Star Wars Roleplay
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Obnubilée par l'espace qui s’écoulait devant elle, derrière les vitres en transparacier, elle réfléchissait. Des questions pénétraient son esprit et en sortaient sans qu'elle n'y trouve de réponse. Obsédée par le kaléidoscope bleuté de l'hyperespace, elle méditait. Des explications s'offraient à elle mais aucune ne paraissait lui convenir. Aucune n'étaient assez logique. Pas une d'entre elles n'étaient suffisamment rationnelle. Et elle ne comprenait pas pourquoi. Et c'était logique. C'était logique parce qu'elle ne se posait pas les bonnes questions. C'était logique parce qu'elle ne retenait pas les bonnes explications. C'était logique, tout simplement parce qu'elle était à cotée de la plaque. Et elle était à cotée de la plaque pour une bonne raison ; elle refusait d'admettre la vérité. La lourde vérité que toute les actions de sa vie depuis dix-sept ans, n'était que dut aux mensonges et à la propagande et qu'elle l'acceptait avec joie. La triste vérité que l'Empire n'était pas aussi blanc qu'il le prétendait. Elle était à cotée de la plaque uniquement parce qu'elle n'arrivait pas à se remettre de la gifle magistrale qui lui semblait avoir été donnée par la Force elle-même et qui l'avait envoyée au tapis dès le premier round.
Durant toutes ses années au service de l'Empire, elle n'avait jamais assisté au bombardement d'une planète pour l'exemple. Entendu des rumeurs, oui, mais elle n'avait rien vu. Il avait été facile de balayer ces histoires comme des bruits alarmistes et de la propagande disséminée pour instiller la peur dans la galaxie et encourager la trahison dans l'Armée. Elle avait ignoré ces rumeurs avec plaisir. Maintenant, elle aurait souhaité y avoir prêté plus d'attention.

Elle se frotta les yeux d'une main ; la fatigue commençait à se faire sentir. Par habitude, elle joua avec une mèche de cheveux, l'enroulant autour de ses doigts et commença à arpenter le pont. Elle se rendit soudain compte que, en dehors du bruit des consoles tout autour et des bottes des officiers résonnant sur le sol, il régnait sur la passerelle un silence et un calme absolu. Sur plusieurs écrans un compte à rebours défilait, indiquant le temps restant avant la sortie en hyperespace. La question principale était ? Laün avait élaborée le plan dans l'urgence, afin d'éviter -ou du moins retarder- la destruction de villes remplies de personne qui, s'il y avait certainement des criminels, ne méritaient pas un tel sort. Le commandant avait choisis la destination alors qu'elle était en train de coordonné les officiers de tir, et n'avait put entendre sa décision. Cela devait être un système ou du moins une zone dont la présence de dissidents à l'Empire était un fait avéré. Elle haïssait ces longues heures d'attente où elle ne pouvait qu'espérer avoir bien deviné. C'était un jeu d'anticipation et de stratégie qui pouvait se révéler payant dans un cas et désastreux dans un autre.
La jeune femme s'aventura dans une petite salle adjacente dont un holoprojecteur trônait en son centre. Il faisait flotter une carte de la galaxie tournant lentement que fixait une silhouette. Laün arriva dans le dos de cette dernière et fit le tour du projecteur pour se trouver en face d'elle. Le visage fatigué, mal rasé et l'air renfermé le nouveau commandant du vaisseau faisait peine à voir. Il est vrai cependant que sa promotion ne c'était pas faite dans les meilleures conditions et aurait put être un tantinet plus joyeuse. Il n'accorda pas un regard à son nouveau second lorsqu'elle passa à ses côtés. Il resta à contempler la carte qui zooma sur un secteur particulier avant d'y afficher des lignes de plusieurs couleurs représentant les voies hyperspatiale connue. Puis quelques zones bleutées de taille variable s'affichèrent ; des localisations approximatives d'une flotte rebelle, pensa Laün. Vinrent s'ajouter à cela des points rouge. Beaucoup de points rouges. Des dizaines. Les localisations précises des flottes de patrouille Impériale dans le secteur. Et au milieu de tout cet arc-en-ciel, un point blanc, isolé, signalant leurs coordonnées de destination, clignotait tout seul depuis le début. Les deux officiers échangèrent un regard entendu. Si l'idée générale de faire passer la destruction de l'adversaire par des dissidents était relativement bonne, elle était aussi à double tranchant. Qui dit présence rebelle connue, dit nombreuse forces Impériales en place. Et pour que le plan fonctionne parfaitement il ne faudrait pas que le dit adversaire ait le temps de prévenir les nombreuses patrouilles de la région. Le chrono défilant en bas de l'hologramme clignota alors qu'il écoulait la dernière minute du temps impartit. Après un léger signe de tête à la jeune femme, le commandant tourna les talons.

Lorsqu'elle pénétra de nouveau sur la passerelle, Laün remarqua que l'équipage semblait soudain être sortit de son coma. Le niveau sonore était revenu à la normal et les officiers allaient et venaient beaucoup plus rapidement que cinq minutes auparavant.

- Sortie en espace conventionnel dans trente seconde..., déclara une enseigne.

Laün observa la scène, comme elle l'avait fait les dizaines et les centaines de fois que le vaisseau était sortit d'hyperespace. L'équipage était plus crispé, plus tendu. Mais c'était toujours le cas lorsque l'on devait s'attendre au combat dès l'arrivée à destination, cela n'avait rien de surprenant. Le commandant était allé se positionner devant les baies d'observation, là où Laün avait observé l'espace durant tout le voyage. Et elle sembla soudain se souvenir que cette fois le retour en espace normal serait différent. Ou du moins pour elle. Il serait différent parce qu'elle était désormais l'officier en second. Elle ferma les yeux le temps d'une petite seconde et inspira avant de se tourner vers un officier et de lancer, le plus calmement possible.

- Alerte de niveau Un, dit-elle.
- Alerte de niveau Un, confirmée, répondit l'officier tactique alors que l'éclairage de combat se mit en place et que des alertes retentirent dans tout le bâtiment. Systèmes de défense, parés. Récepteurs, parés. Systèmes com, parés. L'équipage est à son poste. Escadrons TIEs un et deux sur les ponts d'envol et parés au lancement.
- Merci, lieutenant.

Le chrono égrainait les secondes restante puis l'enseigne décompta les dix dernières à haute voix. Le compte à rebours clignota alors qu'il arriva sur zéro. Plusieurs consoles émirent des bibements. Les étoiles s'étirèrent avant de redevenir nettes. En général, le vaisseau se faisait tout de suite bombarder par les signaux locaux et hypercoms des vaisseaux qui avaient cherché à le contacter durant son trajet en hyperespace, saturant les consoles de la passerelle. Mais pas cette fois. Non, bien que cette zone de l'espace était loin d'être vide, le Core World se retrouvait bien seul. Depuis les baies d'observations, la voix de l'officier commandant se fit entendre.

- Tactique, compte rendu ?
- Tout va bien, Commandant, répondit une femme dans la fosse tribord. Les détecteurs n'ont repéré aucune cible.

Maintenant il fallait attendre. Laün rejoignit son supérieur alors que le Destroyer Victory-II tournait lentement sur lui-même afin de faire face à son adversaire qui n'allait certainement pas tarder. Elle regarda les étoiles mais cette fois son esprit était clair, sans questions ni contradiction. L'objectif quand à lui était limpide ; la destruction du destroyer adverse pour la survie des membres de ce vaisseau par tout les moyens possible. Ils étaient tous aller beaucoup trop loin pour faire marche arrière ou bâcler le travail.
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Chaque nouveau vaisseau Impérial était un nouvel annihilateur d'espoir, tel les flèches d'un arc qu'on tir sur une personne déjà transpercer de plusieurs carreaux. Et chacun d'eux étaient représentés en direct par des points rouge clignotant une petite seconde sur l'hologramme tactique et par des flashs lumineux visible depuis les baies d'observation de la passerelle. Un nombre pour le moins impressionnant même, si l'on prenait en compte le fait que la menace était un Victory-II.
Une règle officieuse existait dans la Marine Impériale et celle-ci était plutôt simple : on ne devait jamais, jamais crier une information de service dans la direction approximative de celui à laquelle elle était destinée. Et elle était respectée dans toute la Flotte, car peu d'officier se mettait à hurler sur la passerelle d'un destroyer, fut-il au milieu d'une supernova. Néanmoins, en ce jour funeste pour le destroyer et son équipage, tout le monde semblait l'avoir oublié, agissant comme si personne n'en avait jamais entendu parler et qu'elle n'était qu'une rumeur pour effrayer les cadets. Dans toutes les fosses du pont, les hommes et les femmes transmettaient les données qui affluaient sans jamais vouloir s'arrêter. Les officiers s'échangeaient les informations sans quitter leurs écrans des yeux, des membres d'équipages courraient sur le pont, faisant des allers-retours entre les consoles. Et au milieu de tout sa, Laün et son supérieur essayaient tant bien que mal de coordonner l'ensemble et donner les ordres nécessaire. Le tout faisait ressembler la passerelle de commandement du destroyer en une véritable foire aux bestiaux. Le temps n'était plus à la lutte mais à la gestion d'une catastrophe.
Un par un, les officiers quittaient leurs poste, disparaissant de la passerelle, alors qu'un "EVAC" rouge clignotant remplaçaient les habituelles données sur les écrans. Bientôt, il ne resta plus que le commandant dans les fosses avec une dizaine de volontaires toujours à leurs postes ainsi que trois Stormtroopers et Laün. Ces derniers se tenaient face un hologramme quadrillé plat, rougeoyant et entrelacé de lignes. L'officier en second était appuyée contre l'holoprojecteur d'une main et désignait des zones avec la seconde qu'observaient attentivement les soldats en armure blanche, casque sous le bras.

- Les nacelles ont ces coordonnées en mémoires dans leurs ordinateurs de bord, disait la jeune femme en faisant un cercle avec son index. Logiquement, cette plaine à elle-seule est suffisamment grande mais au cas où, il y a ces deux autres là et là -elle fit deux autre cercles- à quelques kicks de la première. Et on se retrouvera tous, ici !

Les ex-membres des troupes de choc de l'Empire observèrent le doigt de leur supérieur s'abattre lourdement sur la carte. Ils s'observèrent entre eux un instant, comme s'ils se consultaient pour savoir qui prendrait le risque de dire tout haut ce que tous pensaient tout bas. Finalement ce fut celui du milieu qui perdit.

- Madame, vous parlez de réunir prêt de huit mille hommes et femmes dans un massif alors que...
- Il le faudra, Major, le coupa Laün mettant fin au débat avant qu'il n'ait lieu avant d'observer les officiers un par un. Le véritable problème c'est qu’on n’a aucune idée de ce qui nous attendra une fois au sol. Préparez vos compagnies respectives et vos officiers. Où qu'on atterrisse, il faudra regrouper les hommes et partir le plus vite possible, avant que l'Empire n'ait eu le temps de nous envoyer toute une garnison sur la gueule. Lieutenant-colonel Nillaha, vous êtes désormais mon officier en second. Allez-y, on ce retrouve en bas.

Les trois hommes saluèrent et repartirent en courant. La jeune femme les suivis du regard jusqu'à ce qu'ils disparaissent de son regard et que les portes de la passerelle se soient fermés derrière eux. Ensuite, elle se repencha sur le projecteur, tapa quelques touches sur le clavier et recula d'un pas pour avoir une vue d'ensemble. La carte d'analyse se changea en une vue holographique-tactique. Les lignes indiquant les différentes altitudes se permutèrent en triangles rouge et vert de divers tailles. Ou plutôt un triangle vert et beaucoup de triangles rouges. Dans un coin, en-dessous d'une sphère rouge clignotante qui englobait la force d'attaque du Destroyer Imperial, le temps d'interception était estimé à un peu moins de sept minutes. Elle coinça son calot entre deux doigts et se passa une main dans ses cheveux blonds. Un réflexe nerveux. Car si elle avait dit aux trois soldats qu'il faudrait bouger vite, elle n'avait pas fait mention de l'horrible supposition qu'il fallait pratiquement prendre pour un fait ; celui que tous n'arriveraient sans doute pas à atteindre les points de rendez-vous. Si les chasseurs arrivaient à intercepter la trajectoire des nacelles, se serait un désastre. Les TIEs détruiraient des dizaines de capsule avant même qu'elles n'atteignent l'exosphère de la planète.
Elle s'obligea à ne pas y penser. Pas pour le moment. Elle allait se diriger vers le commandant et son groupe de volontaire, mais on la devança. Il avait beau être extenué, le dernier officier supérieur du Destroyer Victory-II Revenant avait encore de la voix. Sa tête dépassant de la fosse tribord, il fixait son officier en second comme s'il aurait voulu la jeter par le sas le plus proche.

- Commandant Laün ! hurla-t-il par-dessus le bruit des sirènes. Qu'est-ce que vous foutez encore ici ? Dégagez !

Disant cela, il marqua sa phrase par un grand geste du bras en direction de la porte. Laün croisa le regard de son supérieur et... elle hésita. Que pouvait-on dire à des hommes, à des officiers, qu'on était certain de ne pas voir le lendemain ? Le commandant la fixait d'un œil sévère et glacial, tel une dernière preuve de force de l'officier qu'il était. Elle serra la mâchoire et elle salua. Quelques secondes plus tard, les portes de la passerelle coulissèrent pour la dernière fois derrière elle. Laün ne vit jamais les épaules de son supérieur s'affaissé et la résignation apparaitre dans son regard. Elle couru à travers les couloirs jusqu'aux capsule sans se retournée.
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Ce qu'elle avait fait dans une vie antérieure...? Oui, en soit c'était relativement une bonne question. Pour avoir un tel acharnement de la Force à son égard, Laün avait dut être un véritable monstre. Un politique, sans doute. Mais quoi quelle puisse être, la réponse n'avait guère d'utilité à ce moment précis.

Ses yeux s'ouvrirent lentement, avec difficulté. Sa tête était penchée sur son épaule, ses bras pendouillant mollement le long de son corps. Elle avait l'impression que chacun de ses os venaient d'être broyé par un compresseur à ordure tandis que, dans sa tête, un chanteur Wookie, mauvais par-dessus le marché, donnait de la voix. Encore à mis chemin entre l'inconscience et la conscience, tout lui semblait surréaliste. Autour d'elle c'était le flou complet. Dans le petit passage étroit de la capsule, une forme noire passa devant elle dans une lenteur atroce. Quelque chose de blanc à ses côté sembla tombé lentement sur le sol, dont le bruit sourd se répercuta dans ses oreilles sous forme d'écho encore et encore. Elle entendait des sons métallique grincer, des étincelles qui sortaient de câble pendouillant devant ses yeux qu'elle ne voyait pas vraiment et des voix qui lui semblait venir d'outre tombe, alors que des silhouettes flous bougeait autour d'elle. Elle baissa les yeux, observant ses mains dont les doigts bougeaient tout seul. Une armure blanche se retrouva soudain penchée sur elle, ses mains appuyée contre les parois du pod et son casque informe lui ajoutant un air cauchemardesque à travers les yeux de la jeune femme. Les mots qui en sortirent s'étirèrent dans les oreilles de Laün, si bien qu'ils devinrent presque incompréhensibles pour ses tympans. Elle continua de fixé d'un regard absent cette forme étrange dont elle était presque persuadé qu'elle lui avait demandé si elle allait bien. Mais elle ne pouvait pas en être certaine. Pourtant il fallait qu'elle lui réponde. Oui, elle devait lui répondre quelque chose. Et alors que son cerveau analysait la situation avec une lenteur atroce, elle remarqua que la chose étrange bougeait. Elle levait un bras ganté. Oui, la chose blanche lui tendait quelque chose...

CLAC !

La lourde baffe qu'elle venait de recevoir la sortit de sa léthargie. Elle cligna des yeux sous l'effet du choc alors que son cerveau se remettait à fonctionner correctement. Le flou autour d'elle disparut. Les échos aussi. Les douleurs dans son corps se firent sentirent mais relativement moins présente. En revanche la sensation d'avoir un Wookie dans la tête, elle, était bien là. Le Scouttrooper l'agrippa rapidement par le bras.

- Allez, Commandant, levez-vous ! dit-il en l'aidant à se mettre debout.

Laün observa la scène clairement pour la première fois. Sous la violence du choc, des corps avaient été éjectés de leurs sièges et reposaient dans des positions atroces qui n’étaient originalement pas faite pour les êtres humains. Les autres reposaient sur leur siège. Leur dernier, pour certains... Les derniers survivants se relevèrent, encore quelque peu sonné ou grogis. Les autres, il fallait les laisser. Elle observa le soldat qui l'avait réveillé, secoué désespérément un jeune Second-lieutenant. En vain. Elle reconnue celui qui lui avait hurlé de se dépêcher sur le destroyer. Un gamin, tout juste sortit des classes de l'Académie. Quel effroyable gâchis.
La porte de l'engin s'ouvrit dans un bruit de dépressurisation, laissant pénétrer une soudaine lumière éblouissante par laquelle les quelques survivants du module en ruine s'en extirpèrent tant bien que mal et Laün en profita pour faire le décompte de ses hommes. Ou plutôt le compte. Un Commando, un Scouttrooper et deux Stormtrooper. Cinq, voila ce qui lui restait. Cinq hommes, elle comprise. Cinq sur sept mille sept cent sept hommes et femmes d'équipages, canonniers et soldats. Un véritable coup à l'estomac. Autour d'eux des Neimodien couraient dans tous les sens pour aller secours de cadavres, dont certains étaient ensevelis sous des morceaux de murs et de plafond que le module avait emporté avec lui dans sa course effréné. Laün, quelque peu dépassé par tous ces évènements trop soudains, observa ces dizaines de scène identique sans réellement les voir. Elle se demanda si elle était réellement la bonne personne pour tout sa ; elle était officier dans la Flotte Impériale, pas dans les commandos. Elle n'était pas bonne sur une passerelle mais tout simplement excellente. Elle connaissait chaque partie du vaisseau sur lequel elle servait, ses points forts et ses faiblesses. Elle savait comment l'utiliser à son maximum pour qu'il soit un véritable calvaire pour l'adversaire quelque soit son nombre ou sa puissance de feu. En revanche elle n'avait strictement aucune idée de la manière de conduire une guérilla avec un équipage qui n'existait plus... Elle commençait à douter d'elle-même quand son cerveau entrainé encore et encore la secoua, avec ses propres ordres. Où qu'ils atterrissent, il faudrait regrouper les hommes et partir le plus vite possible, avant que l'Empire n'ait le temps d'envoyer toute une garnison, avait-elle dit.
Où qu'ils atterrissent...
Les ordres étaient toujours d'actualité.
Où qu'on atterrisse...
Elle dégaina son blaster et se faufila jusqu'aux ordinateurs de bord de la nacelle pour relever rapidement la protection de la console de navigation, exposant ses composants électronique dont la carte-mère sur laquelle elle tira jusqu'à la faire exploser. Elle s'obligea à penser que des membres du destroyer avaient réussis à se rejoindre aux coordonnées prévues et elle en protégerait le plus possible par tous les moyens à sa disposition. C'était son devoir. Et si les Impériaux venaient finalement à trouver le lieu de rendez-vous initial, ce ne serait pas à partir de cette nacelle de survie. Lorsqu'elle sortit de celle-ci, les derniers membres d'équipage sous ses ordres formaient un petit arc-de-cercle autour du pod, apparemment soucieux de ce que pourrait faire les Neimodiens une fois les victimes secourus. Vue les dégâts et les cadavres aux alentour, même Laün pensait qu'il était inutile de demander une quelconque aide à ces gens. Elle tapa l'épaulette du commando.

- Scannez les transmissions, Sergent, dit-elle. Je veux savoir ce qui est arrivé aux nôtres.
- Qu'est-ce que je recherche, madame ?
- Tout ce qui est en relation avec eux, répondit Laün avec cette étrange boule dans le ventre en fixant le dur masque stoïque. Survivants, prisonniers, morts... Et les localisations les plus précises de ceux qui se sont échappés. Les nacelles de survies ne tombent pas du ciel tout les jours, les Impériaux vont obligatoirement en parler.

Disant cela elle observa les alentours. Cet endroit allait sans doute grouiller de de types en armures, il était inutile de rester dans le coin plus longtemps. Elle devrait rassembler le plus de survivant possible et si possible établir un lien avec une quelconque poche de résistance déjà opérationnel sur cette foutu planète. Et tandis que le petit groupe se dirigea vers la porte la plus proche d'un pas de course, Laün se demanda comment toute cette situation avait pus dégénérer aussi rapidement. La Force avait décidément un vrai problème avec elle et sa commençait à l'agacer sérieusement.
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Ce fut la discipline acquise à l'Académie qui permit d'empêcher que le Commandant Laün ne devienne complètement dingue à force de tourner en rond encore et encore. Oui, elle avait bien trop de discipline pour stopper net sa course folle afin de se mettre à hurler sous les effets du stress et de la colère. Ce qui n'empêcha pas une longue, très longue série d'injures de traverser son esprit. Saloperie de Neimodiens...

Elle descendait les marches des escaliers quatre par quatre, ses mains s'agrippant à tout ce qui pouvait l'aider à gagner quelques secondes. Elle n'avait qu'un seul objectif et se focalisait dessus. Peut-être même un peu trop. Mais il fallait que les membres du petit groupe sortent de cet immeuble. Les troupes de choc de l'Empire débarqueraient dans le bâtiment d'une seconde à l'autre, arme à la main, tirant sur tout ce qui bougerait avant de chercher des survivants pour d’éventuelles questions. Ils devaient tenter de trouver un endroit sûr en-dehors du building, même si la chance de ne pas se faire prendre était minime. Voir quasi-inexistante. Laün le savait. Ne pas connaître la région alors que toute la garnison d'une planète vous recherche est être aveugle. Mais elle ne voulait pas écouter cette petite voix au fond d'elle.
Non, elle faisait en sorte de n'entendre que le bruit des bottes tapant contre les marches en ciment et de ne sentir que les battements de son cœur qui semblait vouloir sauter hors de sa poitrine. Elle ne faisait pas attention aux nombre d'étages descendus et avait perdu le compte des Neimodiens, sans doute attiré par le bruit d'une nacelle de survie s'écrasant sur un building, venant à contre-sens qui avaient été éjecté du chemin par Laün et son équipe avec une grosse frayeurs pour les plus rapide ou les plus peureux - qui s'empressaient de s'écarter ou de faire demi-tour - et par un brusque coup d'épaule pour les autres malchanceux. Il faut dire aussi que les quatre soldats en armure étaient loin de faire dans la dentelle pour se frayer un passage.

- Commandant, ça sera plus dur que prévu, lança soudain le commando à un pas derrière elle. Les communications sont encodées dans un cryptage que je n’ai pas dans mes bases de données. Impossible de tirer quoi que ce soit de la part des Impériaux, et je cherche encore à voir si nos hommes ont leur propre canal de communication, mais je supposerais plus à un silence radio de leur part : ça serait plus probable aux vues des circonstances actuelles et les mettraient moins en périls…

Oui, il fallait s'y attendre évidemment. Mais ne rien pouvoir tirer des communications Impériale de la région signifiaient que, en plus d'être aveugle, la petite équipe était complètement sourde. Elle s'apprêtait à répondre lorsqu'une brusque crampe se fit sentir dans son mollet. Son talon glissa, ratant l'avant-dernière marche. Se rattrapant de justesse sur le mur en face, elle fit signe que tout allait bien. L'adrénaline avait beau aider à garder les yeux ouverts lorsqu'on était extenué, elle ne faisait pas attention à votre place. Cela aurait put être comique si la situation n'était pas aussi désespérée. Laün arrêta d'un geste le commando et laissa continuer le reste du groupe.

- Très bien, sergent, dit-elle en étirant sa jambe dans une grimace de douleur. Inutile de perdre du temps à tenter de pirater le codage Impérial avec vos équipements interne. En revanche, gardez une oreille sur les canaux externes, dès fois que.
- Bien, Madame, répondit simplement le soldat.

Ce dernier s'écarta, tendant le bras en direction des escaliers qui continuaient encore et encore. Une véritable descente aux Enfers. Puis, après une brève inspiration et un hochement de tête, Laün reprit sa course folle, le sergent sur les talons.
Ils rattrapèrent le reste de l'équipe au rez-de-chaussée, la dernière marche donnant sur un "zéro" peint à-même le mur. Les soldats fixaient, le doigt sur la gâchette, la sortie de la cage d'escalier. Derrière se trouvait certainement le hall d'entré du bâtiment remplis de types en armure. Laün s'apprêtait à ordonner d'entrouvrir la porte quand un son inconnu émergea des ténèbres. Une jeune fille, tout juste sortit des jupons de sa mère, sortit d'un angle mort de l'étroite pièce. Laün lui aurait sûrement dit d'un ton acerbe d'aller retourner jouer avec ses peluches si la fille n'avait pas ouvert la bouche la première.

- Et vous comptez aller où comme ça, à débouler dans la rue sans aucune finesse pour vous jeter dans la première patrouille venue ? A moins que ça ne soit ce que vous cherchiez…

Elle avait du cran la gamine, il fallait l'avouer. On ne pouvait pas parler à des soldats vous pointant tous une arme à quasi bout portant comme à des gosses dans la cour de récréation, sauf si on n’était pas ce qu'on avait l'air d'être. Laün jaugea son interlocutrice quelque secondes avant de baisser son arme, faisant signe aux autres de faire de-même. Tous s'exécutèrent à l'exception du sergent qui, bien que son doigt s'éloignait de la gâchette, le canon de son arme lui, resta bien pointé sur l'inconnue.

- Et toi, demanda Laün avec une curiosité non feinte, tu es qui ?

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« Une petite rébellion de temps en temps, c'est comme un orage qui purifie l'atmosphère. »
Thomas Jefferson




Un sourire de chipie se forma sur les lèvres finement ciselées, elle examinait chaque personnage en face d'elle, analysant rapidement les facultés et capacités de chaque, elle mit sa main sur le coté et repoussa une mèche de cheveux qui lui barrait le visage, la blonde lui avait demandée qui elle était et à vrai dire elle allait se faire une joie de répondre:

« Bon je vais vous la faire courte: je suis votre seul porte de sortie pour sauver vos jolis ptits culs de tout les impériaux qui grouillent dans le coin, sachez que je sais qui vous êtes et que l'organisation pour qui je bosse sait aussi qui vous êtes, nous savons aussi que vous avez été trompés par ces tortionnaires de l'Empire et on pense que vous feriez d'excellentes recrues... J'veux pas vous forcer la main mais si vous voulez survivre j'suis un peu votre seul espoir... Il vous sera demandés qu'une seule chose: la fermer et combattre ces ordures... »


L'un des stormtroopers ne put s'empêcher de rebecter en tentant de prendre un air malin:

« Ça fait deux choses, pas une... »


L'autre la fusilla du regard, elle choisit de prendre place sur une des marches de l'escalier en attendant que les autres se décident, après un moment qui durait bien trop de temps au goût de la jeune femme, les cinq se décidèrent:

« Ok, on vient. »


Un nouveau sourire se forma sur le visage de la jeune femme, elle était folle cette fille ou quoi? Toujours est-il que sans prévenir elle s'élança vers ce qui semblait être une porte dérobée, les autres se regardèrent pendant un laps de temps proche de deux secondes, enfin pas vraiment, plutôt une seconde et cinquante et un dixièmes, tout ce beau ptit monde commençait à en avoir ras le cul d'être trainé d'un coin à un autre, normal surtout quand on repensaient à ce qu'il avaient tous vécus. Suivre la jeune femme les fatigua encore plus car celle-ci était vive et rapide, ils peinaient à se maintenir à une distance raisonnable. Puis enfin ils atteignirent un speeder, la jeune femme était déjà au volant.

« Bon vous montez? Ou vous voulez qu'on attendent les impériaux pour le pique-nique? »


Antipathique, cynique, chiante: c'était bien une gonzesse! Les cinq autres grimpèrent sans mot-dire, du moins pour l'instant, nul doute que la plupart de ces gars rêvaient de coincer la jeune fille et de lui apprendre la vie. Mal leur prendrait, elle savait se défendre et elle leur aurait surement appris sa vie.
Ils roulèrent ainsi pendant un bon moment, passant par de petites ruelles le plus souvent dans des quartiers délabrés, la jeune femme les conduisit dans un hangar pourri. Une fois que tous furent rentrés elle amena la lumière dans le sombre bâtiment, une bâche était disposé sur un objet imposant, aucun doute ne planait: ce devait être un vaisseau spatiale.

La jeune femme pressa un bouton et la bâche se souleva d'elle même révélant un Transport Léger 3-Z à l'aspect peu engageant, on aurait presque dit que ce tas de ferrailles n'avait pas quitté le sol de cette planète depuis des années.
Ce qui était le cas en vérité.

Elle appuya sur un autre bouton et s'exprima dans un langage qu'aucun d'entre eux ne put comprendre. Une fois qu'elle eut terminée de parler elle se tourna vers le petit groupe et les toisa avec arrogance, gratifiant ces derniers de regards moqueurs et de sourire en coin, ponctué par les petits bruits qui peuplaient le hangar désaffecté, dans cette ambiance, a mesure que le temps avançait la tension augmentait.

Est-ce que l'Empire était à leur trousse?

Qui était vraiment cette gonzesse?

Allaient-ils s'en sortir?

Puis quelques minutes plus tard le bruit d'un speeder s'arrêtant se fit entendre, la jeune fille fit signe de se taire, dégaina son pistolet blaster et scruta par une fenêtre. Après un bref moment de stress elle se tourna vers le petit groupe de réfugiés et sourit:

« Pas de problèmes. »


Aucune attaque. Aucune sarcasme. Aucune moquerie.
Dingue, cette fille avait ses règles ou quoi? Bientôt trois autres gars les rejoignit, tous des gros bras. La fille après quelques instants, prit la parole:

« Bon voilà ce qu'il va se passer: vous allez monter dans le vaisseau, pendant que je vais piloter mes trois collègues vont vous faire passer des tests, si vous les réussissez vous pourrez rejoindre notre mouvement... Des questions? Nan? Bon on y va alors... »


Et elle pénétra dans le vaisseau, s'installant dans le cockpit tandis que les trois hommes conduisaient le petit groupe à l'intérieur du vaisseau, dans un endroit plus vaste. Pour la plupart des membres du groupe des survivants, voir que l'endroit le plus vaste de ce vaisseau était toujours plus réduit que la plus petite des pièces d'une frégate Victoire était choquant. Ils s'y accommodèrent non sans difficultés.

Les gardes leur firent alors passer de multiples tests tandis que le 3-Z décollait. Et lorsqu'il quitta Cato Neimoidia, les survivants avaient encore beaucoup de tests à faire!

Spoiler :

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Le speeder tourna brusquement. Un peu trop même. Laün ne passa qu'à trois centimètres d'un choc à la tête et certainement d'une commotion cérébrale. Cette fille aux commandes était tout simplement timbrée. Un autre virage, moins brusque, et le véhicule circula dans une petite ruelle qui devenait de plus en plus étroite... trop étroite ! Le speeder ne ralentit pas et passa d'extrême justesse entre deux bâtiments. Sa main s'agrippa à la poignée de la portière aussi fort que possible alors que l'engin filait à pleine vitesse et que ses yeux mi-clos ne pouvaient quitter de vue les murs, qui défilaient à côté d'eux à une distance tellement ridicule qu'elle en devenait obscène.
Aussi, elle fut ravit lorsque le speeder s'arrêta enfin et que la fille coupa le contact.

Ils se retrouvèrent dans un hangar lugubre, à l'abandon et à l'extrême limite de s'écrouler sur lui-même si une personne en surpoids avait le malheur de s'y aventurer. Le petit groupe y pénétra pour qu'on leur fasse découvrir une seconde épave, mais volante celle-ci. Laün fit une grimace. Ça pouvait voler un engin comme ça ? Elle n'était jamais montée dans un appareil plus petit qu'un Croiseur Dreadnaught. Okay, elle savait tout de même qu'ils ne quitteraient la planète avec un bâtiment de plusieurs centaines de mètres de long et armés de la proue à la poupe, mais pour quelqu'un qui venait de servir six ans sur un Destroyer de classe Victoire-II, le changement était aussi brusque que la conduite de la jeune femme tout à l'heure. Et les soldats devaient certainement pensé la même chose. Tous s'observèrent à travers leur casque avant de se tourner tout à tour vers leur commandant et la gamine, comme pour vérifier que ce n'était pas une blague de mauvais gout. Voyant que personne ne s'écriait soudainement « Surprise ! » tout en exhibant un croiseur Tartan encore resplendissant, ils s'approchèrent, prudemment, du 3-Z. Laün passa quelques minutes avec le sergent en faisant le tour de la coque, tapant quelques fois du poing, pour être certaine que ce tas de ferraille à propulseur n'allait pas ce perdre en morceaux à l'allumage.

Un bruit de speeder les mis tous en alerte. Avant même que la jeune femme ne soit arrivé à la fenêtre, le sergent commando avait ordonné aux trois autre soldats de prendre positions par simple signe de la main avant de posté à côté de Laün, adossée à un mur, son arme à la main. On pouvait dire ce qu'on voulait de l'Empire, mais ses soldats étaient les meilleurs.
La tension de la fausse alerte retombée, ils observèrent trois silhouettes s'approcher d'eux.

Les trois types avaient l'air d'être de vrai dur. Certes, Laün avait depuis longtemps apprit que nombres d'apparence - pour ne pas dire toutes - étaient trompeuse. Et pour relativiser, qu'importe la carrure, un tir de blaster entre les deux yeux, règle radicalement un litige. Mais cela ne peut faire disparaître la première impression. En l'occurrence, celle que Laün voyait tout à fait les dits bonhommes, sans armes, devant un peloton de droïde de combat. Et en sortir vivant.
Ils les conduisirent à l'intérieur du vaisseau et le groupe se dispersa aux quatre coins d'une pièce qui semblait être plus étroite qu'une cellule de détention à bord d'un destroyer. Pendant quelques secondes qui semblèrent durer une éternité, les anciens Impériaux et les trois inconnus se regardèrent en chien de faïence. Il fallut que l'un d'entre eux face un signe de la main autorisant le petit groupe à s'asseoir pour que cette étrange tension, venue sans doute des armures et de l'uniforme Impérial que portaient Laün et ses hommes mélangé à l'énorme stress et dose d'adrénaline que subissaient ses derniers depuis plusieurs heures infernales, se dissipe légèrement.

Laün s'installa sur une sorte de petit canapé, ou un large fauteuil, placé devant une table de Dejarick, et fut rejoint par le sergent qui s'assis à l'extrémité, une fesse quasiment dans le vide pour se relever plus vite au cas où. Les vielles habitudes - ou plutôt l'entrainement de survie - avaient du mal à partir. Il retira son casque, faisant apparaitre pour la première fois son visage carré. Il tourna la tête jusqu'à son épaule et observa son supérieur.

- Vous croyez qu'on peut leur faire confiance ? demanda-t-il sans baisser la voix.
- Je peux vous donner trois raisons à cela, sergent, répondit Laün d'un ton grave en hochant la tête. La première, c'est que nous n'avons pas vraiment le choix puisque c'est la seule solution qui s'offre à nous.

Elle garda le silence, son regard passant d'un des gros bras à l'autre alors que le sous-officier hocha la tête. Difficile de réfuter un argument pareil.

- Et les deux autres, mon commandant ? fit le sergent après quelques secondes.
- La première raison enlève tout intérêt aux deux autres, répliqua-t-elle.

Le soldat ne put s'empêcher d'hausser les sourcils quelque peu surpris. Puis, avec un sourire en coin, il déposa lourdement son arme sur la table de Dejarick en fixant les trois bonhommes.
Oui, comme on dit « Old habits die hard ».


HRP : Désolé de cette chose que je prétend être un RP :/

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