Nagapatam.

Le présent rapport a pour objectif de dégager l’activité économique que représente le commerce illégal en secteur bothan en la découpant en trois segments pouvant être étudiés séparément tout en respectant une cohérence dans l’organisation des flux de contrebande et du trafic interstellaire du secteur. Il s’agira, dans un premier temps, d’identifier les routes commerciales illégales du secteurs ; dans un second, d’identifier les astroports ou régions dans lesquels les marchandises transitent et sont vendues. En troisième lieu, seront abordés les acteurs importants dans cette activité économique, leurs bases et réseaux d’influence. Seront concomitamment abordés les personnels de ces “marchands” susceptibles de servir notre cause pour un temps bref ou prolongé. En quatrième lieu, sera fait un inventaire des entreprises actives en secteur Bothan dans le transport légal de marchandises.

I.Routes commerciales illégales.

Les routes de commerces illégales du secteur Bothan se concentrent pour 90% d’entre elles sur les voies usuellement employées pour le commerce légal, comme c’est le cas dans la majorité des secteurs de la galaxie.

Les principales routes illégales de commerces passent par Bothawui, centre économique et administratif du secteur et courent jusqu’à Moonus Mandel en direction de Tatooine, en secteur Hutt. Plus généralement, les principales voies de transit de la contrebande en secteur Bothan aboutissent dans l’hégémonie Hutt ou transitent par ledit secteur en direction de la passe Correlienne ou en provenance de celle-ci. Une part mineure de la contrebande du secteur bothan est également en lien avec plusieurs centaines de mondes de richesse moyenne, situé dans l’espace entre les secteurs bothans et du Noyau. Cette région peut déservie, sert parfois de transit à des marchandises provenant du Noyau et est donc une région à pirates sans grande ampleur mais néanmoins présents. Les efforts impériaux pour détruire cette piraterie sont demeurés vain en raison d’un capacité de destruction et de démantèlement inférieure à la capacité de régénération de la criminalité.

Au sein du secteur Bothan lui-même, la contrebande est essentiellement limitée aux axes Bothawui-Moonus Mandel (en passant par le monde de Roon) ainsi que vers Dressellian et Sennatt.

En matière de transit et de vente, l’on peut donc constater que le secteur Bothan est essentiellement une zone de transit et également de production (depuis Sennatt et Bothawui). Le transit se fait en majorité entre planète de l’Hegemonie Hutt ou à destination de la passe correlienne. 



II. Lieux de transit, d’escale et de vente.

Les sites de vente ou plutôt de transfert de propriété, en matière de contrebande, se situent généralement au même lieu que celui des escales et du transit des marchandises. Ces lieux peuvent être des ports francs ou des astroports tout a fait normaux.

En matière de port francs, l’on peut constater que leur nombre en secteur Bothan est relativement restreint. Le premier du secteur est Bothawui même, ou du moins les restaurants et salons de l’astroport de la planète. Le négoce y va bon train et il n’est pas rare d’y rencontrer des capitaines peu regardant sur le contenu de leur marchandises ou le tonnage réellement embarqué à leur bord.

Le second port franc de la région est le monde de Roon. Roon, monde notoirement connu pour être difficile d’accès, n’est pas menacé dans son existence en raison même cette difficulté d’accès. Cette même difficulté d’accès limite ses possibilités de croissance en raison du faible volume de trafic supportable par la passe des siths.

Le troisième port franc est enfin Nagapatam, contrôlé par nous, ancien Tanière I. Les récentes prises de l’organisation ont permis d’attirer un public plus important et drainer une partie de l’activité des plus petits ports francs. Son volume de marchandises négociées n’est pas aussi important que celui de Moonus Mandel ou Roon, mais la valeur des marchandises qui y ont négociées est supérieure à celle des autres ports. Enfin Nagapatam et son système servent également au transbordement de marchandise illégale à l’abri des regards indiscrets.

Le quatrième port franc est l’astroport de Moonus Mandel lui-même, il demeure faible en matière de flux d’argent mais important pour son volume. 

De manière général, il convient de constater que négociations réellement importantes n’ont en secteur bothan, pas lieu dans des bases secrètes ou ports secrets mais à proximité des grands astroports réguliers et connus. Ces transactions illégales se mêlant à des échanges licites, sont indécelables dans la foule ou presque. Un port franc est une station spatiale ou troglodyte, illégale, et en raison même de son existence, potentiellement destructible à tout moment. Le danger inhérent à l’existence port franc limite son importance économique, une fois trop important, celui-ci est amené à être découvert et la force actuelle du pouvoir central exclu toute possibilité de victoire, une fois une port franc découvert. Une solution serait la multiplication des ports francs ou la création de ports francs mobiles mais mes premiers auraient statistiquement plus de chances d’être découverts par les forces de l’ordre tandis que les seconds engendreraient une communication importante avec les clients habitués, ce qui serait source de dangers.

III. Acteurs important dans la contrebande du secteur bothan.

Trois concurrents susceptibles d’être dangereux pour nous ont été identifiés en secteur bothan. Tous trois sont à la tête d’organisations importantes ou relativement importantes et disposent d’une capacité paramilitaire directe ou indirecte conséquente. Ces acteurs seront abordés du moins influent au plus important.

Le premier est Huk Gal’la, chef d’un clan bothan proscrit de sa planète pour crimes. Il se livre tant à la contrebande qu’à la piraterie. Infiltrer ses troupes ou en pousser à la trahison sans menaces graves sera presque impossible à réaliser du fait de la solidarité du clan. Nous avons connaissance d’un de ses deux ports francs actifs, nous ne faisons que supposer la position du second. Tous deux se situent au Nord arbitraire du secteur Bothan, ce qui laisse malgré près de septante-et-un systèmes stellaires à couvrir. Les forces du clan Ala sont de onze cargos légers et six corvettes et canonnières. Leur armement est divers et leurs équipages ont bénéficiés d’une formation correcte, leur expérience est notable.

Le second est un humain Romer Felkrankin et est basé à Roon. Felkrankin contrôle une flottille de 30 cargos légers et dispose d‘une base d’opérations sur Roon. Il est susceptible d’armer ses cargos et dispose d’un vaisseau Q ainsi que d’une dizaine de corvettes auxquelles viennent s’ajouter trois yach armés. Sa particularité est sa puissance financière lui permettant de mobiliser d’importantes forces de mercenaires en cas de conflit et donc d’être bien plus dangereux qu’il ne le parait en réalité. La relative difficulté d’accès à Roon lui permet également de jouir d’une certaine impunité. Felkrankin tire sa puissance financière de ses activités marchandes sur Roon, où il détient d’autres commerces que ses activités de transport.

Enfin le troisième et dernier grand contrebandier est Jork Bey’Gal. Ce bothan, patriarche du clan Agal. Le clan Agal représente la plus grosse organisation de contrebande du secteur Bothan. Contrôlant l’essentiel de l’astroport de Bothawui, une demi douzaine de petits clans lui est inféodé et forment ses forces. Les bothans du clan Agal sont actifs dans la passe corellienne et sur la voie corellienne-rima. Leurs contrebandiers usent de procédés variés. Un tel clan doit nécessairement avoir des ennemis et les clans vassaux pourraient potentiellement préférer un autre régime. Diviser pour régner sera l’unique méthode efficace contre ce clan, à moins qu’une ouverture n’existant pas encore puisse être exploitée.


IV. Entreprises de transport

Le transport civil légal n’est frappé d’aucun monopole actuellement. Il est cependant dominé par les anciennes grandes corporations de transporteurs nationalisées par l’Empire. Tout investissement dans la transport légal entraînera très probablement une concurrence sévère en la matière ainsi que de potentielles rétorsions par le biais de la législation.