Etrange voisin de cellule !

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Aytouck se réveille dans une petite celulle de 3 mètres sur 3, fermée par une sordide porte de permacier.
Sa blessure a été sommairement soigné par une dose de bacta. Elle est très douloureuse.

Assis sur l'une des deux couchettes, ses mains autour d'une de ses jambes repliée, l'allure nonchalente, se tient un grand homme massif, à la peau brune, aux yeux sombres et au crane rasé. Il est vétu comme un fermier de la Bordure Moyenne. Il regarde le twilek paisiblement.

Dernière édition par le Mer 17 Jan 2007 - 22:58, édité 1 fois

L'homme lache un sourire glacé et dit d'une voix tranchante comme un razoir :

- Un ami j'espère.

L'ambiguité de la réponse ne met pas Aytouck à l'aise.

L'homme fait une ineffable grimace :

- Nous pouvons déjà attendre l'un de l'autre d'être de bons compagnons de cellule. Vous ne croyez pas ?

L'homme sourit :

- Vous avez une suggestion peut-être ?

L'homme garde un visage impassible :

- J'attend quelque chose.

L'homme dit sur un ton plaisantin qui lui va mal :

- J'attend d'en savoir plus. Je suis curieux de nature. Et tant qu'à être venu jusqu'ici, je voudrais bien savoir ce qu'ils font de si secret dans cet endroit. Vous en avez une idée ?

L'homme sombre penche la tête sur le coté comme s'il était surpris de la question :

- La Peur est le sens du danger comme il existe le sens de la vue. C'est un bon serviteur mais un bien mauvais maître. Vous devez lui permettre de fouiller devant vous sans quoi vous ne valez pas mieux qu'un aveugle... mais jamais vous ne devez la laisser vous dicter vos actes. J'ai peur bien sûr et j'en suis heureux car ainsi je vois.

L'homme sourit.

- S'ils avaient voulu nous tuer, il l'aurait déjà fait. Ce qu'ils veulent c'est des informations et vous risquez peut-être de regrettez qu'ils n'en veulent pas plutôt à votre vie.

Le personnage s'allonge à nouveau sur sa couche, les bras derrière la tête :

- Attendre d'en savoir plus à notre tour.

L'homme semble perdu dans sa rêverie. Il répond pensivement :

- Patience. J'attend quelqu'un qui doit venir ici pour chercher un ithorien.

L'homme sombre sourit sur sa couche :

- Raisonnement simpliste. Les impériaux enferment parfois un des leur pour qu'il soutire des renseignements aux autres. Parlez moi de l'ithorien.

L'homme sombre reste de marbre mais se redresse quand même pour s'assoir sur la couche :

- Est-ce que vous seriez capable de le reconnaître ?