- Nom : Cal Keran
- Autre Comptes : NopeProfil
- Race : Humain
- Sexe : Masculin
- Âge : 46 ans
- Planète d'origine : Naboo
- Apparence :
Commençons par son visage, voulez vous ? Ses traits sont relativement fins, le passage des ans ayant néanmoins apporté son lot de ridules, de petites imperfections, et autres saloperies qui agressent l'apparence physique de tous les humains. Mais sous cette couche de saloperies temporelles savamment entretenues se cache... Un gamin. Malgré son âge, l'homme semble plus proche des 25 que des 40. C'est peut-être cela qui étonnera le plus ceux connaissant son âge.
Sa taille est relativement moyenne, un bon mètre soixante-quinze, seize, pour à peine plus de soixante-dix kilos. Rien de remarquable donc. Sa coupe, elle, est relativement courte, le cheveu brun et fin, encore une fois, que du banal.
La seule chose "frappante", c'est son sourire. D'abord, celui-ci est permanent. Ensuite, malicieux, gentil, calme. Il semble éternellement amusé, bien loin de ce qui l'entoure ou peut l'entourer à l'avenir. Oui, il en est à des années-lumière. Et ce n'est pas son regard qui dira le contraire. Ce qui l'entoure est définitivement une bonne blague. Ou, en tout cas, une bonne blague que seul lui semble comprendre. - Métier : Voyageur, et... Joueur professionnel.
- Groupe : Jedi évincéInformations
- Histoire :
Commençons par le commencement. L'ancien chevalier, né sur Naboo, n'aurait sans doute jamais pensé que son existence deviendrait un voyage perpétuel. Né d'un père fonctionnaire, et d'une mère... Au foyer, le jeune homme était destiné à suivre la carrière familiale, en bon serviteur de l'état... A cela s'opposait deux choses, et ce même s'il rentra à l'académie Jedi très tôt : D'abord, une incapacité notable à tenir en place. Ensuite, une tendance au jeu. Pas pour le jeu en lui-même. Le jeune Cal ne vivait que pour une chose, le hasard. Ce mot, hasard, était quelque chose de fascinant. Et l'administration ne lui laissant guère de place, il ne risquait pas de se laisser entraîner dedans...
Ainsi, donc, il vécut les touts débuts de son enfance, s'amusant avec une pièce d'un crédit et s'échappant aussi souvent que possible de la maison familiale pour rejoindre d'autres gosses aussi banals que lui.
Ce qui était nettement moins banal, c'était que pour le jeune homme, aimant tant le "hasard", notion complexe qu'il avait malgré son jeune âge parfaitement assimilé, celui-ci était... Prédictible ? Ce fut un vieillard qui sentit et découvrit cette faculté. Il prit une pièce. La lança une fois. Vous dites pile ? Pile. Une chance sur deux, rien de bien fantastique. Pile, face ? Pile face. Vous êtes chanceux. Pile pile face ? Pile pile face... Bon, vous avez de la chance... Mais lorsque le gamin parvint à deviner vingt-cinq fois de suite le coté sur lequel la pièce allait tomber... L'homme comprit qu'il y avait quelque chose, définitivement, chez l'enfant.
C'est ainsi qu'il fut repéré par son maître, Corben Kurk, un humain de Coruscant, présent pour accompagner une délégation républicaine. Une chance sur plusieurs millions de tomber sur lui. L'enfant l'avait eu.
Et l'enfant, à cinq ans, partit pour l'Académie Jedi. Coupant complètement les ponts avec sa famille. Définitivement un déchirement pour les parents, mais pour le jeune homme... Quelque chose d'incertain se préparait, et l'attente du résultat, l'impatience créée, calma rapidement sa tristesse de petit garçon.
Passons les premières années de son entrainement, où l'enfant ne se montra guère assidu pour les études à proprement parler, mais bien plus compétents pour les "épreuves pratiques". En fait, se concentrer sur les écrits accumulés par l'Ordre était pour lui d'un ennui profond. A l'exception des ouvrages mathématiques, notamment le domaine concernant les douces et aimées probabilités. Oui, ce n'est plus à ce stade une passion, mais bien une obsession.
Celui qui fut désigné comme son maître fut le vieil homme qui l'avait repéré, Corben. Un maître pour le moins exigeant, puisque celui-ci s'en prenait principalement à ses difficultés de concentration, le reprenant sans cesse, et prenant un malin plaisir à le pousser à la faute. Ceci ne fit que développer ce petit plus, chez Cal, cette faculté à prédire les emmerdes, mais, plus encore, à combattre activement le hasard. C'était devenu chez lui un jeu, une sorte de lutte sans merci qu'il livrait à la probabilité. Les missions qu'il effectua avec celui-ci furent bien entendus des missions de terrains, où son don permettait le plus souvent au duo d'éviter un paquet d'ennuis pour le moins délicat.
Nommé chevalier, il fut envoyé dans les bordures, son amour du jeu et du Jeu lui ayant permit de tisser quelques liens avec la pègre, pour tenter d'établir un contact avec les cartels éloignés, et s'assurer qu'aucun d'entre eux ne représentaient de réels dangers pour la République. Une tâche qu'il parvenait à accomplir, échelon par échelon, en se servant de son don et ses talents naturels avec le hasard. Ne prenant jamais réellement une part active dans les activités de la pègre, il agissait en "consultant", rôle lui permettant d'observer confortablement, ou presque, celles-ci. Les communications avec ses supérieurs et le Conseil restant exceptionnelles, son rôle étant principalement de prévenir, plus que de guérir.
Cela durant longtemps, des années, période pendant laquelle il s'effaça de l'ordre. Il ne disparut pas des archives, bien sûr, mais l'éloignement et les impératifs imposés par son statut l'obligeait de tenir une certaine discrétion. Aucun clone ne lui fut délégué, peu propice aussi à la zone dans laquelle il opérait. Ce fut d'ailleurs ce qui le sauva lorsque l'ordre 66 fut émis. Il était difficile pour lui de rentrer sur Coruscant, et il ne fit pas parti des jedis massacrés par l'armée impériale.
Ayant réalisé l'avancée de la situation, sa décision fut simple, et irrévocable. Il ne servirait aucun des belligérants. Cotoyer le monde de la pègre avait fait naître en lui, ou plutôt avait développé une forme malsaine d'individualisme qu'il possédait déjà. Aider l'Empire ? Ce serait trahir son éducation et son histoire, son maître et ses anciens amis. Se battre ? Il tenait trop à sa vie pour le faire, il tenait trop à ses habitudes, à sa passion et à son combat personnel contre un adversaire qui désormais était pour lui presque tangible. - Inventaire : Un sabre laser à crystal jaune tout à fait classique, un pistolet blaster, un jeu de cartes, quelques dés, et SA pièce fétiche. Ses vêtements sont une simple tunique de voyage, sans bure, une tunique large permettant de cacher son sabre.
- Psychologie :
Le jedi est un individualiste presque primaire. Il n'est pas misanthrope précisons le, aimant converser avec son prochain, apprendre des autres, et plus encore jouer avec eux. Il est juste un survivaliste, réflexes issus de son séjour dans les bordures extérieures, adepte du "laissez-faire" et de la neutralité. Ce qui l'entoure ne le touche pas réellement à moins de le concerner directement, lui ou ses intérêts. Ce qui, au vu de sa discrétion, est relativement rare. Sachez néanmoins que s'attirer sa sympathie, une vrai sympathie s'entend, vous garantira un compagnon relativement fidèle. Mais c'est loin d'être gagné.
Il est d'un naturel avenant, nous l'avons déjà dit, aimable, poli, voir posé, sa tendance à l'hyperactivité ayant été nettement amoindri par son apprentissage auprès de son maître. Définitivement du bon travail, celle-ci ne ressortant que de temps à autre, en cas de stress particulièrement important, chose qu'il ne parvient pas à maîtriser pleinement, comme tout humain, mais qu'il parvient néanmoins à repousser dans ses limites les plus extrêmes.
Il ne pourra par contre jamais s'empêcher de titiller sa pièce, celle qui l'a "découvert", plus encore que son maître. Et il y est plus attaché qu'il ne le sera jamais pour qui que ce soit. - Affection : Les jeux de hasard sont sa principale occupation. Il n'accorde autant d'importance qu'à peu de choses, les probabilités, les paris en tout genre constituant son pain quotidien. La victoire en elle-même n'a pas une grande importance, les gains lui permettant juste de vivre. Ce qui compte, c'est deviner, encore et toujours.
- Aversion : L'administration, les forces impériales et le conformisme en général le rebute. Parce qu'il déteste ce qui ne laisse pas place au hasard, et que les trois choses citées, dans son esprit, vont de pair. Oh, et qu'il déteste ce qui a détruit son passé.Disposition
- Fuseau Horaire : Paris
- Disponibilité : 24 h sur 24
- Indisponibilité :
Identité
Dernière édition par Cal Keran le Lun 23 Jan 2012 - 13:24, édité 2 fois