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[Système Media]

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Alors c'était comme ça ? Le bâteau coule, les rats quittent le navire ? Ce genre d'aphorisme ne convenaient absolument pas à Talia Balmora.
Talia Balmora, parfois surnommée ironiquement la Princesse Quadrillium, par ses collègues moqueurs du Direx, était issue d'une famille de négociants en métaux qui avait fait fortune en escroquant Cybot Galactica, des siècles auparavant en leur vendant des tonnes de Quadrilium au prix de l'Aurodium. Malgré des luttes judiciaires acharnée, il n'avait pas été possible de prouver que les Balmora avaient délibérément arnaqué leurs créditeurs, et ce qui n'était encore qu'une corporation d'ordre trans-planétaire s'était étendue et développée jusqu'à devenir un géant de la métallurgie du Secteur Corporatif. Talia Balmora était l'héritière de cet empire, et à ce titre, avait fermement revendiqué la place qui lui revenait de droit au sein des trente-septs membres permanents du Direx. Balmora & Stones Industries, au fil des années s'était toujours montré plutôt proche du pouvoir en place. Républicains du temps de la république, ses dirigeants étaient devenus de fervents pro-impériaux. Légitimistes, disaient-ils. Opportunistes, disait-on. Savoir retourner sa veste au bon moment faisait partie des clés du succès, du moins selon la recette secrète de la famille Balmora.

Talia n'avait donc pas fait exception à la tradition familiale. Après avoir approuvé comme tout le monde l'idée de faire appel à l'Alliance pour étudier les nouvelles options stratégiques sur lesquelles celle-ci levait le voile, elle avait immédiatement fait volte-face au nez et à la barbe de tous, et contacté l'Empire.
Talia Balmora - Balmora & Stones Industries a écrit:

• Balmora & Stones Industries a l'honneur de vous convier à une réception donnée en l'honneur du quadricentenaire de sa fondation.

Le faire-part comprenait toutes les formules d'usage et les modalités nécessaires à ce genre d'invitation officielles mais officieuse. En effet, personne n'avait été mis au courant de la réception. D'ailleurs le Quadricentenaire ne tombait que dans deux ans et quatre mois. Personne, en dehors de Ketel Madr, membre non permanent du Direx et fervent admirateur et ami de la princesse Quadrillium. But de cette réunion en petit comité ? Mettre au point un plan visant à satisfaire tout le monde...

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- Palais impérial de Coruscant, SurSecteur-Zéro -

    Le secteur financier était particulièrement important lors d'une guerre. Il était donc tout à fait normal que tous les yeux de l'Empire se soient rivés vers le Secteur-Corporatif suite à l'annonce ouverte de la Rébellion. Que penseraient les investisseurs? Continueraient-ils de soutenir l'Empire? Au grand soulagement de plusieurs analystes impériaux, la situation sous le Lord Brandei semblait sous contrôle et aucun signe de dissension n'avait été perçu... mais quelque chose se tramait, à l'insu de tous.

    Konrade Yage n'était pas vraiment un personnage d'attiré par les attraits économiques de la vie. Plutôt un homme de terrain, il avait cependant été forcé de s'y atteler suite à sa nomination au poste de Haut-Moff de l'Empire. Il avait donc étudier le fonctionnement de l'Autorité du Secteur-Corporatif dans ses moindres détails. Cela ne l'enchantaient aucunement, mais, qui sait, ces informations lui seraient peut-être utiles lors d'une éventuelle bataille dans ce secteur. Assis à son bureau dans le Palais impérial de Coruscant, il consultait les derniers rapports provenant du Noyau, plus précisément du Secteur Dolomar lorsque sa secrétaire personnel entra. Un datapad sous le bras, elle s'inclina et le déposa sur son bureau.

      Padme -"Un message de la Balmora & Stones Industries, monseigneur. Avec une note de Son Altesse."


    Et elle laissa le Haut-Moff lire les deux messages seul. Le premier le conviait au quadricentenaire de la compagnie. Après une rapide recherche dans les archives impériales, Konrade vit rapidement le subterfuge qui lui fit froncer les sourcils. Basculant vers le message de l'Impératrice, il lut comme suit:

    Gwa Cir-Delàviel a écrit:
    • Seigneur Yage, vous devez vous rendre à cette réception. Je sens un motif beaucoup plus important que ce faux quadricentenaire. Vous serez accompagné du Grand Amiral Grant et de la Moff Erebrant. Servez bien l'Empire.

    Konrade soupira. Un autre souper protocolaire auquel il était obligé d'assister. Bon, les ordres étaient les ordres et le Haut-Moff se faisait un honneur de les respecter. Prévenant sa secrétaire de répondre à Talia Balmora qu'il serait présent, il commença à réviser ses dossiers sur le Secteur-Corporatif et poussa la recherche sur la Balmora & Stones Industries.


***

- Système Media, Secteur-Corporatif -

    Yage avait tenu à voyager discrètement. N'utilisant que sa navette Lambda personnelle, le Haut-Moff avait fait le voyage entre la capitale et le secteur Media en quelques heures. La réception se déroulait ce soir et il n'était pas particulièrement enchanté. Espérant que le motif valait le déplacement, Konrade se déplaça vers le cockpit pour prendre place aux côtés du pilote. Le Haut-Moff aimait bien être au coeur de l'action, même dans un simple vol de navette.

      Pilote TIE -"Monseigneur, nous sommes bientôt arrivés. J'ai fait parvenir les codes de la navette, nous devrions avoir une réponse de la part de la planète d'ici quelques minutes. Tout semble sous contrôle. Toujours aussi enthousiaste de manger en compagnie du gratin de l'économie impériale?"


    Le pilote était un collègue de longue date du Grand Moff. Chose particulière, c'était aussi son seul confident. Le seul à qui il donnait l'autorisation de parler librement. Soupirant, Konrade enfila le casque d'écoute réservé au co-pilote et répondit:

      -"Comme de me jeter dans un repaire de Nexu..."


    Le rire du pilote résonna à travers son casque. La navette vira sur la gauche pour s'approcher de l'atmosphère de la planète. La réponse tardait et le Haut-Moff n'aimait pas qu'on le fasse attendre.

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Destroyer Stellaire de Classe Victoire II, en orbite au dessus de Prakith



L'immensité des étoiles défilait devant Serra. Elles étaient si éloignées... Et pourtant si proches... Le centre de la Galaxie, où l'Histoire avait débutée, faisait que les étoiles étaient extrêmement proche. Et pourtant elles étaient encore éloignées par des distances pharaoniques. L'ancienne Jedi soupira et porta la main à sa ceinture. Quatre sabres lasers y pendaient. Les deux premiers lui appartenaient : deux sabres courbes à lame dorées. Les autres, l'un simple et au cristal d'un vert pur et l'autre, double et bleu, appartenaient à ses deux premières victimes en tant qu'Inquisitrice, le premier était qu'un simple Padawan, connu pour être un terroriste. Il ne lui avait opposé que peu de résistance. Le deuxième lui avait opposé plus de résistance.

Aujourd'hui Serra s'était habillée comme à son habitude mais avait passé par dessus une longue cape noire et bordée de pourpre et avait rabattu la capuche sur sa tête. Elle se tenait devant la verrière du Destroyer, les bras croisés dans un simulacre de posture. Elle voulait se donner l'effet d'une Sith bien qu'elle sache que malgré qu'elle ait renié son passé les enseignements Jedi resteraient à jamais gravés dans son esprit. Un officier impérial s'approcha d'elle et elle se tourna vers lui. jamais il n'aurait pu la regarder droit dans les yeux, seule sa bouche et son menton apparaissait. Un nouvel effet gagné grâce à la cape.

Impérial Inquisitrice. Un message vient d'arriver pour vous de l'Inquisitorius.

Serra hocha du chef et prit la puce que lui tendait l'homme et sortit son lecteur audio qu'elle alluma et colla contre son oreille.

Sate Pestage Inquisitrice Keto. Nous avons intercepté plusieurs messages envoyés depuis le Secteur Corporatif. Vous devrez vous y rendre. Nous envoyons les données tout de suite sur votre datapad.

Le message était clair. Ennuis ou Jedi à l'horizon. Voire les deux, ses anciens compagnons avaient tendance à attirer les premiers. Serra retira la puce et l'écrasa dans sa paume puis tourna les talons en s'apercevant que l'officier était soudain décontracté. Son coup du "Je-Suis-Une-Sith-M'-Approche-Pas" avait vraiment marché. Elle descendit rapidement les différents niveaux et sortit dans le hangar. Serra sortit son comlink.

"Naj réquisitionne un vaisseau et prends mes affaires dans la cabine."

Elle n'attendit même pas que le Commandant clone réponde et attendit. Moins de dix minutes standards plus tard il apparut, armure parée et affaire dans ses bras. Serra lui prit et passa le sac à dos dans son dos. Elle baissa enfin sa capuche dévoilant son visage aux soldats présents dans le hangar. A vrai dire cela ne lui faisait presque voire aucun effet. Naj prit les devants et embarqua dans l'un des navettes Lambda.

Capitaine Nous réquisitions ce vaisseau ordre de l'Inquisitrice Keto. Nous devons décoller pour le système Média.

Serra sourit. Naj avait toujours un don pour lire par dessus son épaule pendant qu'elle lisait son datapad. En effet elle devait se rendre dans le système Média où une réception, réunissant de nombreux impériaux allaient avoir lieu pour fêter un quadricentenaire, qui n'allait pas encore avoir lieu d'après les agents du BSI. Ça cacher autre chose et Serra devait trouver quoi.

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Le Secteur Corporatif. Un nid de rats financiers tous plus avides les uns que les autres. Ce secteur, le Grand Amiral Grant ne le tenait pas en grand estime. Mais un bon militaire, et courtois diplomate, Octavian Grant avait toujours préféré ne pas trop dire ce qu'il pensait réellement. Après le Conseil Impérial plutôt agité, il avait reçu un message de la part de l'Impératrice, lui donnant l'ordre de se rendre dans le Secteur Corporatif.

Invité au Quadricentenaire de Balmorra & Stones Industries, Octavian Grant se voyait donc confier une mission précise. Un ordre de mission aux allures bien plus politisées que militaires. Cela pouvait sembler étrange pour un Grand Amiral, mais en discussions et négociations, les militaires de la trempe d'Octavian Grant avaient l'avantage de se montrer clairs. Un Moff représentait parfois trop un certain pouvoir politique. Bien qu'associé au pouvoir militaire, les Moffs étaient aussi fortement sélectionnés sur leurs capacités à... résorber des conflits politiques.

Le Grand Amiral arriva à bord d'une navette lambda sans rien de particulier. Habillé de son uniforme blanc, symbole de son rang au sein de la glorieuse Marine Impériale. La Déclaration de Rébellion avait surpris l'amiral, comme cela pouvait surprendre tout ponte de Coruscant. Malgré tout, cette surprise n'avait en rien égalé celle de certains politiques impériaux. En un homme de terrain, Grant avait pu constater directement sur Géonosis les rébellions qui pouvaient enflammer certains esprits faibles. L'Empire n'était pas toujours tendre, et ne convenait pas toujours aux idéaux qu'il avait, mais pour sa part Octavian Grant restait un homme droit. Sa devise n'était-elle pas "Honneur, Loyauté, Courage"? Certains sacrifices devaient être réalisés pour que l'Idéologie Impériale perdure.

La navette amorça sa descente, se dirigeant vers l'aire privée de la compagnie corporative. Le quarantenaire prit les gants immaculés placés à sa ceinture, et les enfila d'un geste vif et précis. Accompagné du tout récent Haut Moff Yage, cette rencontre allait être, de toute évidence, d'une importance capitale...

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12. Endings by [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] on Grooveshark

Lord Brandeï, Grand Moff du Secteur-Corporatif, ExO de l'Autorité du Secteur-Corporatif, PDG de la Corusca Consortium. Titre long comme le bras quand même il faut dire, rien de très étonnant surtout que les gens aimaient ça avoir un millions de titre à dire pour faire plus grand. Mais en temps difficile, même pour cet homme sur un trône incrusté de Gemme de Corusca sur Télos, les choses n'allaient pas si bien. C'était un casse-tête pure et simple pour Brandeï qui se dressait devant lui. Chaos, Conspiration, manipulation. Le jeu sur lequel il jouait c'était retourné contre lui d'une manière, une déclaration de Rébellion et les choses commencent à être beaucoup plus difficile. Même dans son visage, l'homme qui était louangé par sa beauté encore parfaite à son âge de 58 ans avait laissé place à un visage avec quelques rides.. Un visage qui reprend lentement l'âge que son corps possède réellement, le traitement qu'il se faisait était devenu une "dépense" de temps trop énorme pour lui pour le faire.
Alors qu'il avait reçut cette invitation qui était vraisemblablement quelque chose de différent qui se dressait devant lui, un autre truc à complot encore ? Magnifique se disait-il. Il connaisait bien ceux qui l'entouraient, des chiens galeux en recherche de pouvoir et toujours plus. Sa domination sur le Secteur-Corporatif était surtout l'inffluence qu'il avait, les connections, les informations qu'il avait en main. Le Secrecy Act, un traité signé entre les membres du Secteur-Corporatif sur les informations à l'interne au sujet des décisions et surtout d'une "étique" l'avait placé dans des sommets vertigineux. Reste que ce sommet était envié.. Sans surprise, c'est l'homme.
Alors que Brandeï voyait son monde s'écrouler, son apparence physique en prenait un coup. Il portait alors un veston très sobre noir, avec une cravate, tout simplement normal avec une toge par dessus relativement longue et bien décoré. Le Lord avait une certaine carrure qui lui était différente, surtout les cheveux blancs qui commençaient à paraitre donnait une allure qu'il avait fait une chirurgie plastique pour avoir l'air vieux. Dans sa Navette, il se diriga vers le rendez-vous, avec autant d'intérêt qu'un hutt pourrait avoir dans la politique légale.

Il entra dans la salle, regardant les autres d'un regard toujours aussi perçant et dédaigneux. L'Idée à laquel il avait aidé, édifié, financé n'était en fait que le résultat d'une manipulation de ses convictions. Toute l'illusion qui était devant lui était levé. La survie de la République, mais surtout de l'Ordre et la Paix avait donné l'Empire. Mais ce qu'il croyait être finalement l'unique réponse, il avait réalisé qu'il avait tord. Tel était le problème. Son allure était chancelante, psychologiquement bien sûr. Mais rien ne paraissait.
Brandeï s'alluma une cigarette tranquillement.

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Comme l'avait si justement remarqué Konrade Yage, Balmora & Stones ne fêtait pas son quadricentenaire. Pour autant, on ne faisait pas déplacer le gratin impérial du secteur et d'ailleurs sans mettre les petits plats dans les grands. Reception somptueuse, cadre idyllique, des centaines d'invités. Sécurité maximum, service impécable. Le grand luxe. Mais pas la grande classe.
Talia Balmora, pour sa part, n'avait pas daigné aller à la rencontre de ses invités à leur arrivée dans les baies amarrage qui leur avaient été réservées. Manque de politesse ? Irrespect ? Fainéantise ? En réalité rien de tout cela.
Formée au monde des affaires depuis sa plus tendre enfance, la benjamine du Direx était depuis l'enfance rompue à la mise en scène des rapports de force qui régissaient les relations entre individus. En l'occurrence, c'était elle qui avait la main sur le Moff Yage, l'Amiral Grant, l'Inquisitrice Keto, et le mystérieux Lord Brandei. Elle jouait à domicile, et à ce titre, c'était elle qui fixait les règles du jeu.

On avait tout de même pris garde à ce que les Impériaux ne soient pas livré à eux même. Ces gens là étaient chatouilleux, et le moindre incident de protocole pouvait avoir des conséquences fâcheuses. On avait donc envoyé une délégation de larbin, les plus obséquieux possible chercher les invités à l'astroport de l'immense complexe "Balmora" où l'évènement prenait place. Direction : Les appartements personnels de la princesse. Ils prendraient part à la fête plus tard.

Lorsque tout le monde fut arrivé, Talia Balmora fit son entrée. Robe blanche, lamée d'aurodium, pièce unique. Coiffure complexe, bijoux hors de prix, elle s'avança telle une banshee vers ses invités. Elle semblait à peine effleurer le sol, sans prendre appui dessus. Elle tendit la main au Moff Yage afin qu'il y dépose le baisemain d'usage, adressant un discret signe de tête aux autres. Son visage n'exprimait rien, sinon un mélange subtil de condescendance polie et de sérieux qui seyait si bien à son rang de femme d'affaire de renommée galactique. Les pièces étaient en place, la partie allait pouvoir commencer, une fois que tout ce beau monde serait réuni dans la salle de travail, immense, des Balmora.

    Mon Mothma - Mesdames et Messieurs, Excellences, je n'irai pas par quatre chemin. Votre présence ici, n'a vous le savez rien à voir avec une quelconque célébration dont les imbéciles que vous avez pu observer en arrivant sont en train de se réjouir à mes frais. Je ne vous aurai de toute façon pas fait venir pour si peu.
    Elle marqua une pose, prenant le temps d'observer chacun de ses vis à vis. Ses mains jointes sur la table étaient parfaitement immobiles. La Princesse Quadrillium semblait être fait dudit métal dans sa voix était tranchante et son ton glacial.
    - Il y a désormais quelques semaines, l'Empire a, je suis sûr que vous êtes au courant enregistré de sévères déconvenues un peu partout dans l'espace sous sa juridiction. Je ne serai pas assez cruelle pour vous rappeler que l'Académie de Carida a été rasée par quelques pirates braillards, que vos usines de Raxus Prime sont en ruines, ni le petit "incident" de votre centre de communication sur Praesitlyn, paralaysant votre holonet militaire des jours entiers. Et je ne préfère même pas penser à ce que l'on m'a rapporté quant à l'état de vos forces sur Kessel. Par là dessus, qu’apprenons nous ? Holodiffusé sur tous les canaux disponibles ? Une rébellion ? L'Ordre et la Sécurité promis aux citoyens impériaux semble donc bien malmené, si vous me passez l'expression. Et c'est là que le bât blesse.
    Une nouvelle pause dans son discours fit l'effet d'une grenade au Cryoban, avant qu'elle ne reprenne.
    -L'Empire ne semble pas capable d'assurer correctement la sécurité de son espace, jusqu'à ses points les plus stratégiques, et l'on se demande en haut lieu, s'il ne serait pas temps de s'écarter d'une puissance sur le déclin. Le déclin est mauvais pour les affaires. Le Direx ne permettra pas de voir son image entaché par la défaite de l'un de ses alliés les plus précieux. Et j'en viens alors à l'objet de notre rencontre. Ce qui nous intéresse, vous, et moi. La Stabilité du Secteur. J'ai, pour ma part, avec le très efficace Ketel Madr, déjà réfléchi à quelques issues possible à la crise que nous sommes sur le point de traverser. Mais je n'ai pas pour habitude de dévoiler mes cartes la première. Aussi aimerai-je savoir sur quelle ligne directrice se trouve actuellement l'Impératrice, quant à l'éventualité d'une déstabilisation des relations Corpo-Impériales...


#E983C4

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"Petite princesse. Petite princesse, tu penses être une joueuse tandis que nous sommes là, pions d'un de tes alliés, à la disposition de tes mains graciles et entachées du sang des industriels ? Si tel est là ton désir, je serai ton pion, je serai la pièce que tu te plairais à utiliser ; mais celui que l'on sert n'est pas toujours le maître, ne l'oublie pas. C'est ce que m'a enseigné le chevalier impérial qui m'a sortie de la misère, et ce précepte reste gravé dans mon coeur.
Pour toujours."

Alice "Snakesong" Erebrant, Moff de Carida

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Du haut de ma taille à peine plus élevée que celle d'un enfant, je posais un regard à la neutralité absolue sur Talia Balmora. A l'instar du Grand Moff Yage et de son homologue amiral - d'une certaine façon - Grant, j'avais été convoquée à cette réunion aux relents de conspiration. En quelle qualité ? me demandais-je. Il y avait nombre de Moffs plus importants que moi et qui ne semblaient pas présents. N'y aurait-il pas qu'un critère politique dans le choix de ses soldats pour l'Impératrice ?
Peut-être n'était-elle pas que le pion, justement, de son propre Empire... après tout.

Comme semblaient injustement le croire certains.


- Mademoiselle Balmora,
inclinai-je légèrement le buste en insistant subtilement sur le premier mot.

J'avais, avant de prendre la parole, jeté en coin un piètre regard d'excuse pour le Grand Moff. Dans ma conception des choses ç'avait été en premier lieu à lui de répondre à cette question que posait notre hôte, mais j'avais entendu dire que Konrade Yage, précepteur des Chevaliers Impériaux, n'était guère doué d'une propension à la diplomatie dite amiable, et craignait qu'il n'oppose qu'un cube plein d'arêtes tranchantes à la princesse Quadrillium en guise de négociation.
Peur peut-être infondée. Peut-être légitime.

Et je servirai l'Empire du mieux que je le pourrai, même s'il fallait pour cela couper court à la préséance.


- Vous vous rendez bien compte que les pensées de l'Impératrice n'appartiennent qu'à sa Majesté, et en tous cas ma propre appréciation de ses dispositions quant à ce sujet n'est en rien une affirmation empreinte d'une absolue vérité.

Un peu alambiqué, pour simplement dire qu'on a l'humilité de ne rien promettre. Mais il y avait trop d'acteurs importants ici, trop d'agents du pouvoir impérial, pour ne pas être obligée de manoeuvrer un tant soit peu et de louvoyer entre les possibles écueils des uns ou des autres.

- Néanmoins, il est évident que - pour reprendre vos termes - une déstabilisation des relations Corpo-Impériales constituerait une crise importante. Vous avez bien fait de souligner les problèmes auxquels a été récemment confronté l'Empire. Mais y voyez-vous une preuve de faiblesse ?

Neutre, toujours. Le ton est formel. Il n'est pas froid. Il n'est en rien chaleureux. C'est le genre de tonalité que vous donnez en parlant d'un article qui ne vous intéresse pas, juste parce que c'est là votre devoir.
Mais cette neutralité, petite princesse, n'est qu'une impression. Ce n'est que pour ne pas prêter le flanc à ton orgueil froissé, si jamais il venait à l'être. Ce n'est que pour te laisser le choix entier de la réaction que tu jugeras appropriée.
Ce n'est que pour mieux te cerner, en m'effaçant devant toi.

Je te sers. Mais c'est à mes désirs que tu obéiras.


- C'est parce que l'Empire est fort que ces problèmes se détachent tant dans la médiatisation. Et ce genre d'ennuis, successifs, ont tendance à agacer l'entité impériale. Les solutions vont être appliquées, rapidement et avec un caractère, je le déplore, meurtrier.

J'ai glissé une mince note de compassion dans ma voix. Presque du dépit. Vois-tu, petite princesse, je sais si bien ce qui va arriver aux fauteurs de trouble que j'en ai presque pitié d'eux. Ce n'est qu'une pitié de circonstances, proche de la convenance, en fait ; mais l'important, c'est que je te fasse croire que ce que tu as pris pour un défaut dans la cuirasse n'est que le remuement de queue irrité du lion qui veille et qu'un moustique inconscient turlupine.

- C'est pourquoi je crains de ne pas réellement saisir les tenants et aboutissants de ce que vous entendez par cette déstabilisation. Il est certain que si cela venait à arriver, les mesures appropriées seraient prises comme elles le sont actuellement pour d'autres désagréments, et les choses rentreront dans... l'ordre.

Sourire. Ce n'est qu'un demi-sourire, un pauvre sourire, un sourire de rien du tout ; mais c'est un sourire honnête, un sourire engageant. Le sourire de votre voisin qui vous souhaite bonne nuit après une soirée plaisante. Le sourire qui veut dire : "Crois-moi, je ne te veux pas de mal".
Le sourire qui veut dire que le poignard est dans la main.

Je ne veux pas t'effrayer, petite princesse de métal ; j'ai tout fait pour te rassurer.
Et c'est justement ceci qui devrait te faire peur.

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Brandeï était habitué à se genre de banquet. Rempli de gens qu'il connaissait relativement bien, surtout que le Lord était entouré d'une vrais assemblée de personnes qui était considéré comme des "parasites" pires que lui. C'était amusant de savoir les potins de tout ses gens qui souriaient devant lui avec un air tellement chaleureux qui cachaient en fait derrière eux, un couteau prêt à vous poignardez lorsque la chute allait survenir. Mais lorsqu'il se fit approché pour aller dans une salle un peu plus "discrète", habituer à se genre de manipulation de la chose, il décida de rapidement s'y rendre.
La merveilleuse Famille Balmora. Amusante et intéressante comparé à la Famille Beechey. Tout 2 étaient des ambitieux et des personnes que la fin justifiaient les moyens, et que même les pires moyens en administrations et en vente pouvaient être utilisé pour s'enrichir. Des sans-scrupules en quelque sorte. Brandeï pris un siège, toujours un peu discret dans cette réunion pour s'allumer une autre cigarette. Regardant la merveilleuse Talia Balmora avec un regard attentif et soupira un long instant après son discourt. Expirant une épaisse fumé de cigarette. Mais autre chose, ce nouveau Moff en pleine essor arriva et commença à prendre la Parole. Écoutant aussi attentivement les 2 personnes, le Lord termina enfin sa cigarette pour prendre parole. Il se raprocha un peu de la discussion, alors assis sur un fauteuil des appartement personnels de la Famille Balmora.

- " Je vais commencé lentement. Mais le fait que l'Impératrice envoit 1 militaire lié à Naboo et un Chevalier Impérial promu au titre de Grand moff du Sur-Secteur Zero, est quelque peu.. Insultant pour ma part sur des questions économiques et politiques. Surtout économiques je crois que vous me comprendrez la dessus Madame Balmora. Quoi qu'il en soit, malgré mes réticences à les écouter, je prendrais bien leur prise de position d'une manière. Mais autant dire les miens.. "

Brandeï tousotta un instant et continua, d'une voix rauque.

- " Madame Balmora, je vous ferais souvenir le temps de mon Ancienne Femme, Lady Integra. Maintenant emprisonné, par l'Empire dans un endroit dont je n'ai pas le droit de nommé, mais assurez-vous, ce n'est pas Kessel. Les "Royalistes" et les Impériaux au Direx se montait les uns contre les autres à cause de cette femme qui osait mettre de l'avant aussi l'idée indépendantiste. Sans raison apparante. Évidement, le peuple l'aimait, et sa recherche et son arrestation fut aussi en éclat. Sate Pestage qui éxécute la moitier de ma famille publiquement pour la retrouver. En fonction de ça, il faut comprendre les origines mêmes du Secteur-Corporatif Madame.
Il eut que de place dans l'Empire qu'après mon avènement ici dans se Secteur, la terraformation et reconstruction de Télos par mes fonds personnels. Qui permit d'élargir les horizons et les limites territoriales.
"

Brandeï sourit, il expliquait en long et en large l'histoire du Secteur-Corporatif..

- " Ce petit court d'histoire est surtout pour arriver à une consolidation de ce qui doit être fait, et les idées du Secteur-Corporatif. Donc, il y a Serenno, Télos, Etti 4 et Bonadan. Les 4 pilliers du Secteur-Corporatif.
À l'extrème ouest galactique du Secteur-Corporatif, Serenno. Des nobles aristocrates près de leur valeur et de leur indépendance, leur adhésion au Secteur-Corporatif est donc surtout pour les profits. Ancient bastion de la Confédération des systèmes indépendants, j'ai beaucoup travaillé à leur adhésion en fonction des profits. Eux, tant qu'il y a des profits, ils sont là.
Au Centre, Télos, porte d'entrée du Secteur-Corporatif, centre administratif, représentation de la haute-Société Impériale dans la Bordure de se coin de la Bordure. Leur affiliation vont encore à l'Impératrice. La seule ville de la planète étant bâtit à l'image d'une bonne cité impériale. Mais encore, c'est de là que vient l'idée d'indépendance, et royaliste, du temps d'Integra.
Bonadan. Centre de l'idée des profits et du rêve corporatif, celui dont on peut partir de rien et tout bâtir. L'idée qui est venu à la fondation du Secteur-Corporatif. Encore là, les profits avant, mais les ouvriers/esclaves qui y sont sont chancelant et peu importe la manière de contrôle que l'OMM prend, il a toujours possibilités de problèmes.
Etti 4, même chose que Serenno. Les gros bonnets du Secteur-Corporatif sont originaire de là. Donc des corporatistes ultra-capitaliste. Ils sont quand même indépendant dans leur manière d'administrer, alors je ne saurais dire exactement leur prise de position, sachant que les mots d'ordres de la fondation du Secteur-Corporatif dans le temps de l'Ancienne République, est de préconiser et protéger l'économie Galactique. C'est pourquoi la Bourse Corporative s'y trouve.

Donc en prenant toutes ses informations en compte.. Voilà ma question à ceux qui représente l'Impératrice.
Que pensez-vous faire pour contrer l'instabilité actuel ? Que pensez-vous que j'ai fais de mal messieurs.
"

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Octavian Grant salua Talia Balmorra conformément à son rang puis chacun prit place. Ce fut d'abord à la Moff Alice Erebrant de Carida de prendre la parole. Elle n'était guère directe, c'était le moins qu'on puisse dire. Puis Lord Brandei prit la parole. Le Grand Amiral se demanda d'abord où il voulait en venir... Grand Moff impérial, membre du Conseil Impérial, s'il y avait bien quelqu'un que l'on devait juger d'impérial dans ce secteur c'était lui. Il avait participé à l'impérialisation du Secteur Corporatif, dont les flottes et armées étaient composées de stormtroopers, par exemple. Mais avant tout il fallait répondre à Talia Balmorra.

- L'Empire n'est faible en rien. Les récents évènements ne font que prouver une résurgence du vieux républicanisme. Ces rebelles sont peut-être soutenus par Mon Mothma. Mais qui d'autre? Qui soutient cette "alliance rebelle"? Mon Mothma conduit seul un mouvement ridicule, que le peuple ne connait pas. Cette "déclaration de rébellion" aurait peut-être eu un impact si elle avait réuni des politiques et des militaires que le peuple aurait identifié. De toute évidence, c'est plus que tout un échec de communication. Mon Mothma ne rassemblera jamais seule des millions de personnes.


Octavian Grant marqua un temps d'arrêt, retirant ses gants blancs et les mettant à leur place, à sa ceinture.


- Vous savez également que les grands secteurs partenaires du Secteur Corporatif ne sont autres que le SurSecteur Zéro, le Secteur Braxant et le Secteur Tapani. Les secteurs les plus riches, et disposant de nombreux contacts avec le Secteur Corporatif. Inutile de rappeler que bon nombre de membres du Secteur Corporatif sont des sociétés basées dans le Noyau, par exemple.


Et impériales. Les Chantiers Navals de Kuat, Blastech Industries... Les entreprises impériales profitaient du Secteur Corporatif car elles en faisaient partie, mais l'inverse était aussi vrai.


- L'Empire n'a aucun souci à se faire. Ces secteurs-clés sont sous la totale domination impériale, et le resteront. Les soucis causés par quelques vieux républicains et non-humains seront vite balayés.

Quant à vous, Moff Brandei. Vous êtes un Grand Moff. Vous appartenez à l'Empire et à l'Impératrice. Jusqu'à présent, c'est encore à vous de savoir ce qu'il vous faut faire au niveau militaire, économique et politique. Vous n'êtes pas moins Grand Moff qu'un autre, je tiens à vous rassurer.


Il restait au tout nouveau à prendre la parole Haut Moff. L'homme qui, après tout, allait mener de front cet entretien.

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Système Media, Secteur Corporatif, Bordure Extérieure



La navettte Lambda quitta l'hyper espace, à plusieurs milliers de kilomètres de la planète. Le but de Serra, qui souriait en coin, s'y tenait. L'ancienne Jedi quitta le cockpit. En plus de Naj et d'elle même, deux stormtroopers "empruntés" avec la navette les accompagnaient. Plusieurs vaisseaux Impériaux stationnaient en ce moment même autour de la planète mais un seul intéressait Serra. Elle attrapa son comlink et entra un code secret, connu par les agents de l'Inquisitorius et du BSI seulement.

"Capitaine Kor'Ad. Vous devez être l'inquisitrice. Nous vous attendions.
- Quels sont mes ordres ?
- Vous devez vous poser à plusieurs kilomètres de la résidence où à lieu la réception, deux de mes hommes vous y attendent. Découvrez ce que cela cache.
- Bien"

Serra raccrocha et entra dans sa cabine et farfouilla dans ses affaires. Bien elle avait assez d'affaire pour trois, voire quatre... Une vingtaine de minutes standards plus tard la navette se posa et Serra en sortit. Elle s'était habillé d'une longue robe rouge au très léger décolleté, de hauts talons noirs et attachent ses cheveux dans une coiffure extrêmement compliqué, un fin cercle en argent ceignait son front et empêchait quelques mèches de s'enfuir. Un collier en or était attaché à son cou et un gros disque en ivoire était peint des signes K-A-P, soit Keto-Artorias-Productions, antique société de sa famille. Naj la suivait habillé d'un costard étroit. Son visage de clone était cependant peu visible, par ses blessures de guerre. Les stormtroopers les suivaient, armes au poing et armure blanche de cérémonie. Deux hommes appartenant aux forces des StormCommandos apparurent d'entre les armes. Ils saluèrent le clone et l'Inquisitrice.

"Messieurs... J'ai inspecté le terrain. Votre rôle dans cette mission sera très simple. Vous devrez vous positionner sur la colline et surveillait les moindres mouvements suspects. Moi même et le Commandant CC-578 pénétreront dans la résidence, si je vous demande de l'aide intervenez immédiatement."


Serra leur tourna le dos immédiatement et s'enfonça sur les petits sentiers de la forêt. Deux gardes voulurent la bloquer à l'entrée mais un léger mouvement de la main lui ouvrit les portes de la résidence. Serra entra à temps pour le discours de mademoiselle Balmorra. L'Inquisitrice prit un verre de champagne Naboo et le porta à sa bouche tout en activant le léger comlink posé sur les bords de sa bouche.

"Tenez en joue le Moff Brandeï et Talia Balmorra."


Puis elle s'assit et s'assit sur un banc, en face de l'Amiral Grant et lui fit un léger signe de la main.

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Talia Balmora avait écouté ses ôtes d'une oreille distraite. De tous, Le dénommé Octavian Grant était sans doute celui qu'elle appréciait le moins. Son air compassé dans son petit costume d'amiral et son air suffisant l'agaçait au dernier degré. Ce fut donc en plongeant son regard dans le sien qu'elle répondit.
    Mon Mothma -Le Direx décide seul de savoir qui est stable, et qui ne l'est pas. Qui est en danger et qui ne l'est pas. Le propagande impériale est peut être d'une efficacité redoutable sur Coruscant, mais ici, dans la bordure extérieure, les gesticulations de l'Empire ne nous intéressent pas.

Le ton était donné. Talia Balmora avait décidé de ne pas être diplomate. Bien qu'elle ait elle même fait venir les impériaux, cela ne signifiait pas pour autant qu'elle avait besoin d'eux. Pour le moment, c'était elle qui fixait les règles du jeu, et elle n'appréciait pas que ses convive se montre mauvais joueur. Tricheurs, encore moins. Pourtant, la Princesse Quadrillium ne pouvait pas non plus se permettre de fermer la voix à toute négociation. Si les représentants impériaux se montraient rigides, elle devait au moins faire l'effort d'apporter quelque souplesse au dialogue, afin de ne pas nuire au bon déroulement des négociations.
    -Bien, reprit-elle donc d'un ton sec. Maintenant que les bases sont clairement posées, je crois que vous et moi allons pouvoir commencer à discuter affaire. Ou plutôt politique. Balmora & Stones dispose d'une influence considérable au Direx, et plus généralement dans tout le secteur corporatif. En tant que premier exploitant minier du Secteur, nous approvisionnons les plus grandes corporations de la galaxie en matière première, y compris en matériaux de construction. Mon entreprise est donc en mesure de faire plier une bonne partie de ses collaborateurs, parmi lesquels de nombreux mondes influents à ses propres décisions. Mais comprenez, braves gens de l'Empire, que ce genre de service que ma corporation serait en mesure de vous rendre, en ces temps troublés, n'est en aucun cas gratuit.

Talia Balmora avait appelé deux grands moffs, un amiral et une inquisitrice "braves gens de l'Empire". "Paysans" eût pu paraître moins inconvenant. La Princesse avait de temps en temps tendance à oublier que son surnom ne lui conférait en aucun cas le titre que l'on lui attribuait.
    -Bien évidemment, ce n'est pas à moi, que l'Empire devra rendre ce petit service. Et par petit, j'entends qu'il s'agit du minimum que l'Empire puisse faire à notre égard.
    La jeune femme tourna son regard vers Lord Brandei. Un sourire sans chaleur vint déformer son visage, creusant d'adorable fossettes dans son joli minois.
    -Lord Brandei, n'est-ce pas ? Grand Moff, et Officier Executif. Quel prestige. Directement nommé par l'impératrice pour un mandat sans limite, avec la capacité de choisir vous même votre successeur. Talia Balmora retint un ricannement. J'ai l'honneur de vous annoncer que vous êtes l'objet du service que l'Empire devra rendre au Direx. Elle se retourna vers les autres.
    -Les Exigences du Direx sont simples. La Nomination au poste d'ExO, ainsi que les attributions et fonctions du dépositaire de ses pouvoirs, tout ceci doit revenir au pouvoir discrétionnaire du Direx. En d'autre termes, le Direx aimerait débarasser sa tête de la main de l'Impératrice. Le contrôle de l'Etat sur nos affaire n'a jamais fait partie de nos habitudes, et n'est pas devenu quelque chose que l'Assemblée que je représente se résigne à tolérer. Selon le Direx, l'Empire prend trop de place dans les décisions de l'Autorité du Secteur Corporatif, et cela doit cesser.
    Les corporations ne sont pas farouchement opposé à se conformer à certaines directives impériales, mais la présence d'un Moff à la tête de l'ASC n'est désormais plus tolérable, en raison des éléments cités tout à l'heure....
#E983C

Dernière édition par Justice le Sam 24 Déc 2011 - 20:30, édité 1 fois

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Brandeï tousotta, c'était tout juste s'il n'allait pas mourire. Alors qu'il avait prit une coupe de vin et l'avait ainsi craché littéralement sur la table où il se trouvait, l'image était pas moins intéressante même rigolo, mais le visage qui s'ensuivit n'était rien de très aimable. Il se craqua les doigts en s'allumant, les mains tremblantes, une autre cigarette qu'il déposa délicatement dans un cendrier près de lui.

- "Vous avez quel âge Madame ? Ne prenez pas ça comme une insulte quand même comme question, mais déjà, votre compagnie hérite des miettes laissé derrière par le Secteur-Corporatif pour c qui est de votre "inffluence" et "puissance" au seins du Secteur, je pourrais déjà me passer de votre réaction. Votre compagnie hérite des miettes que le Secteur-Corporatif n'exploite pas elle-même, ce qui signifie que vos gisements dont vous avez alors la "réputation d'être la plus grosse compagnie minière", vous pouvez vous le mettre où je pense. D'ailleur, alors vos jolies fesses dorées sont déjà doublement doré aux Gemmes de Corusca par l'offre des minéraux à prix favoritaire envers vous, ce qui a probablement aidé à payer votre palais trop somptueux pour votre pauvre petite personne.. vous devriez calmeer vos ardeurs, surtout devant moi, à moins que vous vouliez vous cassé les dents devant les impériaux. "
Brandeï tentait quand même de se contenir, mais il continua la réplique.
- "Encore un peu d'histoire peut-être ?
Il y a un bon moment peut-être, et je doute même que vous soyez alors en âge de diriger votre entreprise et même de penser être sur le Direx alors. J'Ai fondé le Secteur-Corporatif. Avec une assemblée de compagnie dans l'objectif de créer un gouvernement propre qui formera alors l'Autorité du Secteur-Corporatif. Alors encouragé par l'Impératrice, pour remettre de l'ordre dans se Secteur. Le Direx fit son apparition alors, et toute la machine corporative. Le Titre de Grand-Moff, représente le siège de l'Empire au Direx et plus précisément, Celui qui dirige les armées de l'Empire. Dont leur mendat alors représenté par le CCMI était de protèger l'économie contre la piratrie et d'autres menaces extérieurs qui pourraient venir causer problème ici.
"
Le Lord commença alors à haussé sa voix.
- "Ma nomination en tant que Grand Moff fut exclusivement pour résoudre certains problèmes politiques et militaires de votre même Direx qui se plaignait que l'Armée n'était pas assé efficace si nous avions aucun lien d'appartenance ou même d'autorité sur celle-ci. Autre chose, l'intemporalité de mon mendat vient justement du fait que je l'ai fondé, et surtout par le temps qui courait dans les jeunes temps du Secteur-Corporatif, il y avait une Chambre d'Assemblée. Peuple ont approuvé, et Direx autant. Alors sérieusement, madame. Votre incompétance et votre ignorance des antécédants du Secteur-Corporatif me consterne. Alors si vous avez rien d'autres à dire que de blasphèmer et d'insulter le Direx à chaque parole qui sort de votre bouche qui ne fait que les glorieuses remarques de votre grandeurs qui est en fait, qu'un ramassi de mensonge, votre 1 % d'action au Direx, je peux très bien m'en passer. Une Femme qui a la tête enfler.. J'Ai autre chose à faire que de vous écoutez. Alors autres choses ? Ou je peux partir ? "

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    Konrade avait gardé le silence. Ce genre de joute verbale et hypocrite n'était pas vraiment son genre; de plus, le Grand Moff Brandei commençait vraiment à lui tomber sur les nerfs et il se contrôlait pour ne pas lui envoyer son poing en pleine figure devant tous ces représentants impériaux et corporatifs. Écoutant attentivement les interventions de tous et chacun, Balmora brisa enfin le mystère concernant leur visite dans le Secteur-Corporatif. Le Direx voulait se défaire de l'influence impériale. Réflexe tout à fait compréhensible en cette époque de trouble dans la Galaxie. Les investisseurs et entrepreneurs ne voulaient pas être muselés par les directives de l'Impératrice et doutaient que le pouvoir en place tienne le coup et ne les entraîne dans une chute fatale.

    Le Haut-Moff sourit et attendit que le Lord ait terminé sa petite crise avant de prendre la parole pour la toute première fois.

      -"Madame Balmora, ce que vous nous demandez aujourd'hui est assez inusité mais parfaitement compréhensible. Je comprends parfaitement la volonté de neutralité recherchée par le Direx en cette période qui semble trouble de l'extérieur. Cependant, vous devez comprendre notre position: nous ne voulons absolument pas que certains gens profitent de cette liberté acquise pour décider de faire affaire avec des gens peu recommandés par mon gouvernement. Nous vous offrons protection et le marché le plus imposant de toute la Galaxie, nous n'aimerions pas nous faire lâchement trahir pour quelques crédits de plus. La rumeurs veut que des membres du Direx soient déjà en contact avec des membres reliés à Mon Mothma... pas très encourageant!

      Son Altesse aime garder le contrôle sur les institutions qui lui rapporte beaucoup et qui sont profitable à son gouvernement. Laisser le contrôle de l'Autorité du Secteur-Corporatif à une bande de businessman dont la seule ambition est le profit n'est guère dans ses habitudes de gestion. Qui plus est, le marché proposé n'est pas très alléchant. Nous laisserions notre influence sur l'Exo pour avoir votre appui lors de la prise de décision du Direx? Réfléchissez-y par vous même..."


    Konrade fixa la jeune femme droit dans les yeux et adopta la même attitude que la Moff de Carida. Il n'était pas venu ici pour mettre le feu aux poudres et détruire définitivement les relations diplomatiques entre l'Empire et le S-C, contrairement à ce que faisait Brandei. Le Haut-Moff attendit donc une réponse de son interlocutrice ou une intervention de ses collègues impériaux.

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A l'évidence, Talia Balmora voulait jouer dans la cour des grands, sans en avoir les moyens. Et en face il fallait supporter le "lord" Brandei, qui voulait à tout prix conserver son poste. Les allures de madame Balmorra énervaient Octavian Grant, tout comme le manque de contrôle de soi du Grand Moff du Secteur Corporatif. Il était évident que l'Empire devait offrir au Direx ce qu'il voulait, mais pas sans compensation, et pas avec aussi peu de garantie. La voix du Direx de Talia Balmora c'était peu, beaucoup trop peu. La CNK, Blastech, la Banque du Noyau, TaggeCo, ces entreprises étaient parmi les plus puissantes du Direx et étaient soit à l'Empire, soit pro-impérial.

Le Grand Amiral qu'était Octavian manqua de s'étouffer. "Braves gens de l'Empire"? L'Empire pouvait décider de nationaliser du jour au lendemain cette si puissante entreprise. Si puissante, que personne n'en avait entendu parler. Si puissante, qu'elle pouvait se permettre de se passer du marché du SSO et de Braxant? Sans doute pas.

Mais semblable au Haut Moff Yage, Octavian Grant resta impassible, bien que ce fut dur. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de querelles politiques des plus déplaisantes. Entre l'une qui cherchait à avoir plus de pouvoir, et l'un qui tentait de conserver le sien.

Octavian Grant brisa toutefois sa façade de calme apparent, pour regarder rapidement celui qui se faisait appeler lord. Un regard, rempli de mépris. Cet homme n'avait-il donc aucune retenue? Ne faisait-il que ressasser le passé? Mais à cela l'Empire, dont Brandei faisait encore partie, pouvait également lui rafraîchir certains détails du passé. Comme la disparition de son épouse, Integra, ainsi que cinq cent millions de crédits, qui avaient probablement aidé la toute nouvelle "Alliance Rebelle". Sans compter sur sa propre disparition, laissant le pouvoir corporatif entre les mains de son fils Alexander. Mis en place pour maintenir la stabilité, Brandei n'était pas arrivé aux fins qu'avaient espéré l'Impératrice et tout le Conseil Impérial. Regrettable, car le Conseil Impérial décidait de qui était apte ou non à servir l'Empire dans les plus hautes fonctions.

- Madame Balmorra. L'Empire est prêt à certaines... concessions, cela va de soi. Mais en échange de ces quelques concessions qui vous seraient gracieusement offertes par Sa Majesté, il nous faudrait des garanties. De véritables et solides garanties. Votre voix au Direx? Je ne doute pas de votre influence, madame Balmorra, mais votre seule voix ne peut en rien être un gage de fidélité de l'Autorité du Secteur Corporatif envers l'Empire, vous en conviendrez aisément. A moins, peut-être, que votre voix en entraîne d'autres...


L'Empire pouvait se permettre de supprimer le titre arrogant de Grand Moff, de laisser le Direx nommer ExO. Mais pas sans un droit de veto de son représentant, qui contrôlait les armées et flottes du secteur. Il ne fallait qu'une décision pour que flottes et armées impériales quittent le Secteur Corporatif et que les criminels de tout bord se ruent sur cela.

Hj : post de piètre qualité, mais manque d'inspiration total, je laisse Konrade mener la danse. ^^

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Talia Balmora sourit, satisfaite. Bien. Tout cela commençait à prendre forme, et la rigidité impériale commençait à se transformer en accords de principes. Il ne fallait donc pas perdre l'élan difficilement acquis et continuer à creuser la question.
    Mon Mothma -Il va de soi Amiral Grant, Moff Yage, que ma seule voix au Direx, n'influera pas à elle toute seule sur le cours des relations qui existent entre l'Empire et l'Autorité du Secteur Corporatif. Le Direx voit d'un assez mauvais oeil le contrôle de l'ExO sur ses affaires, d'autant que celui-ci est devenu une véritable institution autocratique, hors de votre propre contrôle. Après tout, n'est-il pas le seul à pouvoir décider de sa propre succession ?

Question scélérate s'il en était. En effet, dans sa logique de contrôle total, l'Empire sans même s'en rendre compte avait créé un pouvoir indépendant de lui même disposant de toute la latitude pour mener ses affaires à bien loin des pressions politiques du noyau. Le moyen le plus sûr de l'empêcher d'agir ? La Force armée. Mais lorsque l'on connaissait les capacités de production du secteur, qui pouvait savoir si l'ExO n'avait pas déjà pris les devants et construit son propre système de défense..? Balmora reprit.
    -En revanche, un geste en direction du Direx, comme par exemple la destitution de l'ExO actuel, et la mise en place d'un nouvel Officier élu par le Direx, conforterait fortement la position du Conseiller Impérial au sein de l'ASC. Le commerce régit tout, dans cette région de la galaxie, Excellences, et nous n'avons pas l'habitude de faire autre chose que du donnant-donnant. Accédez aux requêtes du Direx, et le Direx s'engagera à vous soutenir dans votre guerre contre ces... Rebelles. Refusez, et attendez vous à voir l'agitation grandir au coeur même de l'un de vos principaux alliés. Vous avez tout à y gagner, et le Direx aussi. D'autant plus qu'un Empire magnanime s'attirerait sans doute les faveurs du bas peuple. Malheureusement, ce sont encore les citoyens de nos monde qui sont les plus nombreux, et il est hors de question pour nos corporations de risquer un soulèvement populaire. Non pas que nous ayons peur de devoir réprimer les contestataires comme nous le faisons habituellement, mais cela représenterait une perte de temps considérable. Et le temps, c'est de l'Argent.

La Princesse Quadrillium avait parlé. Même à elle, l'accord qu'elle proposait semblait honnête. Tout le monde y gagnait. Un Empire conforté loin de son centre névralgique, et une liberté accrue pour le Direx, débarassé d'un ExO bien encombrant. Si Balmora pouvait revenir sur Bonadan avec un traité signé en bonne et due forme, Dak Tris, Noros et les autres n'auraient sans doute beaucoup moins envie de lancer une coopération active avec les dirigeant de cette nouvelle Alliance Rebelle, ou pourquoi pas de tourner leur regard vers d'autres sauveurs potentiels aux méthodes bien moins reluisantes...

#E983C4

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Brandeï soupira. Eh puis quoi encore ? Alors là, elle allait trop loin. Brandeï se ralluma une cigarette rapidement, les mains tremblantes, les doigts qui avait de la difficulté d'allumer sa cigarette, il se contenait considérablement pour ne pas exploser une seconde fois comme il l'a fait il y a quelques minutes. Comment en était-il arrivé jusque là, c'est bien ce qui se demandait. Ce faire destitué par ceux qu'il a enrichie et enmener à des sommets jusqu'alors jamais imaginé. Tout s'écroulait devant lui. L'Empire l'abandonnait, le Direx aussi.
Mais cette femme allait pas avoir le dernier mot.
    - " Alors Madame Balmora, vous me direz quelque chose. Avez-vous parlé de ce que vous parlez ici au Direx ? Avez-vous son aval pour parlé en son nom ? Pourquoi marchandez-vous quelque chose sans l'aval du Direx dont vous faites membres et outre-passer son autorité pour des choses comme celle-ci. Sérieusement, je crois que vous faites une grave erreur. J'aurais préféré que vous le dites directement au Direx plutôt que de marchandé avec des Impériaux à parler de choses venant de l'interne vers des personnes qui ne possède aucun lien avec le Direx au sens légal. Je supose que la prison de Star's End ne vous fait pas peur ? Je pourrais vous faire arrêté immédiatement pour conspiration. Alors bon, parlant de vous faire arrêté.. "

Brandeï ce leva. Le Lord prit son com-link personnel et donna des ordres bref et rapide.
    - " Ici Lord Brandeï, je demande à ce que la Flotte d'Intervention "Corporate Fist" soit envoyé dans le système Média, j'ordonne la mise aux arrêts de Miss Balmora pour conspiration. Elle sera jugé devant le Direx et non pas devant les juges de la court. Vue son titre d'Investisseur de l'ASC, elle sera gardé au Complexe du Palais Impérial de Télos, dans ses appartements. "

Il souriat à la Miss Balmora un instant alors qu'il fermait délicatement son Com-link.
    - " Je n'ai rien d'autres à vous dires Madame. Je vous donnes la chance de vous faires entendre au Direx au moins. Je dirais moi-même les raisons, avec toute honnêté ce que vous voulez faire contre moi. Je ne fais que suivre les lois qui nous régissent Madame Balmora. Ne pas nous entretué, et je crois que le Prex comprendra mes raisons. "

Un silence lourd s'installa, les mains de brandeï tremblait toujours alors que la fumé de sa cigarette remplissait lentement la salle de fumée. Quelques fois, des choses devaient être faite, quelques soit la personne, même un investisseur. Cela ne permettait pas que tout pouvait être fait par ses personnes. Il se tourna vers les impériaux.
    - " Vous avez un mot à dire ? Ou vous laisserez bafoué les lois corporatives ?Mais comme je vous connais messieurs, vous direz ce que vous voudrez. Nous sommes l'Empire. Si vous ne comprenez pas ce que je veux dire et pourquoi. Alors je trouve que l'Empire est tombé bien bas. "

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Une souris devant des lions qui se regardaient du fond de leurs yeux jaunes et malveillants ; et qui à l'instant se levaient pour se déchirer de leurs griffes assassines. Les crocs épais et meurtriers étaient prêts à déchirer la chair, et c'était précisément à l'instant même où le fauve s'élançait qu'il fallait le déséquilibrer. Haine, colère, menace... Tout ceci pouvait être balayé. Même venant d'un lion. Même par une souris.
Il fallait juste que cette souris ait les mots ; l'assurance ; et se montre digne des prédateurs qu'elle côtoyait chaque jour.

Ce n'était pas un rire qui sortit de mes lèvres. C'était un ricanement. Matois. Bref. Glacé comme l'hiver. Un véritable coup de poignard narquois en plein coeur.


- Avec tout l'immense respect que je dois à votre position hiérarchique, Grand Moff Brandeï, vous êtes dissociable de cette même position. Il est possible que je m'avance beaucoup par ce que je vais dire ; mais cela ne m'empêchera pas de dire et signifier ce qui doit l'être, car vous semblez oublier quelques choses dans votre élan.

Un regard en coin pour la petite princesse de quadrillium. Ton marché est creux. Tu nous as proposé de devenir notre allié plutôt que notre serviteur. Mais soit ; ce n'est pas à moi de décider si ton insolence est plus facile à pardonner qu'à châtier.
En revanche... Mes yeux se posèrent - ou plutôt, se levèrent - vers ceux de celui que je n'arrivais pas à déterminer comme appartenant davantage à la classe politique ou bourgeoise.


- L'Empire dirige et l'Empire a ses lois. L'Empire accorde et l'Empire reprend. Vous tirez vos pouvoirs suprêmes de ce que l'Empire vous les accorde ; la légitimité de votre influence dans votre précieux secteur n'a que cette vérité pour unique fondement. Nous représentons ici l'Empire et il est question de votre cas ; ne prétendez pas pouvoir assumer à la fois les rôles de juge, bourreau et accusé. Vous donnez l'impression d'oublier quelle est votre véritable place. Oui, je crois que vous l'avez oubliée.

Yeux sombres. Mine lugubre. Je n'ai rien contre cet homme et même, en d'autres lieux et d'autres circonstances, j'aurai pu avoir de la sympathie ; voire de la compassion, pour lui. Mais la souris que je suis sert d'autres lions que celui-là, et mon obédience est à ce prix qu'elle m'a toujours enjointe à laisser de côté tout ce qui ne servait pas l'Empire.

- Vous venez d'outrepasser allègrement une limite que nul n'aurait pu se permettre de franchir. De remis en question, vous avez cru bon devenir celui qui remettait autrui à sa place ; en manifestant votre volonté de mettre mademoiselle Balmorra aux arrêts, je vous somme de vous soumettre à la justice qui vous frappera pour cette violation. Vous n'avez pas tous pouvoirs,
martelai-je en grinçant des dents.

Jeune, petite femme-enfant qui se dressait du haut de sa fierté face au squale rodé et désabusé qu'il était. Je m'avançais vers une gueule immensément plus redoutable que la mienne. C'était probablement ainsi qu'il se voyait ; avec toujours davantage de dents, plus acérées et longues, dans ses mâchoires que dans celles des autres. Ainsi s'estimait logiquement hors de leur atteinte.
Mais derrière nous ondoyait, sempiternellement dans les eaux les plus sombres, la puissance de la justice impériale. Cette justice qui rendait coupable quiconque allait contre les intérêts de ce qu'était l'Empire, et qui protégeait de son aile d'acier ceux qui les défendaient. C'était grâce à ce Léviathan invisible que je pensais pouvoir me mesurer à cet homme.

Evidemment, la moindre erreur d'appréciation me conduirait à un fulgurant écrasement dans les profondeurs du pouvoir et de la politique.


- Grand Moff, le sujet de votre destitution ou non ne vous appartient pas. Le sujet de votre défense ne vous appartient donc pas non plus, car vous n'êtes que le serviteur de votre fonction ; celle-ci n'est pas le vôtre ! Vous accrocher aussi convulsivement à un pouvoir qu'on vous donne et sur lequel notre hôte vient de jeter une ombre est indigne de l'homme qui devrait supporter la responsabilité ainsi assombrie. Dites-moi, Lord, sifflai-je en usant cette fois d'un tout autre titre, si vous n'êtes plus digne de votre place... alors, de quel droit osez-vous vous en servir ?

Le silence qui suivit ma remarque me sembla de plomb. J'avais avancé une remontrance subtile, tranchante, sans pour autant la muer en condamnation - ceci revenait à d'autres que moi. Mais j'avais au moins révélé son existence à celui qui y paraissait aveugle.
Encore une fois, me tromper pouvait me conduire à une mort aussi métaphorique que concrète. Mais telle était ma loyauté envers l'Empire.

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Talia Balmorra proposait un accord des plus corrects. Octavian Grant se félicita de voir qu'un terrain d'entente pouvait être prouvé. Qui plus est, il était parfaitement d'accord avec elle : il était temps de supprimer les gêneurs aussi incompétents que pédants.

Mais une fois de plus, Brandei tentait de sauver sa peau. Cependant, cela ne marcherait pas pour cette fois. Mandatés par l'Impératrice elle-même, ses représentants avaient tout pouvoir. Outre le fait qu'ils étaient membres du Conseil Impérial, Grant était ce qu'il y avait de plus gradé au sein de la Marine Impérial : un Grand Amiral. Konrade Yage était Haut Moff.

D'un geste, le Grand Amiral dégaina son comlink et l'alluma. Aussitôt il fut mis en contact avec les troupes impériales mandatées par l'ex-Moff Brandei.


- Soldats, je suis le Grand Amiral Grant, mandaté par Sa Majesté Impériale avec le Haut Moff Yage et le Moff Erebrant de Carida. Le Moff Brandei n'occupe désormais plus la place.


Aussitôt après, les stormtroopers qui accompagnaient Grant surgirent, arrivant de la navette. Avec leur grâce naturelle ils vinrent entourer l'homme qui posait quelques problèmes. Grant ne se faisait pas de soucis quant aux ordres donnés à la flotte. Celle-ci était impériale, obéissant avant tout à ses supérieurs et l'Impératrice, avant n'importe quel Moff.

Grant, blaster à la main pointé sur le Moff déchu depuis que ce dernier avait proféré des ordres abracadabrants, prit la parole.


- Vous en état d'arrestation Moff Brandei. Peut-être aurions-nous pu avoir pitié de vous, si vous vous étiez comportés en homme d'Honneur, de Courage et de Loyauté. Mais vous n'êtes qu'un lâche, incapable de faire preuve de la moindre once de diplomatie. Vos ordres ont mis en péril cette rencontre diplomatique. Par conséquent, et pour tous vos crimes précédents, vous voici coupable du crime de Haute Trahison. Vous connaissez la sentence. L'Empire prendra les mesures quant à votre actionnariat au sein de la Corusca.


Puis, se tournant face à Talia Balmorra.


- Je ne puis que regretter cette action madame. Sachez que l'Empire vous a entendu et vous entend. Votre proposition me semble convenir, et l'Empire présenterait sous peu un nouveau prétendant au titre d'ExO. Bien entendu, pour ces problèmes, la décision revient au Haut Moff Yage.


Qui lui, au moins, était un homme respectable et respecté, pensa Octavian Grant.

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HJ: très court, vraiment désolé.

    Ainsi donc, c'était la fin pour Lord Brandeï. Yage avait suivi l'attaque, puis la contre-attaque sans sourciller. Les stormtrooper encerclaient le Lord sans que celui-ci n'ait fait de mouvement. Se levant alors, le Haut-Moff se pencha vers le renégat et saisit la cigarette qui brûlait au bout de ses lèvres. L'arrachant de la bouche de Brandeï, Konrade la fixa un instant, puis l'éteignit en l'écrasant sur le bras de son fauteuil.

      -"C'est donc terminé pour vous ici, Lord Brandeï."


    Puis le Haut-Moff se rassit et ordonna aux soldats impériaux d'escorter le prisonnier jusqu'à une navette réservée à cet effet. Se tournant vers leur interlocutrice, Konrade plissa les yeux de découragement.

      -"Veuillez, effectivement, pardonner ce petit incident. Le seigneur Brandeï se fait vieux et ses actions ne sont pas toujours très cohérentes. Maintenant, si nous retournions à nos affaires. Je tiens à préciser que l'Empire, si nous volons respecter notre entente, n'enverra pas de représentant pour le nouveau poste d'Exo. Il s'agira d'un homme de votre milieu, mais nous tiendrons quand même à le rencontrer lors de sa nomination."


    Les stormtroopers s'apprêtaient alors à faire sortir Brandeï de la salle.

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La Princesse Balmora faillit se sentir mal. Que de violence en sa demeurre ! Des troopers, armés ! Ils avaient fait irruption dans la salle des négociations et tenaient désormais en joue l'Ex-ExO, le Seigneur Brandei. Toute fois, la jeune femme conserva ses esprits. Ce n'était tout de même pas la première fois qu'elle voyait un blaster, mais ces impériaux manquaient aux bonnes manières. Et surtout, les négociations s'annonçaient comme étant un franc succès. L'ExO impérial n'était plus. L'organigramme de l'ASC allait pouvoir changer et pour le mieux. L'horizon du secteur Corporatif se dégageait, et semblait plus impérial que jamais. En effet, si le Direx avait profité du chaos provoqué par les premiers succès rebelles, il n'avait jamais eu réellement vocation à se séparer définitivement de l'Empire. Du moins, pas tant que celui-ci ne se trouve définitivement en ruine.
Talia Balmora se leva de sa chaise. Ou plutôt de son trône dans le fauteil sur lequelle se trouvait son richissime derrière était luxueux.
    Mon Mothma-Eh bien Messieurs les Impériaux, fit-elle d'une voix qu'elle tentait d'avoir assurée, Je crois que nous sommes enfin parvenu à un accord convenable. Bien entendu, il ne s'agit que d'un accord de principe pour le moment mais le Direx n'a qu'une parole. Le nouveau traité de coopération entre nos deux entités sera sur votre table dans les plus brefs délais, une fois que j'aurais averti mes collaborateurs de votre courageuse décision.


Et ce fut à peu près tout. Les négociations étaient terminées et le grand gagnant était le Direx. Avec la chute de l'ExO Brandei, le pouvoir politique de l'Impératrice allait considérablement s'affaiblir dans la région. En échange, le Direx promettait une coopération étroite, avec les institutions impériales, bientôt gravée dans le marbre en bonne et due forme....

|HJ| Impériaux, je vous laisse délibérer entre vous du sort de Lord Brandéi, sur ce post ou ailleurs. La 1ère phase du RP est terminée. La deuxième commencera incessamment sous peu. Les accords seront inscrits dans un nouveau post dont je vous donnerai le lien dans le sujet de discussion dédié, Une réponse suffira pour l'approuver.
Ne pensez pas en avoir complètement fini avec ce coin de la galaxie, la phase 2 sera nettement plus musclée. (Je vous rassure, il n'y a que deux phases prévues).

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