Et pour 50 millions de crédits en plus ?

Darryck avait reçu des ordres clairs du Général Tor. On avait besoin d'argent, de beaucoup d'argent, en attendant que le Congrès à bord de l'UGCS Antarès prenne fin. Il s'était alors rendu sur Sullust ... Enfin, dans le système Refuge-I ou les tout nouveaux YV-330 de la flotte Rebelle avait commencé leurs opérations de contrebande. Darryck donna l'ordre d'interrompre ces opérations. Il rassembla l'ensemble des forces disponibles. Ils avaient une nouvelle mission. Elle restait clandestine mais la plupart des hommes y étaient préparés. Le Général mobilisa rapidement les meilleurs hommes disponibles sur la station, au nombre de 5000 et récupéra également les garnisons de Nébula-1. Sa Force armée s'élevait alors à 15 000 soldats d'élites, tassés dans les frégates, les corvettes et les canonnières, tandis qu'on avait rempli vingt cargos de soldats à ras bord.

La petite flotte Rebelle quitta alors rapidement la station colonie. Ils ne s'absenteraient que quelques heures, et rejoignit un point de l'espace éloigné de tout systèmes stellaires ou Darryck avait donner rendez-vous à un petit groupe de mercenaires contactés quelques jours plus tôt. C'est avec que se jouerait le gros de l'opération. On commanda un scan rapide du monde ciblé par trois corvettes correliennes, qui devaient croiser autour de celui-ci en attendant les ordres. Elles avaient des codes d'identification qui correspondaient à diverses compagnies écrans, basées dans le secteur Hapès. Une enquête appronfondie auprès des autorités du secteur révelerait assez facilement que ces compagnies n'étaient rien de plus qu'un compte en banque totalement vide, mais les Confédérés savaient que les Impériaux n'allaient pas faire une enquête sur la provenance et l'identité de tout les vaisseaux qui croisaient l'orbite de leurs mondes. Ils n'avaient pas fini s'ils commençaient ainsi.

Les Scanners ne révèlèrent rien en orbite de la cible. Excellente nouvelle ...

L'échange fut bref et efficace. En quelques instants, les deux chefs d'Escadre s'étaient accordés sur la meilleure tactique à adopter pour prendre la planète. C'était un raid en aveugle. Il ne devait pas durer plus de douze heures. Mais dans quelques instants, Dorvalla ne pourrait payer payer le moindre impôt à l'Empire ce mois-ci. La bataille couterait cher aux autorités impériales. Sans doutes celles-ci feraient-elles également attention à ce qu'elles avaient l'intention de placer pour assurer la défense de leurs mondes, et assurément, cela servirait les intérêts des Confédérés sur Sullust. L'heure était à la vengeance. Et tous l'avaient compris lorsque leurs croiseurs et leurs frégates bondirent en hyperespace pour venir porter la mort parmis les impériaux sur Dorvalla.

La flotte désactiva ses hyperpropulseurs derrière l'ombre Radar que lui accordaient la Lune de Dorvalla. LEs Confédérés avaient bien choisit leur moment : elle n'était qu'à quelques centaines de kilomètres de la position du satellite Holonet qui assurait les communications de la planète avec le reste de la galaxie. Darryck signifia bientôt à l'hologramme de Nyna qu'elle pouvait y aller. Ce morceau là du plan correspondait à son travail.

HJ : Bon, si on en croit les listes de l'Empire,y'a rien qui défend Dorvalla. Mais nous, on est des mecs gentils, donc on est ok pour considérer qu'il peut y avoir une ou deux dizaines de milliers de Soldats Impériaux (pas les stormtroopers, les autres un peu bouseux sur les bords :])

Darryck quitta la passerelle à l'instant ou le Sattelite, qui ne pouvait atteindre les canonniers de la Flotte de l'Organisation, explosait. Avec un signe rapide en direction de l'Amiral Dabriski, bien plus doué que lui pour lui batailles spatiales, il se dirigea vers ses propres quartiers ou il enfila prestement sa tenue de combat. Se saisissant d'un E-5 et d'un DL-44, il descendit vers les hangars ou les Soldats de la Confédération s'entassaient maintenant un à un dans leurs Cargos, ceux là même qui allaient servir l'assaut. Les Forces Spatiales de Nyna quittaient la flotte pour disposer les "sécurités" en périphérie du système. D'ici quelques minutes, ils serraient totalement tranquillisés : les flottes impériales, aussi nombreuses soient-elles, allaient bientôt se casser les dents contre les champs de mines disposés à la périphérie. De sorte qu'ils auraient le temps d'évacuer avant qu'elles n'arrivent ... dans la seule perspective ou elles soient "mise au courant" de ce qu'il se passait sur Dorvalla.

Darryck embarqua dans un transport avec ses hommes tandis que son groupe d'assaut se rassemblait à proximité de la frégate. Objectif, frapper la capitale. Bientôt, le Moff Caldonn, qui dirigeait cette planète serrait "jugé" et éxécuté ... Enfin surtout éxécuté. Darryck se rejouit. Ses forces se lançaient maintenant à l'assaut ...

Darryck et ses commandos n'eurent aucun mal à prendre position dans le palais du gouverneur. Lui et ses hommes avaient maintenant pris position partout dans le bâtiment : au fenêtres, des mitrailleurs prenaient position, dans les bureaux, les fonctionnaires impériaux étaient sommés de s'agenouiller et de mettre les mains sur la tête. On les regroupait dans la vaste cantine des employés, ou il serrait plus facile de les controler. Une soixantaine d'homme pris position tout autour de la pièce, fusil d'assaut à la Main, patrouillant au milieu des prisonniers et veillant à ce que ces derniers ne fassent pas de gestes stupides. On arrêta les plus proches collaborateurs du Moff Local. Lui même fut arrêté et sommairement éxécuté dans la cour du batiment pour "Crimes contre la vie", "Crimes contre la République", "Crimes contre les peuples" et "Crimes de guerre". Ces collaborateurs à la sécurité connurent le même sort. Ses meilleurs officiers qui purent être capturés dans le batiment furent passer à tabac afin de livrer toutes les informations qu'ils avaient au sujet des activités impériales dans la Voie Correlienne Rimma. Lorsque Darryck fut averti qu'une contre-attaque impériale était menée contre sa position, son sang ne fit qu'un tour : il organisa la défense, barricada fenêtres et couloirs, fit mettre des armes lourdes en batterie et contacta immédiatement ses Forces Aériennes : les ordres étaient clairs : feu à volonté !

Sur la colonne de Soldats Impériaux qui tentait de rejoindre le siège de l'Empire, les chasseurs ARC-170 et Bombardiers V-Wing foncèrent comme des démons à qui l'on aurait désigné une proie facile. Passant au ras des Building, ils criblèrent les soldats impériaux qui avançaient avec circonspection de leurs lasers et de leurs missiles. Les V-Wing plongeaient en piqué pour faire pleuvoir une série de bombes sur leurs positions, les ARC-170 massacraient sans répis tout ceux qui se dispersaient. Ils avaient ordre d'agir de la sorte jusqu'à ce qu'un drapeau blanc soit agité.

Delkoon décida qu'on ne passerait pas par la porte. Il ordonna à quatre escouades de cinq hommes de se placer tout autour de la salle. Chacune d'elle étant équipée de quatre charges d'explosifs murales. En quelques instants, tout fut en place, et quatre gros trous furent forés à coup d'explosifs dans ces solides murs. Suivant l'explosion de près, une demi-douzaine de grenades lacrymogènes atterrirent dans la pièce. Provoquant d'épais nuages de fumée noire, opaque et irritante, et dans le concert de toux et de cri qui suivit la chute des explosifs, les soldats Rebelles, masques à gaz fichés sur leurs visages, pénétrèrent en Force dans la pièce. On élimina les plus coriaces des soldats impériaux en quelques échanges de coups de feu tandis que ceux qui n'étaient même plus en mesure de combattre étaient désarmés et jettés à terre. Chacun des fonctionnaires impériaux du BSI furent fouillés en détails et conduit dans la cour, à l'air libre, ou ils furent plarqués, à genoux, mains sur la tête, et fusils mitrailleurs braqués sur leurs nuques.

Un interrogatoire qui n'avait rien à envier aux techniques impériales fut administrer à chacun des agents du BSI que l'ont put identifier. D'une certaine manière, les Confédérés se vengeaient de ces hommes qui les avaient opprimés si longtemps en leur infligeant les mêmes supplices. On protège les civils, certes. Mais rien n'avait été indiqué concernant les impériaux. Telle était la doctrine de Nash Tor. Après la propagande, la guerre économique et la guerre militarisée, Nash ouvrait un nouveau champ de bataille : la guerre psychologique.

Dans la salle sécurisée, en contrebas, les informaticiens des sections d'assaut se ruaient sur les ordinateurs pour annuler les procédures de suppression des données, et en télécharger un maximum sur leurs ordinateurs. Les dossiers des opposants étaient nettoyés et supprimés (après qu'ils les aient eux-mêmes copiés, dans le but de les protéger). Les messages des impériaux étaient décryptés et analyser pour en tirer un maximum d'information, entre autre sur les entreprises pro-impériales ou pro-Rebelles de la planète, les fichiers des individus surveillés, les rapports de mouvements de troupes et de vaisseaux du BSI, les données sur les ravitaillements impériaux, et notamment à destination de Sullust. Une autre victoire Confédérée sur un nouveau terrain de combat : la Guerre du Renseignement.

MJ ? Quelles informations sont récupérées dans les dossiers des BSI ?

Télévision :
PNJ : Capitaine Kiloo

Kiloo convoqua une réunion des principaux journalistes de la télévision impériale. Il reçut également un mail de Delkoon lui indiquant les principaux journalistes fichés comme "à surveiller" par l'Empire, obtenu depuis les bureaux des BSI. Grâce à ces importantes données il put facilement identifier les visages auquels il pouvait faire confiance. Après avoir reparti globalement les taches, en marginalisant les pro-impériaux au maximum, il rassembla chacun des journalistes "à surveiller" et les pris un à un en tête à tête. A chacun d'eux, il confia l'un des grands sujets des vingt dernières années à couvrir et à éclaircir, leur confiant de volumineux dossiers éléctroniques qu'il avait rassemblé, du temps ou il travaillait à la contre-propagande Rebelle. Economie, Société, Conflit, il y avait là d'impressionantes quantités d'informations et de données à synthétiser pour ces journalistes idéalistes, suffisament malin pour avoir sut passer entre les mailles des filets impériaux et adapter leurs discours. En outre, il leur demanda tout simplement s'il acceptaient un nouvel emploi : travailler pour les Forces de l'Intérieur Sullustéenne, qui rejoindraient bientôt une organisation plus vaste, et y faire du vrai journalisme, objectif et totalement libre. Certes, leurs salaires ne seraient pas extraordinaires : un lit, trois repas par jour, et énormément de travail. Mais lui-même avait travaillé au sein de la Presse Sullustéenne avant de combattre. Et il ne pouvait plus supporter la censure des impériaux. Alors il estimait que ces journalistes penseraient peut-être comme lui.

Trésor Public :
Capitaine Alexeï

Alexeï se tenait face à l'Impérial. Cagoule et masque à gaz fichés sur son visage. Il était méconnaissable, comme tout les Confédérés qui attaquaient la planète. Il lui braquait dessus un DL-44 qu'il soutenait fermement, encadré par une demi-douzaine d'hommes en armure, aux aguets, Blaster E-5 braqués. Il se mordit la lèvre. D'un regard vers son radio, qui lui fit un bref signe de tête, il s'assura que le Caporal Wooshir faisait sa part du boulot. Parfait. Maintenant, gagner du temps.

[Cpt Dorigan Alexeï] Ok Bonhomme, c'est bon on a compris ton petit jeu. On va te proposer un deal d'accord ? Tu désactives ton détonateur thermique, tu le fais rouler jusqu'à nous, et je te garantie un vrai procès, juste et équitable. Et franchement ... Tu risques pas grand chose. Tu es quoi ? Chargé de la sécurité dans ce batiment non ? Je parie que t'as une femme, des enfants, une famille. Je suis même sûr que tu es un très bon père, et que t'as signé dans l'Empire pour gagner ta croute, payer ton loyer, et tes factures. On peut pas t'en vouloir. C'est totalement normal. Pour nous, tu n'es rien, même pas un mauvais bougre. Tu as fait quoi de mal ? T'es allé faire une saisie chez un type qui a pas payé ses impôts la dernière fois ? Et alors, c'est la loi. Tu l'éxécute. C'est ton métier. Très bien. J'admire ton courage et ta bravoure en venant te dresser contre des commandos aguéris et entrainés. Je trouves que tu en as beaucoup. Tout ça pour protéger les impôts du contribuable. Ce serrait super chouette de ta part, si seulement ces impôts ne servaient pas à payer de nouveaux destroyers stellaires et à entretenir ceux qui bombardent ma planète en ce moment. Franchement, je te jure que c'est vrai. J'suis même sûr qu'on aurait put être bons copains dans une autre vie et dans d'autres circonstances. Seulement voila, on est chacun d'un coté de la barricade et c'est pas forcément une situation réjouissante.

Une goutte de sueur perlait sous sa cagoule. Il débitait au fur et à mesure et essayait d'être le plus convainquant possible. C'est vrai quoi ! Les types qu'ils avaient en face d'eux n'étaient pas des stormtroopers. On leur avait pas laver le cerveau à eux. Un bref espoir de ne pas avoir à trouer la peau de ce pauvre larron lui traversa l'esprit. Il poursuivit :

[Cpt Dorigan Alexeï] Merde quoi ! Ca vaut vraiment le coup de te faire sauter ? Toi et tes hommes avec pour quelques creds ? En plus des creds qui vont servir à aller massacrer des civils sur Sullust ? On te paye assez pour ça ? Je suis pas là pour casser de l'impérial contrairement à ce que ta propagande te sert. D'ailleurs, je vais te le montrer.

Il se tourna vers ses hommes et sa troupe, et d'une voix forte, lança :

[Cpt Dorigan Alexeï] Allez les gars ! Baissez vos armes !

Les soldats s'éxécutèrent. Ils continuaient à fixer l'impérial avec méfiance. Alexeï fit de même. Derrière son masque, son visage était crispé. On ne peut pas dire que son approche était sans risque. On ne peut pas dire non plus qu'il n'avait pas essayé de sauver la vie de ce pauvre type.

Car de l'autre coté du batiment, une escouade complète, commandée par le caporal Wooshir, un wookie borgne et solide, entraient dans le batiment. Armés de silencieux ils évitaient les impériaux, éliminaient ceux qu'ils croisaient et faisaient taire les fonctionnaires à coup de fléchettes tranquilisantes. Ils venaient d'arriver dans le hall lorsqu'Alexeï termina son speech. Ils comprirent qu'il n'était pas encore temps d'intervenir, et Wooshir, veillant à ne pas se faire repérer, avançait doucement en rasant les murs, de cachettes en cachettes, pour servir de solution de secours.

Faubourg :

Le Pillage s'organisa. Les derniers combats du centre-ville étaient la marque de la défaite de l'Empire. La ville était maintenant quasiment sûre. On commença par rassembler les ouvriers et les travailleurs des faubourgs pour leur expliquer la démarche des Rebelles, par les discours qui étaient habituellement les leurs. On leur expliqua qu'on ne venait pas les voler eux, mais uniquement l'Empire. Les Confédérés volaient à l'Empire pour rendre au peuple. Les ressources accumulées lors de l'assaut de Dorvalla serviraient principalement à renforcer le mouvement, ses troupes et ses moyens, afin qu'à l'avenir, il ne se contente pas de piller, mais qu'il puisse également administrer. Les soldats se comportèrent également comme des policiers, veillant au maintien de l'ordre afin d'éviter que les choses ne dégénèrent et ne servent de prétexte au chaos. Darryck avait prévu 10 000 Réservistes (on a calculer avec Aëlingen ) sur le total des troupes. Ils furent déployés pour maintenir l'ordre. Une fois ces discours effectués, on demanda aux délégués des mouvements clandestins de se faire connaitre auprès des autorités provisoires. Ceux qui se présentèrent reçurent de l'argent, des tracts à distribuer aux leurs, et des propositions d'intégration d'eux, et de leurs familles, au mouvement. Ils serraient évacués de la planète en temps que "volontaires" et vivraient sur des stations spatiales dans des lieux clandestins. Les Informations récupérées par Kiloo servirent également. Faisant appel au volontariat des ouvriers, on confisqua tout ce qui pouvait être embarqué dans les usines des entreprises pro-impériales : chaines de montages, véhicules, matériels utiles, outils, stocks de matières premières, fonds présent dans les caisses. Sous les yeux des chefs d'entreprises impuissants, on vida leurs propriétés. Telle était la punition de ceux qui osaient soutenir la dictature impériale. Les navettes commencèrent leur balais incessant entre la planète, ou ils étaient remplie, et les vaisseaux sur orbite, qui se chargeaient d'instant en instant, toujours un peu plus.

On vida également les mines des entreprises pro-impériales : machines, foreuses, matériels d'extraction et de raffinage, fonds présents dans les caisses, stocks des entrepôts. On somma les banques de vider les comptes de ces entreprises et de les fournir aux Rebelles. Punition. Guerre Psychologique. Guerre Economique. Désimpérialisation. Tels étaient les termes employés. Les principaux chefs et officiers impériaux capturés furent interrogés (pas aussi brutalement et violement que le BSI : les tortures étaient proscrites. L'interrogatoire devait être comparable à un interrogatoire de police), par des professionnels qui devaient tenter de discerner si oui ou non, il y avait des chances pour qu'ils se tournassent vers la Confédération ou l'Alliance Rebelle. Si oui, ils étaient immédiatement transportés sur orbite et mis en sécurité, si non, ils étaient enfermés, au moins jusqu'à ce que les Rebelles repartent. Pour ceux que l'on jugeait les plus fanatiques et les plus racistes (une infime minorité), c'était l'éxécution sommaire, dans le bureau lui-même.

On voulait faire le plus vite possible, car dans douze heure, il faudrait être parti, peut-être un peu plus si on pouvait gagner beaucoup. Mais globalement, l'objectif n'était pas de se montrer comme un nouvel oppresseur, car les condamnation expéditives étaient reservées au plus dangereux des impériaux. Il fallait simplement faire en sorte que l'Empire mette plusieurs mois à se réorganiser sur Dorvalla. Le temps que l'OTA rassemble les troupes et les moyens pour revenir et cette fois, s'installer durablement.

MJ ? A combien se chiffrent les captures ? Est-il possible, avec les chaines de montages, de remonter des installations de production (en les respécialisant, ce qui demandera sans nuls doutes un petit financement) ? Combien de véhicules peuvent être capturés ? A combien se chiffrent les fonds confisqués ? Et quelle est l'estimation actuelle de la valeur du stock de matières premières récupérée ?

Le Bilan dépassait les meilleures espérances des officiers supérieurs de l'organisation. Ils étaient littéralement plein aux as ! On pilla encore le trésor public, ce qui ajouta la modique somme de 45 millions en liquide au total, et l'on inventoria les véhicules : quelques 600 véhicules de tourismes et speeders divers et variés, et 250 véhicules utilitaires, pouvant servir aux services d'armement ou aux services logistiques de l'Organisation. L'ensemble des chaines de montages, une fois reconverties, permettraient la mise en service rapide, d'ici un mois, d'un complexe d'usine au grand complet qui servirait les productions militaires des pillards. Oui, ces raids étaient plus que rentables, Darryck en avait non seulement la certitude, mais aussi la preuve avec Dorvalla.

Il recruta encore le personnel nécéssaire au maintien d'une antenne et d'une présence militaire sur la planète de l'organisation, afin d'éviter, d'abord que la propagande impériale ne puisse dire ce qu'elle voulait, et ensuite que l'Alliance Rebelle ne vienne "chasser sur ses plates-bandes". On promit aux habitants de Dorvalla que bientôt, l'Armée Confédérée viendrait assurer la défense permanente et certaine de Dorvalla. En attendant, on laissa au gouvernement civil une fréquence sécurisée et encryptée dans une carte-code qu'il leur suffirait d'insérer dans n'importe quelle centrale de communication pour que l'OTA reçoivent l'appel au secour de la planète. On leur précisa qu'ils ne devaient toutefois pas s'attendre à une intervention massive et nombreuse, mais qu'un petit raid bien préparé permettrait à la Confédération de leur fournir des armes, un ravitaillement constant et du matériel léger pour monter leur guerilla en attendant l'arrivée de Forces de Libération massives, nombreuses, et puissantes.

Enfin, le raid prenant fin, les soldats réembarquèrent dans leurs vaisseaux, et battirent en retraite par l'une des routes hyperspatiales non-minées. La les deux flottes mirent ensuite les voiles vers un système à l'écart des routes les plus fréquentés, et l'escadre entière sortant d'hyperespace, ils débutèrent les tractations visant à se partager l'énorme butin.