Rappel du premier message :
Après tous les événements complexes et souvent dangereux auxquels ils avaient eu affaire, Nico comptait bien rattraper le coup en faisant une petite surprise à sa belle. Ils s’étaient rencontrés deux ans et demi auparavant, s’étaient mariés et avaient créé la Phénix au bout d’un an pour devenir parents il y avait quasiment neuf mois. Du temps pour eux ils n’en prenaient que rarement, entre deux missions importantes si tant était qu’une tuile ne se présentasse pas. Sortis de leurs dernières obligations, une pause salutaire était de mise. Sous prétexte d’une visite des installations affiliées à la Guilde, le Luxien arrangea un petit week-end détente à bord du croiseur de luxe de la Gehenna.
Une table avait été réservée au restaurant du bord pour le dîner. Un ancien camarade du Bha’lir Noir tenait l’établissement de divertissement qui portait désormais son nom. Tony Karko gérait en personne ses troupes pour donner le meilleur à ses clients. Tenue de soirée exigée, affublé d’un smoking impeccable, il compulsait frénétiquement la liste des invités pour vérifier qu’il n’avait pas raté l’arrivée de son vieux copain de virée. Son visage s’éclaira quand il les vit arriver. Nico, tiré à quatre épingles malgré ses réticences habituelles sur la tenue, avait offert son bras à sa moitié qui éclipsait toutes les dames de la salle par sa grâce. Du moins à ses yeux amoureux, chose qu’elle lui faisait remarquer à la moindre remarque.
Le tableau magnifique fut quelque peu brutalisé par la poignée de main que lui arracha le solide gaillard qui tenait la boîte. Trop heureux de se montrer sous son nouveau jour rayonnant à un ancien camarade de galère, Tony Karko laissait éclater sa joie par des salutations très démonstratives. Iala eut le droit à un baisemain plus respectueux et délicat que l’accolade massive qu’il avait réservée à Nico.
[Tony Karko]- J’avais peur de vous avoir loupés ma poule. Alors qu’est-ce que t’en penses de mon tripot. Ça en a de la gueule hein ma poule ? Aaaah tu peux pas savoir ce que ça me fait de te revoir après tout ce temps. Tu t’rappelles de la dernière fois sur Nar Shaddaa, la combine pour refourguer le matos escamoté à ces grosses limaces. On avait fini à la grenade dans l’arrière boutique du crasseux quand ils nous étaient retombé dessus. Aaah c’était le bon temps mais j’ai eu ma dose, j’suis plus tranquille à gérer le business ici.
Tony avait peu de manières pour un patron à première vue. Iala pourrait assez facilement le comparer à une certaine connaissance au langage fleuri qui passait ses journées à reluquer des petites pépées sur son holoécran quand il ne craquait pas des codes. Nico l’avait prévenue à l’avance du caractère spécial de leur hôte alors elle ne s’en offusqua pas sur le coup. Au moindre geste déplacé, Nico serait le premier à lui faire passer l’envie de recommencer un jour. Il les accompagna jusqu’à une table bien en vue près de la scène.
[Tony Karko]- Voilà ma poule, je vous ai réservé la meilleure place. Je te devais bien ça avec toutes les fois que tu m’as sorti de la merde. Oh pardon, j’oubliais que j’étais en présence d’une dame et que je devais tenir mon langage. C’est qu’il nous a pas habitués à être en charmante compagnie le bougre. Quand on allait chauffer de la gonzesse, il restait la nouille au placard. Le gros Dédé croyait même qu’il était intéressé par les messieurs à force alors il voulait plus trop l’approcher hein.
Nico commença à se demander alors s’il avait bien fait d’opter pour ce choix interne en vue d’un week-end romantique. Il se savait déjà plus quoi gérer en premier, les révélations saugrenues de ce trublion de Tony ou d’abord étrangler le dandy excentrique qui venait de s’asseoir à côté de Iala pour la draguer ouvertement. Finalement les choses se réglèrent d’elles-mêmes après que la Tétienne eut évincé l’audacieux mais néanmoins suicidaire prétendant avec son tact habituel. Quelques mots bien sentis à l’attention de Karko l’avaient recadré à son tour, il s’excusa platement tout en accédant à la demande du Consul concernant un changement de spectacle. Quittes à être au pied de la scène, la représentation d’une chanteuse de cabaret peu vêtue et accompagnée de bodybuilders aux corps huiles lui semblait assez pathétique.
[Tony Karko]- Pas de soucis ma poule, je vais t’envoyer du lourd à la place. Tu m’en rediras des nouvelles. Et pis je vais aller te chercher une bonne bouteille de bulles, c’est la maison qui arrose. Je m’éclipse pour t’arranger ça ma poule.
Une minute plus tard, la revue avait quitté la scène qui replongeait dans une semi obscurité. Le rideau se rouvrit sur une Twi’lek bleue à l’allure envoûtante. Ce n’était pas une beauté pure, il n’était pas question d’attirance physique comme pour les femelles de son espèce mais quelque chose d’autre. La captation d’attention atteignit son paroxysme dès qu’elle eut ouvert la bouche. L’élégante personne se révéla être une formidable cantatrice qui se lança dans un chant d’abord très classique et mélodieux, puis plus rythmé et endiablé pour finir. Dès le début du morceau, Nico avait posé sa main sur celle de Iala comme si il avait besoin de partager physiquement avec elle ce moment de pure émotion musicale.
Puis l’artiste acheva son tour de chant sous un tonnerre d’applaudissements dans la salle comble du cabaret. Une ample révérence plus tard et un rappel obligé, la diva quittait la scène avec un bouquet de roses. Le rude guerrier qu’était Nico ne se montra pas insensible à cet art délicat dont il venait d’être spectateur. Il n’avait pas de mot pour décrire ce qu’ils venaient de voir mais surtout d’entendre. Il se contenta de caresser machinalement la main de sa femme en se perdant dans son regard noisette comme il lui arrivait parfois. Elle le comprendrait sans qu’il n’ait à dire la moindre parole. Il était presque sûr qu’elle aimait le voir montrer une certaine humanité quelque peu fébrile sous sa carapace.
- Karko n’est toujours pas revenu… Je vais aller chercher notre bouteille en personne pour être sûr qu’elle arrive à bon port cette fois-ci. J’espère qu’un autre éphèbe en mal d’amour ne viendra pas me prendre ma place entre temps… A tout de suite mon amour.
Il se leva tranquillement face à sa femme, déposa un baiser sur ses lèvres pour faire désirer son retour et hâta le pas tranquillement vers le bar. Il y avait foule ce soir, comme quasiment tous les soirs. Les affaires marchaient bien, le luxe ne connaissait pas la crise après tout. Inconnus au milieu de cette masse de richesse et de divertissements déployés, ils pourraient profiter amplement de l’ambiance jusqu’au moment où ils désireraient rejoindre leur magnifique suite dans ce paquebot de luxe.
Une table avait été réservée au restaurant du bord pour le dîner. Un ancien camarade du Bha’lir Noir tenait l’établissement de divertissement qui portait désormais son nom. Tony Karko gérait en personne ses troupes pour donner le meilleur à ses clients. Tenue de soirée exigée, affublé d’un smoking impeccable, il compulsait frénétiquement la liste des invités pour vérifier qu’il n’avait pas raté l’arrivée de son vieux copain de virée. Son visage s’éclaira quand il les vit arriver. Nico, tiré à quatre épingles malgré ses réticences habituelles sur la tenue, avait offert son bras à sa moitié qui éclipsait toutes les dames de la salle par sa grâce. Du moins à ses yeux amoureux, chose qu’elle lui faisait remarquer à la moindre remarque.
Le tableau magnifique fut quelque peu brutalisé par la poignée de main que lui arracha le solide gaillard qui tenait la boîte. Trop heureux de se montrer sous son nouveau jour rayonnant à un ancien camarade de galère, Tony Karko laissait éclater sa joie par des salutations très démonstratives. Iala eut le droit à un baisemain plus respectueux et délicat que l’accolade massive qu’il avait réservée à Nico.
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[Tony Karko]- J’avais peur de vous avoir loupés ma poule. Alors qu’est-ce que t’en penses de mon tripot. Ça en a de la gueule hein ma poule ? Aaaah tu peux pas savoir ce que ça me fait de te revoir après tout ce temps. Tu t’rappelles de la dernière fois sur Nar Shaddaa, la combine pour refourguer le matos escamoté à ces grosses limaces. On avait fini à la grenade dans l’arrière boutique du crasseux quand ils nous étaient retombé dessus. Aaah c’était le bon temps mais j’ai eu ma dose, j’suis plus tranquille à gérer le business ici.
Tony avait peu de manières pour un patron à première vue. Iala pourrait assez facilement le comparer à une certaine connaissance au langage fleuri qui passait ses journées à reluquer des petites pépées sur son holoécran quand il ne craquait pas des codes. Nico l’avait prévenue à l’avance du caractère spécial de leur hôte alors elle ne s’en offusqua pas sur le coup. Au moindre geste déplacé, Nico serait le premier à lui faire passer l’envie de recommencer un jour. Il les accompagna jusqu’à une table bien en vue près de la scène.
[Tony Karko]- Voilà ma poule, je vous ai réservé la meilleure place. Je te devais bien ça avec toutes les fois que tu m’as sorti de la merde. Oh pardon, j’oubliais que j’étais en présence d’une dame et que je devais tenir mon langage. C’est qu’il nous a pas habitués à être en charmante compagnie le bougre. Quand on allait chauffer de la gonzesse, il restait la nouille au placard. Le gros Dédé croyait même qu’il était intéressé par les messieurs à force alors il voulait plus trop l’approcher hein.
Nico commença à se demander alors s’il avait bien fait d’opter pour ce choix interne en vue d’un week-end romantique. Il se savait déjà plus quoi gérer en premier, les révélations saugrenues de ce trublion de Tony ou d’abord étrangler le dandy excentrique qui venait de s’asseoir à côté de Iala pour la draguer ouvertement. Finalement les choses se réglèrent d’elles-mêmes après que la Tétienne eut évincé l’audacieux mais néanmoins suicidaire prétendant avec son tact habituel. Quelques mots bien sentis à l’attention de Karko l’avaient recadré à son tour, il s’excusa platement tout en accédant à la demande du Consul concernant un changement de spectacle. Quittes à être au pied de la scène, la représentation d’une chanteuse de cabaret peu vêtue et accompagnée de bodybuilders aux corps huiles lui semblait assez pathétique.
[Tony Karko]- Pas de soucis ma poule, je vais t’envoyer du lourd à la place. Tu m’en rediras des nouvelles. Et pis je vais aller te chercher une bonne bouteille de bulles, c’est la maison qui arrose. Je m’éclipse pour t’arranger ça ma poule.
Une minute plus tard, la revue avait quitté la scène qui replongeait dans une semi obscurité. Le rideau se rouvrit sur une Twi’lek bleue à l’allure envoûtante. Ce n’était pas une beauté pure, il n’était pas question d’attirance physique comme pour les femelles de son espèce mais quelque chose d’autre. La captation d’attention atteignit son paroxysme dès qu’elle eut ouvert la bouche. L’élégante personne se révéla être une formidable cantatrice qui se lança dans un chant d’abord très classique et mélodieux, puis plus rythmé et endiablé pour finir. Dès le début du morceau, Nico avait posé sa main sur celle de Iala comme si il avait besoin de partager physiquement avec elle ce moment de pure émotion musicale.
Puis l’artiste acheva son tour de chant sous un tonnerre d’applaudissements dans la salle comble du cabaret. Une ample révérence plus tard et un rappel obligé, la diva quittait la scène avec un bouquet de roses. Le rude guerrier qu’était Nico ne se montra pas insensible à cet art délicat dont il venait d’être spectateur. Il n’avait pas de mot pour décrire ce qu’ils venaient de voir mais surtout d’entendre. Il se contenta de caresser machinalement la main de sa femme en se perdant dans son regard noisette comme il lui arrivait parfois. Elle le comprendrait sans qu’il n’ait à dire la moindre parole. Il était presque sûr qu’elle aimait le voir montrer une certaine humanité quelque peu fébrile sous sa carapace.
- Karko n’est toujours pas revenu… Je vais aller chercher notre bouteille en personne pour être sûr qu’elle arrive à bon port cette fois-ci. J’espère qu’un autre éphèbe en mal d’amour ne viendra pas me prendre ma place entre temps… A tout de suite mon amour.
Il se leva tranquillement face à sa femme, déposa un baiser sur ses lèvres pour faire désirer son retour et hâta le pas tranquillement vers le bar. Il y avait foule ce soir, comme quasiment tous les soirs. Les affaires marchaient bien, le luxe ne connaissait pas la crise après tout. Inconnus au milieu de cette masse de richesse et de divertissements déployés, ils pourraient profiter amplement de l’ambiance jusqu’au moment où ils désireraient rejoindre leur magnifique suite dans ce paquebot de luxe.