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[Lok] Qui vole un coq vole un ...!

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PnJ : Miriana Joy

    Miriana était là pour un coup qu'elle avait préparée elle-même soigneusement depuis des jours et des jours. Elle avait prévue presque la moindre des éventualités et, pourtant, elle devrait composer avec un matos tout à fait réduit pour réaliser ce boulot. La première partie du plan consistait à intégrer la base, ce n'était pas un réel problème, il suffisait de rentrer puisque l'organisation était toujours avide de personnes talentueuses et Miriana en était.

    Elle avait jadis travaillée pour eux, du bon boulot qui lui avait valut un bon paiement, pas spécialement intéressée pour continuer à bosser pour cette organisation, elle avait décidée de s'en retourner vers la Station Paradise, joli repaire de malfrats en tout genres. Mais voilà, son 'home sweet home' n'était plus, dévasté par Hayley, son père et un type faisant partie d'une secte bizarre que le père d'Hayley avait appelé 'Sith'. Pas spécialement engageant tout ça. Mais là n'était pas le vrai problème, elle avait repérée dans le vaisseau du Corellien de nombreuses failles au niveau puissance de feu, défense et autre bordel qui ne lui convenait pas du tout et si elle voulait rester avec eux, car c'était bien ce qui allait se passer, ils devraient maximiser tout ça ! Fort heureusement pour elle, elle avait eût vent d'un joli vaisseau gardé ici, dans les profondeurs de cette base et elle était décidée à s'en emparer, joli prototype à son époque, il était, encore aujourd'hui, un vaisseau à la pointe de la technologie et toujours aussi performant.

    Elle était rentrée dans la base, car, comme elle l'avait dit, ce n'était pas une difficulté, quand on avait bien servit, la porte restait 'ouverte' (sous-entendu qu'on vous flinguaient pas à vue si on vous reconnaissaient en gros...) et elle avait été rapidement menée dans les dortoirs auxiliaires de la base souterraine, elle consulta la carte mentale des lieux qu'elle s'était faite, le vaisseau était probablement dans les hangars, mais il y en avait tellement, il faudrait le localiser... Tâche pas spécialement ardue, il suffirait de prendre les informations à la source, mais avant, il était plus que nécessaire de passer inaperçue, car, quoiqu'on en dise, elle était fichée dans cette tenue. Trouver un garde.

    Si les protocoles de sécurités n'avaient pas changés depuis le moment où elle était venue, il devrait y avoir un garde qui ferait sa ronde, il suffirait de l'amener à elle pour ensuite l'assommer et se diriger vers la salle de contrôle, de là, elle pourrait très certainement avoir les infos qu'elle recherche : à savoir la localisation précise de l'appareil.

    Elle prit place contre le mur, attendant de percevoir les bruits de pas du garde, quand ce fût le cas, elle ouvrit la porte à la volée, jouant la carte de l'efficacité elle alluma le mec après avoir vérifié que l'angle de la caméra n'était pas braqué sur elle. Elle sortit son blaster de poche J1 qu'elle régla à une intensité intermédiaire, puis cogna au niveau du cou. L'autre s'effondra, tête la première, assommé. Il fallait éviter les pertes humaines autant que possible, Miriana n'était pas une barbare. Elle déshabilla le type et les revêtit, après quoi elle cacha le corps inanimé sous un lit. La voleuse estimait qu'elle pouvait compter sur une demi-heure sûre de tranquillité, au-delà c'était se foutre les doigts dans l’œil jusqu'aux trous de nez.

    Une fois déguisée, elle passa la porte.

    C'est parti !

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Le stratagème de la jeune Miriana pouvait sembler aussi efficace qu'audacieux. Pourtant, un point de détail lui avait apparemment échappé. Un détail qui allait la trahir, et lui apporter son lot de problèmes. Et ce point de détail était de taille, sans mauvais jeu de mot. Ses vêtements étaient loin de sembler être les siens. Certes, de loin et en n'y regardant que rapidement, le subterfuge pouvait marcher. Mais si elle croisait un autre garde, ou pire, une patrouille, elle se ferait pincer. Le garde qu'elle avait assommé avec une déconcertante facilité était plutôt balèze, et Miriana flottait dedans que c'en était presque ridicule. Les manches trop longues laissaient à peine voir le bout de ses doigts, et le pantalon retombait mollement sur les bottines, qui claquaient bien trop fort du fait de leur tenue lâche sur les pieds graciles de la jeune femme.

Pour bien faire, des bruits de pas se faisaient entendre un peu partout. L'endroit était visiblement fréquenté, et il valait mieux ne pas tomber sur qui que ce fut... Jouant de malchance, un garde apparut au bout du couloir, tournant le coin pour se diriger droit vers Mirana...



MJ : Miriana se trouve déjà en situation délicate. Soit elle décide de continuer son chemin, au risque d'attirer l'attention du garde, soit elle peut esquiver en empruntant un autre passage. Deux portes se présentent à elle. Celle de gauche indique Local Technique, et celle de droite Bureau de l'Intendant-Chef. Elle doit prendre rapidement une décision.

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PnJ : Miriana Joy

    Dans toute autre situation que celle-ci, un tel constat l'aurait fait marrer, ne pas avoir remarqué que les vêtements étaient bien trop long pour elle, quelle cruche ! Et le pire c'est qu'elle ne s'en était rendue compte qu'une fois sortie, elle reposa sa main sur la poignée de la porte pour trouver une solution de rechange, mais elle en fût empêchée par quelque chose au loin : un autre garde approchait. Vraiment, elle commençait de manière mémorable sa petite opération ! Si elle s'en sortait vivante elle s'en rappellerait ! Les yeux noisettes de la délicate jeune fille se posèrent sur les deux murs du couloir tandis qu'une moue songeuse se formait sur son visage.

    Local Technique ou Bureau de l'Intendant-Chef ? L'un et l'autre pouvaient avoir leur importance dans son plan, mais elle avait plus de temps, elle prit la porte de gauche, celle du Local Technique en se promettant qu'elle repartirait dans le Bureau après. Si comme elle le pensait le local technique correspondait ici au placard à balais, elle pourrait trouver un déguisement bien plus passe-partout ainsi que des accessoires honteusement cool pour convaincre les gens de sa nouvelle identité.

    * Han, si on m'avait dit que je finirais technicienne de surface... *

    Elle pénetra donc dans le local en espérant que le garde ne l'avait pas vu, méfiante, elle se dota de son blaster de poche J1 réglé à la même intensité et se mit en position d'attaque, si le garde passait, elle frapperait puis le cacherait ici.

    Après quoi elle fouillerait le plus discrètement possible l'endroit, afin d'y trouver des habits appropriés pour faire la femme de ménage (portugaise lolilol). Elle prendrait les accessoires inhérentes à sa fonction d'une importance primaire, puis se dirigerait dans le bureau de l'Intendant-Chef pour voir si il n'avait pas les infos qu'elle recherchait ou bien même des clés.
    C'était un peu casse-gueule comme plan, mais ça avait le mérite d'être réaliste et accomplie avec les moyens de bord.


Dernière édition par Ian Curwee le Mer 8 Fév 2012 - 13:12, édité 1 fois

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A l'intérieur de local technique (terme un peu ampoulé pour un simple placard à produits sanitaires), Miriana trouva son bonheur. Une combinaison grise, cintrée, pile à sa taille, une paire de bottines, un peu larges, mais déjà bien moins que celles volées au garde, et une casquette grise. Avec ça, elle passerait pour la parfaite préposée à l'entretien. Ainsi vêtue, elle pouvait sortir de son placard. Mais avant cela elle devait s'assurer que personne ne la verrait sortir. Oreille collée à la porte, elle écoutait. Pas un bruit. Elle ouvrit lentement la porte du placard, et sortit en trainant un chariot d'ustensiles aussi hétéroclites qu'inconnus de la jeune femme.

Guettant chaque côté du couloir, Miriana referma la porte et se dirigea vers celle d'en façe. Le bureau de l'Intendant-Chef. Y avait-il quelques bricoles intéressantes à glaner dans cet endroit ? Elle poussa la porte, en espérant qu'elle ne fut pas fermée. Bingo. Le bureau était vide. Elle y entra et referma derrière elle et son précieux chariot, garant de sa subtile couverture.

Elle commença ses petites investigations à la recherche de documents, fichiers, clés, passes, plans, argent, armes, drogue, bref tout ce qui était susceptible d'être utilisé ou vendu...





Niveau 34 - Aile Est
Bureau du Commandant Opérationnel

Ça gueulait ! Ça gueulait fort, même. Le Commandant Opérationnel n'avait pas reçu la copie de rapport sur les dépenses concernant les achats récents de munitions au plasma pour les vaisseaux armés. Et c'était fâcheux, car il avait maintenant besoin de ce rapport pour rendre compte à la haute autorité. Et c'était la faute de cet abruti d'Intendant-Chef. Ce type était bien trop payé pour le peu de boulot qu'il abattait. D'ailleurs, le Commandant Opérationnel avait une furieuse envie d'abattre, aujourd'hui... Mais pas du boulot.

    - NON MAIS VOUS VOUS PAYEZ MA TRONCHE ??? Vous deviez me remettre ce rapport le mois dernier, Markus. Par votre faute, les comptes sont faussés, et ma responsabilité est engagée ! Je suis susceptible d'être accusé de malversations et détournement de fonds. Vous mesurez la gravité de votre incompétence ?
    - Ho, incompétence, n'exagérons rien... C'est un simple oubli, et il a pris des proportions inquiétantes car j'ai été pas mal malade... Mais disons que je vais reprendre cela en mains. Faites moi confiance, Commandant. Je m'occupe d'aller vous chercher ce rapport, et de régler le problème au plus vite. Vous ne serez pas inquiété.
    - Je l'espère, Markus. Il vaudrait mieux pour vos miches que cette situation se résolve rapidement. Sans quoi je vous ferai muter à la gestion des stocks de papier toilette sur Kessel !


La mine basse et l'oeil humide, Markus Pealinerg, Intendant-Chef, quitta la pièce, silencieux. Il devait se dépêcher... Kessel, c'était pas vraiment ce qu'on pouvait appeler un agréable lieu de villégiature... Arrivé au département des archives, il se présenta devant le sas menant au Bureau d'Archivage des Documents Comptables. Un bureau classé Sécurité de Niveau 4. Il se plaça devant le récepteur de codage, mais rien ne se passa. Jetant un oeil à sa poche de poitrine, Pealinerg s'aperçut avec exaspération de la raison de cette absence d'ouverture. Il repartit vers son bureau en courant comme un dératé.

    Et merde ! Mon cylindre ! Merde-merde-merde... Vite, j'ai du le laisser dans mon bureau... Si je me dépêche pas, c'est Kessel... Merci bien !

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PnJ : Miriana Joy

    Rester prudente, quoiqu'il arrive, telle était la clé de la réussite. Et surtout d'un passage discret.
    Miriana n'avait pas plus envie que ça que de finir poursuivie par les hommes du Consortium, surtout après avoir réussie son coup. Sa traversée du couloir se fit donc sans problèmes et elle traîna son petit nécessaire de la femme de ménage parfaite derrière elle, elle renversa rapidement de l'eau sur le sol afin de lui fournir un alibi en cas d'intrusion prématurée, puis elle fouilla dans les tiroirs du bureau, ne trouvant que peu de choses d'intérêts. L'intendant-chef était visiblement un homme qui fumait, à en juger par le paquet de cigarettes alderaanienne, un pervers, il avait un holomagazine qui présentait en première de couvertures des femmes assez peu vêtue et qui observait une certaine passion qui frisait l'obsession pour tout ce qui était bien rangé. Loin d'être un capharnaüm, l'endroit était d'une propreté qui aurait probablement plu à la ménagère moyenne, mais ce n'était pas pour autant pour faciliter la tâche à Miriana, bien au contraire. Car l'intendant-chef semblait suivre une logique bien à lui quand il rangeait quelque chose et il fallut bien au moins deux ou trois minutes de réflexions intensives pour déceler la logique de l'homme. Une nouvelle fouille dans les tiroirs ne donna rien d'intéressant, bredouille, elle se tourna vers les casiers à l'arrière du bureau, si elle se mettait là-dedans elle en avait probablement encore pour des heures... Rapidité et finesse étaient les maîtres mots de telles opérations.

    C'est alors qu'elle aperçut dans le reflet de l'immense miroir accroché au mur la solution, sur le bureau, caché un peu derrière un monceau de papier, se trouvait un cylindre argenté. Elle connaissait ce genre d'objets, c'était des sortes de 'clés' qui contenaient des codages cryptés identifiables par des récepteurs précis. On en utilisaient pour ouvrir des portes par exemple. Cela avait probablement une valeur certaine, même si elle ne savait pas ce que cela ouvrait précisément... Elle entendit des bruits de pas précipités dans le couloir, quelqu'un venait, rangeant rapidement son fouillis, elle s'agrippa à son balai tandis qu'elle déversait un liquide qui semblait être fait pour nettoyer et exploser les narines mieux qu'un bâton de la mort soit dit en passant. Astiquant, un homme assez imposant malgré une brioche naissante au niveau du bide passa la porte, il ne semblait pas tant surpris que ça de voir la femme de ménage, il avait surtout l'air absent, comme préoccupé par autre chose, il fondit sur son bureau, visiblement à la recherche de quelque chose.
    Pendant ce temps, Miriana se rapprochait stratégiquement du type, toujours en passant son ptit coup de balai.

    Ses yeux se rétrécirent tandis qu'elle réfléchit à toute vitesse, tenant fermement son balai, elle entreprit de jouer au billard avec les 'boules' du M. après quoi elle le plaqua contre les casiers tout en mettant sa main sur la bouche de l'homme et en sortant son blaster de poche J1. Elle pressa ce dernier sur les tempes de l'homme pour ensuite prendre la parole, d'une voix basse mais compréhensible :

    « Le cylindre qui était sur ton bureau, il ouvre quoi ? Réponds-vite en m'indiquant l'endroit et fais le de manière discrète, sinon... »

    La main qui retenait l'homme contre les casiers vint entourer les 'boules de billard' du monsieur, quand elle fût sûre que le moindre mouvement brusque était la promesse d'une grande douleur à M. l'Intendant-Chef, elle reprit :

    « … Je m'arrange pour que tu ne sois plus bon à rien, tout en te laissant juste assez vivant pour pouvoir t'en lamenter jusqu'à la fin de tes jours... Capiche ? »

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Pealinerg n'eut pas eu le temps de comprendre quoi que ce fût, qu'il se trouva adossé de force aux classeurs à dossiers, une douleur lui enflammant le bas-ventre. La femme de ménage venait de l'agresser. Que voulait-elle ? Une augmentation ? Elle aurait meilleur compte de s'adresser à la comptabilité. Elle parlait du cylindre à code qu'il venait chercher. Elle voulait savoir ce qu'il ouvrait. Il allait être difficile de répondre, une des mains de la femme de ménage plaquée sur sa bouche et l'autre qui lui écrasait les noyaux. Il tenta une réponse :

    Hmmmmpf ! Mmmhfmmmpmmftmmmmmhmmmhmhmmhmmmmhmmphf.


Pas très convaincant. La pression se fit plus forte. Il avait l'impression qu'on voulait faire du jus de raisin avec sa grappe à l'aide d'un étau. Il tendit une main tremblante vers le couloir. Toujours pas clair. Il se servit de sa main pour décoller celle de la femme de sa bouche.

    Le Département des Archives. Bureau des Documents Comptables. Ce ne sont que des paperasses sans intérêt !


Le doute apparut dans les yeux de Miriana. Lui mentait-il ? Elle n'avait qu'un moyen de le savoir, et il impliquait d'abandonner le bureaucrate ici. Mais il finirait par déclencher l'alerte, tôt ou tard. L'homme proposa une solution qui était tout à fait innatendue.

    Si vous voulez vérifier, je peux vous y conduire. Les Archives sont toujours un endroit jonché de documents froissés et de saletés. Mais vous aurez besoin de moi pour y entrer. Je vous y conduirai, mais épargnez ma vie.

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PnJ : Miriana Joy

    Miriana avait la vie de cette entre la main... Héhé, elle se ferait un plaisir d'en user avec parcimonie mais efficacité. Elle savait à présent ce que telle chose ouvrait, il y avait donc peut-être moyen d'avoir son renseignement, elle pressa les raisins secs, elle voulait pas en obtenir du jus, mais juste des réponses plus efficace avant de prendre les décisions qui s'imposaient :

    « Le Département des Archives ? Je cherche à savoir où est entreposé un vaisseau, où je peux savoir ça ? »

    Il y avait un moment dans la vie où un homme n'était pas en mesure de mentir, cela arrivait notamment à plusieurs occasions, par exemple quand on vous coupait le doigt pour être sur que l'histoire vous souteniez ne change pas de version avant ou après que la chair soit tranchée par l'acier. De la même façon, quand on tirait sur vos 'corones' avec la ferme intention de les exploser en cas de mensonge, il fallait se montrer peu avisé et incroyablement déterminé pour résister à ce genre de tortures. N'est pas James Bond qui veut !

    Elle voulait absolument la localisation du Havoc dans cette base, après quoi elle filerait sans faire aucune victime. Si le dénommé Pealinerg lui donnait les bonnes réponses, à savoir : qu'il y avait un moyen d'avoir l'info sur la localisation dans le Département des Archives alors elle échafauderait un plan pour le traîner avec, même si c'était un peu imprudent... Mais s'il disait vrai et qu'elle avait vraiment besoin de lui... Hmm...




    Si il confirmait, elle prendrait donc l'Intendant-Chef avec elle, ôtant lentement ses vêtements de balayeuse du dimanche, elle était dans une tenue adéquate pour son nouveau déguisement, avisant le chapeau que le monsieur avait laissé sur le porte-manteau, elle l'enfila afin de cacher son visage des caméras autant que faire se peut, puis elle s'approcha de l'homme pour lui expliquer le plan :

    « Bien, je t’emmène avec moi, je me ferais passer pour ta 'nièce' afin d'avoir une prise tout à fait réelle sur ta personne si tu vois ce que je veux dire... Au moindre mot qui ne me conviendra pas, tu sais très bien ce qui arrivera à tes roubignoles. Si tu restes sage et que tu gardes le silence après notre...'rendez-vous'...sache que j'épargnerais ta vie, j'ai été claire ? Acquiesce si tu as bien compris. »

    Ils défileraient donc tout les deux jusqu'au lieu-dit, se faisant passer pour une prostituée à la main baladeuse, main en faite en possession du J1 afin d'assommer l'intendant-chef au cas où l'envie le prendrait de jouer les héros... Mentalement elle raya la phase 1 du plan, ne resterait plus que trois phases de ce dernier : rejoindre le vaisseau, ouvrir une sortie et s'enfuir. Elle souffla, ce n'était pas le moment de flancher, elle était bien partie...


Spoiler :

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Cette petite conne voulait voler un vaisseau. Il la conduirait donc aux hangars. Sans un mot, il hocha la tête.

    « Bien, je t’emmène avec moi, je me
    ferais passer pour ta 'nièce' afin d'avoir une prise tout à fait réelle
    sur ta personne si tu vois ce que je veux dire... Au moindre mot qui ne
    me conviendra pas, tu sais très bien ce qui arrivera à tes roubignoles.
    Si tu restes sage et que tu gardes le silence après
    notre...'rendez-vous'...sache que j'épargnerais ta vie, j'ai été
    claire ? Acquiesce si tu as bien compris. »


Sans un mot, il hocha la tête de nouveau. L'instant d'après, ils étaient dans le couloir. Ils se dirigèrent vers l'élévateur. La descente parut durer une éternité. Dingue comme le temps perdait sa mesure quand on avait sa vie, et le reste, entre les mains de quelqu'un. Arrivé au niveau des hangars, la cabine s'arrêta et les portes s'ouvrirent. Les deux occupants en sortirent et se dirigèrent sur la droite. Mais un nouvel imprévu arriva. Décidément, si Miriana avait su, elle aurait choisi un autre jour. Celui-ci n'était visiblement pas celui qui lui porterait chance... Un homme de haute stature arriva d'un couloir voisin et tomba pile sur eux.

    - Pearlinerg ? Nom d'un gundark mais qu'est-ce que vous foutez là ? Vous n'êtes pas aux Archives ???
    - Hé bien, Commandant, vous allez rire...
    - Ça m'étonnerait ! Vous étiez supposé apporter ce foutu rapport à mon bureau, et je vous trouve ici, avec... Mais qui c'est ça d'abord ? Les civils sont interdits, vous le savez !
    - Alors justement, ça aussi, vous allez rire, parce que...
    - Rire ? Qui va rire ? Certainement pas moi. Ni vous. Je vous suspends de vos fonctions, mon petit pote. Vous êtes aux arrêts, et votre copine aussi. Vous aurez tout le temps de rigoler en cellule, en attendant que le Patron décide ce qu'on fera de vous... Je ne donne pas cher de votre vie.


Le Commandant Opérationnel saisit son comlink, et appela une escouade de gardes, qui arriva si rapidement qu'on se demandait s'ils n'était pas dans la pièce juste à côté. Cinq hommes, armés de blasters lourds, dont deux portaient une paire de menottes. Perlinerg fut rapidement entravé, les mains dans le dos, et débarrassé des attributs de son rang, à savoir son arme de service, son insigne et ses cartes d'accès. Mais le garde qui procédait à la fouille semblait insister, l'air perplexe.

    - Un souci, soldat ?
    - On dirait qu'il n'a pas son cylindre à code sur lui, Commandant.
    - Bah, cet abruti l'aura laissé dans son bureau... On verra cela. Emmenez-les au quartier pénitenciaire.
    - Bien, Commandant.


L'autre garde s'approcha de Miriana, menottes en avant, prêtes à recevoir leur prisonnière.

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PnJ : Miriana Joy

    Certains étaient nés sous une bonne étoile...
    ...d'autres étaient juste nés.

    Alors que jusqu'ici tout ce passait presque à merveille, un 'léger' contretemps vint s'interposer entre elle et le vaisseau, léger contretemps qui pesait quand même dans les 95 kgs minimum et qui avait la gueule du mec qui fallait pas faire chier.

    Mais voilà, les intentions de Miriana étaient telles qu'elle allait probablement le faire chier, mais elle refusait qu'on l'emmerde avant. Il ne fallut pas longtemps à la jeune kuatis pour comprendre que sa 'police d'assurance' était déjà coulée pour d'autres raisons, ce pauvre Pearlinerg avait déjà subis les foudres du grand et maintenant il se faisait coffrer, et elle avec. L'interrogation du cylindre la fit réagir, elle avait probablement bien fait de cacher le petit objet dans son soutif, vraiment pratique ces trucs. Quand on en mettait.

    Il y avait quelque chose de déplaisant dans le fait de se faire coffrer, notamment l'incapacité à pouvoir bouger selon ses envies, ou même accomplir la mission que l'on s'était fixée. C'était une idée tout à fait hors de propos pour Miriana qui poussa légèrement le soldat sur le côté pour se poser devant le gros bras. Elle fixa, son regard n'exprimait pas la peur, plutôt l'assurance, il était temps de tenter un coup de bluff, sinon elle devrait abattre ses cartes et jouer franco et ça lui plaisait pas pour le moment :

    « M. Pearlinerg m'accompagnait, de manière indécente, soit, aux hangars. Je suis la nouvelle technicienne et personne n'a pu m'indiquer précisément où ils se trouvaient, M. Pearlinerg s'est très aimablement proposé pour me montrer où ils se trouvaient, ces foutus hangars. Il pourra vous confirmer, n'est ce pas M. Pearlinerg ? »

    Elle jeta un bref regard noir à l'Intendant-Chef pour revenir à l'autre :

    « Maintenant si vous pouviez le libérer ou me montrer vous même où ils se trouvent ces fichus hangars... Il ont besoin d'effectuer un contrôle sur un appareil de pointe pour demain et je ne tiens pas à décevoir le Patron... »

    Elle se focalisait sur les réactions des hommes, estimant que si les choses ne tournaient pas comme elle l'espérait elle collerait son blaster de poche J1 sous le nez du balèze afin de convaincre les autres de sa bonne foi et du caractère 'pressant' de sa demande. On serre les fesses et on croise les doigts, espérons qu'il ne soit pas un chieur de première...


HRP/ Pour le cylindre comme je t'ai l'ai dis sur cb j'avais pas précisé dans les posts d'avant parce que j'avais zappé, à toi de considérer si c'est bien fait ou pas, je sais que je suis en tort ^^'
P.S.: J'ai vraiment pas trouvé mieux comme plan xD

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Le Commandant Opérationnel parut surpris par la désinvolture mêlée d'audace de la jeune femme. Pearlinerg hochait frénétiquement la tête. Il sentait encore la pression que la brune avait exercé sur ses pruneaux juste avant. Souvenir désagréable. Il ne tenait pas à renouveler l'expérience si d'aventure il se trouvait seul à seul avec elle. Le Commandant prit un air dubitatif devant la requête, appuyée par l'Intendant, qui en bon poltron qu'il était, suait à grosses gouttes.

    C'est étrange. Je n'ai pas entendu parler d'une maintenance de cette importance. Mais ça ne m'étonne qu'à moitié. Tout tombe en panne dans cette bicoque. Et l'Intendant-Chef, ici avec nous, ne délie que difficilement les cordons de la bourse. Enfin, si c'est urgent... Messieurs, retirez à Monsieur Pearlinerg ses bracelets. Et escortez-le ainsi que Mademoiselle aux hangars. Qu'ils y arrivent sans être dérangés. Puis vous mènerez l'Intendant-Chef à mon bureau. J'ai à m'entretenir avec lui...


Salut martial. Les menottes furent retirées, et les deux 'prisonniers' furent menés vers l'un des élévateurs proches. Niveau 17. La descente se fit dans un silence pesant. La respiration de Pearlinerg était lourde et bruyante. Les deux gardes impassibles, se tenaient derrière Miriana et l'Intendant.

DING !

Lorsque le porte s'ouvrit, le petit groupe sortit de la cabine et entra dans les hangars, qui alignaient leurs emplacement de stockage de chaque côté de l'immense hall, où régnait une odeur d'huile et de gaz qui fit froncer les narines au bureaucrate. Des techniciens allaient et venaient en tous sens, tantôt organiques tantôt droïdes, les bras chargés de rouleaux de câbles ou de pièces de rechanges, poussant des portions de moteurs sur des chariots à répulseurs... Miriana était près du but. Ou pas. Elle devait encore se débarrasser de ses trois boulets, et trouver le
Havoc.

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PnJ : Miriana Joy

    Miriana se détendit, il avait mordu à l'hameçon, tant mieux, cela lui laissait encore quelques précieuses minutes de plus pour penser à l'avenir. Et il pouvait foutrement se raccourcir avec de tels zigotos !

    Pearlinerg ne mouftait pas, il avait agit dans son sens, mais la dernière réplique du balaise fit réagir la kuati, il faudrait probablement trouver un moyen de faire en sorte qu'il ne puisse jamais les rejoindre, les tuer était hors de question, c'était trop facile pour qu'elle s'y adonne, bien sur, elle l'avait déjà fait et refait, mais ce n'était pas pour l'attirer, bien au contraire ce genre de méthodes la répugnait. Tuer n'est pas jouer, elle l'avait très vite compris et elle avait les idées bien trop claire, une moralité trop bien ancrée pour pouvoir ôter la vie d'un homme de cette manière. Par contre le chantage et le vol c'était pas un problème comme elle nous le démontrera sûrement par la suite !

    L'ascenseur descendait lentement et ça avait tendance à l'empêcher de penser à la suite, la concentration n'était vraiment pas là... Le stress n’arrangerait rien, se détendre, réfléchir, vite.
    Elle pouvait éventuellement trouver un moyen de les bloquer dans l'ascenseur, peut-être qu'un système de sécurité bloquerait le tout...

    Hmmm, oui...

    Tout en méditant sur sa future action, elle avisait les hangars, immense pièce qui devait contenir une belle tripotée de vaisseau, des droides mécano et leurs homologues humains vaquaient ça et là à diverses tâches qui avaient tous pour attrait l'entretien des appareils que le hangar conservait. Elle promenait son regard sur les lieux, il était probable que l'un des techniciens sache où se trouve le Havoc... Oui... Elle se tourna brusquement vers Pearlinerg :

    « Merci pour votre sollicitude M. l'Intendant-Chef, votre aide fût la bienvenue et votre présence un vrai bienfait, vous pouvez retourner voir votre supérieur. Au plaisir de nous revoir ! »

    Puis elle approcha ses lèvres des oreilles de l'Intendant-Chef, parlant de manière à ce qu'il fût le seul à entendre :

    « Bien, si vous tentez de me trahir, sachez que mes petits amis qui se trouvent derrière vous se feront un plaisir de vous éliminer de l'équation pour la simplifier, vu ? Acquiesce si tu as compris. »

    Faire croire que les soldats étaient de son côté était un coup magistral, qui ne pouvait marcher que grâce à la faiblesse d'esprit et de réaction de l'Intendant-Chef, ainsi que la peur tout à fait palpable qui s'exsudait de lui. Elle lui fit un petit sourire entendu, presque innocent mais elle savait qu'il avait comprit, la cerise sur le gâteau ! Salut Militaire, puis elle attends qu'ils s'en retournent vers l'ascenseur. Elle devrait probablement trouver un moyen de bloquer l'ascenseur mais le temps presse et elle à l'audace de croire qu'insuffler les graines de la paranoïa dans l'esprit de cet homme suffira.
    Nous verrons bien. Une fois qu'ils sont rentrés elle se détourne pour s'adresser à un technicien :

    « Draw Flyer. Je suis la pilote envoyée pour un vol d'essai sur le Havoc, afin d'estimer quels sont les moyens encore viables de l'appareil et ses capacités en terrain réel, pouvez vous m'indiquer où il se trouve ? Et préparez les protocoles pour le décollage ? »

    Blaster de poche J1 toujours en main d'ailleurs, mais dans sa poche, pour une intervention rapide et précise, en cas de problème. Miriana changeait d'identité comme de chemises, une tactique qui semblait porter ses fruits au moins jusqu'à maintenant...

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Le nouveau stratagème de Miriana était encore une fois très audacieux. Mais le technicien, occupé à réparer l'alimentation du canon laser d'un chasseur Vaksai, releva la tête et la regarda de haut en bas, puis de bas en haut, d'un air empli de doute.

    J'ai pas entendu dire que le Havoc avait besoin d'un recalibrage... Le chef d'atelier doit pouvoir vous renseigner. Moi, je ne suis que technicien au sol. Il est là-bas, près du palan magnétique, derrière les deux TIE.


Miriana se heurtait à un nouveau problème. Il était évident que si ce mécanicien ne savait pas si une opération de maintenance était programmée pour le Havoc, son supérieur, lui, le saurait. Et elle ne pourrait pas user du même subterfuge. Elle pourrait tenter de convaincre le technicien de l'amener à l'appareil directement, mais accepterait-il ? Lui demanderait-il une justification, un ordre de mission, ou un truc du genre ? Elle n'avait pas trente-six manières de le savoir...

Soit elle tentait donc de tirer quelque chose du gars accroupi devant elle, soit elle cherchait un autre moyen.

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PnJ : Miriana Joy

    Miriana se retrouvait une nouvelle fois coincée, ceci, par la faute de cette bureaucratie obtus que les hommes s'étaient acharnés à introduire dans chaque organisation sociale de merde. La brune aurait aimée pouvoir se laisser aller à un soupir de lassitude ou même à un regard qui aurait signifié « vous me faites chier » mais elle ne pouvait pas, surtout si ça pouvait signifier l'échec de sa mission. Il fallait de nouveau réfléchir à une nouvelle excuse, continuer avec ce technicien ou voir avec son chef ? Trouver une excuse tout à fait plausible, oui, voilà...
    Pearlinerg allait encore l'aider un petit peu. Miriana fixa l'homme puis commença à débiter d'une voix qui exprimait visiblement la fille ennuyée par un tel contretemps :

    « En faite M. Pearlinerg a dit qu'il laisserait la note demain sur le bureau du technicien-chef, il est partit là, une affaire pressante apparemment, mais il tient ses ordres du Patron lui-même, vous allez me demandez pourquoi M. Pearlinerg, l'Intendant-Chef ? Tout simplement parce qu'il va financer un projet d'améliorations sur le vaisseau, un ajout de lance-missiles je crois, ainsi que la pose d'un hyperdrive en 0.5, le Patron veut en faire son vaisseau personnel si tout se passe bien, enfin bref, il m'a envoyé pour m'en charger aujourd'hui afin qu'il puisse lancer les procédures de commandes après réception et confirmation de mon rapport. Donc euh... »

    Bon, même si ça la dégouttait, il fallait en arriver là, regard triste, visiblement gênée, les mains derrière le dos, hésitante, numéro de la princesse en détresse Phase 1 :

    « Vous pourriez me rendre ce service s'il vous plaît ? Me conduire au Havoc et m'ouvrir la piste afin que je puisse faire le boulot, j'ai pas envie de créer des problèmes... Enfin si vous pouvez pas, au moins m'indiquer où je pourrais aller pour faire tout ça moi-même, j'aimerais pas que l'Intendant-Chef m'engueule, vous comprenez... ? »

    Elle aurait dû avoir un débardeur plus décolletée, avec ça la victoire aurait été assurée, sauf si celui en face était pédé...

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Le technicien soupira. Il regarda sa montre, avec une moue qui ne respirait pas la bonne volonté. Il formula sa réponse en désignant le Vaksai du pouce.

    Le souci, c'est que cette bécane doit être prête à décoller dans vingt minutes, et je vais me faire arracher la tête, parce qu'il y en a encore pour une bonne heure de travail... Vous pensez pouvoir vous orienter si je vous indique le chemin ?


Sûr que la réponse de Miriana ne pouvait qu'être positive. Tant qu'elle avait la paix, tout était bon à prendre.

    Bon. En fait, le Havoc n'est pas gardé dans ce hangar. Il est au niveau supérieur, dans un hangar plus petit, un genre de truc spécial VIP, 'voyez le genre ? Il y a quelques appareils en transit, parfois aucun, mais le Havoc y est. Vous pouvez y accéder par le monte-charge, là-bas. Je vous aurais bien accompagné, mais je dois finir ça... Ha, et si vous croisez un type louche, genre Gossam à l'air vicieux, méfiez-vous. Ce gars est malsain...


Laissant ainsi la jeune inconnue se débrouiller seule et prendre le chemin du monte-charge qu'il lui avait indiqué. Elle monta à l'étage du dessus sans encombres...

Le hangar était plus petit que celui du dessus, comme lui avait dit le technicien. Et il était presque vide, à l'exception d'un YT-2000, inutilisable car une partie des propulseurs avaient été démontés pour entretien, et l'appareil objet de la venue de la brune. Le Havoc.

Par contre, ce que le technicien n'avait pas dit, c'est que le hangar était fermé par un sas. Deux parois de transparacier, dans lesquelles étaient aménagées deux portes, en partie transparentes elles aussi. Le verrou était à carte. Ce qui n'arrangeait pas les affaires de Miriana, seulement munie du cylindre codé dérobé dans le bureau de Pearlinerg. Il devait y avoir quelqu'un, peut-être, pour venir lui ouvrir... Mais si c'était le cas, elle ne voyait personne.





Le Havoc est à portée de main ! Miriana peut ici encore utiliser deux solutions : Soit elle redescend pour demander à quelqu'un de l'accompagner et lui ouvrir. Soit elle utilise l'interphone placé à côté de la porte, pour voir si quelqu'un est sur place et lui donner accès.

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PnJ : Miriana Joy

    Le technicien se révéla tout à fait aimable et aidant, une vraie merveille de sympathie, il devait finir son travail, aussi il lui indiqua simplement l'accès, elle suivit ses instructions et prit le monte-charge qui la mena droit dans le hangar VIP contenant le Havoc.

    Lorsqu'elle arriva devant l'endroit, elle ne pût s'empêcher une moue de déception, quelle force invisible pouvait bien jouer contre elle pour lui opposer de tels obstacles ? Elle inspira à fond tout en étudiant l'engin, fait de transparacier, de bonne qualité de surcroît, elle aurait probablement du mal à pirater la sécurité.

    Gênant.

    Avec de l'équipement plus spécialisé genre : ''commando de démolition'', elle aurait pu se charger ça en deux temps, trois mouvements, mais elle avait pas tout ce qu'il fallait pour, affichant une moue boudeuse tout en se mordant les lèvres, elle chercha du regard comment était constitué la sécurité, pas de clavier à code apparemment, juste une demande de carte, très gênant.
    Avoir fait tout ce chemin pour être bloquée juste devant le vaisseau avait ce je ne sais quoi de frustrant et elle aimait pas ça.

    Elle n'avait pas des tas de choix, elle pouvait retourner en bas pour demander à un mécano de lui ouvrir, mais ils étaient débordés et il est probable que la femme affronte un refus doublé de suspicion, d'autant plus que si le mécano n'avait pas abordé le cas de la sécurité, c'est qu'il devait penser qu'elle était au courant, elle aurait l'air bien conne si elle redescendait pour demander, rehaussé du fait que la suspicion serait probablement au rendez-vous, enfin redescendre l'exposait au risque de rencontrer le balaise et ses sbires si cette chiffe-molle de Pearlinerg avait parlé.

    Grimace.

    Pas très ragoutant tout ça.

    Elle avisa un interphone, s'il y avait quelqu'un à l'intérieur, il y avait des chances qu'il puisse lui ouvrir, mais ça semblait trop beau pour être vrai... Et puis cette histoire de Gossam malsain la turlupinait, elle s'attendait même à voir apparaître le petit être juste à côté d'elle alors qu'elle était perdue dans ses pensées, ce dernier la regardant avec mépris tout en lisant dans ses pensées. Et puis ce temps qui s'écoulaient rapidement.

    Elle expira bruyamment afin de se détendre, elle allait tenter de suivre son plan en continuant sous l'identité de Draw Flyer. Elle activa l'interphone et tenta d'établir le contact :

    « Ici Draw Flyer, la pilote envoyée par M. Pearlinerg pour tester le Havoc en temps réel. Ce serait possible qu'on m'ouvre ? Je dois faire le test avant 18h pour avoir une chance de remettre mon rapport avant la fermeture des locaux administratifs. »

    Ne pas en dire trop. Ne pas paraître trop pressée. De cette manière elle limitait toute suspicion à son encontre.

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L'appel de Miriana fut entendu. Une tête jaillit de derrière le YT-2000 en réparation. Un Gossam. Son sourire étrange et son regard salace n'inspiraient rien de très bon. Il se montra entièrement, essuyant ses mains maculées de cambouis dans un chiffon tellement sale qu'on pouvait se demander qui des mains ou du chiffon nettoyait l'autre. Il s'avança vers le sas de transparacier, tout en détaillant chaque courbe de la jeune femme de son regard pervers.

    La pilote, hein ? Pearlinerg est donc toujours aussi attentionné ! M'envoyer une femelle, c'est simplement très gentil de sa part... Je ne savais pas que le Havoc devait subir un test. Il me semble qu'il tourne très bien. Mais tu tombes bien, ma grande, j'ai très envie de m'amuser...


Le Gossam pressa un bouton du panneau de contrôle de l'autre côté du sas, et la première porte s'ouvrit. Il invita Miriana à avancer, ce qu'elle fit, et il referma derrière elle. Puis il appuya sur une autre touche, et un chuintement se fit entendre. La seconde porte s'ouvrit, donnant à la fausse pilote la voie libre vers le hangar. A chaque pas qu'elle faisait, le Gossam la reluquait, d'une manière tout à fait écoeurante. Miriana ne préférait pas savoir ce qu'il avait en tête. Marchant derrière elle, avec une vue imprenable sur son postérieur qui tanguait à chaque pas de sa démarche chaloupée, le Gossam l'emmena vers le Havoc.

    Par contre, je vais devoir te laisser une minute. L'un des convertisseurs énergétiques à été démonté, je vais te le chercher.


Sans même attendre une réponse, le Gossam pervers était parti chercher la pièce, dans un local au fond du hangar...





Niveau 34 - Aile Est
Bureau du Commandant Opérationnel

Ça chauffait pour l'Intendant-Chef. Non seulement il n'avait toujours pas ramené le rapport attendu par le Commandant Opérationnel, mais en plus, il se promenait dans les locaux avec une inconnue, sans son cylindre codé, et avec un comportement pour le moins suspect... Faisant les cent pas autour du pauvre Pearlinerg, il soupirait.

    - Que va-t-on faire de vous, Viktor ? J'ai pourtant tout essayé avec vous. La fermeté, la sympathie, les coups fourrés, la franchise, les menaces... Rien n'y fait. Je pense que vous n'êtes simplement pas fait pour ce poste. Vous n'êtes pas prêt pour de telles responsabilités. Aussi, j'ai décidé de vous dégrader. Vous allez être réaffecté au département des archives, pour ne pas être trop perturbé, et je reprendrai votre poste en attendant qu'on ait trouvé quelqu'un à la hauteur. Vous allez donc vous rendre auprès de l'Archiviste Général, pour prendre votre affectation. Il vous dirigera vers un technicien qui viendra transférer vos dossiers vers mon terminal, que je puisse travailler. Sachez que je vais devoir consigner tout cela dans un rapport adressé à Monsieur Zann...
    - Je comprends, Commandant. Merci de ne pas simplement me mettre dehors. Je sais que je peux me rendre utile au Consortium, d'une manière ou d'une autre.
    - Je l'espère, Viktor. Si jamais j'ai écho d'une quelconque incompétence de votre part, je devrais prendre des mesures plus radicales. Croyez bien que ça ne sera pas de gaité de coeur... Rompez.


Pearlinerg obéit, sans un mot de plus. Il se rendit au Département des Archives, et exécuta les consignes du Commandant. En quelques minutes, Viktor s'était vu destitué de ses hautes fonctions et redevenu un simple garçon archiviste. Un technicien s'était rendu dans son bureau, transféra les données comme prévu, et arracha les panonceaux qui portaient le nom de l'ex Intendant-Chef sur le bureau et sur la porte.

Bientôt, le Commandant pourrait se mettre à parcourir les dossiers. Peut-être trouverait-il qu'aucune maintenance d'aucune sorte n'était prévue pour ce jour sur le Havoc. Peut-être en déduirait-il que la jeune femme qu'il avait croisé avec Pearlinerg était une usurpatrice. Sans le savoir, Miriana était sur le point d'être découverte. Elle devrait terminer ce job rapidement, si elle voulait réussir à quitter les environs en vie...


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PnJ : Miriana Joy

    Le Gossam sortit de derrière l'YT-2000 pour s'approcher des blindages de transparacier, dès la première apparition, elle sût qu'elle devrait se méfier de ce type auquel elle ne plaçait aucune confiance, cependant, et bien que Miriana notait chaque remarque salace à chacune des paroles du petit être, ce dernier avait été piégé par son vice, faisant ainsi rentrer le loup dans la bergerie. Elle s'approcha du Havoc alors que le petit alien s'éloignait en prenant l'excuse d'aller chercher un des convertisseurs énergétique qu'ils avaient retiré, Miriana s'éloigna dans la direction opposé à la recherche d'une commande qui ouvrirait le hangar pour la sortie du Havoc.

    Il était plus que probable qu'elle trouve ce qu'elle recherche dans le coin, en tout cas elle l'espérait, toutefois elle jetait de multiples regards vers le lieu où était partit le petit être, quelque chose ne la rassurait pas dans ce pervers et pour la première fois depuis qu'elle avait débutée cette mission, elle envisageait la possibilité d'augmenter l'intensité de son blaster afin de tuer cette saleté.

    Miriana détestait par dessus tout les détraqués sexuels, de très mauvaises expériences et l'impression de n'être qu'un vide-[censuré] avait été tout à fait formateur quand à la tenue à adopter avec ce genre de rats, un coup bref dans les roustons qu'il soit physique ou laser suffisait généralement à calmer les ardeurs de ce genre de Roméo un peu trop entreprenant.

    Une fois trouvé le bouton elle tenterait d'examiner rapidement le Havoc afin de voir si le Gossam ne se fichait pas d'elle, toujours la main serrée sur son blaster de poche J1 qui était dissimulé dans sa poche. Elle voulait être prête à réagir au quart de tour en cas d'attaque.

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Alors que Miriana fouillait partout, à la recherche de la commande d'ouverture de la baie, le Gossam fouillait aussi, dans les pièces détachées du local. Il était sûr qu'il avait laissé ce convertisseur énergétique ici, quelque part, mais ces saletés étaient tellement banales et petites qu'il avait du poser autre chose par-dessus sans s'en rendre compte...

    Bordel, mais où je l'ai foutu ? Merde. Et cette nana canon qui m'attend là-bas. Pour quoi je vais passer, encore ?


Une idée lui vint. Il devait appeler Mirekëln. Il saisit son comlink.

    Mirekëln, c'est moi... ... ... Mais comment ça, "Qui, moi ?" ? Moi ! Kosh, tête de gundark !... ... Tu sais où est le convertisseur énergétique du Havoc ? ... ... ... ... ... ... Ouais je sais, mais je le trouve plus... ... ... ...Où ? ... ... ... ... ... ... ... Non, il y est pas... Merde, ça urge ! ... ... ... ... ... ... Ben une gonzesse est arrivée, elle doit faire un vol d'étalonnage, ou un truc du genre, je suis pas au courant... ... ... Hein ? Tu rigoles ? ... ... ... ... ... Ramène ton cul écailleux ici, maintenant. Je le sens pas. Vite !


Kosh ressortit du réduit, et revint vers la nana, qui le regardait de travers, en le voyant arriver les mains vides.

    Heu... J'arrive pas à trouver la... la clé du conteneur... Mon collègue a rangé le convertisseur dedans, alors... Il arrive... Alors ? Tu... Tu viens d'où ?


Le Gossam était un pitoyable dragueur. Nul doute que ses rares conquêtes n'étaient pas aussi consentantes qu'il devait le dire à tous ses collègues. Miriana était de plus en plus impatiente. Un curieux pressentiment grandissant dans son esprit. Elle ne savait pas ce que c'était, mais ce n'était pas bon. Elle devait faire vite. En attendant de savoir ce qu'elle devait faire, elle donnait le change, et tenait la conversation avec le pervers, qui n'avait de cesse de la mater. Enfin, une conversation, c'était beaucoup dire. Ses réponses aux questions du petit être abject ne dépassaient jamais trois mots. Oui, non, parfois, ça dépend, pas vraiment... Pas très avenante. C'était l'idée... Le sas de transparacier émit un bip qui rompit le dialogue. Les deux paires d'yeux se tournèrent vers lui. Un Barabel, un immense lézard, qui devait faire pas loin de deux mètres trente, arriva, un trousseau de clés à la main. Le gros blaster DT-57 qui pendait au bout d'une bandouillère n'échappa pas au regard e Miriana. Pas plus que l'énorme vibrodague qu'il portait dans une gaine, ceinturant sa cuisse. Un frisson parcourut le dos de Miriana, remontant de ses reins à sa nuque. Les Barabels étaient connus pour ne pas être particulièrement tendres. Le duo Kosh-Mirekëln était pour le moins inquiétant...

    Hé ben, on m'attendait sagement ? Héhéhéhéhé... Bon, j'apporte les clés du conteneur. On va pouvoir le faire décoller, ce tas de boulons. Pendant que je vais chercher le convertisseur, sors-moi ton ordre de maintenance, ou peu importe comment tu appelles ça.


C'était donc certain, cette fois. Cette journée allait être pourrie de bout en bout.

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PnJ : Miriana Joy

    Pour le moment ses recherches restaient infructueuses, pas de commande en vue, elle devrait probablement s'en remettre au Gossam et cette idée ne lui plaisait pas, vraiment pas. Mais les choses semblaient aller de mal en pis, car le nain revenait à la charge avec une excuse à la con comme quoi son collègue allait lui chercher la clé du conteneur où se trouvait le convertisseur d'énergie et il en profita pour faire des tentatives de drague moisis.
    La seule envie de Miriana à l'heure actuelle était de coller son flingue sur les bijoux de famille de l'alien pour lui ôter toute envie de continuer à la draguer. Mais elle s'abstint, et bien lui en prit vu le gros tas de muscles et de méchanceté qui fit son apparition. Un barabel...

    Non, décidément, la belle journée tranquille n'était pas au programme aujourd'hui pas avec un tel monstre de sauvagerie, si elle n'avait pas été la fille qu'elle avait été, elle aurait probablement défaillit et laissée à la merci des deux sauvages qui en auraient bien profité. Mais voilà, Miriana avait d'autres projets que s'effondrer par terre et faire la satisfaction de ce dangereux tandem.

    Et le premier de ses objectifs était de sortir vivant de cet endroit avec le vaisseau qu'elle était venue chercher, il y avait fort à parier que ces deux là n'avaient encore jamais affrontés de femmes de la trempe de Miriana, ils allaient probablement le regretter, elle se massa du bout des doigts l'arête du nez, puis pointa du doigt le barabel :

    « Bon, j'ai franchement pas que ça à foutre les deux rigolos, va me chercher ce putain de convertisseur énergétique que je puisse faire voler ce putain de coucou, je te le sors mon putain d'ordre de maintenance ! »

    Assurément, la discussion venait de passer un cran au-dessus, elle avait été volontiers arrangeante depuis le début de cette opération, s'astreignant à une discipline stricte d'acceptation de presque tout, mais ces deux là dépassaient la limite, ils étaient la goutte d'eau qui faisaient déborder le vase, elle se tourna vers le barabel qui lui tournait le dos pour partir chercher l'élément manquant puis s'empara du cylindre caché dans son soutif. Quand le Barabel revint avec la pièce, elle lui prit des mains et colla le cylindre dans les siennes :

    « C'est M. Pearlinerg lui-même qui me l'a filé, pour preuve de son ordre, maintenant si vous voulez-bien me laisser faire, j'ai un vaisseau à faire décoller, à tester et à ramener pour faire mon rapport. Si vous voulez vous amuser, libre à vous, mais moi j'aimerais pas que le Patron me flingue par ce que j'aurais pas fait le boulot qu'IL exige de NOUS. »

    Elle attendit une réaction quelconque, si ils se révélaient agressif, elle ferait us de son blaster de poche, pour le Gossam elle viserait le corps, cible facile et réaction rapide. Pour le Barabel elle s'attaquerait aux yeux, n'étant pas sur que son arme soit assez puissante pour traverser les écailles du reptile, les yeux n'étant pas protégé, il serait autant handicapé que si elle visait autre part sur un homme normal. Si ils se révélaient 'compréhensifs' elle s'éloignerait pour replacer la pièce et faire décoller le vaisseau. Toutefois elle restait méfiante et prête à réagir au quart de tour même dans ce cas de figure.

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Le 'visage' du Barabel afficha une expression étrange, entre la moue et le rictus sadique.

    Je vais tenter d'être plus clair. Je me fous de qui t'a demandé ce vol-test. J'ai des consignes, et ces consignes impliquent que je tienne un registre des mouvements de vaisseaux. Et le Havoc ne bougera pas d'ici tant que je n'aurai pas vu ton ordre et consigné ça dans mon registre. Il sortit lentement sa dague de son fourreau, avec un plaisir évident. Et si tu n'as pas d'ordre, il se pourrait que tu serves à nous distraire un peu, mon pote et moi. Magne-toi...


La sale face du Gossam sembla s'éclairer d'une soudaine joie malsaine. Miriana n'échapperait pas à un affrontement, malgré ses efforts. Au moins, le temps qu'elle s'occupe du cas de ces deux là, le sas dresserait un obstacle entre elle et d'éventuels renforts. Peut-être suffisant pour lui garantir un décollage en urgence. Elle respira doucement, et se lança dans une tentative pour neutraliser les deux créatures libidineuses...

MJ :On passe la vitesse supérieure. Miriana va devoir se battre. Bonne chance Wink




Niveau 34 - Aile Est
Bureau du Commandant Opérationnel

Le Commandant Opérationnel examinait les fichiers qui étaient en cours de traitement. Rien de palpitant. Des pages et des pages de fichiers comptables, opérations d'achat, de maintenance en cours et terminées. Avec un soupir, il décida de s'organiser dans son inspection. D'abord les dossiers de la journée en cours. Il effectua un rapide tri, en entrant la date du jour dans les critères de classement. Voilà, c'était déjà plus clair. Pourtant quelque chose clochait. il ne savait pas encore quoi, mais il avait l'impression qu'il manquait quelque chose... Et oui, en effet ! Il n'y avait tout simplement pas d'opération de maintenance planifiée. Juste deux ou trois révisions imprévues, qui avaient été entrées quelques heures auparavant, pour des vaisseaux endommagés. Mais rien de prévu de longue date. Rien concernant le Havoc.

    Cette petite... MERDE ! Pearlinerg, cet abruti est encore pire que ce que je croyais ! Il appuya sur le bouton de son communicateur. Sécurité ! Envoyez des hommes au hangar S-1 ! Immédiatement ! Une femme cherche à nous voler, je vous donne son signalement...


Bientôt, une flopée de mercenaires galopaient dans les étages, à la recherche de l'intruse. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne soit arrêtée.

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PnJ : Miriana Joy

    La Force en était témoin : elle avait tout fait pour éviter une confrontation brutale et mortelle, vraiment, même eux, même après le dégoût qu'ils avaient provoqués chez elle, elle était résolue, coûte que coûte, d'essayer de ne pas les tuer, mais visiblement, ils le voulaient.

    Miriana respira lentement, sortant son Westar 34 de sous son t-shirt et l'atmosphère se refroidit nettement, le barabel s'avançait doucement, calculant probablement la bonne distance pour attraper la femelle et lui couper la jugulaire.

    Ou jouer avec.

    L'un dans l'autre, l'idée ne lui plaisait guère.

    Bien que le barabel paraissait le plus menaçant, c'est sur le gossam que sa fureur s'abattit, deux tirs du Westar trouvèrent le petit alien, le premier vint se loger dans la poitrine tandis que le second toucha la hanche gauche. Kosh s'effondra, mort ou au moins au tapis pour ce qu'elle en savait.
    Mirekëln n'attendait pas son reste, oublié son ami Gossam, s'il pouvait tuer l'humaine, mais surtout la dresser avant, il saisissait sa chance, il sauta sur elle, la plaquant immédiatement au sol, elle en eût le souffle coupée, il posa la lame sur le fragile cou de la femme, mais il était bien décidé à la violer auparavant apparemment, chose qui gênait presque plus la kuati que la mort.

    Sa main droite vint baisser le pantalon déchiré de la jeune punk, Miriana essayait de se débattre mais ses coups heurtaient sans succès les écailles du reptile, reptile qui en profita pour baisser son propre pantalon, Miriana n'avait plus qu'une chance, elle parvint, par un mouvement agile, à infliger un coup de genou dans les valseuses. Et...

    * Ca qu'on soit de cet univers ou d'un autre, ça fait toujours très mal... *

    Elle parvint à se dégager, sa main se tendit vers le Westar, mais la main griffue du reptile se referma sur la fine jambe de la belle.

    * Merde ! Merde ! MERDE ! *

    Multiples coups de pieds, finalement sa ranger trouve la gueule du barabel, et son œil gauche, de douleur il la lâche et elle se met hors de portée pour enfiler à la va-vite son pantalon, affolée, elle tient mollement en joue le barabel en espérant trouver la commande pour ouvrir la baie, avisant un panneau qu'elle n'avait pas aperçu, elle s'élança vers celui-ci mais fut bientôt rattrapée à nouveau par le reptile qui la plaqua contre un mur, il sortit son couteau avec l'intention visible de la découper, mais comme il avait le mince cou de la jeune fille entre les mains, elle étouffait déjà.
    A ce stade là, il est bon de parler de réflexes de conservation plus que de réflexions savamment dosés. Et de chance, surtout.
    Elle balance son poing droit, puis son gauche, un éclair traverse assez rapidement les synapses pour qu'elle se rende compte que le J1 est toujours dans sa main, le doigt presse la gâchette et le tir s'abat sur l’œil gauche du mâle qui le prends pour le coup très très mal.

    Une fois encore elle parvient à se dégager, mais elle ne refait pas la même erreur, elle ramasse le Westar et tire sur l'autre œil, un coup, puis deux, puis trois, puis quatre... Tout autre fille qu'elle serait sortie traumatisée de tout ceci, mais elle avait déjà affrontée cela et elle savait que son temps ici serait probablement comptée si elle restait, elle s'approcha du panneau pour ouvrir la baie, ensuite elle fouilla le cadavre du reptile pour y trouver la clé. Une fois ceci fait elle se dirigea vers l'endroit où était partit le Gossam il y a à peine quelques minutes pour retrouver ce fichu convertisseur énergétique et partir enfin avec le vaisseau...


HRP/ J'ai donné ma vision du truc comme je te l'avais dis Wink

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Le Barabel n'eut pas vraiment l'occasion de s'amuser. Après une tentative presque fructueuse, il fut repoussé. Il revint à la charge, et il n'était pas loin d'arriver à ses fins. Il aurait sans doute abusé de la jeune humaine avant d'en faire des lanières, s'il n'avait pas ramassé une décharge de blaster dans l'oeil. Une douleur déchirante envahit son crâne. Il s'apprêtait à faire payer son audace à cette garce, et pensait déjà lui ouvrir le ventre pour pouvoir lui faire manger ses entrailles, mais un autre tir l'atteignit en pleine face. Il y eut d'autre tirs, mais la douleur était tellement vive qu'il ne sentit rien de plus. Le troisième tir qui l'atteignit lui crama l'oeil et le nerf optique, jusqu'au cerveau. Il tomba raide mort, le visage fumant et la gueule ouverte, découvrant ses crocs acérés.

Miriana fouilla le corps du reptile et trouva rapidement les clés. Mais le trousseau en comportait huit, toutes très différentes. Elle ne devrait pas avoir de mal à trouver ce qu'elles ouvraient. Mais trouverait-elle le bon container rapidement ? Elle avait intérêt, car les gardes arriveraient bientôt, sous l'impulsion des ordres du Commandant...



MJ : Lancer de dés. 8 clés, donc 8 containers. Lancer de dé à 8 faces.
Pour les gardes, lancer de dé à 10 faces. Si Miriana obtient un 8, elle trouve le bon container. Miriana n'étant pas idiote, elle ne peut pas chercher deux fois dans le même container. Un résultat déjà obtenu sera donc nul et entrainera un nouveau lancer en lieu et place.
Si les gardes obtiennent un 8, un 9 ou un 10, ils arrivent au sas vitré.
Les lancers poursuivront jusqu'à ce que Miriana trouve le container ou que les gardes arrivent.


Détail des lancers :



Après s'être énervée un moment sur les containers et leurs serrures, Miriana réussit finalement à trouver le bon et à l'ouvrir. Elle s'empara du convertisseur sans plus attendre et se rua vers le Havoc. Le capot qui permettait d'accéder à l'emplacement de la pièce était resté ouvert. Il n'y avait plus qu'à le remettre en place à ouvrir la baie et à décoller. Si toutefois cette journée moisie ne lui réservait pas une autre mauvaise surprise...

MJ : J'ai considéré que tes actions étaient valides, sauf l'ouverture de la baie. Tu dois chercher le panneau de contrôle ailleurs. Penses que l'endroit est géré par deux personnes, et qu'il est dangereux de rester dans le coin quand un vaisseau décolle...

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PnJ : Miriana Joy

    Miriana remit le convertisseur énergétique en place, vérifiant rapidement qu'il était bien installé puis se posa quelques secondes, une trentaine peut-être, où elle resta immobile, à scruter l'ensemble de la pièce , se concentrer et trouver un endroit qui serait adapté pour ouvrir la baie.
    Avec l'énergie et la chaleur que dégagent les propulseurs, il était risqué d'installer la commande à l'intérieur de la pièce sans protection, ce qui voulait dire qu'il y avait probablement une cabine pour protéger du décollage. Vite !

    Elle parcourut la pièce, la cabine devait être extrêmement bien incorporé dans la pièce pour qu'elle ne l'ai pas remarquée du premier coup d’œil, elle soupira, s'approcha du cadavre du barabel pour ramasser son blaster DT-57 (on n'était jamais assez armés) et trouva enfin ce qu'elle cherchait ! En face d'elle des rainures et une poignée incorporé dans le mur indiquait une porte, probablement l'endroit d'où on pouvait ouvrir la baie, elle ouvrit la porte, entra dans le petit réduit et activa la commande : elle sût que la baie s'ouvrait pas le biais de ce petit courant d'air qui s'engouffrait par l'ouverture, l'air frais la ravivait, lui donnait l'espoir que cela en serait bientôt terminé.

    Elle sortit de la pièce pour se diriger vers le Havoc, puis son souffle fût coupé et elle s'effondra à terre.

    * Merde. Kosh. *

    Et oui, Kosh. Le Gossam se tenait au dessus d'elle avec un objet métallique de la taille d'une batte de base-ball, nul doute que s'il avait été doté d'une stature bien plus musculeuse et puissante, il lui aurait cassée les côtes et elle serait évanouit. Mais elle pourrait peut-être seulement s'en tirer pour quelques bleus avec un peu de chances, ses pensées restaient confuses, chancelantes, elle pensait réellement l'avoir tué ou du moins mis hors-course mais le petit con s'était caché derrière l'YT-2000 et l'avait attendu au tournant pour se venger et venger son ami saurien. Ne jamais sous-estimer un adversaire. Elle s'en rappellerait.

    Kosh avait récupéré le couteau du barabel qu'il promenait sur la peau de la jeune femme, un rictus sadique éclairait sa vilaine face et il n'y avait pas besoin d'être un génie pour deviner ses intentions, la jeune punk n'essaya même pas de bouger, elle savait qu'au moindre geste brusque il la planterait et continuerait son petit jeu malsain, qu'elle fût morte, mourante ou vivante. Son cerveau fonctionnait à toute vitesse cherchant une solution au problème, il la piétinait, écrasant sa poitrine, se penchant sur elle toujours avec ce sourire narquois qu'elle haïssait. Elle respirait avec difficulté, de plus en plus, il fallait tenter quelques chose ou mourir, c'était inéluctable. Sa jambe droite se tordit le plus discrètement possible afin de s'appuyer sur la paroi glacée de l'YT-2000, puis, alors que l'autre tentait d'arracher son haut, elle poussa de toute ces forces, roulant sur le sol et faisant chuter le petit alien. Elle se jeta sur le DT-57 qu'elle pointa sur le crâne du Gossam puis elle tira, le crâne et le cerveau de Kosh explosa tant la puissance du blaster était grande et son corps sans vie s'effondra à terre. Elle souffla dix secondes.

    * Pas le moment de flancher !*

    Elle se précipita dans le vaisseau, activa les commandes et une fois que tout le vaisseau semblait paré pour décoller, elle lança le Havoc hors de la base.

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La tentative du Gossam pour s'amuser un peu avec l'humaine fut sa dernière. A l'instar de son compagnon reptilien, il finit par ramasser un tir bien ajusté en pleine tête.

Les recherches de Miriana pour trouver le poste de contrôle de la baie furent fructueuses. Elle ne tarda pas à enclencher la commande d'ouverture, laissant ainsi sortir l'air vicié du hangar qui fit doucement place à un agréable courant d'air frais. Elle remit en place le convertisseur énergétique et après s'être assuré de son montage referma le capot. Elle s'installa aux commandes, et activa l'ordinateur de bord sans mal. L'allumage des moteurs se fit lui aussi sans difficultés. Finalement, cette journée allait peut-être se terminer moins mal qu'elle n'avait commencé.

Alors qu'elle allait décoller, un attroupement se formait devant le sas vitré. Une dizaine de gardes armés et furieux se massaient devant la porte, l'un d'eux fouillant ses poches à la recherche de la carte qui leur permettrait d'ouvrir la porte pour intervenir. Mais ils étaient visiblement arrivés trop tard. Un autre s'empara de son comlink.


    Sécurité aérienne, ici le Hangar S-1. Un intrus s'est introduit dans nos installations et tente de voler le Havoc. Ne pouvons plus intervenir, procédure de décollage entamée. Lancez une escouade pour intercepter l'appareil. Ne l'endommagez pas.


Alors que les ordres étaient donnés, le Havoc était prêt à s'envoler. L'appareil s'éleva lentement du sol, puis en transférant la puissance vers les propulseurs atmosphériques, provoquant l'avancée du vaisseau, Miriana le dirigea vers l'extérieur. Elle était enfin sortie de ce foutu guêpier.

Mais c'était sans compter sur les gardes qui venaient de déclencher l'alerte. Se lançant à la poursuite du vaisseau volé, six G-400 venaient de décoller et de se placer dans le sillage du Havoc. Les senseurs les avaient détecté, et Miriana ne pouvait que pester contre les deux appareils qui venaient de la verrouiller. Ces cons-là iraient jusqu'à l'abattre ? Ils iraient jusqu'à détruire le vaisseau qu'ils défendaient ? Pas bien malins. Pourtant, aucun de ces vaisseaux n'était armé de dispositifs ioniques qui pourraient neutraliser le Havoc sans l'endommager irrémédiablement. Miriana ne se laisserait certes pas aller au défaitisme, son nouveau vaisseau étant trop bien équipé pour être vaincu par de si simples vaisseaux. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il ne s'agissait peut-être que d'un avant-goût...

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PnJ : Miriana Joy

    Miriana pénétra dans le Havoc, enfin. Même si elle se précipita dans le cockpit pour préparer son départ, elle ne pût s'empêcher de remarquer avec un certain plaisir que, bien que moins spacieux que le vaisseau des Jedi, il s'avérait bien équipé pour permettre la vie à l'intérieur pour au moins trois personnes. Si les informations qu'elle avait rassemblée sur le vaisseau était avérées, cet appareil était une perle technique et il serait difficile de l'arrêter à présent qu'elle en avait prit possession.

    Le vaisseau ronronna doucement, les réacteurs projetèrent des flammes violacées et lentement l'appareil s'éleva, Miriana repéra les hommes de l'autre côté du sas, elle n'était pas le genre à s'autoriser un sourire de satisfaction en voyant leurs mines déconfites, mais voir ce spectacle la réjouissait intérieurement. Le vaisseau sortit du hangar, fendant l'air et Miriana soupira d'aise, c'est fous ce qu'elle se sentait bien ici, mais les problèmes revenaient, avec un [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Six G-400 lui collaient aux train, mais ils n'avaient pas de quoi la capturer et le Havoc était un vaisseau digne capable de tous les détruire rapidement avec son armement, il avait reçut la classification de bombardier mais au vu des capacités et de l'armement du vaisseau, il pouvait aisément s'occuper des chasseurs de tout poils.

    Mais le temps de la destruction était passé. Elle ne tuerait plus, les deux seules victimes avaient bien suffit. Elle programma la tourelle automatique pour qu'elle place des tirs imprécis afin de ne pas faciliter les tirs des chasseurs et lança le calcul des coordonnées pour un bon hyperespace, le moteur était de classe 1.5, de quoi s'en tirer assez rapidement une fois le calcul fait, elle se dirigerait vers Llanic, la planète la plus proche, puis les dérouteraient s'ils continuaient la poursuite en passant par Naboo puis New Cov. De cette manière ils ne sauraient pas sa prochaine destination. Quelques tirs la décidèrent à augmenter ses boucliers arrières tout en virant de 45° en alternant babord et tribord afin qu'elle soit difficilement destructible puis elle dirigea sa tourelle automatique sur deux cibles, déversant deux tirs légers sur les boucliers afin des les pousser à se méfier.

    Le bouton de l'hyperespace clignota en émettant un petit bip, le calcul semblait terminé.
    Miriana pressa le bouton.

    Et...


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