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descriptionVoyages entre les mondes. EmptyVoyages entre les mondes.

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Jaheiro,
Archiviste Sith,
Ordre des Prophètes du Côté Obscur

Le Piolet, Croiseur Gozanti,
Secteur Hydien,
Hyperespace,

Dans la chambre du capitaine, plongée dans la noirceur la plus complète, l’absence de bruit donnait l’impression de se trouvé en plein espace galactique si on excluait la lumière causé par les étoiles. Le Fou et sa fille s’entraînaient ardemment en ce singulier endroit. Ils avaient vu la belle maîtrise du sabre dans le maniement de celui-ci de l’apprentie. Mais il lui manquait un point très important dans sa progression de la force et c’est ce qui lui faisait cruellement défaut. Elle ne voyait tout qu’au niveau primaire, ne ressentant la force qu’au besoin alors que pourtant Jaheiro n’avais jamais cessé d’y puiser tout ce qui le constituait. Aussi lui apprenait-il à ressentir tout ce qu’il y avait autour d’eux. Dans son expérience et ses connaissances théoriques où par sa capacité à ressentir l’avenir et le passé de certains évènements au travers la Force il était capable de ressentir un certain lien entre les diverses planètes de la région Estran.

Alors qu’il concentrait chaque parcelle de son être à ressentir le « courant » ainsi généré par la proximité des planètes si connectée dans la Force Obscure de ce secteur : Korriban, Dromund Kaas, Ziost, Thule ect. Il permettait à son apprentie d’en ressentir une pâle ombre en se liant mentalement tous les deux à un puissant point. Leur proximité génétique, historique et littéralement leur permettait ce petit exercice de rapprochement mental. Autant Cynbel puisait dans la haine pour abattre toutes ses cibles devenant plus forte au fur et à mesure des étapes qui lui étaient présentées, autant elle était aveugle à tout son réel héritage de Dathomir. Les sorcières puisaient principalement leur talent dans la Force et leur arme se limitait à un simple bâton.

Jaheiro tentait de lui faire entrevoir toutes les ramifications de la Force et surtout du Côté Obscur par leur promiscuité. Lui qui voyait tout et qui manquait si cruellement de moyens pour réussir à tout entreprendre, il avait pour apprentie une jeune femme qui était insensible à ce fait tout en refusant de voir. Le Sith en l’une de ses rares moments d’intégrité mentale avait décidé sans plus attendre de la former sur ce point. Ils méditaient ainsi plusieurs heures par jours, sans aucun combat ni entrainement au sabre. La rage se lisait sur le visage silencieux de cette dernière au fur et à mesure qu’elle était privée de son sport favori. Elle était impatiente, turbulente et n’acceptait absolument pas son insensibilité. Jaheiro peinait à réussir à la faire ne serais-ce qu’entrevoir toute la puissance que ce lien particulier avec la force lui donnait.

Après l’intégralité de son voyage entre Dromund Kaas et Korriban, Jaheiro abandonna cette tactique infructueuse et intima à son insolente apprentie de rester en place pendant qu’il allait rejoindre le maître des lieux, le terrible égorgeur connu sous la dénomination de Darth Odion.


- Je serai parti brièvement, puis tu viendras me retrouver. Ce sera notre dernière mission en duo avant un long moment. Si tu ne réussis pas celle-ci par ta connaissance de la Force et ta connexion avec celle-ci en te bornant à utiliser ton simple sabre laser, il n’y aura pas d’avenir pour toi et je te montrerai quelle est la puissance du Côté Obscur en t’annihilant proprement c’est clair?
-Non, il ne faut pas.
-Elle est plus forte!
-Ne les écoutes pas, tu sais, tu as vue sur Dromund Kaas, ce dont est capable la Force.

Tu étudieras et ressentiras la Force et le Côté Obscur pour ce qu’il est et ensuite, seulement si tu réussies je te confierai l’une de mes deux prochaines missions. Une qui devrait te plaire, si tu réussis… Tu pourras explorer Ziost à toi toute seule et te rapprocher du peuple des Sith qui abandonnèrent Korriban pour Ziost en tant que monde d’attache principal. Pendant ce temps, j’explorerai Thule, le dernier monde en importance dans ce secteur pour le Côté Obscur.

Tu as comprise?

descriptionVoyages entre les mondes. EmptyRe: Voyages entre les mondes.

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Cela faisait plus de trois heures qu'ils étaient assis, les jambes croisées, méditant sur une chose que Cynbel commencait à trouver répétitive et lassante. Alors que de son coté, il harcelait son apprentie avec ses visions, la concentration, l'union des forces, elle se sentait de plus en plus resserée dans un étaux, dans une cercle vicieux qui revenait sans cesse. Il fallait maintenant qu'il apprenne, qu'il comprenne que son apprentie était loin d'être la sotte qu'il croyait voir en elle. Bouillant, rageant intérieurement contre celui qui se devait d'être son mentor, elle n'avait maintenant qu'une seule envie, un seul désir...celui d'opposer sa volonté contre la sienne. Les voyages se faisaient de plus en plus long et rigoureux et bien qu'elle apprenait rapidement, que le Makashi devenait une pièce maitresse, un pilier de son existance, de son évolution, celui-ci voulait détourné l'attention de Cynbel sur ce qu'elle considérait être la discipline ultime. Sans cesse, il revenait à l'étude de la force, sujet qui le passionait plus que tout au monde, mais jamais ne prenait-il le temps de réellement voir son apprentie sur un oeil plus observateur, plus révélateur. Depuis trop longtemps qu'il sous-estimait l'intellecte de celle-ci, à un point tel que les situations et les interlocutions entre ces deux parents devenaient carrément ridicules. Le temps était venu. L'affront et la dualité devait prendre place. Ouvrant les yeux, elle observa son maître un instant sans broncher ne serait-ce qu'un instant. Plus elle réfléchissait, plus ses yeux prenait un focus inquiétant devant elle. Ce n'était plus le mentor qu'elle regardait, mais le vide. En un seul instant, elle entra dans une phase de méditation que Jaheiro ne lui avait jamais enseignée. En un seul instant, la noirceur de son âme prit le dessus. La haine y était, certes, mais comparativement à ce que le paternel croyait et appliquait comme jugement face à sa propre fille, elle n'en était pas un moteur à sa progression. La haine n'avait été qu'un déclencheur dans sa vie, n'avait qu'apporter un grain de sel à ce qui allait être le goût de l'opposition. L'opposion, là résidait la source de tout les maux de cette âme déchiré par les souvenirs brisées de son être entier.

Ce pauvre fou se trompait au sujet de son apprentie, elle n'était pas une ignorante et il ne faisait que prendre son silence comme preuve de désintérêt ou d'incompréhension à la force. Là était son erreur. Elle comprenait cette entitée qui reliait tout à sa cause. Elle comprenait ce sillaage qui parcourait les confins de l'univers connu et inconnu, comme une véritable voie vers la vérité ultime. Elle savait ce que représentait la force, la densité, la puissance, l'autorité qu'elle exercait sur chaque être vivant ou non de ce que l'homme connaissait et allait connaître dans un proche ou lointain avenir. Mieux que quiconque, elle le savait. Le lien qui unissait ces nexus de force obscurs galactiques, tous regroupés en une trajectoire qui semblait être prédéfinis depuis leurs créations, forgées à même la volonté de cette énergie vivante qui s'imprégnait entre chaque chose existante. Dromund kaas, Korriban, Ziost...toutes ces planètes attirait l'attention de l'apprentie autant que celle du maître, mais alors que celui-ci avait ses convictions, ses buts, elle aussi avait les siens, mais la folie entraînait ce pauvre Jaheiro dans l'inconscience face à sa propre apprentie. Le silence de celle-ci semblait enragé l'homme à un point culminant, alors que les efforts répétés de ce dernier fatiguaient maintenant la Sith à un point de non-retour.

Elle savait...elle ressentait...COMPRENAIT qu'un lien unissait ses planètes. Bien qu'ayant vécu dans le mensonges, elle restait néanmoins une Dathomirienne...une sorcière de la nuit. Son sang était, à la base, lié à la force. Chaque pulsation qui émanait de ces planètes, elle les ressentaient, comme si son propre coeur battait de cette même énergie chaotique. Les ténèbres, depuis des millénaires, faisaient partie de sa génétique et elle, mieux que quiconque, était dans la mesure de suivre les sillages de ces dites ténèbres. Héritière directe de la première lignée de Soeur de la nuit, et petite-fille d'une ancienne Grande Soeur, Matriarche incontestée des sorcières noire de cette planète qui constituait la dernière pièce perdue de ce casse-tête que totalisait l'union de ces nexus du mal, son coeur, son âme et son esprit étaient à tout jamais lié à la compréhension de ce phénomène. Il était donc grand temps que l'archiviste ouvre les yeux sur la nature de sa propre fille.

Alors qu'elle ouvrait ses paupières, une grande pulsation d'énergie noire fit trembler la pièce l'espace d'une seule seconde. Les sources lumineuses de la chambre lachèrent à quelques reprises avant de revenir stable et dans ce laps de temps, les yeux de la jeune femme devinrent plus menaçant que jamais. Passant d'un noir naturel à une couleur hostile, ils étaient la preuve de la condensation du "mauvais" côté de la force en elle. Le blanc de l'oeil que représentait la sclérotique s'était jaunis comme la maladie alors que l'iris, habituellement d'un noir total, s'était empli de cratère rouge-orangé. Ses vêtements, composé de tissus ample, de cuire et d'ossement autant animaux qu'humains, commencèrent à trembler sous la pression de la force, créant donc un claquement sinistre entre les os qui ornait ses habits tribaux. Se levant d'un seul bond vers l'arrière, faisant maintenant face à son maitre, son sabre-laser s'illumina de sa couleur rouge-clair habituel. Fixant son géniteur directement dans les yeux, elle ne chargea cependant pas, contrairement à son habitude, car ce n'était pas la haine qui parlait, mais le réel moteur de sa nature Sith. Elle se tenait droite, face à l'adversitée, face à l'affront imminent, puisque le créant elle-même, semblant mener la cadence du bout du nez comme s'il ne s'agissait que d'un simple chien galeux.

Contrairement à ce qu'il voyait d'elle, il devait maintenant comprendre quel était le lien entre elle et un pyrale. Jamais elle n'avait dégagé cet aura avec une telle puissance, ou sinon l'avait-elle fait qu'une seule fois devant Jaheiro...et ce fut au moment où sa main empoigna la gorge de sa propre mère avant d'en être l'auteure d'un véritable massacre. Elle n'était plus une chenille...une larve...un embryon. Elle était cette chrysalide qui muait tranquilement afin de devenir ce Pyrale, cette créature représentative du feu, d'où le préfixe "pyr", mais comme beaucoup d'ignorant, le mentor semblait attribué, faussement, le titre de haine et de destruction au flammes. Bien qu'il en était bel et bien une représentation symbolique des feux, il restait loin d'être l'essence même de cet élément combatif. Comme le brasier, elle se collait à l'ennemi, rampant sur sa surface, fragilisant, étouffant, consumant l'adversitée d'une manière cruelle, douce, mais fatal, meurtrière...efficace. Comme les flammes elle dansait dans l'air, devant ceux qui la contemplait tout en sachant que la toucher, l'affronter attiserait sa nature, brûlant la moindre intrusion en son intimité intimement gardée. Pour une première fois, la chrysalide vit une fente apparaître sur sa carapace...

Sa voix retentit, puissamment, profonde, creuse, démontrant une partie de Cynbel que Jaheiro n'avait jamais vu, elle non plus d'ailleur. À ce moment, la posture de l'apprentie devint plus droite que jamais, imposante, dominante face à son adversaire, menaçante à souhait. Faisant un pas vers l'avant, et un seul, elle pointa son père d'un doigt accusateur. L'heure du jugement était venu, et il allait goûter à un aperçu de ce que sa propre fille était destinée à devenir. La carapace se brisait, se fracturait, et les ailes du papillon sortaient légèrement du cocon...

"VOTRE MANQUE DE JUGEMENT EST DÉGRADANT. SERIEZ-VOUS DONC AVEUGLER PAR VOTRE PROPRE FOLIE AU POINT DE NE PLUS DIFFÉRENCIER LE SILENCE À L'IGNORANCE. Vous regretterez amèrement d'avoir sous-estimé ma propre personne. JE VOIS...J'ENTENDS...JE RESSENS CHACUNE DE CES PULSATIONS À MÊME MON COEUR. MON SANG...MA VIE ENTIÈRE BOUILLE alors que nous nous approchons d'une vérité qui semble avoir échapper à bien des gens et bien que je vous sois reconnaissante de m'avoir diriger sur cette voie JE N'ACCEPTERAI AUCUNE AUTRE INSULTE À MON ÉGARD. M'ANNIHILER? Je vous en pris, faites donc, je vous attends! MAIS...sachez..."maître"...que votre habitude à sous-évaluer votre apprentie vous coûtera bien cher si vous rechercher en elle ce dont vous semblez ne pas apercevoir. Vous pouvez le faire, mais sachez que je suis consciente et ce mieux que quiconque, de mes capacités. Vous ne vous en sortirez pas indemne, je vous le PROMET. trève de bavardage...j'en ai assez. Je vous salue...EN GARDE"

Le mouvement fut bref. Portant le sabre devant elle, elle salua son prochain adversaire avant de mettre le sabre à l'horizontale devant elle.

Elle ne faisait plus qu'une avec le Makashi

Elle n'était maintenant qu'affront...dualitée...

L'opposition.

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Jaheiro venait d’en avoir la preuve, elle était capable de percevoir, mais elle était aveugle, elle ne comprenait pas. Sa mère avait finalement fait un meilleur travail qu’il ne l’aurait cru. Elle avait formé cette carapace mentale autour des perceptions de sa fille. Pourtant elle-même se défendait de voir et de comprendre. Sotte! Elle se targuait d’être une Dathomirienne mais elle se définissait par son sabre. Cynbel s’enfonçait, et voilà qu’elle le défiait car il voulait lui faire comprendre l’importance que les Sith apportaient à leur sabre. Moindre que leurs plus puissantes assises sur la Force que tous les autres utilisateurs de la Force connue. Bornée, incapable, Jaheiro, son maître, allait lui enseigner en cet instant toute l’importance de la réelle puissante Sith et des Sœurs de la Nuit par la même occasion.

Jaheiro se leva lentement, l’on voyait son visage se déformer étrangement sous le coup de diverses émotions. Visiblement, plusieurs personnalités entraient en conflit mentalement et certains tics apparaissaient pour disparaître quasiment aussitôt, remplacés par d’autres qui semblaient défiler. Cependant, pendant ce temps, l’aura du sith augmentait proportionnellement à sa démonstration de folie. Son plus sombre aspect provoquait ses multiples alter-egos pour puiser dans leurs ressentiments et amplifier son ascendance sur le Côté Obscur. Le temps était au jugement, la Vérité devait triompher. L’Archiviste se faisait une réserve d’énergie, il se préparait à confronter la Force brute à une utilisation plus poussée de celle-ci par sa plus pure expression : La Magie Sith.

Son sabre laser rouge fût dégainé, il vola jusqu’à la main de Jaheiro qui ne le déclencha pas. Sa posture était certes différente de toute position agressive ou digne des Sith. Son poignet ne semblait réunir aucune force musculaire, il paraissait courber sous e poids du sabre laser dont l’ouverture pointait vers le sol. Une attitude modérée, passive, le Niman! Maîtrisé par ceux qui ne se concentrait pas sur le combat au sabre, l’exact parfait contraire du Makashi qui ne subsistait que pour cet affrontement dont son apprentie se targuait d’être la suivante. L’Archiviste dont les yeux reluisaient maintenant d’une lueur jaune inquiétante rabaissa ses paupières en dirigeant sa main vers Cynbel, puis utilisa la Force. La lumière de cet endroit, déjà tamisée, se ferma quand l’interrupteur maîtrisé par télékinésie changea de position.

La noirceur totale. Zéro bruit dans le néant. Une apesanteur artificielle abaissée pour le voyage en hyperespace. Une large pièce, vide. Les murs emplis de dessins et de notes occultes sur la Magie Sith. Le décor était planté, le duel des philosophies allait commencer.


- Fille… Apprentie… Ma Cynbel… Tu voies, tu ressens et tu te plains de mon jugement car ton égo démesuré t’aveugle. Tu es une Dathomirienne mais je te vois pratiquer le sabre et non pas la méditation. Tu t’en crois indigne? Mais ne comprendras-tu donc jamais? Sois une Dathomirienne! Sois une Sith! Sois une Sœur de la Nuit! Tu es sensée être tout cela mais écoute et absorbe sans critiquer ma leçon :

Les Dathomiriennes possèdent le don de la Force et l’utilisent sans cesse. L’Empereur Palpatine, de par sa peur de leur MAÎTRISE de la FORCE a ordonné le blocus que tu connais. Sa propre maîtrise était plus grande encore mais leur nombre et l’utilisation de la Force en groupe de sorcière était une arme encore plus grande.

Les Sith abhorrent l’utilisation du sabre laser. Le Côté Obscur leur donne un pouvoir plus grand encore sur la Force que les Jedis où tout autre être sensible. La seule raison pour laquelle ils utilisent le sabre, c’est pour montrer aux Jedis qu’ils sont supérieur même en utilisant leur méthode de combat privilégié.

Puis les Sœurs de la Nuits … Te souviens-tu au moins avec quoi elles se battent? UN BÂTON DE BOIS! Elles sont les maîtresses de l’utilisation de la plus pure expression du Côté Obscur : LA MAGIE! Ensembles, armées de leurs bâtons de bois, elles sont capables de mettre en échec une flotte SPATIALE! Que fais-tu donc sotte et ignorante prétendue Sœur de revendiquer un tel titre alors que tu ignores encore les plus petits et anondins rudiments de cette puissantissime MAGIE!

EN GARDE APPRENTIE!


Le premier assaut fût violent, car imprévisible. Les murs, recouverts d’écris sur la magie avaient commencé à luire de la Force. C’était des incantations, Cynbel le voyait maintenant. Elles brouillaient sa perception de la Force et malgré l’aura intense de son Maître, l’aura émanait autant de lui que des murs et elle était simplement partout. Son Ataru puisait dans cet mer de Force pour renforcer les capacités physiques de son utilisateur. Sans la Force, quelques secondes suffisaient de cette pratique suffisaient à couper le souffle du plus entrainés des grands athlètes de la galaxie. Elle faisait office de carburant pur pour décuplée la force, l’agilité et l’endurance de son utilisateur. Elle rendait les petis, grands. Elle rendait les faibles, puissants. Elle rendait les Fous, encore moins prévisibles qu’auparavant!

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Le noir absolu, tout comme dans ses entraînements. Ces écritures, elle les connaissaient, les avaient déjà vu...elle le sentait. Bien qu'elle n'en avait pas le souvenir, elles restaient familière à l'apprentie Sith, aussi confuse était-elle quand à son propre passé, aux intentions du destin quand à son propre futur aussi. Observant son maître sans broncher, elle était cependant certaine d'une seule chose: Elle n'était pas là pour gagner...pour tuer...mais pour prouver à ce pauvre fou qu'elle n'était pas aussi sote qu'elle le disait. Elle était vieille, pour être une apprentie, mais elle se démarquait cependant par sa facilité d'apprentissage ainsi que sa capacité à assimiler les leçons tel une éponge dans l'eau. Le premier assaut fut brusque, difficile à parer, mais elle s'en releva facilement. Son sabre croisa celui de son maître, mais alors que l'offensive de celui-ci se faisait rapide et imprévisible, la défense de Cynbel n'en était pas moins qu'une esquive. Utilisant le poid et la force de l'adversaire à son avantage, elle s'accroupie en laissant le sabre au dessus de sa tête, glissant ensuite sur le sol d'une poussée vers l'avant, laissant donc son sabre couler littéralement contre celui de son mentor, essuyant ainsi la puissance de celui-ci, la dispersant et la rendant moindre.

De son déplacement, elle s'était rapproché du corps de celui-ci et toujours dans le même mouvement, elle glissa son sabre jusqu'à la main de celui-ci, mais le but ne fut pas de la lui trancher, non, car elle en aurait été incapable, le mouvement étant que trop prévisible. Laissant son pied frapper celui de son maître, apportant ainsi un débalancement à sa posture, elle alla porter un coup de pomeau directement au sternum de celui-ci, mais le mouvement fut évité. Puisant dans l'Ataru et ainsi donc dans une mobilité insoutenable, celui-ci bondit vers l'arrière en effectuant une vrille mortel, ne laissant comme choix à sa jeune fille que de bloquer l'attaque. Aussitôt fut-ils éloignés l'un de l'autre que le combat repris de plus belle. Les deux pieds du fou ne touchèrent le sol qu'une fraction de seconde avant que celui-ci ne prennent une position beaucoup plus passive que lors de la dernière seconde, obligeant donc Cynbel à avancer sur l'échequier. La réaction de celle-ci fut cependant des plus étonnantes. Empoignant son sabre tel un javelin, elle fixa son maître avec une détermination qui lui était propre, puis s'élança sans aucune retenue. Son bras s'allongea vers l'avant, propulsant son arme tel un projectil et l'envoya violemment à l'encontre de Jaheiro. Le lancer de sabre était une technique qu'elle avait commencer à pratiquer à l'insu de celui-ci, mais il en avait vu un apercu sur Dromund Kaas. Meurtrière, l'épée transperca l'air et alla se placer directement là où se tenait le chevalier Jedi, mais celui-ci esquiva une seconde fois, de près cette fois-ci...son apprentie se trouvait maintenant sans défense, car dans sa propre hâte...avait utilisée une technique encore non-maîtrisé et de par son expression de de surprise et de rage, l'on pouvait entre-voir que le sabre ne semblait pas revenir à sa main.


*...saletée...*

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Puis, dans l'obscure noirceur, un deuxième sabre rouge s'ouvrit dans les mains de l'archiviste qui rouvre ses yeux. Quatre sources de lumière. Deux points jaunes et deux lignes rougeâtres, soulignaient hors de tout doute l'avantage du maître sur l'apprentie. Il venait d'utiliser télékinésie pour amener à lui le sabre en perte de vitesse de sa fille. Voilà tout l’avantage d’une formation poussée au Niman. La modération bien qu’elle sied particulièrement aux Jedis qui souhaitent éviter au possible le Côté Obscur, cette forme de combat au sabre laser est assurément la plus sous-estimée de tous. Bien qu’elle ne possède aucun avantage flagrant comparée à toutes les autres spécialisée dans un but bien précis, elle ne comportait aucune faiblesse.

Pour un Sith, de la pratiquer en forme principale revenait à limiter son imprégnation dans son émotivité, dans ses ressentiments et donc à limiter son capacité dans le Côté Obscur. C’est ce que les autres, tous, voyaient en celle-ci. Cependant, même si le plus grand duelliste de ce temps actuel n’était nul autre que Darth Vador le terrible, dans toute l’histoire des Sith, qui était le plus grand duelliste? Exar-Kun. Qui domina son temps et ne dût sa chute qu’à l’oublie du principe même de la maîtrise de l’Art du Niman : la modération.

Si un adepte expert du Makashi était excellent pour le duel contre les sabres, il était moins adapté lors des combats contre les tirs de blaster. Si un expert du Soreku était excellent à la défense lors de tout types de combat, il manquait cruellement de capacitées offensives. Bref, les manieurs de Niman paraient sur leur absences de faiblesses, qui, comme les Prophètes du Côté Obscur, était l’ordre Sith ayant survécut le plus longtemps, sans dominer aucune sphère temporelle. Mais, lorsque l’on peaufinait son art, comme Dath Millenial l’avait fait pour ses visions et Exar-Kun pour le Niman, on devenait excellent dans un art sans défaut… La Vérité nous apparaissait.


- Modération Cynbel, tu utilises un ton qui frise l’arroguance, tu restes ignorante quant à la réelle puissance du Côté Obscur. On dirait une simple Jedi, comme ta mère l’avait voulu. UNE HONTE! Tu te dois de te promettre d'apprendre les arcanes Sith!

Refermant les yeux et refermant son sabre, il lança celui de son apprentie directement dans ses mains. Il disparut dans le noir complet et son aura feinta, disparaissant quasiment au complet. Il paraissait aussi distinctif que les autres aura plus loin dans le vaisseau au travers les murs tout autant imbus de la Force et des expériences Obscure. Il était donc quasiment non localisable même grâce à la force, tandis que ce dernier, sûr de sa maîtrise, était capable de discerner le moindre plus petit insecte et de prédire ses mouvements par la Force. Le Côté Obscur le nourrissait aussi surement qu’il s’en remettait à lui.

Ils étaient mère et enfant, oui, Jaheiro avait perdu sa mère et elle avait rejoint la Force pour continuer à prendre soin de lui. Comme elle lui enseignait comment prendre soin du sien…

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Dénué d'options, la dite "sorcière" resta de marbre durant un instant. Prenant un air complètement indifférente, elle attendit la réaction de son père, qui fut représentative de ce qu'elle attendait. Roulant un instant des yeux, elle ne prit aucune part à la discussion, mais malgré son attitude d'enfant frustrée l'on pouvait voir dans ses yeux une pointe d'humilité. Pour une fois, elle se taisait et écoutait, bien qu'à contre-coeur. Laissant tomber ses principes de grandeurs et ses ambitions obstinée, elle alla plus loin, vers l'endroit où elle avait lancée son sabre, et le chercha à tâton, toujours sans rien dire. Lorsqu'elle l'eut enfin retrouver, elle se retourna vers Jaheiro, et d'une voix épuisée, elle lui répondit.

"Bien...mais sachez que je garde en tête ce mot: Annihiler...et qu'à tout jamais ces propos traverseront mon esprit, nourrissant ce ressentiment qui, à son tour, nourrit la noirceur en mon coeur. Disons...qu'une nouvelle ère se lève. Disons...que la fille de Dataya est morte dans ce "combat". Alors je vous écoute maintenant, vous qui vous trouvez entre moi et le chemin de la connaissance, du savoir...de la survie. Soyez la voix, je serai les oreilles. Soyez le livre, je serai la lectrice. Car si une chose m'horripile encore bien plus que la défaite, c'est bien celle d'être une honte. La honte ne fait pas partie de mon vocabulaire...car elle est encore bien pire que l'échec. J'écoute..."

Bien qu'elle aurait pu continuer la bataille, elle savait trop bien que l'adversaire qu'elle affrontait restait un monstre comparativement à sa propre force, et que malgré le fait qu'il refusait de lui apprendre plus sur le combat rapproché, il n'en était cependant pas un novice dans la maîtrise du sabre. Hochant la tête, elle chassa ce qui semblait être d'anciennes idées, des pensées qui lui seraient dorénavant futiles et inutiles. À quoi servait-il d'être une apprentie, si l'on refusait les directives d'un maître...que l'on fuyait son savoir. Tout cela n'avait aucun sens, sinon celui de l'arrogance comme lui-même l'avait cité.

S'asseillant au sol, croisant les jambes, rattachant son sabre à sa ceinture et faisant le vide en elle, Cynbel laissa son esprit rejoindre le torrent de la force. Bien que prête à la méditation, elle portait néanmoins une oreille attentive à celui qui devait forger son apprentie. Elle acceptait sa tutèle...

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Toujours dans la noirceur la plus totale, l'Archiviste écarta au maximum ses bras perpendiculairement à son corps puis redressa sa tête pour former une croix, collant ses jambes. Puis réduisant au fur et à mesure son pouvoir de dissimulation pour se montrer à nue à son apprentie, au sens figuré bien sûr, Jaheiro expliqua ce qu’il essayait de reproduire.

- Premièrement tu dois t’emplir de celle-ci, la Force. Ressens dans sa plus pure expression les émotions qui t’on convaincue de rejoindre le Côté Obscur. Ce qui te permet de puiser dans la Force pour t’en permettre l’utilisation. Rage, peur, haine, tristesse, déception toutes ces émotions qui resserrent ton cœur qui le met en danger. Tout ce qui peut créer une réponse agressive de ta part face à situation donnée. Ressens cela sans restriction et imagines-toi mentalement être baignée dans ces puissantes émotions.

Le Sith accompli, pendant qu’il parlait, en profita pour montrer l’exemple et faire de lui-même un standard à atteindre pour son apprentie. Se remémorant toutes les années à fuir et endurer les violences paternelles, l’impuissance maternelle, le manque de nourriture, la faim, la soif par l’absence d’attention la plus totale, puis l’espoir au loin. Pour terminer par une dramatique conclusion. Le besoin essentiel pour l’esprit, pour ne pas lâcher prise, d’accepter la peur et d’en faire une arme à double tranchant. Une sœur morte, une mère sacrifiée, un père si destructeur … finalement mort.

- Une fois que tu tiens ton momentum ma fille, comme tu peux le voir, tu le conserves à son paroxysme. Ces ressentiments sont destructeurs et ils te détruiront à petit feu, ils brûlent ton corps par la puissance que ces émotions te procurent. Tu dois donc les conserver à portée mais ne pas en faire usage à outrance. Cette puissance peut être prête mais sans être utilisée, elle te garantira une vie prolongée. Laisses donc ton corps s’imprégner en toi, diriges chacun de ces filaments de pouvoirs se faufiler dans tes veines, tes nerfs et tes muscles. Considère ceci comme une dose supplémentaire d’adrénaline pour un soldat. Il reste dans ton corps, ça le prépares pour la suite, mais ça ne l’épuises pas tant que ce n’est pas utiliser. Ton corps doit en être imprégné.

L’Archiviste continuait de poursuivre son exemple tout en parlant. Il visualisait chacun des mouvements ce terrible jour où l’on lui avait donné ce couteau si inoffensif. Ses yeux étaient habités d’une folie malsaine, il sentait son monde se fracturer, des morceaux de réalités semblaient se mélanger à des souvenirs et des rêves fantasmes, il voyait plusieurs réalités superposées. Ses mains retenaient une furie provenant d’une source inconnue et ses pieds semblaient suivre un schéma qui mélangeaient l’inconsciente bataille pour la survie que sa tête menaient tout en suivant la dualité de ses mains. Un esprit qui se tordait combattait en même temps lui-même et cet afflux de puissance. Puis … un équilibre.

- Cynbel, maintenant que tu flottes dans le Côté Obscur, regardes à nouveau le flot énergétique que représente la Force et sens-là de tes yeux nouveaux. Tu émets un signal maintenant. Tu signales à cette puissance cosmique qui possède sa propre volonté, que tu es sois sa servante et qu’elle peut s’adresser à toi, te murmurer ses secrets honnis, sois tu es sa maîtresse et alors là, tu peux la toucher comme un gros animal inconnu harnaché. Tu peux sentir ses muscles sous tes mains, si tu tires sur le harnais, l’animal tournera dans le sens que tu auras voulu. Attention cependant, si tu brusques trop la bête, elle se cabrera et tu perdras ton emprise. Ton mental doit rester concentrer sur le deuxième point : Sentir la Force couler en toi et la diriger au travers ton corps. Séparément, ce dernier doit ressentir celle-ci et chacun de tes mouvements en être imprégné. À ton premier essaie tu auras au moins une sombre et minime vision de sa puissance réelle. Son application sans limite connue se montrera timidement à toi.

Ensuite laisses libre cours à ton imagination pendant que tu es dans cet état de pure extase, de pure sensation de pouvoir tout accomplir. Chacune des scènes que tu imagineras, la Force te donneras un faiblard écho de ce que tu pourrais accomplir avec son aide dans cette même situation. Tu te rendras comptes que malgré toute la puissance que ton corps puisse avoir, c’est le Côté Obscur qui te donnera la majeur partie de cette puissance. Ne t’en remets plus maintenant qu’à son utilisation et non pas seulement ta discipline mentale et physique. Remets-toi en à sa toute puissance. Ton conditionnement se doit d’être orienté par la Force et non pas tes propres capacités.

Ensuite regarde les murs et suis le sillage de la Force. Tu verras d’un œil nouveau mes écritures, celle écrites par le Sith. Celles qui relatent mes visions données par le Côté Obscur quant à ses implications possibles de Magie Sith. Cet art millénaire utilisé par les Sith et par ton peuple pour contrôler la Force en l’obligeant à réaliser leurs sombres dessins.

La leçon d’aujourd’hui se termine ici. Accompli ce que je viens de te montrer, remporte l’épreuve demandé sur Korriban et explore Ziost. Ensuite seulement je te montrerai encore plus grand. Car Jedi et contrôler le Côté Lumineux ou Sith et contrôler le Côté Obscur n’est encore qu’une simple partie du pouvoir sublime que la Force peut te montrer. J’en ai eu des visions et quand tu seras prête, tu seras digne de les partager.

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En position de méditation, mais les yeux ouvert, elle regarda son maître un instant. Celui-ci, fermant les yeux et écartant les bras, vint ensuite rejoindre ses deux jambes afin de se soutenir entièrement, se démontrant tel un pilier prêt à soutenir la lourde voix du côté obscur de la force. Bien ancré dans sa position, il débuta ensuite un descriptif complet et précis en ce qui attrayait l'appartenance au coté obscur ainsi qu'à la dévotion vers celui-ci. D'une main, l'on pouvait donc se servir de celle-ci, tel un outil prêt à assouvir les noirs désirs de son manipulateur en échange de l'essence même de ses ressentiments. Tel un animal de compagnie, nous offrant réconfort, chaleur, amour...en échange de nourriture et de reconnaissance. Plus elle y pensait, plus elle s'imprégnait de cette sombra cape qu'était le voile obscur du "mal". Plus sa réflexion devenait profonde, plus elle y croyait. C'était un lien d'amour qui la relierait elle...et la force obscur. Tel un enfant portant un amour inconditionnel envers son ours en peluche, celui qui lui offre la protection, le réconfort, qui l'accompagne dans chacune de ses aventures...en échange d'une simple reconnaissance qui lui est donc déjà, sans aucun doute, redonné consciemment ou non.

Fermant les yeux, elle se laissa guider par les dires de son propre père et tenta de voir ses conseils tel une véritable leçon de vie. Pour beaucoup de jeune fille, il s'agirait d'une scène ou le paternel vient s'asseoir au bout du lit afin de lui faire comprendre que rien n'est acquis dans la vie, et que s'est à coup d'effort et sacrifice que l'on vient à bout de l'inconcevable...mais bien que le scénario était légèrement différent, elle n'en écoutait pas moins son père, il en revenait au même pour elle.

Approuvant donc les paroles de Jaheiro par un mouvement de tête, Cynbel rouvrit les yeux pour observer les écrits sur les murs. C'était donc son nouveau but: lire, comprendre, appliqué ces écriteaux. Un instant, elle fit le lien avec quelques bribes de texte que sa mère semblait écrire parfois dans un vieux bouquin, à la reliure en cuir, fragilisé par les années. N'ayant jamais réellement prêté attention à ce qu'elle écrivait, le tout le devint clair cependant. Si ses suppositions s'avéraient juste, c'était donc un recueil de formules obscurs. Un court moment, cynbel sentit une rage monter en elle, comme si un souvenir dérangeant venait la hanter. Encore une fois, elle voyait le potentiel que sa propre mère lui avait refusé ces années durant. Pourquoi? Elle aurait pu les lui enseigner étant plus jeune...comme n'importe quel parent enseigne à son enfant. N'était-ce donc pas les bases, pour les soeurs de la nuit...une exigence dans la vie? Oh mais attendez, elle ne l'était plus n'est-ce pas? Elle avait refuser sa nature, ce pourquoi elle était né, alors que sa fille elle, ne voulait que s'ouvrir à cette voie...ne faire qu'une avec les rites ancestraux des soeurs de la nuit.


"Je vois...alors lorsque je retournerai sur Korriban, je rendrai hommage à ce dont je suis. Nous nous reverrons donc à ce moment précis."

Laissant son mentor quitter les lieux, elle se concentra sur sa nouvelle quête. Et lorsqu'elle aura vu un véritable résultat, lorsqu'elle aura sentit, toucher et apprivoiser la bête...alors là seulement elle quittera le Piolet pour le sol poussièreux de Korriban.

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