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prodomo voulé 1 armur alor il suivé 1 mec ki en avé une

Dernière édition par Prodomo Mereel le Jeu 20 Jan 2011 - 16:00, édité 1 fois

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[HJ] J'ai bien pris note de tous tes projets dans ta demande de RP, mais je tiens à te préciser que je suis le seul en tant que MJ à décider de la tournure que prennent les évènements. Aussi il est fort probable, et même absolument certain que tout ce que tu demandes ne soit pas exaucé, car trop important pour un seul RP [/HJ]

L'homme que Prodomo suivait s'était aperçu qu'on lui collait au train depuis déjà quelque minutes. Qui ne l'aurait pas remarqué d'ailleurs? Prodomo était grand, et son regard froid et fixe attirait irrémédiablement la curiosité des passants, ruinant toute les chances de Prodomo de poursuivre sa filature discrètement. Après encore quelques cinq cent mètres, l'homme se retourna. La capuche qui masquait jusqu'à lors sa tête se rabattit sur ses épaules, laissant apparaître une chevelure brune en bataille, une barbe mal rasée et un regard flamboyant, bien que d'un noir profond. Il fit quelque pas vers Prodomo, à contrecourant de la foule et ne s'arrêta que lorsque son visage se trouva à quelques centimètres de celui du jeune homme, découvert.
-Ecoute moi bien. Commença alors l'homme dans un mélange de murmure et de grognement aux accents menaçants. Je ne sais pas qui tu es, mais je te déconseille de continuer ton petit jeu. Et ne m'explique pas que tu suis simplement la même route que moi. Un léger bruissement d'étoffe et un cliquetis métallique. L'homme avait dégainé un blaster et le pointait contre l'abdomen de Prodomo Mereel, sa main et l'arme dissimulées par le plis de sa pèlerine de tissu épais. L'avertissement était on ne peut plus clair, l'homme ne tenait pas à ce qu'on le suive, sous peine de finir sa vie de manière violente et prématurée. Cependant il ne tira pas, et rengaina son arme aussi vite qu'il l'avait sortie avant de lancer un dernier regard chargé de sous entendus à Prodomo et s'enfonça de nouveau dans la foule où il disparût complètement en quelques secondes.

Disparu? Pas pour tout le monde. Un homme, un vieillard, enveloppé dans une cape couleur crème, la tête couverte d'un capuchon assorti ne laissant rien apparaître d'autres que de petits yeux presque blanc et étincelants suivait encore le truand du regard entre les passants, un sourire en coin. Ce type là n'était sans doute pas recommandable, mais il s'était montré bien plus malin que le petit jeune qui l'avait pris en chasse, et qui restait maintenant au milieu de la foule ne sachant trop que faire ni trop où aller. C'était d'ailleurs sur lui que le vieux Sailer Senn portait à présent son regard vif. Il l'inspectait à distance, le détaillait autant que la pénombre le lui permettait, et après une demi-minute à le scruta, il se rendit son Verdict à lui même.
~Echani, mais...
Mais. Il y avait un mais. Sailer Senn ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qui le tracassait dans la silhouette élancée de Prodomo, et pourtant, quelque chose chez cet Echani n'était pas Echani. Peut être avait-il quelque chose en plus? Non ce n'était pas ça, en moins peut être? Plus probablement.
Sailer conaissait parfaitement les Echani. Il en était un lui même, et avait eu pas moins de six filles. Toutes identiques, comme cela était naturel chez les Echanis, et il les avait toutes formées aux arts martiaux ancestraux de leur peuple. Son regard s'éclaira alors. C'était donc ça. La formation martiale Echani, suivie par quasiment cent pour cent du peuple d'Eshan contribuait à donner un port particulier, une démarche leste dont ce jeune garçon était visiblement ignorant. Son pas et son maintient n'était pas celui de son peuple, bien que son physique l'y rattachait sans aucun doute possible, et Seiler Senn s'étonna que personne ne lui ai fait la remarque et n'ait cherché à corriger cette disgrâce.
~Pourquoi? se demandait-il. Pourquoi n'as tu pas été formé, jeune homme? Hm? La question restant sans réponse, Sailer Senn décida que la lui poser directement serait la meilleure option, et quittant son coin de rue, s'avança en direction de Prodomo Mereel.

Sailer était un joueur et un chasseur. Rien ne l'amusait autant malgré son grand âge, que de titiller sa proie comme un chat joue avec sa nourriture avant de la manger. Il bouscula Mereel dans le dos d'un coup d'épaule, qu'il avait encore larges et robuste.
-Oh, pardon jeune homme! S'excusa t-il de sa voix grave de vieillard. Je n'ai pas fait attention. Et, avant de poursuivre son chemin, il retourna son visage encapuchonné vers sa cible, lui lançant à travers son capuchon un regard de défi qui signifiait "Attrape moi si tu peux", que Prodomo Mereel ne pouvait feindre de ne pas remarquer. Puis, d'un mouvement agile, il se retourna, et s'enfonça à son tour dans la foule, comme le grand homme brun l'avait fait avant lui. Le vent soulevait sa grande cape clair, et ses ornements argentés scintillaient sous les lunes d'Eshan. On aurait dit un fantôme. D'ailleurs, les gens, la foule ne semblait pas avoir de prise sur ses mouvements. Le vieil homme, d'un pas tranquille s'intercalait parfaitement dans le flux des passants avant de s'en extirper tout en finesse, de traverser un nouveau groupe et de replonger dans la masse, tel un dauphin jouant avec les vagues, ne laissant dans son sillage que la vaguelette à peine perceptible de son aileron. Si Prodomo avait l'intention de lui demander une explication, il allait devoir forcer l'allure...

#EAD5AA

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prodomo koursé lhomm pour lui volé son armur

Dernière édition par Prodomo Mereel le Jeu 20 Jan 2011 - 16:00, édité 1 fois

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[HJ] 1 / Mes propos ne sont pas à nuancer, non. Je ne peux pas prendre en charge tout le périple de ton personnage au cours d'un seul et même RP car sur un point de vue RP cela peut prendre des semaines voire des mois. Ton RP visant à aquérir une arme de bonne qualité (et pourquoi pas un petit bonus), ne sera MJté que dans le cadre d'une unité d'action, ici la rencontre avec vieux Sailer Senn. Rien ne t'empêche une fois ce RP fini de refaire une demande de RP pour atteindre un autre objectif. 2 / Vu que tu es nouveau, et que tu ignores sans doute la règle, je te demanderai de ne pas jouer mon personnage à ma place, même de manière extrêmement minime. Je suis le seul à décider ce qui advient de mon PNJ. Je te demande donc de suggérer seulement la réussite de ton action et non pas de l'affirmer. Il pourra m'arriver cependant à moi MJ de me permettre (très rarement ceci dit) d'affirmer que TON personnage fait ou ne fait pas quelque chose. Généralement il s'agit de faire percevoir quelque chose à ton personnage, ce qui est pour moi un moyen de te mettre sur une piste, que tu pourras choisir de suivre ou de ne pas suivre, je ne suis en aucun cas à même de décider des actions de ton personnage. Voilà Wink! Poursuivons [/HJ]

Sailer Senn sentit la main du jeune homme agripper son talon, et se dégagea prestement, laissant Prodomo Mereel s'étaler de toute sa hauteur sur le sol dur du pont. Celui ci était désert, contrairement aux rues du centre villes, bondées, et les luminaires flottant formait d'étranges constellations à quelques mètres du sol, éclairant ce dernier d'une lueur pâle et rassurante. D'en bas, le clapotis du fleuve agité par le vent, montait, couvrant la rumeur provenant des quartiers centraux, de part et d'autre du pont.
La vieil homme regarda Prodomo un instant, et releva sa capuche laissant apparaître son visage. Bien que vieux, Sailer Senn concervait encore une belle chevelure. Coupée courte en brosse, elle laissait supposer que ce vieil homme avait anciennement été militaire. Son front était large et parsemé de taches de vieillesse. Ses yeux pâles, surmontés de sourcils broussailleux d'un blanc immaculé venaient illuminer ce visage ridé, légèrement bruni par le soleil et les ans. Un nez droit, une mâchoire anguleuse donnaient au vieil homme un air sévère, mais empreint d'une certaine bienveillance, due à la barbiche blanche qui ornait son menton.
-Eh bien, lança t-il à Prodomo qui semblait légèrement sonné par sa chute. Relève toi mon garçon! Un sourire malicieux s'afficha sur les lèvres fines de Monsieur Senn. Mine de rien, ce presque-Echani avait tout de même fini par lui mettre la main dessus, ce qui, bien que le vieil homme n'ait pas forcé ses capacité, constituait tout de même un petit exploit physique. Puis, d'un pas lent, il alla s'asseoir sur la balustrade du pont, dos au fleuve, face à son jeune poursuivant. Quand il fut correctement installé, il se décida à reprendre la parole.
-Quel grossier personnage je fais, dit-il, l'air rêveur. Je ne me suis même pas présenté à vous, jeune homme. Il marqua une pause pour observer la façon dont Prodomo se relevait, puis reprit. Je me nomme Sailer Senn, retraîté des services spéciaux Echani. Il tourna légèrement la tête et baissa les yeux vers le fleuve. L'eau se disait-il devait être glacée, par ces temps hivernaux, et il se félicitait encore d'avoir pris sa grande cape, seul vêtement de sa garde robe qu'il estimait capable de le maintenir au chaud par un froid pareil. Vous êtes un petit curieux n'est-ce pas? questionna t-il soudain, sortant de sa réflexion météorologique. Un curieux persévérant qui plus est, sinon vous ne m'auriez pas suivi jusqu'ici! Vous poursuivez souvent les gens qui vous bousculent dans la rue ? Hmmm? Ironisa t-il. Derrière son apparente décontraction, le vieux Senn réfléchissait. Cet étrange énergumène avait surgi de nulle part, avait pris un inconnu en filature avant de le poursuivre lui. Un tel acharnement signifiait donc qu'il cherchait quelque chose, ou quelqu'un. Mais quoi? Un objet? Un parent? Un héritage peut être. Les questions tournoyaient dans son esprit, tandis qu'il observait le moindre frémissement de la grande carcasse du jeune homme afin d'y déceler la trace d'un entraînement passé, peut être enfoui. Pourtant rien ne semblait lui indiquer que le jeune homme avait été formé aux arts martiaux traditionnels de son peuple, et ce qui avait intrigué le vénérable Sailer Senn se transformait à présent en un questionnement persistant et obsessionnel. N'y tenant plus, et n'attendant même pas que Prodomo se présente à son tour, l'ancien instructeur, d'un ton martial qu'il n'avait plus employé depuis bien longtemps demanda.
-QUI t'a formé mon grand? Quels sont tes instructeurs ?
Il s'était exprimé un peu plus sèchement qu'il ne l'avait voulu, mais après tout, il n'avait jamais été un adepte des circonvolutions du langage diplomatique et avait pris pour habitude, au fil des ans, de ne pas s'éterniser en politesse pour aller droit au but. Prodomo lui semblait être un sujet d'études des plus intéressants, et ce petit jeu du chat et de la souris avait duré bien assez longtemps à son goût. Il était temps de rentrer dans le vif du sujet avec cet étrange Echani...

#EAD5AA

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prodomo demandé alor 1 formasion de komba

Dernière édition par Prodomo Mereel le Jeu 20 Jan 2011 - 16:00, édité 1 fois

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Sailer Senn leva un sourcil broussailleux. Ce garçon qui n'avait visiblement pas reçu de formation martiale, n'avait pas non plus reçu d'éducation correcte. Il se permettait même de proposer un marché au vieil homme avec une assurance qui aurait décontenancé le plus sérieux des maître de Jedi. Pour autant, Sailer Senn ne surenchérit pas. Il se contenta de baisser son sourcil, lorsque Prodomo sembla avoir fini, et d'esquisser un sourire à peine perceptible lorsque ce dernier termina pour de bon, en remettant en cause l'existence de services militaires Echanis. Ah! De son temps les jeunes savaient montrer du respect!

Le vieillard descendit finalement de la balustrade qui lui servait de perchoir et s'approcha de Prodomo. Il le toisa, le jaugea, en fit le tour à une allure de sénateur, puis revint face à lui, à un mètre environ. Prodomo le dépassait d'une bonne tête et demi et il était obligé de lever la tête pour voir ses yeux, presque aussi pâles que les siens. C'était vraiment un beau spécimen d'Echani, se disait Sailer, regrettant presque qu'aucune de ses six filles n'ait finalement été un garçon de cette carrure. Après de longues minutes d'observation silencieuse, ce fut lui qui reprit la parole.
-Qui a dit que j'allais te former, mon garçon? Et pourquoi as tu besoin d'une formation?
Les questions étaient pertinentes. Jusqu'à présent, personne n'avait parlé de former personne, et même si la curiosité de l'ex instructeur l'avait poussé à demander qui avait formé le jeune Prodomo, il n'avait à aucun moment envisagé de le former à quoique ce soit. Il avait déjà entraîné ses six filles à la perfection, amélioré la technique de dizaines de combattants par ses enseignement précieux, et cela lui avait pris si longtemps qu'il était arrivé il y avait déjà bien longtemps à un âge où le repos devait lui être largement accordé, et il n'avait jamais éprouvé un besoin de revenir à son ancienne vie. Bien sûr comme tout Echani, il combattait encore et travaillait même de temps à autres sur un prototype de bouclier personnel destiné à l'aînée de ses filles, mais l'Enseignement de cet art si particulier n'était plus à l'ordre du jour. Pourtant, cette détermination à ne pas recommencer ce dur labeur qu'était la formation d'un combattant, surtout à l'âge avancé de celui-ci, était contrebalancée par sa deuxième question. Un Echani physiquement formé qui demandait une formation qu'il avait, selon ses dires, déjà eu et oubliée, quelle qu'en soit la raison avait forcément une excellente raison de le faire. Les Arts Echanis étaient réservés à la race, et constituaient à l'instar des Mandaloriens une part prépondérante de son identité. Ils étaient le langage de ce peuple, et seuls de très rares individus avaient pu accéder à ce nouvel Idiome; le plus célèbre de ces élus ayant vécu dans la galaxie il y avait déjà plus de quatre-milles ans, à l'époque où la menace ne s'appelait pas Dark Sidious, mais Dark Revan.
Alors pourquoi ce garçon avait il besoin de s'enraciner de nouveau dans sa culture, plutôt que de chercher du côté de techniques plus conventionnelles, plus prisées au sein des armées que ce qui relevait désormais pour la plupart des état-major, plus du folklore que de vrais tactiques de combat.

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prodomo se curé le né

Dernière édition par Prodomo Mereel le Jeu 20 Jan 2011 - 16:01, édité 1 fois

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Le pied droit de Sailer Senn vint faucher le pied gauche de Prodomo par l'intérieur en une fraction de seconde,le déséquilibrant, tandis que sa main droite ouverte venait percuter le plexus du jeune homme à une vitesse prodigieuse, envoyant ce dernier au tapis une nouvelle fois. Le vieil homme secoua la tête, un sourire en coin.
-Un Echani anticipe les mouvements de son adversaire. Lança t-il, sentencieux, à Prodomo.Il sait déjà ce que prépare son Adversaire avant même que celui-ci n'y ait pensé. Le vieux Senn n'avait même pas regardé son jeune vis-à-vis. Il n'en avait pas besoin de toute façon tant les lacunes de ce dernier lui rendaient la tâche facile. Le différence de niveau qu'il existait entre les deux hommes, étaient du même ordre que celle qui éloignait la terre et le ciel, absolument incompressible, et cela le vieil instructeur le savait bien. Mais le petit jeune avait visé juste, un Echani n'abandonnait pas un autre Echani. Il avait d'ailleurs érigé cette règle comme principe de conduite absolu dans l'esprit de tous ceux qui avaient un jour eu la chance d'être ses disciple. Et, si Prodomo était sur terre, et Sailer Senn au ciel, ce dernier estimait qu'il pouvait toujours aider le premier à gravir la montagne qui le rapprocherait un peu des étoiles. Mais... Pas ici. Les ponts et autres édifices urbains n'étaient pas des lieux aptes à l'enseignement d'arts si raffinés que les ancestrales techniques des Echanis, avant tout basée autant sur les aptitudes physiques que sur une psychologie et un mental à toute épreuves. Le vieux Senn tourna donc les talons s'éloignant du lieu de cette première rencontre, d'un pas tranquille et lent presque surprenant pour un individu capable d'une telle vivacité physique. Prodomo n'aurait aucun mal à le suivre cette fois ci, si seulement il daignait se relever.
[Eshan City - District Ouest]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Eshan City avait, au temps de Revan, été une cité splendide, à l'image des habitants. Les murs d'une blancheur immaculée des immenses tours réverbéraient la lumière du soleil froid, inondant chaque mètre carré de rue d'une clarté pure. Les Vaisseaux Echanis aux lignes épurées sillonnaient le ciel gris pâle de la planète comme autant d'oiseaux mécaniques, et les habitants emplissaient les rues impeccables dans un ballet harmonieux. Malheureusement, la civilisation Echani, contrairement à leurs rivaux Mandaloriens avaient connu plus de déclin que de gloire ces quatre derniers millénaires, et bien que la race n'eut pas disparue, son monde autre fois considéré comme une des perles du Noyau, avait connu le sort tristement banales de nombre de planètes. Rongée par l'industrie lourde, le monde avait perdu de son éclat, et les Echanis s'étaient repliés sur eux même, au sein de communautés fermées, afin de se préserver d'un métissage jugé non désirable par les matriarches.
L'une de ces communautés se trouvaient au cœur du District Ouest,l'un des rares quartiers préservés de la tentaculaire Eshan City, et c'était là que Sailer Senn avait naturellement passé le plus clair de ses jours ces vingt-cinq dernières années. Les murs anciennement recouvert d'enduit minéral blanc avaient été recouvert d'une pellicule métallique, donnant l'impression d'édifices d'argent. Les Echanis constituaient la majorité des passants des rues et des ponts flottants, mêlée à de rares humains, et à d'encore plus rares non-humains. Le vieux Senn marchait toujours de son pas tranquille, comme depuis déjà unebonne heure et demi que les deux hommes avaient quitté le pont des quartierscentraux, et gravissait maintenant un long escalier tortueux, qui montaient vers un complexe résidentielles aux formes ovoïdes. Lorsqu'il en vit le bout,un Droïde protocolaire recouvert du même métal que celui appliqué au bâtiment le salua, avant de retourner vaquer à ses occupations plus loin entre les habitations au design si particulier. Quelques mètres, une porte coulissante s'ouvrait.
-Nous sommes arrivés mon garçon !S'exclama le vieil homme. La vérité et qu'il ne savait même pas si Prodomo avait fini de monter l'escalier, ou si il ne lui avait pas faussé compagnie en chemin, mais la probabilité la plus forte, était qu'il se tenait à quelques mètres en arrière de sa position, trépignant d'impatience pour en découdre à nouveau avec l'aïeul. Sailer Senn entra. L'intérieur de l'habitation était à son image. Sobre, stricte, et contrastant avec les formes douces de l'extérieure. Un cadre d'holo-photographies projetait à intervalles régulier quelques images en trois dimensions de ses six filles. Au fond sur la droite, soutenue par un portant, l'objet auquel le vieil homme tenait le plus:Une vibrolame sans garde parfaitement équilibrée, dont la lame, sans doute nettoyée avec attention semblait presque scintiller d'elle même. Mais l'heure n'était pas à la contemplation, il se faisait tard, et une bonne nuit de sommeil ne ferait de mal à Personne. Sailer Indiqua à Prodomo l'emplacement de sa chambre mitoyenne de la sienne. Spartiate, elle ne comprenait rien d'autre qu'une couche fine posée à même le sol, un broc d'eau claire en duracier, et une étagère flottant à un mètre du sol dans un silence complet.
-Repose toi.Ordonna simplement le vieil homme avant de s'éclipser.
[Le Lendemain]
Quelle que soit l'heure à laquelle il se couchait, le corps de Sailer Senn avait pris l'habitude de s'éveiller au moment précis où le soleil pointait le bout de ses rayons. Malgré ses quelques heures de sommeil, ce nouveau jour n'avait pas vu d'exception à la Règle, et c'est tout naturellement qu'à l'aube,après une toilette toute militaire, le maître d'arme était allé commencer sa méditation du matin.A côté de lui, sa vibrolame, posée le manche en avant, et un petit papier, griffonné par le vieil homme à l'intention de Prodomo: Que penses-tu de ceci?

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prodomo se sentai humiliai . se vieu prenez trau la confianss désidaiment

Dernière édition par Prodomo Mereel le Jeu 20 Jan 2011 - 16:01, édité 1 fois

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Sailer Senn secoua la tête. Prodomo était trop vieux pour recevoir une formation correcte, son esprit ayant déjà été formaté dans le passé, malgré qu'il ait perdu la mémoire.
-Ce n'était pas une humiliation mon garçon. Fit le vieil homme. C'était le début de ton enseignement. Un enfant y aurait vu une expérience riche de savoir, et aurait cherché à comprendre non pas la raison de mon action, mais les causes de sa chute. Mais pas toi. Tu es trop âgé. Ta compréhension du monde est déjà bien trop complexe pour que l'on puisse la modifier de manière fondamentale. Même moi. Il marqua une pause, et leva ses yeux pâles et perçants vers le garçon. Même moi ne puis rien y faire. Mais... je peux sans doute t'inculquer les rudiments d'une philosophie, qui te permettra de comprendre plus profondément l'identité qui est la tienne, ou qui du moins l'a été. Sailer Senn se leva. Il sourit en voyant la posture qu'avait adopté Prodomo, qui était encore légèrement appuyé sur la vibrolame, elle même appuyée sur le sol, formant avec lui un angle droit parfait. Il y avait peut-être un potentiel plus important qu'il ne voulait bien l'admettre, chez ce garçon, mais il était encore lattent, et incapable de s'exprimer.
Cette position était en réalité la posture d'ouverture préférée de Sailer Senn. Pendant sa jeunesse, il avait pris l'habitude d'adopter cette position en début de chaque combat. Dans cette posture, son équilibre reposait uniquement sur le point de contact entre la lame et le sol. Un piège irrésistible pour tous ses adversaires qui d'une manière ou d'une autre tentaient dès le premier assaut de déséquilibrer leur vis-à-vis en supprimant ce point de contact. Dès cet instant, Senn anticipait déjà le moindre mouvement de ses partenaires, et ces derniers finissaient irrémédiablement au tapis en un temps reccord, sorte de punition que l'Echani leur infligeait pour avoir choisi la solution de facilité.
Le vieil homme fut tenté de pousser la lame du pied, mais il estima que Prodomo avait suffisamment goûté au plancher des vaches pour le moment. Aussi passa t-il près de lui, et l'invita d'un signe de main, à passer dans la pièce voisine. La pièce voisine était un bureau lumineux, une fois de plus sans décoration, sauf si l'on considérait la splendide table basse en argent massif, aux formes épurées, comme telle. Senn la contourna et ouvrit un tiroir dans une commode à sa droite, d'où il projecteur d'hologrammes. Puis, il invita Prodomo à s'agenouiller d'un côté de la table et prit place en face de lui. Il fit glisser le projecteur au centre du meuble. Celui-ci s'alluma. Ce qui apparut au dessus du petit objet était un rectangle immatériel, plat, et bleu. Les volets coulissants de la pièce se fermèrent, obscurcissant la pièce, laissant luire la projection holographique.
-Voici un petit exercice que je faisais faire à mes filles. Une série de lignes écrites apparut alors sur l'écran bleu. C'est un questionnaire. Un test de personnalité basique. Sache que mes filles ont toute répondu la même chose sans qu'aucune n'ai jamais eu connaissance des réponses de l'une de ses aînées.

A - Un vieil homme chute dans la rue à quelques mètres de vous.

  • a) Vous courrez l'aider sans hésitation.
  • b) Vous regardez d'autres personne venir l'aider
  • c) Vous n'avez pas le temps de vous attarder là dessus
F - Vous arrivez sur un monde en ruine.

  • a) Vous vous précipitez au secours des blessés.
  • b) Vous tentez d'établir un contact avec les autorités locales.
  • c) Vous vous servez dans les biens des morts.
B - Il vous faut vous battre, quelle option choisissez vous ?

  • a) Vous courrez au combat, vos mains sont les meilleures armes dont vous disposez.
  • b) Une vibro-lame est une garantie de survie supplémentaire.
  • c) Un fusil blaster règle les problèmes sans avoir à salir ses mains.
G - Il vous faut choisir.

  • a) Périr en pour protéger la vie d'un être cher.
  • b) Périr pour protéger votre propre vie.
  • c) Périr pour protéger votre vaisseau.
C - Une porte close refuse de s'ouvrir.

  • a) Pas de souci, vous passez par la fenêtre.
  • b) Vous examinez la serrure, il doit bien y avoir quelque chose à faire.
  • c) Vous la défoncez.
H - Quel appareil vous correspondrait le mieux.

  • a) Le 74-Z Speeder Bike rapide et discret.
  • b) Le YT-1300, maniable.
  • c) Le KSE FireSpray-31, Rapide et agressif.
D - Quel élément vous sied-il le plus ?

  • a) L'air, vif et rapide.
  • b) L'eau, lente et capricieuse.
  • c) Le feu, chaud et destructeur.

I - Quel monde vous plaît le plus.

  • a) La Magnifique Naboo
  • b) Chandrila et son climat tempéré.
  • c) La Volcanique Sullust
E - Votre supérieur prend une décision injuste.

  • a) Vous lui faîtes promptement remarquer votre désaccord. L'injustice vous révolte.
  • b) Vous tentez de comprendre ce qui le pousse à prendre une telle décision.
  • c) Qu'importe, seul l'efficacité de la décision importante.
J - Quel mot utiliseriez vous pour définir le concept de combat.

  • a) Foudroiement
  • b) Dialogue
  • c) Domination
-Voyons comment tu t'en sors, mon garçon!

[HJ] Déroulement de la procédure. Je veux que tu choisisse à chaque fois une des réponses (en indiquant sa lettre si possible), et que tu motives ce choix devant Sailer Senn. Du profil qui s'en dégagera dépendra la suite du RP [HJ]

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prodomo comprenaient pa lé kestion alor il réponda au hasar lol

Dernière édition par Prodomo Mereel le Jeu 20 Jan 2011 - 16:04, édité 1 fois

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Trois a). Aux questions A, B et J. Trois b). Aux questions C, E et F. Trois c) enfin, aux questions D, H et I, Géonosis étant plus proche de Sullust d'un point de climatique, en surface. Restait la question G, auquel Prodomo n'avait pas su répondre. Sailer Senn avait fixé le garçon pendant qu'il parlait, et avait mis son menton dans sa main gauche. Les choix qu'il avait fait ne concordaient pas avec ceux de ses six filles, qui avaient toutes répondues dix fois par le choix b). La réponse b) était à chaque fois la réponse la plus équilibrée et la plus raisonnable, tandis que les réponses a) et c) représentaient respectivement, un choix souvent axé sur la précipitation et l'empathie, et, pour la seconde, un choix immoral et brutal.
Pourtant, Prodomo, en répondant comme il l'avait fait, atteignait lui aussi un équilibre, en piochant dans le bon qui était en lui tout autant que dans le mauvais, ainsi que dans sa raison. Mais, aux yeux de Sailer Senn, cette capacité à l'adaptation n'était pas réellement ce que l'on appelait un atout. Pour Sailer Senn, la philosophie Echani était un Dogme, de la même façon que le millénaire code des Jedi l'avait été pour ces derniers, et pour ceux qui restaient encore. Qui restaient encore, oui, Sailer Senn le savait, pour en avoir... vu quelques un lui même.
Le vieil homme plongea son regard dans celui de son disciple, si telle était la façon dont il fallait le qualifier. La seule façon de corriger les imperfection de l'esprit était de soumettre le corps au feu de l'action.
[Le Lendemain]
La journée de la veille avait passé tranquillement. Senn avait mis à profit son temps libre pour montrer à Prodomo les bases des mouvements Echanis à mains nue, ainsi que quelques rudiments de combat à la vibrolame et le jeune homme s'était révélé être un élève appliqué et talentueux. Sans doute sa mémoire corporelle y était-elle pour quelque chose, mais quoiqu'il en fut, à la fin de la journée, Prodomo avait assimilé autant de savoir qu'un enfant en aurait fait en deux semaines. Sa capacité à réapprendre était tout simplement prodigieuse. La nuit fut courte, les deux hommes ayant enchaîné les Katas une bonne partie de celle-ci, et quand Prodomo se leva, Sailer Senn l'attendait, habillé, de pied en cap, sa grande cape couleur crème à côté de lui. Sur son visage, une expression étrange.
-Nous sortons! Annonça t-il d'une voix enjouée. J'aimerais que tu fasses quelque chose pour moi. Il sourit avec la bouche, mais il ne parvint pas à cacher l'expression d'inquiétude qui emplissait ses yeux. Le vieil homme, conscient de son malaise se leva rapidement et tourna le dos à Prodomo, pour se diriger vers la porte. Peut être n'avait-il rien remarqué?
[Eshan City]
Les deux hommes avaient quitté le district Ouest et avaient pris les transports en communs magnétiques pour se rendre à l'un des principaux pôles d'activité de la ville, la zone commerciale et Industrielle du district Sud. L'endroit n'avait rien à voir avec les rues propres et les maisons design du district Ouest. Le quartier était une petite coruscant, bondé, sale, rempli d'aliens et de langages venus de toute la galaxie. Rares étaient les echanis dans la foule d'ailleurs, à plus de cent mètres à la ronde, Sailer Senn et Prodomo étaient les seuls.
Le premier attira le second hors de la foule, à l'entrée d'une ruelle moins fréquentée que la grande artère dont il venait de sortir, et consentit enfin à en dire plus sur ce qui attendait le jeune homme. D'un doigt osseux, il pointa un bâtiment au fond de la rue.
-Ce bâtiment là bas est la résidence de l'un de mes vieux amis. Il s'assura que Prodomo voyait bien duquel il parlait et poursuivit. Je ne l'ai pas revu depuis, oh, une bonne quinzaine d'année. Depuis la guerre des clones en fait. Nous...travaillons ensemble dans le temps. Nous ne nous sommes pas quitté en très bon termes et, il a gardé quelque chose qui m'appartenait, auquel je tiens beaucoup. J'aimerais que tu récupères ce quelque chose pour moi.
[Paramètre de Mission]
  • Sailer Senn vous envoie en émissaire chez l'une de ses anciennes conaissance, qu'il ne semble pas pressé de revoir en personne, afin de récupérer un objet. L'individu que vous recherchez est un humain nommé Xalor Vhar, et est âgé d'une bonne quarantaine d'année. A vous de vous emparer de ce mystérieux objet par le moyen qui vous semblera le plus approprié.
Xalor Vhar n'était pas sorti de chez lui. Il y avait déjà une semaine qu'il n'avait pas quitté sa résidence miteuse, et il n'avait pas prévu de le faire avant que les vivres ne lui viennent à manquer. Un mètre quatre-vingts-dix, cent-un kilos, l'individu était du genre que l'on remarquait facilement et devant lequel on se poussait lorsqu'il avançait. Une longue cicatrice  lui balafrait le visage de l'arrête du nez à la mâchoire inférieure, et seuls ses grands yeux sombres apportaient un peu de douceur à un visage manifestement usé par l'âpreté des combats menés dans une vie passée. Passé qu'il refusait d'ailleurs d'évoquer auprès de quiconque. Secret, l'individu ne se montrait donc que rarement, et passait la plupart de son temps à consulter l'holonet à la recherche d'un emploi, tout en s'assurant de temps à autres, que la valise en plastacier posée dans un recoin de son appartement, à côté de son fusil blaster, n'avait pas bougé. Pourtant, aujourd'hui réservait son lot de surprise au grand Xalor. On frappa à la porte, il alla ouvrir...

#EAD5AA
[HJ]Prodomo est à l'entrée de l'appartement de Xalor, c'est parti Wink [/HJ]

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prodomo demanda leur o mesieu lol il été tré gran mai prodomo navé pa peur lol

Dernière édition par Prodomo Mereel le Jeu 20 Jan 2011 - 16:04, édité 1 fois

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Xalor, dans l'encadrement de la porte baissa les yeux vers Prodomo Mereel. Il inclina sa tête massive sur le côté, examinant le visage de l'étrange personnage, qui avait osé le déranger en plein farniente. Ces longs cheveux blancs aux reflets d'argent, ces yeux pâles, cette peau presque translucide... la dernière personne qu'il avait vu porter ces caractéristiques physiques se nommait Senn. Reilas Senn pour être précis. Reilas, son vieil "ami" Reilas, faisait parti de la même unité de combat que lui pendant la guerre des clones. Il était même son supérieur direct, et si l'on s'en tenait à une analyse purement militaire, Reilas Senn était sans doute le meilleur commandant sous lequel il ait eu à servir. Aucune des missions qu'il avait faites à ses côtés ne s'était soldé par un échec. Reilas avait du sens tactique, de l'instinct, de la puissance, et le sens du devoir. Pourtant, la dernière mission avait mis fin à leur amitié, et au profond respect que Xalor portait à son chef.
Ce jour là, quelques mois avant la fin de la guerre, l'objectif de leur unité était d'exécuter un sénateur séparatiste Quarren, en fuite vers son monde natal. Reilas et Xalor, ainsi que les deux autres membres de leur commando, avaient été missionnés pour ce boulot. Mais l'un de leur coéquipier, Fando, alors que le Sénateur s'apprêtait à monter dans sa navette personnelle, direction Mon Calamari, avait refusé d'ouvrir le feu, pour des raisons qui encore à ce jour échappaient à Xalor. Reilas avait alors empoigné le lance-rocket de son subordonné et réduit l'appareil en poussière, quand il en était encore temps. Puis, il avait pointé le fusil blaster qu'il gardait dans son dos vers la tête de Fando, et alors qu'il s'apprêtait à réduire sa cervelle à l'état de confiture, Xalor avait dévié le canon de l'arme dans un élan désespéré, et neutralisé son capitaine. Xalor et Fandor étaient frères, et Xalor se devait de respecter son code d'honneur personnel en protégeant, celui que la nature lui avait donné comme compagnon d'infortune, quel que soit l'agresseur de ce dernier. Reilas, lui était officier et zélé. Suite à ça, l'équipe s'était dissoute, avant que leur organisation elle même ne le soit. La Guerre finie, les Gardes Soleil, corps d'élite pourtant deux fois millénaires n'avait plus de raison d'être aux yeux du nouvel Empereur, le Seigneur Noir des Siths, Dark Sidious.

Xalor regardait toujours Prodomo. Il esquissa un sourire, qui ressemblait plus à un rictus démoniaque sur son visage balafré, en entendant les paroles du jeune homme. S'il avait eu 10 ans et quelques kilos en moins, il l'aurait volontiers attrapé par le col, et brisé les os du cou d'une seule main. Mais aujourd'hui, c'était différent. Il n'était plus que l'ombre de lui même. Sa force et sa puissance physique étaient toujours là, cachées derrière ses kilos en trop, mais ses réflexes, sa rage et l'étincelle au fond de ses yeux s'étaient émoussés au fil des ans. Aussi, il se contenta de toiser son interlocuteur, et de lui refermer la porte au nez, sans un seul mot. Si ce petit curieux s'avisait de revenir, son bon vieux FireLance ferait toujours l'affaire.
Prodomo se retrouvait donc à la rue, et sans avoir pu ne serait-ce qu'approcher l'objet de la convoitise du vieux Sailer. Il était à espérer que le jeune homme ne ferrait pas l'affront, à son vieux maître, de revenir les mains vides.

Un vieil adage dit que celui qui sort par la porte, peut toujours renter par la fenêtre, et si Prodomo tenait à mener sa tâche à bien, lesdites fenêtres, situées à à peine 6 mètres du sol, à côté de gouttières rouillées, pouvaient toujours servir... de portes d'entrées. Un autre vieil adage, militaire celui-ci, disait qu'une bonne diversion valait parfois mieux que la plus puissante des offensives frontales. Et les moyens de faire diversions ne manquaient pas dans la rue. Prostituées, bandes de voyous à moitié ivres, tout ce beau monde était prêt à satisfaire le moindre désir de Prodomo, pour autant que la paye leur convienne...

Plan :

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Ce vieillard, complètement prétentieux et pathétique, lui avait fermé la porte au nez ?
Prodomo ne l'entendait pas de cette oreille. Autant le début de la mission ne l'avait pas enchanté, autant à ce stade, avec un crétin replié chez lui et imbu de lui même, il en allait de sa fierté de mettre tout son cœur à l'ouvrage. re descend l'escalier pourrit de ce gratte-ciel dégueulasse, Prodomo fit le tour du bâtiment, passant devant les voyous et les prostitués du coin...

Continuant l'inspection du bâtiment, il put marquer une vieille gouttière rouillée.. des caisses, assez grosses et qui semblaient solides, étaient également entreposés plus loin. Ils ressemblaient des conteneurs en plus petit, et de la crasse en plus... Néanmoins, il faudrait être au moins deux, et même avec l'aide de deux personnes, il y aurait toujours le problème du gars à l'intérieur.

Retournant sur ses pas, il avisa les voyous à moitié ivres, et les prostitués se dandinant devant le hall d'immeuble. Sortant environ 100 crédits de sa poche, il approcha les filles de joies.

" Salut mes jolies... Vous êtes magnifiques, vous le savez cela ? J'aurais un travail important pour vous, un moyen de gagner de l'argent facilement, sans vendre votre corps.. Ça vous tente ? "


Après quelques minutes de pourparlers, les deux prostitués acceptèrent de montrer à l'appartement de Xalor, et de l'aguicher pendant une bonne dizaine de minutes, et pourquoi pas de l'entrainer dans son lit pour une partie de jambes en l'air, après que Prodomo eut finit son office.

Allant voir les voyous qui étaient à quelques mètres de là, il proposa à deux d'entre eux de l'aider pour un peu d'argent, à grimper à une fenêtre.. cela était dans leurs cordes, et il n'y avait pas de dangers, les lascars étaient ravis.
Néanmoins, tout comme pour les prostitués, le travail devait être finit et bien accomplit pour qu'ils reçoivent leurs récompenses. Prodomo allait perdre ses 200 crédits avec cet affaire, mais ce n'était pas très important.

Accompagnant l'Echani jusqu'au bas de l'immeuble d'où l'on pouvait voir la fenêtre, Prodomo aidait à transporter les lourdes caisses jusqu'en bas, attirant l'attention des passants, peu nombreux, qui ne s'arrêtaient pas néanmoins. Plaçant une seconde caisse sur la première, Prodomo était maintenant à 4 mètre du sol. demandant à ses comparses de l'aider en lui faisant la courte échelle, et en s'agrippant comme il put à la gouttière, s'accrocha au rebord de la fenêtre, entendant par le même occasion des voix à l'autre extrémité de l'appartement.

Il lâcha une phrase au voyou alors qu'il était entrain d'essayer de grimper sur le rebord de la fenêtre.

" Bon, si je vous le dis, vous allez au premier, et vous occuper le gars ok ? Tapez le si il faut, je vous donnerai plus de frics. Mais seulement si je le dis compris ? "
Il avait lâché cela dans un souffle, alors qu'il commençait a avoir légèrement mal aux bras.

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[HJ] Xalor n'est pas un vieillard, il n'a "que" 45 ans, par là, il est bien plus jeune que Sailer Senn [/HJ]

Xalor Vhar entendit une nouvelle fois frapper à sa porte. Il était retourné regarder du sport holo-retransmis, et n'apprécia que moyennement de devoir se relever. Si il s'agissait encore de ce jeune abruti, il saurait le recevoir, pensa t-il en empoignant la crosse de son fusil blaster Firelance, posé un mètre à sa droite sur une table basse encombrée de papiers, factures et autres restes d'emballages de nourriture. L'homme se leva donc, et s'en fut ouvrir la porte.
Quelle ne fut pas sa surprise d'y trouver deux charmantes créatures, l'air émoustillé, le fixant de leurs grands yeux gourmands. Un sourire benêt s'afficha sur la trogne du géant.
-C'est quoi ton p'tit nom, grand timide? demanda alors l'une des filles, d'une voix de tigresse. Xalor la regarda un peu hébété. Il tourna la tête à gauche, à droite, se retourna même une seconde. Qui pouvait bien penser à lui envoyer ce genre de cadeau alors qu'il avait rompu le contact avec la plupart de ses anciens amis ?
-Moi c'est Naliana! L'autre fille l'avait coupé dans sa réflexion, en posant sa main sur son torse massif tout en se présentant. Xalor baissa les yeux vers elle. C'était une twi'lek sculpturale à la peau vert pomme. Ses Lekkus tombaient sur sa poitrine comme les cheveux d'une sirène, et ses grands yeux verts pâles lui donnaient un regard hypnotique. Cette couleur d'yeux n'existant pas au naturel chez les Twi'lek, il s'agissait sans doute de lentilles colorées. Mais, Xalor ne se posait pas ce genre de question à ce moment précis, tant cette délicieuse surprise lui faisait d'effet.

Les voyous quant à eux avaient également accepté d'aider Prodomo pour 100 crédits. Cinquante d'avance plus cinquante payés à la fin de l'opération. La journée n'avait pas été bonne, et malgré tous les bâtons de la morts qu'ils avaient refourgué aux junkies habituels, le bénéfice ne grimpait pas bien haut. Le boulot était facile, porter une caisse ou deux, faire une courte échelle et malmener un presque cinquantenaire sur demande, du gâteau pour eux, habitués aux rixes contre les bandes Rodiennes qui contrôlaient la majeure partie du trafic de came.
Prodomo avait donc attendu que les quelques malfrats se positionnent pour se lancer dans l'ascencion des cinq mètres de goutière qui le séparaient de la fenêtre ouverte de Xalor Vhar. Derrière lui, la rue était sombre et déserte, et personne dans la rue adjacente ne semblait s'intéresser à son numéro de monte en l'air. Prodomo arriva à la fenêtre.
Des voix lui parvenaient de la pièce voisine, au travers de la porte métallique. Les deux prostituées semblaient presque apprécier la compagnie de Xalor et de son Firelance qu'il était aller remiser dans un coin. Sans doute avaient ils déjà commencé les choses sérieuses sur le canapé du salon. Tant mieux pour Prodomo, qui se trouvait pour sa part dans la chambre de son "contact". Le lieu ressemblait plus à l'intérieur d'un container qu'à une chambre à coucher. Les murs étaient en métal nu, de même que la porte. Un grand lit défait avait été poussé dans un coin, à côté de lui, une table de nuit en bois était le seul objet réellement décoratif de la pièce. Des vêtements étaient entassés sur une chaise, et des cellules d'énergie pour blaster traînaient de-ci de-là sur le sol en synthétique. Un holster était accroché à un porte manteau. Pourtant, la pièce ne contenait pas que des objets inintéressants et usagés. Une valise d'une taille imposante, chromée était sagement rangée dans un coin de la pièce. Si la lumière avait pénétré cet espace obscur, sans doute aurait-elle scintillé. Il n'y avait aucun doute, il s'agissait bel et bien de l'objet que Sailer Senn lui avait demander de récupérer. Ne restait plus qu'à sortir discrètement avec la malle, et s'acquitter du reste du salaire promis aux trois racailles, avant de retourner voir le vieux Senn, qui attendait patiemment, adossé à un mur à l'autre extrémité de l'impasse...

[HJ] Crédits perdus : 150. A retirer de l'inventaire [/HJ]

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L'Echani était toujours en suspens, agrippé sur la corniche de la fenêtre.

Rassemblant ses forces, il ente deux fois sans succès de se hisser, sans faire de bruit, ce qui est au final le plus dur. La troisième tentative sera la bonne. Posant ses jambes sur la corniche et s'accroupissant, Prodomo tâte la fenêtre à la recherche d'une ouverture...

Après quelques essais infructueux, il utilise de façon plutôt original sa barre de 50 crédits pour forcer l'ouverture. Le tout dure quelques minutes, pendant lesquels on peut entendre les grognements, gémissements et cris de la chambre voisine augmenter.
Passant la fenêtre en se contorsionnant, puis l'ouvrant complètement de l'intérieur, Prodomo scrute enfin l'objet de sa visite.

Une mallette noire, posé dans un coin de a pièce. Les cris de l'autre côté augmentent, mais l'Echani sait qu'il a encore un bon bout de temps devant lui avant que les prostitués ne lâchent Xalor, et donc avant que le "gros gaillard" ne remarque que quelque chose a changé dans la pièce.

Tâtant la mallette, sans l'ouvrir malgré une envie croissante, Prodomo la soupèse. Elle est lourde, mais il pourra la porte sans trop de difficultés jusqu'à Sailer. Le passage le plus délicat sera sans aucun doute la fenêtre. Descendre de 6 mètres, ou un peu moins avec la caisse et les deux crétins en bas, tout en portant et protégeant une lourde mallette, ne sera pas chose aisée. Néanmoins, l'Echani ne se dégonfla pas, et il enjamba tant bien que mal le rebord de la fenêtre. Serrant la mallette contre lui, il attendit que les cris deviennent Crescendo, jusqu'à exaspérer le voisinage pour sauter lourdement, sur les deux lascars en bas qui ne l'avaient pas vu.

La mallette allait bien, l'Echani saignait de l'arcade, mais globalement, tout allait pour le mieux.
Les deux voyous groggy grommelaient. Posant la mallette en bas de la caisse, Prodomo s'approcha auprès de l'un d'eux, l'air soucieux. Il devait le faire, mais il ne pouvait s'y résoudre.
Alors qu'il ouvrait les yeux, le corps encore endolori, le voyou pu voir une ombre au dessus de lui, le soleil encadrant cette présence presque divine.

Prodomo ferma le poing et frappa, deux fois. Net, précis, le coup fut fatal. Il visa le coup, la pomme d'Adam, la trachée de l'humain. Ce dernier chercha à respirer violemment quelques secondes, sans réussir. Les larmes perlant, l'Echani se leva, et fit de même sur l'autre homme, tout en lui décochant au préalable un coup de coude violent dans le nez, pour l'estourbir.

Reprenant sa mallette, et courant, l'Echani tourna encore et encore dans les ruelles, voulant retarder au plus tard le moment de sa rencontre avec Sailer. Néanmoins, une fois ses larmes séchés, il alla jusque dans l'impasse.

Il avait bien fait de les tuer. Il n'avait même pas récupérer son argent, mais peu importe. Les débris et les déchets de la Galaxie devaient mourir... Alors qu'il méditait là dessus, une voix, lointaine, dans son esprit, lui murmura, lascivement "Tuu.. Peuux... commander... hommes.."

Secouant sa tête, il se concentra sur Sailer Senn et l'objet du vol.

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