Le soleil commençait à prendre de l'altitude au-dessus de l'horizon, dans le ciel uniformément bleu de la planète couverte de sable et de rocailles qu'était Tatooïne. Yan s'était levé et se dirigeait vers sa terrasse en se grattant un ventre qui devenait plus volumineux au fil du temps de sa retraite forcée. Avant de franchir la porte pour prendre l'air encore un tant soit peu frais du matin, il jeta un coup d'oeil vers la couchette dans laquelle était assoupie une jeune Twi'lek à la peau orangée, à peine couverte d'un drap. Quelle soirée ils avaient passé, sans parler de la nuit... A l'ouverture de la porte la chaleur sauvage de Tatooïne l'assomma presque... A moins que ce ne fût le poing de l'humain, gigantesque et bâti comme une armoire à glace, qui venait de s'écraser sur son visage.
Armoire à glace :
"Ayia, tu es là ma chérie ?"Eveillée par l'arrivée de son autre amant, la jeune twi'lek s'était redressée et regardait, les yeux encore un peu dans le vague, l'homme à l'impressionnante musculature qui se trouvait sur le pas de la porte, et qui venait s'agenouiller à son chevet.
Ayia Yu :
"Oh mon dieu mon amour, je crois que ce vil personnage a abusé de ma crédulité et de mon corps."Justement Yan, encore titubant, arrivait à son tour.
Yan :
"Non mais c'est quoi ce bord.."Il n'eut guère le temps d'aller plus loin dans sa phrase qu'un second poing s'écrasa sur son oeil encore en état, sans plus de délicatesse.
Armoire à glace :
"Ordure, vous n'avez pas honte ! ! Une personne si fraîche et si innocente ! ! Ramasse tes affaires mon amour, ton poussin vient te sauver..."Yan se releva, péniblement.
Ayia Yu :
"Oh mon poupinet d'amour, qu'elle épreuve terrible cela a été que de passer la nuit avec un tel pervers..."Rapidement Ayia ramassa ses quelques vêtements avant de réunir dans une caisse les nombreux jouets qu'ils avaient testés durant une bonne partie de la nuit. Elle la remit à son poupinet qui, passant devant Yan, en profita pour lui mettre un coup de tête bien ajusté, envoyant ce dernier dos au mur. La sculpturale et plantureuse twi'lek suivi, et menaça de le gifler, mais Yan leva promptement les bras pour arrêter la main de la jeune femme... lui laissant toute latitude pour un coup de genou aussi vif que bien ajusté.
Ayia Yu :
"Salop, cela t'apprendra ! Cela dit c'est 500 crédits pour la nuit,... je ne prends pas les cartes."Les deux énergumènes partis, il ne resta plus au valeureux héros de la guerre des clones qu'à péniblement se redresser pour aller fermer sa porte. Bien lui en pris car justement un twi'lek particulièrement bien habillé l'y attendait.
Twi'lek :
"Yan Chewi ?... Pour avoir abusé ma soeur !"Et yan recula de trois pas alors que son nez endolori commençait à saigner. Prudemment, il passa la tête par la porte, mais, sa vision raccourcie par ses yeux qui commençaient à prendre du volume, il eut bien du mal à distinguer la mère de Ayia, répondant au doux prénom de Kana, qui lui envoya une décharge de taser dans le ventre, le faisant s'écrouler une nouvelle fois, pris de convulsions irrépressibles.
Mère d'Ayia :
"Espèce de chien, faire ça à ma fille ! !"Roulé en boule sur le pas de sa porte, Yan attendit patiemment le prochain coup ... qui ne semblait pas décidé à venir. Alors seulement il prit appuis sur le chambranle de sa porte pour reprendre une position verticale. Touchant son ventre marqué par les deux aiguilles du taser qui le brulait encore un peu, il s'apprêtait à se laisser glisser à l'intérieur de son couloir quand une odeur vint lui piquer le nez avant de s'amplifier au points d'effacer le goût de sang qu'il avait au fond de la gorge. Yan cracha un caillot sanglant à terre avant de relever son visage tuméfié. Une gamoréenne se tenait face à lui, bras croisés, l'air sévère, ce qui n'était pas peu dire pour cette espèce.
Yan :
"Z'êtes pas fa fille ve fuppove.." Réussi-t-il à articuler.
Gamoréenne :
"Non, je suis ta copine, et je t'ai attendu hier soir, tu devais m'emmener voir un combat à l'arène de Jussgub." C'est en sanglotant bruyamment que la gamoréenne s'exprimait.
"Mais tu n'es pas venu, et ce matin j'apprends que tu as passé la nuit avec cette pauvre Ayia." La gamoréenne avait saisi Yan par le cou, la tête coincée sous son aisselle. Ce dernier n'avait de toute façon ni les moyens ni l'envie de tenter d'échapper à ce destin qui semblait vouloir s'acharner sur lui.
"C'est I-NA-DMI-SSI-BLE !" découpant chaque syllabe, elle accompagna chacune d'entre elle d'un coup sur le crâne dégarni de l'homme avant de le laisser debout sur le bord de la chaussée, aux trois-quarts assommé.
"Je te quitte." conclu-t-elle avant de faire un demi-tour, drapée dans sa dignité bafouée.
N'y voyant plus goutte, presque terrassé par une tête qui devait avoir doublé de volume et quasi-aveugle, il ne restait plus au contrebandier qu'à tenter de rejoindre sa petite maison. Avançant bras tendus afin d'éviter de percuter passants et aménagements urbains, il allait atteindre son but lorsqu'un hurlement lui parvint. Se retournant mais ne distinguant qu'une forme s'agitant frénétiquement à côté de lui, qu'il était bien en peine d'identifier, il se pencha légèrement en avant afin de mieux la détailler. Il put alors découvrir la main fripée d'une petite vieille qui agrippait fermement une bombe à poivre dont elle vaporisa généreusement le contenu dans les yeux de celui qui avait déshonoré son fils en dépravant sa fiancée.
Petite vieille :
"Petit voyou, de mon temps on te l'aurait coupée avant de l'exposer au milieu de la place publique ... ta tête de ..."La petite vieille sembla hésiter un bref instant alors que Yan s'était mis à hurler autant qu'il lui était possible, le visage, les yeux et la gorge littéralement en feu.
Petite vieille :
"Et puis ne m'interrompt pas." Et elle conclut d'un coup de pied maladroit dans le tibia avant de rebrousser chemin.
"Ces jeunes ne respectent même plus leurs aînés, quelle génération de malpolis !"Complètement désorienté, Yan commença à avancer de façon pour le moins erratique, à cloche pied, une main au visage, l'autre tatonnant devant lui et hurlant à la mort. En fait, hurlant juste assez pour couvrir le son du véhicule qui avait entamé une marche arrière afin de récupérer une benne à ordures. Par un improbable effet de billard, Yan, après avoir été percuté latéralement, avait été malencontreusement projeté dans la benne en question, dont le contenu s'était rapidement retrouvé déversé au milieu des autres déchets de la cité. Toutefois, dans son malheur, le contrebandier eut la chance de se faire remarquer d'un passant qui ne manqua pas faire arrêter le transport afin de lui permettre d'en sortir.
Quelques minutes plus tard, l'homme était allongé sur sa couchette où l'odeur d'épices de sa compagne d'une nuit avait laissé place à celle tout aussi attachante des ordures de la ville. Goûtant cet instant de répit, il dut l'abandonner alors qu'une nouvelle figure était apparue dans l'encadrement de sa porte de chambre.
Kerf le traqueur :
"Va vraiment falloir que tu te trouves une autre copine, ça empeste dans ta piole. ... Et pense à fermer ta porte aussi, n'importe qui peut aller et venir ici."Kerf était un Farghul, toujours habillé dans un style assez bohémien, très coloré, et appréciait particulièrement les bijoux. Un DC-14 au poing, il invita Yan à l'accompagner jusque chez son employeur : Jussgub. Ce dernier avait établi son quartier général au sommet d'un piton rocheux par lequel on accédait via un escalier. Ce dernier avait donné son nom au lieu : le palais aux dix-mille marches.
Yan :
"Me dit pas qu'il a pas encore fait installer d'élévateur..."Pour toute réponse, Kerf le poussa en direction des premières marches.
Kerf :
"Tu as l'avantage et l'honneur de pouvoir accéder au palais par la grande porte ... moi je ne suis qu'employé, je devrais passer par la porte de service via le monte-charge...ne te défile pas, on se retrouve au sommet."Dix marches à pied ça use ça use, dix marches à pied ça use les genoux....
Vingt marches à pied ça use ça use, vingt marches à pied .....
Bien plus tard, il pénétra enfin à l'intérieur de la salle de réception du palais, où un groupe de Bith jouait un morceau en fond sonore. Si la décoration était assez sobre, on pouvait toutefois noter qu'une attention particulière avait été apportée à celle du plafond, qui semblait regrouper des sculptures en creux des différentes espèces peuplant la monde connu ...
Kerf le traqueur :
"Votre sérénissime majestuosité, voici Yan Chewi."Jussgub fit un geste de la main sous sa tunique, visiblement un peu trop grande, invitant le Farghul à laisser la place à son invité qui fut déposé à genou devant lui, deux blasters pointés sur la tête. Le jawa pris la parole, traduit par une unité C3-PO.
Jussgub :
"Tu me dois un sacré paquet de pognon ordure."C3-PO :
"Jusskub fous souhaite la bienfenue en son palais et espère le fous y passerez un akréable sékour. Il fous à lordialement infité alin de fous entretenir d'un différent lonlernant une possible dette que fous auriez lontralté en son endroit."Est-il besoin de préciser que le C3-PO avait fait l'objet de toute l'attention de Jussgub, qui l'avait reconstitué à partir de débris aussi divers que variés, pour un résultat somme toute correct, mis à part son léger défaut de prononciation ?
Yan :
"C'est pas exclu que j'ai oublié une ou deux mensualités..."Jussgub désigna un Twi'Lek qui avait à la main un datapad et qui acquiesça, faisant un pas de côté, dévoilant une dizaine d'autre appareils disposés sur un petit chariot.
Jussgub :
"Soit tu craches le blé tout de suite, soit Totor Cassecrane t'en colle un par crédit que tu me dois..."C3-PO :
"Jusskub fous propose de rembourser l'intékralité de fotre dette sur le champ, soit de fous laisser lonfainlre par son lollaborateur ici présent de pratiler au reloufrement à raison d'un pain par lrédit du."Le Savrip Mantellien sorti de l'ombre d'une alcove, faisant craquer bruyamment ses doigts. Jussgub arrêta la créature d'un geste.
Jussgub :
"Ou alors tu me ramènes cette petite salope d'Anna-Lyne Slyoualler, qui me dois encore plus de flouze que toi, et j'oublierai ce que tu me dois."Le twi'lek fit la moue.
C3-PO :
"Toutefois, dans sa grande bonté, notre saigneur se propose de procéder à l'annulation de fotre dette si fous lui ramenez Anna-Lyne Slyoualler. Afez-fous fait fotre choix ?"Yan :
"Heu... je vais choisir la réponse 3 : aller chercher Anna-Lyne machin-chose."Jussgub :
"Bien, dans ce cas évacuez de ma vue ... Et tâchez de faire des progrès au niveau de votre hygiène corporelle, ce ne sera pas du luxe."C3-PO :
"Jusskub se réjouit le fous ayez fait le bon choix et vous remercie de fotre aimable fisite, fous souhaitant une bonne douche."Et c'est propulsé dans l'arrière train par un trandoshan aussi bourru que peu causant que Yan entama la descente de l'interminable escalier, sur les fesses, le dos, la tête, les genoux,... pour constater une fois en bas que la descente en rouler-bouler était relativement plus rapide que la descente via le monte-charge, Kerf arrivant quelques secondes après lui pour le raccompagner.
Une fois remis de cette aventure matinale, douché et restauré, dans tous les sens du terme, il prit contact avec sa soeur qui se chargeait de l'entretien de leur vaisseau.
Pala :
"Chewi Pala..."Yan raccrocha, furieux, pour une fois qu'il avait besoin d'elle depuis qu'ils avaient atterri sur ce tas de sable, voilà qu'elle avait trouvé le moyen de s'absenter. Après trois appels cette dernière rappela enfin.
Pala :
"Tu joues à quoi Yan ? Trois fois tu me raccroches au nez..."Yan :
"Tu te fous de moi, à chaque fois tu me dis que t'es pas là."Pala :
"Ben évidemment que je te dis 'Chewi Pala', puisque je suis Pala."Yan :
"C'est bien ce que je te dis ! Et si t'es pas là quand j'ai besoin du vaisseau, comment je fais ?"Pala :
"Tu m'appelles, mais tu évites de me raccrocher au nez !"Yan :
"C'est bien ce que j'ai fait, mais tu m'as dit que t'étais pas là."Pala :
"Si tu appelles sur ce numéro, il y a de fortes chances pour que ce soit moi qui décroche puisque que je suis Pala...et c'est bien ce que tu veux non ?"Yan :
"Mais non, moi si je t'appelle c'est parce que j'ai besoin de tes services et donc dispo !"Pala :
"Laisse tomber, tu veux quoi ?"Yan :
"Faudrait que tu mettes la bête à chauffer, on part. Et trouve N'gum aussi, le frérot sera pas de trop."Pala :
"Ok, mais là je suis pas là, je suis vers Onikk."Yan :
"Ha ! Donc J'avais bien raison : si t'es Véronique c'est bien que soeurette est pas là !"Pala :
"Okay Okay, si tu veux, je rentre à plus."Décidément, Yan n'y comprendrait jamais rien aux femmes.
C'est moins d'une heure après que la fine équipe se retrouva dans le Simérium Kuatim 1000, nom pompeux donné à leur YT-1300, pour faire le point sur la situation. Yan prit la parole, particulièrement sérieux.
Yan:
"Chewi Pala, Chewi N'gum, nous avons l'occasion d'effacer mes dettes en une mission relativement simple : ramener Anna-Lyne Slyoualler à Jussgub."Pala :
"Ok, tu as commencé les recherches ?"Yan :
"Je vais aller graisser quelques pattes à la cantina."N'Gum :
"Attends, c'est quoi ces méthodes d'un autre âge ? Y a l'holonet aujourd'hui : facile, rapide, efficace."Yan :
"Houlala... Moi j'aime pas trop ces trucs..."Saisissant son datapad, N'Gum s'attacha à convaincre son frère.
N'Gum :
"C'est super simple, regarde, on va faire une recherche, je te montre. D'abord tu cliques là, puis là... tu attends que ça charge... Voilà, ensuite tu choisis quel moteur de recherche tu veux utiliser, tu prends là, là, et là ...."Yan :
"Je vais pisser, je reviens ..."N'gum :
"Ensuite tu choisis cette option avant de cliquer là, et encore là. Attention à bien prendre le jeu de caractère 'Basic', et là, et hop... tu peux saisir tes critères de recherche."Yan, dubitatif :
"Fastoche en effet..."N'Gum :
"Ensuite là, tu recliques là pour confirmer, puis là et en bas ici..."Yan :
"Je reviens dans trente secondes, je vais me chercher à manger."N'Gum :
"Et voilà, deux clicks et hop, on a le résultat quasi-instantanément."Yan s'essaya la commissure des lèvres après avoir avalé son sandwich.
Yan :
"Epatant."N'Gum :
"Bon ben c'est pas tout ça, mais faut que j'y aille ... Tu viens soeurette ?..."Pala :
"On va peut-être partir tout de suite non ?"N'Gum :
"Non mais là j'ai un épisode de "Gloire, Feu et Empire" à regarder, c'est quand Jek annonce à Kymberly qu'il l'a trompé avec Kraven qui est son père en fait..."Yan attrapa le datapad laissé sur la table alors que son frère quittait le vaisseau.
Yan :
"Hé mais c'est quoi cette connerie, pourquoi il met "Rechercher avec cette orthographe : Anakin Skywalker" ?"Pala :
"Oups, j'avais oublié, j'ai laissé mes champignons sur le feu, faut que j'y aille, salut..."Yan :
"Bande de lâcheurs. Bon, c'est pas tout ça, mais faut que je me trouve un truc pour faire glisser le sandwich..."Quelques heures plus tard, Yan était de retour dans le vaisseau, fit la check et décolla sans autre forme de procès ...Sauf peut-être celui qui l'attendrait à son retour quand il apprendrait qu'avant de mettre les réacteurs au taquet, il faut prendre un peu d'altitude pour ne pas incendier les entrepôts, mais ceci est une autre histoire.
Après avoir donné les coordonnées de Coruscant à l'ordinateur de bord, puisque le datapad s'obstinait à l'envoyer là-bas, il alla prendre ses quartiers dans sa chambre.
Yan :
"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!"Ouvrant son armoire pour y prendre son caleçon propre hebdomadaire, il ne trouva que des tenues roses....
Yan :
"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !"Son tiroir à chaussures ne contenait guère que des escarpins, chaussures à talons ou mocassins roses....
Yan :
"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !"Femme sous la douche :
"HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !"Yan :
"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !"Femme sous la douche :
"HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !"Yan :
"Mais qu'est-ce que vous faite nue dans ma douche ?"Femme sous la douche :
"Je me lave pardi !"Flaiche Godron :
"Ca j'aurai pu te le dire."Le Besalisk était entrain de vider avec grande attention un plateau repas.
Yan :
"Mais qu'est ce tu fous ici toi ?"Flaiche Godron :
"Ca gonflait un peu Pala de garder ta Simca 1000, alors elle m'a proposé de m'y installer. Plus pratique quoi."Yan :
"Nan mais c'est dingue ça, elle m'en a même pas parlé."Femme sous la douche :
"Excusez-moi, ..."Flaiche Godron :
"A mon avis elle se doutait que tu serais pas d'accord."Yan :
"Et elle avait raison, d'ailleurs tu vas faire tes valises immédiatement."Flaiche Godron, pouffant, et laissant échapper par là-même occasion quelques restes de sa large bouche :
"Faudra attendre le prochain arrêt."Femme sous la douche :
"Heum Excusez-moi, ..."Yan :
"J'y crois pas, et tu es là depuis combien de temps du coup ?"Flaiche Godron :
"Je te vois venir, tu vas me coller un loyer, mais j'ai vachement bien entretenu l'appareil, je lui ai même fait quelques modifications de premier ordre !"Femme sous la douche :
"Heum Heum Excusez-moi, ..."Yan :
"Ah ben il manquait plus que ça ? Et depuis quand tu t'y connais en mécanique ?"Flaiche Godron :
"Hé, je sais lire mon gars."Fouillant dans ses poches, il sorti "La cuisine pour les nuls.", puis "Dans le Bantha tout est bon.", "1000 et une sauces épicées", et enfin "Programmer un bras mécanique, niveau débutant".
Femme sous la douche, s'énervant :
"HO ! Excusez-moi ! ... Je voudrais mon rasoir sur la tablette, faut que je me refasse le maillot."Un conseil de guerre fut tenu : la jeune femme se présenta comme Alyne Slouheur, jeune étudiante qui souhaitait visiter le monde pour son voyage de fin d'études en xéno-sociologie comportementale, Flaiche l'avait installée dans la plus grande chambre en pensant que Yan n'y verrait pas d'inconvénient, galant homme qu'il était. D'abord quelque peu récalcitrant, le contrebandier se laissa finalement convaincre par les arguments mis en avant par la jeune femme, et qui tendaient à vouloir sortir de son décolleté, mais le tout en échange de bons procédés, entre humains, il fallait bien s'entraider ... Elle devrait donc les aider dans leur mission. Puis le besalisk présenta la principale, puisqu'unique, modification faite au vaisseau : un large bouton rouge trônant au milieu du tableau de bord.
Alyne Slouheur :
"Il sert à quoi ?"Joignant le geste à la parole, elle fit mine de le presser, mais Flaiche l'en empêcha.
Flaiche Godron :
"On n'appuie pas sur le bouton rouge."Yan, avançant sa main à son tour :
"Et pourquoi donc ?"Flaiche Godron :
"On n'appuie pas sur le bouton rouge. Vous m'entendez bien : on n'appuie PAS sur le bouton rouge."Et sur ce, il rabattit un cache de sécurité par-dessus.
Flaiche Godron , changeant de sujet :
"Alors, ton plan une fois arrivé sur Coruscant ?"Yan montra fièrement son datapad :
"Tout est là, pas de soucis, tonton Yan a tout prévu."Le reste du trajet se passa sans problème particulier, il y eu bien quelques tentatives d'approches du bouton rouge, mais l'ingénieur en chef veillait...
Corruscant, centre du monde, enfin presque, planète couverte à 200% par la pollution, accueillait ses voyageurs par un petit contrôle douanier.
Douanier :
"Messieurs dame bienvenue à Coruscant ! Avant d'aller plus loin nous vous invitons à déclarer tout objet que vous souhaiteriez faire entrer dans nos belles contrées urbaines."Alyne Slouheur :
"Si c'est rose, ça compte ?"Flaiche Godron :
"Y a Yan, mais je sais pas s'il est taxable."Douanier :
"Je vois que l'on ne manque pas d'humour, j'aime l'humour, nous allons donc procéder au prélèvement de la taxe de séjour, puis nous allons vous offrir le contrôle de votre vaisseau, version intégrale. Pendant cette période, merci de rester sur Coruscant."Yan :
"Merci les gars, on avait bien besoin de ça."Après avoir quitté l'astroport, Yan sorti son datapad.
Yan :
"On y va, on perd pas de temps... Où est passé Flaiche ?"Alyne Slouheur :
"Je crois qu'on l'a perdu devant "La cuisse du Bantha"."Yan :
"Reste ici, je vais le récupérer."Il ne fallut pas moins d'une heure à Yan pour sortir le Besalisk du restaurant, et ne pas retrouver Alyne au point de rendez-vous. Celle-ci ne revint que bien plus tard, chargée de plusieurs paquets.
Alyne Slouheur :
"Il y avait une super solde chez Yvette Sainte Laure, ça aurait été dommage tout de même ...."Yan :
"Bon, on y va : SWOR - LE PALAIS IMPERIAL - Niveau 1 : aller derrière le Palais Impérial, fouiller la deuxième poubelle..."Alyne Slouheur :
"Je passe mon tour, mon tailleur est tout neuf."Flaiche Godron :
"Moi ça me va, ça me changera pas de la soute de la simca 1000, et y aura peut-être de quoi se remplir un peu l'estomac..."Yan :
"Y prendre le laisser-passer et la barre à mine."Et le fait est qu'il y avait bien le matériel annoncé par Yan. La barre à mine servi à défaire une grille d'aération. Puis, suivant les indications données par le contrebandier, ils arrivèrent dans les vestiaires. Progressant rapidement, ils évitèrent les patrouilles sans soucis grâce aux informations données par le datapad.
Yan :
"Au troisième carrefour, attendre quelques secondes que la patrouille passe.... Utiliser le laisser passer pour entrer dans la zone sécurisée.... Ne pas prendre à droite car il y a une caméra de surveillance....Vous êtes en secteur bleu, si tout c'est bien passé, l'alerte n'est pas donnée. Fin de la phase d'infiltration. Niveau 1."Alyne Slouheur :
"C'est chouette, j'avais jamais visité le Palais encore."Flaiche Godron :
"Tu crois qu'on pourra visiter les cuisines ?"Yan :
"Ho, du calme là, je vous rappelle qu'il y a des priorités : premièrement, trouver des toilettes, j'en peux plus."Fort heureusement le bâtiment était suffisamment vaste pour que les concepteurs aient eu la bonne idée de mettre en place un système de fléchage efficace. C'est après s'être longuement soulagé, ou avoir fait quelques retouches de maquillage, selon les besoins, qu'ils se retrouvèrent dans un couloir bondé de soldats en armures blanches pointant ostensiblement leurs armes dans leur direction.
Officier :
"Si vous voulez bien nous accompagner vers le quartier carcéral, prochaine étape de votre visite ..."Alyne Slouheur :
"Honnêtement, je préfèrerais visiter les appartements de l'impératrice, je suis certaine qu'ils sont magnifiques."Flaiche Godron :
"C'était une question de rétorique Alyne."Yan :
"Alors là excuse-moi Flaiche, mais pour le coup t'en n'es pas une : l'officier s'appelle Parkman, pas Rétorique, c'est écrit sur son badge."Officier :
"Mettez moi tout ça au trou ! !"Nul doute que le confort qui leur était proposé n'avait rien à voir avec celui dont bénéficiait l'impératrice, avec seulement trois mètres carrés en tout et pour tout, ils s'y trouvaient juste à l'étroit, d'autant que le besalisk les remplissait déjà bien à lui tout seul.
Flaiche Godron :
"C'était aussi sur ton datapad ça ?"Yan :
"Je t'en pose des questions ?"Alyne Slouheur :
"Je crois que ça veut dire non."Flaiche Godron :
"Merci Alyne, j'avais pas deviné."Alyne Slouheur :
"Ho de rien, j'aime bien rendre service."Empilés comme ils le pouvaient, ils durent attendre probablement une bonne journée avant que des gardes ne viennent les récupérer. Pour le coup, leur allure était pour le moins étrange, le premier devait avoisiner les deux mètres et avait de sérieux problèmes de pilosité, à en croire les touffes de poils bruns qui s'échappaient de son armure mal ajustée, tandis que le deuxième parlait avec un étrange accent et que le dernier rappelait à Yan sa propre démarche suite à une nuit un peu trop arrosée qu'il avait terminé avec le copain d'Ayia...
Trooper cool:
"Ha que salut Yan, t'as vachement pris du poids là Yoh !"Yan :
"On se connait ?"Trooper cool :
"Fait pas ton timide, J'savais pas qu't'était parti Solo. Man, tu me présentes pas la jolie demoiselle ?"Yan :
"Je crois qu'il y a erreur,..."Trooper cool :
"Ho j'comprends, t'es la incognito, no soucy, mes potes et moi on se la joue total discrétion."C'est à ce moment-là que le premier tropper émit un grognement, le dernier des trois soldats traduisit.
Trooper intello :
"Notre ami nous signale que nous ne sommes pas installés à un parloir et qu'il serait préférable de ne pas perdre trop de temps en discussions superflus afin de rapidement gagner la sortie avant que nous ne nous fassions repérer et appréhender."Alyne Slouheur : "Comme il est concis, j'aime les hommes qui savent en dire beaucoup en ne perdant pas de temps en paroles vous savez. Parce que moi ça me soûle vite les gens qui blablatent tout le temps."[/color]
Trooper cool :
"Yoh j'crois qu't'a fait une touche mon pote, mais l'a raison, faut s'tirer rapido si on veut pas finir dans le cageot."Yan :
"Merci, mais nous avons encore une mission à accomplir."Trooper cool :
"J'comprends man, on vous accompagne. Ta mission c'est not'mission."Usant du vieux stratagème du "On transfert les prisonniers", la petite troupe fini par découvrir son objectif. Une filature discrète fut organisée, et lorsque l'occasion se présenta, ils lui tombèrent à six dessus.
Yan :
"Casque Noir ?"Flaiche Godron :
"Ok"Yan :
"Cape noire ?"Alyne Slouheur :
"Ok"Yan :
"Armure noire ?"Trooper Intello :
"Il possède une armure noire, modèle spdv001."Yan :
"C'est bien la cible : Go ! Go ! Go !"Une fois l'individu correctement ligoté et bâillonné, ils firent un dernier point au pas de charge vers l'astroport, sous les tirs nourris de la sécurité qui les avait démasqués. Rapidement les trois troopers qui les avaient accompagnés s'étaient fondus dans la foule de leurs poursuivants, les laissant seuls face à leur destin. Arrivant à la navette, le douanier était encore installé à noter les différents manquements aux normes de sécurités de l'appareil. Quel ne fut donc pas sa surprise de voir ce petit monde embarquer en urgence.
Flaiche Godron :
"Le bouton rouge ! Vite le bouton rouge !"Yan fut le premier dans le poste de pilotage, il releva le cache et appuya de tout son poids sur le bouton.
Yan :
"J'y arrive pas ! Ça marche pas !"Flaiche Godron :
"Je vous ai dit qu'il fallait pas appuyer sur le bouton rouge ! ! Il faut tirer dessus !"Yan se saisi du bouton avant de le tirer. Mais aucun effet ne se fit jour.
Yan :
"Y a rien qui se passe ! C'est quoi ce bordel Flaiche !?"Flaiche Godron :
"Ben j'en sais rien moi, dans le bouquin c'était mis qu'il fallait mettre un bouton rouge en cas d'urgence, alors je l'ai installé vite fait avant d'aller manger...Après, ce qu'il doit faire dans le détail, je ne sais pas, j'en suis qu'à la page 3."Yan décida à prendre les choses en main, en commençant par son courage, et il fit le choix de ne pas faire la check liste, ni de vérifier les voyants de fermeture des portes ou le niveau de carburant. Aujourd'hui, il décidait de prendre un vrai risque, pour lui comme pour son équipe. Après avoir attaché sa ceinture de sécurité, il mit les réacteurs au taquet, comme à son habitude, carbonisant d'un coup les deux jours de travail du douanier, ainsi qu'une petite vingtaine de troopers qui avaient entamé en progression méthodique, dite en tiroir, vers l'appareil. Mais en cet instant de vérité, tous ne tenaient pas à laisser à ce pilote émérite la seule gloire de les avoirs sauvés, et en premier lieu le Besalisk, qui sauta sur le manche à son tour.
Flaiche Godron :
"Passe moi le manche contrebandier du dimanche !"Yan :
"Laisse moi faire et va en enfer !"Flaiche Godron :
"Plutôt mourir que de périr !"Yan :
"Lâche la gouverne, grosse baderne !"Flaiche Godron :
"Pousse-toi de là, barbalala !"Yan :
"Mais tu vas me laisser la place, tu sais même pas piloter !"Flaiche Godron :
"Ca rime pas, face de bantha !"Quoi qu'il en soit, le YT-1300 quitta la passerelle, naviguant entre les tours Coruscanti avec plus ou moins de style alors que la chasse impériale prenait son envol afin d'intercepter les fuyards. L'escadron Obsidian, nouvellement affecté à la défense de la cité impériale, progressait rapidement en formation serrée, se rapprochant du vaisseau du contrebandier. Divisant son effectif en deux sections, Obsidian 1 poursuivait son action tandis qu'Obsidian 2 tenta de couper à travers les principales avenues afin de prendre de vitesse le YT-1300 qui semblait toujours prendre d'avantage d'avance, effectuant des figures improbables alors qu'Obsidian 1 se rapprochait toujours plus mais évitait d'ouvrir le feu, Osidian 2 passa devant le premier escadron impérial se rapprochant dangereusement de l'YT-1300 et pouvant tenter de passer par la corde mais le vaisseau du contrebandier lui ferme la porte et l'oblige à contourner les tours laissant le champ libre à Obsidian 1 qui se place stratégiquement en attendant l'ouverture qui ne semble pas venir. Nous sommes maintenant en haute altitude dans la dernière ligne droite Obsidian 1 et Obsidian 2 sont au coude à coude alors que l'YT-1300 tient bon en tête, Obisian 1 décide d'ouvrir le feu sans succès, Obsidian 2 doit abandonner faute de carburant, reste l'YT-1300 et Obsidian 1 à sa suite, la course est effrénée, l'YT-1300 ne semble rien vouloir céder à son adversaire et c'est le passage en hyper-espace. Je rappelle les résultats provisoires pour le moment, en attendant la photo : premier YT-1300, second Obsidian 1 et abandon d'Obsidian 2 qui avait pourtant pris un bon départ. A vous les studios.
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Le voyage de retour se déroula somme toute dans de bonnes conditions et ils purent débarquer dans la cour palais aux dix-mille marches par voie aérienne. Yan fit son entrée, le torse bombé, la tête droite, le regard fier, suivi par le Besalisk qui transportait comme il le pouvait la victime de leur rapt.
Yan :
"Et voilà le paquet. La livraison est comprise dans le prix. On procède au déballage ?"Découvrant la nature du colis, Jussgub ne put retenir une certaine moue. De son côté, Dark Vador se releva.
Vador :
"Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce que je fais ici ?"Jussgub :
"Visiblement il y a eu erreur sur la personne ... Mais en dédommagement, je peux vous proposer ... Deux places à la prochaine course de pod-racers qui va arriver ?"C3-PO :
"Jusskub fous souhaite la bienfenue en son palais et espère le fous y passerez un akréable sékour. lonscient du dérangement lausé, il se propose de fous offir à titre de dédommagement deux places à la prochaine course de pod-racers qui va arriver."Vador :
"Vous entendrez parler de moi." Puis, reprenant son comlink des mains de Flaiche :
"Tarkin, téléportation s'il vous plait !"A cet instant, à quelques kilomètres de là seulement, un vieillard à la barbe blanche s'arrêta un instant. Un puissant remous avait animé la force.
"TARKIN ! ! Combien de fois faudra-t-il que je vous répète que la téléportation comprend AUSSI ce que j'ai sur le dos ! ! !"Dans le palais, un silence de plomb était tombé, Flaiche fut le premier à réagir.
Flaiche Godron :
"Hé mais vous le laissez filer alors qu'on vient de traverser toute la galaxie pour vous le ramener ?"Yan :
"Ta gueule."Cassecrane :
"Ta gueule."Jussgub :
"Ta gueule. Où est Anna-Lyne Slyoualler ?"C3-PO :
"En cet instant, il fous est instament demandé de bien vouloir fous taire, sauf à indiquer où se trouve Anna-Lyne Slyoualler."Yan :
"Vous le faite exprès ? Il était là, sous vos yeux ! En personne ! Anakin Skywalker !"Les doigts de Jussgub pianotait d'impatience sur l'accoudoir de son fauteuil. Un hologramme apparut au milieu de la pièce.
Jussgub :
"Ca, c'est Anna-Lyne Slyoualler."C3-PO :
"Ceci est un holokramme d'Anna-Lyne Slyoualler."Flaiche Godron :
"Sa tête me dit quelque chose, mais j'arrive pas à la remettre..."Yan :
"Marrant, J'ai comme l'impression qu'on a merdé grave ..."Flaiche Godron :
"Ha mais ouais ! Ce serait pas ..."Yan, l'interrompit :
"Non, ta gueule."Flaiche Godron :
"Si ! Je te jure, on dirais bien ..."Yan, l'interrompit une nouvelle fois :
"Non, ta gueule je te dis."Flaiche Godron :
"Mais si, la nana qu'on a amené jusqu'à coruscant...Elle est passée où d'ailleurs ?"Yan :
"Tu vas la fermer oui ! Je crois qu'on l'a oubliée sur la piste...Départ un peu précipité ..."Jussgub :
"Coruscant hien ? Hé bien il ne vous reste qu'à y retourner alors... Cassecrane, tu veux bien l'y réexpédier."C3-PO :
"Mon maître lomprend bien la situation et fous propose d'aller la rechercher dans les meilleurs délais grâce à un moyen de transport mandalo-propulsé."Cassecrane se saisit de Yan. Il n'y avait aucune échappatoire possible.
Yan :
"Nooon !"Cassecrane :
"Siiiii"Et Cassecrane de mettre un monumental uppercut qui aurait probablement permis à Yan de rejoindre Coruscant s'il ne s'était pas retrouvé incrusté dans le plafond de la salle.
L'assemblée applaudit.
Flaiche Godron :
"C'est pas tout ça, mais il commence à faire faim ici vous trouvez pas ?"