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descriptionSasha Otharson - Officier de la marine EmptySasha Otharson - Officier de la marine

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    Identité
  • Nom : Sasha Otharson

    Profil

  • Race : Humaine
  • Sexe :  Féminin
  • Âge : 32 ans
  • Planète d'origine : Anaxes
  • Apparence :  Sasha est une femme élancée et rendue athlétique par les dix ans passés sur Carida, à suivre l'entraînement exigeant de l'académie militaire et alourdi par la gravité particulière de ce monde. Elle porte les cheveux mi-longs, qu'elle a de jais et qui font écho à ses yeux sombres. Sa peau est légèrement hâlée par le regard des nombreux soleils qu'elle a côtoyés dans l'espace, là où on attendrait la pâleur d'une vie passée dans les coursives des vaisseaux de l'Empire. Aujourd'hui épanouie, ses traits ont pris la fermeté moqueuse de la force de l'âge, et elle marche la tête haute, à vive allure, officier plein d'assurance et de goût pour la vie.  
  • Métier : Commandant de marine de l'Empire
  • Groupe : Empire Galactique

    Informations

  • Histoire :

    « Mon arrière-grand père était déjà marinier à ton âge. Mon père était lieutenant dans la marine, et je suis capitaine du Vindicatif. Ma fille, tu entreras dans la marine, parce que c'est dans le sang des Otharson. »


    Sasha Otharson - Officier de la marine R1hv


    Je crois que quelque part, oui, on peut dire qu’il s’agissait d’une entreprise familiale. Nous avions à la maison tout une aile dédiée à la marine, recélant les vestiges innombrables de ce que l’auteur de mes jours ainsi que les siens avaient pu accumuler au cours de leur carrière, et j’avoue avec une touche de fierté que j’y ai contribué à mon tour. Vous y trouviez de tout, des pièces de vaisseau aux armes, munitions et bricoles diverses qu’on se surprend parfois à ramasser en cours de route, lors d’une mission sur une planète ou une autre. Inutile de dire que pour une gamine en âge de se moucher dans les tapisseries sans éprouver le moindre remord, il y avait là un paradis en puissance que j'ai exploré chaque jour d'un œil nouveau.

    La marine est tout un monde que je devais découvrir plus tard, mais j'y ai été préparée autant que faire se peut. Mon père, Alexander Otharson, était un officier compétent, diplomatique et surtout apprécié de sa hiérarchie. Comme dans tout bon système militaire, il fallait des favoris et il en faisait partie. Les largesses dont il bénéficiait se retrouvaient dans notre demeure sur Anaxes, notamment sous la forme de précepteurs particuliers. Il était impensable que la petite Otharson aille fréquenter les autres gamins de la ville dans une école quelconque, à cirer le banc au milieu de morveux destinés à entretenir les gigantesques centrales de la planète. Ça aurait été trop amusant pour la petite en question, à savoir moi, qui au lieu de ça se fit bourrer le crâne certes des matières indispensables à tout enfant de cet âge s'il veut un jour prétendre faire partie de la société, mais également d'autres enseignements comme l'organisation de la marine, l'histoire militaire, le concept de flottille et l'architecture générale d'un vaisseau. Ce n'est pas comme si j'avais pu envisager autre chose au départ, non : j'étais fille de marinier et j'irais dans la marine, point final.

    J'étais une élève appliquée, et je me suis souvent demandée si je l'aurais autant été en bénéficiant d'une autre éducation, plus souple et ouverte. De temps en temps, je voyais certains officiers que mon père recevait chez nous avec beaucoup de plaisir, me présentant comme sa « petite perle » et « le prochain Otharson à intégrer la marine ». Il ne parlait jamais de moi au féminin lorsqu'il s'agissait de marine : j'aurais tout aussi bien pu être née garçon, et m'interrogeais parfois s'il ne trouvait pas ça préférable. Au point que, à moi aussi, il m'arrivait de me faire cette réflexion.

    Fréquemment, nous prenions son appareil personnel pour rendre visite à certains commandants ou colonels (grade qu'il avait lui-même), surtout en service. Invariablement, je finissais par me lasser de leurs discussions protocolaires et, craignant que je ne commette un impair par impatience, mon père m'attachait un sous-officier pour me faire faire le tour des installations et m'expliquer certains rudiments pratiques de la vie militaire. Quelques-uns obtempéraient de bon cœur, mais la plupart voyaient d'un mauvais œil devoir rendre ce genre de service à ce qu'ils devaient considérer comme une morveuse pourrie-gâtée. J'étais bien quelquefois facétieuse, car c'était mon penchant naturel, néanmoins mon éducation solide tendait plutôt à faire de moi une enfant calme et réservée, curieuse non de façon spontanée, mais parce que je sentais bien que c'est ce qu'on attendait de moi.

    C'est ainsi qu'en grandissant, je pu me faire une idée précise de ce qu'était la vie d'officier, ce à quoi on me destinait avec ferveur. Devenant adolescente, mon père commença à m'accorder quelques libertés dispensées avec parcimonie, selon le résultat de mes efforts et le zèle que j'apportais à mes études. D'un autre côté, m'estimant désormais plus responsable, il ne tolérait plus aucun écart de conduite (ce qui, à mon grand dam, incluait parfois l'humour et souvent les farces). Une nouvelle facette s'ajouta à mon panel éducatif : celle de la politique, qu'il aborda sérieusement pour la première fois à mes seize ans.

    « Il y a deux loups alpha dans l'Empire, Sasha : l'armée et les dirigeants. Ils font partie de la même meute et ils disposent tous du pouvoir, mais aucun ne veut en donner plus que nécessaire à celui d'en face. »
    « Ne devons-nous pas servir la classe dirigeante, papa ? » avais-je alors demandé. A l'époque, j'étais encore percluse des idées de droiture et de justice.
    « Pas toi : toi, tu seras un haut officier de la marine, et souviens-toi toujours de ceci... si tu ne t'empares pas du pouvoir, d'autres le feront, et ce que tu n'auras pas saisi ils le retourneront contre toi. Par peur, par jalousie. Dorénavant tu suivras des cours sur l'institution politique de l'Empire et le fonctionnement de ses rouages. Connais ton ennemi, et connais ton ami, car il n'est de pire ennemi qu'un bon ami. »

    C'était typiquement le genre de maxime qu'il se plaisait à énoncer, surtout en ma présence, comme si elles recélaient une intime sagesse essentielle à mon avenir.
    Dès le lendemain, je me découvrais un nouveau professeur un peu guindé, qui s'évertua à me faire assimiler d'abord le schéma politique impérial dans son ensemble, mais surtout comment le pouvoir circulait en flux tendus entre ses différents acteurs. A ma grande surprise, j'éprouvais un vif plaisir à faire mes preuves dans ce domaine et une encore plus vive déception lorsque je ne parvenais pas à saisir ce qu'on tentait désespérément de m'expliquer.

    C'est quelques années plus tard, le lendemain de mes vingt ans, que j'intégrais avec la bénédiction paternelle l'académie militaire de Carida. Je ressentais une immense appréhension à cette idée, et ne pu m'empêcher tout au long du voyage de me ronger les ongles, m'attirant du même coup d'incessants regards noirs. Mon malaise atteint son paroxysme lorsque nous arrivâmes en vue de l'édifice, pour s'évanouir presque aussitôt : je posais à peine les yeux dessus que je savais où était ma place.
    Je fis mes adieux à mon père, un peu trop larmoyants à son goût, sans doute : je promettais de le tenir informé de mes résultats et de mes progrès, tandis qu'il me souhaitait un bon courage et m'assurait de son entière confiance en moi. Ce fut presque un soulagement de le voir partir, car j'allais enfin voler de mes propres ailes, affronter ce pour quoi on me préparait depuis ma plus tendre enfance !

    Carida est un monde particulier : la gravité y est particulièrement forte, et mon éducation s'était presque exclusivement bornée à la théorie, bien que j'étais alors une jeune femme d'une condition physique très correcte. L'académie changea tout cela.
    Ma formation en tant qu'officier de la marine dura dix ans. Dix ans, pendant lesquels je découvris l'insondable profondeur du monde de la marine impériale, ses enjeux, ses faiblesses, ses terribles tentations. Je faisais mes classes avec quelques privilégiés, une goutte d'eau parmi tous les élèves qui affluaient à l'académie. Les futurs soldats de l'Empire s'y succédaient rapidement, mais nous, la prochaine génération de hauts gradés, nous restions. Certains seraient morts lorsque nous entrerions en service, et d'autres nous reconnaîtraient. Nous le savions, et nous nous comportions déjà en officiers à l'époque.

    Au fil des ans passés à m'entraîner et à apprendre, je devins quelqu'un de vigoureux et d'athlétique. Il n'y avait aucune tolérance pour la faiblesse à l'académie, ni de la part des instructeurs, ni de la part des élèves. Un monde impitoyable où l'on écartait l'incompétent ou le malchanceux ; le désobéissant ; le naïf. Tous les ans et ce à partir de la deuxième année, nous étions envoyés sur diverses planètes de la galaxie, parfois jusqu'à de bien lointaines destinations, pour y assister à des manœuvres et apprendre la réalité du terrain. Nous avions alors le grade effectif de sous-officier au premier échelon, mais même les lieutenants prenaient des pincettes avec nous : ils savaient que nous reviendrions mieux placés qu'eux un jour.

    C'était parfois risqué, et les choses ne se passaient pas toujours très bien. C'est dans les confins occidentaux que mon vaisseau s'est écrasé, victime d'un sabotage de la part d'indépendantistes locaux. Il s'en fallut de peu que je ne survive pas, et ma résolution se fissura pendant les quelques semaines qui suivirent, où un attaché psychologue me fut affecté. Il notait presque le moindre de mes faits et gestes, au point qu'il réussit le tour de force de m'agacer davantage que l'attentat ne m'avait traumatisée...
    Finalement, il fallut la visite de mon père, mi-affolé mi-enragé, pour me remettre d'aplomb et reprendre ma formation.

    Je sortis de l'académie quelques années plus tard, brillant espoir de trente ans et capitaine de la marine impériale. Je servis pendant les vingt-quatre mois règlementaires avant qu'on ne me décerne le grade de commandant dû à mon cursus.
    C'était hier.

  • Inventaire : Arme de service - uniforme d'officier de la marine - 2 000 crédits
  • Psychologie : D'un naturel facétieux, Sasha a été minutieusement éduquée, voire forgée, afin de devenir quelqu'un de placide à la réflexion fulgurante. Elle jouit d'un sens acéré de l'observation, qu'elle met au service d'un esprit vif et intuitif se reposant sur la somme des connaissances accumulées au cours de sa formation comme de son enfance. Son goût pour la politique lui est parfois reproché, car il prend parfois une place dans ses décisions là où ne devrait régner qu'une pensée purement militaire. Absolument loyale au régime, elle n'en est pas moins dépourvue d'un sens critique acide et subtil qui a déjà mis mal à l'aise certains supérieurs. Sans faire preuve de morgue, Sasha instaure une distance infranchissable entre elle et ses hommes, qu'elle dirige avec poigne. A ses yeux la fin peut éventuellement justifier les moyens, mais selon ses propres dires, le soldat qui outrepasse ses prérogatives doit s'attendre à une sanction exemplaire, car exemplaire est la marine.
  • Affection : La jeune femme tient en haute estime les sphères intellectuelles de sa société lorsqu'elles sont mises au service de l'Empire, et rêve secrètement d'un véritable monopole du régime dans tous les aspects de la vie quotidienne. C'est une vision encore naïve à laquelle elle tient, estimant que la plupart des têtes pensantes de l'Empire seront assez justes et disciplinées pour faire un bon usage de tels moyens.
  • Aversion : Sasha déteste profondément les mesures de rétorsion effectives lorsqu'elles visent les populations civiles, et son penchant pour les manœuvres politiques vient probablement de là, de même que son aversion pour les rebelles qu'elle voit comme des terroristes. Elle dédaigne sans violence les individus rêveurs ou utopistes, bien qu'idéaliste elle-même, et voue une haine tenace à la criminalité ambiante qui sévit sur certaines planètes. Selon l'officier, certaines populations sont tellement imbriquées dans la société hors-la-loi qu'il n'y a guère d'espoir pour elles, bien qu'elle refuse généralement d'approfondir sa pensée à ce sujet.

    Disposition

  • Fuseau Horaire : +1
  • Disponibilité : Ça peut faire le yoyo selon les périodes, globalement j'ai mon week-end mais certaines semaines sont très exigeantes au niveau du travail.
  • Indisponibilité : Cf ci-dessus !

descriptionSasha Otharson - Officier de la marine EmptyRe: Sasha Otharson - Officier de la marine

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Très bonne histoire, très bien écrite, un personnage qui a tout à écrire de son histoire!!!

Validée

Bienvenue sur Swor et dans l'Empire, qui a déjà une mission pour toi!!! (je suis également l'Impératrice)
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