(Hrp : j’ai envie de vous embêter un peu, ça vous apprendra à faire des Rp avec moi ^^).
L’ambiance était écrasante dans le vaisseau Ultima du Grand Maître Suprême Phéonatix, et cela se voyait lorsque l’on observait les quelques visages humides des gardes du corps du commandant en chef Quechua. Ce dernier, adossé à son fauteuil, le bras appuyé à une sorte d’accoudoir qui dépassait grossièrement à sa droite, observait la salle attentivement. Il écoutait attentivement se qu’il s’y disait, dans le but de récolter un maximum d’informations. Il s’était mis en tête que cette réunion allait lui apporter une grande utilité notamment lorsque les personnes présentent allaient dévoiler leurs informations. Il déciderait alors qui serait apte à pouvoir l’aider ou pas.
Pour l’instant, il ne connaissait ni la technologie des Luxien, ni les compétences des paladins de la force, ni le potentiel d’armement de l’apparent groupe de rébellion. C’est d’ailleurs sur ce dernier sujet qu’il tourna la tête vers le sénateur Bel Iblis. A l’instant où leurs regards se croisèrent, un doute s’empara de lui tel un éclair le traversant. Ce doute était celui de la crainte que cet homme en face de lui ne joue la comédie et ne soit en réalité qu’un partisan de l’empire, prêt à appuyer sur un bouton secret au moindre moment pour ordonner l’arrivée d’une immense flotte impérial. Si tel en était le cas, les pirates étaient perdus d’avance.
Il décida de prendre l’initiative plutôt que de laisser faire les choses. Il se tourna vers l’un de ses gardes du corps, sûrement celui étant chargé de la communication, et lui fit un signe de tête discret. Le major d’homme se pencha sur un comlink et trafiqua quelques boutons pour finalement envoyer un signal très faible au Faucon Centenaire. Une fois convaincu que le message fut envoyé, les craintes de Quechua s’envolèrent. Le général croisa les bras et entama à son tour une présentation de sa personne et ses représentants.
« Je dois faire attention à ne rien donner de trop précieux comme information, si le sénateur en sait trop et que mes craintes sont justes, nous sommes faits. J’espère seulement que les autres personnes dans cette salle ont prévu cela, aussi experts le prétendent-ils être… » Se dit-il. Puis il leva la voix et s’adressa à tous :
- Je suis le commandant général Runasimi Quechua. Si vous aviez fait des recherches sur ma personne dans le passé ou récemment, vous auriez pu y trouver les informations les plus banales d’un citoyen de la bordure extérieur Hutt. Voilà tout ce que vous devez savoir sur moi : je suis un pirate, rien de plus. Je pense que le nom même de notre organisation explique notre raison ici. Nous sommes bien évidemment venus dans le but de trouver de l’aide parmi d’autres groupes plus ou moins forts que le nôtre. Il n’est pas sans dire que nous ressortirons tous de cette réunion par deux portes, celle de l’alliance, et celle de la non coalition. Ce que j’espère réellement, c’est que nous sortions tous par la même, qu’elle soit la mauvaise ou non. Je voudrais remarquer une chose cependant. Nous ne sommes ici que pour établir un accord entre nos différents groupes. En conséquence de quoi je me refuserait le droit de vous attribuer la moindre information quelconque de la piraterie qui puisse vous satisfaire ou vous aider dans vos recherches, quelles qu’elles soient. Une réponse des plus brèves de votre part pourrait améliorer la situation.
Il se tourna vers Phéonatix.
- Voilà la raison de ma présence, monsieur Maître. Permettez moi aussi de rajouter que je suis principalement ici pour lier un accord entre vous et moi. Le reste m’importe peu…
De l’autre côté, à quelques kilomètres de là, le vaisseau amiral de la flotte pirate commençait à effectuer une manœuvre étrange. Tout le monde à l’intérieur s’agitait et les circuits surchauffaient. La marche arrière était enclenchée, et le vaisseau se reculait petit à petit de la scène. Les canons, toujours braqués sur les cibles faibles de l’Ultima, commençaient à se ranger les uns après les autres. Seuls restaient en joue les plus importants, dans le cas où un incident de dernière minute viendrait à provoquer une bataille. La prudence semblait être de mise ces temps ci chez les pirates, pouvaient remarquer tous les vaisseaux alentours. Suite au mouvement du vaisseau amiral pirate, plusieurs corvettes et croiseurs pivotèrent sur eux même et se mirent en position de retraite immédiate. Une chose était sûr : les pirates s’apprêtaient à une fuite anticipé au cas où un imprévu surgirait.
Dans la salle de commande du Faucon Centenaire, l’officier supérieur et deux gradés entamèrent une sérieuse discussion sur un sujet très important qui traitait de l’avenir de leur organisation. Ce fut l’un des deux gradés, un homme assez costaud, qui prit la parole :
- Tout le destin de la piraterie repose sur ces instants. Nous comptons tous sur le Commandant Quechua. Mais certains doutent de ses capacités à la diplomatie. On raconte que son genre de discussion et plutôt brutal. Il parle de manière à provoquer ses interlocuteurs et tout cela dans le but de voir leurs réactions vis-à-vis de ses paroles. Plutôt risqué, mais cela lui permet de voir quels hommes sont assez forts pour pouvoir supporter des assauts qui attaque la moral.
A l’officier supérieur de reprendre :
- Vos sources sont exactes, mais vos doutes infondés. Dois-je vous rappeler qui est le Commandant Quechua ? L’un des rares pirates de la galaxie a avoir su réunir autant d’hommes en si peu de temps. Quelques mois, et nous voilà une flotte assez importante pour mettre en déroute l’ordre Luxien qui, avouez le, possède un des armements les plus importants. Il a su faire preuve de courage et de bravoure mais surtout… trouver des scientifiques experts. Rejetés de l’Empire, ces scientifiques nous ont grandement aidé. N’oubliez pas notre nouvelle arme qui pourrait, avec une utilisation correcte, détruire une corvette impérial en un tir. Arme elle-même présente sur ce bâtiment.
Le second gradé intervint :
- Sauf votre respect capitaine, mais cette arme n’est pas fiable à cent pour cent. La preuve en est que la dernière utilisation massive en date nous a causée la perte d’un destroyer entier et tout son équipage. C’est une lame à double tranchant, et si l’on ne sait pas l’utiliser avec soin, elle peut s’avérer dangereuse pour son utilisateur.
L’officier, offusqué :
- Ne dites pas cela ! Nos chercheurs sont en ce moment même sur le qui vive et tentent d’améliorer la situation. J’ai ouïe dire qu’ils ont trouvé une matière capable d’atténuer le risque d’explosion. A la vitesse où tout cela avance, nous risquons bien de nous en sortir garants pour une prochaine bataille. Les choses avance monsieur, il va falloir vous y faire et cesser de méditer sur les évènements passés. Cette philosophie même que Quechua m’a apprise il y a peu. Ce qui m’a d’ailleurs permis d’accéder au rang de capitaine. Nous devons tirer profit des erreurs du passé pour mieux maîtriser l’avenir. Voilà tout.
Le premier gradé continua :
- Quoiqu’il en soit, cette réunion, là bas, est des plus importantes. Que nous soyons bien armés ou pas, cela ne changera rien. Dans une bataille, une arme pareille d’empêche pas le vaisseau de subir les feux ennemis. Et la puissance de tire d’un tel canon ne fait pas le poids face à une flotte impériale. C’est pourquoi l’aide des forces ici présentes, l’Ordre Luxien, les paladins ainsi que cette étrange et douteuse Wesal va nous permettre de mieux s’opposer à l’Empire. Croyez moi, s’y on s’en tire avec un ennemi en plus qui nous mettrais des bâtons dans les roues, cela nous serait fatal. Et comme l’erreur est humaine…
L’officier, soupirant :
- Parfois, il me vient à douter de l’humanité de Quechua en personne…
Le second gradé de reprendre, acquiesçant de la tête :
- Cet homme, c’est un monstre dans le corps d’un homme. Il fait bon de se savoir sous ses ordres.