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description[Les cendres] - L'appel Empty[Les cendres] - L'appel

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    Comment est ce que cela avait commencé ?

    Il se posait la question.

    Allongé sur le sol métallique, il n'avait aucune idée de ce qui s'était passé, il ouvrit lentement ses yeux, offrant ses émeraudes à la lumière du soleil, elle éclaira les cernes qui s'étaient formées autour d'elles, ses rides, sa sueur, sa fatigue, sa peur, tout était inscrit sur ce visage ravagé par les épreuves. Il réalisa alors que son ami de toujours le tenait dans ses bras, au loin, au bout d'une rue inondée par la lumière des hommes attendaient, armes à la main. Ici il faisait un peu noir.

    Urai...

    Il était ici. Il était à ses côtés, comme toujours. Il ne l'avait pas abandonné. Il aurait pu. Peut-être même aurait-il dû ?

    Doucement, le prisonnier essaya de bouger son bras mais il ne ressentit que la douleur. Il reposa son bras sur le sol avant que le mal ne s'intensifie. Des images défilaient à pleines vitesse dans sa tête, son premier crime, son père, Carida, Urai, Jabba, Tatooine, Kessel, Mustafar. Trop de noms dans sa tête, il n'arrivait pas à placer quelque chose sur ceux ci...
    Il toussa. Et gémit. La douleur était même dans ses côtes. Que s'était-il passé ? Le Talortai, il voyait bien que ce dernier le dévisageait. Le regard noir du garde du corps allait de la face blafarde de l'homme à son corps. Urai prit la parole, calmement, articulant de manière exagérée afin que son maître comprenne bien ce qu'il lui expliquait :


    « Tyber, je vais t'aider à te relever, on va avancer vers le bout de la rue, qui nous amènera à l'astroport après peut-être deux ou trois minutes de marche, tu penses pouvoir le faire ? Tu te sens prêt ? »


    Pour toute réponse il gémit. Gémissements qui s'amplifiaient lorsqu'il fût redressé par les soins d'Urai, ce dernier le fit s'appuyer sur lui, puis doucement, ils entamèrent leur voyage jusqu'au bout de cette ruelle, cette longue ruelle, trop longue ruelle.

    Que s'était-il passé ?

    Le prisonnier boitait et fatiguait, à chaque pas un craquement sourd se faisait entendre, provenant de son corps à diverses parties, avec cela des plaintes de douleurs sourdes s'arrachaient des entrailles du corps du prisonnier. Il luttait pour ne pas crier, pour ne pas s'évanouir non plus. Se battre, encore et toujours, telle était la vie.
    Il éclata de rire, mais il était si faible que personne ne l'entendit, philosopher dans un tel moment, c'était pathétique, il était loin de la mort, il le savait, perdre du temps à penser à de telles choses étaient contre productif. Il devait réfléchir à ses affaires. La lumière se rapprochait en même temps que le bout de la rue et il essayait désespérément de se souvenir, de se raccrocher un peu aux lambeaux de ce qu'il avait vécu, sans ces repères il ne pourrait être comme avant. De la lumière, toujours plus perçante.

    Que s'était-il passé ?

    Encore de la lumière, toujours plus.

    Kessel, ça il s'en souvenait. Il se souvenait aussi des femmes qui l'avaient tirées de là.

    Le bout de la rue à quelques mètres.

    Urai le maintenait fermement tandis que les autres hommes lançaient des regards un peu partout afin de surveiller.

    Surveiller quoi ?

    Que s'était-il passé ?

    Trop de...

    Le choc. Le prisonnier s'effondre. Noir intense. Les prisonniers rêvent-ils de moutons en prisons ? Il entre dans une spirale de ténèbres qui l'entraîne vers le bas. Ne plus penser. Ne plus rêver. Ne plus rien faire. Juste goûter à cette sensation de perte, se délecter de l'acceptation de cette dernière. Plus puissant qu'une dizaine de bâtons de la mort, que cinq mad merlf cul sec, que trois zeltroniennes dans son lit. Juste apprécier. Le noir, les ténèbres, les ombres. Aimer cette sensation. Rien d'autre importe.

    Il s'était effondré à quelques centimètres du bout de la ruelle, ses hommes tentaient de le redresser en vain. Il ne disait plus rien, ne bougeait plus. Une seule chose s'échappait de son être: un souffle bas, régulier mais rapide.





Spoiler :

description[Les cendres] - L'appel Empty[Les cendres] - Le réveil

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    Un liquide bleuâtre. Il était dans un liquide bleuâtre, lorsque ses yeux s'ouvrirent, il mit quelques secondes à déterminer ce qu'il se passait, avant de réaliser qu'il était simplement dans une cuve de bacta, un respirateur lui avait été installé afin qu'il ne se noie pas dans le liquide régénérateur, il passa sa main devant ses yeux, l'examinant, voyant que les écorchures qu'on lui avaient jadis infligés sur Kessel avaient disparut, il passa cette même main sur son corps, il avait eût une grosse cicatrice il y a peu lorsqu'il avait atterrit sur Mustafar, là, plus rien, il s'extasiait comme un enfant devant l'effet du bacta, alors qu'il l'avait déjà subit des tas de fois. Ses doigts effleurèrent délicatement son visage mais cette fois il sentit bel et bien la balafre qui l'accompagnait depuis maintenant un bon moment. Il tenta de plisser les yeux alors qu'il entendait des bruits de ce qui semblait être à l'extérieur de la cuve mais c'est une voix grésillante qui prit la parole :


    « Patient réveillé ; état de guérison avancé ; bacta à présent inefficace. »


    Quelques minutes plus tard, Tyber était assis sur un lit d'hôpital, ses longs cheveux blancs s'étaient étendu, formant un long rideau cachant le monde à sa vue tandis qu'il avait prit sa tête dans ses mains, il avait fermé les yeux, longtemps, afin de comprendre ce qu'il s'était passé, nu, seule une serviette blanche couvrait le bas de son corps et cette nudité ne le gênait pas le moins du monde tandis qu'il essayait de trouver. Il se souvenait de... Mais il ne pût continuer plus longtemps ses pérégrinations dans ses souvenirs car une voix qu'il connaissait si bien venait de se faire entendre, Urai Fen, son garde du corps Talortai venait de pénétrer dans la pièce, il apportait avec lui certains équipements et autres affaire personnelles de Tyber. Mais alors qu'il posait le tout sur le lit, juste à côté de son maître, il le regardait d'une étrange manière, comme si quelque chose le déconcertait... L'ancien prisonnier prit la parole en premier, devançant ainsi son garde du corps :


    « Je n'ai pas changé. Ils ne m'ont pas eût. Même pas après tant de temps. Même pas après tant d'épreuves. Je suis prêt. Prêt à me rebâtir un empire digne de ma grandeur. Et je suis prêt à le faire avec toi, mon ami, mon frère... »


    Tyber releva la tête et tendit sa main, le Talortai la serra avec sérieux, mais son visage semblait s'éclairer au contact de la peau de l'homme, comme s'il n'avait pu croire jusque là que son seul ami était vivant et libre. Des tas de questions traversaient l'esprit de l'extraterrestre, à commencer par l'explication qui faisait que Tyber était libre sans que Urai ne l'ait apprit plus tôt. Il se garda bien de poser la question pourtant, préférant regarder l'humain qui observait la pièce, la main de ce dernier frôla les vêtements et ses yeux se posèrent dessus à leurs tours. C'était exactement le genre d'habits qu'il portait avant son arrestation. Une veste de cuir, un pantalon fait d'une même matière ; et des bottes noirs correctement cirées. Un petit pincement de lèvres offrant un spectacle de ce qu'était la satisfaction chez cet homme vint compléter le tableau. Urai se décida enfin à lui demander :


    « Que s'est-il passé ? Comment t'en es tu sortis ? »


    Il ne répondit pas. Pas tout de suite. Il préféra laisser son esprit errer dans le vague, puis il se leva et laissa tomber sa serviette afin de se rhabiller, geste qui eût pour effet de faire détourner les yeux du vieux guerrier. Zann prit alors la parole, il devait essayer de raconter ce dont il se souvenait, c'était nécessaire. Après une courte inspiration il dit :


    « Je ne sais pas vraiment Urai, tout ce que je sais c'est que mon séjour à Kessel s'est soldé le dernier jour par un interrogatoire par une drôle d'entité qui a traversé les murs. Après quoi deux femmes sont venus me libérer en volant une navette. Navette qui a finalement finit sa route sur Mustafar... De là je ne garde que peu de souvenirs, seulement cette chaleur suffocante, après cela... Je ne me souviens que d'un trou noir, puis la fatigue, une course poursuite dans les nuages et puis enfin toi... Mais ne nous attardons pas sur le passé. Seul le présent compte ! Fais moi un topo de notre situation, je veux savoir où en est mon empire du crime. »


    Urai acquiesça, il comprenait cette volonté d'enterrer ces mauvais souvenirs, Tyber comptait s'occuper au plus vite de ses affaires afin de ne plus penser aux horreurs qu'il avait vu et subit. Il voulait aller de l'avant, tout simplement. Le garde du corps prit la parole :


    « Je nous ait débarrassé de Nym, il devenait trop encombrant. Les autres Rebelles du Maelström semble peu actifs aussi je me suis détaché de leurs présences afin de me rapprocher du Maelström, mais ces derniers ont agit avec fourberie : je suis pratiquement sur qu'ils sont ceux qui ont mit une prime sur ma tête. J'ai commencé la récupération d'ancienne forces, notamment sur Félucia et j'ai envoyé un de mes vieux 'amis' sur Toydaria pour gérer un agrandissement de nos affaires. Nos bénéfices sont assez restreints... Oh et j'ai fais l’acquisition de quelques chasseurs et bombardiers TIE, je me suis dis qu'ils pourraient révéler une quelconques utilité bien plus tard... J'allais me rendre à un rendez-vous d'affaire avant que nous repérions les signes que tu nous avais laissé... Tu as eu de la chance, beaucoup de chance... Bien que faisons nous à présent ? »


    Tyber s'approcha d'Urai et lâcha ces quelques mots :


    « Maintenant ? On va prouver à tout ces pennes-culs que le crime paie bien. »


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