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« Bendak Keltan, mes félicitations pour vos talents mais également votre survie. Je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que vous vous démontriez aussi compétent. Vous êtes une Perle rare pour la Batiiv et je tâcherais à ce qu'à l'avenir, une promotion vous soit accorder. »Tout en commençant le pas vers les couloirs afin de rejoindre les soutes - et alors une barge - il poursuivait la conversation, les mains dans le dos.
« Vos impressions sur la bataille ne m'intéresse pas. Cependant, il y aurait une question que je me posais à votre égard. Vous semblez, plus que quiconque ici, si ce n'est Kanavan Diorik notre Amiral, éprouver une haine envers l'Empire bien différente de vos camarades. Certains le haïssent car il a tué des amis, d'autres le renient car il a massacré des pairs... Mais vous, vous semblez simplement avoir posé un intérêt particulier à vouloir les détruire en usant de réflexion. Vous n'êtes pas ici pour la richesse comme eux, ou la vengeance comme ceux là Il montre d'un signe discret quelques groupes qui s'affairent à effectuer les derniers calculs ou commencent à monter des tours de garde. Non. Vous avez bien plus en vous. »Il s'arrête et se tourne. Il appuie sur le bouton d'un ascenseur. Et, tout en regardant profondément dans les yeux de Bendak, comme s'il sondait son esprit, poursuivit.
« Sachez que peu m'importe cette voie que vous avez choisis. Mais je pense que vous doutez bien que la Batiiv ne s'accorde pas à ces circonspections, et pour cela il suffit de voir quels hommes occupent les places les plus hautes dans la hiérarchie. J'ai attribué Wayctor Timbalt comme étant votre parrain et vous devriez vous en sentir honorer. A l'heure actuelle, comme vous le connaissez si bien, il doit être à la recherche de bonne compagnie. Petit sourire en coin.
Mais j'aimerais que vous ne remettiez pas en doute ses compétences. Nous cachons tous notre jeu ici. Vous y compris. Le tout est de savoir quel jeu vous voulez cacher, et lequel vous désirez montrer. Certains optent pour la transparence, d'autres pour le cloisonnement. Mais être pirate ne signifie pas que de vouloir survivre ou de vouloir battre un Empire que nous ne pouvons battre par la seule force de nos armes et nos attaques répétées. Il se cache bien plus de chose en dehors des conflits. Et je compte sur vous et vos compétences pour, non pas enquêter sur ces secrets, mais accorder une petite réflexion sur notre véritable but.
Sur ce... »
« Il est bon de voir que vos troupes ainsi que vos officiers accordent une particulière confiance à mes ordres, et que nous avons réussit à nous regrouper sur Sif-Uwana sans la moindre altercation, ni même le moindre désistement. Aussi je ne vous préciserais pas qu'ici, nous sommes sûrs d'être à l'abri de toute menace impériale, mais au vu du nombre de pirates agglutinés dans le même endroit, il faudra écourter cette réunion le plus rapidement possible, car tout risque n'est pas à écarter... »
« Que se passe-t-il et que faisons nous ? C'est une bonne question madame. Notez la courtoisie. Voici une carte de notre domaine territoriale, ainsi que nos activités récentes dans la galaxie. Comme vous pouvez le voir nous nous dispatchons sur plusieurs domaines. Là... Il montre plusieurs régions autour et à l'intérieur de l'Hégémonie Hutt, ce sont ce que nous avons référencé comme étant le secteur d'activité du Mikazuki. Comme vous le voyez aucun des territoire ne se rejoint. La dernière bataille marque un premier pas dans ce que sera notre future Campagne. Nous manquons terriblement d'effectifs mais il semblerait que l'Empire ne daigne pas nous apporter la moindre attention.
C'est un point à ne pas négliger, sauf votre respect messieurs. Il ne se tournait jamais vers son Commandant, les troupes de la Batiiv agissaient à l'unisson, Nous devons impérativement profiter de cet avantage tactique pour retourner les prochaines initiatives impériales à notre avantage. Ce pourquoi nous sommes prêts à proposer au Mikazuki ainsi que tout autre membre présent autour de cette table un marché commun d'informations primordiales pour la survie de nos flottes. Cela se sait, et cela a toujours été le cas : la Batiiv a toujours été fidèle à ceux qui se joignaient à elle, et n'a jamais trahi les siens, voire même les a toujours soutenu. Si parmi vous certains en savent peu sachez que nous avons signé un pacte de non-agression avec les Loups ainsi que les pirates aux ordres du Général Tanak Leonik. »
_______[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] _______Brandei Bewill-Beechey III | _________" L'Homme à peur de la mort, _________________- Brandeï Bewill Beechey III,__________Comme l'enfant à peur d'aller dans le noir, __________Et comme cette peur naturelle est amplifié, __________Par les mythes et histoires, __________La peur de la mort pour l'homme l'est autant." ______________Tiré d'une conversation, ______________avec des scientifiques sur ces recherches sur l'obtention de l'immortalité. |
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | Le Commandant et sa flopée de capitaines quittaient le galion, les poches littéralement remplies. Si certains affichaient un léger sourire de satisfaction, d'autres - comme le Commandant lui même - ne purent que se turent devant l'atmosphère lourde et pesante qui s'installait sur la planète. La période de l'année n'était pas à la froideur et au gel et pourtant, lorsque dans les brumes infécondes des gaz rejetés lors de atterrissage se penchait le puissant, Quechua put déceler du givre étonnant sur les herbes plantées au sol ça et là. Le temps de se pencher en avant et d'examiner l'allure de cette étrange symptôme planétaire, comme s'il s'agissait là d'une incapacité climatique à régler le calendrier temporel, et l'analyse aboutit à une interrogation de taille. Mystère. Les feuillages rapetissaient sous les vents qui se glaçaient d'un souffle sournois et vil. Le manque de visibilité soudain se fit ressentir. Et tandis que certains officiers rejoignaient leurs tentes aux toiles de ferraille soudées aux boulons, afin de contacter leurs hommes ou retrouver les charmantes compagnies qui furent définies lors des premiers contacts avec les locaux, le soleil entamait sa chute vertigineuse vers l'horizon à un angle incertain. L'herbe croustillait sous les pas des deux hommes qui se retrouvaient. Le Commandant ainsi que son Amiral Kanavan Diorik ne purent s'empêcher de s'échanger une moue de dédain. Sceptiques, ils ne purent que s'efforcer de rejoindre les lieux du Manoir dans une hâte particulièrement angoissée. « *Kshhh* Explosion au Sud il y a de cela cinq minutes. Demande de renforts immédiat. *Kshhh* » |
« Runasimi... immisça Kanavan, Peut être que tes doutes étaient beaucoup plus liés à la Force que tu ne le pensais. Moi même n'étant pas sensible à cette étrangeté de la nature il me semble percevoir une lourdeur dans l'air. »
« Allez-y, je vais le retenir ! »Wayctor Timbalt, Kanavan Diorik et le Runasimi se précipitèrent dans les couloirs du manoir, enchaînant jardins aux allures de cimetière et pontons de bois abandonnés. Le Commandant en dernier ne pouvait s'empêcher de penser à cette étrange forme de vie qui était entrée dans les lieux. Il ne leur restait que peu de temps avant que la chose ne devine ce qu'ils étaient venus faire ici. Les avaient-ils emmenée en ces lieux ? La question ne se posait pas, mais pour des raisons évidentes, quelqu'un les avait trahis. Peut importe qui, les traîtres étaient courants dans les organisations pirates aussi grande que la Batiiv. Kanavan Diorik se rappela alors le dernier traîtres qui avait donné chacune des positions de l'organisation lors de leur fuite de la bataille de Bestine. Dans sa réflexion, il fut interrompu par la voix de son Commandant :
« Courez le réveiller sans moi. Je dois m'assurer que notre intrus n'accède pas à la salle secrète. Lorsqu'il sera réveillé, il lui faudra quelques minutes avant de retrouver ses esprits. Sa cryogénisation aura des effets secondaires. tenez ! Donnez lui ça une fois qu'il sera réveillé, et expliquez lui tout... »Il sortit de sa toge napée d'un violet virant au pourpre un étrange sabre laser raffiné et l'envoya dans les mains de Diorik qui le rattrapa sans qu'il n'ait à bouger grandement son bras. Ce dernier lança un regard affirmé vers Tmbalt avant de se ruer vers cette salle secrète. Il leur fallut une dizaine de minutes de courses dans les enchevêtrements de l'immense bâtisse pour retrouver l'ancien accès à la porte sécurisée. Un code qui devait être composé par deux personnes au moins fut alors activé, ils s'en souvenaient tous deux comme si c'était hier. La porte magnétique mit quelques secondes avant de s'ouvrir, et resta coincé à mi chemin de son ouverture, laissant s'échapper de la salle intérieure une épaisse fumée grisâtre de poussière et une ferme odeur de circuits grillés. Il était temps de le réveillé.
« Crève saloperie ! Râaaaah ! »Les murs des bâtiments en face s'écroulèrent, les poutrelles se rompirent, faisant effondrer sur elles les un ou deux étages supérieurs. Le sol vibra et souleva toute la masse de poussière qui s'était accumulée durant toutes ces années. L'atmosphère se remplie d'un brouillard beige et ocre et le canon d'Oorlog se tut. Il scruta attentivement les alentours, attendant avec satisfaction que le cadavre de l'étranger se dévoile.
« Celui qui me traque, montre toi. »
« Lord Brandeï du Secteur Corporatif, c'est donc vous. On ne m'avait pas dit que vous étiez... Un Sith. J'imagine que si vous avez fait tout ce chemin seul pour venir mettre fin à mon Œuvre, vous devez savoir qui je suis... »Jamais le nom de Runasimi Quechua n'avait été connu des peuples de l'Empire et même de la rébellion. Peu connaissaient finalement cet homme et la plupart du temps ceux qui parlaient du chef de la Batiiv lui donnaient les noms de Prêtre Nébuleux, ou encore de Leader Sanguinaire. Runasimi Quechua - où du moins, son jumeau - par affront, décida de ne pas se présenter à l'instar de son opposant. Et tout en faisant passer cela pour une esquive louable d'un affront qui ferrait passer le Sith pour un imbécile, il réussirait avec un peu de chances à faire peser le doute. Si son ennemi avait eut des sources, il connaîtrait le nom de son adversaire, sinon...
« Comment m'avez vous trouvé ? »Il était prêt à dégainer son arme située à la gauche de son plastron. Prêt à porter un coup fatal. Tout était question de seconde. Mais avant, ils devaient terminer leurs dialogues. Si l'honneur était présent chez son adversaire, il n'attaquerait pas le premier, laissant au Runasimi la chance de pouvoir porter le premier coup, qui serait sans doute paré à la première salve, mais il anticiperait en appliquant la stratégie qui lui conviendrait la plus adaptée à la situation qui surviendrait alors dans la seconde. Intérieurement, il étudiait toutes les possibilités pour le meilleur angle d'attaque. Quant à la réponse, il l'attendait avec impatience, regardant toujours les yeux du Lord, effacés derrière la fumée grisâtre de sa cigarette.
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