Arthas fût donc conduit devant l'ambassadrice de Tion. A peine posé, une escouade de dix soldats bien armés l'avait accueilli. Ils avaient prit ses armes, ses munitions, bref, tout son équipement. Puis, ils l'avaient fait emprunter tout un dédale de couloirs et de portes, si bien qu'Arthas crût ne pas se souvenir de par où ils étaient passés...
Donc, Arthas fût conduit dans la même chambre que l'ambassadrice. Chambre qui fût aussitôt verrouillée une fois jeté dedans. L'ambassadrice parût surprise de voir une autre personne avec elle, plus surprise encore de voir que c'était un soldat.
- Dites moi, soldat, que faites-vous ici.../
- Ma Dame, je suis le capitaine Menias, je suis ici pour vous délivrez.
- Eh bien, votre plan semble être tombé à pl.../
- Bien au contraire ! Plutôt que de risquer de me faire tuer une dizaine de fois en cherchant sans arrêt dans chacune des chambres de ce palais, on me conduit directement à vous ! La moitié du travail étant fait, il faut me faut accomplir la seconde moitié : sortir d'ici.
Le plan était clair, il l'avait fomenté durant le court voyage qui avait précédé son arrestation : il allait se faire arrêter. Il avait docilement donné son blaster E-11, son détonateur thermal, ainsi que ses cartouches de munitions. Seulement, ils n'avaient pas pensé à une chose : prendre ses cartouches diverses disposées en bandoulière qui ressemblaient à des cartouches et des tubes de soins. Rien d'offensif. Enfin, rien d'offensif à première vue. Arthas avait fait commandé ça avec les fonds de l'amiral Pealleon : un blaster entièrement démontable et re-montable. Il entreprit donc de remonter le petit blaster, pièce par pièce. Il fit vite, de peur que le maître des lieux ne leur rende une petite visite. Il y avait presque soixante pièces pour le blaster, mais il fit vite :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Arthas pria l'ambassadrice de le suivre partout, sans le lâcher d'une semelle, et tira un coup dans la porte, mais sans la défoncer ou l'ouvrir : il se mit immédiatement sur le côté, l'ambassadrice une main sur son épaule. Il ne savait pas s'il y avait des gardes à surveiller la porte. Il eut aussitôt sa réponse : deux gardes armés entrèrent avec fracas. Arthas, soldat vétéran depuis 20 ans, retint se respiration et tira deux fois. En plein poitrine. Les gardes n'avaient aucune armure de protection. Après s'être assuré qu'il n'y avait personne d'autre à l'entrée, ils sortirent, s'engouffrant dans les couloirs...
Arthas avait du mal à se repérer dans les couloirs, pour la simple et bonne raison qu'ils se ressemblaient tous. Il avait demandé à l'ambassadrice si elle se souvenait du chemin jusqu'au hangar, mais apparemment, elle ne s'en souvenait pas. Ils firent donc au hasard, se dirigeant toujours vers le sud. Ils ne rencontrèrent quasiment personne, sauf, si, une petite patrouille de deux hommes, qu'ils laissèrent passer, cachés derrière un petit meuble. Arthas se demandait quand l'alerte serait donnée...
Ils arrivèrent devant une porte blindée qu'Arthas reconnut aussitôt : c'était la porte qui menait au hangar ! Seulement, Arthas ne connaissait pas le code de sécurité. L'ambassadrice, en tant qu'ambassadrice, le connaissait, semblait-il. Arthas pianota le code, sans succès. Avec une notification :
>CODE DE SÉCURITÉ CHANGE<.
Arthas tira dans le panneau, aux quatre coins et l'enleva carrément. Du côté droit, un seul fil, et du côté gauche... houlà, il y avait 8 fils. Il faudrait les essayer un par un... voir lequel commandait l'ouverture des portes. Il fit toucher le fil bleu avec le fil rouge... rien. Fil bleu avec fil noir... la porte gronda et semblait vouloir se "refermer" davantage que maintenant. hummm... fil bleu avec fil vert... l'alarme générale retentit. Mince ! Il accéléra : ce ne fut qu'au dernier fil essayé ( évidemment ) que l'essai réussit : les portes s'ouvrirent. Toutefois, il y eut un problème : il fallait maintenir les fils collés l'un à l'autre. Arthas le fit donc pour une petite ouverture seulement. Ils allèrent se faufiler dans l'ouverture quand une escouade arriva : dix hommes au total. Arthas fit ce qu'il savait faire de mieux : il retint sa respiration et tira. Il ne put que tira trois fois - en faisant musca - avant que les ennemis ne répliquent. Arthas enchaîna roulades, esquives, pas sur le côté, essayant d'avoir un répit de temps à autre... mais c'était dur. Il arrivait à caser un tir par-ci par-là, mais c'était loin d'être rapide : il ne pouvait pas et esquiver et tirer.
Après trois minutes de combat, qui s'était étendu assez loin dans le couloir, il restait encore cinq hommes. Arthas s'était caché derrière un petit secrétaire en bois wookiee, qui le protégeait assez bien en soit tandis que les ennemis se cachaient derrière le mur en angle. Arthas en avait marre. Il se mit à tirer en rafale, et atteint au visage deux autres hommes. Il en restait trois. Maintenant, il voyait l'ambassadrice s'engouffrer dans le passage des portes blindées, allant au hangar. Arthas se leva d'un bond, et, les gardes apparemment étonnés ne répliquèrent même pas : Arthas asséna trois coups de cross sur la tête des trois gardes. Assommés pour de bon.
- Eh bien eh bien, qu'avons nous là ?
Arthas se retourna. Il se tenait face à un homme âgé, au devant de douze gardes qui le pointaient.