Galen dormait. Depuis maintenant deux bonnes heures, il s'était couché, ou plutôt écroulé. Il s'était rapidement endormi. Mais son sommeil était-il calme pour autant ?
Non.
Être un criminel endurcit n'empêcher pas un homme de faire des cauchemars. La peur faisait partie de la nature humaine. La peur nous pousse au courage ou à la lâcheté. Elle nous pousse à faire des choses que l'on n'aurait pas fait avant, elle nous pousse à changer pour combler nos erreurs, ou tout simplement pour éviter le pire. Cette nuit-là, la peur se déferla dans les rêves du Baron et envahie son esprit.
Le Kaïn était dans un endroit noir. Tellement noir qu'il ne voyait rien autour de lui ; à moins qu'il n'y ait rien eût autour de lui. Il n'arrivait pas à savoir s'il était dans une pièce ou tout simplement... Dans une zone de vide. Sans même savoir pourquoi, il leva le bras droit et regarda à son poignée : il y avait une montre. Elle indiquait 22h55. Il réfléchit brièvement, mais un étrange bruit le tira de ses réflexions : un cri lugubre, sombre, angoissant. Il représentait la peur elle-même. Il se répercutait contre des murs invisibles, cernant Galen de toutes parts. Le kaïn, pour la première fois de sa vie, ne savait pas quoi faire. Il commença à courir, craignant pour sa vie. Il regarda sa montre. 22h56. Puis, la seconde d'après, un noir absolut, total. Un noir à vous glacé le sang. La peur que dégageait cette zone d'ombre était pire que celle de la mort elle-même. Mais ce n'était pas le plus étrange. Le plus étrange était qu'il se retrouva dans le même endroit, exactement le même endroit, qu'une minute auparavant. Il regarda sa montre. 22h55. Le même cri à vous glacer la moelle des os.
Le Baron sursauta violemment, paniqué. Il balaya les alentours des yeux ; il ne voyait que ce qui lui servait de chambre. Moins effrayé que quelques instants auparavant, il saut de son lit et s'habilla rapidement, puis sortit. Il se rendait au QG du Soleil Noir de Procopia. En route, il se rendit compte que le soleil s'était levé depuis quelques heures déjà. Les rues commençaient à grouillés d'activité. Mais le QG n'était pas bien loin, et il y arriva en peu de temps.
Une fois là-bas, il se dirigea vers son nouveau vaisseau : une Corvette Marauder. Il jeta un bref regard dessus, puis fût assailli par une idée. Une idée folle, mais qui pourrait marcher. Il sortit le rapport du service de renseignement du dernier mois ainsi qu'une carte. La planète qui l'intéressait était Tholatin.
Son cauchemar lui avait apparemment servit à quelque chose, car il se souvenait d'une zone sombre dans le rapport : l'existence d'une base de contrebandier sur Tholatin. Dans cette base, il n'y avait qu'un seul indic du Soleil Noir. Autant dire que l'organisation en était totalement absente. Le Baron rumina et se leva, puis rangea carte et rapport dans l'intérieur de sa veste. Tournant la tête vers le capitaine qui pilotait son vaisseau, un homme assez matinal, son idée devenait de moins en moins folle, laissant la place à son instinct et, surtout, à son attirance naturelle envers l'argent. Ainsi, il se dirigea vers le capitaine, et lui dit, d'un ton froid ne trahissant aucune émotion de la part de Galen.
-Capitaine, je veux que vous soyez prêt à décoller dans deux heures maximum. Deux heures, pas une minute de plus. Une fois à bord, je vous donnerais la destination de notre voyage.
L'homme, le capitaine du vaisseau, tourna vivement la tête vers son supérieur. Il était un homme d'une grande beauté. Ses courts cheveux blonds semblaient êtres faits exprès pour déranger Galen ; en effet, ils éclairaient l'ombre constante autour de lui. Ses yeux verts ressemblaient à des phares, signifiants clairement "Je suis là ! Je suis là !". C'est deux choses combinaient le faisait passer pour un homme digne d'entrer dans l'Empire. Tsss...
Enfin, sa forte carrure lui assurait une obéissance totale de ses hommes. En d'autres termes, il avait un corps fait pour attirer les minettes...
Il émit un son de protestation, mais l'étouffa bien vite. Il avait beau être craint par ses hommes, lui-même craignait quelque chose, ou plutôt quelqu'un : Galen Kaïn. Sa voix était écorché par de nombreux bégaiements, mais le baron arrivait quand même à le comprendre.
-B... Bien monsieur. Je... Je... Je commence tout de suite les préparatifs. Tout pour vous faire plaisir mon... Mon... Monsieur...
Il ne put supporter le regard de Galen. Il s'éloigna en titubant, et commença les préparatifs. Quel abrutit...
La journée allait être bien morne pour Galen. Du moins, c'était ce qu'il pensait, jusqu'à ce qu'une jeune recrue s'avance vers lui, lâchant des mots trop forts. Il voulait dire que ce que le Baron demandait était impossible, qu'il n'était qu'un esclavagiste etc... Des conneries. Tournant lentement la tête, le Kaïn toisa la recrue. Il le regarda dans les yeux ; on aurait pu avoir l'impression qu'il lisait dans son âme, dans son être. Il approcha lentement sa bouche à l'oreille du nouveau venu et chuchota "dommage, tu aurait pu faire une bonne recrue". Dans la main droite, un blaster était prêt à tirer... Les yeux de l'homme s'illuminèrent de peur. Ses larges yeux bleus s'élargirent encore plus lorsqu'il entendit les paroles ; ensuite, il n'entendit plus rien, et s'écroula au sol...
**** Deux heures plus tard, dans le QG ****
Les préparatifs étaient finis. Le vaisseau était prêt à décoller. L'équipage avait été réveillé par des cris, mais ils avaient prient l'habitude désormais. Tous entrèrent dans la Corvette, à la suite du grand Galen. Il aimait vraiment ce poste. Toutes c'est vies qui obéissaient au moindre mot de sa part, le pouvoir sur la vie ou la mort des gens... L'excitation au moment de savoir quelle torture il infligera à qui... Mais le mieux était incontestablement l'argent coulant à flot.
Coupé dans ses réflexions, un membre de l'équipage se présenta devant Galen, s'inclina et dit "Le vaisseau a décoller monsieur".
Galen se dirigea vers la cabine de pilotage. Arrivé là-bas, il indiqua la destination au capitaine, et donna beaucoup de précisions sur l'emplacement de la base ; ils ne devaient pas se trompés. L'enjeu était désormais trop important. Le plan qui avait germait dans la tête du Kaïn fonctionnait comme une machine aux nombreux rouages ; un seul grain de sable pouvait tout perturber.
Mais pour l'instant, il n'y avait rien à craindre. Le Baron faisait route vers Tholatin. Il agira là-bas, et uniquement là-bas. Surtout, il agira seul. Il regagna l'arrière du vaisseau, surveillant avidement une mallette. Une mallette contenant de l'argent ; son argent. De l'argent qu'il avait prit exprès pour que son plan soit accomplit.
Non.
Être un criminel endurcit n'empêcher pas un homme de faire des cauchemars. La peur faisait partie de la nature humaine. La peur nous pousse au courage ou à la lâcheté. Elle nous pousse à faire des choses que l'on n'aurait pas fait avant, elle nous pousse à changer pour combler nos erreurs, ou tout simplement pour éviter le pire. Cette nuit-là, la peur se déferla dans les rêves du Baron et envahie son esprit.
Le Kaïn était dans un endroit noir. Tellement noir qu'il ne voyait rien autour de lui ; à moins qu'il n'y ait rien eût autour de lui. Il n'arrivait pas à savoir s'il était dans une pièce ou tout simplement... Dans une zone de vide. Sans même savoir pourquoi, il leva le bras droit et regarda à son poignée : il y avait une montre. Elle indiquait 22h55. Il réfléchit brièvement, mais un étrange bruit le tira de ses réflexions : un cri lugubre, sombre, angoissant. Il représentait la peur elle-même. Il se répercutait contre des murs invisibles, cernant Galen de toutes parts. Le kaïn, pour la première fois de sa vie, ne savait pas quoi faire. Il commença à courir, craignant pour sa vie. Il regarda sa montre. 22h56. Puis, la seconde d'après, un noir absolut, total. Un noir à vous glacé le sang. La peur que dégageait cette zone d'ombre était pire que celle de la mort elle-même. Mais ce n'était pas le plus étrange. Le plus étrange était qu'il se retrouva dans le même endroit, exactement le même endroit, qu'une minute auparavant. Il regarda sa montre. 22h55. Le même cri à vous glacer la moelle des os.
Le Baron sursauta violemment, paniqué. Il balaya les alentours des yeux ; il ne voyait que ce qui lui servait de chambre. Moins effrayé que quelques instants auparavant, il saut de son lit et s'habilla rapidement, puis sortit. Il se rendait au QG du Soleil Noir de Procopia. En route, il se rendit compte que le soleil s'était levé depuis quelques heures déjà. Les rues commençaient à grouillés d'activité. Mais le QG n'était pas bien loin, et il y arriva en peu de temps.
Une fois là-bas, il se dirigea vers son nouveau vaisseau : une Corvette Marauder. Il jeta un bref regard dessus, puis fût assailli par une idée. Une idée folle, mais qui pourrait marcher. Il sortit le rapport du service de renseignement du dernier mois ainsi qu'une carte. La planète qui l'intéressait était Tholatin.
Son cauchemar lui avait apparemment servit à quelque chose, car il se souvenait d'une zone sombre dans le rapport : l'existence d'une base de contrebandier sur Tholatin. Dans cette base, il n'y avait qu'un seul indic du Soleil Noir. Autant dire que l'organisation en était totalement absente. Le Baron rumina et se leva, puis rangea carte et rapport dans l'intérieur de sa veste. Tournant la tête vers le capitaine qui pilotait son vaisseau, un homme assez matinal, son idée devenait de moins en moins folle, laissant la place à son instinct et, surtout, à son attirance naturelle envers l'argent. Ainsi, il se dirigea vers le capitaine, et lui dit, d'un ton froid ne trahissant aucune émotion de la part de Galen.
-Capitaine, je veux que vous soyez prêt à décoller dans deux heures maximum. Deux heures, pas une minute de plus. Une fois à bord, je vous donnerais la destination de notre voyage.
L'homme, le capitaine du vaisseau, tourna vivement la tête vers son supérieur. Il était un homme d'une grande beauté. Ses courts cheveux blonds semblaient êtres faits exprès pour déranger Galen ; en effet, ils éclairaient l'ombre constante autour de lui. Ses yeux verts ressemblaient à des phares, signifiants clairement "Je suis là ! Je suis là !". C'est deux choses combinaient le faisait passer pour un homme digne d'entrer dans l'Empire. Tsss...
Enfin, sa forte carrure lui assurait une obéissance totale de ses hommes. En d'autres termes, il avait un corps fait pour attirer les minettes...
Il émit un son de protestation, mais l'étouffa bien vite. Il avait beau être craint par ses hommes, lui-même craignait quelque chose, ou plutôt quelqu'un : Galen Kaïn. Sa voix était écorché par de nombreux bégaiements, mais le baron arrivait quand même à le comprendre.
-B... Bien monsieur. Je... Je... Je commence tout de suite les préparatifs. Tout pour vous faire plaisir mon... Mon... Monsieur...
Il ne put supporter le regard de Galen. Il s'éloigna en titubant, et commença les préparatifs. Quel abrutit...
La journée allait être bien morne pour Galen. Du moins, c'était ce qu'il pensait, jusqu'à ce qu'une jeune recrue s'avance vers lui, lâchant des mots trop forts. Il voulait dire que ce que le Baron demandait était impossible, qu'il n'était qu'un esclavagiste etc... Des conneries. Tournant lentement la tête, le Kaïn toisa la recrue. Il le regarda dans les yeux ; on aurait pu avoir l'impression qu'il lisait dans son âme, dans son être. Il approcha lentement sa bouche à l'oreille du nouveau venu et chuchota "dommage, tu aurait pu faire une bonne recrue". Dans la main droite, un blaster était prêt à tirer... Les yeux de l'homme s'illuminèrent de peur. Ses larges yeux bleus s'élargirent encore plus lorsqu'il entendit les paroles ; ensuite, il n'entendit plus rien, et s'écroula au sol...
**** Deux heures plus tard, dans le QG ****
Les préparatifs étaient finis. Le vaisseau était prêt à décoller. L'équipage avait été réveillé par des cris, mais ils avaient prient l'habitude désormais. Tous entrèrent dans la Corvette, à la suite du grand Galen. Il aimait vraiment ce poste. Toutes c'est vies qui obéissaient au moindre mot de sa part, le pouvoir sur la vie ou la mort des gens... L'excitation au moment de savoir quelle torture il infligera à qui... Mais le mieux était incontestablement l'argent coulant à flot.
Coupé dans ses réflexions, un membre de l'équipage se présenta devant Galen, s'inclina et dit "Le vaisseau a décoller monsieur".
Galen se dirigea vers la cabine de pilotage. Arrivé là-bas, il indiqua la destination au capitaine, et donna beaucoup de précisions sur l'emplacement de la base ; ils ne devaient pas se trompés. L'enjeu était désormais trop important. Le plan qui avait germait dans la tête du Kaïn fonctionnait comme une machine aux nombreux rouages ; un seul grain de sable pouvait tout perturber.
Mais pour l'instant, il n'y avait rien à craindre. Le Baron faisait route vers Tholatin. Il agira là-bas, et uniquement là-bas. Surtout, il agira seul. Il regagna l'arrière du vaisseau, surveillant avidement une mallette. Une mallette contenant de l'argent ; son argent. De l'argent qu'il avait prit exprès pour que son plan soit accomplit.