvé....
"Hou hou hou, ça c'est mieux que l'holocron d'un politique hors la loi..."
Car ce que j'avais dans la main n'était autre qu'un Disrupteur. Vous savez ce genre d'arme dont le simple port peut être passible de la peine de mort sur certains systèmes. Cette arme agissant au niveau moléculaire, désintégrant tout sur son passage. Cette simple arme de poing, je la tenais dans le creux de ma main. Sur ce moment je souriait bêtement devant ce chef d'œuvre technologique, difficilement trouvable sur le marché noir. C'était un modèle DX-2 apparemment. Mais il ne fallait pas que je m'arrête sur cette merveilleuse découverte, l'Holocron l'holocron il me le fallait...
"Tiens un Holocron !"
Décidément, ces petits tiroirs regorgeaient d'objets pouvant faire mon bonheur. Enfin je l'avais. Il avait une forme cubique finalement et été élégamment gravé. Ce qu'il contenait e n'en avait sincèrement rien à faire. Or, j'osais espérer trouver de nouveaux trésors en dans ce petit mobilier... Mais à part deux doses de Bacta il n'y avait rien. Je pris quand même le produit et entamai mon départ de ce lieu, le cube solidement attaché à ma ceinture. Il n'aurait servi à rien que je retourne sur mes pas, l'entrait avait malencontreusement été bouchée, j'ai donc emprunté un autre couloir sombre se tenant sur ma droite. Et j'ai marché... Marché éh. Un petit moment même, ne sachant pas où j'allais. Peut être dans un repère de troglodytes cannibales, on ne sait jamais. Mais non, ce fut bien plus plaisant et dangereux que ça. Mes amis les Dugs ils devaient être une demi-douzaine. L'un d'eux me repéra quelques dix secondes après que j'aie dégainé ma toute nouvelle arme. D'accord c'est inhumain comme méthode d'anéantissement, les réduire à l'état de cendre et encore. Car oui, une fois tous les regards posé sur mon petit Disrupteur, il ne restait qu'un minuscule tas de miettes de ces créatures anormalement bipèdes.
Si ils étaient venus dans ce sous-sol, c'est qu'il y avait une entrée non loin. Me dictait mon infaillible sens de la déduction. J'ai donc continué mon chemin, néanmoins sur des gardes plus assurées cette fois, et Disrupteur rangé, Blasters dégainés. Oui, la cadence de tir de cet engin laisse à désirer, et contre des ennemis multiples il est difficilement avantageux. Mais, par chance je n'ai pas rencontré un Dug de plus avant les escaliers me montrant les lueurs des lampes du rez de chaussée du Palais. Et me voilà arrivé devant l'angle de la pièce qui voilait l'escalier, je me cachai derrière cette petite parcelle de mur, les oreilles aux aguets. Oui, mes derniers actes avaient été témoins de mon immaturité et de mon orgueil dépassant. Me voici avec un Disrupteur et un Holocron dans la main, et j'étais invincible... Non il fallait que je me reprenne. Après une dizaine de secondes passées à écouter le silence je me lançai finalement sur le passage. Une bonne nouvelle, c'était bien le rez de chaussée qui m'attendait en haut. Je me suis donc mit à monter les marches, en silence, regardant attentivement l'embouchure de la porte qui me faisait face. Personne ne semblait m'attendre, mais il fallait être prudent, je ne tenais pas à voir se passer mes derniers instants si jeune et tué par un être aussi insignifiant qu'un Dug... La lumière du palier s'offrait intensément à moi, et si la visière de mon casque ne s'était pas adaptée à la luminosité j'aurai sûrement plissé les yeux tant l'obscurité du sous-sol m'avait envahi.
Bon, maintenant il fallait la jouer fine. J'expirai un bon coup avant de prendre mes deux blasters en main. Bien que je n'aie vu personne il y avait sûrement des gardes guettant mon passage, armes à la main ne demandant qu'à voir mon corps s'effondrer. A gauche, et à droite... Il allait falloir que j'aille très vite, ma vie en dépendait. Dans les secondes qui précédèrent ma sortie, je repensai en tout ça. La futilité, la fébrilité d'une vie, et quand on dit des personnes agonisantes que leur existence ne tient qu'à un fil, il en est de même pour nous, spectateurs qui d'une seconde à l'autre pourrions perdre ce bien, cette présence si chère qu'est la vie. Mais ces réflexions intempestives ne devaient pas troubler mon esprit... Et un pied en avant, mes deux Blasters tournoyant autour de mes index, me voilà dans la lumière du jour. Sans attendre, je plaçai mon regard sur ma droite afin d'assurer mon flanc le plus faible, mes craintes étaient fondées, c'est une troupe d'environ quinze Dugs qui m'attendaient, pris d'une agitation soudaine en voyant ma silhouette dépasser de l'embouchure de la pore. Mais déjà je faisais feu sur leur attroupement. Ma vie sembla défiler en même temps qu'une lueur rougeâtre passant devant la visière de mon casque.J'avais eu chaud, car sur ma gauche, se tenait aussi quinze Dugs qui avaient été bien plus réactifs que leurs voisins.

Ma réaction fut sans appel, devant moi il y avait un long couloir éclairé terminé par une porte sans vitre. Et j'étais sur par mes deux flancs par une trentaine d'ennemis en tout. Je me mis alors à courir, les bras en croix, fusillant les autochtones alors que leurs lasers fusaient de toutes parts. L'embouchure du corridor était à portée de main, j'y étais, j'avais réussi... Du mois c'est ce que je pensais quand je me sentis m'effondrer au moment même où ma course dépassait les murs et que les tirs s'écrasaient contre ces derniers. J'avais été touché, et la partie latérale extérieure de mon mollet droit me faisait souffrir. Le fourbe, il avait touché un endroit non protégé par le Beskar. Pris d'empressement, à l'ouïe des Dugs qui martelaient le sol du palais de leurs pas saccadés, je me relevai, dans le plus grand mal arrachant à mes entrailles un petit grognement de douleur. Clopinant, j'avançai à reculons dans ce couloir, qui s'assombrissait crescendo. Si mes ennemis arrivaient en masse, j'aurai bien du mal à m'en dépêtrer, alors que la porte me semblait bien éloignée.


Dernière édition par Jogane Angelor le Mar 8 Juil 2008 - 13:55, édité 3 fois

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Et voilà, il suffit que l'espace de quelques secondes je sois déstabilisé, en danger de mort, et ma personnalité vire de bord. Vraiment quel imbécile je suis. Je commençais même à perdre espoir. Pour une simple blessure au mollet, mais peu importe, en attendant l'assaut facial des Dugs je repris mes esprits et pointai mes armes sur l'ouverture du couloir.
Un visage hideux et ballottant dépassa alors de l'embouchure, agrémenté d'un pistolet blaster d'une belle apparence. Ce fut le signal de ma contre-offensive, et après l'avoir frôlé une fois, mes lasers firent mouche dans son œil globuleux. Mais immédiatement après un second sortit de l'autre côté de l'ouverture. Lui non plus ne tint pas longtemps. Puis un troisième, un quatrième, un autre et un autre. Rapidement mes tirs ne suffirent plus et je croulai sous leurs assauts répétés. Ils étaient coriaces ces bonshommes, et si je ne réagissait pas rapidement ils allaient avoir mon compte. Et oui, j'avais beau faire feu comme un beau diable, ils étaient supérieurs en nombre, et bien que l'étroitesse du couloir réduise leur champ d'action, à 30 contre 1 j'étais plutôt défavorisé. Mais comme d'habitude, je me suis pris pour un surhomme et ais cru pouvoir tous les anéantir sans me faire toucher. Quand j'y repense, je dois être risible dans ces moments là. Surtout celui là d'ailleurs, à boitiller en faisant marche arrière, moi et mes deux Blasters contre des Dugs en furie à qui j'avais discrètement infiltré leur château bien aimé. Alors que j'anéantissais un d'entre eux, je sentis mon flanc gauche reculer violemment. Un affreux mal de ventre, une douleur calcinante me prit alors et avec la brulure qui me lacéra une côte, je me rendis compte que mes utopies n'existaient que dans mes rêves. Touché deux fois, vraiment qu'est ce que j'avais foutu ? Espérons que l'ouverture de la porte me soit favorable... Oui, j'activai mon Jetpack et me propulsai à ras du sol, à toute vitesse vers la porte du fond du couloir. Là, mon mollet se reposa, mais l'effort que je faisais subir aux muscles présents sur mes côtes, me faisait atrocement souffrir à l'endroit où je venais de me faire toucher. Je m'éloignai des Dugs et leurs tirs se faisaient de moins en moins précis, alors que j'avais moi même cessé le feu.

Malchance... Oui, la porte ne s'ouvrait pas dans le sens où j'allais, non. Ce fut un rude choc, et c'est le moins qu'on puisse dire. Je sentis toutes les étapes de la fracture de l'ouverture. Au départ le froissement de la taule, accompagné par un violent coup du lapin qui m'engourdit la nuque. Ensuite le saut des gonds qui amortit légèrement le choc et leurs petits cris métalliquement plaintifs. Et pour finir mon atterrissage sur un sol très lisse, sur lequel mon Jetpack glissa agréablement. Je n'eus pas le temps de m'attarder et de visiter les pièces, après avoir repris la totalité de mes esprits, je me remis à courir à travers les pièces. Cette fois, les Dugs étaient loin. Et les portes s'enchainaient, sans opposer de réelle résistance, je les déblayai toutes sur mon passage, il fallait vraiment que je sorte de ce palais, on étouffait ici...

Et mon mollet me faisait mal à chaque pas que je posais au sol. Je ne vous parle pas de ma brulure sur la côte me fait subir à chaque changement abrupt de direction... A présent je courrais sans réfléchir à ma destination, je courrais simplement, regardant furtivement chaque pièce pour m'assurer que je n'y étais pas déjà passé. Et les Dugs ne me lâchaient pas, j'entendais même de nouveaux attroupements se lancer à ma poursuite. Mais, ma vision s'arrêta sur une ouverture angélique, louée de bénédictions... Une fenêtre. Sans concessions je m'y jetai dessus, détruisant le verrou d'un violent coup de poing. J'allais continuer à courir, mais je me suis arrêté. Vous vous dites sûrement que j'aurais du, mais je vous y vois bien vous, plonger dans un canyon aussi profond que celui ci... Et oui, Malastare est aussi parsemée d'abruptes falaises qui surviennent on ne sait quand. J'ai glissé sur quelques centimètres et me suis cramponné au rebord de la fenêtre pour ne pas tomber dans le vide, avouez que ça aurait été bête... La parcelle de terre qui séparait le mur du Palais du vide était assez large pour me permettre de courir. J'ai donc continué mon périple, sans guère me soucier des Dugs. Mine de rien, il était grand l'édifice, et j'eus bien du parcourir trois cent mètres avant de trouver un angle de la bâtisse. Et quand un autre décor s'offrit à mes yeux, les murs qui le composaient me semblaient familiers. J'ai alors ralenti ma course pour prendre un pas plus lent, pendant que mes esprits cherchaient le moment précis où j'avais vu ces murs... Voilà ! Un "ting" éclaircit mes pensées, un joyeux "ting" d'ailleurs. C'était la façade du château, l'endroit par où j'étais arrivé.
Enfin j'en voyais le bout...
Mais si j'étais là, les Dugs n'allaient pas tarder eux non plus. Je repris donc un rythme de course rapide, le temps de me tenir à couvert de la vue de mes poursuivants. Déjà, un grand bruit de pas résonnait à mes oreilles, je devais faire vite... Un grand arbre était dressé à quelques mètres de moi, au tronc large, et précurseur d'un petit bosquet. Immédiatement j'eus la même idée que celle qui trotte dans vos têtes en ce moment. Je courus donc m'abriter dans un recoin de son corps de bois. Il était temps de reprendre mon souffle. Ça ne parait peut-être pas comme ça, mais tenter d'échapper à toute une meute de Dugs qui vous traque sans relâche ça use.
Je pouvais bien reprendre mon souffle oui, mais j'étais pas très discret caché derrière un des seuls abris, et j'entendais les créatures qui commençaient à patrouiller s'éloignant ainsi des murs du Palais. Les imbéciles, ils avançaient chacun de leur côté, agissant en solo, dommage pour eux, tant mieux pour moi après tout...
Et il y avait un petit malin qui se dirigeait vers moi, marchant grassement, regardant furtivement à ses côtés. Celui là avait eu le soupçon d'intelligence qui lui dicta d'aller chercher du côté de la cachette la plus évidente. Ce frisson de lucidité s'envola, rejoignant la stupidité sidérale au moment où ses yeux globuleux croisèrent mon poing. La bestiole résista quelques secondes à la lame rétractable que comprenait mon armure, alors que le Beskar s'enfonçait profondément dans sa gorge pour lui laisser soupirer ses derniers instants... Finalement les places s'échangèrent, c'est lui qui vint se coucher entre deux racines de cet arbre, pendant que je profitais de la confiance des Dugs envers leurs éclaireurs pour tenter une fuite. Je filai droit vers mon Cutlass, boitant de ma jambe gauche. Un tir si simple m'avait pourtant pas loupé, et à chaque fois que mes muscles étaient sollicités je sentais l'impact brûlant me lacérer l'épiderme. Une ou deux petites minutes de repos m'eurent bien suffit, j'avais réussi à reprendre un mouvement respiratoire correct, optimisant ainsi mon petit Jogging. J'allais dire matinal, mais il est vrai que j'eus du mal à déterminer l'heure de cette journée tant nouée par l'action. Jusque là je n'avais pas été suivi, et mon casque indiquait que mon fidèle chasseur se trouvait derrière cette petite colline. Quel soulagement, j'en étais enfin sorti... Le souffle court je descendis à pas saccadés la descente qui me mènerait à mon cockpit. Déjà qu'au naturel j'étais heureux de me caler sur mon siège, imaginez le soupir que j'ai lâché au moment où ma jambe se reposa. Lentement et dans une plainitude agréable, je mis en marche les fonctions de vol de mon Cutlass, et décollai pour Coruscant... Enfin.

Vous voulez connaitre la suite ? Elle est des plus simples. Je suis retourné voir mon très cher Politicien et lui ai remis cet Holocron, il en était très content. Puis je l'ai défenestré du haut de son bâtiment... Non je rigole... Il en était pas content...
Cet imbécile a trouvé le contenu bien fade, comparé à ce qu'il s'était mit dans la tête, ainsi il ne voulut pas me payer la somme promise. Quel comique, il a sûrement cru que je n'allais pas broncher. Et ben si, et ici se termina son ascension politique. Par une chute libre. Ce souvenir me fait rire, lui qui voulait monter si haut, il est tombé si bas, à tous les sens du terme. Pour éviter tout ennui avec les autorités locales, je mis en scène une chute maladroite, en faisant passer le droïde de nettoyage pour qu'il cire correctement le plancher. J'ai ensuite mis ses fiches de paye les plus catastrophique sur une table basse à côté de la fenêtre qu'il a malencontreusement traversé, en prenant bien soin de placer des traces de glissades factices. Et le tour était joué. Pour tout dédommagement, j'ai récolté quelques crédits qui trainaient chez lui à ce moment là. Il y avait une somme rondelette, qui me permit de financer les soins de mes blessures, et de faire quelques économies pour améliorer mon Armure ou mon Cutlass.
Quant au Disrupteur ? C'était en effet un modèle DX-2 que j'ai un peu modifié grâce aux technologies extraites des Désintégrateurs Mandaloriens de l'époque, mais son existence est secrète.
Pour conclure, une mission pleine d'action, un peu profitable malgré quelques démangeaisons passagères. Ah la vie, je rirai de savoir ce qu'elle me réserve encore...

Fin du Registre : [Acquisition du Disrupteur]
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Dernière édition par Jogane Angelor le Mar 8 Juil 2008 - 2:06, édité 1 fois

descriptionJogane's Chronicles EmptyRe: Jogane's Chronicles

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[Chasse dangereuse, Dxun -18]

Jogane !

Oh là, il fallait que je me redresse, dans ce vaisseau transport survolant les contrées de Dxun. Le capitaine allait m'affilier à un trinôme pour partir à la chasse dans cette jungle épaisse.

Slana ti Milendra bal Dann. Gar bal'slana tabalhar at gaht.
(Tu iras avec Milendra et Dann. Vous partirez patrouiller vers le nord.)

Un sourire étira mon visage tendu par l'importance de la mission. J'allais faire équipe avec mon ami le plus proche, Dann et Milendra. Une belle Mandalorienne, plus que proche... Et ouais, j'étais jeune et on se portait bien, alors pourquoi se priver ? Je la voyais qui me fixait de ses yeux perles, et je sentis mes esprits dériver vers chaque forme de son visage. Or, les recommandations du Mando'ad qui nous dirigeait me remirent les idées en place, et je me concentrai sur le but principal de la mission. Il y avait des camps Mandaloriens encore présent sur Dxun, et nous devions les trouver pour récupérer du matos'. Voilà ce que nous avait expliqué Mors, une sorte de mentor militaire. Grand et de teint mat, il était respecté de tous voire admiré de par ses prouesses militaires de grande renommée. Sa voix rauque et puissante résonnait au dessus du bruit des réacteurs et nous couvrait de modestie et de tension. La simple façon dont il s'exprimait ne laissait pas douter quant à sa qualité de commandant et, en basic cette fois il reprit :

Comme vous avez pu le remarquer, nous sommes quinze, donc cinq trinômes. Vos itinéraires vous sont définis, ne coupez JAMAIS votre contact radio, on est pas là pour rigoler, cette jungle est extrêmement dangereuse. Tenez moi au courant de vos avancées.

Après ces mots, il expira longuement et ferma ses yeux. Un silence pesant s'installa, où tout le monde se regarda dans les yeux à tour de rôle. Presque tout le monde, car moi, je n'ai pas lâché ceux de Milendra... Puis lentement, Mors souleva son casque verdâtre et le plaça sur tête. Nous en fîmes de même et alors que l'on entendant les réacteurs ralentir et l'écho des bruits du moteur se rapprocher, la voix de Mors retentit à nouveau à nos oreilles par contact radio :

Bonne chance, faites gaffe quand même les gosses...

Sa visière reflétant la lueur du soleil qui brillait en ce début d'après midi, ne fit qu'ajouter une teinte de poésie supplémentaire à ses mots. Il tenait à nous quand même, et je remarquai bien qu'il allait se faire en sang d'encre pendant notre parcours dans cette jungle. Car ce n'était pas de la petite boisaille qui nous attendait, mais bien la Jungle de Dxun, peuplée par des créatures toutes plus redoutables les unes que les autres, avec entre autres des Boma, Maalraas, et autres Zakkeg. Le Zakkeg, les récits le contaient comme une créature affreusement féroce et hargneuse, et dont nos ancêtres redoutaient les attaques. Les plus hardis d'entre nous en devenaient leurs chasseurs et arboraient leurs oreilles, parfois même ils servaient d'épreuve aux nouvelles recrues, une sorte de test visant à déterminer si ils étaient oui ou non dignes d'entrer dans l'armée Mandalorienne. Ô combien j'aimerai en tuer un...
On pouvait s'inquiéter de s'aventurer dans ce milieu des plus hostiles, mais Mors nous avait dit que les anciens camps Mandaloriens n'étaient que peu fréquentés par ces monstres mais qu'il était tout de même probable d'en rencontrer quelques uns. Et honnêtement, au vu de ce qui nous attendait, je comprenais son angoisse en ce qui concerne notre sort car même si lui et deux autres Mando'ad aguerris allaient patrouiller entre les groupes pour veiller sur nous, notre sortie du vaisseau correspondit à l'entrée dans les enfers. Et Mildenra, Dann et moi, on avait à peine dix-sept piges...

Le vaisseau s'était posé et Mors en sortit bien évidemment en première position, son fusil blaster lourd sur dressé, prêt à ouvrir le feu à tout moment. Nous étions tous remarquablement équipés, avec un Jet Pack lance-missile, et nos gantelets optimisés. Quant aux armes à feu personnelles elles variaient en fonction de la personne. Pour ma part, j'avais choisi deux blasters lourds pour le combat à moyenne distance, Milendra arborait fièrement un fusil blaster très précis qui avait traversé les générations dans sa famille. Quant à Dann lui tenait un fusil à pompe laser plutôt imposant. Nous sortîmes du vaisseau avec le peloton du groupe, et déjà chaque trinôme partait dans la direction qui lui avait été donnée. Nous c'était le nord et on s'est tout de suite fié à nos casques qui nous donnaient le sens de la course. Je remarquai que chacun notre tour, on a regardé vers Mors et ses deux acolytes qui nous regardaient nous éloigner avec angoisse. Les deux pilotes eux allaient rester pour veiller sur notre seule porte de sortie de cette planète, et pouvaient nous contacter si le besoin se faisait sentir.
Après quelques secondes de course à allure moyenne, on était sortis de la zone d'atterrissage, cette petite clairière propice à un emplacement, pour nous engouffrer dans la forêt de Dxun...
Dès les premiers mètres, la tension était à son comble. ce n'était pas notre première mission, mais c'était celle qui comportait les éventualités les plus dangereuse de notre petite carrière. Rapidement, notre entrain, démontré par nos trottinements fut plombé par la crainte qui émanait de la végétation étouffante qui nous entourait, et bientôt c'est à pas feutrés, toutes armes dehors que nous avancions, dos à dos l'œil braqué sur chaque détail, tout comme les détecteurs de nos casques. Finalement je ne sais pas si m'avoir mit avec les personnes m'étant les plus chères après ma famille avait été un choix judicieux. Bien sûr j'étais fier d'avoir à les protéger, nous avions chacun nos qualités, mais une seule vérité me tiraillait les entrailles. J'avais peur pour eux, la peur oui, nous les Mandaloriens ne la ressentons que très rarement mais là, à chaque mouvement suspect animant ces masses végétales, je sentais mon cœur et mes tripes faire un bond, pourvu qu'il ne leur arrive rien...

On entendait les communications entre nos frères, ils partageaient leurs avancées, leurs remarques, leurs découvertes. Et à ce que je vis, je n'étais vraiment pas le seul à être inquiet, Mors ne cessait de répéter "ne prenez pas de risque inutile", et bien qu'ils nous furent invisibles, on pouvait ressentir l'angoisse naissant de cette jungle. Rapidement, notre commandant nous questionna quant à notre mouvement. Milendra, Dann et moi répondîmes chacun notre tour, en précisant que l'on marchait lentement cause de la faible visibilité et que pour l'instant rien de dangereux ne s'était présenté... Pour l'instant, car l'ironie vint marquer ce moment, et j'imagine bien les sursauts qui auraient pu naître chez les soldats au moment où un petit cri d'inquiétude de Milendra vint déchirer le silence de la jungle. C'était une créature quadrupède qui fonçait droit sur nous à toute vitesse, et qui venait d'amorcer un bond qui la mènerait directement sur ma petite amie. Dommage pour cette bête, car des hurlements de mes blasters raisonnèrent dans cet enfer, terrassant cet animal à jamais. Mors ainsi que le reste de l'équipage nous lièrent par radio en nous demandant ce qui s'était passé, si tout allait bien. Positivement, on les a rassurés lui disant qu'on avait neutralisé ce qui semblait être un Maalrass. La pauvre bête gisait maintenant fulminante et carbonisée au sol. On a pensé que ça irait pour un petit moment alors, mais que nenni, Mors nous demanda d'identifier plus précisément la bête. C'était bien un Maalrass oui, il ne pouvait pas y avoir d'erreur. Mais ce qui choquait notre commandant était le fait qu'il se trouva seul. D'habitude ils chassaient en groupe. Génial... C'était un éclaireur.

Enfin l'action montrait le bout de son nez, je peux vous dire que c'était très pendant au niveau des tripes, et prenant à un niveau un peu inférieur... Déjà on entendait des bruits de pas dans les hautes herbes et les troncs mousseux, voire quelques grognements. Et à chaque seconde, on faisait le rapport de ce qui se passait à de notre côté. Mors nous prévint qu'il allait venir mais qu'il faudrait patienter. Ben il lui fallait pas trop tarder, parce que ça semblait grouiller dans les environs. Mais à l'instant suivant, un cri de détresse survint sur les ondes radio, nos camarades qui patrouillaient au nord ouest étaient entrain de se faire attaquer eux aussi. Mais ils semblaient plus en difficulté que nous. Nord Ouest, c'est là que patrouillaient de très bons amis à moi, et j'eus le bête réflexe de commencer à accourir en leur direction. Heureusement que Milendra me retint par l'armure, car hors de ces sentiers de fortune je n'aurai probablement pas tenu une minute.
Alors, notre élément féminin contacta Mors pour lui dire de s'occuper de l'escadron en danger, que nous nous en sortirions. Mais l'imbécile que j'étais avait fait une gaffe en s'approchant de la végétation dense. Car, oui. Les Maalrass chassaient en groupe et je leur avait sûrement donné une ouverture d'attaque. Et ce qui devait arriver arriva. Là, bondirent une dizaine de ces créatures aux membres tous plus long les uns que les autres, du cou à la queue, leurs dents immenses et leurs griffes acérées dehors, avides de carnage et de sang. La bataille s'engagea sous la détonation d'un coup de fusil à pompe laser de Dann qui terrassa un de ces animaux, l'envoyant valser un peu plus loin. Ah ils n'étaient pas bien grands, mais ils étaient teigneux et coriaces, si bien qu'après en avoir dégommé un, je me fis renverser par deux d'entre eux , aux griffes qui percutèrent violemment mon beskar sans l'affecter me dépossédant ainsi de mes armes de poing. Un finit avec une larme rétractable dans la gorge pendant que l'autre se fit tuer par un blaster caché dans mon brassard. Mais la lutte ne s'arrêterait pas là, d'un bond je me relevai et assenai un violent coup de poing gauche à un autre chien difforme qui fonçait sur moi, pour finalement l'achever d'un coup de blaster lourd que je venais de récupérer. Quand une embuscade était passée, c'est une bataille simple qui se déroule, et à ce petit jeu là, on avait été les meilleurs. Pas pour longtemps.

Ce fut vite fini, ce premier assaut donnait un assez bon avant-goût de ce qui nous attendait. Dans nos casques on entendait les descriptifs de la lutte qui se passait entre le trinôme nord ouest et sûrement d'autres bestioles infâmes. On entendait beaucoup de jurons et de tirs, mais finalement tout se calma et un Mando'ad put s'exprimer dans un basic correct. Il nous dit qu'ils avaient été attaqués par trois Bomas, que Mors se trouvait avec eux, et il poursuivaient la dernières créature en vie. Vraiment, un entrée de jeu en folie, et fort heureusement, aucune perte n'était à déplorer dans nos rangs. Et nous continuâmes notre route marchant à pas vigilants, les détecteurs de nos casques plus inquiétants que jamais. Pendant notre route, une bonne nouvelle survint à nos oreilles. Mors était revenu après avoir accompli un nouvel exploit. Car ce n'est pas un seul Boma qu'il mit à terre, mais bien deux, et d'après nos camarades, c'était pas des petits... On pouvait vraiment s'enorgueillir de compter ce capitaine dans nos rangs. Je m'imaginais alors, héros de guerre, sauveur d'une compagnie entière par delà les créatures le plus dangereuses de la galaxie... Mais mes détecteurs me remirent rapidement sur le droit chemin. Quelque chose rodait autour de nous, et mes coéquipiers l'avaient remarqué aussi.

Inutile de faire part de nos inquiétudes à nos supérieurs peut être qu'il avait déjà mangé. Peut être... Cette bête se tapissait dans les hautes herbes nous barrant le chemin du retour, dans les abords du petit sentier. On ne pouvait pas se résoudre à attendre qu'elle bondisse, ou qu'autre chose vienne nous rendre visite, on devait avancer, en gardant un œil sur nos arrières certes, mais avancer quand même, si on avait su qu'on marchait en réalité droit dans la gueule du loup... Le temps passa et en formation triangulaire serrée, nous avancions. Malgré l'épaisseur de la jungle, nos dirigeants nous avaient trouvé des anciennes voies Mandaloriennes de terre sablonneuse, pour nous faire arriver plus facilement jusqu'aux camps, sans passer par les recoins les plus denses de la forêt de Dxun. Et, ce sentier semblait s'élargir de plus en plus. C'était bon signe, ou pas... Cette présence elle était toujours là, et elle ne nous lâchait pas, elle nous traquait, nous avait pris en chasse, on était sa proie. Mais pourquoi elle n'attaquait pas, elle attendait quoi, merde ?!

Tous les trois, on commençait à se poser de sérieuses questions, et nos simples regards mettaient en commun nos doutes. Et si on fonçait droit dans un piège ? Nos soupçons se confirmaient mètre en mètre, il fallait qu'on arrive au camp Mandalorien le plus vite possible. A voix basse on se faisait part de nos idées, plans. Car l'action était proche, on le savait, un danger rôdait... Nos détecteurs s'affolèrent à nouveau, et des dizaines de cibles apparurent sur nos écrans, cachés par la jungle. Elles tournaient autour de nous, n'agitant la jungle que de par des mouvement furtifs confondus avec des frémissements naturels. Le regard de nos visières se rencontrèrent, et on se comprit sur le coup. Ça sentait pas bon, on était dans la merde. Alors que Dann et moi scrutions les environs à la recherche de la moindre ombre suspecte, Milendra contacta Mors, répétant plusieurs fois son nom ; sans réponse .
Quand derrière nous, un grondement sourd se fit entendre...

Crispés par la main d'effroi qui nous tiraillait les tripes, on s'est tous les trois retournés lentement, scrutant chaque monticule d'herbes étouffantes, pour y déceler un mince indice, quelque chose qui aurait la faculté de nous rassurer, ou de nous tuer...
Une liaison radio vint interrompre le silence, une liaison brouillée, où raisonnaient des cris, et des tirs. On pouvait entendre des ordres de repli, émanant de voix jeunes, ainsi que des grondements bestiaux. Cette mission, c'était de la folie ; de la pure folie.


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A peine nos regards croisés, en signe d'inquiétude qu'une ombre bondit de la cime d'un arbre, rugissant de tous ses poumons, arborant des dents d'une taille assoiffée de sang. Enorme animal, qui anima nos réflexes et qui nous vit faire un bond chacun de son côté pour éviter sa chute ravageuse. Moi qui lui ais si ardemment demandé un duel, moi qui l'ais si souvent défié dans mes entrainements, moi qui voyait déjà son oreilles pendue à mon armure, je l'avais en face de moi. Magistral, antique ennemi de mon peuple, le Zakkeg. Prédateur, tenant de la chaîne alimentaire de cette jungle hostile, roi de Dxun. Ne perdant un instant du festin qu'il rêvait de déguster, l'animal fonça droit sur Dann, qui avait sauté en arrière, dans l'alignement du monstre, mâchoire ouverte, tous crocs dehors, visant le casque Noir et Rouge de mon meilleur ami. Ce dernier, repoussant sa dernière heure à de plus propices glas, réussit à trouver la dextérité suffisante à décocher un puissant coup de poing, agrémenté d'une lame rétractable dans la gencive de l'animal, qui recula d'un mètre en poussant un grand cri. Le combat était lancé.

D'un même mouvement, notre trinôme se releva d'un bond, se saisissant de ses armes, prêt pour la lutte de chair et de sang. Sans attendre une seconde de plus, je mis en joug la tête de la bête, mais je n'eus pas le temps de faire un tir efficace, car déjà je me sentis pris au niveau abdominal, poussé violemment dans un grincement de métal. Un laser contre un coup de patte, l'échange n'était pas équitable il fallait que je me rattrape. J'ai quand même mis du temps à me rendre compte de ce qui m'arrivait. C'est le tronc d'arbre que je heurtai qui me remit les idées en places et qui me fit remarquer la patte du Zakkeg dressée contre moi, alors que Milendra et Dann tentaient d'esquiver tous les assauts de l'animal. C'est pendant que je ramassai mes armes que je me rendis compte que les communications n'avaient pas été coupées, et j'entendais toujours les autres divisions. Rapidement, j'émis un message d'alerte :

A toutes les unités, ici Jogane Angelor, du trinôme numéro trois, repli impossible, nous sommes attaqués, c'est un Zakkeg. Gardez le contact !

Repli impossible, oui... Car le monstre nous coupait la retraite en se positionnant sur le chemin du retour. "Piéger ses proies pour mieux les dévorer, bonne tactique mon mignon, mais pour l'instant mange ça"
Petite pensée qui précéda l'arrêt de mon message, et qui fut suivie par un torrent de lasers qui visa en priorité les pattes de l'animal qui faillirent mettre à mal ma petite amie. "Pas touche". Mais la surprise fut double quand le Zakkeg reposa ses membres antérieurs au sol, pour me fixer de ses yeux globuleux. Les lasers n'avaient quasiment pas pénétré sa peau. Une trace fulminante, mais aucun signe de grande douleur... C'était très mal parti. Alors que je commençai à reprendre les tirs en visant cette fois ci la tête de la bête, j'entendis Dann me crier de courir, de trouver un coin plus vaste et dégagé. C'est vrai que dans ces conditions là, on était condamnés.

Ainsi nous nous déguerpîmes, et ce ne fut pas la meilleure idée de cette expédition. Car une bête comme le Zakkeg, ça fait court plutôt vite, et nos blasters peinaient à la retenir. Et puis, se déplacer aisément, dans cette immense forêt, c'était pas une partie de plaisir non plus. A chaque obstacle je redoutai de voir surgir une racine, une liane capable de m'entraver, et de me condamner par la même occasion. Je ne vous cacherai pas que de voir une plante signer mon arrêt de mort m'aurait vraiment ennuyé. C'est donc, à grandes enjambées qu'on a tenté d'échapper à l'un des prédateurs les plus rapides de ce monde. Cela peut vous paraitre dérisoire, mais finalement il s'avéra que nous avions raison, enfin pendant un moment.

Et nos pas ne cessaient de fouler la terre, à un rythme fou. Les enjambées se répétaient, et tous les trois nous essayions de les agrandir le plus possible, au vu de l'agilité avec laquelle notre poursuiveur s'appuyait sur chaque imperfection de la terre pour se propulser en notre direction, tous crocs dehors sifflant et hurlant sur le fil de la mort qui nous tenaillait si durement. A chaque petit instant où une portion de route dégagée s'offrait à nous, on se retournait et tentait d'ensevelir le prédateur sous une marée de lasers, pour ensuite courir de plus belle après l'avoir ralenti de quelques dixièmes de seconde. Or le Zakkeg continuait de prendre de l'avance, ses forces semblaient s'accroitre alors que les nôtres tombaient, le dénouement était proche, et les lueurs qui traversaient nos casques à chaque bond de l'animal en étaient d'exemplaires témoins.
Mais au final, la course fut sienne, et son ombre s'était trop rapprochée pour qu'on puisse espérer lui échapper. Ainsi, je fus celui qui prit l'initiative, afin de vraiment ralentir la bête. A portée de griffes, je le vit bondir en l'air, positionnant sa trajectoire pour qu'elle l'amène entre nous trois, sans plus attendre je me me positionnai en dessous de son corps et préparai une roquette. Le Zakkeg me retomba droit dessus, et le sifflement de mon projectile raisonna dans l'air.

Cette initiative fut une épée de Damoclès à double tranchant, car le Zakkeg en prit plein les dents, contusionné et brûlé par le missile, il tomba sur le dos dans un cri strident, alors que je glissai sur le dos moi aussi salement amoché par mon attaque. Mon casque me criait en sonorités aiguës d'incompréhensibles choses, et je voyais vaguement la bête peiner à se relever. Comme si tout fut délimité dans le même instant, je sentis mes épaules se soulever, et je fus tiré en arrière loin du monstre alors qu'au dessus de ma tête des coups de feu de couleur verte fusaient à nouveau vers l'animal. Mes esprits se remirent vite sur pied, et moi aussi, j'étais aux côtés de Mors qui noyait notre ennemi sous un flot de blasters. Dann et Milendra étaient quelques mètres plus loin, dans une clairière circulaire vestige apparent d'une civilisation malheureusement disparue.
L'endroit était clairsemé, tranchant un cercle dans l'épaisse jungle. Je pus apercevoir des murs de pierre claire recouverts par une végétation verte sombre. Des ruines qui semblaient abriter des secrets ancestraux. En travers toutes péripéties, tout danger et toute peur, nous étions arrivés au but de la mission.

Je repris peu à peu mes esprits, ma vision tournoyait encore et me renvoyait sans cesse le flash de l'explosion de mon missile. Le Zakkeg avait disparu, et j'étais assis contre un de ces murs gravés d'inscriptions mandaloriennes de l'ancien temps. Milendra, Dann, et Mors étaient aux aguets, ne cessant d'arpenter du regard le cercle de jungle qui nous entourait tout en parcourant les ruines de l'ancienne base militaire Mandalorienne. J'entendais vaguement leurs remarques et découvertes, mais je sentais mes forces me revenir. Si bien que je me suis levé d'un bond malgré ma tête qui demandait à mon casque de s'en aller pour pouvoir exploser en paix. La tension était à son comble et l'air humide et chaud de la jungle plongeait notre groupuscule dans un état d'énervement constant, même Mors l'impassible trahissait une lueur d'inquiétude dans son regard. Tous trois couraient d'un bout à l'autre des ruines pour y trouver quelque chose, aucun d'eux ne savait quoi, mais ils cherchaient. Je me jugeai capable de les aider quelques secondes après avoir comprit leur méthode d'investigation, et je me mis à suivre les murs en essayant de retrouver certaines inscriptions anciennes qui auraient pu nous indiquer l'emplacement de ces "trésors" enfouis. Oui, vous ne le saviez peut être pas mais j'ai aussi un petit côté intellectuel quand je m'y mets...

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