Aux commandes du vaisseau amiral "Faucon Centenaire" de la flotte pirate, un homme vêtu d'une longue bure noire regardait au travers de la grande baie vitrée les deux flottes se mettre face à face. Un rictus se dessina sur son visage, il semblait aimer la situation actuelle. Autour de lui, des pilotes doués et des techniciens faisaient tout leur possible pour arrêter les moteurs lorsqu'il le fallait, car le vaisseau, sans que l'on ne puisse faire quelque chose, continuait toujours à avancer vers l'Ultima. Il ne se retrouvait maintenant qu'à plus de quelques kilomètres. Seulement alors le commandant de cette flotte se retourna et leva la main. Un signe bien définit qui, sans doute, ordonnait l'ordre à ses techniciens d'arrêter l'immense machine de guerre. Un kilomètre séparait les deux vaisseaux, tout autour, on se demandait se qu'il se passait avec le Croiseur amiral. Une panne électrique empêchait elle le vaisseau de s'arrêter ? Même l'équipage de l'Ultima semblait craindre à une collision et les préparatifs de la marche arrière étaient sûrement enclenchés. Alors que le vaisseau ne se trouvait désormais plus qu'à quelques mètres seulement, il s'immobilisa, et attendit.
L’on souffla. Les nerfs de pas mal d’officiers s’étaient tendus durant ces quelques instants. Seules les pirates semblaient savoir qu’il n’y aurait eut aucune collision. Et en avaient donc l’habitude. Alors tel était sa façon de procéder à l’approche de ses alliers. Amener le plus gros de la flotte pirate à seulement quelques mètres du vaisseau amiral ennemi. Sa réputation le précédait… le fameux pirate du nom de Quechua Runasimi avait une fois de plus respecté sa légende. Il se tenait toujours debout, et regardait l’imposant Ultima en face de lui. Déjà, dans sa tête, des questions se posaient. Il voulait savoir comment ce vaisseau marchait, quelle était sa force, sa source d’énergie. Il voulait tout savoir de cette puissante machine. Il devait ! Car après tout, la principale source d’énergie des pirates et de l’ODFL est exactement la même : les cristaux de sabre laser. Pour l’un, ils servent à l’armement et la puissance des canons, et pour l’autre ils servent à la technologie spatiale. Mais manier ainsi les cristaux de sabre laser et s’en servir ainsi pour puiser une énergie n’est pas sans risque. Le moyen des pirates pour diminuer se risque fut de diluer ces cristaux mythiques dans une lave unique que l’on ne trouvait que sur Mustafar. Quel était celui de l’Ordre Luxien ? Et bien Runasimi était là pour le savoir.
La svelte silhouette noire pivota sur elle-même et se dirigea vers la sortie de la salle des commandes. Tout le monde à son passage se redressait et hochait la tête en signe de respect. Les portes, à son passage, s’ouvraient comme si quelque chose de puissant y passait. Le général arriva dans la salle de communication et s’assit à sa place de commandant. Une fréquence entre son vaisseau et l’Ultima fut immédiatement ouverte, et un officier secondaire prit la parole :
- Ici le vaisseau amiral de la flotte pirate à Ultima, demandons négociations. Nous sommes venus ici en paix.
A l’instant où il prononçait ces mots, toutes les tourelles de chaque vaisseau de la flotte s’activèrent et pointèrent de leurs canons le vaisseau Ultima. Les pirates de cette organisation étaient réputés pour se jeter dans la gueule du loup à tout moment et n’importe quand. Ils se battaient même si leur adversaire était plus fort. Ironie du sort ou pure chance, lorsque leurs adversaires les sous estimaient un peu trop, les pirates prenaient l’avantage et frappait au cœur du point faible ennemi. Tout de suite, les points faibles les plus visible de l’Ultima furent visés. Aucun laser ne partit, heureusement. Simple précaution qui soulignait par la même occasion l’audace et le culot de Quechua. L'officier secondaire reprit :
- Bien que nous ne soyons pas en position de gagner une bataille entre nos deux flottes, nous pouvons néanmoins vous provoquer d’innombrables, voir même, irréparables dégâts. C’est pourquoi dans la situation actuelle, nous vous sommons d’accepter notre requête et de vous disposer à un dialogue entre commandant. Nous attendons de vous à ce que vous accepter une conversation avec vos plus hauts gradés.
Fin du message.