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La Fin d'un Règne

+3
Bendak Keltan
Tyber Zann
Prince
7 participants

descriptionLa Fin d'un Règne EmptyLa Fin d'un Règne

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.
Colonies

Corridor de Nalmadii


Sif-Uwana
~ Manoir de Wiraquchasimi ~


Des années ont passé, des fleuves se sont écoulées.
Les arbres se sont déracinés, déboités par les âges sombres.
Les pierres des ruisseaux n'ont laissées s'étendre sur elles
Que le calme plat d'un sable profondément meurtri.
Les plaines de l'Ouest ont remonté les collines boisées,
Repoussant les tranchants des pics dans les entrailles du sol.
Les vents ont brisé les cœurs des chênes et les pousses
Des paradis oubliés, d'une ère d'or, prospère, morte.
















Sur le sol est écrit, comme à l'Apogée du nouveau monde, que les êtres qui vécurent ici, furent heureux à jamais et pour toujours. Et que somnolent en eux les envies funestes de retrouver le Ciel en sa Terre et la belle en leurs mères. Les feuilles tombent sur les gravures. Lentement. La poésie qui s'évade des rochers s'engouffre entre les plateaux et dévale les pentes pour rejoindre les cimes des arbres. L'air souffle, respire. Un dernier instant de liberté, et la botte foule la roche.

Les deux hommes observent. Sages. Leur souvenirs sont ici, quelque part, enterrés en ces murs. Ils savent que le temps presse, et que les choses changent. Ils se considèrent comme des pèlerins, observateurs des anciens temps, explorateurs des méandres du passés. Ils s'enfouissent dans leurs mémoires et s'y pendent aux gibets. Ils fouillent et se donnent à la chasse. Corps et âmes dévouées à la cause perdue. Ils savent que le temps change, et que les choses s'agitent. S'agitent au dessus, derrière le ciel, derrière les étoiles.

Ils entrent dans la bâtisse et creusent. Ils creusent à n'en plus finir, nuits et jours, jours et nuits, et trouvent enfin le berceau de leurs vices. La fleur d'humanité. L'insouciance. La bravoure. Le courage de leur Père tant chéri, tant aimé, tant absent et pourtant si proche. Une porte s'ouvre. Il est toujours là. Dormant. Sommeillant, profondément, sous sa couche de marbre dense, sombre et opaque. Son regard est de glace. Son sourire est intacte. C'est lui, et c'est bien lui. Les deux hommes se regardent, ils transmettent le message.

Runasimi Quechua est toujours en vie.

descriptionLa Fin d'un Règne EmptyRe: La Fin d'un Règne

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
PNJ= Hayley R'izzan, Pierce William Wilson et Tybalt Nighthunter

Le Démon s'arrêta brusquement, sa vitesse se réduisant au fur et à mesure qu'il s'approchait des coordonnées que le chef de l'Eyttyrmin Batiiv avait donné. A son bord Hayley R'izzan, Tybalt Nighthunter, ainsi que Pierce William Wilson, ainsi que tout les pirates regroupés sous la bannière d'Hayley et les otages qu'on avait ramenés du Galion Stellaire. L'attaque du convoi touristique avait été fructueuse, très fructueuse. Ordolann Metnor avait embarqué avec tout ce petit monde mais pas Khaig. La salle de briefing délabrée rassemblait Tybalt, Pierce, Hayley (qui s'était remise de sa blessure grâce au bacta) et Ordolann, c'était une salle sculptée pour être circulaire, tout autour des sièges défoncés mais gardant un certain moelleux formait une ronde entourant une table holographique, c'était la que les précédents commandants avaient dû préparé leur plans de batailles, qui sait combien ce vaisseaux avait pu connaître de combats? Combien de commandants avaient pu parcourir du bout des doigts cette table? Aschab Trey avait prit le contrôle du vaisseau et s'occupait de le diriger pendant que la discussion s'engageait entre les membres du Démon et leur associé. Hayley semblait pourtant usée, comme si ce tir avait fait bien plus que transpercer et brûler sa peau. Pierce quand à lui semblait concentré sur un pad, l'index sur la tempe il analysait les données et autres statistiques qui défilaient sous ses yeux, de temps en temps il ponctuait les bruits électroniques par des claquements de langues dignes d'un gamin de 7 ans. Tybalt était posé, son regard vif et pétillant ne quittait pas le visage d'Ordolann Metnor, il avait sentit un certain pouvoir chez le terrellien. Quelque chose de plus... Il se promit de lui parler dès que l'occasion se présenterait...
Pierce posa la plaque de données et ses yeux se posèrent sur toutes les personnes ici présentes, il joignit ses mains afin de former un triangle puis prit la parole:


« Bien, bien, bien... Nous ne nous en sommes pas trop mal sortit finalement, même très bien je dirais! »


Il jeta un regard vers les otages qui étaient ficelés et bâillonnés dans un coin de la pièce, le directeur des casinos de Bespin se dandinait afin de trouve un moyen de se libérer, peine perdu pensèrent Hayley et Pierce. Il reprit la parole sur le ton de la conversation:

« A présent nous devons nous décider sur quoi faire? Après le partage avec la Batiiv nous serons pour ainsi dire assez riche pour nous payer une flotte et écumer les routes commerciales de notre propre chef... Et... »


Il fût immédiatement interrompu par Hayley qui paraissait avoir récupérée d'un coup des forces, elle se mit debout et d'une voix impérieuse dit:

« Kessel! Nous allons libérer Zann après tout cela! Nous n'avons que trop attendu! »


Pierce la regarda comme s'il la voyait pour la première fois, ses yeux semblaient prêt à exploser sous la pression qui venait de le saisir à l'instant, il tentait visiblement de se contrôler, il prit la parole d'une manière qui se voulait distante:

« As-tu perdue l'esprit bordel de merde? Kessel? Zann? S'il est la bas il est foutu et si on y vas ce sera pareil pour nous! Arrête de déconner, un assaut sur Kessel ce serait signer notre arrêt de mort. »


La jeune femme eût un sourire, elle semblait sûre d'elle, sûre de sa décision, car tel était la chose: elle était la capitaine et elle avait prit cette décision qui avait force de loi sur son navire, elle ignora Pierce qui avait de plus en plus de mal à se contenir et se tourna vers Ordolann Metnor:

« Vous en pensez quoi vous? »


Tybalt, lui, prit la parole ne laissant pas le temps à Ordolann d'intervenir:

« Si tu vas sur Kessel, je viens avec toi, mais sache que c'est du suicide... M. Metnor j'aurais besoin de vous parler seul à seul après cet entretien... »


Hayley acquiesça, M. Cummings fit alors son apparition, sa grosse patte poilue se posant dans l'entrebaillement de la porte d'entrée, il interrompit la conversation et s'adressa à Hayley:

« Cap'tain, les senseurs détectent d'présences un peu partout... J'crois que la réunion pour l'butin va commencer... »


Hayley le laissa disposer, ils finiraient d'abord cette réunion et s'occuperaient ensuite du reste.

descriptionLa Fin d'un Règne EmptyRe: La Fin d'un Règne

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Dix minutes. Dix minutes que Bendak était sorti de l'infirmerie où il avait passé la quasi-intégralité de ces trois dernières semaines, veillé jour et nuit par Oscar et Cassie. Il avait l'impression de redécouvrir le Viscère, en marchant à travers ses longs couloirs, en traversant ses vastes plateformes, le Viscère, qui en presque un an était devenu sa seule nouvelle maison. Il n'avait plus posé le pied sur une vraie planète en dur, avec un noyau, un manteau inférieur, un manteau supérieur et une écorce depuis qu'il avait quitté Coruscant pour la Ruche, aux confins des zones inconnues. Il n'avait plus vu de lever de soleil depuis le sol depuis tout ce temps, et bien que ceux qu'il voyait depuis l'espace fussent également magnifique, la chaleur des rayons, le vent, les bruits d'un paysage ou d'une ville qui s'éveille commençaient à lui manquer un peu. Il avait l'âme d'un terrien plus que celle d'un navigateur au long cours, mais il se forçait à accomplir sa tâche du mieux qu'il pouvait pour le compte de Runasimi Quechua, qui lui avait donné sa chance au sein de la vaste famille qu'il avait constitué tout au long de sa vie. D'ailleurs, il n'en était plus le benjamin depuis longtemps, d'autres s'étaient joints à eux, comme Cecil, le jeune homme blondinet, ou encore une dénommée Kayra, qu'il avait certainement du voir une fois en coup de vent, un jour de révision des chasseurs, adossée à son appareil. Bien sûr, il y avait Cass, et d'autres encore viendraient grossir les rangs, jour après jour, de la légendaire Batiiv, fière et droite dans sa lutte contre l'impitoyable Empire Galactique, qui avait pris tant de vies durant ces quinze dernières années. Un jour, il tomberait, Bendak en était certain, et ce jour là, il retournerait sur Dantooine pour le dire à son père, mort 2 ans après son avènement.
Voilà à quoi pensait le mécanicien en gravissant les derniers échelons de l'escalier qui menait au pont supérieur.
[Pont supérieur du Viscère]
Les antiques bottes en cuir de Bantha de Bendak résonnèrent sur le sol métallique. Leur propriétaire les regarda avec un sourire amusé, son père les portait déjà sur Dantooine, lorsqu'il partait chasser dans les plaines, et peut être était il temps qu'il en change. Le Grand Tao Sen, le Kaminoan et navigateur en chef du Viscère l'accueillit en inclinant légèrement sa tête, perchée là haut sur son long cou. Il avait toujours cet air serein, propre aux membres de son espèce, et ses immenses yeux noirs à l'iris nébuleuse était toujours aussi hypnotiques. Il ne fit aucune remarque sur le nouveau bras de Bendak, et sembla n'y prêter même aucune attention particulière, alors que les quelques pirates qu'il avait croisé sur son chemin s'était tous lourdement attardés sur la merveille mécanique. Le jeune homme comprenait enfin ce que ressentait les créatures à fortes poitrines qui désespéraient qu'un mâle les regarde une seule fois dans leur vie dans les yeux, et cette pensée lui arracha un sourire, qu'il adressa au grand alien. Le pont était calme, la bataille de Kattada semblait être déjà loin pour tout le monde, et les hommes chargés de la navigation aux côtés du Kaminoan n'hésitaient pas à regarder de longues minutes à travers l'immense baie vitrée, les étranges motifs de la route Hyperespace dans laquelle se trouvait le vaisseau.
~Hyperespace? se demanda alors Bendak, qui bien que totalement maître de ses jambes, devait reconnaître que l'effet des sédatifs administrés tout au long de ces trois semaines de Coma ne s'était pas encore tout à fait estompé. Quelle est la destination?
Il n'avait pas posé la question à voix haute. Un étrange pressentiment l'avait envahi au moment précis où il se l'était posée. Un souvenir vaporeux avait refait surface... "Ultime Voyage".
Ultime Voyage était le terme qu'avait employé Runasimi Quechua lors de leur première rencontre. Il avait dit "Ultime Voyage", Bendak s'en rappelait! C'était après qu'il ait passé près d'une semaine entre des câbles à réparer un système de refroidissement, avant de faire redémarrer la supercellule d'énergie avec une bombe atomique antédiluvienne trouvée au fond du soute sur les conseils sages de Tao Sen. Bendak regarda l'hyperespace devant lui. Il n'en avait pas la preuve, mais une petite voix au fond de lui, lui indiquait que la route qu'il empruntait était celle de cet "Ultime Voyage"...

descriptionLa Fin d'un Règne EmptyRe: La Fin d'un Règne

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La planète apparut.
Sif-Uwana, la Légendaire.

Pourquoi était-elle légendaire ? Car, même si peu de monde le savait réellement, l'on devinait que le Comandant Quechua était né ici et avant grandit sur son sol. Maintenant, la chose était confirmée. Et le fait que la Batiiv avait choisi cette planète comme point d'ancrage ne rassurait pas tout le monde. La dernière fois que les survivants de Khuiumin s'étaient installés sur une planète, l'Empire les y avaient piégés et avait massacré une majorité de ses membres. Il est clair qu'aucun batiiviens ne voulait revivre cet évènement atroce et perdre de nouveau les siens. Mais les ordres étaient les ordres, et le Commandant avait certainement de bonnes raisons d'être ici.

Et effectivement, elles étaient bonnes. Même si la planète était sous dictat impérial depuis son avènement, la mafia locale et les entreprises corrompues ne cessaient de cacher bon nombre d'informations. Les deux grandes familles belligérantes étaient celles des Waris et des Chinchas, avec une importante part de territoire pour ces derniers ainsiqu'un contrôle absolu des ressources et des biens. Runasimi, lui, était un descendant de la branche des Chinchas. Les sif-uwani étaient d'excellents investisseurs et dirigeaient de grandes corporation dans les colonies. Certains fonds de la Batiiv venaient même de quelques unes de ces organisations légales. Mais cela datait à présent et la Batiiv volait de ses propres ailes depuis de nombreuses années.

Le conflit qui opposait Waris et Chinchas avait toujours été important sur la planète, mais pas assez conséquent pour que les deux familles entrent en guerre. Règlements de comptes, assassinats, trahisons, tel était le quotidien de la planète. Mais lorsque l'Empire arrivait, les deux familles avaient la bizarrerie de coopérer ensemble et vaincre n'importe quel envahisseur. Le plus pro-impérial des politiciens qui avait fait carrière ici en était devenu corrompu, et aucun Stormtrooper ne foulait le sol de la planète à l'heure actuelle. La population vivait dans quelques villes éparpillées, et rien ni personne ne pouvait perturber le calme profond des lieux. Rien ni personne si ce n'est Runasimi Quechua et ses alliés eux même. Et lorsque dans les deux familles on apprenait la venu de ce dernier sur le territoire, ainsi que de son cousin Kanavan Diorik, tous décidèrent d'adopter un profil bas. Pour la population locale, se serrait une corporation marchande de colonies éloignées venue pour négocier des denrées.

En un éclair, les nuages de dispersèrent dans le ciel. Des bruits de tonnerre retentirent à l'horizon et, la nuit s'approchant à grand pas, d'immenses lumières s'écrasèrent sur le sol dans un élan d'apocalypse. Les coques de centaines de vaisseaux firent alors surface, telle une invasion imprévisible. Le dessous du VCI apparaissait comme le signe d'une potence sur les collines et l'immense bâtiment de guerre vint se poser dans une grande plaine près du Manoir de Wiraquchasimi, un imposant édifice à l'architecture typé locale positionné sur les flancs de falaises entre deux énormes montagnes. Le soleil disparaissait peu à peu, et l'atmosphère orangée rendait aux vaisseaux qui se posaient un air de victoire.

Une vingtaine de corvette et canonnières, trois immenses vaisseaux Bulwark, une cinquantaine de petits vaisseaux de transport et de combat et plus d'une centaine de chasseurs divers et variés se posèrent en un temps record. La vitesse à laquelle s'activait la Batiiv était époustouflante. Chaque mouvement était coordonné, chaque déplacement respectait la trajectoire des autres. Les vaisseaux s'emmêlaient et s'entremêlaient, se posant là où il y avait de la place, parfois même allant jusqu'à déraciner quelques arbres fragiles au passage des plus gros. Les bruits des moteurs de chaque bâtiment de guerre fusionnaient, formant un bourdonnement profond venant de toutes parts. Les passerelles s'ouvraient, les sas se déverrouillaient, des marchandises tombaient sur le sol en des chocs assommant. Le vacarme était tel que le sol en vibrait.

Les premiers pirates se mirent à déployer d'immenses squelettes de bâtiments ça et là, lorsqu'il y en avait la place. En quelques minutes, des centaines de milliers de personnes toutes armées s'attelaient à installer un campement titanesque autour des bâtiments de guerre. On déployait sur les immenses exosquelettes des toiles et des bâches. Certaines bénéficiaient de boucliers électromagnétiques, d'autres de petits systèmes de protections individuels. Des sondes commencèrent à se déployer, se baladant en toutes direction. De toutes races, de toutes espèces, de tous sexes, tout le monde s'attelait à la tâche et - sauf les gros flemmards qui étaient plutôt nombreux - tous montèrent un gigantesque camp en moins de quelques heures. Quelques barges sortirent du Viscère, celles ci étaient destinées aux hauts officiers ainsi qu'aux chefs des autres organisation. L'une alla vers le Mikazuki et l'autre vers Le Démon. L'on souhaitait quérir les alliés immédiatement sans perdre de temps. Les troupes pirates, elles, avaient quartier libre et pouvaient rejoindre les villes pour boire et trouver de charmantes femmes.

Bien entendu, s'ils venaient à raconter des histoire, ils raconteraient les leurs, mais se signaleraient en tant que victime ayant été attaquée à de nombreuses reprises par des pirates. Les rôles seraient changés l'espace de quelques heures, ou de quelques jours, mais la priorité était à ce que tout ce petit monde s'amuse et profita de la vie le maximum possible. Ceux qui seraient trop éméchés pour dévoiler des secrets qui doivent être gardés seraient soit exécutés par leurs compagnons, soit envoyés en cours martiale où un jugement leur sera fait... Jugement qui menait souvent à l'exécution. Mieux valait donc savoir tenir sa langue, car rares étaient les pirates qui échappaient à la mort lorsqu'ils dévoilaient leurs identités aux civils.

La mort. Elle aussi était présente. des cercueils de fortune furent rassemblés ça et là. Et les pirates, qui d'habitude en guise de cérémonial funèbre rejetait les corps dans le vide, rendant la poussière à la poussière, s'improvisèrent des séances spirituelles où quelques derniers hommages furent donnés aux grands combattants des précédentes batailles. Un cimetière naquit pas loin du campement où l'on se mit à brûler des dizaines de cadavres. La plupart n'étaient pas des pirates. Car la tradition de la Batiiv voulait que l'on rende un mort pirate au vide qui l'avait élevé. Les corps que l'on brûlaient étaient des hommes qui avaient porté les costumes de l'Empire mais n'avait fait carrière dans l'armée que pour nourrir leurs familles. Si l'on ne respectait pas l'Empire, on savait respecté les innocents qui le composaient. Quant aux officiers, un autre sort leur était réservé... Mais on les gardait en vie suffisamment longtemps pour jouir de la torture mais également se voir donner de nouvelles informations stratégiques capitales.

Ainsi allait la Batiiv, sur Sif-Uwana.

Dans le Viscère, Quechua observait tout ce monde s'agiter. Derrière lui, Oorlog et Kanavan Diorik donnaient les ordres aux officiers subalternes pour organiser l'installation du campement et fournissaient les instructions. La hiérarchie était respectée, et Quechua se soulagea de cette bonne nouvelle. Mais les choses n'étaient pas terminées... Il se tourna alors vers quelques unes des commandes et se mit à tapoter quelques instructions pour verrouiller le vaisseau avec les codes confidentiels des officiers, codes auxquels avait accès Bendak Keltan. D'ailleurs, il remarqua celui ci, dans le fond de la pièce. Et il avait une étrange machine en guise de bras. Ainsi donc, on lui avait remplacé son bras par cette mécanique. Il était rassuré de voir que l'homme qui avait réussit à booster les turbolaser était toujours en vie. Bendak Keltan avait quelque chose en lui, et perdre cet homme ne serait pas une bonne chose pour la Batiiv. Il alla le voir.
« Bendak Keltan, mes félicitations pour vos talents mais également votre survie. Je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que vous vous démontriez aussi compétent. Vous êtes une Perle rare pour la Batiiv et je tâcherais à ce qu'à l'avenir, une promotion vous soit accorder. »
Tout en commençant le pas vers les couloirs afin de rejoindre les soutes - et alors une barge - il poursuivait la conversation, les mains dans le dos.
« Vos impressions sur la bataille ne m'intéresse pas. Cependant, il y aurait une question que je me posais à votre égard. Vous semblez, plus que quiconque ici, si ce n'est Kanavan Diorik notre Amiral, éprouver une haine envers l'Empire bien différente de vos camarades. Certains le haïssent car il a tué des amis, d'autres le renient car il a massacré des pairs... Mais vous, vous semblez simplement avoir posé un intérêt particulier à vouloir les détruire en usant de réflexion. Vous n'êtes pas ici pour la richesse comme eux, ou la vengeance comme ceux là Il montre d'un signe discret quelques groupes qui s'affairent à effectuer les derniers calculs ou commencent à monter des tours de garde. Non. Vous avez bien plus en vous. »
Il s'arrête et se tourne. Il appuie sur le bouton d'un ascenseur. Et, tout en regardant profondément dans les yeux de Bendak, comme s'il sondait son esprit, poursuivit.
« Sachez que peu m'importe cette voie que vous avez choisis. Mais je pense que vous doutez bien que la Batiiv ne s'accorde pas à ces circonspections, et pour cela il suffit de voir quels hommes occupent les places les plus hautes dans la hiérarchie. J'ai attribué Wayctor Timbalt comme étant votre parrain et vous devriez vous en sentir honorer. A l'heure actuelle, comme vous le connaissez si bien, il doit être à la recherche de bonne compagnie. Petit sourire en coin.

Mais j'aimerais que vous ne remettiez pas en doute ses compétences. Nous cachons tous notre jeu ici. Vous y compris. Le tout est de savoir quel jeu vous voulez cacher, et lequel vous désirez montrer. Certains optent pour la transparence, d'autres pour le cloisonnement. Mais être pirate ne signifie pas que de vouloir survivre ou de vouloir battre un Empire que nous ne pouvons battre par la seule force de nos armes et nos attaques répétées. Il se cache bien plus de chose en dehors des conflits. Et je compte sur vous et vos compétences pour, non pas enquêter sur ces secrets, mais accorder une petite réflexion sur notre véritable but.

Sur ce...
»

La porte de l'ascenseur s'ouvre, il rentre, seul, dedans, faisant bien comprendre que Bendak Keltan n'a pas à le suivre. Le Patron a d'ailleurs quelques secondes pour lui répondre, mais les portes se referment aussitôt, derrière un léger sourire malicieux du Commandant qui s'amuse bien à jouer avec la psychologie de ses membres d'équipage. Mais bien vite, dans la solitude de la cabine, son sourire se transforme en une moue dubitative. Ce qu'il est venu faire ici, dans un second temps, est bien plus grave et important que tout le reste. Et lorsque les portes s'ouvrent de nouveau, dévoilant des hangars vides malgré quelques derniers petits groupes de garde, un doute s'immisce dans son esprit.

Il marche une minute entière pour rejoindre sa barge personnelle qui le conduira aux vaisseaux du Mikazuki. Le pilote et un de ses garde du corps sont déjà là. Et la barge décolle dès que le Commandant est à bord. A l'arrière, il commence à discuter avec quelques uns de ses commandants et capitaines. Des discussions de grande banalité chez les hauts gradés de la Batiiv. Ils énoncèrent divers sujets, stratégie, politique de divertissement, monnayage et commerce. Mais Quechua parlait peu, car au fond de lui...

Le doute qui s'était immiscé se mit à grandir dangereusement.

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[ Ambiance : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ]
[ Suite de : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ]
[ H.J. : Désoler, je suis en manque d'inspiration pour ça, ne sachant pas trop quoi faire xD les arrivés sont toujours peu inspirante pour une planète, celon mon opignion. ]

Sif-Uwana..
Mais quel trou-perdu quand même.
Moins pires que certaines planètes de la bordure extérieure. Reste que cette planète a été difficile à localiser. Une chose très intéressante pour des pirates.. Il va s'en dire que leur ingéniosité et particulièrement de leur chef, était respectable, d'autant plus intéressant. Mais reste qu'Osirius était là pour un assasinat, pas pour des présentations conviviales dans un banquet entouré de pauvres pirates commençant à perdre la tête sous le charisme de cet homme. Quoi que cela aurait été d'intérêt de le faire ; le Charisme du "Commandant", contre le Charisme d'Osirius.. Cela aurait fait des étincelles.
L'immensité du vide, de la matière noir, finnit par donné un éclat de lumière venant de la réflection de la lumière sur la planète. Donnant ainsi un certain air paradisiaque. Quel serait le bonheur que d'y mettre le pied dessus et de faire un petit carnage d'infiltration ?
Osirius ne représentaient pas la mort pour rien..
Une colère le rongeait, une colère inconnu.. Il était ici pour du sang, il était ici pour le chaos, il était ici pour reprendre la place qui lui est de droit ; La Mort elle-même. Car la Vie, était une business qu'il aimait particulièrement..
Les choses allaient bientôt commencé..

---

Darth Osirius était debout, les bras croisés, à regarder l'horizon qui donnait sur la planète.
Un des 4 voltrons pilotait, alors que les autres étaient en stand-by. Ne sachant pas trop où allé, en prenant en considération qu'on était dans un chasseur..
Le Chasseur transperça rapidement l'exosphère. Ils savaient où allé..
Mais encore, aurait-il affaire aux demandes d'identifiquation de la planète ou de cet organisation ?
Osirius ne le savait pas.

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Enfin, il approchait de son but. Cela faisait une éternité qu'il avait disparu... Et même une éternité semblait courte pour décrire le temps qui s'était écoulé depuis sa brusque disparition de Tatooine. 11 mois, presque une année pleine, avaient passé. Il s'était retrouvé dans l'obligation de laisser son employée seule dans le but de poursuivre la quête qui l'avait amené jusqu'ici. Ici ? Il ne savait pas ce qui l'avait mené sur cette planète si ce n'est la Force elle-même. En fait, il suivait le chemin que lui dictait la Force depuis qu'il était Luxien, et 11 mois plus tôt, il s'était senti appelé à partir. Partir où et qu'est-ce qu'il y ferait ? Il n'en savait strictement rien, il le saurait lorsqu'il devrait le savoir. Il avait toujours fait confiance à la Force, et ce n'est pas maintenant que cela changerait. Il était simplement attristé d'avoir dû abandonner sa pilote et apprentie sans même pouvoir la prévenir. Il irait la retrouver après avoir fait ce qu'il avait à faire, il espérait qu'elle ne soit pas trop en colère contre lui mais il se doutait bien que ce serait le cas.

Qui était "il" ? Ce n'était rien d'autre qu'un trentenaire qui paraissait 20 ans de plus, un humain qui n'était pas xénophobe, le meneur d'un Ordre Luxien qui travaillait main dans la main avec l'une des plus grande et puissante association criminelle de l'histoire. Au final, quelqu'un de plutôt banal qui se retrouvait sur une planète toute aussi banale pour des raisons que seule la Force connaissait... Si son voyage entre Tatooine et Sif-Uwana avait duré 11 mois, c'est parce qu'il avait fait de nombreux détours, errant dans la galaxie à la recherche de quelque chose. Un holocron ? peut-être... Autre chose ? certainement... Ainsi il avait fait de nombreuses haltes sur des mondes quasi-inhabités. Il faisait connaissance avec quelques autochtones, s'entraînait et s'en allait d'une manière ou d'une autre. Toujours est-il qu'il n'avait même pas de vaisseau propre, on lui avait à chaque fois, ou presque, offert gracieusement le transport. Quelque fois, il avait dû "insister" à sa manière afin de se faire conduire où la Force le mènerait, mais il n'avait tué personne. Maintenant, il était sur cette planète et il ne partirait pas avant d'avoir fait ce qu'il avait à y faire. Il avait le pressentiment que cette étape marquerait sa vie, d'une manière ou d'une autre.

A ce moment précis, il se trouvait dans un astroport plutôt banal situé dans une petite cité somme toute pitoresque et assez jolie, mais il n'était pas vraiment ici pour faire du tourisme. Que faire maintenant ? comme souvent ces derniers temps, il ne se cachait plus le visage, personne ne le reconnaissait. Cela était certainement dû au fait que les derniers mondes qu'il avait fréquenté était plutôt peu parasités par l'Empire, mais le Luxien avait l'espoir que l'Empire l'avait oublié. L'espoir, ou plutôt le fantasme... Tant que les hutts seraient en vie, ils réclameraient sa tête à leurs alliés impériaux. 12 000 000 de crédits, l'une des plus précieuses têtes de la galaxie se rappela t-il non sans un petit sourire cynique. Il devait d'ailleurs toujours retrouver les hutts et leur faire comprendre qu'il était le seul maître de Nar Shaddaa.

Il sortit alors de l'astroport d'un pas décidé et entra dans la cantina la plus proche. Il fut agréablement surpris une fois entré, cette cantina là ne correspondait pas à celles de l'hégémonie hutt, non ce n'était pas le même genre d'endroit puant et repoussant. Dans celle-ci, les clients avaient l'air de bien se tenir, la propreté était de mise, et personne ne semblait rouspéter après les serveurs ou les danseuses... d'ailleurs il n'y avait même pas de danceuses... Drôle de cantina tout de même. Le successeur de Phéonatix à la tête de l'Ordre de la Force Luxienne commanda donc un rafraichissement tout ce qu'il y a de plus banal avant de s'installer dans un coin de la cantina et d'observer les occupations de chacun. Peut-être quelqu'un irait-il vers lui, ce qui lui permettrait de s'orienter ensuite, il n'avait pas l'intention de s'éterniser dans ce trou perdu.

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L’orbite de la planète c’était rapidement transformée en parque de vaisseaux depuis que les pirates étaient arrivés sur la planète. L’un de, une frégate de type Nébulon-B attendais. Mais elle attendait quoi ?

Depuis les événements des derniers jours Drake Arnor était de plus en plus certain que le Mikazuki allait vivement évolué d’une manière. Oui, il savait qu’elle future il voulait faire de ce qu’il avait construit. En regardant la planète Drake. Malgré que cela soit en l’encontre de ce que les anciens voulaient du nom du Mikazuki. Un hologramme se tenait debout derrière lui. Drake était seul dans la salle, une salle plongée dans une obscurité presque totale. Il ne se tourna pas vers l’hologramme. Il attendait une réponse, l’autre cherchait sa réponse… Et bout de quelque minutes le silence fut prisé par l’inconnu.
    « Je réunirais le Premier Cercle pour vous. Votre proposition devra être importante vous présenter ainsi au membres.»

La satisfaction du visage de Drake dans le reflet était visible. Oui, un destin plus clair se montrait à l’horizon…
    « Je ne manquerais jamais de respect au membre du Premier Cercle. Vous le savez. »


L’hologramme disparut. Respect. Drake Arnor aimait ce mot, mais il ne le prononcer quand présence de ceux qui le méritait. Alors qui était ces membres du cercle ? Les plus expérimentés dans ce qui s’apparente au crime devinerais peut être plus vite que d’autre…

Il regardait toujours à planète, ou plus précisément le point qui venait de la planète. Ce point était une navette qui se dirigeait vers eux. Le pilote la navette pourrais peut être, être étonné par ce qu’il voyait lui-même. Dans l’espace orbitale, le Nébulon-B était lié directement avec le Galion Impérial récemment capturé. Relié par quatre sas de maintenance, l’équipe du Mikazuki était en train de remettre à neuf le Galion. Malgré le peu de tirs subi par la coque du vaisseau, il était préférable de vérifier l’intégralité du vaisseau. Ainsi les deux vaisseaux représentaient presque une station spatiale en orbite d’un drôle de forme.

Dans le hangar, la navette arriva. Un accueil plutôt chaleureux fut fait par Pamela Ban, le chef d’escadrille du Mikazuki. Quand Quechua descendit de la navette, ses cheveux blancs s’hérissèrent quelque peu, elle était certaine qu’un courant électrique était passé dans tout son corps. Ce mec avait une putain d’allure. Et elle s’imagina déjà la rencontre de Drake et de cet homme… Ça allait être intéressant. On ne les fouilla pas, on leur laissa leurs armes, tout était question de confiance. Pamela invita les invités à la suivre. Ils traversèrent le vaisseau jusqu'à une porte gardé fermement par plusieurs gardes armés. On avait également invité le Capitaine Hayley et Ordonolannn à se joindre à cette petite rencontre.

Ils entrèrent dans la même salle qu’était Drake depuis plusieurs heures à réfléchir, mais il y régnait un parfum d’alcool fraichement ouvert, de riche cigare fumant à la bouche de Tony Teach. Un atmosphère détendue… Ce même capitaine était assis à une grande table où l’on invita tous le petit monde à s’assoir. Drake lui était toujours debout devant Transparacier doublement renforcé. Ses cheveux blond cachait sa nuque ainsi que son visage.

    « Bonjour mes amis ! Je suppose que tout le monde veux parler du bisness qui entoure le vaisseau qui s’accroche à ce vaisseau là comme un sensu ? Je viens bien sur parlé du Galion ! Alors ? Bon, je pense que tout le monde est au courant des petits problèmes occasionné par les politiciens, mais tout est réglé, je propose que chacun garde ses otages qu’ils ont capturé et ainsi récupère 5 Million 700 crédit de la cagnotte du galion par tête. Le reste ? Et bien partagé équitablement. Pour cela je propose évidement que la chère Batiiv et le Mikazuki récupère au moins 40% chacun. Ce qui ferait pour les autre 10% de la somme chacun. »
Ce n’était Drake qui avait parlé, mais Tony Teach, assis à la table. L’homme qui était debout était pour l’instant aux yeux de quelques un celui qui avait capturé le galion pour le Mikazuki, pour d’autre un parfait inconnu, notamment pour le Batiiv.
    « Ou peut-être que vous aviez d’autre sujets de discussions en tête ? »

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    Hayley avait prit place dans la barge, Tybalt avait décidé de la laisser pour rejoindre son Maître Forsete, il s'était dirigé vers la ville la plus proche dans le but de prendre une navette qui le dirigerait vers sont maître, quelque chose de mal se préparait... Aux côtés de la jeune femme aux cheveux flamboyants et à l'air boudeur, le dandy Pierce William Wilson prit place, il ne put retenir un regard dubitatif en fixant la jeune femme, cette gamine avait le don de l'exaspérer avec ses caprices de jeune fille pourrie gâtée, il soupira en levant les yeux au ciel tout en pensant à la réunion qui s'annonçait, il espérait que cela s'avérerait intéressant du point de vue financer, le reste importait peu après tout... La barge avançait paresseusement, à la gauche de la capitaine du Démon se situait M. Cummings qui s'était proposé pour être le garde du corps des deux représentants du Démon et de ses intérêts, le colosse barbare apportait une touche d'intimidation et de « embête moi et j'te pète la gueule » à tout ce petit groupe. Bientôt, ils arrivèrent à bord du vaisseau du Mikazuki, le voyage avait été morne et n'avait rien fait pour améliorer l'humeur de la jeune femme qui sortit de la barge d'un pas furieux mais assuré. Les deux autres la suivirent, Pierce arborant un air particulièrement las en observant la capitaine mais il ne pipa mot préférant éviter une dispute qui, pourtant, semblait déjà se préparer. On leur ouvrit la porte et ils arrivèrent dans une salle de briefing, celle du vaisseau du Mikazuki, Hayley s'arrêta détaillant les membres en présence, à un côté de la pièce il y avait un grand homme à la longue tignasse blonde, de l'autre Hayley voyait un autre homme plus vieux, bien plus imposant malgré le calme apparent qu'il déployait, une cicatrice barrait sa joue droite, ajoutant à son mystère, immédiatement pourtant, cette cicatrice lui rappela son héros, Zann, et par deux fois déjà elle manqua de s'effondrer tant il était douloureux d'y penser pour elle. Pierce la vit et se porta en soutien alors qu'elle semblait s'affaisser, il la mena autour du bureau central où elle prit appui en restant silencieuse, sa respiration un peu faible se ressentait dans l'air, elle tentait de se calmer alors que Teach prit la parole pour expliquer la situation.

    Hayley écouta attentivement, Pierce en avait fait de même et il prit la parole:


    « Et que comptez vous faire du butin qui trônait dans la salle des coffres? »


    Le regard d'Hayley passa de Pierce à Teach puis à Runasimi, ce dernier semblait imperturbable renforçant l'aura de mystère qui entourait le personnage. Elle se laissa aller, elle avait besoin de cet argent, et vite, elle croisa le regard de Teach puis son expression se fit neutre, à la limite de l'ignorance. Se forçant à regarder méticuleusement la table, elle prit la parole:

    « Ok pour moi. D'accord avec votre proposition. »


    Pierce en était horrifié, il regarda Hayley, ébahit, comme si c'était la première fois qu'il la voyait, estomaqué, oui, tel était le mot! Il ne pouvait pas croire que c'était la jeune fille ambitieuse qu'il avait connu quelques années plus tôt qui était à ses côtés maintenant! Quelqu'un d'autre avait parlé, ce n'était pas elle! Il l'observa, elle semblait déterminée mais on voyait que quelque chose n'allait pas... Il ne pût se retenir davantage:

    « Nom de Dieu de merde! C'est une plaisanterie!? »


    Visiblement plus que dépité il sortit de la pièce en bousculant M. Cummings au passage. Hayley quand à elle fixa le Commandant Quechua, plantant ses yeux d'un vert émeraude dans ceux du chef de la Batiiv, elle avait une question, une question qui pourrait changer pas mal de choses. Elle voulait savoir ce qu'il en était du Consortium, si le commandant le savait, s'il pouvait lui raconter, mais pouvait elle se permettre de poser cette question maintenant? Devant tout le monde? Non, elle attendrait un meilleur moment, néanmoins elle continua à fixer intensément dans les yeux l'homme à la balafre l'espace d'un battement de cils. Puis elle prit la parole d'une voix claire:

    « Bien, maintenant que l'affaire est entendu que se passe-t-il précisément? Que faisons nous? »


    Elle croisa ses bras derrière son dos en attendant une réponse à ses questions, elle était une femme d'action, pas spécialement fascinée par les beaux discours ou la parlotte. Quelque chose lui paraissait étrange dans cette histoire, la Batiiv avait donnée les coordonnées aux autres pirates d'une manière assez facile, se pouvait-il que R. Quechua eût des idées derrière la tête? La jeune capitaine n'écarta pas cette possibilité, peut-être avait il prévu quelque chose pour tout ces nouveaux pirates qui montraient leur crocs, mais d'autres possibilités s'avéraient plausible... Un traître? Aucune raison de penser que c'était le cas. Finalement elle se décida à patienter seule solution pouvant apporter quelque chose de constructif pour le moment.

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Il était rentré dans la pièce non sans une certaine aura. Mais pas si petite qu'il ne l'avait espéré. Si la Batiiv avait fait parler d'elle ces derniers temps, c'était bien grâce à lui. Il s'assit à une première place sans importance, trois sièges à droite de ce qui était certainement un officier du Mikazuki, et quatre de ses capitaines et amiraux vinrent se positionner tout autour de lui. Si à lui seul il représentait tout un symbole, c'était bien évidemment la masse d'hommes de mains qu'il dirigeait qui représentait toute la valeur du leader. Chacun de ses officier avait une enseigne distinctive permettant de les reconnaître, et le tout dans une excentricité propre à la Batiiv. L'un portait un manteau de cuir ornés de pics en métal, l'autre portait une coiffure carrée au blond aussi vif que l'or, un autre portait un képi impérial sur lequel il avait écrit plusieurs signes de la Batiiv, prenant soin de rayer visiblement le symbole de l'Empire qui ornait le côté droit... Tout un monde, toute une histoire. Et c'était cette singularité qui faisait la force charismatique du Runasimi, seule la balafre sur la joue le distinguait des autres, le reste de ses habits étaient des plus communs.

Il ne prêta aucune attention aux autres personnes que ceux qui ouvraient la bouche pour parler. Ceux qui se taisaient n'avaient pas le droit de recevoir de pleine face le dessin de ses yeux dont la couleur dépassait l'entendement. Ce fut donc Teach qu'il fixa dans son premier discours. Lorsque les premiers chiffres arrivèrent, tous les officiers de la Batiiv acquiescèrent. Pour eux, ce n'était rien comparé à leur force, et ils savaient tous que l'heure n'était pas aux grognements et à l'insatisfaction. Quechua lui même fit un signe de tête montrant son approbation. Lorsqu'un certain Pierce ouvrit la parole, suivit de Hayley, le regard de Quechua passa de l'un à l'une, jonglant entre les deux pour finir par buter sur la femme aux cheveux d'un rouge sang. Il avait réussit à tirer son nom, sa réputation, maintenant il connaissait le fond de sa personne. En un regard, il avait réussit à lui dresser son propre profil psychologique, et il la regardait comme s'il la connaissait depuis toujours. Encore une fois, cette assurance était signe de grande expérience de vie. Et si certaines doutaient de ses compétences à connaître les autres d'un simple regard, les officiers savaient se taire pour laisser planer un doute dont ils connaissaient la vérité.

Sa parole arriva aussi rapidement que furtivement :
« Il est bon de voir que vos troupes ainsi que vos officiers accordent une particulière confiance à mes ordres, et que nous avons réussit à nous regrouper sur Sif-Uwana sans la moindre altercation, ni même le moindre désistement. Aussi je ne vous préciserais pas qu'ici, nous sommes sûrs d'être à l'abri de toute menace impériale, mais au vu du nombre de pirates agglutinés dans le même endroit, il faudra écourter cette réunion le plus rapidement possible, car tout risque n'est pas à écarter... »

Runasimi Quechua sentit alors une présence sur le sol de la planète. Les fils de Force qu'il avait réussit à reconnaître parmi les différentes émotions qui jalonnaient ses alentours semblaient particulièrement visibles, cousus par un tisserand d'orfèvre, peignant les plus brodées des ceintures de marque, explicitant un faire valoir potentiellement remarquable. La condensation était telle que si un Inquisiteur passait par là il serait indubitablement attiré par l'appât, ce qui bien évidemment augmenterait le risque d'intervention impériale. Mais il préféra se taire, jugeant bon de ne pas apeurer les pirates et comptant sur leurs capacités à déguerpir le plus rapidement possible selon leurs habitudes, ne se préoccupant pas de savoir si tel ou tel vaisseau allié était apte à quitter une planète dans un temps record. Pour ce qui était de la Batiiv, il savait qu'elle pouvait quitter une place forte dans un délai extrême, aussi court qu'un clignement d'œil. L'expérience du passé avait forgé dans les muscles de ses hommes de nouvelles capacités leur permettant de pouvoir éviter toute confrontation si elle était trop dangereuse. La peur elle même de revivre ce qu'il s'était passé sur Khuiumin en était pour quelque chose.

L'un de ses officiers, à sa droite, justement l'homme qui portait un képi impérial marqué du sceau de la Batiiv, se leva et posa sur la table un holoémetteur qui diffusa sur les environs d'une cinquantaine de centimètres une carte galactique montrant les dernières opérations de la Batiiv, ainsi que leurs territoires qui s'étendaient depuis le Secteur Corporatif jusqu'aux premiers mondes de la Bordure Médiane, regroupant quelques Colonies écartées du SurSecteur Zéro et entrant même dans certaines plateformes du SurSecteur Braxant.

« Que se passe-t-il et que faisons nous ? C'est une bonne question madame. Notez la courtoisie. Voici une carte de notre domaine territoriale, ainsi que nos activités récentes dans la galaxie. Comme vous pouvez le voir nous nous dispatchons sur plusieurs domaines. Là... Il montre plusieurs régions autour et à l'intérieur de l'Hégémonie Hutt, ce sont ce que nous avons référencé comme étant le secteur d'activité du Mikazuki. Comme vous le voyez aucun des territoire ne se rejoint. La dernière bataille marque un premier pas dans ce que sera notre future Campagne. Nous manquons terriblement d'effectifs mais il semblerait que l'Empire ne daigne pas nous apporter la moindre attention.

C'est un point à ne pas négliger, sauf votre respect messieurs.
Il ne se tournait jamais vers son Commandant, les troupes de la Batiiv agissaient à l'unisson, Nous devons impérativement profiter de cet avantage tactique pour retourner les prochaines initiatives impériales à notre avantage. Ce pourquoi nous sommes prêts à proposer au Mikazuki ainsi que tout autre membre présent autour de cette table un marché commun d'informations primordiales pour la survie de nos flottes. Cela se sait, et cela a toujours été le cas : la Batiiv a toujours été fidèle à ceux qui se joignaient à elle, et n'a jamais trahi les siens, voire même les a toujours soutenu. Si parmi vous certains en savent peu sachez que nous avons signé un pacte de non-agression avec les Loups ainsi que les pirates aux ordres du Général Tanak Leonik. »

Suite à la prononciation de ce nom le Commandant Runasimi se tourna vers l'homme qui jusque là n'avait pas parlé et tenta de percevoir en lui une quelconque réaction. Il savait que le nom de Tanak Leonik raisonnait parmi ceux qui connaissaient la piraterie comme une figure majeure du mouvement. Et le Commandant avait aidé et fait appel au Luxien - et Luxiens en général - à de nombreuses reprises. Tanak Leonik était une légende, un mythe pour certain, mais n'en demeurait pas moins le symbole de la lutte contre l'Empire et ses institutions, son dogme. Il était un vecteur clef de la guerre qui se préparait et annonçait des changements majeurs dans l'ordre de la piraterie, qui forcerait ces derniers à changer de stratégie pour survivre face à ce qui devenait petit à petit le joug des hommes libres. Et si cet étrange personnage aux cheveux blonds connaissait Tanak Leonik, alors il saurait manifester un signe quelconque. Le moindre cheveux qui bougerait sur sa tête serait épié par le Commandant. Il voulait savoir avant tout. Il voulait connaître ses futurs alliés... Ou ses futurs ennemis.

HRP :

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Il n’avait pas parlé, aucun son, aucun mouvement. Les yeux fermés, il restait là, en face du dôme. Ecoutant toute la discussion sans en rater une miette. Ensuite Tanak Leonik arriva dans la discussion… Drake ouvrit les yeux.

Il se rappelait le première rencontre avec Tanak Leonik. Celui-ci lui avait parlé de ce commandant. Ses mots raisonnèrent encore dans sa tête

« Je vais bientôt recevoir un grand seigneur de la piraterie chez moi... peut-être seriez-vous intéressé de le rencontrer... Ce seigneur se nomme Quechua... Runasimi de son nom. Qu'en dîtes-vous, Arnor ? »

Mais celui-ci n’était jamais venu, et Drake avait suivis son propre chemin. Il était devenu quelqu’un d’autre. Mais il était évident que Runasimi n’avais pas changé.

Teach regardait ce beau petit monde, il était pour l’instant l’officier supérieur représentant le Mikazuki. Bien que Drake était juste derrière lui, il ne savait pas pourquoi, mais il n’avait pas décidé de sans mêler.


    « Je vois que vous en connaissez pas mal sur notre bisness, hé ! Vous n’êtes pas des novices, je vous l’accorde, mais qui dis qu’on doit vous faire confiance ? Teach parlaient à tous les hommes de la Batiiv, et surtout à celui qui avait pris la parole. Vous, vous êtes révélé plutôt utile sur le coup du convoi. Mais on avait besoin d’aide. Vous d’abord vous nous balancer des noms comme les Loups… C’est quoi ça ? On ne connaît pas tous les mecs qui sont sur le marché, et de se fait rien nous dis que eux sont dignes de confiance. Pour Tanak Leonik, on est d’accord, c’est notamment lui qui nous a recommandé votre petite organisation… Comme on vous la dit en venant vous voir.

    Mais alors je vous le demande, qu’est-ce qui vous empêche d’agir seul hein ? Votre campagne ? Avant de débiter une possible entente dans ce qui semblerais une « grande campagne contre l’empire » il faudrait savoir en quoi elle consiste, ce qu’elle nous apportera.
    »


Le silence retombe pendant trente seconde. Chacun se joggé, se teste… Pamela, la chef d’escadrille regardait un par un chaque capitaines qui s’était alliés, ainsi que Teach il bluffé évidemment, ils connaissaient les Loups par l’intermédiaire des sources de la guilde, qui venait de Aëlingen lui-même, mais il fallait jouer plus abrutis qu’on ne l’était. Ele pausa enfin ses yeux sur le haut commandant Pirates de la Batiiv… Elle croisa son regard. S’ils savaient, si seulement, toutes ces personnes ici présentent savaient ce qu’était le Mikazuki… Ce qu’elle cachait derrière tous ceci… Mais ils ne le sauront peut être jamais. Le Mikazuki devait jouer son rôle de petite organisation pirate jusqu'à, que Drake réussissent ses projets.

    « Sinon, si sa vous intéresse, les créds sont transféré en ce moment même sur chacun de vos vaisseaux. 13 680 000 Crds pour la Batiiv et pour nous. 3 420 000 pour le Capt’aine Hayley R'izzan et Ordolann Metnor, comme convenus. Vous pouvez vérifier. »


Quand ce fut fait. Le galion passa en hyperespace. Et Drake Arnor lui, entendis un murmure… Un mauvais pressentiment. Les yeux refermés. Il resta immobile.

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[Ambiance : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ]
_______[ Brandeï est masqué pour se RP, on ne peut le reconnaitre ]



_______[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
_______Brandei Bewill-Beechey III
_________" L'Homme à peur de la mort,
__________Comme l'enfant à peur d'aller dans le noir,
__________Et comme cette peur naturelle est amplifié,
__________Par les mythes et histoires,
__________La peur de la mort pour l'homme l'est autant.
"
_________________- Brandeï Bewill Beechey III,
______________Tiré d'une conversation,
______________avec des scientifiques sur ces recherches sur l'obtention de l'immortalité.

/ | ~-~ | \

_______L'Air était pure, la brise éffleurait délicatement la toge noir d'Osirius, d'un pas décidé, avancant tranquillement, légèrement, vers une fatalité qu'il connaisait bien, la mort. Les cieux, la mort, peu importe les croyances, allait être surprise en se soir de celui ou ceux qu'il allait leur envoyé.

La tête emplit de l'écho de l'arme qu'utilisa l'ancient propriétaire du chasseur ,qu'il avait pris pour découvrir cet endroit "magnifique", quand il mit fin à ces jours. Un suicide. Un homme qui avait su se tenir droit devant ces manières d'entrevoir les choses, de voir la "liberté". De mourire pour sa propre liberté, de sa propre définition de ce mot si souvent utilisé de travers, ou qui donne l'espoir.
Mais qu'est-ce que l'Homme à comme idée dans la tête pour en venir à finnir comme.. "ÇA".
Mais il commençait à réaliser quelque chose..

Ils nous disent que le suicide est la plus grande représentation de la lâcheté.. Que le suicide est une "erreure" ; quand il est bien évident qu'il n'y rien dans le monde à laquelle, tout homme a un titre plus inattaquable, que sa propre vie, et par personne d'autres, que lui-même. S'en était presque poétique.. Seulement, l'idée était peut-être magnifique dans la tête d'Osirius.. Mais, il se posa encore une question : Alors pourquoi avait-il choisis l'intemporalité de son corps ? Qu'allait-il faire encore dans un millénaire ? Qu'allait-il faire alors plus tard lorsqu'il aura aggrandir toujours et encore la Umbrella Corporation à des hauteurs inimaginables, où il dirigera toujours le Secteur-Corporatif. Qu'allait-il faire ?
L'air autour d'Osirius devint un peu plus froid, le ralentissement des molécules dans l'air par la Force, créant ainsi une froideur inimaginable.. Mais aussi une aura du côter obscure assé importante. La Colère de l'incompréhension, et des questions qui emplissait son esprit, il finissait par en devenir un esclave. Osirius commençait à détesté son égo de Brandeï de part sa pensée de toujours rechercher la connaisance.. Certe, c'est ce qui avait créé Osirius, mais l'incapacitais tout autant. Tentant de se changé les idées, Osirius se retourna vers le chasseur qui l'avait amené ici.. Le Chasseur, caché parmis la "brousaille" présente aux alentours. Du moins, il s'en souciait pas beaucoup, il n'aurait qu'à volé un autre chasseur si quoi que se soit survenait. Sinon, un message à l'Empire suffirait pour le sortir de ce pétrain. Mais la colère qui l'amenait maintenant à le rendre très instable, l'envahit un instant.. Il lança son sabre-laser sur une falaise tout proches, utilisant la force pour découper des morceaux sur cette falaise, il projeta ces roches sur le chasseur.

Une explosion survint quelques secondes plus tard, la fumée peu être visible dans les HQ de ce "Quechua".
Car oui, il avait réussi à trouver ce repère. Oui il se dirigeait maintenant vers cet endroit. Sa "mission" débutait maintenant. Se calmant légèrement devant cette vue de destruction, il pu sentir des personnes affinitées avec la Force.. Il sentit une aura "Particulière". Ni réellement lumineuse, ni réellement obscure, un "juste millieu". Un Équilibre, une "paix" intérieur. C'était différent des jedis qu'il avait vu, des siths. C'était.. intéressant. Loin de l'endroit où il se rendait, mais intéressant.
Pour attiré l'attention, Osirius propaga le ralentissement moléculair de l'air dans de très grande proportion, pour créer une concentration de Force tout autour de lui, comme si il y avait une très grande apparition obscure sur la planète. Les détails, les "dommages collatéraux" étaient d'aucune intérêt, il voulait intéressé l'entité qu'il n'avait jamais vu.

Osirius commença à utilisé la Force pour courire vers le HQ où se cachait Quechua..
Il ne devait pas resté sur place, ayant surment attiré l'attention de ces "pirates".

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Le Commandant et sa flopée de capitaines quittaient le galion, les poches littéralement remplies. Si certains affichaient un léger sourire de satisfaction, d'autres - comme le Commandant lui même - ne purent que se turent devant l'atmosphère lourde et pesante qui s'installait sur la planète. La période de l'année n'était pas à la froideur et au gel et pourtant, lorsque dans les brumes infécondes des gaz rejetés lors de atterrissage se penchait le puissant, Quechua put déceler du givre étonnant sur les herbes plantées au sol ça et là. Le temps de se pencher en avant et d'examiner l'allure de cette étrange symptôme planétaire, comme s'il s'agissait là d'une incapacité climatique à régler le calendrier temporel, et l'analyse aboutit à une interrogation de taille. Mystère.

Les feuillages rapetissaient sous les vents qui se glaçaient d'un souffle sournois et vil. Le manque de visibilité soudain se fit ressentir. Et tandis que certains officiers rejoignaient leurs tentes aux toiles de ferraille soudées aux boulons, afin de contacter leurs hommes ou retrouver les charmantes compagnies qui furent définies lors des premiers contacts avec les locaux, le soleil entamait sa chute vertigineuse vers l'horizon à un angle incertain. L'herbe croustillait sous les pas des deux hommes qui se retrouvaient. Le Commandant ainsi que son Amiral Kanavan Diorik ne purent s'empêcher de s'échanger une moue de dédain. Sceptiques, ils ne purent que s'efforcer de rejoindre les lieux du Manoir dans une hâte particulièrement angoissée.

« *Kshhh* Explosion au Sud il y a de cela cinq minutes. Demande de renforts immédiat. *Kshhh* »

Cette fois ci ils en étaient certains. Quelque chose se tramait sur la planète. Quelque chose que peu de pirates certainement avaient remarqué. Ils étaient tous sous le coup de la boisson et de la fatigue et chacun pensait que la nuit tomberait sagement, laissant les vigies scruter le ciel et les radars en quête d'éventuels signes d'envahisseurs. Mais rien, si ce n'est le flot perpétuel de transporteurs et petits chasseurs qui allaient et venaient entre astroports, villes et régions lointaines de la galaxie. Rien si ce n'est le calme. Mais les hommes savaient surveiller. Et lorsqu'une montagne s'effondrait, ils savaient la repérer. Malheureusement, c'était trop proche du Manoir pour n'être qu'une coïncidence. Et ce Manoir était bien trop éloigné du camp de base pour faire intervenir des renforts. Ils allaient devoir régler ça tous les quatre.

Oorlog et Wayctor Timbalt étaient debout, face au gigantesque Manoir qui parsemait les falaises de bâtisses anciennes. Ils observaient la fumée noir s'élever dans les airs. Leurs brigades avaient été congédiées pour l'occasion, aucun pirate de la Batiiv n'avait la connaissance de ces lieux, pas même l'idée de venir s'y balader pour apprécier le paysage. Et lorsque Kanavan Diorik précédé de son supérieur arrivèrent sur place, ils ne s'échangèrent pas un mot. Ils étaient tout simplement quatre. Quatre guerriers encapuchonnés dans leurs toges pourpres et prunes, sombres et ténébreuses, avançant dans une lueur de ce qui semblait être un soleil beaucoup trop proche pour ne pas être assez loin. Ce fut lorsqu'ils avancèrent vers le Manoir qu'ils connaissaient tant et avaient tant convoité, que Runasimi Quechua avait tant connu - car il y avait grandit - qu'ils murmurèrent les premiers signes d'une compréhension.

« Runasimi... immisça Kanavan, Peut être que tes doutes étaient beaucoup plus liés à la Force que tu ne le pensais. Moi même n'étant pas sensible à cette étrangeté de la nature il me semble percevoir une lourdeur dans l'air. »

Le Runasimi n'émit pas un son. Il sentait une présence peu anodine dans les environs. Elle était loin, mais près d'eux. Elle se mouvait quelque part, mais n'était pas visible. Jamais il n'aurait put imaginer que ses doutes sur l'avenir de la Batiiv le mèneraient à cet instant précis où l'irrationnel rejoignait la réalité, où la fiction croisait le destin et les ages n'avaient de sens plus que le sens même du temps. Il lui semblait que toute la galaxie entière autour de lui était en perpétuel mouvement tandis qu'à cet instant précis, ici même, une pause temporelle avait été maintenue afin qu'un évènement étrange se produise. A quel fin ? Quel but ? S'était-il trop montré à l'Empire pour s'attirer l'ombre de ses Chevaliers Rouges ? Impossible. Ils étaient bien trop loin de l'Empire. L'Empire lui même ne pouvait plus intervenir sur ces terres, car le gel et le froid enrayerait leurs armes.

Ils y parvinrent au bout de trois quart d'heure de marche. Le Manoir, moribond, était face à eux. Il ne leur restait plus qu'à entrer dans les locaux, et y retrouver celui qu'ils chérissaient tous. Celui qu'ils recherchaient tous. Le Maître penseur. La seule et unique personne capable de répondre à leurs interrogations et de poursuivre le règne sur de nouvelles bases. Ils y parvinrent sans savoir que derrière eux se glissait une ombre. Un Mal.

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Osirius se tenait sur une petite coline, regardant au loin le grand manoir. Il allait devoir utilisé un peu de.. brio' pour arriver à l'objectif. Osirius descendit la coline, il était encore loin du manoir, il allait utilisé quelque chose qui allait probablement surprendre tout le monde, sur la planète. Osirius Enleva son masque, un bruit d'air se fit entendre, déposant lentement son masque sur le sol, devant lui. Son capuchon, il l'enleva comme ces gants. On voyait le visage de Brandeï. Son air était crispé, son visage devint différente, comme si il était plus lui-même. On entendit des milliers de voix chuchoté autour de Brandeï, audible à un kilomètre peut-être, à différente intensité. Dans une langue morte, une langue qui n'était qu'inconnu pour tous.. Mais les voix, Brandeï les connaisaient, se furent les mêmes lorsque Cronal lui donna le pouvoir dont il était maintenant détendeur. Issue de l'union de plusieurs esprits siths qui lui ont donné le pouvoir et la connaisance ancienne.. Sans savoir l'utilisé.. Il faisait appel ici, là, aux esprits siths qui le hantait. Osirius tomba sur ces genoux, crispé, tremblant, souffrant d'une douleur venant des profondeurs des âges. Des esprits demandant vengeance, le pouvoir. Le pouvoir de ralentissement moléculaire commençait à perdre ces effets, le Sith était trop concentré à assouvrire les esprits dans son corps. L'esprit de Brandeï, le républicain, le défendeur des valeurs démocratiques, de la paix, et de la sécurité, remonta à la surface au même moment. Osirius n'en pouvait plus.. Ce qu'il voulait n'était pas se faire contrôler par des esprits, mais de les assouvirs à SA Volonté. La Volonté de la Mort, de ce qu'il incarnait. De ce qu'il était devenu aujourd'hui.
Osirius brandit son bras vers l'image du Brandeï souriant, et le regarda de ces yeux rouges. Si quelqu'un aurait pu voir la scène, ils auraient pensé à 2 jumeaux. Car ce fut un Brandeï dans la vingtaine du haut de son pouvoir qui s'incarna en une image translucide, alors que le "Brandeï" d'aujourd'hui avait réussi à reprendre l'apparance de ce moment de son histoire. Les yeux avec lesquels il regardait cet image du passé, avec des yeux rouges percant, menaçant.. Le Sith leva sa main et commença à utiliser la Force contre l'image en l'étranglant, se qui eut pour but de faire disparaitre l'image pour celui de son père mort assasiné.. Un autre moment de son histoire. Il n'en pouvait plus, sucombant un peu plus à la volonté des esprits, c'était un des problèmes à Darth Osirius. Une "chimère" qui est née de plusieurs mentalités tous les plus puissantes les unes que les autres, qui le hantait. Encore pire, l'histoire de son alter Ego de Brandeï le hantait d'autant plus. Mais il n'en pouvait plus, non il n'en pouvait plus. Il se recorvia sur lui-même, en foetus. On sentit, on entendit, un vombrissement autour de lui..

Soudainement, Darth Osirius lança un puissant cris de la Force. L'air devint alors comme arrêté dans le temps, les morceaux d'herbes gelées volèrent en éclat sur un petit rayon autour de lui. Les crystaux immobiles dans les airs.. Les voix se turent.. Alors qu'il sentait un picotement au niveau de son coeur.
Lentement, les yeux de de Brandeï se recouvrire d'un épais "nuage" noir. Il entendit une voix.

- " Darth Osirius.. Tu demandes le pouvoir, il t'as été donné par ton maître. Les esprits qui forment maintenant une seule entité, nous avons la volonté qui survie les milliers d'années qui séparent nos esprits de la tienne, à obtenir maintenant ce que tu désires le plus. L'Ordre, la Sécurité. Se "Brandeï" nous a fait comprendre la réalité de la paix, et qu'il en faut des sacrifices pour le faire. Comme l'as fait l'homme qui c'est suicidé devant tes yeux. Il faut des hommes de pouvoirs, de vision, mais de réalisme devant cette idée. Nous serons là pour t'épauler, te suivre..
Car las nous sommes de la guerre.
Mais sans la guerre, sans la mort, il aura jamais de repos pour tous..
Nous avons tué des hommes, des femmes, des enfants, et jamais nous avons trouvé la vrais puissance. Mais ce que cherche Brandeï, le Pouvoir que Brandeï cherche, est de notre point de vue, un pouvoir que personne avant, n'as cherché. Le pouvoir d'émettre la fin.
Un osbtacle se dresse devant cette course, et nous sommes là..
Maintenant, nous avons réussi à t'ouvrir les yeux un peu..
Invoquant une souffrance, un mal et de la peur..
Les préceptes de la Magie Sith..
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"

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Comme une goûte d'encre dans une flaque d'eau.. L'air ambiante fut envahit par une noirceur, comme de la cendre qui envahissait totalement l'air. La Peur, l'incertitude, la folie, commençait à se propager sur toute la planète, alors que du plus haut des cieux, l'infection noir de l'air commençait à faire son oeuvre. Où se trouvait le coeur de Brandeï, le noir était profond, entouré d'un aura noir. Car la base même de cette "Magie" venait de la souffrance et de la peur d'un être, canaliser pour l'inspirer aux autres. Le manoir fut vite envahït par cette aura noir, la visibilité fut réduite, mélanger au froid. Cette Technique était imposante, et avait pris beaucoup de la puissance d'Osirius dans la Force. Mais une légerté s'installa, dans son coeur, de voir le chaos autour de lui, de sentir la peur de tout ces personnes. De sentir le désespoir.. S'en était apétissant, de sentir toutes ces choses.. Simultanément.

Osirius se releva, remis son masque, ces gants, son capuchon. Il alluma son sabre-laser rouge alors que la visibilité était moindre, elle était moins pires pour le sith catalysateur.. Mais reste qu'il avait quelque problèmes. Même si il y avait de la lumière artificiel, elle était assombris. Que se soit dans des bâtiments ou à la caverne la plus profonde de ce monde, il n'y avait qu'une noirceur ténébreuse et qui n'inspirait que la souffrance, la peur et le désespoir.. Si il y avait des jedis sur se monde, il en serait tout autre, ou encore des manipulateurs de la Force.. Car ils auraient moins de problème que les personnes "normales".
Osirius commença à courire avec la Force vers le Manoir, se raprochant dangeureusement de cet immeuble, à une vitesse importante, sabre-laser rouge à la main. Il tua toutes les personnes qui se trouvait sur son chemin, que se soit un petit fermier appeuré de ce qui passait par là. Le manoir se raprochait.. Le but n'était pas si loin, il le sentait. Une fierté, un sourire derrière le masque d'Osirius.

Osirius arracha un morceau de terre du sol, le faisant lévité, il s'auta dessus. Se tenant au millieu de cette plateforme. Il ralentit la cadence devant le manoir.. Il lança subitement le morceau de terre sur un des mûrs du manoir pour faire son entrée fracassante..
Il fit un salto avant, attérisant parfaitement sur le parquet boisé du manoir, se relevant la tête.

- "La mort sonne à votre porte en se jour.."

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Un fracas se fit entendre dans l'une des salles du Manoir. Les quatre hommes se retournèrent en même temps et purent sentir la présence d'un être au caractère purement mauvais. Une force indéfinissable, pourtant palpable. Une étreinte glaciale se faufila dans leurs vêtements jusqu'à s'enraciner dans les cellules de leurs épidermes, leurs poils se hérissèrent. Ils ne purent s'empêcher de se regarder les uns et les autres, se doutant pertinemment que la chose qui avait pénétré les lieux ne pouvait être autre chose qu'une suivante du côté obscure, une ombre de l'Impératrice, une goule de l'Empire. Oorlog sortit alors une arme qui trainait dans son dos d'une première, un gros calibre, qu'il balança lourdement sur sa seconde main et pointa en direction des couloirs qui s'étendaient derrière eux.
« Allez-y, je vais le retenir ! »
Wayctor Timbalt, Kanavan Diorik et le Runasimi se précipitèrent dans les couloirs du manoir, enchaînant jardins aux allures de cimetière et pontons de bois abandonnés. Le Commandant en dernier ne pouvait s'empêcher de penser à cette étrange forme de vie qui était entrée dans les lieux. Il ne leur restait que peu de temps avant que la chose ne devine ce qu'ils étaient venus faire ici. Les avaient-ils emmenée en ces lieux ? La question ne se posait pas, mais pour des raisons évidentes, quelqu'un les avait trahis. Peut importe qui, les traîtres étaient courants dans les organisations pirates aussi grande que la Batiiv. Kanavan Diorik se rappela alors le dernier traîtres qui avait donné chacune des positions de l'organisation lors de leur fuite de la bataille de Bestine. Dans sa réflexion, il fut interrompu par la voix de son Commandant :
« Courez le réveiller sans moi. Je dois m'assurer que notre intrus n'accède pas à la salle secrète. Lorsqu'il sera réveillé, il lui faudra quelques minutes avant de retrouver ses esprits. Sa cryogénisation aura des effets secondaires. tenez ! Donnez lui ça une fois qu'il sera réveillé, et expliquez lui tout... »
Il sortit de sa toge napée d'un violet virant au pourpre un étrange sabre laser raffiné et l'envoya dans les mains de Diorik qui le rattrapa sans qu'il n'ait à bouger grandement son bras. Ce dernier lança un regard affirmé vers Tmbalt avant de se ruer vers cette salle secrète. Il leur fallut une dizaine de minutes de courses dans les enchevêtrements de l'immense bâtisse pour retrouver l'ancien accès à la porte sécurisée. Un code qui devait être composé par deux personnes au moins fut alors activé, ils s'en souvenaient tous deux comme si c'était hier. La porte magnétique mit quelques secondes avant de s'ouvrir, et resta coincé à mi chemin de son ouverture, laissant s'échapper de la salle intérieure une épaisse fumée grisâtre de poussière et une ferme odeur de circuits grillés. Il était temps de le réveillé.

De l'autre côté du manoir, Oorlog, du haut de ses deux mètres, ne put s'empêcher de scruter chacun des coins de la maison. Il avait déjà eut à faire à des Chevaliers Impériaux durant les précédents conflits et avait développé une forme de combattivité extrême au corps à corps. Mais il souhaitait arroser son invité surprise de laser avant de pouvoir le combattre de front. Ce pourquoi lorsqu'il cru voir un mouvement de tissu sombre se dessiner derrière un mur, il n'hésita pas à le bombarder de tout ce qu'il avait dans sa cellule d'alimentation. Un cri de rage s'échappa de sa gorge et en à peine deux secondes la poussière envahi l'ensemble des lieux. Il se trouvait à l'entrée de la salle de réception, donnant sur une cour qui n'avait pas été entretenue depuis longtemps. Et se retrouva rapidement sous la poussière des débris projetés par les poutres qui tombaient sous ses lasers indomptables.
« Crève saloperie ! Râaaaah ! »
Les murs des bâtiments en face s'écroulèrent, les poutrelles se rompirent, faisant effondrer sur elles les un ou deux étages supérieurs. Le sol vibra et souleva toute la masse de poussière qui s'était accumulée durant toutes ces années. L'atmosphère se remplie d'un brouillard beige et ocre et le canon d'Oorlog se tut. Il scruta attentivement les alentours, attendant avec satisfaction que le cadavre de l'étranger se dévoile.

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H.J. : Désoler du retard Quechinounet.. Je suis débordé HRP T.T
Ambiance : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Il ne s'attendait pas à une réplique aussi rapide, un manoir aussi grand, il y avait certe 2 possibilités.. Qu'il en ait tué déjà en faisant cette entrée, ce qui n'était pas le cas actuellement.. Ou le temps que les quelques personnes présentes voit ce qui arrive. Il s'attendait pas à un dévergonder sans manière qui allait s'élancé devant lui, gros blaster à répétition pour lancé une slave sur les fondations de l'endroit où il se tenait. C'était assé surprenant. La probabilité la plus maigre venait de survenir. Osirius se précépita sur le dos, restant immobile, en se créant une bulle de Force autour de lui, retenant les débris de ne pas l'écraser et lui gardé un peu d'air pour un moment. Il réussit tant bien que mal à retenir les débris de tombé sur son corps pour qu'il se casse les os et en qu'une hémoragie interne s'ensuive jusqu'à la mort.. Le problème est surtout que c'est jambes étaient légèrement coincé. Il ne pouvait pas se retourné sur le ventre pour bien voir lorsqu'il ferait la riposte. Alors les possibilités étaient.. Mince. Il ne devait pas non plus gaspillé trop de son énergie vitale sur la Force pour être capable de faire quoi que se soit contre leur "commandant". Il fallait réfléchir..

Osirius leva une main sur son masque pour remarqué des fissures sur la partie supérieur de son masque qui avait reçut des impactes.. Cette partie était plus haute que la tête et n'avait pas pensé à protèger son masque, mais plutôt la forme de son corps pour ne pas trop gaspiller de vitalité. Les choses allaient de mieux en mieux. Bon, suffit la réflection, suffit les longueurs.. Espérant que la poussière qui retombait probablement allait caché son mouvement.. Osirius placa ces mains sur les 2 côters de son corps, les poings fermés, il ferma violament sur le sol, projetant la bulle de Force qu'il avait créer pour se protèger. La partie supérieur du corps avait été libérer ainsi, mais par au niveau des tibias. Réussisant à laisser dans les airs les débris qu'il avait réussi à soulever, il pu se retourné sur le ventre, mais pas se dégagé. Bougeant frénétiquement les jambes pour tenter de s'en sortir sans réel succès.
Voyant les formes d'un homme plus loin, il n'hésita pas, il lança les débris qu'il soutenait dans les airs vollé violament vers la silouhette qu'il commençait à entrevoir. Profitant de cet instant pour utilisé la Force pour se dégager et rapidement courire derrière certains débris pour qu'il ait une certaines protections..


H.J. :
L'Inventaire de Darth Osirius/Lord Brandei (si tu acceptes, je te le suggère)
Spoiler :

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HJ : Oui ok pour l'inventaire moi je m'en fiche tant que ça reste raisonnable ^^


Les vieilles ruines tremblaient, les fondations se fissuraient, plus rien ne tenait. l'ensemble des voutes semblait être destinée à un dernier soupir avant la fatalité de l'évanouissement, poussière et débris formant leurs invités de funérailles. Les vieux troncs depuis longtemps abandonnés par la vie avaient laissé à la place de leurs racines des tunnels pour les animaux des sous-sols, et l'ensemble de l'édifice se mit alors à percuter ces pores avant de s’effondrer dans un fracas incroyablement étonnant. Oorlog n'avaient pas vu la chose venir ainsi, étrangement il se sentit aussi léger que l'air avant de se rendre compte qu'il avait au travers de son torse une immense poutre qui venait se frotter contre le mur d'en face. La force de la projection avait été telle que cette partie du bâtiment s'était effondré sur lui même. Le nuage de fumée prit le temps de se dissiper et derrière apparut une étrange forme.

Au loin, dans le ciel, on apercevait les premières traces d'une Batiiv qui fuyait les lieux. Une journée et une nuit, c'était trop de temps pour rester sur une planète. il fallait de nouveau quitter ce nid chaud et réconfortant pour retrouver la froideur de l'espace. Ravitaillés, rassasiés, les hommes de la Batiiv prirent un nouveau départ. Bendak Keltan était à bord du Viscère, et ne se doutait pas une seconde que ses supérieurs étaient assassinés lâchement sur la surface de la planète. Lorsque l'on parlait de ces dernier, on disait que quiconque tenterait d'aller voir ce qu'ils y ferraient serait tué sur le champ. Sans doute retournaient-ils sur les lieux d'un passé oublié, un sanctuaire perdu, une enfance trop éphémère. Une chose était certaine, les ordres étaient clairs, quitter la planète à cet instant précis et partir pour les nouvelles coordonnées. Leurs supérieurs ne les rejoindraient que plus tard.

La forme prit enfin des contours et apparu alors le frère Quechua drapé de son immense toge d'un violacé intense. Il fit quelques pas sur les décombres avant d'apercevoir Oorlog, maculé de sang, une poutre lui traversant le corps. Il se pencha alors sur ce dernier et s'échangèrent un dernier regard. Intense, profond, ni pardon ni réjouissance, simplement une compréhension immatérielle, un instant hors de toute trame temporelle, durant lequel les deux hommes avaient fusionné leurs pensées, signifiant tout l'honneur qu'ils ont eut à se battre l'un aux côtés de l'autre. Oorlog, cet homme de la Batiiv qui fut l'un des premier à les rejoindre, un géant à la peau brune, un guerrier au coeur pur et à la loyauté sans faille. Quechua lui ferma les yeux et leva la tête vers son nouvel adversaire.

La mort ? Il n'en savait rien, tout ce qu'il fit ne signifiait cependant aucune crainte, car d'un pas assuré il se déplaça vers l'adversaire qui les cherchait depuis... Depuis quand déjà ? Il s'arrêta à une distance raisonnable pour qu'il réussisse à se faire entendre sans trop hausser la voix, en parlant avec une douceur exagéré et une malice dans ses yeux des plus profonde. Il avait en face de lui un Seigneur Sith, il pouvait le sentir, il le savait rien qu'aux sentiments qu'il éprouvait à cet instant même. Mais l'expérience de l'âge et la rudesse de son passé firent de cette frayeur une simple cajolerie s'esquivant du regard. Il resta fixe un instant avant de déboutonner sa cape qui dévoila alors une tenue beaucoup plus fine, souple et brodée. Son pantalon était d'un noir cuivré incroyablement brillant ficelé de fines dorures, et sa tunique était d'un velours éclatant. De chaque côté de sa taille se positionnaient deux Blasters quelconque.

Il voulait attendre que son adversaire se montra entièrement face à lui et se batte tel un homme avant de faire quoique ce soit d'impardonnable. Les entraînements qu'il s'obligeaient lui et son frère avaient fait de lui un guerrier combattif dès sa plus tendre enfance, et l'Honneur était pour cet homme une valeur si forte qu'elle s'accaparait presque une aura de violet luisant autour de lui, repoussant les ténèbres glaciales du Sith. Il n'émit qu'un ensemble de son, une phrase, concise et clair, et n'en disant pas plus que ce qu'il voulait dire. Le Sith après un tel ordre n'avait d'autre choix que de faire face à une entité qui vraisemblablement avait en ses veines la même sensibilité que lui. Deux titans se faisant face, et le Quechua d'attendre de voir si le Sith se montrerait, où s'il avait affaire à l'un de ces lâche qui attaquait de flanc. Les Sith étaient imprévisibles, mieux valait s'attendre à toute éventualité. Ce pourquoi à tout instant il était prêt à dégainer. Mais avant les combats, il espérait quelques réponses à ses questions, et surtout... Gagner du temps.

« Celui qui me traque, montre toi. »

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Darth Osirius n'entendit la chute d'un corps sur le sol. La signature dans la Force de son aggresseur commençait à faiblire, lentement mais surment, il allait mourir. Il ferma les yeux devant tout ce chaos, laissant s'envahir de chaque sentiment qu'un homme mourrant pouvait ressentir dans les dernières secondes. C'était un délice, un désespoir mélanger à de la mélancolie, un désir de survivre, même si il savait au fond de lui-même que cela n'est que la dernière chose qui surviendrait. Le dernier souffle, une euphorie, un bonheur palpable qui montait en Osirius. Les yeux étaient devenu vitreux, l'homme n'était plus. Le corps tremblant, Osirius rouvrit les yeux et regarda au travers des orifices de son masque vers le plafond. Il récita une sorte de "prière" à l'âme qu'il venait d'arracher au corps de cet homme, la laissant en liberté. C'était la croyance d'Osirius, mais surtout, une forme de respect lorsqu'il tue. Un sith avec un honneur, un "gentleman" tyran.

Il sourit. Se levant calmement, redevenu aussi calme qu'un moine, qu'un de ces religieux dans les temples de l'Impératrice. Il ne s'attendait pas à ce qu'il y ait une personne qui débarque aussi rapidement sur les lieux. La voix était normale, sereine, un peu trop d'ailleur à son goût. Il y avait un sorte de "dérèglement" de son inffluence sur les molécules autour de cette personne, qui l'empêchait de perpétué le froid comme il le faisait normalement. Cet homme devait donc avoir une connaisance dans la Force. L'Idée que se soit le commandant tant recherché se fit confirmé tout simplement par ce que cet être dit..

_____« Celui qui me traque, montre toi. »

Osirius ricana un instant. Sa voix fut emplifié par plusieurs autres voix venant de lui-même, les esprits qui l'habitait riaient tous à l'unisson. Anormal. Glaçant le sang, on ne savait plus trop si c'était réellement un humain qui pouvait rire à cet instant. Osirius ne se cacha pas, il sortit ces 2 sabres lasers qu'il mit bien en évidence dans ces 2 mains. Il avait placé le bout du sabre-laser vers lui pour bien montré ces intentions, les 2 mains à bonne distance du Sith.. Son rire arrêta un instant. Sa voix continua d'agir comme l'entremise de plusieurs dizaines, voir centaine, de voix simultanément.

_____- "Je ne m'attendais pas à votre sortie si rapide. Je m'attendais plutôt à ce style de dirigeant pirate fuyard et lâche. Il va s'en dire que vous me surprenez.. Que je vous tiens d'hors et déjà, en haut respect.."

Osirius enleva son masque, en signe de respect, mais garda son capuchon. Son vrais visage resta complètement caché par le capuchon. Le masque tomba lourdement par terre, où on pu voir toute la technologie qu'il y avait dans le masque.. Il leva son sabre-laser un instant, pointant le plafond l'extrémité non-allumé de son sabre-laser. Il placa délicatement son second sabre laser à un endroit sur sa toge qu'il laissa à son "adversaire" le temps de voir pour qu'il ne s'inquiète pas.
Il y était enfin, l'homme qu'il cherchait se tenait très très probablement devant lui. Reste une chose : cet homme, même s'il ne le connaisait pas, lui avait causé du tord psychologique important. l'Envie d'une cigarette était omniprésente comme le froid qu'il y avait dans la pièce. Osirius eu un rictus, lorsqu'il sortit une cigarette et l'alluma brusquement avec le bout de son sabre-laser, prenant soin de le fermé bien évidement. Après une longue inspiration de cet drogue nocive, il laissa échappé une grande bouffé de fumée, emplifié par la fraîcheur des lieux.

_____- "C'est tout un honneur pour moi de rencontrer des personnes de votre calibre monsieur. Vous pouvez peut-être ne rien comprendre, mais l'intérêt est surtout pour ce que je m'appraitre à faire.. Il faut un combat d'honneur, et décrivant bien le calibre que nous sommes.."

Il n'attendit même pas que son "adversaire" ne réponde. Il enchaîna immédiatement en découvrant délicatement son visage.. Un visage parfait, un visage jeune, mais un visage tout aussi connu. Toutes les voix cessèrent, pour n'entendre qu'une voix d'un jeune homme dans la vingtaine, mais par n'importe quel personne.. Il était grand, blond, les yeux d'un rouge perçant. S'inclinant honorablement d'une manière purement aristocrate.

_____- "J'oubliais les bonnes manières.. Je me présente, Lord Brandeï Bewill-Beechey.
Un combat à la loyal exige à 2 gentlemans de se présenté l'un à l'autre, visage à découvert, combat singulier, avec aucun droit d'interférance de tiers partie.
"

Dit-il en laissant échappé une bouffé de fumée encore une fois.
Osirius ne blaguait pas, il faisait vraiment appel à l'honneur et les codes d'étiquette lors d'un duel..
Surprenant d'un sith, mais c'était une partie intégrante venant de Darth Osirius qui combatait un adversaire respectable.

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Le Runasimi ne bougeait pas d'un cil, restant toujours fixé, fixant son adversaire dans la plus grande fixité, il épiait chacun de ses gestes, chacun de ses mouvements. Pour lui l'instant était tout aussi important que le Sith avait décidé d'agir au même moment où son frère serait le plus faible, et bien évidemment les choses allant de mal en pis, il n'était même pas sûr que ce dernier puisse combattre à la sortie de sa stase dans le bloc de carbonite, si courte mais d'une durée suffisamment conséquente pour affaiblir le commun des mortels - et en général, quel que fut la durée du sommeil, le réveil était toujours dur et éprouvant physiquement. Il se vit donc adosser un nouveau devoir, celui de mettre fin à la menace dans le plus bref délai et ce de n'importe quelle manière. Dans le fond, le doute ne lui était pas permit, et l'erreur de douter n'était ni une erreur de jugement, ni une erreur humaine, c'était une erreur fatale.

Les liasses de poussières se dissipaient peu à peu, laissant apparaître les traînées de feuilles mortes, poussées par les vents glaciaux qui mutilaient les dernières pousses. Le sol de terre, sec et solide comme la pierre, ne vacillait pas, il restait aussi horizontal que le permettait la loi de gravité. Et les bottes renforcées du Commandant y étaient ancrées comme de redoutables dents d'un prédateur dans la chaire de sa proie. Aucun mouvement de recul ni même de balance, il restait aussi immobile que lui permettait sa biologie, et le vent n'avait d'effet sur lui que de faire légèrement vaciller sa chevelure blanche, crinière d'argent aux reflets d'or. Son regard ne déviait pas d'un poil, lorsque son adversaire faisait un mouvement, les yeux du Runasimi restaient droits dans le regard - ou du moins ce qui semblait être la position des yeux - de son nouvel ennemi tombé du ciel. Il écoutait avec la plus grande attention chacun de ses paroles.

Lorsqu'il ôta son masque, son regard se resserra avec plus d'insistance sur les traits de son visage. Quelques questions l'assaillirent mais il restait aux aguets, toujours, et s'évitait d'entrer dans une réflexion trop profonde pour perdre l'instant présent. Chaque seconde durait une éternité, et chaque éternité était aussi longue que les plus effroyables des hivers. La glace se faisait ressentir, il fit danser ses doigts au bout de ses mains dans un geste très subtile pour y ramener le sang qui cessait lentement d'approvisionner sa musculature en oxygène. Malgré sa bravoure, il restait un être humain, et ce étant, gardait les défauts inhérents à cette Race face aux températures inférieures à zéro. La mentalité avait beau être là, le corps lui ne suivait jamais dans des conditions aussi critiques qu'actuelles. L'identité de son adversaire ainsi dévoilée, il pouvait reprendre son interrogatoire.

Lord Brandei, cela lui rappelait... Oui, il était l'une des personnalités importante du Secteur Corporatif, un Secteur que la Batiiv avait longuement traversé, allant jusque dans les méandres de ses nébuleuses, toujours repoussant le vice et semant la zizanie. Si l'économie impériale ne s'en trouva pas troublée grandement par une quelconque guerre de représailles, il était évident que les hommes de la Batiiv avaient causés énormément de maux dans cette partie de la galaxie, ils avaient pillés, saccagés et surtout dérobés les biens les plus précieux. Le Runasimi aurait eut envie de s'en réjouir et de rire en connaissant la personne qu'il avait en face de lui - Le Secteur Corporatif avait donc un Sith à sa tête ? Ces êtres étaient donc partout - mais il s'en empêcha en se rappelant que lui ainsi que chacun de ses hommes s'étaient donné tout ce mal dans le simple but de faire perdurer leurs idéologies nouvelles qui n'étaient acceptées par aucune personne dans cette Galaxie si ce n'est le vide de l'espace lui même. Et il se remémora alors le nombre de ses amis qui perdirent leurs vies dans cette lutte des hommes défendant la liberté naturelle face aux sociétés régis par autant de Régime qu'il existe de planète.

« Lord Brandeï du Secteur Corporatif, c'est donc vous. On ne m'avait pas dit que vous étiez... Un Sith. J'imagine que si vous avez fait tout ce chemin seul pour venir mettre fin à mon Œuvre, vous devez savoir qui je suis... »
Jamais le nom de Runasimi Quechua n'avait été connu des peuples de l'Empire et même de la rébellion. Peu connaissaient finalement cet homme et la plupart du temps ceux qui parlaient du chef de la Batiiv lui donnaient les noms de Prêtre Nébuleux, ou encore de Leader Sanguinaire. Runasimi Quechua - où du moins, son jumeau - par affront, décida de ne pas se présenter à l'instar de son opposant. Et tout en faisant passer cela pour une esquive louable d'un affront qui ferrait passer le Sith pour un imbécile, il réussirait avec un peu de chances à faire peser le doute. Si son ennemi avait eut des sources, il connaîtrait le nom de son adversaire, sinon...

« Comment m'avez vous trouvé ? »
Il était prêt à dégainer son arme située à la gauche de son plastron. Prêt à porter un coup fatal. Tout était question de seconde. Mais avant, ils devaient terminer leurs dialogues. Si l'honneur était présent chez son adversaire, il n'attaquerait pas le premier, laissant au Runasimi la chance de pouvoir porter le premier coup, qui serait sans doute paré à la première salve, mais il anticiperait en appliquant la stratégie qui lui conviendrait la plus adaptée à la situation qui surviendrait alors dans la seconde. Intérieurement, il étudiait toutes les possibilités pour le meilleur angle d'attaque. Quant à la réponse, il l'attendait avec impatience, regardant toujours les yeux du Lord, effacés derrière la fumée grisâtre de sa cigarette.

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H.J. : Désoler du Retard. ENCORE ET MILLES FOIS.



Lord Brandeï eu un rictus, la fumée de sa cigarette sortant lentement de sa bouche, montrant que le rictus ne venait pas directement de Lord Brandeï, mais pourtant provenait simplement pas de sa bouche. Les choses devenaient de plus en plus intéressant, à regarder la situation. Un homme démontrant la liberté hors d'une société d'exploitation et ultra-capitaliste, vivre au jour le jour, sans trop pensé au landemain. Alors que Lord Brandeï représentait le dirigeant et celui qui tire les ficelles de l'Économie, l'exploitation d'un nombre incalculable de personnes différentes, directement ou indirectement, partout dans la Galaxie. Il représentait la réussite capitaliste, une réussite qui n'a jamais été égaler.
Mais à quel prix ? Maintenant qu'il avait réussi ce qu'il voulait faire, après une guerre sanglante, des milliards de morts. Des familles détruites à jamais, des mémoires, l'honneur, l'essence de chaque être disparut. Leurs voix disparuent à jamais. Lui ? Finança sans scrupule que la République gagne, mais devant une guerre qui s'éternisait, que pouvait-il faire ? Il assasina ces parents pour obtenir la dirigeance de la Corporation, pour donner ce qu'il est aujourd'hui. Un parcours ma foi, peu orthodoxe.. Mais il avait réussi. C'est tout ce qui compte.. Non ? Il resta immobile, faisant preuve d'être vivant qu'en fumant délicatement sa cigarette. Délectable se dit-il.

- "Un homme perdu dans ces allégances, pervertit par les crédits que j'aurais pu lui offrir pour une information comme celle qui ma conduit ici. Malheureusement, il a donné l'information sans avoir en retour, ce qu'il désirait. Il gît dans un des incinérateurs dans mon Siège Social sur Kuat probablement." Lord brandeï ricanna. "Mais je ne suis pas ici pour faire du Blabla.."

Les restant de la maison commencèrent à trembler, des craquements sonores se firent entendre. Le Froid n'était plus, il se retirait. Laissant à la nature continuer son oeuvre.. Mais pas très longtemps. Le plancher de bois en parti détruit, laissant entrevoir le sol, commençait à se soulever dans les airs. Les feuilles mortes arrêtèrent leur chute lente.. Les morceaux de bois commencèrent à se désintégrer près de Brandeï, tout les morceaux qu'il attirait vers lui disparaissaient comme si c'était du sable qui était soufflé au grés du vent. Les feuilles mortes disparurent lentement, comme les morceaux de bois et les débris autour de Brandeï.
Ce qu'il faisait exactement ? Il séparait les atomes, l'essence de ce qui forme la matière autour de lui, ce que les êtres vivants voient, disparaisait à leur yeux. Mais ce qu'il faisait disparaitre.. Allait être une surprise pour son adversaire. Une protection inpénétrable, invisible à première vue, mais qui pouvait être aussi dur que le métal Mandalorien.

- "Je ne suis pas un homme de combat.. J'espère que vous savez bien vous battres avec la Force Monsieur.."

La parti du manoir où ils se trouvaient commençait à trembler encore plus. Alors, Lord Brandeï pris la première initiative.. Il désintégra l'homme qui, il y a pas si longtemps, avait créé tout ce chaos dans se magnifique Manoir. C'était uniquement pour démontrer ce qu'il pouvait faire. Au même moment, il leva la main, et lança plusieurs poutre et débris ici et là, en direction de ce Commandant. Avec, caché parmis les débris, un de ces Sabre-Lasers qu'il envoya plus haut et le cacha parmis les débris qu'il lançait. Une petite surprise.
Pendant ce temps, il ricana, avec cette fumée blanchâtre qui sortait encore de sa bouche. Mais on put apercevoir un problème inhérant à l'utilisation de la Force de Brandeï.. Il vieillisait lentement et reprennait l'âge qu'il avait réellement. Son allure de début vingtaine se transformait lentement vers 25 ans.. Il devait finir au plus vite ce combat..

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Achèvement


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La fin d'une existence. Ils s'étaient donné la mort pour perpétuer la vie. La phase de cryogénisation se termina sur une douleur incertaine, un vague précipice plongé dans les ténèbres de la Force. L'aura de réveil s'intensifia lorsque Diorik activa le levier de transfert d'énergie. Le corps sombre du visionnaire s'écroula au sol tandis que Wayctor accourait pour le rattraper. L'incompréhension, le doute, la misère des esprits se mêla aux paroles de soubresauts. Tout était fini, leurs rêves, leurs limites, l'Eyttyrmin Batiiv ne connaîtrait jamais le sort que lui avait réservé le Runasimi, elle ne connaîtrait jamais sa splendeur. Les difficultés auxquelles avaient fait face les trois officiers sous la tutelle du frère jumeau de Runasimi Quechua avaient atteint un point critique. Un point de non retour.

Quechua, lui, ne put entendre que quelques bribes. On les avait retrouvé, on les avait poursuivit, on avait dans l'idée d'attaquer la Batiiv en son cœur et d'éliminer le mal à sa source. S'il y avait quelqu'un pour défendre, ce serait bien lui, le grand homme aux couleurs de guerres. Il se leva péniblement, attrapa l'arme qu'on lui tendis alors que Diorik accourait vers la sortie. Là bas, un combat faisait rage. Le maître à penser observa l'arme en détail, un Sabre Laser, voilà longtemps qu'il ne s'en était pas servit, et il n'était qu'un novice face aux duellistes de la Force. Il s'empressa de puiser ses dernières forces dans la volonté et Timbalt, retournant se cacher derrière un appareil de commande, cria à son supérieur de le suivre pour fuir. Fuir ? Jamais ils ne pourraient fuir cette atrocité. La fin devait arriver en combattant, et non le dos face à leurs tueurs.

Dans la cour, dehors, Warmi esquivait les attaques du Sith et le tenait à distance par rafales de tir. Deux armes blasters, une dans chaque main, déferlaient sur l'abomination dans le seul but de le vaincre et de venger la mort d'Oorlog. Kanavan se précipita sur le corps de ce dernier, déchiqueté par les ruines, avant de voir arriver vers lui la créature malfaisante qui les traquait. Il n'eut à peine le temps de sortir son arme qu'elle était déjà sur lui. La douce sensation qui lui chatouilla le cou de fut que trop rapide, un millième de seconde pour être tout à fait exacte. D'abord une chaleur suffocante, puis une glaciation de tous ses nerfs, pour finir par une sensation d'écrasement. Son crâne penchait vers le sol et chuta après s'être détaché du buste.

On dit qu'un homme dont on aura coupé la tête pouvait voir deux secondes après que cette dernière fut tranchée. Lui, en avait vu trois. La première, Quechua qui avait dégainé son sabre et s'empressait de courir vers le Sith pour venger la mort de tous ces hommes. La seconde, le frère jumeau transpercé de la lame du Sith de part en part, mettant fin à sa vie et à ses rêves. Et la troisème, celle de trop, était la seconde durant laquelle le terrible mal terminait son travail et achevait la Batiiv et les désirs de milliers d'hommes. C'était la seconde interminable durant laquelle la tête entamait une chute libre, une chute qui le forçait à regarder la mort de ses supérieurs, la mort de ses pères, de ses frères. La pensée ne suivit pas, la mort elle même rattrapait le temps. Trois secondes, c'était déjà trop.

Wayctor Timbalt sortit alors, il fit face au seigneur Sith et sortit à son tour une cigarette. Il n'en restait plus qu'une dans la pochette, un bon signe. Il alluma le tabac dans le calme le plus sordide, tout en observant les cadavres de tous ceux qu'il avait suivi jusque là. Une simple pensée lui traversa l'esprit. Il se dit qu'au fond, il rejoindrait bientôt ces derniers et après la mort se retrouveraient dans ce qu'on appelait la Force. Il se mit à y croire, lui qui n'avait jamais pensé que la Force pouvait exister. Il se mit à espérer qu'elle existait bel et bien, et que l'on pourrait s'y retrouver au delà. Une bouffée de nicotine, la dernière. Puis un rire, et quelques mots. Il avait toujours rêvé de dire une phrase dramatique avant sa mort, mais la seule chose qui sortit de ses lèvres à cet instant fut...

T'as vraiment une sale gueule.




Merci à :





Aëllingen Hellwind
HK-50
Ethan Acera
Hulas
Tanak Leonik
Chronos de Hegemony
Lord Brandei mon Assassin
Tyber Zann
Bendak Keltan
Drake Arnor
Prudence
Ordolann Metnor
Shedu Teh Haran
Xantus
Bail Organa
Daren Hectoria
Maxime Avlein
Luxure


Tant de bons moments passés sur ces RP de la Batiiv !
Merci à tous !






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