Savielk posa le pied sur l'astroport d'Arkanis. Il venait d'effectuer le voyage direct entre Karfeddion et la planète colonisée par les Atoriens il y avait de cela des millénaires. Les fiches sur le Secteur et les planètes qui le composaient que lui avait préparé quelque espion du Spynet lui avaient permis d'acquérir rapidement de bonne connaissances sur les réseaux, les jeux de puissance et les attentes de la Régence Arkanienne. Depuis trop longtemps les Atoriens venus coloniser les lieux ont été oubliés par le noyau. Depuis trop longtemps, délaissés, ils se sont abandonnés à la seule chose qu'il savait faire. Des affaires. Prospères qui plus est. Ne leur manquait que de retrouver de l'aura politique et des partenaires chez qui exporter leurs beaux produits. Que ce soit l'agriculture ou l'industrie, Arkanis et ses sœurs colonisées avaient tout pour plaire, et l'Union des Mondes Libres prochainement formée tout pour leur plaire.
Et puis, après avoir su convaincre les Anciennes Familles des Secteurs Senex et Juvex, convaincre les dirigeants d'un secteur isolé mais prospère, prospère mais sans poids, ce serait un jeu d'enfant. Ils seraient séduits, Savielk en était sûr. Le voyage avait été long mais tranquille. Et désormais, de nouvelles négociations l'attendait, avec de nouveaux dirigeants. Ce n'était pas une sinécure, mais pas non plus le bagne pensait-il. D'autant plus que le dîner qui avait suivi la réunion sur Karfeddion avait été extraordinairement faste... C'était même plutôt la belle vie en fait. Trey'dra était en tout cas loin de regretter les ennuyeuses discussions avec ses conseillers économiques et politiques sur des décisions sans importance à longueur de journée. Fey'lya l'avait senti et lui avait donné du concret. Il ne pouvait que s'en ravir et mener sa tâche à bien de la meilleure manière qui soit: vite.
Il fit les salutations d'usage et sans perdre de temps, embarqua dans un speeder qui le menait au Conseil des Mondes Régents. Les Arkaniens, au moins, ne perdaient pas de temps. Ils avaient surtout hâte de savoir ce que leur mijotait le secrétaire du Conseil des Clans quand il parlait "d'opportunité unique dans l'histoire galactique en matière de développement, d'économie, et de politique". Trey'dra savait qu'il était doué pour trouver les mots et il usait de ce don sans compter. L'abus d'intelligence et de subtilité est toujours bénéfique, c'était une des leçons qu'il pouvait retenir de la vie. En particulier en affaires.
Entrer dans la salle, saluer. S'asseoir après les présentations. Laisser le président de la réunion faire le discours d'entrée en matière. Et ce serait à lui. Simple et efficace, tout comme il aimait. Comment cela pouvait-il mal se passer? Petite formalité bénigne que ce passage sur Arkanis, petite visite de courtoisie, rien de plus. Salviek adorait son métier, c'était jouissif.
Et puis, après avoir su convaincre les Anciennes Familles des Secteurs Senex et Juvex, convaincre les dirigeants d'un secteur isolé mais prospère, prospère mais sans poids, ce serait un jeu d'enfant. Ils seraient séduits, Savielk en était sûr. Le voyage avait été long mais tranquille. Et désormais, de nouvelles négociations l'attendait, avec de nouveaux dirigeants. Ce n'était pas une sinécure, mais pas non plus le bagne pensait-il. D'autant plus que le dîner qui avait suivi la réunion sur Karfeddion avait été extraordinairement faste... C'était même plutôt la belle vie en fait. Trey'dra était en tout cas loin de regretter les ennuyeuses discussions avec ses conseillers économiques et politiques sur des décisions sans importance à longueur de journée. Fey'lya l'avait senti et lui avait donné du concret. Il ne pouvait que s'en ravir et mener sa tâche à bien de la meilleure manière qui soit: vite.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] |
Entrer dans la salle, saluer. S'asseoir après les présentations. Laisser le président de la réunion faire le discours d'entrée en matière. Et ce serait à lui. Simple et efficace, tout comme il aimait. Comment cela pouvait-il mal se passer? Petite formalité bénigne que ce passage sur Arkanis, petite visite de courtoisie, rien de plus. Salviek adorait son métier, c'était jouissif.