Chargement... Veuillez patienter.
Disque amovible repéré, chargement des données d'acquisition.
Jogane ANGELOR, veuillez entrer le mot de passe : [***********]
Accès autorisé.
Chargement des données. Veuillez patienter.
Données optimisées :
Nom Angelor
Prénom : Jogane
Âge actuel : 22 ans
Race : Humaine
Profession : Non spécifié
Taille en m : 1, 82
Poids en Kg : 75
Autre : Exécute des contrats de mercenariat connu comme chasseur de prime, pilote, garde, soldat. A une ascendance Mandalorienne. Sujet dangereux. (Remarque : certains RP seront racontés à la première personne, d'autres à la troisième histoire de me vider l'esprit ^^, j'espère que c'est possible, sinon veuillez m'en informer par mp =) )
Registres :
[L'acquisition du Disrupteur -14]
[Une Chasse Dangereuse -17]
[L'acquisition du Disrupteur, Malastare -14]
"Ouh il est pas passé loin celui là..."
Dernière édition par Jogane Angelor le Mar 8 Juil 2008 - 13:55, édité 3 fois
Disque amovible repéré, chargement des données d'acquisition.
Jogane ANGELOR, veuillez entrer le mot de passe : [***********]
Accès autorisé.
Chargement des données. Veuillez patienter.
Données optimisées :
Nom Angelor
Prénom : Jogane
Âge actuel : 22 ans
Race : Humaine
Profession : Non spécifié
Taille en m : 1, 82
Poids en Kg : 75
Autre : Exécute des contrats de mercenariat connu comme chasseur de prime, pilote, garde, soldat. A une ascendance Mandalorienne. Sujet dangereux. (Remarque : certains RP seront racontés à la première personne, d'autres à la troisième histoire de me vider l'esprit ^^, j'espère que c'est possible, sinon veuillez m'en informer par mp =) )
Registres :
[L'acquisition du Disrupteur -14]
[Une Chasse Dangereuse -17]
[L'acquisition du Disrupteur, Malastare -14]
"Ouh il est pas passé loin celui là..."
En effet, un tir de blaster frôla l'extrémité supérieure droite de mon casque et s'écrasa violemment sur le mur de pierre derrière lequel je m'abritais. Ils étaient coriaces ces Dugs, un trop gros nombre d'entre eux me donnait du fil à retordre. Peut-être avais-je rouillé, ou peut être étaient-ils animés par une force décuplée quand on s'attaque à leur planète. C'était sûrement ça. Malastare, oui... Ses reflets verdâtres m'avaient embrumé l'esprit pendant que les grands lacs de méthane avaient fini le travail en éblouissant mes yeux. Oui, j'aimais Malastare, son esthétisme était toujours entré dans mes goûts, et c'est avec fierté que j'anéantissais l'espère qui essayait de prendre son pouvoir ce soir là. En parlant de Dugs, un d'entre eux tenta de m'anéantir par la force brute. L'idiot lança un détonateur thermique au pied du mur, de mon mur de ma protection... C'est ce qui s'appelle donner le bâton pour se faire battre ou plutôt creuser sa propre tombe. Car avisé de mes sens de Mandalorien, je repérai l'explosif depuis la main de son lanceur, et il me suffit de donner un coup de poing au projectile alors qu'il volait à travers le palais pour lui faire faire un retour à l'envoyeur. Par sécurité je fis une roulade pour m'éloigner de la future détonation. C'est pendant que je roulais que j'entendis l'explosion, et la vague destructrice laissa la salle du palais dans laquelle je me trouvais précédemment s'effondrer sur la demi douzaine de Dugs imprudents. C'est au moment de me relever qu'une réalité éclata pour la énième fois à mon esprit. Mes jambes peinèrent à soulever mon corps, oui Malastare avait une forte gravité. Mais étrangement ce palais semblait gommer ce détail de mon esprit.
Car je ne l'ai pas précisé mais je me trouvais en effet dans un palais, très joli d'ailleurs, à l'architecture rustre, faite de pierres noires qui semblaient s'effriter comme du pain. Ou peut-être c'était parce que les grenades ou mes blasters étaient trop puissants, ça restait à démontrer. Mais que faisais-je dans ce palais, à Malastare ? Et bien c'est simple, j'étais sous contrat. Oui un politicien tentant de gravir des échelons dans l'économie de Coruscant m'avait payé pour récupérer un Holocron contenant des preuves d'activités illicites d'un de ses rivaux. Je savais pertinemment que cet homme n'avait aucune chance dans la société, il n'avait pas la tête de l'emploi, mais ses honoraires étaient plus que corrects... Mais cet holocron, il fallait y aller le récupérer, et ce n'était pas une partie de tout plaisir je vous prie de me croire. J'étais là au rez de chaussée de ce palais, et apparemment il me fallait descendre dans une salle reculée du sous sol. J'avais posé mon Cutlass assez loin de la bataille, histoire de ne pas l'abimer... De la bataille, je ne sais pas si c'était le terme exact. Car ce n'était pas un affront opposant une armée à une autre non... Enfin si vous considérez ma personne comme une armée à par entière, libre à vous, ça m'en honore, mais il est vrai que j'attaquais seul ce château.
Les Dugs étaient nombreux et farouches, ils masquaient mes déplacements par des tirs de couverture neutralisant ma liberté d'action. Alors je me faufilais discrètement dans les allées extérieures, qui donneraient sûrement sur un escalier menant au sous sol. Oh là, mes sens firent un bon en voyant débarquer un Dug possédant une arme lourde à répétition au coin de l'allée dans laquelle je me trouvais. Avant même qu'il ne réalise que c'était un casque Mandalorien qui se trouvait devant lui, deux lasers le foudroyèrent. Probablement alerté par le décès de son camarade, un autre Dug débarqua sur la scène. Lui je le gratifiai d'un honneur, c'est entre ses deux yeux globuleux que se logea un de mes tirs, mettant immédiatement un terme à ses jours. Si les autochtones débarquaient de ce côté, les niveaux inférieurs du château ne s'y trouvaient pas. Et d'après mes souvenirs, j'avais fait le tour de la bâtisse. Et voilà, j'étais parti pour fouiller l'intérieur de la maison... Justement, une porte s'offrait à moi. L'oreille tendue, le détecteur de mon casque autant, je ne perçus aucun "powtipouwtow" caractéristique de l'expression Duge ce qui m'assura d'entrer sans risque majeur. Je me mis à marcher nonchalamment dans le bâtiment, l'air décontracté. Et depuis quand je tombais dans la relâche et les excès de confiance moi ? L'étendue de ma gaminerie se révéla quand j'entendis des cris annonçant ma présence dans une pièce adjacente. Réagir, il fallait réagir. Ma réaction ? Elle fut simple, des Dugs sur la gauche, un escalier descendant devant, un mur sur la droite. Blaster en main, jet pack allumé je filai droit dans la voie qui me mènerai à l'étage en dessous, avant que les bêtes ne me bloquent la route. Au passage, je leur fit présent de quelques tirs avant de lancer un détonateur thermique à l'entrée de la porte, réglé sur... Ben deux secondes il fallait aller vite. L'escalier était sombre et, comme vous l'imaginez, le plafond est descendant. Maladroitement, je n'eus pas le temps d'adapter ma course à l'architecture du lieu et je me cognai mon casque à ce qui soutenait le château. Il faut avouer que ça secoue, mais je profitai du recul pour viser juste le torse d'un Dug, juste pour le plaisir. Le sol vint rapidement, encore un coup de la gravité, et prit par la réalité je m'expulsai après derrière un angle de l'escalier par une poussée de mes jambes afin d'éviter l'explosion du détonateur que j'avais lancé. Au vu des pierres volant violemment de toutes parts, j'avais bien fait de m'écarter, et par l'obscurité qui s'installa rapidement, j'avais condamné cette entrée. Action à la fois profitable et à la fois dangereuse, mais je doutais que cette petite porte soit la seule entrée vers les sous sols...
Enfin j'y étais. Les sous-sols de ce manoir. Fidèles à la réputation de tous les sous-sols ils étaient sombres, légèrement humides, et poussiéreux. Les options de mon casque compensèrent le manque de luminosité, alors que je guettais une quelconque pièce adjacente, le pas assuré. Plus aucun bruit ne se faisait entendre à part mes bottes métalliques résonnant sur le sol pierreux. J'étais dans un long corridor, toujours de pierre noire refoulant le renfermé et le vieux à plein nez. Et quelques mètres plus loin, se tenaient deux portes l'une en face de l'autre. Je pressai l'allure pour y arriver plus vite. Les portes étaient toutes deux faites de métal, du fer à première vue, aux abords rouillés et usés. Tentant de me faire discret, j'ai bien essayé de pousser "délicatement" la cloison. Mais elle résista, et mon coup de pied partit tellement nerveusement que je n'ai su l'arrêter. Et la fébrile porte tomba dans un lourd fracas métallique. Par sécurité j'ai jeté un oeil aux alentours histoire de vérifier que personne n'ait entendu ma "petite" touche personnelle au tocades de porte. Mais derrière cette armature en métal, qu'est ce qui m'attendait... Un squelette, apparemment peu disposé à me révéler l'emplacement de l'Holocron. Mais on ne sait jamais... Je m'avançai vers lui, et regardai rapidement si une petite sphère anguleuse. Mais non, le défunt n'avait rien, pas même la peau sur les os. Par le même procédé d'entrée, je me suis ensuite infiltré dans la seconde prison, que le squelette regardait avec tant d'animation. Rien non plus. Ainsi j'avançai dans le couloir... Prison, prison, prison, prison... Mais !
Une bonne nouvelle, une ! Car au bout du couloir se dessinait une porte, de métal elle aussi, mais elle était perpendiculaire à toutes les autres, elle me faisait face... Je n'ai examiné que deux prisons, et mon instinct me disait que ce n'est pas dans la cage thoracique d'un de ces tas d'os que résiderait un tel réservoir de données. D'autres geôles défilaient à ma gauche et à ma droite, alors que je me rapprochai inexorablement vers une pièce qui je l'espère serait un peu plus causante. Mais là, ma vision se remplit des pires horreurs qui m'étaient imaginables... De-la-paperasse !
Il y avait des disques durs, de données posés en vrac sur des étagères, des cartes graphiques contenant des textes apparemment... Bon... Ben j'étais parti pour me lancer dans la fouille de cet amas d'informations toutes plus futiles les unes que les autres. Et pour commencer, je me dirigeai vers une rangée de petites tours, d'environ un mètre de haut et composées par 5 tiroirs chacune. J'examinai rapidement le contenu, sans cesser de jeter des coups d'œil furtifs à la porte derrière moi, que j'avais préalablement fermée par instinct.
"Voyons voir, quatrième petit truc de rangement... Pas d'holocron, pas d'holocron, pas d'h... Oh mais attendez voir..."
Le défilement des tiroirs m'avait peut être donné des hallucinations, mais il fallait que je vérifie. Mais non je n'avais pas rêvé....
"Hou hou hou, ça c'est mieux que l'holocron d'un politique hors la loi..."
Car ce que j'avais dans la main n'était autre qu'un Disrupteur. Vous savez ce genre d'arme dont le simple port peut être passible de la peine de mort sur certains systèmes. Cette arme agissant au niveau moléculaire, désintégrant tout sur son passage. Cette simple arme de poing, je la tenais dans le creux de ma main. Sur ce moment je souriait bêtement devant ce chef d'œuvre technologique, difficilement trouvable sur le marché noir. C'était un modèle DX-2 apparemment. Mais il ne fallait pas que je m'arrête sur cette merveilleuse découverte, l'Holocron l'holocron il me le fallait...
"Tiens un Holocron !"
Décidément, ces petits tiroirs regorgeaient d'objets pouvant faire mon bonheur. Enfin je l'avais. Il avait une forme cubique finalement et été élégamment gravé. Ce qu'il contenait e n'en avait sincèrement rien à faire. Or, j'osais espérer trouver de nouveaux trésors en dans ce petit mobilier... Mais à part deux doses de Bacta il n'y avait rien. Je pris quand même le produit et entamai mon départ de ce lieu, le cube solidement attaché à ma ceinture. Il n'aurait servi à rien que je retourne sur mes pas, l'entrait avait malencontreusement été bouchée, j'ai donc emprunté un autre couloir sombre se tenant sur ma droite. Et j'ai marché... Marché éh. Un petit moment même, ne sachant pas où j'allais. Peut être dans un repère de troglodytes cannibales, on ne sait jamais. Mais non, ce fut bien plus plaisant et dangereux que ça. Mes amis les Dugs ils devaient être une demi-douzaine. L'un d'eux me repéra quelques dix secondes après que j'aie dégainé ma toute nouvelle arme. D'accord c'est inhumain comme méthode d'anéantissement, les réduire à l'état de cendre et encore. Car oui, une fois tous les regards posé sur mon petit Disrupteur, il ne restait qu'un minuscule tas de miettes de ces créatures anormalement bipèdes.
Si ils étaient venus dans ce sous-sol, c'est qu'il y avait une entrée non loin. Me dictait mon infaillible sens de la déduction. J'ai donc continué mon chemin, néanmoins sur des gardes plus assurées cette fois, et Disrupteur rangé, Blasters dégainés. Oui, la cadence de tir de cet engin laisse à désirer, et contre des ennemis multiples il est difficilement avantageux. Mais, par chance je n'ai pas rencontré un Dug de plus avant les escaliers me montrant les lueurs des lampes du rez de chaussée du Palais. Et me voilà arrivé devant l'angle de la pièce qui voilait l'escalier, je me cachai derrière cette petite parcelle de mur, les oreilles aux aguets. Oui, mes derniers actes avaient été témoins de mon immaturité et de mon orgueil dépassant. Me voici avec un Disrupteur et un Holocron dans la main, et j'étais invincible... Non il fallait que je me reprenne. Après une dizaine de secondes passées à écouter le silence je me lançai finalement sur le passage. Une bonne nouvelle, c'était bien le rez de chaussée qui m'attendait en haut. Je me suis donc mit à monter les marches, en silence, regardant attentivement l'embouchure de la porte qui me faisait face. Personne ne semblait m'attendre, mais il fallait être prudent, je ne tenais pas à voir se passer mes derniers instants si jeune et tué par un être aussi insignifiant qu'un Dug... La lumière du palier s'offrait intensément à moi, et si la visière de mon casque ne s'était pas adaptée à la luminosité j'aurai sûrement plissé les yeux tant l'obscurité du sous-sol m'avait envahi.
Bon, maintenant il fallait la jouer fine. J'expirai un bon coup avant de prendre mes deux blasters en main. Bien que je n'aie vu personne il y avait sûrement des gardes guettant mon passage, armes à la main ne demandant qu'à voir mon corps s'effondrer. A gauche, et à droite... Il allait falloir que j'aille très vite, ma vie en dépendait. Dans les secondes qui précédèrent ma sortie, je repensai en tout ça. La futilité, la fébrilité d'une vie, et quand on dit des personnes agonisantes que leur existence ne tient qu'à un fil, il en est de même pour nous, spectateurs qui d'une seconde à l'autre pourrions perdre ce bien, cette présence si chère qu'est la vie. Mais ces réflexions intempestives ne devaient pas troubler mon esprit... Et un pied en avant, mes deux Blasters tournoyant autour de mes index, me voilà dans la lumière du jour. Sans attendre, je plaçai mon regard sur ma droite afin d'assurer mon flanc le plus faible, mes craintes étaient fondées, c'est une troupe d'environ quinze Dugs qui m'attendaient, pris d'une agitation soudaine en voyant ma silhouette dépasser de l'embouchure de la pore. Mais déjà je faisais feu sur leur attroupement. Ma vie sembla défiler en même temps qu'une lueur rougeâtre passant devant la visière de mon casque.J'avais eu chaud, car sur ma gauche, se tenait aussi quinze Dugs qui avaient été bien plus réactifs que leurs voisins.
Ma réaction fut sans appel, devant moi il y avait un long couloir éclairé terminé par une porte sans vitre. Et j'étais sur par mes deux flancs par une trentaine d'ennemis en tout. Je me mis alors à courir, les bras en croix, fusillant les autochtones alors que leurs lasers fusaient de toutes parts. L'embouchure du corridor était à portée de main, j'y étais, j'avais réussi... Du mois c'est ce que je pensais quand je me sentis m'effondrer au moment même où ma course dépassait les murs et que les tirs s'écrasaient contre ces derniers. J'avais été touché, et la partie latérale extérieure de mon mollet droit me faisait souffrir. Le fourbe, il avait touché un endroit non protégé par le Beskar. Pris d'empressement, à l'ouïe des Dugs qui martelaient le sol du palais de leurs pas saccadés, je me relevai, dans le plus grand mal arrachant à mes entrailles un petit grognement de douleur. Clopinant, j'avançai à reculons dans ce couloir, qui s'assombrissait crescendo. Si mes ennemis arrivaient en masse, j'aurai bien du mal à m'en dépêtrer, alors que la porte me semblait bien éloignée.
Car je ne l'ai pas précisé mais je me trouvais en effet dans un palais, très joli d'ailleurs, à l'architecture rustre, faite de pierres noires qui semblaient s'effriter comme du pain. Ou peut-être c'était parce que les grenades ou mes blasters étaient trop puissants, ça restait à démontrer. Mais que faisais-je dans ce palais, à Malastare ? Et bien c'est simple, j'étais sous contrat. Oui un politicien tentant de gravir des échelons dans l'économie de Coruscant m'avait payé pour récupérer un Holocron contenant des preuves d'activités illicites d'un de ses rivaux. Je savais pertinemment que cet homme n'avait aucune chance dans la société, il n'avait pas la tête de l'emploi, mais ses honoraires étaient plus que corrects... Mais cet holocron, il fallait y aller le récupérer, et ce n'était pas une partie de tout plaisir je vous prie de me croire. J'étais là au rez de chaussée de ce palais, et apparemment il me fallait descendre dans une salle reculée du sous sol. J'avais posé mon Cutlass assez loin de la bataille, histoire de ne pas l'abimer... De la bataille, je ne sais pas si c'était le terme exact. Car ce n'était pas un affront opposant une armée à une autre non... Enfin si vous considérez ma personne comme une armée à par entière, libre à vous, ça m'en honore, mais il est vrai que j'attaquais seul ce château.
Les Dugs étaient nombreux et farouches, ils masquaient mes déplacements par des tirs de couverture neutralisant ma liberté d'action. Alors je me faufilais discrètement dans les allées extérieures, qui donneraient sûrement sur un escalier menant au sous sol. Oh là, mes sens firent un bon en voyant débarquer un Dug possédant une arme lourde à répétition au coin de l'allée dans laquelle je me trouvais. Avant même qu'il ne réalise que c'était un casque Mandalorien qui se trouvait devant lui, deux lasers le foudroyèrent. Probablement alerté par le décès de son camarade, un autre Dug débarqua sur la scène. Lui je le gratifiai d'un honneur, c'est entre ses deux yeux globuleux que se logea un de mes tirs, mettant immédiatement un terme à ses jours. Si les autochtones débarquaient de ce côté, les niveaux inférieurs du château ne s'y trouvaient pas. Et d'après mes souvenirs, j'avais fait le tour de la bâtisse. Et voilà, j'étais parti pour fouiller l'intérieur de la maison... Justement, une porte s'offrait à moi. L'oreille tendue, le détecteur de mon casque autant, je ne perçus aucun "powtipouwtow" caractéristique de l'expression Duge ce qui m'assura d'entrer sans risque majeur. Je me mis à marcher nonchalamment dans le bâtiment, l'air décontracté. Et depuis quand je tombais dans la relâche et les excès de confiance moi ? L'étendue de ma gaminerie se révéla quand j'entendis des cris annonçant ma présence dans une pièce adjacente. Réagir, il fallait réagir. Ma réaction ? Elle fut simple, des Dugs sur la gauche, un escalier descendant devant, un mur sur la droite. Blaster en main, jet pack allumé je filai droit dans la voie qui me mènerai à l'étage en dessous, avant que les bêtes ne me bloquent la route. Au passage, je leur fit présent de quelques tirs avant de lancer un détonateur thermique à l'entrée de la porte, réglé sur... Ben deux secondes il fallait aller vite. L'escalier était sombre et, comme vous l'imaginez, le plafond est descendant. Maladroitement, je n'eus pas le temps d'adapter ma course à l'architecture du lieu et je me cognai mon casque à ce qui soutenait le château. Il faut avouer que ça secoue, mais je profitai du recul pour viser juste le torse d'un Dug, juste pour le plaisir. Le sol vint rapidement, encore un coup de la gravité, et prit par la réalité je m'expulsai après derrière un angle de l'escalier par une poussée de mes jambes afin d'éviter l'explosion du détonateur que j'avais lancé. Au vu des pierres volant violemment de toutes parts, j'avais bien fait de m'écarter, et par l'obscurité qui s'installa rapidement, j'avais condamné cette entrée. Action à la fois profitable et à la fois dangereuse, mais je doutais que cette petite porte soit la seule entrée vers les sous sols...
Enfin j'y étais. Les sous-sols de ce manoir. Fidèles à la réputation de tous les sous-sols ils étaient sombres, légèrement humides, et poussiéreux. Les options de mon casque compensèrent le manque de luminosité, alors que je guettais une quelconque pièce adjacente, le pas assuré. Plus aucun bruit ne se faisait entendre à part mes bottes métalliques résonnant sur le sol pierreux. J'étais dans un long corridor, toujours de pierre noire refoulant le renfermé et le vieux à plein nez. Et quelques mètres plus loin, se tenaient deux portes l'une en face de l'autre. Je pressai l'allure pour y arriver plus vite. Les portes étaient toutes deux faites de métal, du fer à première vue, aux abords rouillés et usés. Tentant de me faire discret, j'ai bien essayé de pousser "délicatement" la cloison. Mais elle résista, et mon coup de pied partit tellement nerveusement que je n'ai su l'arrêter. Et la fébrile porte tomba dans un lourd fracas métallique. Par sécurité j'ai jeté un oeil aux alentours histoire de vérifier que personne n'ait entendu ma "petite" touche personnelle au tocades de porte. Mais derrière cette armature en métal, qu'est ce qui m'attendait... Un squelette, apparemment peu disposé à me révéler l'emplacement de l'Holocron. Mais on ne sait jamais... Je m'avançai vers lui, et regardai rapidement si une petite sphère anguleuse. Mais non, le défunt n'avait rien, pas même la peau sur les os. Par le même procédé d'entrée, je me suis ensuite infiltré dans la seconde prison, que le squelette regardait avec tant d'animation. Rien non plus. Ainsi j'avançai dans le couloir... Prison, prison, prison, prison... Mais !
Une bonne nouvelle, une ! Car au bout du couloir se dessinait une porte, de métal elle aussi, mais elle était perpendiculaire à toutes les autres, elle me faisait face... Je n'ai examiné que deux prisons, et mon instinct me disait que ce n'est pas dans la cage thoracique d'un de ces tas d'os que résiderait un tel réservoir de données. D'autres geôles défilaient à ma gauche et à ma droite, alors que je me rapprochai inexorablement vers une pièce qui je l'espère serait un peu plus causante. Mais là, ma vision se remplit des pires horreurs qui m'étaient imaginables... De-la-paperasse !
Il y avait des disques durs, de données posés en vrac sur des étagères, des cartes graphiques contenant des textes apparemment... Bon... Ben j'étais parti pour me lancer dans la fouille de cet amas d'informations toutes plus futiles les unes que les autres. Et pour commencer, je me dirigeai vers une rangée de petites tours, d'environ un mètre de haut et composées par 5 tiroirs chacune. J'examinai rapidement le contenu, sans cesser de jeter des coups d'œil furtifs à la porte derrière moi, que j'avais préalablement fermée par instinct.
"Voyons voir, quatrième petit truc de rangement... Pas d'holocron, pas d'holocron, pas d'h... Oh mais attendez voir..."
Le défilement des tiroirs m'avait peut être donné des hallucinations, mais il fallait que je vérifie. Mais non je n'avais pas rêvé....
"Hou hou hou, ça c'est mieux que l'holocron d'un politique hors la loi..."
Car ce que j'avais dans la main n'était autre qu'un Disrupteur. Vous savez ce genre d'arme dont le simple port peut être passible de la peine de mort sur certains systèmes. Cette arme agissant au niveau moléculaire, désintégrant tout sur son passage. Cette simple arme de poing, je la tenais dans le creux de ma main. Sur ce moment je souriait bêtement devant ce chef d'œuvre technologique, difficilement trouvable sur le marché noir. C'était un modèle DX-2 apparemment. Mais il ne fallait pas que je m'arrête sur cette merveilleuse découverte, l'Holocron l'holocron il me le fallait...
"Tiens un Holocron !"
Décidément, ces petits tiroirs regorgeaient d'objets pouvant faire mon bonheur. Enfin je l'avais. Il avait une forme cubique finalement et été élégamment gravé. Ce qu'il contenait e n'en avait sincèrement rien à faire. Or, j'osais espérer trouver de nouveaux trésors en dans ce petit mobilier... Mais à part deux doses de Bacta il n'y avait rien. Je pris quand même le produit et entamai mon départ de ce lieu, le cube solidement attaché à ma ceinture. Il n'aurait servi à rien que je retourne sur mes pas, l'entrait avait malencontreusement été bouchée, j'ai donc emprunté un autre couloir sombre se tenant sur ma droite. Et j'ai marché... Marché éh. Un petit moment même, ne sachant pas où j'allais. Peut être dans un repère de troglodytes cannibales, on ne sait jamais. Mais non, ce fut bien plus plaisant et dangereux que ça. Mes amis les Dugs ils devaient être une demi-douzaine. L'un d'eux me repéra quelques dix secondes après que j'aie dégainé ma toute nouvelle arme. D'accord c'est inhumain comme méthode d'anéantissement, les réduire à l'état de cendre et encore. Car oui, une fois tous les regards posé sur mon petit Disrupteur, il ne restait qu'un minuscule tas de miettes de ces créatures anormalement bipèdes.
Si ils étaient venus dans ce sous-sol, c'est qu'il y avait une entrée non loin. Me dictait mon infaillible sens de la déduction. J'ai donc continué mon chemin, néanmoins sur des gardes plus assurées cette fois, et Disrupteur rangé, Blasters dégainés. Oui, la cadence de tir de cet engin laisse à désirer, et contre des ennemis multiples il est difficilement avantageux. Mais, par chance je n'ai pas rencontré un Dug de plus avant les escaliers me montrant les lueurs des lampes du rez de chaussée du Palais. Et me voilà arrivé devant l'angle de la pièce qui voilait l'escalier, je me cachai derrière cette petite parcelle de mur, les oreilles aux aguets. Oui, mes derniers actes avaient été témoins de mon immaturité et de mon orgueil dépassant. Me voici avec un Disrupteur et un Holocron dans la main, et j'étais invincible... Non il fallait que je me reprenne. Après une dizaine de secondes passées à écouter le silence je me lançai finalement sur le passage. Une bonne nouvelle, c'était bien le rez de chaussée qui m'attendait en haut. Je me suis donc mit à monter les marches, en silence, regardant attentivement l'embouchure de la porte qui me faisait face. Personne ne semblait m'attendre, mais il fallait être prudent, je ne tenais pas à voir se passer mes derniers instants si jeune et tué par un être aussi insignifiant qu'un Dug... La lumière du palier s'offrait intensément à moi, et si la visière de mon casque ne s'était pas adaptée à la luminosité j'aurai sûrement plissé les yeux tant l'obscurité du sous-sol m'avait envahi.
Bon, maintenant il fallait la jouer fine. J'expirai un bon coup avant de prendre mes deux blasters en main. Bien que je n'aie vu personne il y avait sûrement des gardes guettant mon passage, armes à la main ne demandant qu'à voir mon corps s'effondrer. A gauche, et à droite... Il allait falloir que j'aille très vite, ma vie en dépendait. Dans les secondes qui précédèrent ma sortie, je repensai en tout ça. La futilité, la fébrilité d'une vie, et quand on dit des personnes agonisantes que leur existence ne tient qu'à un fil, il en est de même pour nous, spectateurs qui d'une seconde à l'autre pourrions perdre ce bien, cette présence si chère qu'est la vie. Mais ces réflexions intempestives ne devaient pas troubler mon esprit... Et un pied en avant, mes deux Blasters tournoyant autour de mes index, me voilà dans la lumière du jour. Sans attendre, je plaçai mon regard sur ma droite afin d'assurer mon flanc le plus faible, mes craintes étaient fondées, c'est une troupe d'environ quinze Dugs qui m'attendaient, pris d'une agitation soudaine en voyant ma silhouette dépasser de l'embouchure de la pore. Mais déjà je faisais feu sur leur attroupement. Ma vie sembla défiler en même temps qu'une lueur rougeâtre passant devant la visière de mon casque.J'avais eu chaud, car sur ma gauche, se tenait aussi quinze Dugs qui avaient été bien plus réactifs que leurs voisins.
Ma réaction fut sans appel, devant moi il y avait un long couloir éclairé terminé par une porte sans vitre. Et j'étais sur par mes deux flancs par une trentaine d'ennemis en tout. Je me mis alors à courir, les bras en croix, fusillant les autochtones alors que leurs lasers fusaient de toutes parts. L'embouchure du corridor était à portée de main, j'y étais, j'avais réussi... Du mois c'est ce que je pensais quand je me sentis m'effondrer au moment même où ma course dépassait les murs et que les tirs s'écrasaient contre ces derniers. J'avais été touché, et la partie latérale extérieure de mon mollet droit me faisait souffrir. Le fourbe, il avait touché un endroit non protégé par le Beskar. Pris d'empressement, à l'ouïe des Dugs qui martelaient le sol du palais de leurs pas saccadés, je me relevai, dans le plus grand mal arrachant à mes entrailles un petit grognement de douleur. Clopinant, j'avançai à reculons dans ce couloir, qui s'assombrissait crescendo. Si mes ennemis arrivaient en masse, j'aurai bien du mal à m'en dépêtrer, alors que la porte me semblait bien éloignée.
Dernière édition par Jogane Angelor le Mar 8 Juil 2008 - 13:55, édité 3 fois