Oublié ... ou pas.

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Tyraël arrive dans un coin du jardin. La nuit est tombée, il a du mal à voir l'horizon. Cependant, il peut remarquer que dans l'immense tour Médical, il semble y avoir une perturbation dans le Côté Obscur. Inidentifiable, mais il se trame quelque chose là bas. Seul problème. La porte de l'immense Tour est fermée, et Sentinelles commencent leur surveillance nocturne. L'Apprenti Sith sait que si il est repéré, la sanction risque d'être terrible ...

Dernière édition par MJ 10 le Jeu 22 Jan 2009 - 20:19, édité 1 fois

Le doute s'empara de lui. Avait-il bien fait de fuir sa cellule et de s'attirer le courroux de ses supérieurs ? Sa mission été d'obéir, il avait faillit à cette tâche... Il réalisa qu'il n'avait toujours pas manger et que son ventre le torturait. non, il avait bien agit.

Désormais, il se tourna vers l'immense tour depuis laquelle il sentait une forte perturbation dans la Force. Il devait aller là, il le sentait au plus profond de lui. Pourtant, la situation était un peu délicate. Le temps presse, il doit agir.

Tyraël opte alors pour une solution. Loin d'être la plus intelligente, elle était tout de même bien réfléchis et il savait ce qu'il faisait.

Alors il se redressa et se mit à marcher à découvert en direction de la porte de la tour, devant laquelle été posté deux sentinelles. Il se força à marcher d'un pas régulier et lent afin de ne pas courir et paraître suspect. Le tête haute, il se stoppa devant les sentinelles.

Ou plutôt, celles-ci le stoppèrent...

Tyraël résista difficilement à ne pas céder à un élan de panique. Pourtant, il tint bon. Il entonna, d'une voix qui ne vibra pas (il s'en félicita) :

- Mon Maître, présent dans la tour, m'y attend. Il désire m'y rencontrer dans de brefs délais. Je ne souhaite pas le faire attendre si vous voyez ce que je veux dire ( les yeux qui brillent de malice )

Il fallait que la persuasion marche, sinon, il retournerait dans cette geôle putride !

Les Sentinelles hésitent, se regardent l'un et l'autre, puis cèdent et s'écarte. La grande porte s'ourve et Tyraël découvre le complexe ultra-moderne. La plupart des lumières sont éteintes, mais le grand ascenceur surplombant l'ensemble de la tour est encore activé. A Tyrael de définir l'étage en fonction de ses impressions.

Tyraël avança dans la pénombre jusqu'à l'ascenseur.
Un fois à l'intérieur, il ferma les yeux et se laissa pénétrer par le côté obscur afin de déterminer d'où provenait cette si étrange défection de la Force. Si étrange qu'elle fut délicate à sonder... Dans les méandres de son esprit, deux chiffres s'insinuèrent.
Tyraël appuya alors sur la commande de l'appareil pour se rendre au 17ème niveau.

Tyraël arrive au 17ème étage, un grand couloir sombre se profile devant lui. Avançant dos au mur dans la pénombre, le jeune apprenti entend des voix qui émanent d'une salle fermée mais dont la lumière filtre sous la porte. Les ondes semblent agressives, menaçantes, deux personnes ne sont visiblement pas en accord dans cet endroit, mais aucun bruit de laser ni de cri de souffrance ne se fait entendre. Seulement des voix sèches et fermes.

Ne pas prendre de risques, voilà ce à quoi Tyrael devait s'atteler. Il n'était pas sensé être là. D'ailleurs, plus rien de tout ça n'était sensé. Il avait envie de quitter ce lieu au plus vite. Et pourtant ... Non, il se dirigeât dos au mur vers la porte dont filtrait la lumière et les voix.

Lorsqu'il fut arriver à hauteur de la porte, il s'arrêta, colla son oreille à la porte afin d'écouter les voix. Il en était sûr, la perturbation venait de cette pièce. Cependant, étant donné les cris... il n'était pas assez fou pour y rentrer.

Soudain les voix se turent... L'avaient-ils entendu ? Ou plutôt senti par la force ? Il recula et attendit sobrement.

La porte s'ouvre doucement, un homme encapuchonné semble avoir remarqué du bruit. Tyraël ne peut apercevoir toute l'étendue du couloir a cause de l'obscurité, va-t-il réussir à se cacher à temps ?

Sa seule issue est de profiter de cette obscurité. Alors, en courant (plutôt en sautillant d'ailleurs pour être discret), Tyrael se rend le plus loin possible dans le couloir et se recroqueville dans l'obscurité avec le mince espoir de passer inaperçu.

Pourtant, nous sommes dans une académie Sith, et l'homme, s'il contrôle la Force n'aura pas besoin de ses yeux pour identifier le jeune Apprenti. D'ailleurs, voilà que le silhouette encapuchonné tourne la tête en sa direction. Perdu pour perdu, il ne reste plus qu'à assumer sa bêtise. Tyrael se relève.

Un Sith n'a pas peur.

Tyrael s'avance, et se plante devant l'homme, qu'il ne reconnait pas de par l'obscurité. Il attend sa réaction.

Dark Trynis tente s'opposer à l'homme, en lui tenant tête de front. La sombre silhouette s'arrête soudainement. Intrigué, l'apprenti ne voit pas la seconde ombre se faufiler derrière lui, et lui porter un coup à la tête. Lorsqu'il se réveille, il voit flou, a une grande migraine, et est lié pieds et poings dans la salle dans laquelle il comptait se rendre. Deux hommes encapuchonnés l'observent attentivement, les armes du sith devant eux.

Encore sonné par l'attaque foudroyante que lui a porté son adversaire. Dark Trynis mis longtemps avant de se rendre compte de la situation dans laquelle il s'était fourré. Désormais pieds et poings liés, il regratta sa stupidité !

Tyrael s'agita, tentant, en vain de se libérer les bras, puis renouvela l'opération avec les jambes. Tentatives inutiles. Il souffla et peu et décida de tenter de garder son calme. Après avoir essayer de visualiser ses adversaires dans la pénombre, il décida de prendre la parole afin de rompre ce glacial silence, tout en essayant de sortir du merdier dans lequel il s'était jeté, tête la première :

- Qui êtes vous ? Maître, êtes vous là ?

Les deux silhouettes se rapprochent de l'apprenti neutralisé. L'une d'entre elle enlève son capuchon. Un humain aux cheuveux noirs et au regard rouge sang. Il frappe Tyraël au niveau du ventre. Le fugitif a la respiration coupé. Le deuxième homme, resté en arrière, ôte lui aussi sa capuche, à la grande surprise de Dark Trynis : c'est son maître qui se tien devant lui. La voix glaciale du tuteur du jeune sith résonne dans ses oreilles comme un coup de glas.

- Quel comportement misérable ... Appeler son maître en pleurnichant devant la difficulté.

Le jeune homme leva les yeux vers son maître. Les mains liées devant lui, et les jambes solidement attachées aussi, il n'irait pas loin. De toute façon, l'objectif n'était pas de partir.

Quand l'homme avait baissé sa capuche, le monde de Tyraël venait de s'écrouler. Tout ce qu'on lui avait appris, qu'on lui faisait répéter... Son maître, la personne qu'il se devait de respecter, venait de lui apparaitre. Cet homme avait comploter contre lui, feintant de l'oublier et l'attirant jusque dans cette salle, d'une obscurité apaisante, où il était désormais prisonnier, une fois de plus. Pire, cette homme venait de le ridiculiser alors que Tyrael avait, par la ruse, sut ce défaire des sentinelles, et s'évader de sa geôle pour enfin parvenir jusque dans le couloir.

Se relevant sur ses coudes, il leva ses mains liées. Ce qu'il allait faire était un véritable suicide. Mais l'apprenti Sith du nom de Dark Trynis n'en a rien à faire. Cet homme l'a trahit. Désormais dans les yeux de Trynis brillent les flammes de la haine, et dans son essence une terrible soif de vengeance tourbillonne.

- Je n'ai aucune leçon à recevoir d'un lâche qui m'attaque par l'arrière dans l'obscurité. Mais peut être voudriez vous voir un comportement digne de ce nom.

De ces mains jaillit une projection de force qui frappa le maitre de plein fouet.

Le maître, surpris, est projeté contre la table où jonchent les affaires de Tyraël. Les objets partent dans tous les sens, et l'apprenti peut aperçevoir son sabre arriver au pied du second opposant. Dark Mörn se relève, sourit. Trynis se sent à la fois enervé et déconcerté par l'attitude déroutante de celui qui l'a laissé moisir dans sa cellule. Le guerrier sith s'adresse à son compagnon.

- La compétition sera visiblement plus serrée que tu le présageais, Johus ...

Johus ... Ce nom n'est pas inconnu au jeune fugitif. Maintes fois, son maître lui avait parlé de Johus Tavross, son ancien apprenti tué suite à un court moment de pitié et de compassion. Défini comme un apprenti puissant et sage, mais qui fut pris au dépourvu par une once de lumière dans son esprit. Non, visiblement, il y avait une part de mensonge dans l'histoire de Johus. Il n'était pas mort mais bien présent face à Tyraël, et au côté de Dark Mörn. Deux apprentis, et un maître ... ou plutôt trois apprentis. Quelques secondes après les paroles du guerrier sith, la porte s'ouvre violemment, et deux sentinelles jettent au sol une jeune femme de l'âge de Trynis. Elle semble s'être débattu mais s'est vite fait maîtrisé par les sentinelles. Ces dernières referment la porte et disparaissent plus vite qu'elles ne sont apparues.

- Voilà enfin la pièce manquante ... Tout cela aura été laborieux, Raine ...

Raine Oria. Deuxième nom connu pour l'apprenti, deuxième ex-apprentie de Mörn censée être décédée. Désormais, Tyraël Waïller comprend le sens du mot "compétition", comprend tout le complot de son maître. Trois apprentis pour un seul maître. La fatalité des Sith, écraser les autres pour s'imposer au pouvoir. Dark Trynis devait s'y résoudre, son maître lui avait menti pour élever en parallèle deux autres apprentis, et seul le plus fort d'entre eux deviendrait réellement un sith. Thèse d'ailleurs conforter par de nouvelles paroles de Dark Mörn.

- Vous avez tous réussi la première partie de votre formation, survivre à mon apprentissage ... Deux d'entre vous se sont échappés de leur cellules, mais je suis convaincu de la supériorité du troisième, mon cher Johus. A vous de me prouver que j'aie tort, le seul survivant sera mon apprenti. Que le duel commence.

Tyraël, encore attaché, est dans une situation peu arrangeante : son sabre est au pieds d'un de ses adversaires ! Cependant, ce dernier n'a pas le temps de se baisser, Raine se rue déjà sur lui avec son double-sabre laser.

La réaction de son maitre l'avait décontenancer... pourtant Trynis le savait, la moindre hésitation le détruirait. Il ne fallait donc plus réfléchir mais tuer...oui il fallait qu'il les assassine.
Il allait pouvoir évacuer une haine restée bien trop longtemps silencieuse !

Ne laissant plus le temps au doute, Trynis bondit sur ses jambes avec aisance (sans doute un acte facilité par l'adrénaline qui pulsait dans ses veines) et esquiva d'une extrême justesse le coup oblique de la jeune femme, qui promettait d'être mortel. Dès lors, il se jeta vers Johus, son sabre glissant du sol pour rejoindre les mains de son propriétaire. Mais les poings toujours liés, l'issue d'un combat au sabre lui serait fatale...

Alors, en pivotant, il assena un coup de coude violentissime dans le nez de l'autre apprenti. Ne se permettant aucune pose, Trynis continua sa course (en sautillant) afin de s'éloigner de son adversaire, plus libre que lui dans ces mouvements. Puis, il sourit au bruit caractéristique d'un craquement d'os. Son coup avait du être efficace. Pourtant, n'ayant pas la moindre seconde pour vérifier, Trynis fit jaillir du manche la lame rouge sang, garante de violence.

Raina chargeait de nouveau. Le temps lui manquait. Aussitôt, et ceci grâce à une rotation de l'arme, les liens qui retenait ses bras furent sectionnés. Levant les yeux, il vit que Raina n'était plus qu'à une dizaine de mètre de lui... lorsqu'elle fut projetée contre le mur par une incroyablement puissante projection de Johus, l'apprenti qui semblait être le favoris du Maître Sith.

Ce court répit permis à Trynis de se défaire les jambes et de se mettre en position de combat, le sabre bandit au dessus de sa tête. Analysant le plus rapidement possible, il comprit que désormais, c'est Johus qui le chargeait...

Tous deux abattirent leurs sabres, qui, en se croisant, illuminèrent brièvement l'ensemble de la salle, jusqu'à présent obscure...

A l'autre bout de la pièce, Raina se relevait et rallumait son sabre.



Dernière édition par Tyrael Waïller (D.Trynis) le Sam 24 Jan 2009 - 0:04, édité 1 fois

[Tu décris tes propres actions, celles de ton personnage. Je joue les PNJ et donne le résultat des actions. Tu peux dire que tu tentes de le tuer, mais seul moi peut le valider.]

Le duel s'engage entre Dark Trynis et Johus Tavross. Les deux bélligérants, formés par le même maître, adoptent la même forme de combat, le même style, les même parades. Deux utilisateurs novices du Vaapad qui tentent d'ôter la vie et donc la place de favori à l'autre. Tyraël donne tout ce qu'il a, met en application toutes ses connaissances, mais semble peiner face à un apprenti plus ancien et plus expérimenté. Celui que le Waïller pensait mort mène la danse, et guide rapidement son adversaire vers un mur. Ses coups se veulent plus forts, plus précis, plus rapides. Trynis commence à lâcher prise, ne fait que contrer et n'arrive plus à placer des contres-attaques. Johus profite d'un moment d'hésitation pour prononcer quelques paroles peu rassurantes pour le sith.

- Les faibles n'ont pas leurs places aux côtés du Seigneur Mörn. Ta fin est proche, vermine.

Et l'apprenti s'apprête à porter à Tyraël un coup fatal. La lame s'approche de l'apprenti en bien mauvaise position, épuisé et désemparé. Mais c'est au dernier moment que Raine, la troisième apprentie, profite de la garde baissée de Johus pour se ruer sur lui par derrière. Plus expérimenté que ses deux adversaires, le sith se baisse, glisse derrière la jeune femme et la soulève avec une incroyable force. Impuissante, la jeune humaine se voit projetée par la fenêtre. Tyraël a le temps de se relever mais réalise que l'écart entre eux deux est considérable, il va falloir être inventif.

Trynis tente un coup de bluff. La table est projetée à vitesse moyenne, l'apprenti n'ayant pas encore une maîtrise suffisante de la Force. Mais elle l'est assez pour projeter Johus à l'extrêmité de la salle, bien que non blessé. Le Tavross se relève en souriant, tandis que Tyraël fonce vers lui.

- Ta mort est inévitable. Pars rejoindre Raine dans l'au-delà.

Et ouvrant sa main en direction de son adversaire qui sprint vers lui, il utilise sa plus puissante poussé de force pour envoyer à toute vitesse Tyraël vers la grande fenêtre. Dark Trynis se cogne contre le haut de l'ouverture, ce qui permet malgré un léger assomment un ralentissement de sa chute. Le jeune apprenti après avoir rebondi contre ce bord passe à travers l'embrasure, voit le vide en dessous de lui. Mais il voit aussi la cheville de Raine. Cette dernière est encore accrochée au rebord de la fenêtre.

La vue embrouillé par le choc, et les réflexes nettement ralentis, Tyraël parvient néanmoins à se rattraper au dernier au moment à la cheville de Raine, qui, involontairement, vient de le sauver pour la deuxième fois. L'arrière de son crâne lui faisait un mal de chien, mais s'il voulait survivre, il ne fallait pas protester... mais plutôt résister à l'évanouissement.

Presque à bout de force, Tyraël se maintient quand même à la cheville de sa bienfaitrice, qui semble battre des pied pour se dégager du fardeau supplémentaire à supporter. En faisant appel à toutes ses forces, et ses connaissances, Tyraël tire sur ses bras, et effectue un périlleux saut par dessus Raine. Lorsqu'il atterrit sur le rebord de la fenêtre, Tyraël vacille et manque de s'effondrer. Il tourne alors la tête vers l'abîme qui se prolonge dans l'obscurité jusqu'à 17 étages plus bas. Il aperçoit alors le regard de supplication de Raine, dont le désespoir lui fait couler des larmes sur ses frêles joues.

Ce regard fait un véritable choc au jeune apprenti, jamais il n'avait sentit pesé sur lui tant de détresse. Cette femme l'implorait de l'aider, par un muet regard. Jamais Tyraël n'avait éprouvé ce sentiment qu'est la pitié. Il soupira, sachant que ce qu'il allait faire aller hanter jusqu'à la dernière de ses nuits, pourtant il n'avait pas le choix ...

Alors Tyraël leva son sabre afin de sectionner les deux mains de la jeune femme, qui étaient désormais son seul lien avec la vie.
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Après avoir jetait un coup d'œil derrière lui, il vit le regard désemparé de Johus, qui les croyait tous deux définitivement mort, et qui s'apprêtait à rejoindre Dark Mörn

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* A toi d'accepter ou non le décès de ton PNJ

Tyraël hésite, voit au fond de son âme la pitié, la compassion. De faibles signaux proviennent de son for intérieur. Des sourires, des rires, de la joie, la lumière. Tous ces sentiments, ces impressions que le sith n'a pas encore totalement effacé, étant apprenti. Il est debout sur le rebord de la fenêtre, 13 étages en dessous de lui, et une jeune femme en larme le suppliant de lui laisser la vie sauve. Elle n'a que 18 ans. Elle est belle, pétillante, et les larmes sur ses joues donnent l'impression de coups de poignards à Dark Trynis. Si il lui laisse la vie sauve, il choisis la lumière, commence une rédemption, mais doit affronter une chute dans le vide ou deux sith expérimentés. Mais dans son coeur, la lumière règnera. Si il choisis la voie obscure, une grande carrière l'attend, au près d'un puissant maître. Si il fait ce choix, il n'aura plus qu'un adversaire, il n'aura plus qu'un obstacle à écraser, à réduire en miette. Une vie à ôter, des parents tristes du départ de leur fils ou fille il y a bien longtemps, qui sans le savoir vivront la mort de leur enfant avant la leur.

Tyraël a fait son choix, la lumière ou l'obscurité. Il ferme les yeux et inspire profondément. La lame rouge de Dark Trynis s'allume et vient couper les deux mains de la jeune femme. Cette dernière, dans un cri à réveiller les morts, tombe des 13 étages, ses deux mains la suivant. Le jeune homme est tout retourné, cet horrible hurlement l'a perturbé, sans compter le bruit de l'atterrissage de Raine Oria. Elle est morte, tout comme le bien restant dans le coeur de Tyraël. Désormais, plus que de la haine. Le regard de l'apprenti a viré au rouge sang, sa sauveuse est morte, à lui de terrasser Johus Tavross, prendre sa place, et venger la jeune femme au passage.

Quel cri ! Quel horrible cri ! Tyraël en avait eu les entrailles retournées. Cette femme, si fraiche malgré le côté obscure qu'elle fréquentait avait sans doute vu dans l'hésitation de Tyraël un frêle espoir... désormais, elle gisait, plus bas.

Mais ce cri... mon dieu...

Tyraël tourna la tête vers l'autre apprenti puis se demanda si ses parents avaient poussé ce même cri lors de leur ultime voyage. Tyraël foudroya son adversaire d'un regard qui brillait d'une envie de vengeance. Ses parents... puis cette femme. Cette homme, en plus d'être le véritable assassin de la jeune apprentie, était son dernier obstacle vers la gloire. Il allait aussi être le dernier lien de Tyraël avec son passé où la lumière éclaircissais le cœur du jeune homme.

* Je promet d'avoir ta peau, prétentieux faiblard *

Tyraël, un sourire malsain couvrant une partie de son visage, avança, fit voler son sabre dans sa main gauche ... et celui de Raine dans sa main droite. Celui-ci jonchait précédemment le sol, à l'orée de la fenêtre.
Dark Trynis avançait doucement...

- Je suis le feu de la haine.

Cette phrase, tirée du code Sith, sortit de la bouche de Tyraël d'une voix monocorde, tremblante, qui résonna longuement entre les murs de la petite pièce. Soudain, Tyraël bondit, en allumant ses sabres et entreprit de gagner son assaut. Jouant sur le fait de posséder deux sabres, avantage stratégique majeur, il comptait épuiser son adversaire rapidement. Les chocs s'enchainèrent répandant dans la salle le bruit synthétique caractéristique des sabres. Johus le dominait largement par son expérience et sa puissance... mais sans doute cette différence de niveau ne fut pas suffisant car Tyraël, d'un violent coup du pied dans le ventre de l'autre apprenti, l'envoya sur le mur.

D'un rapide saut, Tyraël l'y rejoint, en lâchant le sabre de Raine, et le maintient contre la paroi. Son adversaire est désarmé, ses bras bloqués par Trynis. Le sourire malsain de Tyraël devient alors un véritable rictus de haine. Alors, le jeune apprenti murmure à l'oreille de son adversaire apeuré :

- Je ne connais pas la peur mais je la donne à mes ennemis.

Cette autre phrase, également tirée du code Sith, tétanise littéralement Johus. D'ailleurs, si celui-ci ne réagit pas vite, il est mort car déjà, la lame de Tyraël se rapproche vers sa gorge, visiblement décidée à le décapiter.

C'est avec panache que Dark Trynis prend l'ascendant psychologique sur Johus Tavross. Tant par sa vivacité physique que par ses paroles, il montre réellement ce qu'est la peur à son adversaire. Il est en véritable fusion avec le Côté Obscur, il ne fait plus qu'un avec la Force, l'obscurité, la colère, la haine dans son for intérieur sont en véritable ébullition. Le maître de Tyraël, réel manipulateur et chef d'orchestre de ce combat à mort, esquisse un sourire sous son capuchon. L'apprenti est sur la bonne voie, c'est de cette manière qu'il doit terrasser ses ennemis.

Cependant, Johus puise dans ses dernières forces pour se baisser lors de son éxécution et trouve la volonté pour reprendre le combat. Le duel est désormais plus équilibré mais aucun ne semble vouloir abandonner.

Le duel reprend, et Tyraël voit dans les yeux de son adversaire l'impie envie de survivre. Les combattants sont désormais dans un mouchoir de poche. Les coups s'enchainent et se ressemblent. Pour Tyraël, chaque coup semble durer une éternité.

Les deux rivaux tentent chacun leur tour des percées, le plus souvent inefficaces. Alors que les deux adversaires croisaient leur sabre une fois de plus, Johus effectue un habile mouvement qui lui permet de flanquer à Tyraël un violent revers de la main dans le visage. Et quel visage... Le visage plutôt charismatique qu'a d'habitude Tyraël s'est transformé en un véritable rictus de haine, et désormais un léger filet de sang perle de son nez.

Décidé à venger le coup qu'il s'est pris en pleine face, Tyraël se redresse et lance un assaut supplémentaire. L'autre apprenti Sith détourne sans difficulté la tentative de Tyraël. Les combats aux sabres reprennent. Alors que Tyraël insiste sur le côté gauche de son adversaire (car il lui semble moins habile ainsi), il lui vient une idée originale et dangereuse, mais qui pourrait s'avérer utile.

Alors, pour déstabiliser son adversaire, Tyraël change après un coup oblique, de style de combat au sabre. Passant du Vaapad au Juyo (Forme VII), il perturbe totalement son adversaire, pris au dépourvu. Fier de s'être entrainer en parallèle à cette forme de maniement, il revient vite sur ça décision.

* Je dois agir vite avant qu'il prenne conscience du style et reprenne le dessus *

Oui, car Tyraël a beau s'être entrainer quelques fois à ce style, il ne le maîtrise que dans les grandes lignes. Lorsque son adversaire se serra ressaisi, il n'aurait plus aucune peine à se défaire de Tyraël. Alors jouissant de son avantage provisoire, Tyraël effectue un Cho Mai d'une rapide inimaginable, d'une précision tout autant hors du commun.

La main de Johus heurte le sol dans un bruit sourd, peu avant le sabre. Johus est désormais à genoux, sa main de prédilection reposant devant lui, et son sabre peu à coté.

Tyraël avance, et, avec un sourire sadique, pose son pied sur le membre seul, et ramasse le sabre. Il jette enfin un regard de glace à son pauvre adversaire apeuré.

Johus semble destabilisé, affaibli. Il n'a plus la force de résister face à ce miraculeux survivant, qui a su retourner la situation. Trynis, l'obscurité dans l'âme, ne réfléchit plus, s'avance vers son adversaire, et le décapite. Tavross est mort. Le maître lâche un petit rire satisfait. L'apprenti se tourne vers lui, cet homme censé être son formateur mais aussi protecteur. Que va-t-il choisir après cette semi-trahison ? De tenter de renverser ce maître après avoir éliminé ses deux opposants, ou la voie de la sûreté en rejoignant à nouveau Mörn, sachant que ce dernier n'hésite pas à utiliser ses apprentis ?

[Tyraël -> Un peu de patience ! J'ai le droit d'avoir une vie, de réviser, et de faire passer la réalité avant SWOR, non ? On est à quelques jours des vacances, c'est mes derniers contrôles. J'ai d'autre chose à faire que de RP Toute la journée !

Cronal -> Des tas de sujets sans MJ sont disponibles, et notamment Obi-Wan.]