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Descendant de la navette docilement, en rang derrière ses camarades d'une journée, se mettant d'un côté de la passerelle du petit vaisseau, il effectua une haie d'honneur pour l'officier en charge de l'inspection. Quand celui-ci fut descendu, l'escouade servant d'escorte le suivit vers des locaux impériaux. Drake resta calme sous son casque de stomtroopers. Il se mit dans la peau du petit soldat bien docile, sans que pour l'instant, personne ne le soupçonne d'être Drake Arnor, Seigneur de Tatooine.

Le voyage avait était tranquille, on ne lui avait pas posé de question. L'officier impérial avait dû bien faire son boulot et pour le remercier il allait essayer d'éviter de faire des vagues. Il devait partir de cette planète tranquillement de la même façon qu'il était venu.Avançant, imitant les soldats qui étaient devant lui. L'armure n'était pas spécialement à son goût, se demandant même comment tous ces soldats pouvaient supporter une telle armure pendant tout ce temps... C'était peut-être pour les motiver à devenir officier, qui sais. En parlant d'officier, il ne quitta pas des yeux celui qui les commandait. Il semblait assez sûr de lui, il n'avait pas pu avoir des informations sur lui, mais qu'importe, il ne devrait pas se servir de lui, en tout cas pas directement.

Drake regardait partout, bouche d'aération, porte, pancarte, tout ce qui pouvait l'aider à se retrouver. Il scrutait également les systèmes de sécurité : caméra, panneau de contrôle... Il devait trouver la base de donné des fichiers naval de Utapau, cela était important pour plusieurs raisons : aider la guilde à agrandir ses capacités d'armement, mais aussi à bute plus personnel, à se démarquer, à se faire valoir au sein du Bah'lir Noir...

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L’escorte impériale débarqua de la navette sur l’astroport privé où une place avait été mise à sa disposition. Les deux agents de contrôle étaient reçus avec grande attention par un fonctionnaire local qui se pliait littéralement devant eux :

- Bienvenue sur Utapau messieurs, j’espère que vous avez fait un agréable voyage et que le séjour ici vous plaira. Nous vous avons préparé un petit buffet pour vous restaurer, vous devez sans doute avoir faim je pense après tous ces parsecs parcourus…

Le contrôleur lança un regard méprisant au provincial qui voulait tout dire :

- Nous ne sommes pas ici pour profiter du paysage surtout au vu de l’état déplorable de cette planète. J’espère que vous n’avez pas passé ce buffet en notes de frais puisque nous n’y toucherons pas. Conduisez-moi à vos bureaux tout de suite !

Le fonctionnaire d’Utapau sembla ranger quelque chose dans sa poche et un rictus indescriptible s’était formé sur son visage, comme un sourire forcé. Visiblement, il y avait peut-être des petites zones noires dans la comptabilité…

Dans son armure blanche, Drake Arnor ne risquait visiblement rien sauf si il désobéissait à un ordre ou empruntait un comportement vraiment stupide. Il pouvait donc observer les alentours à sa guise mais il n’y avait rien d’inhabituel à noter pour l’instant, il avait atterri dans un banal astroport. Aux portes de celui-ci, le chef de section fit arrêter la petite troupe.

- Bon, à partir d’ici on fait deux groupes, un avec chaque contrôleur. Le premier ira dans les bureaux de l’administration centrale d’Utapau, l’autre en ville au siège d’une compagnie privée chez qui ont doit perquisitionner. Dans les deux cas, même travail, notre rôle est de surveiller tout comportement suspect de la part des employés et de les éloigner des consoles. Je m’attends à un travail professionnel messieurs alors montrez-vous digne de la formation que l’Empire vous a offert. Allez, j’en veux dix dans chaque colonne et au pas de course ! Dans cinq petites minutes on se met en route, nous arriverons à heure légale pour perquisitionner comme ça.

Drake devait choisir rapidement dans quelle colonne se ranger suivant l’objectif qu’il voulait atteindre. Il avait tout juste le temps d’essayer de glaner quelques informations auprès de ses collègues du moment ou d’autres personnes qu’il avait à portée de main si il voulait. Sinon, il pouvait dès à présent choisir un groupe et se mettre en route vers la destination choisie.

Au bout des cinq minutes, Drake décida de s’arranger pour intégrer le groupe qui irait au siège de l’entreprise. Un quart d’heure de marche plus tard, le peloton de 10 troopers accompagnant le fonctionnaire de contrôle arriva devant un panneau indiquant le siège de la Buuper Torsckil Abbey Devices, important chantier naval de la planète. La chose tombait plutôt bien pour Drake qui cherchait à récupérer des plans. S’il avait choisi l’administration, il aurait sûrement rallongé son périple, encore fallait-il que les plans qu’il voulait concernaient cette entreprise aussi…

Le siège devait être contrôlé afin de surveiller les livraisons d’appareils militaires qui pourraient être utilisés par l’Empire. Cela pourrait aussi donner une raison de s’approprier les biens de cette société pour trahison. Répartis par binôme, les soldats devaient s’assurer que les employés ne puissent pas avoir de documents ou moniteurs à leur portée afin de ne pas pouvoir falsifier ou supprimer des fichiers compromettants. Drake fut affecté au 2ème étage avec un sergent qui avait du voir le feu d’un peu trop près. Ce dernier jouait les gros bras et bousculait assez violemment tous les employés de bureau à sa portée en leur criant dessus pour les effrayer et les menaçant même de son arme pour son plaisir personnel. Drake n’avait pas encore eu l’occasion de discuter avec ce type qui s’adressa assez sèchement à lui :

- Hé toi, plutôt que de te tourner les pouces, tu pourrais pas te remuer un peu le cul et aller regarder dans le bureau d’à côté si y a encore du monde ? C’est pas possible ça, faudrait tout faire soi-même, ils prennent n’importe qui maintenant à l’académie !

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    « Yes sir ! »

Comme tous bons soldats, Drake exécuta les ordres de son gentil sergent adoré. Et trottina jusqu'au bureau indiqué. Entrant comme vaut la tradition chez les impériaux : sans toquer. Un homme posté devant son ordinateur sursauta et n'eut pas le temps de réagir quand le soldat model l'agrippa pour le jeter hors du bureau. Laissant l'homme aux soins de ce gentil sergent, Drake commença à inspecter des yeux le bureau. Cherchant CD ou disque dur pouvant le mener sur une piste. L'ordinateur lui semblait allumé.

    « Sergent, cet homme me semblait trop collé à son travail pour que ça soit honnête, vous voulez que je jette un oeil ? »

Il fallait sa fondre, ne pas se faire remarquer, pour l'instant. Mais le souci serrait ensuite. Comment sortirais-t-il les infos. Il avait déjà une petite idée. Et ce n'était pas en passant par le même chemin qu'à l'allé !


Dernière édition par Drake Arnor le Dim 11 Sep 2011 - 16:00, édité 1 fois

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Le sergent salua l’initiative de Drake pensant qu’il avait déjà une influence qui pourrait arriver à tirer quelque chose de ces bleusailles.

- Je te le laisse alors, ça me fait plaisir de voir que tu commences à comprendre l’importance de bien servir l’Empire. Je vais garder les autres à côté histoire de les séparer de lui pour qu’il te dise tout ce qu’il sait. Ne t’occupe pas des ordinateurs, les gratte-papiers s’occuperont de ça d’ici une heure quand ils auront fini le premier étage mais je te laisse carte blanche pour interroger le suspect.

Il se tourna vers le pauvre employé qui tremblait dos au mur et s’approcha jusqu’à se trouver à moins de trente centimètres de lui et dit d’un ton froid mais menaçant au demeurant :

- Manœuvrer dans le dos de l’Empire est un crime de la pire espèce et ceux qui ont cette bassesse méritent de croupir à l’ombre au minimum. La plupart d’entre eux devraient passer devant un peloton d’exécution même…

Il fit asseoir de force l’employé dans son fauteuil et fit volte-face pour quitter la pièce. Arrivé à hauteur de Drake, il lui glissa un dernier mot en lui tapant sur l’épaule:

- Fais-le parler mais évite les coups au visage, ça fait de vilaines marques. Dès qu’il te lâche quelque chose, viens me trouver. Si finalement il n’a rien à dire, il aura juste résisté au contrôle, ça peut arriver… La sécurité de l’Empire n’a pas de prix et il faut traquer les rats partout où ils se cachent, tu suis la bonne voie fiston.

Il tira le store, referma la porte derrière lui en sortant puis s’éloigna en criant sur les autres employés de l’autre côté, les rassemblant dans un coin. Drake était seul avec le pauvre employé qui s’attendait à passer un sale quart d’heure.

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Le consul était debout derrière sa pauvre petite victime. Analysant celle-ci pour savoir si elle pouvait lui donner des informations, dont il avait besoin pour avancer. Tournant en rond autour de lui, il le voyait déjà transpirer, il allait surement être facile à intimider, enfin il l'espérait. Il prit un coupe- papier dans sa main et commença.

    « Ecoute moi bien. Dans l'histoire, moi je ne suis pas très méchant. Mais tu vois, j'ai de quoi de me défendre - il fit signe vers son blaster à sa ceinture - et donc si par exemple tu me menace avec ce coupe-papier... Je suis dans le droit de me défendre tu saisis ? Ainsi si, on entend un coup de feux, ce sergent gentil comme il est, va venir pour s'assurer que TU vas bien. Mais il te trouvera à terre une balle quelque part sur ton joli petit mignoi. Moi de mon côté, je dirais que tu m'as attaqué avec ce coupe-papier, affaire classée. Normal je suis gentil. Donc si tu ne veux pas te retrouver dans cet état, cet outil de travail de ta main... Tu me réponds scintillement sans me mentir OK ? »

Il regarda un instant son client dans les yeux. Et sourit !
    « Bien ! Donc commençons. Toi tu est un employé model, oui j'en suis sur ! Donc tu aurais surement vu quelque chose de louche, qui pourrait même apparaître comme trahison envers la sainte empire ! Si évidemment c'était le cas, dans cette magnifique société. Et donc si ça l'ai, tu me dirais ce que c'est ?! Oui... Ai-je tord ? »


Arrêtant de tourné en rond, il se mit derrière l'employé, et se pencha à son l'oreille
    « Ce que j'entends surtout, comme chose pouvant être louches, ce sont des plans de vaisseaux armés. Par exemple des chasseurs, ou cargos... Dis-moi en as tu vu ? Si c'est n'est pas le cas, tant mieux oula, moi je suis content... Mais si on trouve quelque chose, moi je dis, le peloton dont parlais mon supérieur sera la meilleure chose qui pourrait t'arriver... Ho oui !! »

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Le Pau’an (puisque cela en était un) fuyait de ses orbites rouges le regard de Drake derrière son casque. Les populations d’Utapau n’aimaient pas vraiment la coercition des « envahisseurs » que ce fût la CSI en son temps ou l’Empire maintenant mais n’avait pas vraiment les moyens de s’y opposer maintenant. L’employé ne voulait pas s’opposer aux représentants de l’ordre impérial qui venait faire le contrôle, il tenait trop à la vie pour ça et il n’était coupable d’aucun crime jusqu’à preuve du contraire. Pourtant le trooper venait de le menacer ouvertement ! Il n’avait pas énormément de choix, celui de se faire tout petit et d’exécuter les désirs de son interrogateur était la seule option viable pour le moment.

A la première question de Drake, le comptable balbutia une réponse :

- Je n’ai rien vu, je vous le promets. On est une petite entreprise sur une planète isolée de la Bordure extérieure de la galaxie. On n’a rien fait de mal. S’il vous plaît ne me tuez pas, je vous direz tout ce que vous voudrez mais je ne peux pas inventer des choses qui n’existent pas…

Puis il changea d’attitude quelque peu au fur et à mesure des informations délivrées par le consul :

- Des plans ? Ici on est au deuxième étage, celui de la gestion du personnel. Le bureau de conception avec les plans est au quatrième. Des chasseurs armés ? On n’a que le Porax P-38 qui fait tourner l’entreprise mais l’Empire n’a jamais rien dit à son sujet !

L’employé agrippa le bras du Mikazuki du peu de force que lui conférait ses maigres bras, résolu à ne plus le lâcher.

- Si vous nous le prenez, on n’aura plus de quoi faire tourner la boîte et on devra fermer. Je ne peux pas vous laisser faire ça, non je ne peux pas ! On n’a rien fait de mal et vous nous persécutez ! Allez-vous en et laissez nous tranquille ! Il n’y a pas eu assez que Grievous pour nous prendre en otages pendant la dernière guerre ? Vous aussi vous voulez nous exploiter ? Les nouvelles arrivent quand jusqu’à nous même si on est loin de tout ici vous savez. On sait ce que vous avez fait à ceux qui s’opposent à votre arbitraire. En 500 ans d’existence j’en ai vu des criminels passer mais vous commencez à me les faire considérer comme des gens normaux comparé à vous ! D’abord vous nous spolierez et après vous nous massacrerez bien sûr !

La Pau’an se leva de toute sa hauteur, soit près de 2 mètres, en bousculant Drake et en essayant de le pousser vers la vitre derrière eux qui les ferait tomber du deuxième étage à 8 mètres du sol, sans doute peut-être pas assez pour les tuer mais l’intention y était. Le Pau’an semblait être ce que l’on peut appeler un rebelle à l’Empire dans le sens large du terme et il était près à se faire entendre puisque leur fin lui semblait inévitable avec cette perquisition en vue de leur confisquer leur matériel pour un quelconque prétexte selon lui.

- Quitte à mourir, je préfère le faire libre !

A côté le sergent n’avait pas bronché, sans doute entendait il un peu de boucan malgré l’insonorisation relative des pièces, mais il devait mettre ça sur le compte de l’interrogatoire de son subordonné sans doute…

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Plaquer contre la vitre, l’imposteur regardait le Pau’an pars la visière du casque.

    « Vous voulez vivre libre ? C’est étrange cela non ? Vous qui ne fait rien, rien contre cette empire qui se veut être la plus grande organisation criminel de la galaxie de tout le temps ! »

Drake poussa l’humanoïde.
    « Qu’est ce qui se passe, vous vous réveillez. Vous êtes acculez, donc tout vous semble désespérés. L’empire essaye de vous donner des raisons, elle vous pousse à l’acte… »

Il sortit son blaster et le tendis à l’employé.
    « … Alors jouer leur jeu ! Et libérez-vous ! »

Drake voulais vraiment les aider. En prenant cette arme, le Pau’an pouvait commencer les choses, montrer la voie à son peuple. En même temps, Drake pourrais profiter de la situation, les impériaux trouverons simplement son armure carboniser, il serait mort au combat, rien ne pourrais monter jusqu’à l’officier qu’il avait rencontré. Et donc pas à ce qui le liait à la guilde. Et dans tous les cas, cette entreprise était fini, l’empire se mêler jamais à rien dans les affaires privées.
    « Décidez du chemin de votre peuple. Regagner la fierté que vous aviez ? Ou rester esclaves. Vous pouvez construire votre future, ou le laisser en d’autres mains… »

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Le Pau’an recula de deux pas sous le coup de la bousculade de Drake mais en fait un de plus, volontaire celui-ci en entendant le discours du Consul. L’employé ne comprenait visiblement plus rien mais repoussa l’arme que lui tendait le seigneur de Tatooine.

- Je n’ai jamais pris d’arme de ma vie et ce n’est pas maintenant que je le ferai. Nous ne sommes pas des combattants, même pas des travailleurs physiques ! Ce sont les Utai qui travaillent pour notre société dans ces tâches et sans protecteurs nous ne pouvons rien faire… Maître Kenobi et l’Ordre Jedi de la République nous avaient sauvés par le passé mais il n’est jamais revenu pour nous libérer des nouveaux tyrans comme vous dites. Un jour peut-être Utapau sera de nouveau sous la protection de justes mais en attendant nous devons nous plier à ces contrôles, aux brimades et aux impôts exorbitants alors que l’Empire ne fait rien pour nous.

La tête baissée, il semblait résigné à son triste sort maintenant. Sa bravade quelques secondes auparavant était donc tout ce qu’il pouvait faire… L’impuissance d’un peuple déjà retranscrite dans l’histoire en s’effaçant devant Grievous une bonne quinzaine d’année auparavant ne serait pas dépassée devant l’oppression impériale, surtout aussi facilement.

- L’Empire exploite Utapau sans penser à son peuple et si on s’oppose on devient esclave… Alors si nous nous battons, tout ce que nous y gagnerons c’est la mort. Ne pas être volontaires pour aider l’Empire, c’est là notre seule chance de survivre en ne nous aliénant pas à lui sciemment. Pourquoi me dire de nous révolter violemment contre vous ? C’est un piège pour nous faire sortir de notre insoumission passive ? Vous auriez pu au moins faire l’effort de nous souffler ces idées sans votre armure blanche, ça aurait été plus crédible jeune homme. Voilà plus de 400 ans que je vois des humains défiler sur nos terres et vous croyez toujours être aussi supérieurs dans vos manigances ! Votre petit jeu ne marche pas avec moi. Soi-disant que vous voulez des plans, allez les chercher vous-même au quatrième !

Le Pau’an semblait avoir repris du poil de la bête et toisait maintenant Drake. Il n’obtiendrait sans doute plus rien de lui, surtout de cette manière vu le piège grossier que ça représentait aux yeux de l’employé. Ce dernier se rassit sur son fauteuil en grommelant :

- Quand vous aurez fini votre cinéma, j’aimerai pouvoir aller aux toilettes s’il vous plaît.

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Sortant en marchand tranquillement, Drake laissa le Pau’an au sergent. Il lui indiqua qu’il allait au quatrième étage pour suivre la piste qu’on lui avait donné. Drake n’écouta même pas la réponse de son supérieur et prit l’ascenseur.
Arrivé à l’étage voulu, il chercha des terminaux pour qu’il puisse se connecter tranquillement au réseau de l’entreprise et aux fichiers qu’il était venu chercher. Il fut surprit, cette étage ne ressemblait pas à celui où il avait été depuis tout à l’heure. Celui-là était composé de baies vitrées immense laissant passer la lumière de façon incroyable. Le paysage à l’extérieur était magnifique, des énormes falaises leurs faisaient faces. Ces falaises étaient en fait l’une des grandes fosses que constituait la planète, et ils étaient dans l’une d’elles.

Continuant son avancé dans le couloir, il put voir une bête ressemblant à un reptile volant passé juste devant l’une des vitres de l’infrastructure, dans un cris, il passa à une vitesse folle. Drake se servit de cette petite diversion pour entrer dans l’un des bureaux. S’installant à un poste il commença sa rechercher.
Il enleva la sécurité à son blaster près à toute éventualité.

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Le sergent acquiesça à la demande de Drake, récupérant le Pau’an qu’il projeta avec les autres employés dans leur coin réservé. Il prévint les hommes du quatrième étage que son binôme allait monter et qu’il fallait qu’un des deux en haut fasse le chemin inverse pour équilibrer les équipes. Ce n’était pas tant le fait que le sergent ne puisse pas s’occuper de surveiller le groupe de locaux mais cela pouvait dégénérer et dans ce cas il valait mieux qu’il y ait un bouc émissaire impérial avec lui dans le pire des cas. La bleusaille devait pouvoir servir à ça aussi, la raison pour laquelle il laissait une liberté de manœuvre au Consul était dans cette logique aussi.

- [Sergent] Allez-y soldat et dès que vous aurez fini votre boulot là-haut, revenez me faire votre rapport ici. N’en référez qu’à moi directement, je n’ai pas confiance en ces bureaucrates et autres guignols du BSI. Seule l’armée impériale est digne de l’Impératrice ! Au travail.

En réalité la chose était commode pour le sous-officier, en cas d’échec ce serait de la seule responsabilité du seigneur de Tatooine et en cas de succès avéré il en retirerait toute la gloire pour espérer promotion ou récompense. En montant les étages par les escaliers, les ascenseurs étant bloqués par mesure de sécurité pendant le contrôle, Drake croisa son homologue qui devait aller rejoindre le sergent. Il semblait qu’il n’y allait pas de gaieté de cœur et l’infiltré ne cherchait pas de raisons supplémentaires que celles que la réputation et le peu de temps qu’il avait passé avec son « supérieur » lui laissaient entrevoir.

Arrivé au quatrième étage, Drake s’installa à un bureau rapidement. Son nouveau coéquipier vint le trouver pour lui offrir son aide au besoin tout en lui rappelant qu’il devait être disponible au cas où les Pau’ans s’énerveraient de son côté. Ces fichus têtes du noyau ne pensaient pas à leurs effectifs dans la Bordure Extérieure et contrôler un siège social avec une dizaine d’hommes était compliqué même si les employés étaient aussi nerveux qu’un bantha le ventre plein.

- [Stormtrooper] Si tu as besoin d’un coup de main, je reste à côté. Les peaux grises ne semblent pas trop rebelles mais on ne sait jamais. Au fait si tu trouves un truc intéressant, pense aux copains sinon y en a qui profiteront de ta découverte pour leur compte si tu vois ce que je veux dire… Si on reste solidaires, on y gagnera tous mon pote.

Une fois la porte refermée, Drake alluma une console pour commencer à récupérer ce pourquoi il était là. A l’écran d’accueil de la machine il fut cependant arrêté par un détail évident, la machine lui demandait un mot de passe avant de préciser sa recherche. L’employé du deuxième étage n’avait pas parlé au Consul de cette légère sécurité et rien de ce qui avait été dit depuis qu’il était arrivé dans ces bureaux ne lui évoquait de solution. Le mot de passe contenait 9 caractères… A tout hasard il se mit à fouiller le bureau pendant quelques longues minutes à la recherche d’un indice. Sous couvert du dos d’un des tiroirs du bureau, il trouva ce qui semblait être un pense-bête pour les distraits qui auraient oublié le code :

César - Clé 7 - APVUTLKVU.

Drake avait alors plusieurs possibilités devant lui : soit il essayer de réfléchir à ce code, soit il irait à la pêche aux informations pour dénicher le code autrement, soit il renonçait à récupérer les informations dans ce terminal et trouvait une nouvelle idée…

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TIONMEDON

Ce fut la succession de mots que Drake entra dans la console. Un sourire amusé était visible sur son visage. Le fait que le mot de passe soit le nom de l’Administrateur portuaire de Pau City était assez logique. Cette individu était sans doute plus important que l’impératrice pour les Pau’an. Un petit bip sonore signifia que le code était bon, et le consul put alors voir les différents dossiers présents sur le serveur de l’entreprise.

Maintenant qu’il était entré dans le système ça allait être un peu plus simple. Drake recherchait toutes informations intéressantes, plants et projets qu’il pouvait trouver, il prendrait chaque élément qui semblerait utile à la guilde pour ses futurs projets. Il était venu ici comme mission principal de récupéré les plans du Porax-38, mais rien ne lui empêchait de récupérer d’autre informations.

Essayant de faire attention qu’il n’y est pas de soldats pour venir s’intéresser à ses recherches. Aucunes personnes présentes dans ce bâtiment ne devaient savoir ce qu’il faisait, surtout par si il trouvait les plants. Ils seraient aussitôt prient et les choses seraient plus difficiles…

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HJ : court mais comme c’est du temps réel difficile de faire long sans que tu n’ais pas de choix à faire.

Il n’y avait rien de bien intéressant dans les dossiers que Drake ouvrait les uns après les autres en dehors des fameux plans du Porax P-38, toutefois il trouva une information qui s’avérait être aussi intéressante que risquée. D’autres plans pourraient être disponibles pas très loin mais il faudrait arriver à trouver une raison valable pour ses « supérieurs » afin d’aller fouiner dans le bâtiment annexe. Une autre constructeur de vaisseaux célèbre d’Utapau partageait les locaux avec la Buuper Torsckil Abbey Devices, la compagnie locale qui avait du travailler pour les séparatistes après l’invasion de la planète pendant la guerre des clones : Feethan Ottraw Scalable Assemblies.

Le consul devrait déjà rendre des comptes sur ce qu’il avait trouvé ou pas à cet étage, la possibilité d’en faire plus pourrait être risquée mais surtout conditionnée par les explications qu’il fournirait tout à l’heure. La copie des plans du Porax venait de se terminer, Drake devait maintenant choisir ce qu’il allait faire.

Options proposées :

1) Donner un compte-rendu des trouvailles au sergent et attendre tranquillement la fin de la perquisition.

2) Donner un compte-rendu des trouvailles au sergent et trouver une raison pour aller voir dans le bâtiment annexe de la société sœur afin de tenter de rafler la totalité des plans. (Selon le cas, je tirerai une décision aléatoire sur la base des arguments proposés qui t’indiquera le degré de liberté et de risque que cela comporterait)

3) Essayer de s’évader du complexe en laissant tomber la couverture.

4) Autre à préciser de ta part.

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Les plans stocker dans une clef de donnés et entreposé dans un discret compartiment de son bras en métal, il sortit de la pièce où il se trouvait pour retrouver son supérieur hiérarchique.

Chef, je n’ai rien trouvé, enfin presque. Un lien entre Buuper Torsckil Abbey Devices et Feethan Ottraw Scalable Assemblies. Le consul fit un geste vers l'extérieur du bâtiment, où se trouvait les locaux de l'annexe. Si je me souviens bien cette dernière avait travaillais avec les séparatistes, il serait possible qu’elle est gardée les fruits de leur travaille monsieur. Vous imaginez, si des hommes sous vos ordres trouvent des informations qui pourraient s’avérer être dangereux pour la sécurité impérial, vous serez récompensé, et je suis sûr que vous n’oubliez pas vos hommes, monsieur.

Il était plutôt facile des faire le naïf. Drake laissait bien entendre que les fruits – si cette information était exacte – serait tous reversés au chef de section, l’appât du gain était toute aussi forte chez les impériaux que chez eux, les pirates, sauf que ce n’était pas forcement les crédits qui les intéressaient, eux c’était les grades et promotions qu’ils aimaient par-dessus tout.

Permettez-moi de vérifier cela, je peux y aller seul monsieur, si vous ne voulez pas attirer l’intention, surtout si cette information se révèle fausse, pour votre image, monsieur.
Drake était décidé à récupérer ces plants quitte à faire tomber son masque et à flingué de l’impérial. Derrière son casque, il jaugeait la réaction de son interlocuteur qui restait neutre, surement songeur à son avenir… Drake souriait, il était presque sûr que ça allait marcher.

description[Utapau] Inspection du Maelström EmptyRe: [Utapau] Inspection du Maelström

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Lancer 1d6 situation restée neutre entre le contrôle de l’information et l’impossibilité de réussir seul l’investigation. 1-2 : la totalité des troopers vont chez l’autre compagnie avec Drake, 3-4 : la moitié des troupes, 5 : un homme accompagne Drake, 6 : Drake y va seul. Résultat : 4.

Drake avait convaincu son supérieur d’un jour de l’envoyer là-bas pour vérifier rapidement les faits. Toutefois il ne serait pas seul puisque quatre autres troopers l’accompagneraient avec un officiel pour le mandat de perquisition même si il s’agissait d’une question de sécurité nationale. Ils filèrent vers l’entrée de l’annexe et l’accueil de la compagnie de conception astronautique. Pendant que le haut fonctionnaire impérial discutait de ses ordres et prérogatives en ces lieux avec la standardiste puis le patron descendu pour prendre connaissance de l’opération, Drake put jeter un œil sur le plan du bâtiment.

RDC : Accueil
1er étage : Conseillers clientèle
2ème étage : Comptabilité
3ème étage : Ressources Humaines
4ème étage : Direction
5ème étage : Conception
6ème étage : Modélisation et tests
7ème étage : Archives

Le fonctionnaire revint rapidement une fois les détails réglés.

- Je veux quelqu’un avec moi, un autre qui reste ici et les deux derniers en poste à des étages intermédiaires pour surveiller les allées et venues voir d’éventuelles dissimulations ou falsifications de documents. Peu importe comment vous vous répartissez les rôles mais on se dépêche messieurs.

(Réactivité des troopers (lancer d100): Trooper 1 : 5, Trooper 2 : 24, Trooper 3 : 24, Drake : 40)===> Trooper 1 de faction à l'entrée, Trooper 2 libre, Trooper 3 (Pent) en escorte du fonctionnaire impérial et Drake libre.

Drake était le gagnant du tirage au sort fait entre troopers pour choisir sa place. Son choix devait être assez bon pour pouvoir obtenir ce qu’il cherchait mais aussi discret pour ne pas attirer l’attention. Tous les yeux étaient rivés sur lui alors qu’il allait dire ce qu’il ferait. Pent se retrouvait de corvée pour escorter le fonctionnaire impérial. Décidément même quand il avait la chance d'être dans le bon groupe (1 sur 1d10 où 1-4 gagnait), il se retrouvait avec le gêneur sur les bras (perdu à pile ou face). Qu'allaient-ils pouvoir faire pour terminer la mission avec succès... Le périple de Pent dans ce bâtiment commençait au deuxième étage, celui de la comptabilité. Les deux autres pouvaient aller où ils voulaient.

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Pent Zegmon connaissait à peine Drake : une rencontre dans une Cantina un peu louche où les mercenaires venaient se faire recruter. Zegmon venait de terminer une mission de Cracker assez banale mais bien rémunérée. Il restait sur sa faim : trop facile, pas de risques… Pent avait besoin d’action. Les boulots pénards, le cul vissé sur un siège, ne lui procuraient pas sa dose nécessaire d’adrénaline. Alors il cherchait une mission et de préférence un truc qui bouge.

Accoudé au comptoir, sirotant son whisky corellien, l’air un peu ivre, il racontait à qui voulait l’entendre une dernière mission fictive. Il ne citait pas de nom, pas de lieu…une façon à lui de présenter son CV. Le vieil anarchiste n’était pas un débutant et si il accrochait un recruteur, il lui faisait rapidement comprendre qu’on ne tirait pas les vers du pif de Pent avec un simple verre de whisky.

Pent fulminait.
    « Quel gland j’ai été d’accepter ce job sans demander plus de détails. Foutue mission à la con ! Tiens le Drake, là, je vais lui demander une prime moi, ou je vais la prélever sur la bête, directos. Me faire embarquer sur un vaisseau impérial, déguisé en crétin de trooper ! Tu parles d’un simple job d’infiltration doublé d’un petit travail de cracker ! J’t’en foutrais moi des plans bien préparés qui se déroulent sans accroc, tout est planifié qu’il disait le nase !
    Quel moulu ce Drake, il peut vadrouiller où il veut pendant que mézigue est scotché aux basques de ce lardu impérial. Démerde toi coco pour trouver comment te dépêtrer de ce suce-boules ! »

Les impériaux, il les haïssait et les uniformes aussi ! Cette cuirasse blanche n’était pas vraiment à sa taille et il se sentait à l’aise comme un nerf dans un cube de rationnement. En dehors de quelques objets aussi miniaturisés qu’il avait pu s’en procurer, Il avait caché son datapad personnel : une petite merveille de technologie de slicer-cracker avec des bidouillages perso et des ports permettant une infinités de connections y compris à distance et même l’accueil de lames mémoires de plusieurs péta-octets de capacité. Tout ça guère plus gros qu’une main d’enfant. Pent en était très fier même si l’ensemble ressemblait vaguement à une pieuvre neurasthénique échouée sur une plage.

Deuxième étage « comptabilité ». Les réflexes de Pent fonctionnaient normalement : deux caméras, une devant l’ascenseur l’autre balayant l’ensemble du couloir près de l’escalier de secours, comme à chaque étage. Rien dans la pièce.

Pent avait compris la manœuvre. Il passait devant le haut fonctionnaire, ouvrait la porte à la volée, gueulait un grand coup : « tout le monde contre le mur, les mains sur la tête » et s’effaçait avec déférence pour laisser passer le gradé engalonné aussi rigide qu’un pilier de radar.
Il se marrait : deux pauvres bougres de comptables manquèrent de faire un arrêt cardiaque, l’un se prit les pieds dans le siège à roulettes, étala ses 2 mètres de carcasse à ses bottes et s’excusa en bafouillant pour sa maladresse. L’œil mauvais, l’impérial impérieux réclama le code : le Pau’an paniqué bredouilla un mot de passe.
Le contrôleur, en bon Script-Kiddie, s’évertuait pour remonter à la base de données. Pent le laissa faire pour rien pendant un petit moment avant de proposer timidement :

    « Heu Monsieur, pour avoir toutes les infos sans s'embêter, on pourrait rechercher la salle des serveurs ? » Et comme le gradé acquiesçait à moitié vexé de ne pas avoir eu l’idée lui même Pent hurla aux comptables tremblants « Où elle se trouve cette salle ?... 7ème étage près des archives, OK. Prévenez l’administrateur-système en chef immédiatement : Monsieur le Contrôleur Impérial veut le retrouver là bas tout de suite. » Et il s’effaça devant le haut fonctionnaire pendant que le bureaucrate appelait le responsable informatique.

Ils arrivèrent au septième étage, Pent ouvrant la marche en menaçant les courants d'air d'un blaster agressif..

Spoiler :

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Spoiler :


Le fonctionnaire impérial remerciait Pent pour son professionnalisme. Bien sûr que ces employés avaient tout à gagner à le garder sur leurs petits moniteurs. Ils auraient pu cacher plus facilement des informations alors que là toutes les données seraient en accès direct. Les rangées de serveurs s’alignaient devant eux maintenant. Un ordinateur central permettait d’accéder à l’ensemble du système et trônait au milieu de la pièce. L’agent impérial s’y installa et posa sa mallette sur une desserte annexe pour en retirer quelques documents et la procédure nécessaire à la collecte des informations recherchées. Il donna un dernier ordre à son escorte :

- Merci mon vieux. Je vais me charger de la suite, veillez à ce que personne ne puisse s’introduire ici pour empêcher nos investigations. Si je trouve quelque chose de compromettant, je ne vous oublierai pas quand on me récompensera. Je vous garderai dans nos services, vous y serez plus tranquille que sur un champ de bataille…

A la voix, le contrôleur avait bien noté que Pent n’était pas un petit jeune. Qu’un homme de cet âge ne soit qu’un troufion n’indiquait rien de bon pour lui. Bizarre tout de même cette situation, il n’avait pourtant pas l’air d’un idiot. Il avait peut-être eu une rétrogradation pour mauvais comportement ou pire mais en tout cas s’éloigner des combats était sans doute une bonne chose pour lui. Il lui fit signe de le laisser travailler en lui indiquant la porte. Plongé dans ses notes et les documents saisis pour les croiser avec les informations contenues dans les serveurs, il se concentrait pour découvrir un truc intéressant au milieu de la masse. Il avait congédié Pent pour avoir le silence absolu, si l’on exceptait le ronronnement perpétuel des machines.

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----------- Pent hésita un instant. Laisser le gradé seul avec le serveur ne lui disait rien. L’homme ne lui semblait pas de taille à cracker les protections d’un serveur bien administré, mais toute la question était là : ce serveur l’était-il ?

Pent avait examiné la salle de son œil expert. Une seule caméra était braquée sur la console du serveur maître : rien qui puisse entraver la bonne marche du plan qu'il avait échafaudé, vitesse grand V, pendant le trajet jusqu’à l’étage des archives. Mais ce plan réclamait une victime sacrificielle qui tardait à arriver. Sous son casque, son visage se déforma en un rictus amer.
    « Monsieur… l’administrateur-système ne devrait pas tarder à vous rejoindre. P’t’être que ce s’rait mieux qu’il vous donne les codes plutôt que de risquer d’activer des procédures de protection automatique en bidouillant comme un lamer. Hum, enfin sauf votre respect, Monsieur » s’excusa Pent, sentant qu’il flirtait avec la limite de ce que le fonctionnaire impérial pouvait accepter d’un simple troufion.

    « Bon je vais attendre dehors et je le ferais entrer quand il arrivera, hein ? ».
Le gradé grogna un ordre et sa main battit l’air signifiant qu’il entendait être obéi sans plus de discussion et que son esprit était occupé ailleurs. Le plan B germait déjà dans le cerveau de Pent en faction devant la porte coulissante qui desservait la salle des serveurs.

Un Pau’an apparut. Un individu de grande taille à l’air patibulaire… enfin ils avaient tous l’air inquiétants et celui là ne faisait pas exception à la règle. Si celui-ci jouait le jeu de Pent, tout irait bien pour lui… sinon !
Pent s’adressa à l’administrateur
    « Bon, je te propose un deal, tu n’as pas beaucoup de temps pour te décider : le fonctionnaire impérial est au clavier de ton master server et cherche ce qui pourrait bien vous faire tomber. Moi je m’en contrefout mais j’ai juste besoin de petites infos. »
    Pent prit sa respiration et scruta le visage de son interlocuteur « merde comment savoir ce que ces mecs pensent ? »
    « Alors donnant-donnant, on passe dans une autre salle, pas loin, et avec tes codes d'accès on compose, fissa, une passerelle qui te permettra de protéger ce qui doit être caché aux yeux des impériaux. Moi je copie un p’tit truc qui m’intéresse particulièrement et qui f’ra de tort à personne. Bon si on est OK tout se passera sans casse pour tout le monde, sinon… »

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L’agent impérial était visiblement bien occupé et il détestait être dérangé quand il travaillait. Son ton précédemment amical devint plus neutre, chassant Pent sans états d’âmes. S’il avait ordonné que personne n’entre, c’était bien pour éviter qu’un de ces non humains ne mette ses sales pattes sur ce fichu ordinateur central. Il pouvait tout aussi bien taper des codes d’accès que d’effacer quelques données au passage. Il ne pouvait faire confiance qu’à lui-même ici concernant l’étude des documents.

Il faisait reposer sa sécurité sur ce trooper. Ce dernier devrait être reconnaissant de cet honneur déjà avant de parler dans le vide et hors de son champ de compétences. Un expert sur ce matériel aurait apprécié mais il ferait avec. Il pensait déjà à la promotion qu’il obtiendrait s’il permettait une saisie d’entreprise. Son chef arrogant qui l’avait envoyé ici ne garderait pas longtemps son fauteuil vu ses résultats. Finalement il commençait à trouver qu’il avait été trop familier avec ce trooper. Un troufion doit rester à sa place comme on lui ordonne après tout. Et puis d’abord ça voulait dire quoi lamer ? Une insulte en argot ?

De son côté Pent avait fait la connaissance de l’administrateur système de l’entreprise. Il avait pris le pari de jouer carte sur table avec lui en espérant une réaction positive. La Pau’an le fixa un long moment sans parler, prenant le temps de la réflexion.

Spoiler :


Il desserra les mâchoires pour formuler sa réponse.

- Je ne vous aiderai pas à obtenir ces informations mais vous êtes libre de me suivre dans la pièce annexe et de faire ce que bon vous semble. J’ai d’autres priorités que de fournir des choses à vendre à un soldat corrompu. Si nous n’avions rien à cacher je vous dénoncerais. Dépêchons.

Et le Pau’an pressa le pas en passant devant Pent pour entrer dans une pièce annexe avec quelques box informatisés pour le relais de maintenance des sous-systèmes. Il s’installa à un bureau et commença son travail. Un mur et quelques serveurs plus loin, l’agent impérial synchronisait sa console personnelle portable avec l’ordinateur central de la compagnie. Une fois l’opération faite, il serait très dur pour les deux intrus de passer inaperçu. La barre de progression de la coordination informatique des deux systèmes se remplissait petit à petit mais Pent ne pouvait savoir son statut actuel…

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
----------- Pent suivit l’administrateur. « Soldat corrompu » l’avait fait tressaillir. Tout en se connectant lui aussi à une console, il marmonna à l’intention du Pau’an « Pas parce que j’porte c’te putain d’armure qu’il faut t’imaginer que j’suis soldat et encore moins corrompu. Mais si ça devait faire chier l’Empire, crois bien que j’hésiterais pas à te dessouder, gamin.»

Pent était déjà dans le système lorsque la passerelle fut mise en place. Inutile de demander à l’informaticien de l’aide. Les secteurs étaient clairement notifiés : « comptabilité », « commercial » « Personnel », « Conception » « Coup de pot qu’il travaillent en basic... enfin ça doit être une exigence des Impéraux. Ah… de gros fichiers, c’est bon signe çà »
Il lança la procédure de téléchargement qui commença immédiatement… Qui avait fait sauter les protections, le Pau’an ou l’Impérial ? Pent s’en moquait bien au final… il n’avait pas eu besoin de perdre du temps à le faire. Les données se chargeaient à un rythme relativement lent, signe que de nombreux transferts étaient en cours ou que la technologie du serveur maître n’était pas au top… voire les deux ! En tout cas les lames mémoire miniaturisées pourraient absorber sans problème toutes les données du département « conception » ainsi que celles de « modélisation et tests »... « Archives » aussi, si il avait le temps.

S’adressant au Pau’An : « si tu peux bloquer momentanément le digicode de la porte de la salle des serveurs, on ne risquerait pas de voir le contrôleur impérial s’apercevoir que je ne suis pas de garde… Ce serait bien pour nous deux qu’à sa sortie il trouve ce qu’il s’attend à trouver : son garde qui empêche l’administrateur système de rentrer dans la salle : un alibi pour nous deux !»

L’administrateur, un peu plus conciliant ... ou un peu plus inquiet pour sa peau, répondit :
« Pas de problème, j’ai pris le contrôle de la caméra de surveillance et il semble avoir quelques problèmes qui vont l’occuper un moment… je n’y suis pas étranger » cracha t-il entre ses dents de prédateur.

Résumé :
Spoiler :


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Le Pau’an regarda d’un air totalement neutre Pent qui se défendait d’être celui pour lequel il avait été pris. Quelle importance cela faisait-il qu’il fût ou non soldat impérial, il était un envahisseur comme tous les autres. La seule raison qui faisait qu’il ne le dénonçait pas c’était qu’il avait lui-même des choses à protéger. Quelles choses ne devaient pas être mises à la portée de l’Empire, Pent ne le saurait jamais non plus.

La course à l’information avait été lancée :

Progression
Impérial
Pau’an
Pent
1er tour
11%
0%
0%
2ème tour
24%
2%
4%
3ème tour
39%
3%
21%
4ème tour
49%
18%
45%
5ème tour
71%
27%
53%
6ème tour
77%
47%
76%
7ème tour
96%
68%
85%
8ème tour
Terminé
93%
Terminé
Finish
Terminé


Pent eut le temps de constater que le Pau’an n’aurait pas tout à fait fini à temps pour finir ses opérations avant que le contrôleur impérial n’ait remarqué la faille dans le système. Il tenta de le ralentir un peu en mettant quelques obstacles sur sa route et en créant une diversion. (Plus fort au plus important chiffre sur un lancé unique d’un dé 100, Impérial : 71, Pent : 47). Un échec pour le slicer qui ne put cacher l’infraction. Par chance l’administrateur serveur avait fini dans le même temps et coupé la passerelle tellement rapidement que l’impérial n’avait eu le temps d’éliminer que le premier étage.

Dans la salle d’à côté, ils entendirent un cri de rage et une chaise faire un vol plané. Il savait qu’il ne pourrait rien prouver et ce qu’il cherchait avait sans doute disparu maintenant. Il n’avait pas de preuve matérielle mais qu’à cela ne tienne, il obtiendrait des aveux. Il se rua sur la porte d’entrée de la salle pour crier à la garde… juste sous le nez de Pent et de l’administrateur qui n’avaient pas perdu de temps pour revenir.

- Qu’on me boucle le bâtiment. Je veux que tous les employés soient interrogés séparément et qu’ils me fournissent leurs activités exactes de la dernière heure écoulée. Vous avez une heure, bougez vous le cul et que ça saute ! Cognez un peu s’il le faut mais que quelqu’un parle.

Il déchanta très vite en apercevant derrière l’armure blanche la grande silhouette du responsable du réseau de la société. Il essuya son front qui perlait de sueur avant de claquer la porte derrière lui sans un mot. Bien entendu tous auraient un alibi ou leurs ordinateurs ne montreraient aucune trace d’intrusion sur les serveurs. L’examen des ordinateurs du septième étage fut lancé comme les autres (1: traces restantes, 2 : traces effacées. Résultat : 2) mais rien ne fut trouvé. Le contrôleur impérial semblait avoir rêvé…

Il se promit de faire porter le chapeau à ces crétins de troopers dont la surveillance avait été laxiste selon lui. Il ferait un rapport et ils prendraient des blâmes ces incapables. Le Pau’an était soulagé de voir qu’il avait pu cacher à temps ce qu’il ne voulait pas que l’Empire trouve. En son temps la CSI avait voulu s’approprier leurs biens, ils avaient échoué. Une autre satisfaction s’ajoutait à l’échec de la perquisition. Le soldat qui s’était permis de voler des données ferait sans doute une drôle de tête en les lisant. Elles étaient cryptées par un procédé qui détruirait tous les dossiers si le processus n’était pas déverrouillé selon les bonnes dispositions. Il y avait de bonnes chances pour que rien n’ait pu sortir d’ici. Le risque de le dénoncer était bien plus grand encore puisqu’il était sûr qu’il n’avait pas eu accès à ce que lui voulait cacher. Autant laisser filer pour cette fois…

Pent pouvait donc repartir comme il était venu en espérant avoir pris les données qu’il désirait dans les serveurs qu’il avait piraté. Pour cela il faudrait qu’il puisse les lire correctement et il restait donc une dernière épreuve à laquelle il devrait se préparer s’il se chargeait lui-même de l’opération avec tous les risques que cela comprenait.

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
----------- Le voyage vers Eriadu sembla une éternité à Pent Zegmon. C’était souvent là que se glissait le grain de sable qui grippait la machine, alors que tout avait roulé parfaitement. Il fit profil bas, autant qu’il put. L’officier impérial ne se montra pas, sans doute occupé à compulser ce qu’il avait téléchargé tout en se doutant bien qu’il n’y aurait rien d’exploitable, sauf miracle.

Lorsque la navette impériale se posa, le quinquagénaire attendit que ce soit le tour de repos de son équipe. Il attendit aussi que tous soient partis, qui vers ses quartiers, qui en ville pour profiter de la brève permission, pour raccrocher l’armure. Il n’avait pas eu le moindre contact avec son « employeur », par prudence. Sur le tarmac de l’astroport une furieuse envie d’aller directement vers sa plateforme d’appontage le dévorait mais il sut y résister et fit quelques détours par prudence avant de rejoindre son vaisseau.

Là, son matériel sophistiqué l’attendait. Un étrange amoncellement de matériels informatiques hérissé de câbles, de ports externes, de connectiques improbables, certains de la plus récente technologie, d’autres au contraire, totalement obsolètes, sans compter les « fabrications maison » et des éléments non identifiables. Le tout s’entassait sur un plateau retro-propulsé qu’il commandait à distance ! Il introduisit ses 2 lames mémoire miniaturisées dans un adaptateur visiblement prévu à cet effet et fit 2 jeux de copies.
    « « J’avais bien dit que j’me paierais sur la bête… et puis ce Drake est capable de tout foutre en l’air. Trop jeune, trop sûr de lui... Enfin je vais lui donner une chance. »
    La voix féminine synthétique aux accents langoureux égrenait les pourcentages de chargement : « 37% mon amour » « 48% Pent chéri » « Second fichier, complet, ô mon Apollon »
    « Cet animal de Pau’an n’a rien d’un débutant et il a accepté trop facilement mon intrusion dans son système. J’sais c’qu’à sa place j’aurais introduit comme protections dans mes fichiers… Héhé, pas question d’lancer le programme de décryptage comme ça. Papa Pent est pas un noob qu’on attrape avec du miel. ».

Son travail terminé Zegmon se rendit au bar où un lieutenant de son recruteur devait l'attendre depuis près de deux heures. Le blondinet avait prévu qu'ils ne devraient plus avoir de contact par sécurité. Il repéra facilement l'homme.
    « Salut… vous vous inquiétiez ? Pas de souci, j’ai fait un p’tit détour et j’ai préféré attendre un peu pour vous rejoindre, par sécurité, hein ! »
    Le slicer tendit les lames « Voilà c’que vous voulez, et p’tête plus, mais c’est pas décrypté, faudrait bien un ou deux jours pour ça, mini . En l’état c’est 250 000 crédits comme convenu, décrypté c’est 300 000, mais j’fais pas ça maintenant, ni ici… Pas envie de m’attarder, on sait jamais. »
    Comme le type semblait dubitatif, Pent ajouta : « J’vous préviens, faut pas confier ça à un script kiddie , faut une pointure. » Pent pensait
    « Si le mec prend pas ses responsabilités, y va s’planter sauf si y connait un super cracker pour faire le job. Moi j’m’en fout, j’ai mes copies et j’sais à quels coups de salaud je peux m’attendre.»


Actions

Spoiler :

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Le lieutenant de Drake regarda le slicer à deux fois avant de prendre la mesure du deal. Il n’avait pas l’air bien dangereux ou doué celui-là mais il paraissait que c’était un des meilleurs. Difficile de passer à côté de l’occasion de s’assurer qu’on avait les bonnes infos. Il réfléchit un moment avant de lui répondre :

- 250.000… plus les 50.000 et tu finis le boulot. Mais attention, si tu t’avises de foutre en l’air le matos, tu le paieras cher. Tu n’auras pas assez que ces 300.000 crédits pour rattraper ton erreur mon gars alors pas d’entourloupe.

Pent n’avait plus qu’à regarder de plus près à ce fameux pack de données qu’il avait emprunté dans les ordinateurs des deux entreprises sur Utapau. Les fichiers ne pouvaient être ouverts sans les mots de passe. Ils pouvaient être craqués en modifiant les lignes de code du cryptage comme il fallait. Le problème c’était que la moindre erreur pourrait être fatale et causer la perte de tout ou partie des données. Il avait la solution devant les yeux mais que devait-il modifier dans ce code…


536f636f72726f2d5461746f6f696e652d4461632d47c3a96f6e6f7369732d4b6c61746f6f696e652a2a2a
577572722d4c6172642d506f7272696467652d596f62612d4c696d6d69652a2a2a
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52616e6765727320416e74617269656e732d50616c6164696e7320677269732d506f74656e7469756d2d4f72647265206465204d6563726f73612d4761726469656e732064274f737375732a2a2a
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Il n’avait plus qu’à se servir de ses doigts de fée sur son datapad pour révéler les secrets cachés.

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----------- Le slicer lança les procédures habituelles de repérage des tables d’allocation. Puis il lança un scan pour identifier une chaîne de caractères caractéristique. Peu de chances de trouver quelque chose mais, pourquoi pas essayer. Les algorithmes dansaient sur les écrans – quelques secteurs marqués : trop de secteurs pour que ce soit significatif… Technique de regroupement lancée… rien de significatif non plus… Il n’y avait pas cru vraiment : le Pau’an n’était pas un novice !
    « Voilà 5 heures passées pour rien. Allez je tente l’ouverture sur la première copie, scan de traçage en parallèle. Voilàààà ! Il demande un pass, fallait pas rêver Pentounet ! Mais le traceur a repéré une allocation. Pfffft du vieux code hexadécimal. C‘est dingue ce truc, y’a encore des malades qui utilisent ça ? Heureusement que j’ai toujours des antiquités en mémoire… voyons la table ASCII. »

53 6f 63 6f 72 72 6f 2d 54 61 74 6f 6f 69 6e 65 2d 44 61 63 2d 47 c3 a9 6f 6e 6f 73 69 73 2d 4b 6c 61 74 6f 6f 69 6e 65 2a 2a 2a Socorro-Tatooine-Dac-Géonosis-Klatooine ***

57 75 72 72 2d 4c 61 72 64 2d 50 6f 72 72 69 64 67 65 2d 59 6f 62 61 2d 4c 69 6d 6d 69 65 2a 2a 2a Wurr-Lard-Porridge-Yoba-Limmie***

45 78 6f 6e 69 75 6d 2d 44 6f 6f 6e 69 75 6d 2d 43 68 61 6e 6c 6f 6e 2d 4f 78 69 74 65 2d 43 6f 72 74 6f 73 69 73 2a 2a 2a Exonium-Doonium-Chanlon-Oxite-Cortosis** *

52 61 6e 67 65 72 73 20 41 6e 74 61 72 69 65 6e 73 2d 50 61 6c 61 64 69 6e 73 20 67 72 69 73 2d 50 6f 74 65 6e 74 69 75 6d 2d 4f 72 64 72 65 20 64 65 20 4d 65 63 72 6f 73 61 2d 47 61 72 64 69 65 6e 73 20 64 27 4f7 37 37 57 32 2a 2a 2a Rangers Antariens- Paladins gris- Potentium- Ordre de Mecrosa- Gardiens d'O77W2***

4c 61 6d 70 61 79 20 46 61 79 2d 54 69 6f 6e 20 4d 65 64 6f 6e 2d 47 72 69 65 76 6f 75 73 2d 4f 62 69 20 57 61 6e 20 4b 65 6e 6f 62 69 2d 5a 79 6e 20 4a 61 76 65 62 Lampay Fay-Tion Medon-Grievous-Obi Wan Kenobi- Zyn Javeb

    « Ça passe ! Trop fastoche. Géonosis ? Hum ça doit être Geonosis. Les Gardiens d'O77W2.... c’est quoi ces trucs là ? Bon passons. »
    L’écran attendait patiemment le mot de passe. Le slicer se doutait bien qu’une erreur serait fatale : l’administrateur système s’était laissé pirater avec trop de désinvolture pour que les copies ne soient pas piégées.

    5 planètes - 5 aliments… tiens non, un intrus - 5 minéraux - 5 ordres ? C’est possible - 5 personnes. Pas de concordances entre les planètes et les personnages que je connais, ça aurait été trop simple. Pas de concordance entre les éléments non plus sauf pour les personnes. Donc inutile de chercher des croisements. Basique alors : PAMOP ? pompa ? popam et le 5, j’en fait quoi du 5 ? Et puis « aliment » pourrait tout aussi bien être « nourriture », « personne » « être » et « ordre » « secte ». Mais non y’a des intrus mais pas dans chaque catégorie. Il faut les enlever ou au contraire les garder ? A moins de devoir entrer les 25 noms intégralement ou juste l’initiale de chacune. Trop de combinaisons possibles, trop de paramètres.

    Sur mon cargo j’peux travailler que sur une copie à la fois et je dois conserver la copie maître de niveau 2 en secours. Trop long, bien trop long. Il faudrait que je rejoigne ma base pour travailler sur une batterie de bécanes. Chaque bécane recevant une copie de la copie-maitre pour éviter les erreurs. Et ensuite je tâtonne manuellement pour trouver la soluce. Pendant ce temps là d’autres programmes peuvent tenter le décryptage automatisé. . »
Pent activa l’holonet sécurisé que lui avait donné son contact mais resta prudent sur le contenu de son message… on n’est jamais trop prudent !
    « Hello, c’est moi ! J’peux pas vous fournir la camelote dans les délais prévu. J’ai besoin de… matériel spécialisé pour… réparer votre… landspeeder. Voilà j’vais aller chercher ça et puis j’vous le livre moi-même, hein, pas question de laisser un… prototype entre les mains de n’importe qui. Vous voyez ce que j’veux dire. J’ai besoin d’une adresse !
Arrivé sur une petite planète non répertoriée, aux abords de la Nébuleuse Kiax, l’anarchiste rejoignit un repaire connu de quelques vieux anarchistes reconvertis dans des activités diverses. Son cargo entra dans une grotte-hangar où la première chose qui fut faite consista, comme d’habitude, au scan d’un éventuel traceur. Ils étaient tous un peu paranos ces vieux routiers !

Il rejoignit la salle d’informatique et s’attela à la tâche en tâtonnant. La salle n’avait pas d’oreilles, ce qui lui évita de s’effondrer sous le poids des jurons que Pent poussa pendant les jours qui suivirent.

Spoiler :

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Dans leur tanière plutôt sordide, un tas de gens plutôt pas trop recommandables vaquaient à leurs affaires. Dans son coin, Zegmon Pent bricolait ses programmes sur ses bécanes. Les nouveaux venus se demandaient pourquoi il gardait autant de matos de valeur à portée des voleurs. Les plus anciens leur racontaient alors les histoires horribles qui étaient arrivées aux petits malins qui avaient essayé. La légende de Pent suffisait à dissuader les plus téméraires. Les curieux jetaient des regards de temps en temps sur ce qu’il pouvait fabriquer dans son coin mais il y avait toujours un truc à portée pour servir de projectile afin d’éloigner les indésirables. Il avait même renvoyé la dame de compagnie qu’il appréciait tellement d’ordinaire… Zegmon Pent TRAVAILLAIT !

Il attendait quelque chose qui ne supportait pas la distraction. Le code en lui-même était d’une simplicité enfantine pour lui. Il l’avait reconnu du premier coup. Ce qui était plus gênant c’est quoi faire avec le décryptage alors il laissa ses bécanes travailler. Il avait laissé tomber le charabia de mots et s’était concentré à nouveau sur le code en lui-même. Il devait bien conduire quelque part… Au bout de quelques heures, la délivrance arrivait. Des bribes du code ne collaient pas avec le reste des lignes associées. Il compara avec les informations décryptées pour confirmer la trouvaille. En tout cas ça semblait coller. Il n’avait pas de diplôme en charade et jeu de mots. Il ne saurait qu’en essayant s’il avait eu le nez creux. Il n’y avait plus qu’à tenter…

Quelques caractères à supprimer dans le message et l’écran du code vira au noir le plus complet. Quelques secondes à se demander si les données avaient été effacées ou pas et puis l’indication salvatrice : chargement en cours… Pent pu survoler rapidement ce qu’il avait emporté avec lui. Beaucoup de trucs inutiles, des documents sans valeur. Puis quelques dossiers des plus intéressants sortirent du lot. Des plans, dessins techniques, rapports de tests, études et autres concernant des vaisseaux étaient maintenant en sa possession. Voila ce qui devait intéresser son employeur… Il n'avait plus qu'à transmettre comme prévu en prenant rendez-vous via la fréquence qui lui avait été indiquée au départ d'Eriadu.

HJ : Je pense que le rp s’arrête là pour moi. Tu as répondu à mes attentes sur ce dernier écueil en dehors d’Utapau. Je m’attendais plutôt à l’Ordre de Mecrosa sur la 4ème ligne (affilié aux Siths, les autres aux Jedis) mais ta réponse est correcte aussi finalement donc j’accepte.

Obtenus :
  • Plans du Porax-38
  • Plans de la série Belbullab (22-23-24)

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----------- Pent fut satisfait du résultat. Les plans étaient décryptés sans altération apparente dans les données... enfin les détails échappaient à sa compétence, ce serait aux ingénieurs du client de travailler là dessus. Néanmoins il garda une copie de l'ensemble des données décryptées. Il ne comptait pas les monnayer : Zegmon avait une solide réputation de forte tête mais d'homme qui respectait ses engagements. Ça ne l'empêchait pas de prendre des garanties... à la fois pour ses clients et pour lui. Il conserva aussi les coordonnées de son client au cas où... Tout cela fut encodé façon Zegmon, quasiment inviolable et surtout assorti de multiples troyens dernière génération, capables d'endommager de façon irréversible les systèmes qui tenteraient des décryptages non autorisés. Il se frotta les mains puis parcourut la base à la recherche de sa petit récompense.

    « Lucyanne, ma belle viens voir ton Pentounet chéri,, allez ma gazelle, te fais pas prier ! »

Spoiler :

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