[Halloween] Tri Nox Samoni

O'weran ouvrit lentement les yeux.

*Rouge ? Hein ?*

Ses yeux se refermèrent lentement, comme si cette simple couleur avait sur lui un effet soporifique extraordinaire.
Quelques heures ? Minutes ? Secondes ? Il n’y avait plus de temps, il n’aurait su dire, il se réveilla. Cette couleur rouge qui l’avait assommé l’assaillit de nouveau. Avec cette couleur, les yeux à demi fermé de par la lumière puissante du lieu, Allen sentait une chaleur épouvantable et voyait des « ombres » se déplacer. Il n’était visiblement pas seul. Cependant, sa vision n’était pas à son meilleur niveau. De même pour ses autres sens. Il ne sentait rien, son odora n’était pas encore remis de … De quoi ? Il s’était couché comme d’habitude dans sa villa de Merisee, après avoir commencé à rédigé son discours sur la police, où plutôt l’absence de police, sur cette planète. Il avait passé plusieurs heures à le faire. Il avait même faillit tomber de sommeil sur ses papiers. Jacen l’avait finalement forcé à aller rejoindre des Dieux de la Nuit. Oui, il avait fait tout ça, et ses sens étaient encore là.

Il se souvenait du goût amer du café noir qui lu avait permis de rester éveiller tout le long. Pouah, souvenir qui donnait des hauts le cœur ! Jamais plus il ne boirait de café ! Il se souvenait aussi de l’odeur des champs de blés coupés. Son odora aussi marchait donc. Et la musique était là, donc de même pour l’ouï ! Et pourtant, là … Rien ! D’ailleurs, où était il réellement ? Le manoir avait explosé ? Il faisait très chaud là ! Trop chaud.

Allen commença, les yeux à trois-quarts fermé, à ouvrir son habituelle chemise violette. Heu …

Sûrement le choc qui réveilla définitivement le Jensaarai. Il avait juste un pantalon des plus classiques ainsi qu’un T-shirt de coton.

A cette stupeur en suivit plusieurs autres. Pourquoi se trouvait-il près d’un volcan ? Avec des pierres partout autour, le sol rougeoyant devant la chaleur et même un filet de lave qui descendait pas loin ? Et c’était quoi cette odeur de mort ?!

Difficilement, prenant appuis sur le rocher près de lui, pas encore bien chaud, enfin, en comparaison avec le sol qui faisait légèrement fondre ses sandales ! Il fallait les refroidir ! Il ferma ses yeux fraichement ouvert et se
plongea dans la Force. Perdu. Il ne la trouvait pas. Comme si elle n’existait pas.

La panique commença à le surprendre. Où était-il ?!

« - …ce mauvais pied. Je me nomme Ordolann, puis-je savoir qui vous êtes ?
- J'allais justement vous poser la même question… »

Des vivants ! Il n’était pas seul ! Il se dirigea alors vers ces sons jusqu'à ce qu’un visage familier se présente à ses yeux. Virgin ! Virgin ! Il était là lui aussi ! C’est quoi ce bordel ?! Il devrait être sur Naboo pour les élections ! Il lui tapota rapidement les joues et tenta alors de le tirer de son sommeil.

[Allen] Hey, Virgin ! Réveil toi !

C’est en relevant les yeux qu’il vit les autres corps.

[Allen] Hey ! Messieurs ! Il y a des personnes évanouis ici ! Venez m’aider !

Chaleur

Humidité et en même temps sécheresse

Lourdeur

Aucun souffle d'air pour ne serait-ce que remuer les molécules en suspension.

Un cauchemar
Mais Aldan n'avait jamais "vécu" ce genre de rêve ou plutôt de cauchemar. En effet lorsqu'il ouvrit les yeux une lumière rouge sang, ocre, brique lui agressa les pupilles. Le monde autour de lui n'était que chaos et désolation. Une douleur le long de son échine lui indiqua que le sol était brûlant. Malgré son état il essaya de se relever rapidement pour essayer de trouver un coin d'ombre ou quelque chose dans ce genre. Le premier contact avec ce "monde" ou plutôt cette terre dévastée passé il essaya de se repérer. Son instinct issu de son entraînement repris alors le dessus. néanmoins quelque chose clochait. Son armure!!! Son équipement!!! Tout avait disparu!!! Le premier instant de panique passé, il se reprit et essaya de faire le point de sa situation:

- Monde inconnu et pour le moins hostile

- Équipement et vivres disparus

Situation pour le moins critique.... Soudain il entendit des voix non loin de lui. Il se déplaça alors en direction des sons. Il n'en était pas sur à cent pour cent mais il croyait avoir entendu une voix connue.

Arrivé près du point d'émission des voix, derrière le rocher près duquel il s'était réveillé, Aldan se figea.

Une chose se tenait devant un groupe d'hommes tous habillés de la même façon précaire que le clone. Il reconnut alors Ordolann Metnor, son bras droit et ami. Mais quelque chose clochait: il voyait très clairement le groupe d'hommes mais aussi la chose qui ressemblait vaguement ah un loup. Vaguement était le mot car la chose semblait être constituée de volutes de fumée.

Les camarades d'infortune du clone semblaient (et avec raison) être effrayés par la chose.
Aldan quant à lui éprouvait un patchwork de sensations contradictoires: il avait peur c'était indéniable. Néanmoins cette peur était nuancée par une sorte de respect provoquée par la noblesse sans age de la chose.
La chose se retourna vers lui et ses yeux hypnotisèrent le clone.

Edit Narrateur : Le dernier paragraphe étant en incohérence avec la trame a été supprimé.

Hey, Virgin ! Réveil toi !

Cette voix avait résonné dans ma tête durant plusieurs secondes, des secondes qui semblaient être des vies entières. La prononciation de mon prénom avait déclenché dans mon subconscient une réaction en chaine très mal établie qui m'avait fait sortir de mon sommeil. Pour un temps du moins. J'ouvris les yeux lentement et apercevais à travers les quelques gouttes de larmes encore devant mes pupilles le visage lointain et flou d'Allen. Ce cher Allen, que je n'avais pas vu depuis plusieurs années. Je voulus tendre les bras vers lui pour le saluer mais je n'y parvins pas. Je tentai de parler, mais seul des gémissements pouvaient s'échapper de ma bouche sèche et collante. Ne parvenant pas à bouger, je cherchai à comprendre et me concentrai sur chacune des mes sensations. De la douleur, c'est tout ce que j'arrivais encore à ressentir. Une horrible casquette de plomb oppressait mon crâne, des courbatures et des crampes avaient envahi mes membres et pour finir une nausée acide remontait le long de mon système digestif. D'un seul bon, je parvins à me mettre à quatre pattes, juste le temps de vomir tout ce que j'avais pu manger ces 20 dernières années. Ce violent effort m'avait couté chère et je retombai lamentablement dans la bouillie beigeâtre que je venait de renvoyer, mes bras cédant sous le poids de mon corps. Je n'eus pas le temps de ressentir la viscosité de la flaque que je venais de percuter car au même moment mon esprits retourna dans le néant de l'inconscience.



Ce sont de lentes lacérations qui me réveillèrent pour de bons. D'horribles ronces avaient serré mes poignets et mes chevilles en rampant, perfide elle avaient pénétré ma chaire avec la délicatesse d'une plume et le tranchant d'une lame. Tout d'abord, cette sensation nouvelle n'avait fais que se mêler à la douleur ambiante, puis elle s'était peu à peu contrasté amenant un semblant de plaisir pour enfin laisser place à un déchirement de souffrance et de peaux. Il ne me fallu qu'une fraction de secondes pour sortir de mon état de mort de la conscience à un état d'extrême vivacité du à la monté subite d'adrénaline. Réveillé, hurlant et gesticulant, j'avais retrouvé ma mobilité mais étais toujours menotté au sol. Je n'avais pas vraiment conscience de ce que je faisais, j'agissais par instinct. Dans d'autre conditions, j'aurais parfaitement su comment réagir et me serais servi de mes connaissances en botaniques pour me défaire des liens qui me serraient.

"Patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage." avait dit Han de la Fontaine, célèbre poète des années d'avant les débuts de la conquête spatiale. Il était facile de décréter des morales à deux sous lorsqu'on étais dans un château à se tourner les pousses et à réfléchir à quelle nouvelle vérité absolue on pouvait bien faire publier. Lorsque votre corps s'emballe et que votre environnement vous est hostile, il est impossible d'user de sa raison. Heureusement pour moi les tiges de cette ignoble plante finirent par céder me laissant libre. Je me redressai rapidement, frottai mes plaies comme si cela pouvait calmer le mal. Mon sang coulait le long de mes mains encore maculée de rejets gastriques à demi séchés.

Parvenant difficilement à oublier tous les maux qui me possédaient, je m'apercevais du monde qui m'entourait. Certes il n'était pas habituel et même plutôt étrange, mais malgré mes doutes, mes frayeurs et mon malaises, ce n'est pas cela qui m'interpela. Au loin on pouvait voir une nuée de créatures plus ou moins humanoïdes se dresser. Personne ne l'avait encore remarqué beaucoup trop occupé à fixer une sorte de loup vaporeux. C'est à ce moment là que je me suis rendu compte du danger plus que probable qui arrivait vers moi, vers nous tous. Pointant du doigt l'armée de damné en approche je criais :

Quelle est cette abomination ?!

Toujours dans le même état de transe traumatique je me retournai brusquement dans la direction opposée et me mis à courir. Une course bien piètre qui me fit tomber à la renverse à cause des blessures dont j'étais atteint.

Où étaient-ils ? C'était du n'importe quoi. Un loup de fumée, l'air affamé les observait depuis peu. Virgin avait ouvert les yeux et quelques secondes après, une fois le malaise légèrement passé, il avait crié et s’était levé brutalement pour s’écraser quelques mètres plus loin du fait du manques de force et des blessures qui commençait a vraiment s’ouvrir. Un médecin peut être utile dans ces cas là !
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Allen regarda rapidement dans la direction qu’avait indiquée son vieil ami. Whao. Heu … Nan … Pas possible. Une armée. Des êtres couvraient le sol sur des milliers de kilomètres, il n’y avait plus Terre et Ciel, mais Âme et Ciel ! Qu’est ce que c’était que ça ? Et pourquoi fonçaient-ils vers eux ?!

[Allen] Il faut se dépêcher de partir … Où on va finir … Mal. Très mal. Je ne sais pas où on est, mais ce n’est pas l’heure de trainer ici !

Surveillant toujours le comportement du loup, le Jeune Sénateur s’empara d’un lambeau de sa tunique, la déchira et se dirigea vers son ami blessé. Comme quoi, un passé médical était utile ! Le sang perlait doucement, mais n’allait sans doute pas s’arrêter. Il y avait encore des bouts de cette plante qui avait, par ailleurs, disparue, comme s’ils étaient des pions, et ne pas se réveiller les condamnaient a une punition divine. Compressant la blessure avec le bout de tissus, le serrant de façon à faire une compresse temporaire, le temps que le sang forme une croute sur la blessure, Allen chuchota quelque mots ironiques à Virgin avant d’aller faire de même avec le second blessé.

[Allen] Toujours aussi maladroit, Seigneur de Naboo ?

Le loup n’avait pas encore bougé, mais l’imagination du Jensaarai lui laissait voir de choses … Affreuses. C’était le
moment de partir. Il attrapa Virgin pour l’aider a se relever tout en disant ces mots.

[Allen] Au vue de … Cette légère armée, et de notre manque de moyens, je propose simplement qu’on … Se casse dans l’autre sens !

La tension allait croissante. Cette situation semblait ne pas devoir se dénouer. La créature éthérée se détourna du Terellien et reporta son attention sur un nouvel arrivant. C'était.. Aldan? Enfin une quelqu'un de familier dans cet enfer. Il allait se rapprocher de lui quand un étrange grincement se fit entendre. Sentant quelque chose entraver son pied, il bondit machinalement en arrière: des ronces surgissaient du sol?! Des plantes dans un tel environnement, voilà qui défiait l'entendement. Les malheureux qui ne s'étaient pas encore réveillé étaient eux aussi pris dans ces douloureux filets. Réfléchissant à la meilleure façon de se débarrasser des plantes, Ordolann déchira une manche de ses frusques et l'enroula au bout de son poignet. Il courut avec l'agilité propre à ceux de son espèce jusqu'à une veine de lave proche et en approcha son lambeau: celui-ci pris feu. Ainsi armé de son fouet de flammes, il fondit sur les entraves de l'homme à a carrure de guerrier et parvint à grand renfort de moulinets et coups cinglants à les écarter temporairement. Il entreprit de le soulever alors qu'un de ses camarades au port altier, qui les avait interpellé quelques instants auparavant, effectuait un garrot à l'aide de ses vêtements au mercenaire inconscient. Celui-ci devait bien faire plus d'une fois le poids du Terellien, il héla alors ses compagnons d'infortune: j'ai besoin d'une paire de bras supplémentaires!
Son regard se posa alors sur un autre individu, blessé aux jambes qui s'était enfui sous l'emprise de la peur, ce n'était pas le moment de défaillir! Et cette bête qui les observait toujours... sans bouger... Le contrôle de la situation avait déjà échappé à l'équipée et si tant est que cela fut possible, il semblait se dérober davantage à mesure que le groupe s'engouffrait dans ce maelström chaotique et incohérent. Et cela n'allait que de mal en pis: un cri... des cris inhumains s'élevèrent au loin. Une véritable clameur d'agonie qui emplissait l'air suffoquant. Le groupe était littéralement pris entre le marteau et l'enclume... et un deuxième marteau désormais. Réagir, il fallait réagir et vite. Si l'étrange monstre cherchait à les empêcher de s'échapper, ils le sauraient bientôt, car ils devaient battre en retraite. Rester équivaudrait à une mort certaine, alors qu'elle ne serait qu'éventuelle s'ils choisissaient la fuite. Gardant l'entité en vue, il renchérit sur l'exclamation de son comparse à l'allure si noble: au vue de … Cette légère armée, et de notre manque de moyens, je propose simplement qu’on … Se casse dans l’autre sens !
- RASSEMBLEZ VOUS, PORTEZ LES BLESSES ET LES INCONSCIENTS PAR DEUX, NOUS EVACUONS LES LIEUX!!!!


Dernière édition par Ordolann Metnor le Mer 10 Nov 2010 - 1:37, édité 3 fois

Jake se réveilla dans un paysage flambant et fumant, rouge, noir, gris.. Il regarda à sa droite pour remarquer une armée qui avançais vers sa position..
Je ne pense pas que c'est le temps de dormir.. chuchota t-il et se leva à pas de course.
Après s'être lever, il se tournas vers sa gauche pour fuir de l'armée de pourriture. Mais la il remarquas de la fumée immobile, qui avait même une forme de loup.. Heureusement pour lui, elle était retournée.
Bizarre, je n'ai jamais vu ceci, je ferais mieux de passer inaperçus par ceci..

Écoutez, je pense que ce loup puise sa force par la fumée de cet endroit, peut-être que si on découvre un endroit totalement isolé pour le vaincre, il seras plus faible.. Je ne garantis rien pour tant!

Edit Narrateur : Encore une fois, arrêtez d'incarner les PNJ, seul votre personnage est sous votre tutelle, tout le reste, c'est aux MJ's de le faire. Merci de respecter cela et de n'inventer ni les attitudes des PNJ, ni les décors, ni les environnements, ni les effets que vos personnages ont sur tout ce qui les entourent.
Réplique envers le Narrateur : Ah désolé, je ne savais pas . J'espère que je peux au moins garder l'image, j'ai vus que beaucoup de personne en mettent pour donner de l'ambiance a leurs textes .
Edit Corruption: Merci Narrateur! Cessez de violer mes droits sur mon personnage! xD Jake tu peux garder l'image, j'aime à savoir que mon personnage est perçu différemment

Nous allons finir nos jours ici je pense.. Même si on arrive a battre le loup, l'armée de pourriture approche toujours.. Lanças Jake.
Nous devons sortir d'ici, même si on les bats comme par miracle, on va mourir de faim et de soif..
Et malheureusement nos estomacs ne supportent pas la lave comme boisson ni les rochers, dit-il d'un air moqueur.
Jake s'assit par terre et pris quelques moments pour réfléchir a un moyen de s'évader..
Peut-être que si on trouve un moyen de grimper au dessus de la falaise, on serais plus en sécurité des deux ennemis, et "peut-être" que nous pourrons trouver un meilleur environnement et une meilleure atmosphère. Après quoi il attendis encore quelques secondes et lanças
La force nous a envoyés ici pour une raison je pense, même si je ne me rappelle plus comment j'ai atterrit ici...

De nombreuse pensées volaient dans touts les sens a l'intérieur de la tête de Jake. "Peut-être qu'on est ici pour vaincre ce loup." "Peut-être qu'il y as une anomalie et qu'on est ici sans devoir l'être." "Peut-être que ceci est l'Enfer; et qu'on est les seuls vivants envoyés la pour prévenir les autres comme c'est mauvais d'être ici, comme ça moins de gens s'orientent vers le coté obscure pour ne pas payer après leur mort.. Mais pourquoi sont-ils envoyés ici nombreux? Pour avoir des témoins?".

J'en peux plus, je ne supporte pas toute cette chaleur, nous devons sortir d'ici! Dit Jake d'un ton supérieur et attendis la réponse de ses "camarades".

Excusez-moi de m'énerver, je ne devais pas...

Des voix... Une chaleur épouvantable et cette odeur de souffre qui agaçait ses narines. Que ce passait il? Si le vaisseaux était en feu le gamin l'aurait sans doute prévenu.
Enora ouvrit un œil, une lumière vive la força à le refermer aussitôt.

*Où suis-je et qui sont ces gens?*

Elle écouta attentivement mais aucune des voix qu'elle entendait ne lui rappelait quelque chose. Elle ne voulait pas rouvrir les yeux... cette lumière était si violente.. mais le sol brulait sa peau. Elle se releva donc et ouvrit tout doucement les yeux afin de s'habituer à la lumière environnante. Ce qu'elle découvrit lui retourna l'estomac, le monde autour d'elle n'était que désolation, du sable, de la lave et ce soleil qui chauffait et brulait toute forme de vie présente en ce lieu.
Elle tenta vainement de se relever, pour voir qui étaient ces personnes dont la voix ne lui disait rien, mais son corps refusa, ses jambe chancelèrent et elle retomba à genoux. Apparemment les hommes n'avaient toujours pas remarqué sa présence, elle se fit violence et se hissa donc vers le rocher le plus proche. Elle entraperçu un groupe d'homme, tous avait une mine inquiète et certain gisaient au sol. Un loup apparut aussi dans son champ de vison. Elle essaya de héler le groupe qui se tenait non loin de là, mais seul un léger son sortie de ses lèvres et elle s'écroula sans force sur le rocher.

.....

Elle se réveilla ballotée, quelqu'un la tenait sur son dos.

*Une course, mais pourquoi cour t-on? et où allons nous? et qui est-il celui qui m'a récupéré?*

Elle bénie en silence cette âme charitable qui l'avait prise sous son aile et qui avait fait en sorte qu'elle ne reste pas sur son rocher à mourir dévorée par ce loup et brulée par le soleil. Elle susurra un "Merci" à l'oreille de son porteur.
Soudain leur course s'arrêta, elle ouvrit les yeux et bougea un peu pour se défaire de l'étreinte de son porteur. Elle posa les pieds sur le sol, ses jambes manquèrent de flancher mais elles tinrent bon. Elle détailla le groupe de personnes qui était avec elle, tous si différent, d'origines si différentes, mais habillés tous de la même manière, et cette peur dans leurs yeux, tous la même inquiétude et les mêmes interrogations. Ils regardaient quelque chose, une chose se trouvant derrière elle. Elle se retourna et vis se qui les inquiétaient tous, un mur, un mur totalement infranchissable, a moins d'avoir pour objectif de mourir sous peu.
Un homme prit la paroles, son ton et ses paroles étaient d'un défaitisme...

Nous devons sortir d'ici, même si on les bats comme par miracle, on va mourir de faim et de soif..
Et malheureusement nos estomacs ne supportent pas la lave comme boisson ni les rochers,

Manger de la roche et boire de la lave, rien qu'a cette idée l'estomac de la jeune femme renvoya une bile acide. Que lui arrivait-il? Enora se sentait faible, elle avais pourtant déjà subit ce genre de situation, une simulation dans une sorte de matrice. Elle respira un grand coup et se ressaisie. Les paroles de l'homme paraissait lointaine, il parlait de la force et commençait à s'énerver. ça dernière phrase fut pour s'excuser. La rouquine secoua la tête afin de chasser les dernières brumes de son esprit, s'approcha de lui et le pinça fortement. Elle s'adressa à lui sur un ton calme

-Tu vois tu n'es pas mort, ce n'est pas le moment de paniquer, si nous sommes vraiment en grand danger il vaut mieux réfléchir, essayer de réveiller les dormeurs et partir ensemble à la recherche d'un passage, ou alors chercher ce que nous faisons tous ici, loin de chez nous. Pour le moment il vaut mieux ce calmer et trouver une solution. Elle respira un grand coup Rien ne sert de s'énerver ou de s'inquiéter ou de s'apitoyer, c'est souvent ce que cherche l'ennemi pour nous déstabiliser.

Elle posa un regard calme teinté de compréhension sur l'homme qui lui faisait face, espérant qu'il parviendrait à se calmer d'ici peu

Lorsque Jake se mit dans un état de panique, il sentit le pincement de quelqu'un sur sa droite, se retourna et vit une femme.. Non seulement que la panique était plus forte que lui, mais en plus il devait supporter les pincements des gens autour de lui. Juste au moment où Jake allais lui demander la raison, elle pris parole:

"-Tu vois tu n'es pas mort, ce n'est pas le moment de paniquer, si nous sommes vraiment en grand danger il vaut mieux réfléchir, essayer de réveiller les dormeurs et partir ensemble à la recherche d'un passage, ou alors chercher ce que nous faisons tous ici, loin de chez nous. Pour le moment il vaut mieux ce calmer et trouver une solution.
Rien ne sert de s'énerver ou de s'inquiéter ou de s'apitoyer, c'est souvent ce que cherche l'ennemi pour nous déstabiliser. "

C'était une décision intelligente, Jake ne su quoi dire et essaya de se calmer en arrêtant de penser a touts les dangers que présentait cet endroit.

- Vous avez raison, je ferais mieux de me calmer un peu, peu importe la chaleur ou les risques, l'union fait la force, et la en ce moment on est assez pour s'entraider et réussir à revenir chez nous.

Jake retenus le conseil de celle-ci qui étais assez sage. Rien ne sert de s'énerver ou de s'inquiéter ou de s'apitoyer, c'est souvent ce que cherche l'ennemi pour nous déstabiliser. Elle devait surement avoir de l'expérience au combat pour savoir ce que cherche l'ennemi. Il posas alors la question:
-Dites-moi, comment savez vous ce qu'un ennemi cherche pour gagner la victoire? Vous battez vous souvent dans votre vie?
Jake se calmais de plus en plus avec chaque moment, les esprits lui revinrent et alors un nouveau problème surgit: il s'était dénoncé en tant qu'évincé Jedi devant des gens qu'il ne connaissait même pas en parlant de la force pendant son moment d'angoisse, mais ce problème ne semblais pas beaucoup l'influencer puisque de toute façon ils sont tous dans le même cauchemar, ce n'est pas comme si ils savent où Jake habite et que dès qu'ils vont se réveiller, ils n'auront que la pensée que ce n'était qu'un rêve en tête. Toutes ces pensées ne voulaient dire qu'une seule chose a Jake; il s'était largement calmé.

Jake se releva avec un gros mal de tête,
"Où suis-je?
il vu une lumière qui était concentrée sur un marteau qui semblait être très lourd, il ne ressemblait pas aux marteaux d'aujourd'hui non plus.
Qu'est ce que c'est que ça?
Sa curiosité le poussa à s'avancer vers le marteau, il toucha aussitôt la manche et essaya de le soulever, mais il était beaucoup trop lourd pour une seule main, il essaya de le soulever avec ses deux mains mais sans effet..
Êtes-vous la? J'ai besoin d'un petit coup de main. s'écria-t-il envers les autres "survivants" .

Quatre Murs.
Quatre Piliers.
Quatre Lumières.
Quatre Symboles.

Sur chaque murs, un symbole.
Le premier était une couronne.
Le deuxième une épée,
Le troisième une lance,
Le dernier une masse, posée sur un socle.

Tous étaient là, au milieu de tout.
Le loup avait parlé, avait aidé.
Et pourtant ils demeuraient désemparés.
C'est alors qu'ils virent la masse sur la pierre.

Lorsque Jake Molini posa sa main sur la Masse qui reposait sur une pierre, comme collée à cette dernière, semblant pouvoir s'écrouler au moindre coup de vent, un bruit claquant, une détonation, se fit entendre. Il ne parvint pas à la soulever ni même la tirer. Et sa curiosité coûta la vie de tous ses compagnons... Du moins, allait coûter leurs vies. Car le plafond ronronna dans un premier temps. Puis vibra. Les poussières s'étiolèrent sur les rêveurs et un bourdonnement sourd se fit entendre. c'est alors qu'ils virent que le plafond descendait lentement vers le sol.

Les murs étaient lisses, et au niveau du marteau il semblait avoir été gravé un trou spécialement pour laisser passer l'objet au centre de la salle. Un piège savamment pensé et bien vicieux, empêchant quiconque de pouvoir se mettre à l'abri de ce plafond qui menaçait d'écraser les occupants de la pièce, les transformant en bouillie de chaire. Et sans trop savoir pourquoi, Ordolann Metnor s'était retrouvé debout avec, dans sa main, une terrine en céramique, contenant environ 50 centilitres d'eau... sans savoir comment cette chose avait bien pu atterrir entre ses mains.

Jake ne su quoi faire et, il s'assit par terre et commença a méditer, comme si rien de grave ne se passait. Jake pensait peut-être que la force était quand même présente dans cet endroit "isolé", fruit des paroles de son maitre.
" La Force est présente partout, même aux endroits dans lesquelles tu n'arrives pas à la contrôler, tu doit juste trouver au fond de toi un moyen différent de la trouver, cette Force. "
Peut-être ce lieu était-il une exception rare? Ou peut-être que Jake va réussir a trouver un moyen d'être sauvé de cet endroit et de cette mort certaine, il en avait mars que la figure fantomatique grise de fumée jouais avec eux comme des pions pour acquérir quelque chose, peut-être du pouvoir, peut-être un objet, ou peut-être qu'ils étaient tous envoyés à une mort certaine de cette.. Chose, pour qu'elle puisse nourrir sa faim de mort. Bref, Jake voulait seulement sortir d'ici, c'est pourquoi il cherchais au fond de lui un support de la Force, qui pourrait l'aider à évacuer et évacuer tous les autres avec lui..

Comme si.

Le comme si avait une valeur importante. Comme si la réalité se voyait privée de toute ressemblance avec son originelle forme axée sur des lois de la physique, et que le temps n'avait pas plus de sens qu'un vide blanc, ou que la roche était aussi légère qu'une plume. Comme si le monde qu'ils avaient connu jusque là n'existait plus, comme s'ils avaient oublié qui ils étaient. Car pour eux, ils étaient dans la réalité, il n'y avait rien de plus réel que ici, là, maintenant. S'ils se pinçaient, ils avaient mal. S'ils se coupaient, ils saignaient, s'ils approchaient une flamme, ils se brûlaient. Tout était donc vrai, on les avait amené là physiquement.

Et pourtant les incohérences ne cessaient de leur faire croire qu'ils étaient dans une autre réalité. Ces choses qui apparaissent et disparaissent, ces matières qui se déplacent et les traversent, les emporte loin, les téléportent, les font vagabonder d'un point à un autre. Tant d'incohérence qui rappellent aux protagonistes que le présent est absent, et que le rêve n'est autres qu'un subterfuge de la réalité. Mais pourquoi est ce si... réaliste ? Qu'en est-il de leur véritable corps ?

Ordolann Metnor s'était mit à boire. Et en buvant cette eau, il adhéra au monde dans lequel il était, pour ne former plus qu'un, en avalant sa substance et en y mêlant ses molécules. Il avait laissé les entités extérieures contrôler son esprit jusqu'à le rendre vulnérable à un point tel qu'il se mit à croire qu'il n'y avait pas de rêve. Mieux encore, il savait désormais que tout cela n'avait rien d'un rêve, et que son véritable corps était ici présent. Que si les altérations étaient si promptes à ne laisser que le scepticisme s'emparer des esprits, ce n'était que par leur intensité illusoire fortement pré calculées.

Il aborda donc la Massue et tenta de la soulever. Il ne tenta pas, non... Car c'était évident, il allait la soulever. Et puisque l'évidence était là, elle se souleva, aussi légère qu'un simple marteau. Et la figure du Terellien se fit plus imposante que jamais, comme si son corps avait grandit. Il était devenu plus fort, plus puissant, et cette masse dans sa main s'illuminait de la lumière qui venait du haut. Cette ouverture qui ne laisserait passer aucun homme mais signifiait bien que le plafond avait une faille, une fin.

Jake Molini, qui méditait, ne put s'empêcher d'ouvrir ses yeux pour voir ce qu'il se passait. Et, quittant sa méditation, il remarqua qu'il était en train de léviter, et s'écroula au sol comme un misérable déchet lâché pour donner du lest. Son coccyx lui ferait mal pendant un sacré bout de temps...