Carte d'identité :
- Nom : Rahm Kota
- Autres Comptes : Alexander Stross Malkavi
- Race : Humain
- Sexe : Masculin
- Age : La cinquantaine
- Planète d'origine : Kota n’a jamais réellement su le nom de la planète sur laquelle il naquit et se battit toute sa jeunesse. Il n’a de plus jamais réellement eu l’envie de le savoir ; elle appartient désormais au passé, et elle n’est pour que mauvais souvenirs.
- Apparence : C’est un vieil homme que vous avez devant vous, le dos légèrement voûté vers l’avant, comme ramené sur lui-même, ce qui rend assez difficile l’estimation de sa taille. Son visage est buriné, marqué par les rides et les cicatrices. Il arbore un bouc assez mal entretenu qui a dégénéré en barbe, renforçant son côté âgé. Ses yeux marrons, surmontant des cernes sont las, et semblent emplis d’une certaine mélancolie. Ses cheveux, semblent eux aussi laissés à leur bon vouloir, ne dessinant aucune coupe prédéfinie, certains lui tombant sur le front. Il a le poil d’un blanc de neige.
Kota est enveloppé dans une large cape à l’espagnole – c'est-à-dire possédant une capuche – fermée et d’un brun terne qui se trouve jetée sur son crâne. Qui pourrait deviner que derrière cette façade de vieil homme fatigué se trouvait être, auparavant, l’un des généraux de la république, et de surcroît un grand Jedi ? En tout cas pas ceux qui apprirent à le voir régulièrement dans une cantina perdue dans la Bordure, à sombrer dans l’alcoolisme et la dépression. Kota a depuis longtemps remisé son armure de général et ses vêtements de Jedi, ne gardant à sa ceinture qu’un simple pistolet blaster.
- Apparence : C’est un vieil homme que vous avez devant vous, le dos légèrement voûté vers l’avant, comme ramené sur lui-même, ce qui rend assez difficile l’estimation de sa taille. Son visage est buriné, marqué par les rides et les cicatrices. Il arbore un bouc assez mal entretenu qui a dégénéré en barbe, renforçant son côté âgé. Ses yeux marrons, surmontant des cernes sont las, et semblent emplis d’une certaine mélancolie. Ses cheveux, semblent eux aussi laissés à leur bon vouloir, ne dessinant aucune coupe prédéfinie, certains lui tombant sur le front. Il a le poil d’un blanc de neige.
Kota est enveloppé dans une large cape à l’espagnole – c'est-à-dire possédant une capuche – fermée et d’un brun terne qui se trouve jetée sur son crâne. Qui pourrait deviner que derrière cette façade de vieil homme fatigué se trouvait être, auparavant, l’un des généraux de la république, et de surcroît un grand Jedi ? En tout cas pas ceux qui apprirent à le voir régulièrement dans une cantina perdue dans la Bordure, à sombrer dans l’alcoolisme et la dépression. Kota a depuis longtemps remisé son armure de général et ses vêtements de Jedi, ne gardant à sa ceinture qu’un simple pistolet blaster.
- Metier : Maître Jedi.
- Ordre ou Groupe : Ordre Jedi
Fiche d'informations :
- Résumé de l'histoire :
Introduction
Nombreux sont ceux qui ont essayé de retracer l’histoire de Maître Kota, qu’ils s’agissent de Jedi ou se simples individus extérieurs à l’Ordre, et fort peu en savent réellement le tenant. Plusieurs fois interrogés sur le sujet, qu’il s’agisse du Grand Maître Jedi Yoda, de Maître Windu ou bien de Maître Kota lui-même, tous répondirent avec force de flou et de données vagues, prétextant que cela n’avait aucun intérêt notable, et Maître Kota allant lui-même jusqu’à, avec force de mutisme et de regards désapprobateurs, refroidir les ardeurs des plus curieux des padawans. En réalité, il eut été possible de savoir réellement le tenant de l’histoire par le biais des registres d’Ordre Jedi, ou bien par la bouche de l’intéressé, mais ces deux façons sont désormais closes ; l’une car les registres de l’Ordre furent détruits par Vador lors de l’incendie du Temple Jedi à Coruscant, l’autre car Maître Kota n’aime pas parler de lui, et encore moins de son passé. Des sages comme Yoda, qui fut son maître, ou bien encore Mace Windu, qui découvrit en lui la Force en savent beaucoup. D’aucuns disent que Maître Obiwan Kenobi, de part l’amitié qu’il entretient avec Maître Rahm Kota, en sait lui aussi long. Mais qui irait jusqu’à questionner ces maîtres sur la question ?
D’après ce que l’on se dit dans les couloirs du Temple, Maître Kota serait né et aurait passé son enfance – ainsi que son adolescence – sur un des mondes du système Aduba. Ce système disposant de nombreuses planètes aux noms recherchés (Aduba I, Aduba I, III, IV…) il reste difficile, en estimant qu’il s’agit là de la bonne piste, de déterminer sans l’accès aux archives de l’Ordre ses origines. Ce que l’on sait, c’est que Maître Windu fut envoyé au nom de la République sur son monde pour arbitrer un conflit qui menacer la vie même de la planète et, par extension, du système entier. On raconte que c’est par ce biais que Maître Windu rencontra alors le jeune Rahm Kota, et, descellant en lui une forte affinité avec la Force, décida, malgré son âge avancé – Rahm avait alors dix-huit ans -, de l’amener avec lui sur Coruscant pour qu’il soit formé aux arts Jedi. Mais nous anticipons ; retournons aux sources.
I] L’enfant soldat.
Une guerre civile éclata sur le monde d’origine de Rahm Kota. En effet, on raconte qu’alors, la planète n’appartenait pas à la République, mais été dirigée par différents gouvernements qui, de par la coutume, devaient à tour de rôle représenter leur planète auprès de leurs voisins républicains. Il arriva que des divergences entre ces gouvernements se firent et, de part la violence des hommes, et un assassinat en entraînant en autre, toute la planète se retourna alors fragmenté et en guerre, chacun se battant au nom de ses propres idéologies – quelles soient justes ou non, la question n’était pas là – pour la gouvernance du monde. La planète était, avant l’éclatement du conflit, un secteur riche et industrialisé, qui exportait notamment beaucoup de produits militaires et de haute technologie. Celle-ci servit alors sur le propre sol qui l’avait créée, au détriment d’un peuple, au détriment d’un monde. Rapidement, devant l’escalade de violence qui frappa la planète, et les soldats ne suffisant plus, tous furent armés, vieillards, femmes, et enfants. Rahm Kota était parmi ceux là.
L’enfant, l’arme au poing, courrait de débris en débris, zigzagant, et tout soudain, se jeta de côté, évitant in-extremis une rafale de laser qui faucha l’un de ses camarades. Haletant, l’enfant saisit fortement son fusil laser et, bien qu’il n’avait pas douze ans, sa main ne tremblait pas. Il regarda rapidement celui qui fut son frère, puis hurla aux autres.
- Tireurs dans le bâtiment ! Tireurs dans le bâtiment !
Alors que les lasers fusaient en tout sens autour de lui, l’enfant se recroquevillait derrière ce qui fut avant un pan de mur. Traverser cette rue avait été une folie ; il était désormais coincé, et serait tiré comme un lapin dès qu’il essayerait de sortir.
Soudain, il vit du coin de l’œil Mateus. C’était son officier supérieur, celui qui dirigeait cette patrouille d’enfants soldats. Lui était nettement plus vieux, et était soldat de métier. Il lui fit quelques signes, semblant lui demander à quel étage les tireurs s’étaient embusqués. Rahm lui répondit à son tour par signes. Ils étaient au troisième. Il le vit alors se saisir d’un lance-missile portatif et, tout soudain, un de ses petits camarades se mit à courir dans sa direction, attirant les tirs vers lui, zigzagant et courant à perdre halène. Sans plus attendre, le sergent Mateus sortit de son couvert, ajusta son tir et pressa la détente. Un missile plasma jailli hors du tube et vint s’écraser à l’intérieur du bâtiment, provoquant une explosion verdâtre et secouant toute l’infrastructure. Un moment passa, un long silence. Mateus, debout, confia l’arme lourde à l’un des enfants et épaule son fusil laser.
- Avançons. Lacha-t-il, sans emphase, avant de reprendre la tête du petit peloton. Kota, se relevant, les mains crispées sur son arme, reprit le rang. Passant à côté du sergent, celui-ci lui tapota amicalement l’épaule.
- Bien joué, petit.
La patrouille finit par arriver au point de ralliement. Il s’agissait d’un ancien complexe commercial, à moitié en ruine et réhabilité par l’urgence de la situation en campement avancé. Kota y voyait plusieurs centaines d’hommes et d’enfants en arme, ainsi que quelques blindés léger. Il vit aussi ce qu’il prit pour un tank, tant le véhicule était grand et semblait, à ses yeux de garçonnet, si puissants, invincible. On leur donna quartier libre, tandis que Mateus allait faire son rapport. Il avait, avec cette embuscade, perdu deux « hommes ». Leurs adversaires misaient beaucoup sur la guérilla, postant de petits groupes lourdement armés où ils attaquaient par embuscade avant de se replier vers un point de chute. Mais tout cela n’était que considération d’officiers. Rahm, lui, profita de cette pause pour aller se détendre, parler avec les hommes, et jouer au Padzak. C’était en fait l’une de ses seules occupations lorsqu’il rentrait de mission. Le Padzak. Il y avait bien aussi quelques beuveries avec les autres, mais de part son jeune âge, il ne faisait pas long feu. Il aimait aussi parler tactique avec le sergent Mateus. Celui-ci avait de la bouteille, et avait servi dans l’armée plusieurs années. Il connaissait les tactiques adverses, et c’était pourquoi on lui donnait à former les bleus, comme Rahm. L’enfant estimait beaucoup l’officier, et il savait que tant qu’il serait là pour les guider, ils arriveraient à bon port, quoi qu’il arrive.
Ces pensées réconfortantes s’effondrèrent le jour où le sergent Mateus s’écroula tout soudain en plein milieu d’une rue, le crâne percé de part en part par un puissant tir laser. Un sniper. Tous s’étaient mis à couvert derrière ce qu’ils pouvaient et, leur officier mort, personne n’osait lever le petit doigt, d’autant plus que le porteur du lance-missile, terrorisé qu’il était à côté du cadavre de Mateus, pleurait, les nerfs lâchant, comme l’enfant qu’il était. C’est là que Rahm su ce qu’il devait faire. Sans qu’il ne sache pourquoi ni comment, il savait qu’il devait s’élancer, maintenant, ni avant ni après, et courir, courir vers le gosse. Ce qu’il fit, détalant comme un dératé, il entendit le tir laser qui vint se ficher dans le sol, à un mètre de lui, et il s’écroula derrière un couvert, haletant, en sueur, tout tremblant de cet effort. Sans plus attendre, il prit des mains l’arme lourde au gamin qui n’en pouvait plus, et, espérant qu’il arriverait à s’en servir correctement, se leva et tira, une nouvelle fois mue par cet étrange instant. Le missile plasma partit dans un puissant rugissement et vint s’écraser contre des piliers qui soutenait le bâtiment où le tireur s’était embusqué. L’infrastructure trembla, craqua, puis s’effondra, souvenant poussière et gravats. Tous se relèvent alors, les yeux fixés sur celui qui les avait sauvé.
Ils ramenèrent le corps de leur sergent à la base, ou il reçut des funérailles dignes d’un soldat en temps de guerre ; un trou creusé. Pour le jeune Rahm Kota, qui n’avait alors que quatorze ans, se fut le début de l’ascension hiérarchique, tant et si bien que quatre ans plus tard, il se trouvait être l’un des officiers du quartier de commandement de l’un des camps. Quand Mace Windu, envoyé au nom de la République arriva pour mettre un terme au conflit, il rencontra le jeune homme lors des pourparlers, puis de la signature du traité de paix. Maître Windu ressentit l’impact que la Force avait sur le jeune Rahm Kota, et bien qu’il avait déjà dix-huit ans et qu’il hésita longuement sur la marche à suite, il décida finalement de lui proposer de venir avec lui sur Coruscant, où il serait peut être formé à l’art Jedi.
N’ayant connu que la guerre depuis sa plus tendre enfance, Kota, y voyant un espoir de rédemption et de paix, accepta.
Il s’averra par la suite que les dirigeants de la planète virent d’un si mauvais œil l’intervention de la République et le traité qu’elle les força à signer qu’ils se rangèrent, sans aucune réserve, aux côtés de l’Empire.
D’après ce que l’on se dit dans les couloirs du Temple, Maître Kota serait né et aurait passé son enfance – ainsi que son adolescence – sur un des mondes du système Aduba. Ce système disposant de nombreuses planètes aux noms recherchés (Aduba I, Aduba I, III, IV…) il reste difficile, en estimant qu’il s’agit là de la bonne piste, de déterminer sans l’accès aux archives de l’Ordre ses origines. Ce que l’on sait, c’est que Maître Windu fut envoyé au nom de la République sur son monde pour arbitrer un conflit qui menacer la vie même de la planète et, par extension, du système entier. On raconte que c’est par ce biais que Maître Windu rencontra alors le jeune Rahm Kota, et, descellant en lui une forte affinité avec la Force, décida, malgré son âge avancé – Rahm avait alors dix-huit ans -, de l’amener avec lui sur Coruscant pour qu’il soit formé aux arts Jedi. Mais nous anticipons ; retournons aux sources.
I] L’enfant soldat.
Une guerre civile éclata sur le monde d’origine de Rahm Kota. En effet, on raconte qu’alors, la planète n’appartenait pas à la République, mais été dirigée par différents gouvernements qui, de par la coutume, devaient à tour de rôle représenter leur planète auprès de leurs voisins républicains. Il arriva que des divergences entre ces gouvernements se firent et, de part la violence des hommes, et un assassinat en entraînant en autre, toute la planète se retourna alors fragmenté et en guerre, chacun se battant au nom de ses propres idéologies – quelles soient justes ou non, la question n’était pas là – pour la gouvernance du monde. La planète était, avant l’éclatement du conflit, un secteur riche et industrialisé, qui exportait notamment beaucoup de produits militaires et de haute technologie. Celle-ci servit alors sur le propre sol qui l’avait créée, au détriment d’un peuple, au détriment d’un monde. Rapidement, devant l’escalade de violence qui frappa la planète, et les soldats ne suffisant plus, tous furent armés, vieillards, femmes, et enfants. Rahm Kota était parmi ceux là.
L’enfant, l’arme au poing, courrait de débris en débris, zigzagant, et tout soudain, se jeta de côté, évitant in-extremis une rafale de laser qui faucha l’un de ses camarades. Haletant, l’enfant saisit fortement son fusil laser et, bien qu’il n’avait pas douze ans, sa main ne tremblait pas. Il regarda rapidement celui qui fut son frère, puis hurla aux autres.
- Tireurs dans le bâtiment ! Tireurs dans le bâtiment !
Alors que les lasers fusaient en tout sens autour de lui, l’enfant se recroquevillait derrière ce qui fut avant un pan de mur. Traverser cette rue avait été une folie ; il était désormais coincé, et serait tiré comme un lapin dès qu’il essayerait de sortir.
Soudain, il vit du coin de l’œil Mateus. C’était son officier supérieur, celui qui dirigeait cette patrouille d’enfants soldats. Lui était nettement plus vieux, et était soldat de métier. Il lui fit quelques signes, semblant lui demander à quel étage les tireurs s’étaient embusqués. Rahm lui répondit à son tour par signes. Ils étaient au troisième. Il le vit alors se saisir d’un lance-missile portatif et, tout soudain, un de ses petits camarades se mit à courir dans sa direction, attirant les tirs vers lui, zigzagant et courant à perdre halène. Sans plus attendre, le sergent Mateus sortit de son couvert, ajusta son tir et pressa la détente. Un missile plasma jailli hors du tube et vint s’écraser à l’intérieur du bâtiment, provoquant une explosion verdâtre et secouant toute l’infrastructure. Un moment passa, un long silence. Mateus, debout, confia l’arme lourde à l’un des enfants et épaule son fusil laser.
- Avançons. Lacha-t-il, sans emphase, avant de reprendre la tête du petit peloton. Kota, se relevant, les mains crispées sur son arme, reprit le rang. Passant à côté du sergent, celui-ci lui tapota amicalement l’épaule.
- Bien joué, petit.
La patrouille finit par arriver au point de ralliement. Il s’agissait d’un ancien complexe commercial, à moitié en ruine et réhabilité par l’urgence de la situation en campement avancé. Kota y voyait plusieurs centaines d’hommes et d’enfants en arme, ainsi que quelques blindés léger. Il vit aussi ce qu’il prit pour un tank, tant le véhicule était grand et semblait, à ses yeux de garçonnet, si puissants, invincible. On leur donna quartier libre, tandis que Mateus allait faire son rapport. Il avait, avec cette embuscade, perdu deux « hommes ». Leurs adversaires misaient beaucoup sur la guérilla, postant de petits groupes lourdement armés où ils attaquaient par embuscade avant de se replier vers un point de chute. Mais tout cela n’était que considération d’officiers. Rahm, lui, profita de cette pause pour aller se détendre, parler avec les hommes, et jouer au Padzak. C’était en fait l’une de ses seules occupations lorsqu’il rentrait de mission. Le Padzak. Il y avait bien aussi quelques beuveries avec les autres, mais de part son jeune âge, il ne faisait pas long feu. Il aimait aussi parler tactique avec le sergent Mateus. Celui-ci avait de la bouteille, et avait servi dans l’armée plusieurs années. Il connaissait les tactiques adverses, et c’était pourquoi on lui donnait à former les bleus, comme Rahm. L’enfant estimait beaucoup l’officier, et il savait que tant qu’il serait là pour les guider, ils arriveraient à bon port, quoi qu’il arrive.
Ces pensées réconfortantes s’effondrèrent le jour où le sergent Mateus s’écroula tout soudain en plein milieu d’une rue, le crâne percé de part en part par un puissant tir laser. Un sniper. Tous s’étaient mis à couvert derrière ce qu’ils pouvaient et, leur officier mort, personne n’osait lever le petit doigt, d’autant plus que le porteur du lance-missile, terrorisé qu’il était à côté du cadavre de Mateus, pleurait, les nerfs lâchant, comme l’enfant qu’il était. C’est là que Rahm su ce qu’il devait faire. Sans qu’il ne sache pourquoi ni comment, il savait qu’il devait s’élancer, maintenant, ni avant ni après, et courir, courir vers le gosse. Ce qu’il fit, détalant comme un dératé, il entendit le tir laser qui vint se ficher dans le sol, à un mètre de lui, et il s’écroula derrière un couvert, haletant, en sueur, tout tremblant de cet effort. Sans plus attendre, il prit des mains l’arme lourde au gamin qui n’en pouvait plus, et, espérant qu’il arriverait à s’en servir correctement, se leva et tira, une nouvelle fois mue par cet étrange instant. Le missile plasma partit dans un puissant rugissement et vint s’écraser contre des piliers qui soutenait le bâtiment où le tireur s’était embusqué. L’infrastructure trembla, craqua, puis s’effondra, souvenant poussière et gravats. Tous se relèvent alors, les yeux fixés sur celui qui les avait sauvé.
Ils ramenèrent le corps de leur sergent à la base, ou il reçut des funérailles dignes d’un soldat en temps de guerre ; un trou creusé. Pour le jeune Rahm Kota, qui n’avait alors que quatorze ans, se fut le début de l’ascension hiérarchique, tant et si bien que quatre ans plus tard, il se trouvait être l’un des officiers du quartier de commandement de l’un des camps. Quand Mace Windu, envoyé au nom de la République arriva pour mettre un terme au conflit, il rencontra le jeune homme lors des pourparlers, puis de la signature du traité de paix. Maître Windu ressentit l’impact que la Force avait sur le jeune Rahm Kota, et bien qu’il avait déjà dix-huit ans et qu’il hésita longuement sur la marche à suite, il décida finalement de lui proposer de venir avec lui sur Coruscant, où il serait peut être formé à l’art Jedi.
N’ayant connu que la guerre depuis sa plus tendre enfance, Kota, y voyant un espoir de rédemption et de paix, accepta.
Il s’averra par la suite que les dirigeants de la planète virent d’un si mauvais œil l’intervention de la République et le traité qu’elle les força à signer qu’ils se rangèrent, sans aucune réserve, aux côtés de l’Empire.
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