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descriptionNébuleuse NX-3113 - Ruche II EmptyNébuleuse NX-3113 - Ruche II

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Les poussières étoilées s'agglutinaient dans cet endroit de la galaxie. Reculé de tout. Un nuage de gaz si dense que toute tentative d'extirpation de données par sondage était vain. Un nuage si dense qu'il aurait fallut plusieurs jours pour le traverser en vitesse espace standard. Un nuage de gaz si dense qu'il pourrait très bien accueillir une base spatiale. Et justement ...

C'est le cas de cette nébuleuse.

A l'intérieur, plusieurs vaisseaux s'attelaient à former ça et là des compartiments, des structures, des réseaux. Un grand bâtiment central dont l'origine était inconnue, qui avait été remanié, restructuré et remodelé pour former une base spatiale. Ce devait sans doute être une épave récupérée quelque part dans la Bordure Extérieure. Désormais, c'était un véritable amoncellement de tôles, troué comme du gruyère par des hangars tous plus différents les uns des autres, allant d'une taille capable de contenir un destroyer à celle apte à amarrer de simples chasseurs.

Ruche II. Appelée également le Paradis gris par la plupart des pirates, était un véritable Port-franc de la piraterie. Ici, allaient et venaient une multitudes de mercenaires, criminels, pirates, corsaires, contrebandiers. Certains se retrouvaient là parce qu'ils avaient entendu parlé de cet endroit et étaient curieux de nature, d'autre parc qu'ils avaient des relations particulière avec les maîtres des lieux, mais la plupart des hommes présents faisaient parti de la célèbre Eyttyrmin Batiiv, une organisation pirate qui avait beaucoup fait parlé d'elle quelques temps, et qui s'apprêtait à refaire surface. Ruche II était d'une importance capitale dans la stratégie de récupération des pouvoirs de la Batiiv.

Elle allait représenter le principal avantage économique de la guilde et reformer les premières flottes en les renforçant avec le plus d'armement possible. Elle allait servir de point d'ancrage principal des flottes de la piraterie et servirait plus tard de base pour l'établissement d'un ordre hiérarchique et d'alliances entre pirates. L'espace n'allait plus être l'œuvre d'un chaos total, dérisoire face à la puissance impériale, il allait devenir le terrain de jeu de la Batiiv qui comptait bien reprendre le monopole de ses actions.

Bienvenue à Ruche II, Le Paradis Gris !

Nid Ruche II
  • 320 officiers
  • 3500 soldats de la Batiiv (artilleurs, canonniers, pilotes confondus)
  • 950 techniciens et ingénieurs de renommée
  • 54 chercheurs de la Firme (chimistes, physiciens confondus)
  • 176 employés divers

  • Pas d'armement

  • Taille : 1500 m
  • Stockages : 13 500 tonnes
  • Hangars : 900 mètres carrés de vaisseaux


Position Géogalactique
et champ d'action primaire de Ruche II :
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descriptionNébuleuse NX-3113 - Ruche II EmptyRe: Nébuleuse NX-3113 - Ruche II

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-Le paradis Gris! s'exclama Ryzin Olran, le pirate à capuche dont Bendak avait fait la connaissance quelques jours plus tôt, dans un bouiboui crasseux de Coruscant, lorsque le cargo dans lequel ils voyageaient acheva de traverser le nuage stellaire le plus dense que le jeune homme eut jamais vu. Cargo n'était d'ailleurs pas le mot le plus approprié pour nommer leur véhicule. La carlingue de l'appareil était bien celle d'un petit cargo commercial, comme Bendak en avait vu des milliers lorsqu'il officiait en tant que docker sur Chandrila; cependant, les propulseurs de l'appareil avaient été démontés et remplacés par un unique, et colossal réacteur, bien plus puissant que tous ceux d'origine réunis, connecté à un hyperdriver de contrebande, comme seuls les mercenaires de la bordure extérieurs en possédaient, lui même alimenté par une cellule à énergie double, que Bendak estimait capable de faire fonctionner les réacteurs d'un petit destroyer impérial. Mais ce n'était pas tout. Si les cellules d'énergies étaient si imposantes, c'est qu'elles avaient également pour fonction de fournir de la puissance aux deux tourelles montées sous la coque de l'appareil, commandées directement depuis le cockpit de Ryzin.

Bendak s'approcha donc de la large vitre à l'avant du cargo, et admira le paysage que Ryzin désignait à l'instant comme paradis gris. Une fois de plus, notre héros ravala sa salive devant le spectacle qu'offrait ce qui, il l'apprendrait plus tard, était la capitale de la Batiiv, la plus puissante organisation de pirates de toute la galaxie. Il s'agissait d'un vaste réseau de tôles, de câbles d'un diamètre suffisament imposant pour être remarqués, et de débris de ce qui avaient du être dans une vie passé, le fleuron d'une flotte conquérante d'une puissance redoutable.
Bien qu'il voulut exprimer sa surprise, celle ci le priva de sa voix, et il se contenta d'ouvrir la bouche tel un poisson rouge à l'agonie en contemplant sa nouvelle ville, maison, son nouveau vaisseau, il ne savait trop comment l'appeler.

C'est ce moment de stupeur béate que choisit Mace Tokdan, l'armoire à glace et fidèle compagnon et Ryzin, pour donner une grande tape dans le dos de Bendak, manquant de le propulser à travers le parre brise dans le vide spatial.
-Ça en jette hein? Brailla celui-ci de sa voix tonitruante, l'air hilare! Bienvenue sur Ruche II! C'est ici que nous, pirates de la Batiiv avons nos quartiers! Si tu as vu les holo-pubs de Coruscant vantant la planète d'être capable de fournir à tout être du cosmos tout ce qu'il désire, sache qu'on t'a menti! Le seul, l'unique endroit où TOUT est disponible, c'est ici, au Paradis Gris!!
Puis, le pirate, qui semblait avoir été métissé avec un Wookie tant sa carrure en imposait, s'en retourna dans les soutes.

Le Cargo se posa quelques minutes plus tard dans un silence royal, et les portes du sas s'ouvrirent sur une vaste plate forme métallique. Sur cette dernière, des milliers d'hommes s'affairaient comme de petites abeilles travailleuses, les uns les mains dans un moteur, les autres transportant des armes de tous les calibres, d'autres encore hurlant des ordres à leurs équipiers, accompagnés de quelques blagues douteuses, dont seul les pirates avaient connaissance.
Bendak, pour la troisième fois (car jamais deux sans trois), du reconnaître que ce qu'il avait sous les yeux était simplement sidérant. La seule fois qu'il avait vu autant de monde, était sur Dantooine, quand les cohortes de clônes avaient débarquées dans les plaines du haut de leurs cuirassés. Mais ces individus là n'étaient pas des clônes, ils étaient Humains, Wookie, Duros, Rodiens, Twi'Lek, Bendak vit même un Nautolan, un Calamari et cru reconnaître près d'un aquarium contenant des espèces inconnues un Selkath, pourtant réputés pour être de piètres explorateur s'aventurant rarement hors des eaux cristalline de Manaan. Tous avaient quittés leur monde d'attache pour se réunir sur ce monde synthétique et unique en son genre.

Un droïde fit alors irruption.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] -Bonjour primo-arrivant! Fit l'être de métal et de fils électriques, d'un ton enjoué. Je me nomme T763-H1. Je suis un droïde pirate de protocole. Messires Olran Tokdan, je suis très heureux de vous revoir vivant. Le Maître des Lieux sera heureux de savoir que vous nous ramenez, du sang frais. Veuillez me suivre s'il vous plait!
Et, T763-H1, ouvrit la marche aux trois hommes, parmi les quels un Bendak peu rassuré, vers une plate forme légèrement sur élevée...
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] -Le Maître des lieux arrive! annonça la machine. Bonne journée Messieurs. Et, le droïde disparut dans la foule.
Droïde, qui portait tout le même, aimanté à sa ceinture, un détonateur thermique, de contrebande évidemment, ce qui n'avait pas échappé à Bendak. La mention "Pirate" entre "Droïde", et "Protocole" prenait tout son sens...

descriptionNébuleuse NX-3113 - Ruche II EmptyRe: Nébuleuse NX-3113 - Ruche II

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En avançant dans les couloirs, l'accueille pour le petit nouveau n'était pas aussi sublime que lorsqu'il était au chaud dans le vaisseau. Et cela avait commencé par les premiers coups d'épaule de la part de gros bras qui n'avaient rien d'autre à faire que de glousser de leur pitrerie. Ensuite, se fut l'indifférence de tous. Il était seul parmi la foule et l'on semblait ne faire attention à lui que pour le cogner ou lui faire remarquer sa récente apparition dans la Batiiv. Après quelques minutes Bendak arriva sur une passerelle et on lui signala que le Maître des lieux allait arrivé. Une minute passa suivit d'une deuxième... Et d'une troisième, jusqu'à cinq. Et ce fut au bout de ces cinq minutes qu'un homme daigna enfin montrer son visage de haut en bas, grimpant des escaliers menant à Bendak. Il avait la mine grave, l'air sérieux.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
« Ah ! Le voilà... Bienvenue sur Ruche II jeune homme, je me présente, le Capitaine Wayctor Timbalt, du Korvetti, la corvette corélienne que tu as sans doute loupé à ton arrivée, étant donné l'épave qu'elle est devenue après la récente bataille... Je dois dire que je suis moi même étonné d'une telle procédure, mais apparemment nos hommes ont bien été informé... Tu ne sais sans doute pas de quoi je veux parler... »

Il sort une flasque contenant sans doute un liquide alcoolisé et en boit le contenu... d'un seul coup. Ses iris se dilatent, et il s'essuie les lèvres d'un coup de la paume de sa main. En rangeant sa flasque, il poursuit la conversation en se dirigeant vers les couloirs intérieur de la base. Direction inconnue... Si Bendak voulait la suite, il allait devoir le suivre.

« Ce n'est pas dans nos habitude d'aller cueillir d'un bout à l'autre de la galaxie des pauvres rejetés de la société dans le but de les rallier à nous. Mais ces derniers temps... malgré la... le... Wow... Chaud ! ...Malgré la victoire des pirates - donc - sur l'Empire, nous avons subi pas mal de mauvais coup. Quant au Commandant, seuls trois de ses meilleurs officiers peuvent le voir... Héhé ! Dis moi petit, tu sais réparer les mastodontes j'espère ? »


Il ouvre une porte qui mène à un petit hangar contenant une petite escadre de 5 Z95 Headhunter ainsi que d'un Transport G9 Rigger quelque peu endommagé. C'était ça ? Le vaisseau à réparer ? Un simple transport où des câbles avaient été coupés par des combats de laser ? Timbalt poursuivit sa route un peu plus loin, et ouvrit une deuxième porte. Celle ci menait à une passerelle mouvante qui avait la capacité de monter et descendre. Et combien de mètres... Car la seconde salle ouverte n'était ni une salle, ni un simple hangar. c'était un immense espace vide de plus d'uu kilomètre de profondeur certainement, à vu d'œil. En parlant de vue, de là où ils étaient, on pouvait très bien voir l'immense Vaisseau Cargo Impérial dans toute sa démesure. Colosse parmi les abeilles, Géant parmi les fourmi, un intrus, mais un bon intrus. Cet immense vaisseau avait été dérobé pendant la dernière bataille et était affrétée à Ruche II depuis, et impossible de le faire décoller.

« Ça, c'est le Viscère. On l'a appelé comme ça pour le nombre de boyaux qu'on a trouvé à l'intérieur après la bataille... Ton rôle mon petit, c'est de le réparer et de le faire voler... Comme un petit oiseau... Eh ! Crois moi, si t'y arrives, tu gagneras autant de médaille qu'un pilote de bonne renommée... Ha ! Ha ! Ha ! »


Bendak n'avait sans doute pas compris la blague, mais en tous cas, Timbalt passa le bras par dessus l'épaule du nouveau, le serrant tellement fort qu'il lui en exploserait la nuque, et ce tandis que l'ascenseur les menait au niveau 0 du hangar. Ses airs joyaux le rendaient inquiétant plus qu'autre chose. Mais avec les évènements qui approchaient, il fallait que Wayctor se change les idées, et il n'avait rien trouvé de mieux que d'initier un nouveau bonhomme dans l'art de la piraterie. Et en guise d'initiation, il commencerait par les travaux forcés...

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En effet, Bendak ne comprit pas la blague, mais, c'était un désagrément négligeable comparé à la douleur à la nuque qu'il ressentait depuis que le capitaine Timbalt la lui avait broyé dans une étreinte paternelle à la mode pirate. Après la claque de Mace Tokdan, qui avait failli l'assommer dans le cargo, Bendak se mit à penser qu'être un vrai pirate s'exprimait aussi dans cette violence joyeuse à l'égard de ses compagnons. Mais, le jeune homme n'avait pas le temps de se poser des questions métaphysiques sur les relations entre pirates dans la Ruche, ni même sur l'état de ses vertèbres. Sous ses yeux perplexe, se trouvait le Viscère. Bendak n'avait vu ce genre de bâtiment qu'une seule fois, et il ne s'agissait que d'une illustration dans une holo-revue qu'il avait eu le loisir de lire lors de ses 10 ans. Mais pourtant, le Viscère était bien là, en câble, en métal et en débris, éparpillé dans ce vaste lieu que le jeune homme ne savait décrire avec des mots.
-Bordel... lâcha t-il pour lui même, comme pour se remettre les idées en place. Le vaisseau cargo Impérial, dont il ne voyait que le toit de là où l'avait laissé le Capitaine, était un Acclamator. Autrement dit, un ancien transport de troupe de la république, qui, trop faiblement armé au goût de l'empereur, avait été reconverti en un transport logistique d'environ 500.000 tonnes. Capable d'accueillir 16000 soldats, le même nombre en était demandé pour faire fonctionner la bête dans des conditions optimales. Du moins, c'est que pensaient les généraux buttés de Vador. Selon Bendak, en informatisant et mécanisant une partie des tâches de navigation, de gestion de la marchandise et de sécurité basique, on pouvait réduire l'équipage à 5000 hommes pour un résultat similaire, voire encore meilleur. Mais ce n'était que de la théorie. Et pour ça non plus, il n'avait pas vraiment le temps. A partir de maintenant, ses jours et ses nuits seraient consacrés à faire décoller ce pur bijou de près de deux millions de tonnes afin de gagner ses premiers galons dans la Batiiv.

Bendak, succédant au Capitaine, se rendit donc au niveau 0 du hangar, prêt à affronter la tâche colossale qui l'attendait.

- Une organisation aléatoire -

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] : T'ES QUI TOI ? Hurla un gros et gras Basilisk vêtu d'une combinaison ignifugée qui le rendait encore plus informe que les gènes de son espèce. AU BOULOT! Brailla t-il de nouveau! ON EST EN RETARD SUR LE CHANTIER ALORS MAGNE TOI TON SALE POSTÉRIEUR HUMAIN ET RETOURNE TRAVAILLER!
Bendak avisa l'alien qui l'appostrophait ainsi. Il était répugnant et sentait l'huile de vidange à 20 parsecs à la ronde. De toute façon, tous les Basilisk étaient répugnants, c'était de notoriété publique, aussi, c'est en retenant sa respiration que notre héros lui demanda de bien vouloir décliner son identité.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] : JE SUIS LE CONTREMAITRE HOLGAN ZARLOFF SALE PETIT INSOLENT! S'indigna le basilisk visiblement blessé que Bendak n'eut pas connaissance de sa fonction sur les lieux. RETOURNE AU BOULOT! TIRE AU FLANC!
Bendak lui lança un de ces regards métalliques et glaçant dont lui seul avait le secret, et lui tendit la main sans le quitter du regard.
-Bendak Keltan, se présenta t-il posément, Enchanté. Je suis le nouveau Mécanicien en Chef, nommé par Timbalt en personne et je ne reçois d'ordre que de ce dernier, j'ai l'honneur de vous informer que vous êtes désormais tous ici, autant que vous êtes, sous mes ordres, et je vous garantis que vous ne bougerez pas d'ici avant que cette petite merveille n'ai fait hurler ses propulseurs, compris?
Et, voyant que le Basilisk ne semblait pas enclin à lui serrer la pince, il le gratifia d'une bonne tape sur l'épaule, "à la mode pirate". Il reprenait les rennes du chantier du Viscère, qui semblait être un grand n'importe quoi.

Bendak marcha environ 200 mètres jusqu'à se retrouver sous l'hyperpropulseur central, autour duquel un énorme échafaudage avait été installé. Sur celui ci, si certains ouvriers Duros s'affairaient avec tous le sérieux que requérait une telle machine, d'autres, Rodiens, semblaient plus occupés à se chamailler qu'à travailler. Bendak n'aimait pas les Rodiens. Insectoïdes rebutants, ils s'étaient littéralement entretués sur leur monde natal, Rodia, jusqu'à ce que l'un d'entre eux, nommé "le Protecteur", les fédère, faisant d'eux une espèce extrêmement agressive et xénophobe, culturellement repliée et avide. La plupart des Rodiens officiaient d'ailleurs dans diverses agences de mercenariat galactiques, avec plus ou moins de succès. En tout cas, il allait falloir les réaffecter si l'on voulait que le Viscère décolle un jour. Dans le cas contraire, ils finiraient sans doute par se trucider les uns les autres à la clé de 12 ou au marteau piqueur. Notre nouveau "Mécanicien en chef", continua son tour du propriétaire, et entreprit de gravir l'échelle menant aux ascenseurs, direction: Le pont supérieur. Ici, pas de Rodiens, ni même aucun problème notoire, et mieux que ça, un Kaminoan avait été nommé responsable de l'avancement des réparations des outils de navigation. Bendak, bien que surpris de voir un Kaminoan, créature semi-aquatique si loin de son monde où les siens vivaient reclus sur d'immenses bases navales, ne prit pas la peine de le déranger dans son travail. Ces êtres étaient d'une intelligence supérieure et ne souffraient pas d'imperfection dans leur travail. Les dizaines de milliards de clônes qu'ils avaient livré à l'ancienne République en étaient une preuve éclatante.

Bendak reprit l'élévateur pour se rendre cette fois ci dans les entrailles de la bête où le gros du travail l'attendait. La salle des machines. Dans cette partie du vaisseau, on se serait cru dans une foire sur Coruscant. Des escaliers, des échafaudages, des plates formes, des débris partout, et partout des aliens de toutes races courant en tous sens. Au fond de la salle, L'hyperdriver, monstrueux, d'une trentaine de mètres de haut, connecté, ou plutôt anciennement connecté aux trois gigantesques propulseurs nécessaire à la mise en mouvement du monstre. Au centre, la super-cellule d'énergie du bestiaux. Confinée dans une tubulure métallique ajournée elle n'irradiait plus que faiblement sur ses 5 mètres de diamètres. Le coeur du problème comme on dit. Pour faire décoller le Viscère, Bendak allait devoir réallimenter la cellule à Energie, et relancer le driver colossal du mastodonte. Et pour cela, deux solutions possibles. Soit, Transférer l'énergie d'une cellule tierce de diamètre équivalente à celle du Viscère, soit, utiliser le bon vieux principe de fusion nucléaire que toutes les races ou presque avaient découvertes dans ce qui étaient maintenant leur antiquité, voire leur préhistoire. Les pirates ne disposant d'aucune autre cellule de cette taille, il allait falloir trouver des courageux pour alimenter la mini étoile qu'était la cellule en matière afin qu'elle relance son activité. Mais avant tout, il fallait remettre de l'ordre dans tout ça.

-Ici BENDAK KELTAN! Cria Bendak dans un comlink dérobé à un ouvrier distrait. JE suis le nouveau mécanicien en chef du projet VISCÈRE! Par conséquent, c'est désormais MOI qui dirige l'avancement des travaux! Et ce dès maintenant! Il marqua une pause. Autour de lui, le brouhaha s'était arrêté, et tout le monde l'écoutait avec attention, malgré quelques grognement de Rodiens ou quelques râles de Wookies.
-TOUS Les Rodiens présent sur ce chantier, reprit notre superviseur autoproclamé, sont priés de délaisser leurs postes IMMÉDIATEMENT et de se rendre au niveau zéro du Hangar. Votre nouvelle affiliation est le transport de matériel à destination des divers spots du chantier.
Bendak voulait que les Rodiens aient les mains occupées, et pour de bon. La manutention était le poste idéal pour que ces imbéciles à antennes ne fassent pas trop de dégâts. Surtout encadré par deux ou trois Wookies, contre qui ils n'oseraient pas se rebeller.
-Toi, toi, Toi, et Toi, poursuivit Bendak à l'intention de 4 Wookies, vous êtes promus contremaitres, surveillez moi les rodiens. Les wookies, confiants, s'exécutèrent aussitôt laissant eux aussi leur tâches. Tout ancien manutentionnaire est affecté aux tâches anciennement occupées par les Rodiens! EXÉCUTION! Je vous annonce également que je prends la tête des opérations dans la salle des machines! Fin de la communication, au boulot tout le monde.
Bendak, pas peu fier de son petit discours, balança le comlink sur un établi et se rendit directement vers les énormes câbles reliant le driver aux dinosauresques propulseurs.

- De câble en câble -

La premier des travaux d'Hercule auquel voulut s'atteler Bendak, fut la réparation des câbles d'alimentation. Le mot "tube" était d'ailleurs plus approprié pour les désigner, car les mécaniciens, cybernéticiens et autres électriciens y évoluaient avec des échelles, et chacun pouvait aisément y tenir 3 ou 4 fois debout selon sa taille. La plupart du personnel travaillant dans cet environnement tubulaire était composé de Duros. Les Duros étaient d'excellents ingénieurs, tellement qu'ils avaient rendu leur planète d'origine totalement inhabitable, tant l'industrie qu'ils y avaient développé avait détruit l'atmosphère.
-Quel est le problème ici ? demanda Bendak d'un ton plus sec qu'il ne l'aurait voulu à un ingénieur occupé à reconnecter un câble de bonne taille. Ce dernier se retourna.
-Le problème, répondit-il dans sa langue natale, c'est que ces sagouins que pilotes ont massacré ce tube d'alimentation avec leurs sales lasers et leurs missiles à concussion pendant l'assaut. Regardez! (Il pointa un trou béant du doigt). Ils sont tout saccagé, l'électricité, les stabilisateurs magnétiques, et même le système de refroidissement! Franchement, ça fait des semaines qu'on travaille sur ce câble, qui, encore heureux est le seul endommagé. Mais on en est qu'aux trois quarts et le temps presse! Vous qui êtes le nouveau "Mé-ca-ni-cien-en-chef", il prononça ses mots en articulant bien, en basic avant de reprendre en Duro, vous pourriez pas vous occuper des systèmes de refroidissement? Ca nous aiderait bien, le reste, c'est que du câble à rebouter et rebrancher!

Bendak prit note. Les systèmes de refroidissement n'avaient aucun secret pour lui, c'était même ce qu'il préférait, sur les podracers. Un bon système de refroidissement évitait la surchauffe et à terme l'explosion d'un moteur, et, il devait l'avouer, il en avait trafiqué quelques un lorsqu'il organisait des races illégales sur Chandrila afin de maximiser ses gains lors des paris. S'il avait pu le faire sur ces petits cafards volant, il pourrait en faire de même sur ce mammouth interstellaire. Il se mit donc en quête du générateur de froid, qui, d'après lui, devait se trouver au bout du tube. Sa progression quelque peut cahotique, sembla lui donner raison, car plus il se rapprochait de son objectif, plus la température chutait.
Il sut qu'il avait trouvé son point de chute, lorsque ses pas, au fond du tube, ne firent plus "Klong" contre le métal mais "Floc" dans du liquide. Un liquide familier, Blanc bleuté, légèrement iridescent. Le mélange Azote liquide-Hyrogène censé produire une température proche du 0 absolu ans les propulseurs du Viscère, comme sur tout autre bâtiment utilisant des propulseurs supraluminiques. Apparemment, les tirs nourris des chasseurs pirates avaient tout simplement touché les réservoirs de liquide, occasionnant une fuite rendant inopérant le refroidissement. Il faudrait réparer tout ça, et Bendak en aurait sans doute pour un jour ou deux. Aussi demanda t-il qu'on lui apporte une veste chaude et une couverture au fond de son atelier improvisé.
Bendak passa ainsi trois jours (et oui, un de plus que prévu), à réparer, colmater omni-clé à molette en main, une à une, les fuites de liquide, prenant garde à ne pas entrer en contact avec celui ci, sous peine de perdre quelques doigts, instantanément congelés. Sa persévérance finit par payer, car à la fin de ces trois jours plutôt frisquets, le système de refroidissement du propulseur principal était opérationnel à 100%, et Ô miracle, de même que le système électromagnétique dont les Duros s'occupaient.

- De l'énergie ? Vous avez dit de l'énergie ? -

Les propulseurs du Viscère étaient fin prêts. Bendak et les Duro avaient travaillé sans relâche pour que le bébé puisse rugir à nouveau, comme il l'avait fait sous les couleurs de l'Empire. Restait un problème de taille. La cellule d'énergie était morte. Elle n'iradiait même plus. Son énorme corps, visible à travers la tubulure en titane galvanisé restait invariablement morne, et terne. Il allait falloir trouver une solution pour relancer ce petit bijou à 1 milliard de crédits, ou bien le capitaine Timbalt risquait d'être plutôt mécontent.
La super-cellule alimentait les trois propulseurs supraluminiques de l'Enfer. Ceci dit, si le Viscère avait pu être acheminé jusqu'à la Ruche, sans utiliser, ou très partiellement ses trois monstres, il avait forcément fait différemment. La traction d'un tel monstre ne faisait pas partie des moyens de la Batiiv, il était donc venu, par ses propres moyens... Les 4 propulseurs auxiliaires, utilisés pour les vols stationnaires et les phases d'accostage.
~Évidemment! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt, s'exclama Bendak mentalement. Et il se précipita vers le poste de pilotage, qui si le Kaminoan avait fait son boulot, devait être pleinement opérationnel. Ce qui était le cas, à son heureuse surprise.
-Dites donc vous! aboya Keltan à l'attention du Kaminoan, occupé à quelque menus réglages. Celui ci se redressa majestueusement, de toute sa grandeur.
-Oui? Répondit-il de sa voix profonde, grave et calme, caractéristique de son peuple, Que puis-je pour vous?
Bendak considéra le Kaminoan. Pas de doute, ils étaient vraiment supérieurs à tout ce qu'il avait pu croiser jusqu'à présent, son corps filiforme et marin semblait presque irréel tant il était grâcieux.
-J'ai besoin de savoir quelque chose! continua t-il. Les propulseurs auxiliaires, ils sont okay?
-Oui, répondit le grand alien, de sa voix venue d'ailleurs, mais il ne sont d'aucun interêt si les propulseurs principaux ne sont pas réparés.
Notre héros gratifia le Kaminoan d'un petit rictus mi-malicieux mi-ironique.
-Oh que si. La Cellule d'énergie est morte, et les réacteurs auxiliaires sont la seule source d'énergie suffisamment conséquente pour relancer son cœur. Je veux profiter de leur énergie pour réengager son bon fonctionnement.
Le Kaminoan souleva l'une de ses arcades sourcilières au dessus de ses yeux noirs, renfermant une iris à la clarté étrange et nébuleuse. Je vois ce que vous voulez faire, Humain, mais, c'est une opération trop risquée. Les grues et les élévateurs qui soutiennent actuellement Viscère dans le hangar risqueraient des s'effondrer, et Viscère de se mettre à dériver dans l'espace, privé de ses attaches, si les réacteurs principaux ne sont pas mis en route assez tôt.
Devant la mine à la fois agacée et déconfite de Bendak, le Kaminoan eut un petit sourire amical.
-J'ai tout de même une solution. Poursuivit il, conservant son calme Olympien. Nous les Kaminoans sommes naturellement doués pour la physique, et détenons un savoir que vous autres, humains, n'utilisez qu'à des fins... belliqueuses. Il marqua une pause, et observa la mine de Bendak, désormais captivé.
-Lorsque nous avons capturé le Viscère, nous avons trouvé, ce que vous autres humains appelez vulgairement: Balle Ferreuses. Les Balles ferreuses sont tirés par vos Canons longue portée pour percer les boucliers magnétiques et les blindages des vaisseaux loin de votre position lors de batailles longue distance dans l'espace. En réalité, vous avez oublié qu'il s'agit tout simplement, de bombes nucléaires. La coque en fer que vous utilisez n'a qu'un but de pénétration des défense adverses, mais la charge explosive, là, est le réel interêt de ces armes si primitives, mais que vous appréciez toujours autant.
La condescendance du Kaminoan commençait à agacer copieusement notre mécano préféré, mais, force était de constater qu'il n'avait pas pensé à utiliser la puissance d'une bombe sur un ancien vaisseau militaire, un comble.
-Mais, précisa alors le grand être aquatique, si nous voulons procéder à une telle opération, il faudra faire évacuer le Hangar. Une bombe de ce type, même petite, n'est pas recommandée pour la bonne santé de la plupart des espèces présentes ici, Je pense notamment aux quelques Twi'Lek présents, qui auraient le cerveau irrémédiablement grillé. Il laissa échapper un petit rire aux accents artistocratiques.
-Alors on le fait... Conclut Bendak, essayant de masquer son hésitation tant la solution lui paraissait périlleuse pour la réussite de l'entreprise que lui avait confié le Capitaine.

- 5! 4! 3! 2! 1! Boom! -

Le lendemain, aux premières heures, le hangar avait été évacué de tous ses ouvriers. Le Viscère ressemblait à un grand cadavre mécanique, ainsi, dont les insectes charognards auraient vidé jusqu'à la moelle. Ne restaient que Bendak, Le Kaminoan, Une demi-douzaine d'artificiers, et le grutier, un Aqualish à l'air grave et méchant. Comme tous les Aqualishs d'ailleurs.
-Quand vous voulez chef! Fit l'artificier en chef à l'intention de Bendak dans son Comlink.
-Placez la bombe au centre de la cellule, Allez-y. Répondit ce dernier. Il n'était vraiment pas rassuré. Si l'opération échouait, il allait être responsable d'un trou d'un bon kilomètre carré dans la carlingue du vaisseau dont la réparation n'était même pas encore terminée. Mais, il n'avait pas vraiment le choix, et Timbalt avait dit VITE.
Les Artificiers entrèrent les codes nécessaire à l'amorçage de l'engin, et s'empressèrent de quitter le hangar. Le Grutier, une centaine de mettre plus haut, aimanta la charge, et, avec minutie la disposa au centre de l'immense tube de Titane. Quand cela fut fait, lui aussi déguerpit sans demander son reste, loin de son cockpit, posé sur une vaste plateforme.
Le Kaminoan et Bendak, eux aussi, sortirent du hangar. Bendak eut aimé sortir plus vite, mais, les Kaminoans n'étaient pas des gens que l'on pressaient, aussi le firent ils à un train de sénateur.

3 Minutes.

Lorsque Bendak se retrouva derrière les vitres anti-radiation de 50 centièmètres, habituellement équipées sur les vaisseaux long courriers, du poste d'observation du Viscère, c'était exactement le temps qu'il restait avant l'explosion. Toutes les portes se refermèrent lentement en contrebas, dans un "Shhhlonk"sonore. Plus que deux minutes. Bendak regarda le Kaminoan, qui lui observait à travers la vitre, de ses grands yeux vaporeux, l'air reposé. Une minute. La dernière avant la seconde de vérité. Puis, les secondes s'égrenèrent, jusqu'au 5 Dernières.

5, 4, 3, 2, 1, 0.

Un fantastique éclair lumineux jaillit d'une brèche dans la coque, non loin de la position de la colonne de titane contenant la cellule, et la bombe, aveuglant presque Bendak. Puis, une onde de choc presque imperceptible à l'oeil nu se propagea à une vitesse folle dans toute la pièce, la bombe venait d'exploser, libérant une puissance de 80 mégatonnes au coeur d'une résidu d'énergie de 5 mètres de diamètres.
Lorsque Bendak recouvra la vue, Viscère était entier, et à travers la brèche, une halo bleuté se dégageait. La super cellule d'énergie semblait active, prête à alimenter le driver de 30 mètres de haut qui trônait, impérial, au fond de la salle des machines. Il faudrait sans doute porter des combinaisons anti-radiations quelques semaines, pour les espèces sensibles aux résidus d'uranium enrichis qui devraient terminer de réparer le colossal Cargo, mais celui ci pouvait désormais voler. Voler, Pénétrer en hyper espace et en ressortir en un seul morceau. Bon, les réparations du blindages et d'une partie des canons montés en série n'était pas terminé, et donc, Le Viscère, n'était encore qu'une épave volante, mais il volait, et c'était le plus important. D'ici un mois tout au plus, il serait fin prêt, rutilant, prêt à donner à la Batiiv toute la puissance nécessaire à ses ambitions!
Le Kaminoan regarda Bendak.
-Il ne faudra pas oublier d'avertir Timbalt que Viscère est désormais en capacité de décoller, lui dit il calmement, en lui souriant. Puis, du haut de ses grandes jambes il s'éclipsa hors du poste d'observation, laissant Bendak contempler leur oeuvre commune.

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De l'autre côté de toute cette nouvelle agitation au sein de la Batiiv se trouvaient les quartiers des officiers supérieurs de la Batiiv. De là où ils étaient, ils avaient une vue sur toute la base mais également sur le vide sidérale et notamment les couleurs rosées et violacées de la nébuleuse. Un panorama spectaculaire qui n'était offert qu'aux plus hauts gradés de l'organisation pirate. Nous avions donc présents dans l'un des immense bureau du Commandant Général, l'Amiral Kanavan Diorik qui, rappelons le, était capitaine du Skawlyshyyv, une Frégate Nébulon-B en si piteux état qu'elle ne servait plus que de port de transaction pour des petites communautés de marchands fort peu légaux sur Tatooine. L'Amiral Oorlog, imposant et fier possesseur du Quasar Fire dont tout le monde oubli le nom étant donné son inutilité dans la bataille. Ainsi que Wayctor Timbalt.

On avait chargé chacun de ses trois hommes la quête de trouver pour la Batiiv du sang neuf, si Wayctor Timbalt avait plutôt bien réussit sa prise, il en était tout autre de Diorik et Oorlog qui avaient perdus de leurs temps sur Nar Shaddaac et quelques planètes reculées du Secteur Corporatif. Et cela se ressentait dans leurs gestes. Diorik tapotait régulièrement et continuellement une barre en métal avec un bouton en or de sa manche tandis qu'Oorlog faisait crisser sur ses dents taillées une vieille lame qui, semble-t-il, avait déjà servi à cette opération à en juger son état. A croire que les dents avaient limé la lame plus que la lame ne les avait coupées. Wayctor, lui, fumait. Et pas un bâton de la mort. Non, il fumait une simple cigarette dont les volutes de fumée s'échappaient de couleur rosée. Un tabac original qu'il avait trouvé dans une vieille caisse de ses quartiers.

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La porte se claqua d'un coup sourd et apparut dans l'embrasure l'ombre imposante d'un homme encapuchonné dans une multitude de vêtement. La porte d'un bois lourd claqua contre le mur et se retint de tourner dans l'autre sens, faut croire qu'elle n'avait pas envie de gêner le Commandant qui avait fait irruption dans la pièce. Malgré cette arrivée théâtrale, personne ne bougeait dans la salle, car tous avaient l'habitude. Et comme pour en ajouter une couche, le commandant se rua d'un pas lourd vers son bureau, provoquant un séisme sur les planches boisées à chacun de ses pas. Il s'assit sur son fauteuil qu'il avait récupéré des terres de Kashyyyk, lorsque ce monde n'était pas en proie au chaos et à la dévastation. Un fauteuil qu'il avait rembourré avec du cuir rouge de Naboo.

Il tourna le dos à ses frères d'arme et posa son menton sur ses mains entremêlées. Le regard perçant, la moue sévère, iris glacial et lèvres pincées, rien ne semblait pouvoir perturber son flegme imperturbable, sa sérénité d'une importante quiétude. Rien, sauf ses trois meilleurs amis. Ou du moins, le seul ami en qui il avait réellement confiance, qui était autre que Kanavan Diorik. C'est d'ailleurs lui qui prit la parole, ouvrant le bal. Son costume burlesque suivait le moindre mouvement de ses muscle. Un costume, aurait-on dit, de vieux spectacle de cirque...

« Les rapports des espions sont pourtant formels Runasimi... Nous avons perdu nos satanés informateurs sur Nubia. Je mettrais ma main à coupé qu'ils ont décampé une fois qu'ils ont reçu leur premier versement. Nous avons fait une erreur de faire confiance en cette Famille de pleutres, de bougres d'idiots mariés à des sots. Comme si vos victoires de jeunesses ne comptaient en rien dans votre héritage. Runasimi, j'ai toujours eut confiance en vous et en lui, et ce fut toujours réciproque. Nous avons tous trois établi ce p'tain de plan depuis notre plus jeune âge, il est hors de question d'y renoncer aujourd'hui, et je... »

« Qui te parle de renoncer, Kanavan ? ... Je ne me souviens pas avoir dit, ou fait quoi que ce soit impliquant de ma part un abandon des recherches... Ai-je ? ... Les images holographiques que nous possédons sont formelles, il est bel et bien vivant. Et cette légende que nous avons formaté autour de ce personnage n'a jamais été fausse en aucun cas. Il devait sans doute être l'un des esprits les plus brillants de la galaxie, un visionnaire, un sage... C'est grâce à lui que nous avons tout cela aujourd'hui, la moindre des choses serait de lui en être redevable et de le libérer de cette prison ! »


Wayctor Timbalt et Oorlog se faisaient clairement chier dans cette conversation. Si l'un se curait les dents, l'autre se curait les ongles. Et tous deux se regardèrent, l'air las et découragé. Wayctor tendit une clope à Oorlog qui la prit avec grand soin et la plaça entre ses dents. Il l'alluma avec un immense feu tout droit sorti d'un film de pyromane, et savoura quelques instants la fumée pénétrer ses poumons, installer sa noirceur et ressortir dans un élan de mort et de cancer. Quant à Quechua, il se leva et toisa Kanavan du regard. Ce dernier ne bougeait pas, ils en avaient fini avec les enfantillages, les peurs mutuelles, et leur charisme, à l'un comme à l'autre, n'avait plus d'effet ni sur l'un, ni sur l'autre, ni sur Timbalt et Oorlog d'ailleurs. Quoi que...

« Passons... J'aimerais venir sur quelques rumeurs qui tournent, rumeurs lancées par notre fameux p'tit hackeur de l'Holonet. Récemment un codeur a lancé via une pub d'aspirateur un message discret du genre "On recherche des mercenaires si vous nous entendez faites coucou"... Comme d'habitude le hackeur fait un relevé des rédacteur probable et devine sur quoi il tombe ! ... Le nom d'Ethan Acera apparaît dans la liste. On a toujours su que y avait une forte probabilité que son nom revienne malgré sa mort, mais cette fois ci, le hackeur a dit qu'il y avait de trop grandes similitudes de codes et de grammaire - même si le message n'a pas été déchiffré - pour que ça soit quelqu'un d'autre que lui. »

« Nan mais sérieux mec, tu t'entends parlé quand tu parles ? Parc'que là on dirait un fanatique qui nous annonce eu'l retour des morts vivants. Wah ! Ha ! Calme toi un peu vieux bouc, no stress... Ce p'tit Ethan Acera, y a bien longtemps qu'il a quitté not' galaxie, s'envolant vers des mondes lointains... Loinnntains... »

« Intéressant, cela m'étonnerait également que ce misérable ait refait surface. Cependant, si c'est bel et bien le cas, il ne représente plus rien pour nous désormais, seul Mordred Lockäart représente une valeur fiable. Quant au droïde HK-50, je veux que sa carcasse de têtu se retrouve sur la même table que moi. J'ai sous-estimé ses forces et il se trouve qu'il possède beaucoup plus de ressources que nous ne le pensions. Je n'envisage pas d'alliance avec ce robot, mais un simple accord devrait suffire pour qu'il nous fournisse tout ce dont nous avons besoin... Ah au fait ! Wayctor ! Étant donné que tu es le seul ici à avoir trouvé du nouveau sang, qu'en est-il de son travail sur le Viscère ? »

Wayctor, la tête dans les nuages, venait de finir sa cigarette. Il était assis par terre, adossé contre une grande armoire en bois massif et sombre, et éteignit le mégot dans un cendrier qui, tel un cimetière de vapeur, gisait près de lui, la gueule béante, attendant qu'une autre victime vienne s'écraser contre son si joli faciès.

« Beeeen... ça avance ! Le mec a réussit à le faire voler ou un truc dans le genre, ch'ais pas trop... J'ai pas trop suivi cette histoire tu sais. J'étais trop occupé avec MES espions envoyés sur les Colonies. Ah ! Tiens, en parlant de ça, j'ai une liste de planète passible d'être celle que l'on recherche. Dès que le VCI sera opérationnel, je rassemble l'équipage du Korvetti et des hommes de Hive II et on part pour les Colonies. En plein cœur de l'Empire ! »

La dernière phrase avait résonné dans la salle comme une sentence de dernier instant. Accompagnée d'un sourire barbare et pervers, ainsi que d'un ton des plus vicieux. Son regard, quant à lui, était celui de la fouine qui allait trouver un butin alléchant. Mais l'on ne parlait apparemment ni d'un butin, ni d'une guerre ici. Mais bien d'une personne prisonnière. L'on parlait d'un grand homme, un homme qui aurait lancé la cause de la piraterie et qui aurait modifié l'avenir de par des visions prophétiques, un homme qui aurait donné la chance à la Batiiv de renaître de ses cendres. Un homme qui, plus on parlait de lui, plus apparaissait comme un demi-dieu, un surhomme, un être issu de la Force elle même. A cette réflexion, Quechua se déplaça vers son bureau. Il activa l'hologramme et cette fois ci, tous les quatre amiraux de la Batiiv, tournèrent le regard vers la même direction. Ils regardèrent avec fascination les formes de cet homme enfermé de la carbonite, et lurent avec dévotion ces quelques mots gravés sur la pierre.

Comme pour rappeler qu'ils étaient chargés d'une quête, une quête pour la recherche d'un sain Graal. En cet instant figé, tous savent que la Batiiv prendra un nouveau tournant. Et c'est dans cette salle qu'irradie une épaisse lumière mauve d'où s'entremêlent des sphères de fumée pourpres, que les trois amiraux regardent le visage du Commandant. Et, l'espace d'une fraction de seconde, leur traverse à l'esprit une idée saugrenue, qui pourtant n'étonne personne, pas même le Runasimi en question, qui devine bien ce à quoi ses subordonnés pensent en cet instant même. Une pensée futile... Une pensée légère, nostalgique.

« Et si c'était lui ? »

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Les pas de Bendak résonnaient à un rythme régulier dans les immenses couloirs vides du Viscère, cet Acclamator capturé par la Batiiv. Le bâtiment serait bientôt opérationnel à 100%, et le jeune homme n'en était pas peu fier. Il avait certes été aidé par ce Kaminoan, mais son plus grand succès résidait encore dans la capacité qu'il avait eu à diriger un chantier de plusieurs centaines de pirates, venus des quatre coins de la galaxie, parmi lesquelles l'équipe de Rodien la plus stupide qu'il eût jamais vu. Comme si les Rodiens avaient été un jour capables de faire preuve de bon sens. Enfin. Le VCI, comme on l'appelait couramment sur les passerelles des échafaudages, se remplumait petit à petit. Sa carlingue, le plus gros morceau, et son blindage étaient quasiment réparés en totalité, les batteries de canons étaient déjà prête à faire feu, et tous les outils de navigations étaient paré à accomplir leur tâche.
Les Pirates s'affairaient désormais dans l'intérieur de la bête, sur les ponts inférieurs et supérieurs, ainsi que dans les soutes, que la bataille s'était chargée de joncher de débris. On avait même retrouvé sous un amas de fer un petit chasseur pirate, qui semblait-il avait voulu jouer au Kamikaze. Le pilote devait être Rodien, seul un Eodien pouvait être suffisamment stupide pour entrer en collision avec un bâtiment de cette taille en pilotant un chasseur. Mais, le pilote ayant été purement et simplement désintégré à l'impact, personne n'aurait jamais confirmation quant au conjectures de Bendak.
Ce dernier avait passé une bonne partie des derniers jours avec une escouade de Mécanicien Bith. Il avait toujours pensé que les Bith n'étaient bons qu'à souffler dans leurs instruments à vent, pour divertir le bas peuple venu s'aviner dans les cantinas, et que ces aliens artistes ne savaient sans doute même pas ce que signifiait les mots "Blaster", "Mécanique", ou même "Soldat". Pourtant, ces petites créatures lui en avaient appris un rayon sur l'électronique de bord et la dispersion des lasers sur les coques de vaisseaux. Chaque jour sur Ruche II, cet immense complexe, caché dans une Nébuleuse que personne n'avait du prendre la peine de cartographier, était pour Bendak l'occasion de repousser ses limites et d'apprendre de nouvelles choses. Le monde des Pirates se révélait encore plus passionnant que dans ses rêves les plus fous.
Cependant, aujourd'hui quelque chose le tracassait. Il avait entendu des Pirates prononcer des noms, que Bendak n'avait jamais entendu, mais l'air grave imprimé sur le visage de ses nouveaux compagnons d'armes à l'évocation de ceci lui avait tout de suite fait comprendre qu'il s'agissait de personnages éminents. Parmi eux, les noms d'un certain Runasimi Quechua, nom à la consonance pour le moins inhabituelle, Kanavan Diorik également inconnu au bataillon. Ces deux noms là inspiraient le plus de déférence aux hommes de la Batiiv. Qui étaient-ils? Amis? Ennemis? Commandants ou Renégats? Légendes? De quelles races étaient ils? Et si chacun ici s'accordait à leur accorder tant d'importance, c'est qu'ils influeraient sans doute un jour sur le destin de notre jeune pirate; mais comment savoir en quel sens et dans quel mesure?
Toutes ces questions pesaient sur l'esprit de Bendak, qui sans même s'en apercevoir s'était mis à jouer nerveusement avec l'une des petites cartouches pendues à sa ceinture, mélange hétéroclite de lanières de cuir, de métal souple et de divers objets dont un Blaster millénaire probablement transmis de génération en génération depuis l'ancienne République, et une clé multifonction, dont le jeune homme ne se séparait jamais. Personnes à part lui ne connaissait l'utilité de ces petits objets cylindriques, et les paris allaient bon train. Certains pirates misaient sur de simples cellules d'énergie, d'autres sur des fortifiants de combat, d'autres encore sur ces petites grenades stroboscopiques que certains commandos de feu-La-République avaient la réputation d'utiliser avant de nettoyer des endroits infestés de droïdes. En tant normal, Bendak aurait trouvé toutes ces suppositions faites à voix basse, un œil rivé sur sa ceinture, tout en essayant de s'en dissimulé, fort amusantes. Mais aujourd'hui, dans cet interminable couloir vide du VCI, rien ne préoccupait plus Bendak que ces noms mystérieux.
-Il faut que je SACHE! S'exclama t-il soudain, les sourcils froncés, serrant les poings. Et sur ces mots, il fit volte face, et se dirigea à grand pas vers son point de départ où l'élévateur de service l'attendait encore sagement.
Son plan était simple. Quand le Capitaine du Korvetti, Wayctor Timbalt l'avait abandonné à son sort en lui demandant de faire voler son Bison de l'Espace, Bendak l'avait vu s'esquiver par une des portes coulissante du niveau 0 du Hangar, pour aller faire il ne savait quoi avec il ne savait qui. Cette fois ci, c'est lui qui emprunterait ce chemin, et on verrait bien où il mènerait!

Après une descente qui lui sembla interminable, Bendak toucha Terre. Sous cette angle là, Viscère semblait encore plus monstrueux, le jeune homme avait du mal à voir la proue du vaisseau, et ne distinguait plus la forme générale du Mastodonte; la lumière des néons surpuissant du Hangar et celle des étoiles, masquées par le ventre interminable du bâtiment. Quelques rayons de lumière s'échappaient des soutes, près de l'ouverture prévue pour accueillir les 500.000 tonnes de marchandises embarquables à bord du titan. Mais ce spectacle impressionnant ne devait pas le détourner de son objectif. Aussi se dirigea t-il d'un pas assuré vers la porte qu'il avait vu engloutir Timbalt quelques jours auparavant. Celle-ci s'ouvrit dans un bruissement mécanique quand il enfonça la commande prévue à cet effet, et pénétra plus avant dans le couloir mal éclairé.
-Comment tout ça peut il tenir dans une seule installation? Se demanda t-il perplexe en constatant que la fin du couloir lui était invisible. Et il avança. Autour de lui, les néons grésillaient et des gerbes d'étincelles venaient mourir en crépitant sur le sol encrassé par l'huile de moteur, les cellules d'énergies vides et divers objets incongrus. On se serait cru dans un squat!

Bendak marcha de longues minutes dans la ligne droite, de son pas décidé, la tête haute et les épaules droites, jusqu'à ce qu'il puisse apercevoir une nouvelle porte. Il courut vers celle ci tel une âme damnée à laquelle s'ouvrirait les portes du paradis, mais, stoppa net devant celle-ci, méfiant. Un sentiment bizarre l'avait envahi, celui d'avoir été manipulé, comme si quelqu'un avait prévu à l'avance son arrivée jusqu'à ce point précis.
En effet, la porte était une porte de Haute Sécurité, Le blindage était visiblement doublé sinon triplé, mais surtout, un code d'accès ainsi qu'une emprunte biométrique semblait être demandée pour que cette barrière de 3 mètres d'épaisseur daigne s'ouvrir. Un Hacker correct aurait sans doute mis au moins un quart d'heure avant de pouvoir désactiver les systèmes de reconnaissance de la porte. MAIS, car il y a un MAIS, aujourd'hui, en cet instant, devant Bendak, ce mur infranchissable avait été délibérément laissé OUVERT par quelqu'un l'ayant précédé. Il ne pouvait en être autrement, on installait pas des verrous de ce calibre pour ne pas les utiliser, laissant libre d'entrer n'importe quel imbécile passant là par hasard. Sauf, si on voulait que cet imbécile entre, évidemment.
Bendak poussa donc le bouton "ouverture"; et ce qui devait se produire se produisit. Les 4 épaisseurs d'alliage ultra-résistant, s'écartèrent par le centre produisant un nuage de vapeur ténu, au travers duquel le jeune homme s'avança prudemment. Il avait d'instinct posé sa main droite sur son Blaster et s'efforçait de faire le moins de bruit possible en progressant. Autour de lui l'environnement avait changé. Fini le couloir délabré, les néons à la lumière crue et l'huile de moteur. Autour de lui, tout était sombre, de faibles appliques sur les murs éclairaient timidement le mètre carré autour d'elles. Bendak continua d'avancer, prenant bien garde à ne pas se retrouver éclairé par les lampes faiblarde, au cas où quelques garde du corps qui ne l'auraient pas pas encore remarqué traineraient dans les parages, prêts à le transformer en passoire au moindre faux pas. De toute façon, il devait certainement être surveillé par une dizaine de caméra thermiques et/ou infrarouges à son insu, mais, mieux vaut ne pas prendre des risques inutiles. Soudain, des bribes de voix lui parvinrent sur sa droite. Il dégaina son Blaster et se retourna prestement vers la source des voix. Au fond de la grande pièce, un escalier lui apparut dans l'obscurité, montant vers les sommets en hélice. Il allait enfin savoir ce qui se tramait ici, pendant que tout le monde s'occupait de réparer ce vaisseau beaucoup trop gros pour qu'une organisation telle que la Batiiv (ou du moins ce qu'il en conaissait) en ait une réelle utilité...

Bendak n'était sans doute pas au bout de ses surprise...

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Lorsque Bendak arriva près du bureau du Commandant, la porte était légèrement entrouverte, ce qui lui permit d'entendre des bribes de conversation. Impossible d'appliquer un visage aux voix, mis à part celle du Wayctor Timbalt qu'il avait rencontré dès son premier jour. Bien entendu, sa présence avait été repérée dès l'instant où il s'était engouffré dans le couloir. Oorlog avait simplement fait un petit signe de tête à Timbalt, montrant les quelques vidéos surveillances de la base qui changeait régulièrement d'angle de vue - à peu près toutes les dix secondes - et ce fut au tour de Quechua pour finir par Kanavan Diorik qui commençait à se demander ce que ses confrères avaient tous à regarder comme des imbéciles les vidéos qui, depuis plusieurs jours, passaient le même spectacle. On ne fit aucun commentaire à l'attention de son arrivée si ce n'est que Wayctor précisa que l'homme sur les écrans n'était autre que son petit protégé, le Bendak Keltan. Quechua, suite à cette précision, le toisa d'un regard froid et sans vie. Il n'en avait, pour ainsi dire, franchement rien à faire et avait d'autres problèmes en vue. Quant à Kanavan, il se frottait les sourcils de l'index et du pousse, écrasant son front sur ses paupières, lui donnant un air affligé, comme s'il en avait assez de tous ces imprévus qui lui tombaient dessus.

« Bien messieurs, de toute évidence la discussion s'arrête ici. Nous partirons dans quelques semaines, je vous demanderais de tenir au courant vos équipages respectifs. Dès que le VCI sera remis en état de fonctionnement, je veux que l'équipage du Korvetti abandonne leur vaisseau et viennent donner un coup de main dans le vaisseau mère. De même pour le Quasar Fire. Je veux que chaque pirate soit réquisitionné pour cette opération. »

(Kanavan Diorik ajouta à cela)« J'ai bien peur que de chambouler les habitudes de la Batiiv ne plaise pas à tout le monde où, du moins, n'agite un vent de panique chez les Survivants. Je suis prêt à parier que nos bons p'tits hommes iront colporter la nouvelle qu'on s'attaquerait encore à l'Empire, causant ainsi un désordre dans les rangs. Et sapristi ! C'est que vous avez perdu trop d'homme dans vot' merdier du Secteur Corporatif ! Rap'lez vous qu'on manque un peu d'mains ces temps ci. Les Survivants ont peut être la chance de ne pas être au front ou, du moins, d'avoir les chasseurs les plus rapides de la Galaxie. Mais les p'tits nouveaux, eux... Ils commencent à avoir des doutes sur not' façon de s'en servir. Chaire à canon, boule à mouille-slip et bête à canarde sont des expressions que j'entends souvent ces derniers temps... »

« Bah ! Y z'ont qu'à se casser... (il jette sa clope dans le cendrier) »

Tim soupire, Oorlog se gratte le nez, Kanavan désapprouve la clôture de la discussion, et le Quechua reste fixe tel un robot. A cet instant, les détecteurs de mouvements repèrent Bendak et la porte s'ouvre en grand, découvrant au nouveau pirate un bureau somptueux et majestueux. Ils y en a qui s'offrent des plaisirs ici. Dans le lot des quatre bonshommes qui sont là, il ne connaît encore que le Timbalt. Quant aux autres, leurs têtes ne lui dis rien, puisqu'il ne les a jamais vu. Il a certainement du entendre parler d'eux. Tous les quatre le regardent, comme si les questions qu'ils se posaient lui revenaient en pleine face. Ils avaient tous un regard dépassé, comme décalé de la réalité. Ils le regardait mais leurs yeux semblaient passer au travers de lui comme s'il n'était que du vide, du rien, du flou, comme un fou qui se serait égaré, ou une fourmi parmi les cafards. Il peut très bien, cependant, observé que tous adoptent une attitude décontractée sauf un. D'abord, le Wayctor Timbalt était carrément assis par terre, contre une étagère qui avait du coûter une fortune et des livres qui en coûtaient deux fois plus. Le grand black*, lui, était accoudé à l'une des quatre rambardes en bois qui descendait légèremtn vers la partie inférieure du bureau. Il y avait également un homme, un peu plus vieux que les deux précédents, vêtu d'habits plus qu'extravagants et portant un chapeau tricorne sous son aisselle, qui le regardait de côté. Cet homme avait le buste tourné vers le dernier. Un vieillard, habillé d'une courte toge mauve surmontée d'une cape violette. Ses bottes étaient des plus simples et sa chevelure relevait de l'élégance.

Ce fut ce dernier qui ouvrit la parole. Et de façon pour le moins... étonnante compte tenu ce à quoi s'attendait Bendak :

« Oui ? C'est pour quoi ? »
Ils attendaient tous la réponse, d'un air complètement désintéressé, il faut bien l'avouer.

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Bendak recula brusquement, se cramponnant à son blaster, lorsque la porte du sein des sein s'ouvrit en grand devant lui. Évidemment. Le jeune pirate avait visé juste en supposant que le moindre des battements de son cœur avait été capté, analysé, filmé et enregistré par un dispositif de sécurité, dont, Bendak l'imaginait, même l'Empire serait jaloux, pour autant qu'il en eût un jour connaissance.
Dans la salle, quatre hommes le fixaient désormais, le visage impassible, mais sans doute ennuyé qu'un blanc bec tel que lui se permette d'interrompre leur petite réunion au sommet. Parmi eux, Wayctor Timbalt, avachi contre une étagère, haussait un sourcil en signe de salutation à son nouveau petit protégé.
Les trois autres, Bendak ne les conaissait pas. Il y avait un grand Noir, qui relevait plus du wookie que de l'humain, un autre, un tricorne sous le bras, que Bendak identifia comme celui qui parlait de "bête à canarde", et enfin, un vieil homme au port altier, dont la petite cape violette, faillit arracher un sourire moqueur au jeune homme. Faillit seulement, car l'homme avait un regard dur et métallique, froid comme jamais il n'en avait vu auparavant.
Ce fut d'ailleurs ce dernier qui s'adressa à lui, de manière laconique et sèche. Bendak, comprenant qu'il lui faudrait répondre se redressa et s'empressa de ranger son blaster usé dans son holster, accroché à sa ceinture si particulière.

-Bendak Keltan! Se présenta Bendak essayant de parler le plus clairement et avec le plus d'assurance possible. Originaire de Dantooine. Je suis le mécanicien à la tête des équipes chantier VCI, conformément aux ordres du Capitaine Timbalt. Bendak tourna la tête vers celui-ci, qui fumait toujours, inexpressif. Capitaine. Permettez moi de vous informer que le Viscère sera opérationnel à 100% d'ici quelques jours, tous les outils de navigation ont été réparés, et la propulsion est prête. Capitaine. Messieurs...

Bendak se maintint sur sa position, n'osant avancer ni reculer devant ce collège de ce qu'il imaginait être les pontes de la Batiiv. Son cœur battait la chamade, emballé par la nervosité et sa tête, qui l'espace de quelques secondes s'était vidée, était à nouveau remplie de questions. Allaient t-ils se présenter? Allaient t-ils lui proposer de se joindre à eux, ou au contraire le renvoyer exécuter une quelconque tâche dégradante pour le punir de les avoir déranger? Impossible de le dire, tant les quatre hommes se contenaient, ne laissant rien paraître de leurs émotions.
Ce devait être un atout nécessaire à la piraterie. Savoir garder son calme, son sang froid. Bendak s'imaginait le vieux roublard en toge mauve mener un assaut perdu d'avance contre une flottille surarmée, fixant le champ de bataille de son regard d'acier, et n'esquisser qu'un demi-sourire lors de la victoire finale, contemplant son œuvre, fier que son plan ait marché, comme prévu, à la perfection.
Bendak n'était pas de ces hommes là. Ses liens avec son père, son exil à quatorze ans, et une certaine prédisposition génétique à l'emportement l'avaient taillé dans un autre bois, un bois qui s'enflammait, qui brûlait, qui le poussait à réagir d'instinct, à faire confiance à ses tripes plus qu'à son cerveau. Il aurait certainement fait un négociateur pitoyable et un politicien éloquent; malheureusement, il n'avait pas eu le temps de faire de longues études, et de toute façon, les quelques résultats scolaires qu'il avait été capable de produire se distinguaient surtout par leur médiocrité crasse. Son père s'en moquait bien d'ailleurs, voyant en son fils un ingénieur né, un mécanicien de génie, et certainement, un jour, l'un des plus grand de tous les pilotes de tous les temps. Et si la troisième hypothèse ne s'était pas encore confirmée, il avait vu juste pour les deux premières.

Bendak laissa divaguer son esprit encore quelques instant, entre souvenir de son père et de son enfance, et le présent pour le moins stressant qu'il était en train d'affronter, face aux têtes de la Batiiv. Les secondes lui paraissaient interminables, et il sentait qu'à chacune d'elle, le regard du vieillard aux cheveux argenté pénétrait un peu plus dans son esprit, lisant en celui ci comme en un livre ouvert.
Peut être était-ce un Jedi? Peut être maîtrisait t-il la force? Peut être. Bendak en doutait cependant. Il n'avait rencontré qu'une fois l'un de ces êtres exceptionnels sensibles à la force, et la sensation qu'il avait ressenti, n'était en rien comparable à la gêne teintée de peur qui l'envahissait à ce moment précis.
~ Runasimi Quechua... se dit alors le jeune pirate, rassemblant ses pensées. Ce ne pouvait être que lui. Ce regard, ce port de tête, cette prestance. Voilà pourquoi tous les pirates parlaient de lui l'air grave et fermé, ils avaient peur de l'homme, dont ils avaient sans doute eu à subir le regard, chacun, un jour funeste de leur vie.
Bendak releva la tête, et planta son regard dans celui du vieil homme comme par défi. Il refusait d'appartenir à la masse des pirates, apeurés par le grand patron, lui, il prouverait sa valeur et son talent la tête haute, en le fixant droit dans les yeux, quoiqu'il en coûte. De toute façon, sa condition ici, au Paradis Gris, qui d'ailleurs n'avait pas grand chose de ce que l'on entendait communément par "paradi", pouvait difficilement être empirée. Du moins le pensait il. Après tout, il avait du dormir trois nuit d'affilée près d'un congélateur atomique, dans un tube de métal, par -25°C et se promenait chaque jour sur le pont d'un bâtiment qu'il avait lui même irradié à la bombe nucléaire, sans combinaisons de protection, celles ci ayant été jugées inutiles, vu que la plupart des espèces présentes sur le chantier n'étaient pas sensible aux radiations de plutonium. En contre partie, il avait certes décroché un poste stratégique quarante-cinq minutes seulement après avoir débarqué dans l'immense bric-à-brac pirate, ce qui lui avait permis de se laisser aller à ses penchant pour la tyrannie domestique, mais, contrairement aux officiers qui bénéficiaient d'un traitement particulier, il avait du manger avec les ouvriers, dans les Cantinas de Ruche II, où la nourriture était tout juste comestible. Sans doute les cuisiniers étaient-ils Rodiens, tant ces derniers semblaient apprécier la bouillie immonde que l'on jetait dans leur gamelle en duracier. Oui, les pirates ne prenaient aucun risques et fabriquaient leurs assiettes dans des chutes de métal blindé.
Aussi, esquissant un petit sourire en coin, Bendak s'adressa à son nouvel interlocuteur du troisième âge.
-Que puis-je faire pour vous ?

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Ce n'était pas la première fois qu'un membre de la Batiiv s'adressait au Commandant de façon si naturelle, et désinvolte lorsque l'on voyait que le titre "Mon Commandant" manquait à l'appel. Et il existait une multitude de situations dans lesquels les réactions de Quechua changeait. En réalité, même s'il n'aimait pas que l'on ne lui concède pas les honneurs et le respect que tout Général mérite, il appréciait fortement qu'on s'adresse à lui de façon aussi décalée, comme s'il avait enfin un côté humain qui revenait. Parfois, il ne réagissait pas, quelques fois encore il était de mauvais humeur et envoyait le subordonné au trou pendant quelques jours. Mais aujourd'hui, il n'était pas d'humeur à sacrifier un homme qui avait évidemment fait ses preuves. Il fit quelques pas en avant et ses trois Amiraux quittèrent la salle, l'air de rien, comme s'il n'avaient pas envie de savoir ce qu'il adviendrait du pauvre nouveau. Depuis le bureau, Bendak put entendre Wayctor qui déclarait à ses deux amis : « Ah ! Moi j'dis qu'on va le retrouvé étranglé ! Ha ! Ha ! ». Puis la porte se referma.

Quechua, contre tout attente, n'étrangla pas Bendak ni même l'agressa verbalement. Loin de là, il tendit la main vers la pièce et déclara avec un sourire plus qu'innocent : « Allons nous installer à mon bureau je vous prie. » Son "bureau" n'était autre qu'une immense planche d'un bois verni sur lequel étaient disposés de vieux parchemins de l'époque pré-républicaine ainsi que des livres imprimés. En réalité le Commandant n'avait rien d'effrayant, c'était seulement son regard empli de malice qui sondait votre esprit et vous pétrifiait dans l'attente d'une phrase, une parole, un geste. Les gestes, Quechua en faisait peu, ils étaient concis et économes. Il ne déplaçait aucun de ses muscles inutilement, et chaque geste avait sa fonction propre. Comme là, par exemple, prendre ce collier de perle et le manipuler, faisant passer chacune des petites boules de l'autre côté d'une main, avait une fonction particulière. Ce geste l'aidait à se concentrer, à se détendre. Plus Bendak observait la scène, et plus il se rendait compte que le mythe n'était rien de plus que ce qu'il était : un mythe. Ils s'assirent.

« Votre récente arrivée dans la Batiiv ainsi que votre talent exceptionnel pour la réparation du VCI a entraîné beaucoup de rumeurs à votre sujet le saviez vous ? Et ces rumeurs ne sont pas tombées dans les oreilles d'un sourd. Je pense que l'Amiral Wayctor Timbalt a bien eut raison de vous faire confiance et j'aime à croire que je pourrais vous faire confiance également. Cependant, l'avenir de la Batiiv reste à ce jour incertain et nous doutons que nous puissions survivre longtemps face aux ripostes impériales. C'est pourquoi j'aurais besoin de votre aide. Les fonds de la Batiiv s'élèvent à des sommes que vous ne pouvez pas imaginer et nous permettent de profiter de la situation. Mais cela n'est pas sans fin. Et lorsque le plaisir marque une pause, l'équipage souligne la faim.

Ce que vous pouvez faire pour moi, monsieur Bendak Keltan, n'est autre que vous battre pour la survie de ce qui s'avèrera être vos futurs compagnons de voyages, vos amis, et même vos frères. Estimez que votre siège patronal est déjà prêt dans le VCI, vous dirigerez la même équipe de mécaniciens que vous avez commandé il n'y a pas si longtemps. Ce qui changera pour vous, c'est le titre que l'on vous donnera : Patron. Vous aurez accès aux quartiers des officiers subalternes. L'avenir de la Batiiv dépend en partie de vos actes. En parlant de cela, votre premier acte, patron Keltan, sera d'embarquer à bord du VCI et de terminer votre travail. Embarquez tous vos effets personnels, vous venez avec nous pour l'Ultime Voyage.
»

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-Runasimi Quechua, se répéta mentalement Bendak, repensant aux pirates emplis de crainte à la seule évocation de ce nom, tout en s'asseyant dans le siège que lui désignait le grand patron des lieux. Peut être le vieil homme appréciait-il son naturel, peut être n'était-ce qu'une ruse pour l'amadouer, quoiqu'il en fût, le jeune pirate n'était pas décidé à perdre une nouvelle fois son sang froid dans un méli-mélo de conjectures improbables; aussi, s'enfonça t-il au plus profond de son siège, posa ses mains sur les larges accoudoirs, et écouta ce que Runasimi Quechua avait à lui dire.

Quand se dernier eut fini, Bendak se retrouva un peu décontenancé. Peut être était-ce le lyrisme de l'instant, mais le Boss Pirate avait employé le mot "frère", pour désigner les autres pirates, et bien qu'il eut déjà lié quelques amitiés avec certains ouvriers du chantier, notamment les ingénieurs Duros, Bendak n'était pas sûr qu'il cherchait une nouvelle famille. Il n'avait pas cherché, ni rejoint les pirates pour ça. Bendak avait un plan, un objectif, et la dernière chose qu'il voulait était que celui-ci passe à l'arrière plan, occulté par les projets de la Batiiv. Cependant, cette dernière faisait également partie du plan, et aller à son encontre se révèlerait nécéssairement contreproductif. De toute façon, la proposition qu'on venait de lui faire ne se refusait pas, si tant est que ce fut une proposition, vu qu'elle émanait directement du commandant en chef. Runasimi Quechua, venait tout simplement d'offrir à Bendak Keltan, 24 ans, arrivé sur la Ruche seulement quelques semaines auparavant un poste d'officier à bord du Cargo anciennement Impérial Viscère. Le mess de ses derniers et le commandement d'hommes sans doute rompus à toutes les formes de combats spatiaux et planétaires. Il intégrait la flotte de la Batiiv par la grande porte, la super grande porte, la porte de 35 mètres de haut avec des dorures partout. Il allait commander en situation opérationnelle des pirates qu'il avait dirigé sur les travaux du VCI; cette idée lui arracha d'ailleurs un sourire de satisfaction, tinté d'une certaine angoisse de ne pas être aussi bon capitaine que chef de chantier.
Bendak ne refusa donc pas.
-A Vos ordres capitaine! Fut ce qu'il répondit au Commandant de la Batiiv, avant de Rectifier par... Commandant... Puis ... Général. A vrai dire, Bendak aurait révé de répondre: Okay ça roule Papy, mais l'insolence envers son supérieur avait ses limites, et même lui, qui avait grandi sans se soucier de l'autorité outre mesure, le savait. Aussi se leva t-il finalement, cessant de bafouiller, adressa un petit sourire à Runasimi Quechua, et s'en retourna d'où il était venu. Le Commandant avait bien mentionné qu'il lui faudrait rassembler ses affaires et embarquer avec ses hommes, afin de participer à l'expédition, que ce le vieil homme avait nommé Ultime Voyage.
Sur le moment, le jeune pirate n'avait pas réalisé la porté de ces deux mots, mais maintenant qu'il marchait à grand pas vers le grand hangar, cette locution allait et venait dans sa tête, sans qu'il puisse y trouver une réelle signification. Ca ressemblait aux phrases écrites en gros sur les prospectus de ces sectes géonosiennes... tout ce qu'espérait Bendak, c'était qu'Ultime Voyage, ne soit pas une version soft de "Mission suicide". Mais pour l'heure il avait autre chose à penser, il arrivait désormais au hangar. Le VCI n'avait bien entendu pas bougé. Il trônait là, monstrueux, colossal, agressif, prêt à l'envol. Quelques arcs de soudure jaillissait encore sous l'immense coque du Cargo, mais les travaux étaient bel et bien finis, pour preuve, une équipe d'ouvriers s'était réuni sous la proue de la bête, attendant leur nouveau Commandant de pied ferme. Le Grand Kaminoan n'était pas parmi eux, mais Les Duros étaient là, ainsi que ses contremaitres Wookies, Un des mécanicien Bith, et surtout, quelque part dans le fond, Deux silouhette familières. Le rire tonitruant de Mace Tokdan retentit sous le vaisseau. A côté de lui, Ryzin Olran, souriait, ou plutôt affichait son fameux rictus.
-ALORS! Hurla ce dernier, pour être sûr que Bendak l'entendrait bien. ON T'A MANQUÉ?
Manquer n'était pas vraiment le terme que le jeune homme aurait employé. Il gardait surtout des deux pirates le souvenir cuisant d'une tape dans le dos colossale de la part du plus grand qui lui avait littéralement démis une épaule. Il ne les avait pas vu sur le chantier, et bien qu'ils fussent les premiers pirates qu'il eut rencontré, sur Coruscant dans un bar crasseux, il n'en avait pas fait des amis pour autant. Bendak répondit donc à Ryzin par un sourire rapide, et s'arrêta de marcher à quelques mètres de sa nouvelle équipe. Tous le regardaient avec un regard nouveau. Ils ne regardaient plus le chef de chantier, ni le petit nouveau; dans leurs yeux à tous brillait une étincelle que le jeune homme n'avait jamais vu. Même dans les yeux Vitreux et surdimensionnés des Duros, on pouvait lire l'envie d'en découdre avec le reste de la galaxie, menés par un leader talentueux et intelligent, un homme de terrain malin et réactif. Le portrait de Bendak tout craché. Du moins le pensaient-ils tous.
Celui-ci contempla quelques instant l'assemblée hétéroclite. Jamais il n'aurait pensé diriger un wookie, ou un Bith. Par miracle, personne ne lui avait attribué de Rodiens, ces imbéciles à ventouse.
-Okay. Commença alors le nouvel officier de la Batiiv, avant de s'éclaircir la voix. Pour ceux qui ne me connaîtraient pas, ce dont je doute, je suis Bendak Keltan. Si ce pachyderme vole aujourd'hui, c'est grâce à moi. Un peu grâce à vous, mais surtout à moi. Je suis désormais le patron ici, en tout cas vous concernant, retenez le bien, je n'aime pas me répéter. Un Wookie émit un râle sonore. Bendak le fixa un instant, mais le bestiaux n'en tint pas compte. De toute façon les Wookies ne prenait pas compte de leurs supérieurs à moins qu'ils n'aient fait la preuve qu'ils pouvaient leur faire une confiance aveugle. Une tâche de plus pour notre homme. Il reprit: Runasimi Quechua... -Les Duros se regardèrent l'air inquiet à l'évocation du nom du Commandant- ... veut que nous appareillions rapidement, alors tout le monde à son poste, vous me trouverez dans le mess des officiers. Si je n'y suis pas je serais sur le pont supérieur. Vous pouvez disposer, conclut t-il. Et le groupe se dispersa à la vitesse du son comme les étincelles d'un feu d'artifice, laissant Bendak seul sous la proue du VCI.

- Tout l'monde sur le Pont! -


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Sur le pont. Après que Bendak ait rassemblé ses quelques effets, à savoir, un sac de couchage gracieusement fournie par la Batiiv et quelques vêtements de rechange et les ait jetté en tas dans la chambre qui lui était réservée dans les quartiers des officiers (étonnamment spacieuse pour un vaisseau censé être militaire), il s'était immédiatement dirigé vers le pont supérieur. Vaste, vitré sur presque toute sa périphérie, on y profitait d'une vue imprenable, à l'avant sur le "V" immense que formait le cargo, sa proue et ses quelques tourelles de défense, à l'arrière sur la plateforme destinée à accueillir le ravitaillement en vivres et en matérielle, ajoutée au dessus des hyperréacteurs de près de 30 mètres de diamètre. L'Empire avait modifié des dizaines de transports de troupes Acclamator en ce type de cargo après l'éradication de l'Ordre Jedi, pour des raisons de pure logistique. La Batiiv aurait sans doute préféré prendre un Acclamator non-reconverti, plus lourdement armé, mais avec celui-ci, elle disposait désormais d'une mini Ruche de plus, itinérante celle ci, et déplaçable à volonté. Un avantage stratégique considérable pour des pirates dont l'installation sur une planète était tout simplement proscrit de fait.
-Bonjour, Officier Keltan, fit alors une voix spectrale. La voix Spectrale du Kaminoan qu'il avait cherché du regard quelques instants plus tôt, celui qui l'avait aidé à relancer la cellule d'énergie du Viscère, par un moyen pour le moins original.
Bendak se retourna.
-Je ne m'étais pas présenté la dernière fois. Je me nomme Tao Sen. Enchanté de vous revoir, Officier.
Les Kaminoans avaient indéniablement le sens du protocole. Ils ne se permettaient aucune familiarité sans que leur interlocuteur leur ait permis de manière expresse ou qu'il soit un ami de longue date.
-Enchanté Tao Sen, répondit Bendak, ravi également. Il n'était pas vraiment d'humeur à entammer la discussion, aussi, se contenta t-il de poser cette simple question.
-Quand appareillons nous, Tao sen?
Le Kaminoan sourit en constatant l'impatience du jeune homme, une caractéristique qui n'existait pas chez ce peuple.
-Nous appareillons demain, officier Keltan.

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Chapitre Deux

1 ~ Le Contacte ~




« Alors c’est cela…


William Spek regarda la base principale de la célère Battiiv qui se tenait devant ses yeux. Pausé comme la pluparts des bases Pirates sur un astéroïde. La structure de tôle roche et câble étai sans doute un peux plus grande que Eagle Star, mais en aucun cas, elle avait son charme.


La Ruche de la Eyttyrmin Batiiv…. »

William venait de sortir de l’hyperespace avec sont YT-1300 et avait traversé la nébuleuse jusqu'à Ruche. Bien étendue, il avait lancé sur un canot bien spécifique le code de Tanak. Tanak… Un allié d’y il à bien longtemps de l’organisation du célèbre Runasimi. William s’avait que ce Tanak était un allié du Mikazuki, rien de plus… Maintenant il devait convaincre la Batiiv de les aider. Et pour cela il devait jouer la finesse qui était propre au Pirate… Il inspira longuement puis il souffla lentement.
    Ici Cargos YT. J’aimerais pouvoir accoster, et également m’entretenir, avec l’un de vos officier, ou si c’est possible… Avec le Commandant Runasimi lui même…[Silence..Puis il reprit] Avant de me faire descendre, j’ai un message à faire passé.

Le pirate avait apprit ses mots par cœur durant le trajet de 18heures, les avait mémorisé, aussi bien que leurs intonation que leurs sens… Et alors il articula le premier mot :


« Le temps s’écoule comme une pluie torrentielle. Il découvre les secrets, fait naître les occasions, confirme les bons conseils et fait voir les rêves se réaliser. L’aire de la Piraterie à changer, les pirates l’on suivies, mais les Grands, eux, on toujours leurs rêves. »



Puis se fut le silence complet…

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Arrivant près de Ruche II, le messager du nom de William Spek put voir un immense Vaisseau cargo impérial sortir d'un hangar. Il était si imposant qu'il ne pouvait lui même pas tenir en entier dans la base et avait été posté là en attendant les réparations. Celles ci étaient faites et il était dorénavant opérationnel. On laissa alors entrer le Cargo du messager dans un hangar secondaire, le B-17 plus précisément (sur des lettres allant jusqu'à C et des chiffres allant jusqu'à 42 par lettres, le B-17 était une place... anodine en fait). Il avait reçu pour seul message un simple :

« Autorisation d'accoster. Désengagez votre armement, un officier vous attendra dans le Hangar B-17
(Ce fameux Hangar !) »

Il se passa dix bonnes minutes avant que l'officier Wayctor Timbalt, maître dans la diplomatie, arriva sur place. L'air décalé, escorté par un hôtes aux accoutrements lourdement armés, portant détonateurs thermiques, mitrailleuse et blasters en holsters ouverts, il se mit à pousser des Aaaah ! suivis d'une bonne demi douzaine de Bienvenue ! en tendant les bras vers son invité petit protégé. La réputation de la Batiiv n'était plus à refaire, ils étaient tous fous alliés et on ne savait jamais si un Bienvenue était suivi d'un tir de blaster entre les yeux ou d'une chaude tasse de thé entre deux femelles Twi'Lek faiblement vêtues. Aujourd'hui, il n'y avait pas de Twi'Lek... Mauvais signe.

Un beau pléonasme tendrait à déclarer que la base serait vraisemblablement vide car il n'y a personne, mais nous ajouterons que la base était vraisemblablement vide, car il n'y avait personne et tout le monde était partit. Nous dirons même plus que plus personne n'était là. Mais ce serait nous répéter indéfiniment en jonglant avec les subtilités de la langue parlée, et alors l'ennui ne tarderais point à s'emparer de quelconque lecteur qui s'attarderait sur ces quelques lignes décrivant une base vide, avec personne à l'intérieur, et qui plus est récemment victime d'un déplacement de repli des occupants qui n'étaient - en soit - pas là !

Wayctor Timbalt - qui lui, était là - s'écarta donc d'un pas et regarda de haut en bas le nouveau venu. Sous l'emprise d'alcool, il ne remarqua pas qu'il ne connaissait pas le fameux William et commença à se demander s'il n'avait pas fait une bourde en autorisant cet inconnu dans la base. Il tenta rapidement de se rassurer, et ses premières paroles furent les suivantes :

« Qui ce que c'est que vous faites là ? »

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William Spek
Le messager était appuyé avec son dos sur son vaisseau et s’alluma un cigare de luxe trouvé à moitié prix dans un marché plus ou moins légal. Ce genre de truc détendait dans des situations tendues, et il était plutôt mal à l’aise de rencontrer – peut-être – le Commandant de la Batiiv, mais également rien que traiter avec ces types. Fallait-il faire confiance? Drake disait qu’il ne fallait faire confiance en personne d’autre qu’à ses intuitions… Pour l’instant ces intuitions ne lui disaient pas de se barrer en courant. Il l’espérait que sa allait durer, surtout quand il avait vu le vaisseau cargo impérial… Bordel quand il y repense il on dut le piquer à ces chiens de mecs en blanc… Il souffla la première bouffé du cigare et leva la tête.

William regardait l’officie Timbalt qui s’exclamais comme un gamin. Alors c’était ça un officier de la Batiive ? Complètement dingue… Et ce genre de type, il ne fallait pas y faire confiance, mais en même temps, les personnes les plus dingues sont les plus géniaux. Le Capitaine ne pouvait pas voir les yeux de Spek avec ses lunettes de soleils, mais si ça avait été le cas, il aurait put voir un froncement de sourcil… Il allait devoir traiter avec lui... Il espérait voir ce Quechua… Peut être espérait il trop.
    Voila une question des plus directe Capitaine, et je suis heureux que vous le soyez. Je viens demander de l’aide de la pars d’un amis, un allier qui est égalment l’un des vôtres, si je me trompe pas : Le Maître Tanak vous à conseillé… On dirait qu’il porte une estime en vous plutôt rare de sa pars. Monsieur... Je ne passerais pas par quatre chemin, il s’agit d’une attaque de convoie. Mais pas des plus ordinaires… Est-ce que j’ai votre attention ? Je pourrais peut être parler à votre Commandant… Ainsi, peut être, que le mien, pourrait… Cela serait plus simple pour tout le monde…
Spek mâchouillait sont cigare en même temps qu’il parlait et souffla une autre bouffé quand il eu fini. Dans cette base vide, on ne se s’entait pas vraiment à laisse quand on n’était pas vraiment les bienvenus… Il espérait qu’il allait pouvoir se détendre.

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Wayctor Timbalt regarda de nouveau le visiteur qui ne s'était pas même présenté. Un nom, un bonjour aurait suffit. Mais il remarqua que même lui n'avait pas fait la moindre présentation. Ils étaient tous les deux en tord. Tant pis, les présentations se ferraient plus tard. Il regarda néanmoins son costume et cela s'apparentait à celui d'un groupuscule pirate quelconque, un vague souvenir lui effleura l'esprit, il connaissait ce blason, quant à l'insigne sur le cargo, cela lui disait vaguement quelque chose. Peut être que son Commandant en saurait plus. Mais il était très occupé... Bah... Fallait tenter le coup !

Il tourna le dos au visiteur, l'air un peu plus sérieux et les yeux toujours rouges, usés par les drogues. Il sortit son comlink et, penchant la tête, s'adressa à voix basse à son supérieur directe. Sur la même fréquence, les officiers Diorik et Oorlog purent entendre la conversation, sans avoir le droit d'intervenir... Le droit, ou l'envie.

« Commandant... Y a... euuh... un type louche qui veut vous voir. J'sais pas qui c'est et il dit être sous les ordres de... Tanak leonik, notre ami Luxien. Ou du moins il le connaît. Faut croire qu'on est demandé pour une attaque de convoi ou quelque chose comme ça. J'sais pas. J'ai pas tout compris. »

La réponse se fit attendre et arriva au bout de deux bonnes et longues minutes. C'était devenu une habitude et les officiers craignaient que le commandant n'ai des problèmes de santé graves l'empêchant d'opéré au maximum de ses capacités. A la dernière bataille, on en était venu à critiquer sa façon d'agir même si la victoire avait été signée... A quel prix ? Au sacrifice de nombreux soldats. Et cela ne perturbait pas le Runasimi, contrairement aux officiers supérieurs. La réponse fut celle ci :

« Faites le monter à bord du VCI. Si ses informations sont intéressantes, on fera un détour. Sinon, l'éliminer restera la seule solution. Faites également monter son vaisseau à bord du Viscère. S'il résiste, tuez le. »

Bien entendu, William Spek n'avait pas entendu la réponse du Runasimi, lui, tout ce qu'il vit, c'était Wayctor ranger son comlink dans la poche intérieure droite de sa veste, tirer un blaster de la poche intérieur gauche et mettre en joue sa personne en soupirant lentement. Ça y est, s'en était fini de lui, c'était la mort qui l'attendait maintenant...

« Vous allez m'en dire un peu plus sur cette histoire. Et en même temps nous allons monter dans votre vaisseau et nous garer dans le Vaisseau Cargo Impérial que vous avez vu avant de venir. Ce sera lui qui nous emmènera sur place. S'il s'avère que vous n'êtes qu'un imposteur, ce vaisseau sera votre tombeau. »

De l'autre main, il sorti le comlink à nouveau et contacta Bendak Keltan.

« Ici Wayctor Timbalt à Bendak Keltan, préparez vous à accueillir un messager dans le Viscère. je veux que vous fournissiez quatre hommes armés pour surveiller le dit messager. Nous nous posteront dans le hangar principal, ce sera un vaisseau de type YT-1300. Terminé. »

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Bendak avait passé les derniers jours vautré dans ses quartiers, étendu sur sa couchette double, le comlik dans la main droite, un jeton de casino de Coruscant dans la main gauche. N'importe quel imbécile l'ayant vu aurait pu faire la déduction élémentaire qu'il s'ennuyait ferme sur cet immense cargo qu'était le Viscère, qui n'avait plus besoin que de menues réparations dont les divers mécaniciens et électroniciens subalternes s'occupaient. Il avait plus ou moins fait connaissance avec son équipe, et avait approfondi ses relations avec Pace Tokdan et Ryzin Olran, ses deux charmants recruteurs autour d'interminables parties de Pazaak. Etrangement, Ryzin Olran sortait des cartes toutes plus improbables les unes que les autres, lui assurant environ 90% de victoires. Bendak avait fini par en conclure que les 10% restants étaient là uniquement pour que ses deux compères de jeu, croient en la chance, et qu'il les laissaient gagner de temps en temps, juste pour justifier le fait qu'il puisse se remplir les poches en trichant avec l'excuse d'une chance insolente ce jour ci. Ce Jour de chance insolente s'était répété dix fois.

Alors qu'il jouait à Pile ou face avec son jeton d'une valeur d'un crédit, une fois de plus allongé sur son lit, son comlink se mit à crachoter près de son oreiller, et une voix finit par en sortir. Il s'agissait de celle, abîmée par l'alcool et la drogue de son cher commandant, Wayctor Timbalt. Visiblement, ou plutôt audiblement, il avait joué au poker avec ses bouteilles d'alcool toute la veille, et il avait perdu. Mais aujourd'hui peu importe, aujourd'hui, les nouvelles étaient un peu plus excitantes que les autres jours.
Un Messager débarquait, avec son propre vaisseau, et on lui demandait de le mettre sous surveillance. Bendak n'avait encore jamais participé à une opération de piratage, mais il sentait que ça ne tarderait sans doute plus le cas bientôt. Un Messager à mettre sous surveillance apportait forcément des informations clés sur des cibles juteuses, et si ce n'était pas le cas, ou si il s'agissait d'un piège, il était bien entendu qu'il serait le premier destinataire d'un tir de blaster entre les deux yeux. Bendak se leva donc et s'en fut dans les couloirs du Viscère, à la recherche de quatre individus susceptibles de faire suffisamment peur au messager pour qu'il ne cherche pas à la jouer à l'envers à l'Eyttrymin Batiiv.

Les deux premiers apellés furent évidemment Ryzin et Pace. L'un n'allait pas sans l'autre, et bien que Ryzin fut une fieffée canaille, il était un des rares en qui Bendak avait à peu près confiance. Le troisième fut un Rodien. Sweek était son nom. Sweek passait pour être le leader de la petite équipe de rodiens qui trainaient dans les entrailles du VCI, et cela se comprenait. Il était plus agressif, légèrement plus intelligent, ce qui n'en faisait pas pour autant une lumière, et surtout, le vert de sa peau était plus vif que celui de celle de ses congénères. En fait, Bendak n'était pas sûr que cela signifiât quelques chose, mais c'était un fait, Sweek, le chef des rodiens était franchement flashy comparé à ses sbires. Il passait aussi pour être un excité du blaster et un grand susceptible, et c'était pour ces raisons précisément que Bendak l'affecta à la mission de protection. Contrarier un être aussi stupide, armé de sucroît, serait dangereux, et Bendak ne voulait surtout pas que Monsieur le messager se sente comme chez lui.
Enfin, le dernier gorille fut un Aqualish. Les Aqualish ne parlaient pas, les Aqualish avaient l'air méchant, et les Aqualish étaient tout simplement hideux. De quoi mettre le messager bien à l'aise.

Lorsque l'équipe fut au complet, Bendak et ses subordonnées se dirigèrent vers les hangars prévus pour l'accueil des vaisseaux. Le Cargo y stationnait déjà, il s'agissait d'un YT-1300, fleuron du cargo léger développé par les chantiers Corelliens. Bendak détestait ces vaisseaux; non pas qu'ils fussent mauvais, ils étaient au contraire très maniable et incroyablement rapide pour des cargos, mais leur design était laid et grossier, et Bendak, en bon pirate et amateurs de jolies formes, préférait les vaisseaux effilés au profil agressif. Aussi ne jeta t-il qu'un regard Méprisant à l'appareil, avant d'en jeter un autre, bien plus expressif au messager qui en débarquait, un gros cigare à la bouche.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] : Lui Messager? Demanda alors Sweek, dont l'intellect avait du surchauffer dix bonnes minutes pour faire cette déduction.
Pace, du haut de ses deux mètres lui lança un regard consterné, et ne répondit pas.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] : Lui certainement être messager, les gars! Renchérit alors le Rodien, pour se donner l'air plus intelligent qu'il ne l'était réellement, et faire comme si personne ne lui avait mis de blanc. Bendak fit comme si il n'avait pas entendu Sweek, et s'avança d'un pas rapide vers l'homme visiblement mal à l'aise.
-Enchanté! lança Bendak, en tendant la main, sourire aux lèvres. Il ne laissa pas le temps au messager de la lui serrer, et lui retira le cigare de la bouche, pour le fumer lui même.
-Ca ne vous embêtera pas si je vous l'emprunte, je suis sûr. Continua t-il, l'air enjoué. Bienvenue sur le Viscère. Bon, derrière moi, le staff d'accueil, Je vous présente Ryzin, Pace, Sweek, et Monsieur Méchant.
L'Aqualish émit un grognement, mais ne bougea pas.
-Ce Sont ces charmantes personne qui s'occuperont de votre séjour à bord. Si j'étais vous je ne les contrarierait pas trop, ils n'ont pas l'habitude qu'on leur tienne tête. Bendak tourna alors les talons, avant de se raviser.
-Ah! J'oubliais. Quelles que soient les informations que vous avez pour nous, il vous sera absolument VI-TAL qu'elles se révèlent exactes par la suite. VI-TAL.
Et sur ces mots, le mécanicien en chef s'en fut, laissant l'homme en compagnie de ses quatre nouveaux amis, qui le fixaient tous en silence. Ou presque.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] : Moi être sûr que toi Messager! ne put se retenir de lancer Sweek, désireux de se mettre en avant...

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Un souffle évacuer la fumé… Un mouvement de Wayctor pour le mettre en joue. Aucun geste de Spek. Seulement le sourcil gauche que se lève, et le droit qui se baisse. Tout cela pouvait être plus simple si les pirates n’étaient pas paranoïaques. Seulement, ils l’étaient à juste titre, il l’aurait été aussi, c’est pourquoi il ne brocha pas. Il invita l’officier en entré dans son vaisseau.

Quelque minute plus tard, le vaisseau se posa dans le hangar principal du Visère : Le bâtiment assez impressionnant, un VCI. En sortant de son cargo, William regardait le plafond d’où il se trouvait, en analysant plus ou moins tous de ce qu’il voyait. Il se demandait maintenant ils allaient accepter de mettre en danger une si bonne prise. En frôlant son vaisseau du bout du doigt il regarda un groupe arrivé vers lui. Le comité d’accueil ! Et bas des moindre. Spek acquiesça un sourire en voyant le groupe arrivé. Il remarqua qu’il était mené par un…Blanc bec ? Il regarda sa main qui l’adressait, puis le laissa prendre son cigare…


« Fait gaffe, c’est pour les hommes ça. »

Puis il l’écouta attentivement. Il jouait au dure, mais en était il vraiment un ? Il ressortit alors un autre cigare qu’il alluma, et regarda le mec se retourné.
    Tu sais… J’en suis sur que tu à seulement joué au petit pirate. Regardez moi ça, ça s’entend. A tu déjà participé à une bataille mon gars, tu à déjà vu tes potes crever devant tes yeux ? A tu déjà du sang sur les mains. Il faudrait peut être que tu arrête de croire que tu est toujours un c-a-ï-ddes bas fond d’une planète.
Il souffla au visage de L’Aqualish, et se tourna vers l’officier, il s’avait qu’il allait commencer à énerver tous ce petit monde.
    Vous m’envoyez un gamin sans expérience, et vous, vous êtes vous plus compétent ?


Les quatre membres du staff d’accueil et Wayctor purent voir qu’il sortait quelque chose de sa poche. On le braqua, mais se qu’il en sortit fut un simple petit module de donné. Il appuya à son sommet, on pouvait voir qu’il y avait une certaine détection d’emprunte, et il commença à clignoter…rouge…Bon signe ?
    Vous n’avez même pas fouillez mon vaisseau ! Alors qu’il est blindé d’explosifs ? Vous s’avez les pirates, entre eux se sont très rarement allié, et se sont fait la guerre pour de simple rivalité enfantine. Cette hangar aurait put être détruit, et peut être même que d’autre partie du vaisseau auraient pu être touché… si…
Le petit objet cessa de clignoter. Et Spek le balança à l’officier.
    Ce n’est que le code d’accès à une ligne sécurisé pour contacter mon supérieur. Je viens d’ôter la sécurité, vous pouvez le lire.
Le messager sourit et retira son cigare de la bouche… Et devint plus ou moins sérieux, en tous cas, plus qu’il ne l’avait été depuis le début.
    Vous connaissez le Capitaine Teach ?

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Wayctor Timbalt n'avait rien à envier de tous ces pirates qui ne souhaitaient que parfaire leurs agissements au sein de leurs groupes respectifs. Lui, en tant que plus grand officier de la base, se sentait décalé par rapport à ce qu'il se passait. Lorsque l'étranger sortit un appareil étrange, semblant d'abord être une bombe, il n'avait de pensée que vers le repas de midi, à savoir s'il allait être salé, ou sucré. Il paria sucré et attrapa l'appareil qui devrait le mettre en communication avec... Teach.

A cet instant Wayctor leva la tête vers le messager qui prenait un air grave. Tout de même, il était temps que les choses en viennent aux confidences, il commençait à s'ennuyer fermement depuis que la discussion avait viré au jeu de qui a la plus grosse. Il mit l'appareil dans sa poche et se mit à s'amuser d'imaginer que c'était une bombe. Il exploserait de l'intérieur, le pauvre. Puis il fit un hochement de tête vers l'invité et se plaça devant Bendak Keltan.

« Je vous remercie d'être venu. Faites donc visiter les lieux à notre invité pendant que ce dernier vous raconte cette histoire d'attaque du Cargo. Essayez de savoir ce qu'il nous veut, qui est ce Teach et surtout de savoir à combien s'élèvera le butin. Ensuite retrouvez moi dans la salle des commandes, le Commandant Général vous y attendra avec moi même. Vous nous ferrez un rapport complet et nous décideront de la suite de cette histoire.

Ne soyez pas long, à tout à l'heure.
»

Puis il disparut dans un coin du hangar...

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Dix heures avant le début des opérations
Vaisseau mère la Batiiv : Le Vicère


« Commandant Drake croyez vous au destin ?! »


Spek regardait les deux hommes discuter… Une visite ? Spek n’aimait pas cette idée, il n’avait pas de temps à perdre ! Mais il fallait qu’il lui fasse confiance et que lui aussi suive ce chemin. Alors pour cela, il alla se coller au basque de l’homme qu’on lui avait envoyé. Il ne savait pas où il l’emmenait, mais il put remarquer que le vaisseau devait être un labyrinthe pour ce qui le connaissait pas. Spek n’avait jamais vu ce genre de vaisseau de l’intérieur et jusqu'à ce jour, mettre les pieds dans ce genre de vaisseau était synonyme d’emmerde avec les impériaux. Quand t’à celui-ci, il pouvait pourtant tout aussi bien signifier des emmerde avec quelqu’un d’autre que l’empire, bien que ça avait l’aire plutôt bien partie comme discution dans le genre des pirates. William regarda son guide. Alors il devait lui raconter les projets… Bien… Il fallait partir sur des nouvelles bases alors. Le Pirate s’arrête et tendit la main au mécano.
    « William Spek. Major du Mikazuki. Vous voulez savoir quoi ? Beaucoup de choses je pense. – il ne laissa pas l’homme répondre, mais il laissa sa main tendue - Bien tout d’abord, j’ai été envoyé par la Capitaine Teach, un Pirate vétéran de la guerre des clones. Il été un grand pirate à cette époque. Détruisant pas mal de convoies, qu’ils furent Républicain, séparatiste, ou marchand. Et par cela il acquit une réputation au sein du cercle pirate. C’est pour cela que je suis étonné par la question de votre Capitaine, la Batiive n’était elle pas également célèbre en ce temps là ? Enfin quoi qu’il en soit, la flotte de Teach commença à avoir des problèmes après l’avènement de l’empire, quand c’elle ci décida que les pirates était une gêne, je pense que je ne vous apprends rien – un sourire se dessina sur son visage - . Il perdit presque la totalité de sa flotte, et du ce cacher de l’empire pendant quelques années. Par la suite il…»
Devait-il dire que quelqu’un d’autre était derrière tous ça… Spek réfléchit une seconde, une petite hésitation… Puis reprit.

«… il décida qu’ils s’étaient assez caché, et recommença à reprendre des forces. Maintenant, il veut frapper un bon coup… »

Il avait décidé de caché sans vraiment mentir la vérité. Si quelqu’un devait dire à la Batiiv quelque chose de plus important, c’était à Drake de le faire.
    «Le convoie est plutôt important, il à pour mission de transférer des fonds pour des planètes touristiques, avec cela, des dignitaire son également du voyage, c’est plus politique qu’autre chose, mais si nous arrivons à prendre ce vaisseaux, nous aurons les fonds destiné au planète, mais aussi des dignitaires, eux aussi riche et influant… Je ne vous cache pas que ce convoie sera bien encadré, et que votre aide ne sera pas du luxe. »
Voila il avait tout dit, maintenant il n’avait plus grand-chose à faire, seulement qu’il deait attendre…
Aléa Jacta Est comme dirait l’autre. Et dans l’espace infinie au milieu d’une nébuleuse, c’était peut-être le sort du bataille contre l’empire qu’y allait se décidé, mais peut-être aussi quelque chose d’autre. Si la Batiiv acceptait, un lien se formera entre les deux organisation… Le destin en décidera son sens.



« Oui !....
J'écris le miens !
»

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Bendak ne répondit rien lorsque Spek tenta de l'impressionner avec ses histoires d'ancien combattant. Il en avait vu d'autres. Il avait vu le jour de ses quatorze ans, en guise de cadeau d'anniversaire, des stormtroopers brutaliser des femmes et des enfants en pleine rue pour leur soutirer quelques informations sur les quelques poches de rébellion qui s'étaient formées sur la planète. Il avait vu des réfugiés agoniser dans un cargo miteux, en attente de soins qui n'étaient pas venu, et d'autres choses toutes aussi sympathiques. De toute façon, il n'avait pas l'intention de se livrer à une surenchère stérile dans le traumatisme, car il semblait que celui que Sweek avait brillamment reconnu comme messager, ait effectivement un message à Livrer.
Bendak l'écouta donc attentivement, alors qu'il dirigeait la petite escorte du nouveau venu à travers les longs corridors du Viscère (il s'amusa d'ailleurs de remarquer, que Spek semblait vraiment mal à l'aise dans ce bâtiment qui naguère avait servi l'Empire dans ses œuvres). William Spek, après s'être inutilement étendu sur les faits d'armes de son supérieur avait fini par lâcher le morceaux. On parlait donc de convoi diplomatique, certainement lourdement escorté, et susceptible de rapporter une somme de crédits suffisamment importante, pour que les pirates, habituellement peu enclin à la coopération viennent quérir l'aide de leurs semblables jusque dans leurs retranchement les plus lointains.
Une fois de plus, Bendak sentit planer l'ombre du mystérieux Runasimi Quechua. Qui d'autre avait pu transmettre les coordonnées de la ruche à un homme de main d'une organisation jusqu'à lors rivale? Qui d'autre pouvait délibérément engager la Batiiv, récemment dotée de la fantastique puissance d'un VCI dans une telle opération, dont le seul but semblait lucratif? Bendak ici, n'était qu'un exécutant, et bien que son Patron ait daigné lui parler d'un "Grand Voyage", tout ça restait encore très flou.

Spek termina sa petite histoire au moment où l'élévateur de service recrachait tout le monde dans les quartiers réservés aux officiers. Quelques pirates à la mine patibulaire y traînaient attendant depuis une bonne semaine déjà quelque chose à se mettre sous la dent. Bendak conduisit Spek à une porte blindée équipée d'un digicode, et sur celui ci entra rapidement une suite numérique à 9 chiffres. La porte s'ouvrit sur une suite spartiate, d'une vingtaine de mètres carré, sans rien d'autre qu'une couchette simple, et deux larges fauteuils en cuir râpé, usé par le temps, face l'un à l'autre. D'un signe de main, il invita Spek à y pénétrer, et d'un second, fit signe aux quatre gorilles désignés pour l'occasion de monter la garde, et de se tenir prêt à intervenir si les choses tournaient mal; puis, il entra à son tour, à la suite du messager, dans la petite pièce, et s'avachit dans l'un des grands fauteuils.
-Monsieur Spek! Lança t-il alors, regardant les volutes d'épaisse fumée du cigare qu'il avait "emprunté" quelques instants plus tôt à son interlocuteur, s'échapper de sa bouche... Monsieur Spek... répéta t-il l'air pensif. Prenez donc place!

Bendak regarda le messager s'asseoir avec une certaine satisfaction, et reprit.
-Sachez tout d'abord que, le simple fait que vous soyez, non seulement encore vivant, mais qui plus est au cœur du plus important bâtiment de l'organisation, est notre manière de vous témoigner la garantie que la Batiiv participera à votre petite réunion. Le patron ne rate jamais une occasion de mettre des bâtons dans les roues de l'Empire, et cela ne déplaît à personne ici. Surtout pas à moi, ajouta Bendak, comme pris dans une réflexion profonde
-Cependant, je dois vous avouer monsieur Spek, que je ne comprends pas vraiment tous les tenants et les aboutissants d'une telle opération. Nous ne parlons que de crédits, destinés de plus, à des planètes à l'intérêt stratégique faible, et de quelques diplomates. Alors, soit, vous ne nous dites pas tout, Monsieur Spek, soit, il s'agit vraiment d'une somme colossale car, vous n'êtes pas sans savoir que la Batiiv ne connaît pas la crise.
Bendak plongea ses yeux noisettes dans ceux de Spek, attendant qu'il lâche enfin quelques informations sur le montant du butin envisagé.
Malheureusement, une voix familière à ses oreilles vint interrompre la discussion.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] : Officier Bendak Keltan, ici Tao Sen.
Tao Sen était le seul Kaminoan présent dans l'équipage de la Batiiv. Comme tous ses congénères, il était grand, svelte, et parlait d'une voix presque spectrale, employant toutes les formules protocolaires nécessaires lorsqu'il s'adressait à quelqu'un, quel que fût son rang. Il s'était par ailleurs retrouvé au poste de Navigateur, et était en charge de traiter toute donnée relatives aux déplacement du VCI.
-Ici Bendak Keltan, répondit donc ce dernier, Je vous reçois Tao Sen. Que se passe t-il ?
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] : Le Capitaine Timbalt vient de me transmettre le nouveau Cap, Officier Bendak Keltan, l'ordinateur de Navigation vient d'achever le calcul de l'itinéraire hyperespace. Nous appareillons dans 5 minutes.
-Bien reçu Tao Sen, je serai là. Terminé. Et la communication Comlink cessa.
Bendak darda à nouveau son regard vers Spek, et lui lança l'un de ses sourire malicieux.
-Figurez vous Monsieur Spek, commença t-il, que j'avais prévu de vous garder ici, le temps de vérifier les informations que vous nous avez si gentiment confié. Mais, ce serait injuste que vous ayez fait toute cette route pour nous rencontrer, et que vous ne soyez même pas aux premières loges pour profiter du voyage. Suivez moi!

Le mécanicien en chef se leva et recomposa la suite de 9 chiffres sur le digicode intérieur. Ryzin, Mace, Sweek, et l'Aqualish montaient toujours la garde, fusil blaster à la main, et emboitèrent le pas de Bendak sitôt qu'il fut sorti de la pièce, suivi de près par William Spek.
Le petit groupe reprit un élévateur au fond d'un couloir vide, et lorsqu'ils en sortirent, le spectacle était tout à fait différent. Pas moins de trente-cinq pirates étaient penchés sur d'immenses écrans de contrôle dont ils scrutaient chaque centimètre carré à la recherche de la moindre anomalie. Au centre de l'immense pièce en forme de demi-cercle, un grand siège, derrière une console aux dimensions pour le moins respectables. Bendak s'avança vers le siège. Le filiforme Tao Sen y était assis, et sa concentration était lisible sur son visage. Le Kaminoan inclina la tête en signe de salut à son officier.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] : Plus que deux minutes, Officier.
Bendak ne répondit pas au Kaminoan, mais invita William Spek à s'approcher de l'immense baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur les 530 mètres de proue du vaisseau.
-Je parie que vous aviez toujours rêvé de voir ce que voyaient les généraux Impériaux dans leurs Acclamator! lança Bendak à Spek, ironique. Eh bien profitez!

Soudain, une alarme retentit. Les Propulseurs du monstre étaient entrés en action. Dans quelques secondes, ils auraient déjà parcouru des dizaines de kilomètres, et dans une minute ils plongeraient en hyperespace à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Direction: Le célèbre [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

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