[Kamino] Des profondeurs du temps

Le vol rapide du Faux Jeton déchira l'espèce orbital de Kamino, ou les épaves des anciennes stations spatiales de la C.S.I ou de l'Alliance Rebelle lorsque les Kaminos faisaient encore partie de l'organisation, orbitaient lentement autour de la planète. Un éclair argenté dans le ciel de l'espace. Le petit Explorateur E-9 de Loronar fonçait vers le sol de la planète, traversant les couches d'épais nuages agités par les orages et les tempêtes. Il passa en vitesse de croisière au dessus de l'océan et adopta un vecteur d'approche standard en direction de Tipoca City.

Il y a une dizaine d'année, les Kaminoans avaient quitté l'Alliance Rebelle, en même temps qu'ils avaient cessé toute liaison avec le monde extérieur en dehors de Rishi. Mais Aleksei Freig savait qu'au fond, ce repli sur soi n'était motivé que par le rejet régulier des décisions Kaminoannes par le Gouvernement Civil de l'Alliance. Les pages du journal de Tor en étaient pleines. Le vol de l'explorateur E-9 se termina donc sur l'une des plates-formes d'atterrissage de la capitale Kaminoanne, ou il fut accueillit par trois hôtesses, et deux gardes clones, légèrement armés. Le Mercenaire s'inclina avec tout le plus profond respect des rites Kaminoans et s'avança à la suite de la petite procession dans les couloirs d'un blanc nacré de la cité.

L'accueil qui lui fut fait resta humble et discret. En dépit du fait qu'elle ne faisait plus vraiment partie de l'Empire qui avait trouvé depuis longtemps d'autre moyen de produire ses armées de clones ou de stormtroopers, Kamino souhaitait rester discrète et ne pas attirer l'attention de ses trop nombreux ennemis. Et c'était plus que compréhensible, malgré le fait que la galaxie Satellite de Rishi resta une véritable forteresse. On n'était jamais trop prudent.

Aleksei était là pour une commande, aussi, après les politesses d'usage, entama-t-il les discussions d'usage lorsque l'on vient parler affaire. Il s'installa en compagnie du chef des ateliers de production de clone de la planète et commença son explication ainsi.

[A. Freig] Monsieur, vous n'êtes pas sans savoir que je dirige une organisation paramilitaire dotée de moyens relativement importants. Mais vous n'êtes pas non plus sans savoir que cette organisation a besoin de troupe et de forces compétentes pour les divers combats qu'elle mène à travers la galaxie. Executive Outcomes recherche continuellement de nouveaux combattants, et nous ne serions pas les premiers à nous pencher sur la question du recrutement d'effectifs clones.

C'est la raison de ma présence ici. Suite aux excellents résultats des clones de Kamino pendant la Guerre Noire, je suis venu procéder à une commande qui devra rester extrèmement discrète. Mon groupe souhaite faire l'acquisition de 200 commandos clones, qui seront réalisés à partir de cet ADN.

Aleksei posa un échantillon sur la table.

[A. Freig] Il s'agit du miens.

Si mes calculs sont exacts, cela représente la somme de 3 millions de crédits à l'acquisition n'est-ce-pas ?

Par ailleurs, je souhaiterai m'équiper personnellement auprès des arsenaux que vous utilisez comme base pour votre production de clone, d'un modèle d'équipement militaire bien précis. Vous trouverez toute les spécifications concernant cette armure dans ce Datapad.

Il posa l'ensemble des données sur la table, face au Kaminoan. L'opération qu'il menait ici était critique. Si Freig parvenait à gagner la confiance des Kaminoans, il réussirait peut-être à garantir aux armées de la Confédération des effectifs militaires d'une importance non négligeable, et donc une véritable armée pour combattre l'Empire. Cependant, en dehors des hommes, il aurait aussi besoin de matériel, et devrait donc prévoir une opération de conquête dans le Labyrinthe de Rishi, afin de le fortifier, et d'en faire une place forte que la flotte Impériale ne pourra pas attaquer sans y subir de terribles pertes. Et pour cela, comme toujours, il en revenait aux mêmes éléments de son équation : il avait besoin de fonds, donc de rembourser ses dettes, et de gagner les nouveaux alliés dont il avait besoin.

Le Kaminoan esquissa un sourire. Il prit le datapad et le relut plusieurs fois. Son sourire s'élargit alors qu'il parcourait les spécifications de l'Armure que lui demandait le Mercenaire.

[Kaminoan] Vous me rappelez quelqu'un d'autre. Un Mercenaire est un jour venu sur Kamino avec à peu près le même discours que vous. Il voulait aussi se faire cloner. Cela à déclencher la Guerre Noire.

Aleksei ne releva pas plus que nécéssaire.

[A. Freig] Il se pourrait que je sois aussi ici pour déclencher une guerre.

Le Kaminoan ne répondit pas, lui non plus. L'un et l'autre étaient beaucoup trop sages pour abattre toute leurs cartes d'un seul coup sur la table. Néanmoins, ils savaient tout deux que les implications de cette réunion allaient aller beaucoup plus loin que 200 clones et une armure de combat. Beaucoup, beaucoup plus loin.

[Kaminoan] Adapter l'une des nouvelles armures de nos sections de clones à vos demandes ne devrait pas être trop difficile. Cela ne prendra que quelques jours. En attendant, nous aurons peut-être besoin de nouveaux échantillons de votre ADN pour la calibration de notre séquence de clonage. Seriez-vous disposer à nous honorer de votre présence pendant ce laps de temps ?

Aleksei sourit à son tour, il se leva et serra la main que le Kaminoan lui tendait.

[A. Freig] J'en serrai honorer. J'avais bien l'intention de superviser moi-même l'entrainement de mes combattants. J'ose espérer qu'ils tiendront toute leurs promesses.
[Kaminoan] Vous en serrez très satisfait. En revanche, vous les trouverez peut-être un peu plus prompt à l'insubordination que les clones des séries précédentes.

Aleksei haussa un sourcil.

[A. Freig] Des problèmes avec l'Empire ?

Le Kaminoan ne lui répondit pas. Tout deux savaient que le degré de confiance qui les liait était encore insuffisant. Ils traversèrent alors plusieurs coursives côtes à côtes. Un peu partout, les ordinateurs et les écrans des salles de contrôle, qui affichaient il y a encore une quinzaine d'années des dizaines de chiffres et de données, étaient maintenant vides et éteint. Ces mêmes salles, qui bouillonnaient d'activité à cette période, étaient vide. Un balayeur augmentait le cynisme de la scène dans la chambre forte ou étaient conservés les échantillons d'ADN Kaminoan. Lorsqu'il entra dans la pièce, Aleksei fut prit d'un certain malaise. Il se trouvait dans le saint des saints. L'endroit ou était née Boba Fett. Et mine de rien, Freig avait toujours eut beaucoup d'admiration pour cet autre chasseur de prime, et pour son père, qui étaient les meilleurs de leur profession. Il savait qu'il ne leur arrivait pas à la cheville. Mais il les observait toujours tout les deux comme ses modèles. Et maintenant qu'il pénétrait dans la vaste pièce ou, dans des fioles de verre, plusieurs centaines de leurs cellules souches étaient entreposées, Aleksei se sentait très mal à l'aise. Comme s'il avait touché une partie de leur être qu'il n'aurait jamais dut atteindre. Il se sentait un intru, à un endroit ou il ne devait pas être. Le Kaminoan dut le sentir puisqu'il se tourna dans sa direction et demanda :

[Kaminoan] Un problème ?

Aleksei sortit de sa rêverie et se retourna dans la direction du géant blanc aux gestes souples et lents.

[A. Freig] Non ... C'est juste ... ceci ...

Il fit un signe en arc de cercle, décrivant les rangées de fioles entreposées. Le Kaminoan lui adressa un regard dans lequel Aleksei lut ce qu'il prit pour de la compassion.

[Kaminoan] Vous êtes plus fragile que lui.
[A. Freig] J'ai vécu bien pire. Son enfance est dorée à côté de la mienne.
[Kaminoan] Il a perdu son père très jeune, observa l'Alien, qui devait avoir sentit toute l'admiration que pouvait ressentir l'Humain.
[A. Freig] J'ai vu le miens voler, tuer, massacrer, violer et piller de sang froid. Je ne sais pas ce qui est pire.

Le Kaminoan ne répondit pas il se retourna et rangea la fiole qui contenait l'échantillon d'Aleksei dans une mallette verrouillée.

[Kaminoan] Vous devriez faire attention à ceux que vous prenez comme modèle.
[A. Freig] Vous avez sans doute raison.

Aleksei ne s'étonna même pas de recevoir des leçons de morale d'un type qu'il n'avait jamais vu et ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, d'abord parce qu'il avait l'impression d'avoir atteint le cœur même de la tranquillité, et ensuite parce qu'il avait toujours perçu les Kaminoans comme de vieux sages reclus, qui vivaient loin de tout. Le cloneur moralisateur ne le choquait donc pas, en dépit du fait qu'il continuait à trouver que le clonage avait quelque chose de ... "pas propre".

[Kaminoan] Nous vous remercions de nous apporter ces nouveaux échantillons. C'est un grand don que vous faites à Kamino. En effet, vu ce que les échantillons précédent ont causé, beaucoup des notre souhaitaient s'en débarrasser, pour ... oublier cette partie de notre histoire. Grâce à ces nouvelles souches, nous pourrons peut-être reprendre notre activité sur des bases plus saines ...
[A. Freig] Il n'est jamais bon d'oublier.
[Kaminoan] Et je suis bien d'accord avec vous. Malgré la duplicité de nos clients, nous avons été leurs complices. Et nous devons nous en rappeler.

Le Kaminoan devait maintenant avoir compris beaucoup plus que de choses qu'il ne voulait en donner l'air. De toute façon, la missive d'Aleksei parlait "d'ennemis communs", et qui voudrait payer des milliards de crédits pour lever une armée de clones sinon un type qui en avait suffisamment à reprocher à l'Empire pour chercher à lever une armée de clones ? Alors qu'Aleksei s'apprêtait à faire remarquer son excès de confiance à son hôte, ils passèrent dans une autre salle. La célébré pièce ou, jusqu'aux voutes de Tipoca City, des millions d'embryon avaient incubé des mois durant, attendant patiemment l'heure ou ils iraient à nouveaux sur des champs de bataille. Aleksei s'était souvent imaginé cette pièce. Mais cela ne valait pas le spectacle de la voir de ses yeux.

[Kaminoan] C'est ici que vos clones incuberont. Nous estimons qu'ils seront prêt à sortir de nos chaines de production d'ici deux mois environs. Nos nouveaux procédés d'incubation permettent aux clones de sortir de leur stade fœtal en une semaine à peine, et de grandir en l'espace de deux mois. Les murs qui s'opposaient à cela, du temps de la guerre des clones, ont put être percés grâce à d'importantes améliorations technologiques qui nous ont permis de développer d'avantage nos capacités de production. Ces nouvelles technologies ont déjà été testées. Les clones de nos forces de défense répondent justement à ces nouveaux critères.

Aleksei se remémora les soldats qui l'avaient accueillit à l'entrée. Et il se rappela aussi qu'en quittant l'Alliance Rebelle, Kamino s'était aussi retiré de toute vie politique, ne venait plus au Sénat, et ne gênait plus l'Empire. Un peu comme les Mrlssi, elle n'avait jamais souffert de cette situation. Il faut dire que le Labyrinthe de Rishi était tout sauf un endroit facile à contrôler pour le noyau. Entre Rishi et Roon, l'Empire n'avait pas vraiment beaucoup d'intérêt à défendre cette région. Surtout depuis qu'il avait abandonné le modèle d'une armée clone. Ce qui intriguait Aleksei, c'était surtout comment les Kaminoans parvenaient à s'en sortir en vivant aussi loin de tout. Il se risqua à poser la question alors que les deux compères atteignaient le quartier des habitations.

[Kaminoan] Nous avons nouer des contrats avec les contrebandiers de la région. Nous leur fabriquons des clones, les autorisons à utiliser nos stations comme ports francs, et ils nous fournissent des matières premières et de la nourriture. A ce jour, nos Forces de défense existent surtout pour nous assurer qu'ils respectent leurs engagements.
[A. Freig] Je vois, répondit Aleksei en imaginant le funeste sort des clones que les Kaminoans produisaient lorsqu'on les leurs demandait. Esclaves ? Combattants ? Il préférait ne pas savoir.
[Kaminoan] Nous vivotons. Nous sommes bien loin des temps glorieux de la guerre des clones. N'allez pas croire que je cautionne ce qui s'y est produit. Mais je dois reconnaitre que c'est là la meilleure des choses qui soit arrivée à Kamino, malgré les nombreuses batailles que nous avons put connaitre.

Aleksei hocha la tête en signe d'assentiment. Le pragmatisme de son hôte l'étonnait. Au moins, pensa-t-il, il était capable de voir ce qui irait le mieux pour son peuple.

[Kaminoan] Voici Naath'Lee.

Il montra une jeune Kaminoanne qui s'avançait dans leur direction.

[Kaminoan] Elle serra votre hôtesse pour toute la durée de votre séjour sur notre planète. N'hésitez pas à lui demander quoi que ce soit si vous manquez de quelque chose. Nous avons fait transférer votre vaisseau dans le Hangar principal ou il subit une remise à neuf.

Aleksei eut un mouvement de recul et demanda sur un ton inquisiteur et légèrement blasé :

[A. Freig] Je vois ... J'ai quelque chose à payer ?

Le Kaminoan lui rétorqua, amusé :

[Kaminoan] Même si nous voulions réparer votre appareil, nous ne pourrions pas, nos mécaniciens droïdes ont faillit faire un court-circuit en essayant de comprendre quelque chose aux modifications que vous avez pratiqué dans votre transport. Il subit simplement un nettoyage en règle.

Aleksei, rassuré hocha la tête.

[A. Freig] Bien, je vous remercie pour votre sollicitude monsieur ... monsieur comment au fait ?
[Taunka'Lee] Premier Ministre Taunka'Lee. Monsieur ?
[A. Freig] Freig. Aleksei Freig.

Ils prirent congé, sans vraiment se demander pourquoi ils avaient terminé leur entretien par les présentations. L'Humain resta seul en compagnie de la jeune Kaminoanne et de son droïde protocolaire, qui s'apprêta à assaillir l'invité sous une foule de question, mais reçut pour toute réponse un regard courroucé de la Kaminoanne.

[A. Freig] Merci Mademoiselle Lee.
[Naath'Lee] Vous pouvez m'appeler Naath, Monsieur Freig.
[A. Freig] Et vous pouvez m'appeler Aleskei, Naath. Bon, et maintenant quel est le programme ?

Naath pressa une commande dans le mur qui ouvrit une porte coulissante donnant sur un appartement spacieux dans le flanc de la cité. Il y avait là bien cent mètres carré d'espace habitable, un salon, une salle de bain, une chambre, et un bureau, ou les Kaminoan avait eut la sollicitude d'installer tout le matériel nécéssaire, et une bibliothèque comprenant des Holo-livres de tout les genres, et en provenance de toute les coins de la galaxie (Aleksei trouva même un Roman Policier écrit par un Melida, il y a trois siècles. Il se promit de le lire. Juste histoire de se rappeler à quoi avait put ressembler son propre monde il y a si longtemps ...).

[Naath'Lee] Le Programme, Aleksei, c'est de vous reposer. Le voyage a dut être éprouvant. Demain, je vous emmènerai à l'armurerie, ou vous pourrez commencer le test et la calibration de votre nouvel équipement. Et toute la semaine, vous aurez divers rendez-vous dans les laboratoires de l'usine, ou nous procéderons à la calibration de vos codes génétiques pour le clonage. Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas surtout !
[A. Freig] De compagnie Naath. Le voyage de Bothawui à Kamino dure une semaine, et parler pendant une semaine avec l'intelligence artificielle du faux-jetons qui n'a que peu de conversation, en dehors du signalement des pannes, et un droïde astromechano dont les gazouillis finissent par devenir gênant à la longue n'est pas ce qu'il y a de plus joyeux. Partagez donc mon repas.

Il s'écoula ainsi deux longues semaines, pendant lesquels Aleksei eut l'occasion de voire grandir ses "enfants". Les premiers clones de la série Freig, en incubation dans une petite salle annexe. Au gré de ses nombreuses discussions avec Naath'Lee et de ses visites en compagnie du Ministre Taunka, dont il apprit qu'il était le père de son hôtesse, Aleksei apprit à connaitre les Kaminoans. Il étudia leur histoire et l'Histoire de leur planète, se concentra sur les évènements récents qui les avaient conduit à prendre cette position à la limite de l'autarcie, et s’émeut de voir que sur un monde aussi avancé technologiquement parlant, on manquait de nourriture aujourd'hui.

Kamino n'avait pas toujours été couverte par les océans. C'était même une planète relativement froide et glacée, il y a de cela prêt de dix neufs millénaires. Mais une grande inondation survînt, causant la mort de milliards d'individus et frappant les Kaminoans de ce qu'on aurait quasiment put appeler un génocide. Pour survivre, ces derniers eurent recours au clonage de leur propre espèce. Ils se trouvèrent dans une situation ou les ressources naturelles de leurs propre planète vinrent à manquer, et, tout en entretenant leurs secrets, se livrèrent à la commercialisation de nombreux artefacts, et de clones, pour financer l'acquisition de nourriture et de matière premières, indispensables à leur développement économique.

Avec le temps, Kamino devint une planète scientifiquement très avancée bien que discrète, mais toujours suspendue à une épée de damoclès. Les Kaminoans nouèrent cependant d'excellentes relations avec l'ordre jedi, qui cacha des artefacts sur leur planète, loin des regards. Aleksei estima que cela avait dut les aider à étendre leurs cercles d'influences pour trouver de nouveaux clients.

Avec la guerre des clones, Kamino connut une période de grande prospérité. Les Commandes de clones pour une guerre à l'echelle de la galaxie, lui accordèrent une véritable manne financière, qui élimina l'épée de Damoclès qui pesait sur leur tête depuis des millénaires. Hélas, le conditionnement des clones de Palpatine était une arme à Double tranchant, et ce dernier le savait. Pour éviter que son armée ne soit contrôlable de manière trop rapide, Palpatine, enfin, son successeurs, abandonna le modèle d'une armée clonée, pour celui d'une armée non-clonée. Les Kaminoans perdaient leurs ressources. Ils se tournèrent alors vers l'Alliance Rebelle.

Hélas, cette dernière ne voulut pas de leurs clones ou de leurs artefacts. Au nom de ses propres principes, elle refusa cette armée que leur proposait Kamino, et ces derniers le prirent extrèmement mal. Ils se retirèrent de toute vie politique, et reprirent leur mode de vie précédent. Sauf que sans le cercle de relations qu'ils avaient établit auparavant, sans l'Ordre Jedi, détruit, et ses amis, proches éliminés dès les premières heures de l'Empire, et sans l'Empire, ils repartaient de zéro. De rien. Même leur mode de vie précédent n'était qu'éphémère. Et on pouvait le dire sans euphémisme. Kamino était condamnée à moyen terme.

Aleksei s'entretenait souvent avec Naath'Lee et Taunka'Lee sur le sujet. Et à mesure qu'il en apprenait, il sentait qu'il ne pouvait rester indifférent à la mort lente, silencieuse, et douloureuse pour sa conscience, de tout un peuple. Il imaginait aussi les dissensions politiques qui ne tarderaient pas à survenir si les Kaminoans ne trouvaient pas de quoi survivre. Et vite.

Une discussion avec la jeune Naath'Lee la fit, un Samedi soir, totalement sortir de ses gonds alors que Freig et elle évoquaient le bref passage de Kamino dans l'Alliance Rebelle, et son rôle dans la fondation de cette dernière.

[Naath'Lee] Du haut de leurs grands principes moraux, ils étaient incapables de comprendre les problèmes intrants à Kamino. Nous n'avons plus une seule matière première sur notre planète ! Plus rien pour vivre ! Nous sommes obligés d'exporter nos clones pour subsister. C'est tout ce que nous avons trouver pour nous enrichir. Et lorsque Kamino a rejoint l'Alliance Rebelle, l'Empire abandonnait ses commandes de soldats clones. Nous nous disions alors que, peut-être, nous avions trouver un nouveau marché, de nouveaux contrats, et de nouveaux alliés. Mais non ! Les Rebelles ont été incapables de comprendre que leur armée, composée de clones, c'était la survie de notre planète. Ils trouvaient inhumain qu'on les traitasse de la sorte. Comme des machines ... S'ils savaient tout l'amour dont nous entourons nos combattants aujourd'hui avant de les envoyer au front. Pas plus tard qu'hier, je vous ai présenter le Sergent Quy. Plus personne ne l'appelle QNH-023. Tout le monde l'appelle Quy ! Et il parle d'enfants, de mariage et de famille aujourd'hui. Qu'importe qu'ils aient connu une croissance accélérée. Lorsqu'ils sont adultes, ce sont quand même des Humains. Même s'ils ont été créer artificiellement.

Le Mépris. C'est tout ce à quoi on a eut droit. Membre fondateur ? Tu parles ! Ce que nous pouvions offrir à l'Alliance, on nous l'a refusé parce que c'était "mal", dans l'esprit de leurs chefs.

Aleksei tenta alors de tempérer l'attitude des chefs rebelles et d'expliquer leur comportement. Tout en sachant que cela serrait bien difficile alors que les Kaminoans eux-mêmes avaient sentit l'attitude des Rebelles comme une sous-considération de leurs clones. Lorsque l'on savait que pour eux, le Clonage avait surtout été la voie de la survie de leur espèce, c'était, d'une certaine manière, insulter les Kaminoans eux-mêmes, et considérer que ceux d'un lignage biologique étaient supérieurs à ceux d'un lignage artificiel. Tout en sachant qu'il se mettrait dans une position terriblement difficile, il cita celui qu'il connaissait le mieux : le sénateur Tor ... et reçut une réponse cinglante.

[Naath'Lee] Tor ? Tor voulait son armée ! C'est tout ! Rien d'autre. Il aurait été incapable de comprendre qu'un soldat Clone n'est pas une machine à tuer, qu'ils ont des sentiments comme les autres. Pour lui, droïdes, Humains "Normaux" ou Clones, c'est tous les mêmes. Au combat ! Pour de grandes idées et de grands principes qu'il ne respectait même pas dans sa propre conduite.

Aleksei était rester secoué dans la discussion, surtout lorsque Naath l'avait culpabilisé pendant une bonne demi-heure pour lui rappeler que les clones qui allaient grandir et servir sous son commandement étaient aussi, et d'une certaine manière, ses propres fils, et qu'il devrait les traiter avec tout les égards qui convenait. Les Jedis eux, au moins, s'étaient souvenus de cela. Aleksei en fut une fois encore légèrement secoué. Lui se rappelait de Chevaliers Jedis venus sur son monde pour régler un conflit, et qui, en définitive, n'avaient pas régler grand chose. Il les voyait comme les mêmes prédicateurs donneurs de leçons et couverts de grands principes que les chefs de l'Alliance que Naath dénonçait. Et lorsqu'il lui fit part de ses sentiments les concernant, la jeune Kaminoanne s'adoucit quelques peu.

[Naath'Lee] C'est vrai qu'ils n'ont pas toujours réussit. Et c'est vrai aussi que dans leurs dernières heures, les Chevaliers Jedis se sont enfermés dans un code et un dogmatisme muet, très éloigné des évolutions de la galaxie. Mais s'il doit en rester encore quelques uns, je prie pour qu'ils aient compris la leçon, et que ceux qui reviendront seront les gardiens de la paix qu'ils se défendaient être.
[A. Freig] Il en reste quelques uns, répondit simplement le Mercenaire. Mais je doute qu'ils puissent un jour recouvrer la Force des Chevaliers Jedis de la première République.
[Naath'Lee] Moi, j'en suis certaine. Mais uniquement si nous leur accordons une seconde chance.

La discussion se clôtura sur des banalités. Aleksei s'en souviendrai jusqu'à sa mort, pour tout ce qu'elle avait porter, et tout ce qu'elle lui avait appris. Naath'Lee le fascinait littéralement. Cette jeune Kaminoanne pleine de ressources, était doté d'une incommensurable sagesse du haut de son jeune age. En dépit de son impétuosité, elle avait un recul sur beaucoup de chose, et un regard affûté sur tout autant d'éléments. Pour Aleksei, ce voyage sur Kamino prenait une tournure qu'il n'avait pas suspecter : celle d'un rite initiatique riche de dizaines d'enseignements.

Pendant les trois derniers jours de ces deux semaines passées sur Kamino, Aleksei visita les terrains d'entrainement ou dans deux mois, il dirigerait ceux qu'il appelait ses frères, surtout en compagnie de Naath. Il lui avait expliqué cela en lui disant qu'ils auraient l'age d'être ses frères, pas ses fils, et lui avait demandé le droit de pouvoir les considérer ainsi. Naath avait accueillit la chose en lui rappelant qu'il resterait leur père biologique, quoi qu'il advienne, et qu'il ne pouvait se départir de cela. "Que chacun de leurs morts pèse sur ta conscience comme la mort de ton propre fils", lui martelait-elle en permanence. Et Aleksei s'en souviendrait aussi toute sa vie.

Néanmoins, lors de ces visites, Aleksei eut des discussions beaucoup plus techniques avec le Premier Ministre.

[Taunka'Lee] Votre résistance physique est remarquable. Jusqu'alors nous n'avions connu que peu de sujet au génome aussi adapté que le votre à l'activité du combat.
[A. Freig] Cela vient peut-être du fait, que ma famille est soldate depuis toujours, et que moi-même, je suis soldat depuis que j'ai huit ans.
[Taunka'Lee] Sans nuls doutes.
[A. Freig] Vous me disiez il y a quelques semaines, que les soldats clones que j'étais venu vous commander serait sans doute plus prompt à l'insubordination que la moyenne de vos autres productions. Pourriez-vous être plus clair ?
[Taunka'Lee] Après les évènements de la guerre des clones, beaucoup de nos chercheurs ont été saisis de remords, et se sont repentis de leurs création. Certains ont même refusé de cloner à nouveau. Cela menaça dangereusement l'équilibre de Kamino, car comme vous le savez, nos clones sont notre survie. Nous avons alors décider d'abandonner toute forme de conditionnement, et d'utiliser le sommeil de nos clones pour simuler, dans leur inconscient, une enfance normale. Cela avait de nombreuses conséquences, et nous a coûté cher. Nos premiers sujets se sont avérés totalement instables, agités de pulsions suicidaires, nous avons alors programmés de nouveaux algorithmes pour corriger ces quelques défauts. Les clones que vous avez commandé n'auront rien de différents par rapports à n'importe quel autre être humain. Ils distingueront le bien du mal de la même manière qu'un être humain normal. C'est votre éducation qui les conditionnera. Pas une machine.

Aleksei hocha la tête en signe d'approbation. Et bien qu'il connaissait déjà la réponse à sa question, il se risqua cependant à la poser :

[A. Freig] Et qui est l'instigateur ... enfin l'instigatrice, de cette réforme ?
[Taunka'Lee] Pourquoi poser une question dont vous connaissez déjà la réponse ? C'est ma fille naturellement.

Aleksei reconnaissait une fois encore le spectre moralisateur de la jeune Kaminoanne sur ces productions. Elle avait réellement de grands atouts qui, s'ils n'en faisait pas une chef, en ferrait une philosophe et une administratrice hors pairs.

[A. Freig] Vous ne craignez pas qu'elle vous prenne votre place par hasard ?
[Taunka'Lee] Naath est totalement dépourvue d'ambition personnelle, et c'est sa plus grande qualité. Je désire plus que tout au monde qu'elle prenne ma place, car nous aurions alors la plus grande des ministres de Kamino, et en ces temps difficiles, ce serrait la plus belle chose qui puisse nous arriver. Mais non. Elle ne prendra jamais ma place, même si on la forçait.

Aleksei se demanda pendant plusieurs minutes s'il était opportun d'aller plus loin maintenant. Il y réfléchit longuement, puis finit par déclarer, cédant à son impétuosité interne.

[A. Freig] En parlant de temps difficiles, j'ai peut-être des accords à vous proposer qui vont bien plus loin qu'une armée clone et une armure de combat.

Les yeux du premier ministre pétillèrent un instant, puis s'éteignirent, il rétorqua de son habituel ton sage :

[Taunka'Lee] Ce n'est pas encore l'heure d'en parler. Finissons notre visite, et parlons de cela autour d'un verre de champagne ce soir.
[A. Freig] Vous ouvrez la bouteille avant de savoir ?
[Taunka'Lee] Je sais que ce que vous me proposerez serra mieux que ce que je vis aujourd'hui. Et vous êtes un homme de bien Monsieur Freig, même si votre passé vous dit le contraire chaque jours.

Aleksei ne répondit rien. Ils continuèrent la visite en ne parlant plus que de termes techniques.

Mais le soir même se tînt une réunion ou beaucoup, beaucoup, beaucoup d'autres choses allaient se décider.

Dans le petit Hall de réunion, Naath'Lee, Taunka'Lee et deux autres conseillés Kaminoans qui portaient les noms de Kilian'Meedos et Arnast'Il attendaient l'arrivée du Mercenaire qu'ils avaient accueillit deux semaines plus tôt. Tout les quatre savaient que ce soir, ils auraient à prendre une décision qui changerait la nature de l'Histoire de leur planète pour des millénaires.

Aleksei avait revêtu une tenue de soirée sobre, mais néanmoins élégante et discrète. Il avait refusé son noir habituel pour des couleurs plus gaies à base de bleu et de blanc. Malgré le fait qu'il allait demandé aux Kaminoans de prendre la dure décision d'entrer en guerre, il allait surtout leur offrir ce qu'ils recherchaient : un avenir.

Tous s'installèrent et le silence se fit alors que l'on servait les plats. D'un ton amical, l'Hôte, Taunka'Lee, ouvrit la discussion.

[Taunka'Lee] Bien monsieur Freig. Vous avez aiguisé mon appétit tout à l'heure. Et j'ai eu beaucoup de mal à tenir en place ces dernières heures. Si vous nous expliquiez ce que vous avez à nous proposer ?

Aleksei essaya de s'imaginer un premier Ministre Kaminoan, qu'il avait connu si calme et réfléchit, surexcité, sautillant dans tout les sens et faisant les cents pas pendant les trois dernières heures dans son bureau mais il n'y parvînt pas. Il s'imagina plutôt ce dernier se livrant à une âpre réunion avec sa fille et ses deux conseillés pour tenter de trouver une position commune à adopter lors de ce diner. Finalement, il commença comme lui avait prévu de commencer.

[A. Freig] Monsieur Lee, Mademoiselle Lee et Messieurs Meedos et Il, vous vous doutez bien que je ne suis pas venu vous commander 200 clones et une armure de combat pour avoir des camarades avec lesquels jouer aux billes. J'ai de nombreux alliés avec moi, et dispose de ressources importantes. Et je tiens à souligner que je vous suis très reconnaissant quand à votre discrétion, ces derniers jours, à ce sujet. Cependant, je crois que vous vous doutez bien que si j'ai 3 millions de crédits à offrir pour deux cents commandos clones, j'ai également beaucoup plus à offrir, pour beaucoup plus de clones. Je ne suis pas qu'un simple Mercenaire Indépendant.

Je préside une puissante corporation, baptisée de mon nom, engagée dans la production minière, et parfaitement disposée à ouvrir d'autres branches d'activité. Je suis également actionnaire majoritaire d'une société militaire privée, et l'Empire connait d'abord Aleksei Freig comme un Chef d'Entreprise et un honnête entrepreneur de la Bordure Extérieure. Néanmoins, ce n'est qu'une couverture, et un moyen pour moi d'engranger les fonds dont j'ai besoin pour des activités plus ... souterraines ... comme la levée de cette armée.

Je suis aussi l'héritier du Sénateur Tor (un frisson parcourut l'assistance). Même si mes discussions avec votre fille, Monsieur Lee, m'ont aidé à avoir un point de vue beaucoup plus critique sur lui. Je suis son héritier, et j'assume l’entièreté de son héritage. Permettez-moi au moins d'essayer de redorer son blason auprès de vous en vous parlant de la dernière chose qu'il ai put créer.

Lorsque Kamino faisait partie de l'Alliance Rebelle, Tor faisait partie de la Majorité. Lorsqu'elle l'a quitté, il a lui aussi dut faire face à des difficultés sur son propre monde. Difficultés pour lesquels il n'a jamais obtenu l'aide et les soutiens qu'il espérait. Il a dut faire face à d'importantes armées impériales, qui ont ruiné son monde tout comme les grandes inondations ont put ruiné Kamino. Il y a sans doute eut moins de morts. Mais il y a eut autant de destructions matérielles. Et, seul, il a développé une autre idée de ce que pourrait être la galaxie. Il a cultivé un idéal d'indépendance.

En bon socialiste qu'il était, Monsieur Tor a refusé la domination économique du Noyau. Et il a choisit de prôner l'Alliance des Mondes les plus en difficulté de la bordure extérieure avec les mondes plus riches de cette dernière. Permettez-moi d'inclure Kamino dans la première catégorie. Affaiblie par l'absence de contrat, malgré votre opulence passée, vous êtes pauvres.

Je ne suis pas le Sénateur, mais je suis convaincu que ce qu'il défend est ce qu'il faut à notre galaxie. Kamino est déjà indépendante. Mais plus que jamais, aujourd'hui, elle a besoin de l'Alliance de monde qui pourront lui fournir des matières premières et des denrées agricoles, pour lui permettre de subsister. Ma compagnie elle-même vous offre des matières premières, et des denrées agricoles, je peux ouvrir une succursale à cette seule fin. Mais en échange, nous vous demanderons de fournir nos armées en clones, et je t'assures Naath, que je veillerai à ce qu'ils ne soient jamais traités comme de vulgaires armes, mais que leur soit proposé une vie après la guerre, une pension de retraite, et une intégration dans la société des planètes qui les utiliseront au combat. Je mettrais tout mon poids dans cette manœuvre. Et des amis tels que le Sénateur Blura de Sluis Van, ou le Sénateur Bonteri de Raxus, en feront de même. J'en suis certain.

Nous ne sommes pas venus vous proposer la dépendance économique. Nous sommes venus vous proposer l'Alliance. Notre démarche n'est pas de dominer, mais elle n'est pas non plus d'aider. Car nous pensons que l'aide n'est pas un vecteur de développement. En favorisant l'assistanat, l'aide induit une relation de dominant à dominé. Cela, nous ne pouvons pas l'accepter. Nous ferrons tout notre possible pour que les accords économiques qui lieront Kamino à l'ensemble des mondes de la Confédération, soient des accords qui viseront à l'autonomisation de votre planète. Par des initiatives de colonisation, pour lesquels vous pouvez encore une fois demander les services de ma compagnie, vous n’aurez, à terme, plus besoin de tout importer, et vous deviendrez véritablement un Etat souverain.

Le silence accueillit les mots d'Aleksei. Il fixait Naath et Taunka. Mais contre toute attente, c'est le conseillé Il qui prit la parole.

[Arnast'Il] Tout cela est presque trop beau pour être vrai monsieur Freig. Et pardonnez ma méfiance des lendemains qui chantent, mais qu'est ce qui vous pousse à nous proposer de tels accords ?
[A. Freig] Ma conscience. Votre monde est condamné. Vous avez besoin d'alliés. Mais pas d'alliés qui vous proposeront des investissements en milliards de crédits, et vous bombarderont de chiffres. Vous avez besoin d'alliés qui vous rendent votre fierté. Celle d'être des Kaminoans. Et je ne vous cache pas que dans mon projet ... que dis-je, notre projet, je vous perçois comme l'une des pierres angulaires de la Confédération. Vous n'aurez peut-être pas les moyens d'assister à la Réunion de Coruscant, qui marquera la fondation de la Confédération mais ...
[Naath'Lee] J'y serrais, coupa Naath. Je compte bien m'assurer que tu ne nous mens pas. Même si je t'en crois incapable. Je ne peux pas t'accorder toute ma confiance.

A cet instant, le vieux premier ministre, dans sa longue robe, coupa la discussion, en levant la main :

[Taunka'Lee] Voyons les choses avec pragmatisme mes amis. Monsieur Freig. Dès l'instant ou nous avons accepter de lever pour vous une armée de clones, nous sommes devenus vos alliés militaires. Car le doute n'est pas permis. Quand l'Empire apprendra que les troupes de cette Confédération sont levées sur Kamino, il viendra ici, pour mettre un terme à cette production. En regard des crimes dont mon peuple s'est rendu coupable, j'ai déjà accepté de courir ce risque depuis longtemps. Il est temps que nous nous rachetions. Vous nous proposez en plus une alliance économique et militaire ? Qui serrait assez fou pour la refuser ? Dans notre situation. Que les choses soient bien claires. Dans les principes, nous sommes déjà membre de cette Confédération. Ce sont les détails de l'accord qu'il nous reste à négocier.

Le vieux Kaminoan fit alors une pause et demanda, d'une voix grave :

[Taunka'Lee] Si cette guerre éclate, monsieur Freig. Je veux que vous mettiez tout vos moyens militaires en œuvre pour que, jamais, Kamino ne tombe aux mains des armées impériales. Si je dois être une des pierres angulaires de la politique de la Confédération, je veux aussi être l'un des nœuds de sa défense.

Aleksei observa un long silence, mais un large sourire illumina son visage. Il n'en serrait pas autrement. Il n'avait jamais été question qu'il en soit autrement. Les deux conseillés semblaient avoir encore un tas de chose à ajouter, et Aleksei percevait l'ambition derrière leur attitude. Tout deux étaient déjà tiraillés par la menace de la fin proche de leurs existences, et de leur société. Qui pouvait leur en vouloir ? Aleksei déclara, posant une main sur son coeur :

[Aleksei Freig] J'en fais le serment, sur mon Honneur, et sur ma vie. Et je suis née sur Melida/Daan, un monde ou l'on ne plaisante pas avec l'Honneur.

HJ : Conséquence du RP :
- Kamino rejoint l'OTA
- Les Mondes de l'OTA qui accepterait de sacrifier les bénéfices de leurs installations minières et agricoles, pour une valeur de 10 millions de crédits afin de représenter les accords commerciaux de fourniture de ressource à la planète, bénéficieront d'une réduction de 25% sur leurs acquisitions de soldats Clones sur Kamino. (cela représente 800 Clones par mois. En deçà de ce seuil ce n'est pas rentable. Et c'est déjà beaucoup).
- Kamino est disponible au jeu pour quiconque en ferra la demande, au sein de l'OTA. Me contacter.
- 50 000 Crédits en moins pour Alekseï
- 3 Millions de crédits en moins pour l'ORE. Les clones ne sont cependant pas disponible immédiatement. J'aimerai écrire un autre RP à leur sujet avant.

Si un MJ a quelque chose à dire au sujet de ce texte, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais. (il peut aussi le validé, c'est plus simple encore )