Trois a). Aux questions A, B et J. Trois b). Aux questions C, E et F. Trois c) enfin, aux questions D, H et I, Géonosis étant plus proche de Sullust d'un point de climatique, en surface. Restait la question G, auquel Prodomo n'avait pas su répondre. Sailer Senn avait fixé le garçon pendant qu'il parlait, et avait mis son menton dans sa main gauche. Les choix qu'il avait fait ne concordaient pas avec ceux de ses six filles, qui avaient toutes répondues dix fois par le choix b). La réponse b) était à chaque fois la réponse la plus équilibrée et la plus raisonnable, tandis que les réponses a) et c) représentaient respectivement, un choix souvent axé sur la précipitation et l'empathie, et, pour la seconde, un choix immoral et brutal.
Pourtant, Prodomo, en répondant comme il l'avait fait, atteignait lui aussi un équilibre, en piochant dans le bon qui était en lui tout autant que dans le mauvais, ainsi que dans sa raison. Mais, aux yeux de Sailer Senn, cette capacité à l'adaptation n'était pas réellement ce que l'on appelait un atout. Pour Sailer Senn, la philosophie Echani était un Dogme, de la même façon que le millénaire code des Jedi l'avait été pour ces derniers, et pour ceux qui restaient encore. Qui restaient encore, oui, Sailer Senn le savait, pour en avoir... vu quelques un lui même.
Le vieil homme plongea son regard dans celui de son disciple, si telle était la façon dont il fallait le qualifier. La seule façon de corriger les imperfection de l'esprit était de soumettre le corps au feu de l'action.
[Le Lendemain]
La journée de la veille avait passé tranquillement. Senn avait mis à profit son temps libre pour montrer à Prodomo les bases des mouvements Echanis à mains nue, ainsi que quelques rudiments de combat à la vibrolame et le jeune homme s'était révélé être un élève appliqué et talentueux. Sans doute sa mémoire corporelle y était-elle pour quelque chose, mais quoiqu'il en fut, à la fin de la journée, Prodomo avait assimilé autant de savoir qu'un enfant en aurait fait en deux semaines. Sa capacité à réapprendre était tout simplement prodigieuse. La nuit fut courte, les deux hommes ayant enchaîné les Katas une bonne partie de celle-ci, et quand Prodomo se leva, Sailer Senn l'attendait, habillé, de pied en cap, sa grande cape couleur crème à côté de lui. Sur son visage, une expression étrange.
-Nous sortons! Annonça t-il d'une voix enjouée.
J'aimerais que tu fasses quelque chose pour moi. Il sourit avec la bouche, mais il ne parvint pas à cacher l'expression d'inquiétude qui emplissait ses yeux. Le vieil homme, conscient de son malaise se leva rapidement et tourna le dos à Prodomo, pour se diriger vers la porte. Peut être n'avait-il rien remarqué?
[Eshan City]
Les deux hommes avaient quitté le district Ouest et avaient pris les transports en communs magnétiques pour se rendre à l'un des principaux pôles d'activité de la ville, la zone commerciale et Industrielle du district Sud. L'endroit n'avait rien à voir avec les rues propres et les maisons design du district Ouest. Le quartier était une petite coruscant, bondé, sale, rempli d'aliens et de langages venus de toute la galaxie. Rares étaient les echanis dans la foule d'ailleurs, à plus de cent mètres à la ronde, Sailer Senn et Prodomo étaient les seuls.
Le premier attira le second hors de la foule, à l'entrée d'une ruelle moins fréquentée que la grande artère dont il venait de sortir, et consentit enfin à en dire plus sur ce qui attendait le jeune homme. D'un doigt osseux, il pointa un bâtiment au fond de la rue.
-Ce bâtiment là bas est la résidence de l'un de mes vieux amis. Il s'assura que Prodomo voyait bien duquel il parlait et poursuivit. J
e ne l'ai pas revu depuis, oh, une bonne quinzaine d'année. Depuis la guerre des clones en fait. Nous...travaillons ensemble dans le temps. Nous ne nous sommes pas quitté en très bon termes et, il a gardé quelque chose qui m'appartenait, auquel je tiens beaucoup. J'aimerais que tu récupères ce quelque chose pour moi.[Paramètre de Mission]
- Sailer Senn vous envoie en émissaire chez l'une de ses anciennes conaissance, qu'il ne semble pas pressé de revoir en personne, afin de récupérer un objet. L'individu que vous recherchez est un humain nommé Xalor Vhar, et est âgé d'une bonne quarantaine d'année. A vous de vous emparer de ce mystérieux objet par le moyen qui vous semblera le plus approprié.
Xalor Vhar n'était pas sorti de chez lui. Il y avait déjà une semaine qu'il n'avait pas quitté sa résidence miteuse, et il n'avait pas prévu de le faire avant que les vivres ne lui viennent à manquer. Un mètre quatre-vingts-dix, cent-un kilos, l'individu était du genre que l'on remarquait facilement et devant lequel on se poussait lorsqu'il avançait. Une longue cicatrice lui balafrait le visage de l'arrête du nez à la mâchoire inférieure, et seuls ses grands yeux sombres apportaient un peu de douceur à un visage manifestement usé par l'âpreté des combats menés dans une vie passée. Passé qu'il refusait d'ailleurs d'évoquer auprès de quiconque. Secret, l'individu ne se montrait donc que rarement, et passait la plupart de son temps à consulter l'holonet à la recherche d'un emploi, tout en s'assurant de temps à autres, que la valise en plastacier posée dans un recoin de son appartement, à côté de son fusil blaster, n'avait pas bougé. Pourtant, aujourd'hui réservait son lot de surprise au grand Xalor. On frappa à la porte, il alla ouvrir...