Trois vaisseaux quittèrent l’hyperespace. Le premier était un croiseur Belarus immatriculé à l’espace Hutt. Il était escorté par deux bâtiments de guerre datant des guerres cloniques. Les deux Vénators dominaient l’espace de leur forme singulière. Le croiseur Belarus appartenait aux forces impériales. Il fut abordé par la flotte quelques semaines auparavant. L’équipage entier s’était rendue, tout comme le Hutt. Les troupes impériales avaient investis le bâtiment et enfermé l’équipage. Un signal à l’encontre de Tatooïne fut envoyé. "- Ici, le commandant Laars du Scintillant, nous transportons des prisonniers." L’officier de communication se chargea de transférer les codes d’accès.
La communication fut reçue par la station terrestre T-001 et ses informations, renvoyées à la Flotte, pour qu'elle prenne connaissance de l'approche de vaisseaux alliés. Après quelques instants, on répondit au commandant Laars du Scintillant. Une voix féminine répondit sur la fréquence.
- Ici la base impériale T-001, bien reçu Scintillant. Votre demande est en train d'être traitée. Un hangar va vous être accordé d'ici quelques instants, vous pourrez y poster le croiseur Belarus ainsi que ses prisonniers. Vous serez reçu au sol par le colonel Setersonn. A vous.
Les codes impériaux avaient été reçu et, quelques minutes plus tard, on transféra aux nouveaux arrivants les informations nécessaire à leur amarrage ainsi qu'à la manœuvre qu'il allait devoir faire. On leur donna aussi accès aux réserves de la base, pour qu'ils puissent refaire le plein de vivres et de carburant pour la suite de leur voyage.
Les prisonniers furent reçus au sol par une centaine de stormtroopers en armes, et par le Colonel Setersonn lui même, commandeur de la base impériale de Tatooine. L'échange de prisonniers fut rapide, et on remercia infiniment ces diligents impériaux qui, dans leur zèle, avaient arrêtés des hors-la-loi. Ceux-ci furent sans plus attendre emmenés dans la quartier de haute sécurité de la base, se trouvant "sous" celle-ci, dans étages négatifs. Là, ils y furent jetés, non sans ménagement et après avoir vérifiés qu'ils n'étaient pas armés - ce que les autres impériaux eurent faits à coup sur- et dans différentes cellules, laissant le Hutt, seul, avec ses idées pleins la têtes, ses hommes de mains quant à eux, entassés dans une même cellule. Ils étaient gardés par un bon nombre de stormtroopers, et la sécurité, particulièrement élevée de ce niveau, ne laissait augurer que peu de chances de fuite, fuite qui disparaissait avec le nombre de soldats impériaux présents dans la base.
Bien entendu durant tout le temps de cet "capture" le Hutt ne fut presque rien d'autre que de bafouer dans son langage des insultes et des menaces. Que son clan le vengerait d'une t-elle infamie. Le Hutt avais une ressemble assez digne et ne semblait pas encore très vieux, voir plutôt jeune à peine 345 ans.
Spoiler :
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Hutt (Parle dans un basique semi compréhensible.) : Faites moi sortir d'ici vous ne savez pas à qui vous avez affaire. Je suis un Hutt très important aux seins de la flèche noir. SI vous ne voulez pas voir votre misérable monde détruit relâchez moi! Ce groupe occulte donc il parlait avait été surtout aperçu durant la guerre des clones et l'avènement de l'Empire. Les anciens séparatiste ou du moins si rapprochant la planète Myyrk, Iego et d'autre leurs appartenaient. Avec une force de frappe de plus de 1000 croiseurs de guerre. Ils n'avaient pas fait d'apparition depuis très longtemps. Mais si ce Hutt en faisait partie, il faudrait le considérer comme un être presque royal..
Après plusieurs heures de torture, le Colonel Setersonn revint voir les prisonniers et, en plus particulier, le Hutt. Encadré de plusieurs stormtroopers, sa présence dans le quartier de haute sécurité avait entraîné la présence de bien plus de stormtroopers devant les cellules. Le Colonel se plaça devant celle du Hutt et écouta ce qu'il avait à dire. Ou plutôt à cracher de race au visage de l'Empire. Il ne semblait pas comprendre à qui il avait à faire. Le Colonel, homme distingué s'il en est, passa sur les menaces lourdes de conséquences du Hutt et, d'un ton détaché, lui répondit.
- Vous vous réclamez d'un ordre rebelle à l'Empire, votre punition sera donc la mort. Vos menaces envers l'Empire ne font qu'étayer mon jugement. Hutt, vous ne savez pas à qui vous avez affaire. On ne menace pas l'Empire Galactique. Adieu.
Ceci dit, il tourna des talons et se dirigea vers la sortie, ses bottes claquant sur le sol du quartier de haute sécurité. Il s'arrêta devant un sous officier.
- Faîtes ce que vous avez à faire, caporal. Qu'il n'en reste aucune trace.
Le visage impassible, il sortit enfin, après que le caporal ait acquiescé. Celui-ci se dirigea alors vers le panneau de commande des cellules, tandis qu'une vingtaine de stormtroopers occupaient le long couloir. Il tapa quelques commandes, entra des mots de passe puis, une capsule de sécurité se déverrouillant, il la souleva, mettant à nue un large bouton gris. Il l'enfonça. Deux secondes plus tard, dans les cellules des prisonniers, un gaz de couleur verdâtre commença à se répandre. Le Hutt commença à s'agiter, comprenant la situation. Les prisonniers aussi. Hommes d'équipage, mercenaires... Tous ceux qui furent tranférés ici sous les ordres du Grand Amiral Thrawn furent gazés. On poussa des hurlements et des cris de détresse, mais guère longtemps. Le caporal, après quelques minutes, activa les ventilateurs pour évacuer le gaz des cellules avant de les ouvrir.
- Sergent, vous et vos hommes allez sortir les corps et les emmener où vous savez.
Puis il sortit à son tour. Les stormtroopers prirent alors les corps et les trainèrent jusque dans une autre partie inférieure de l'installation. Ils furent jetés dans le recycleur à ordures. Là, ils y furent compressés, empactés, puis brûlés. Au terme de cette sordide exécution, on fit effacer les registres parlant de ce prisonnier Hutt. Le Colonel Setersonn n'avait que peu de fiance envers la Flèche Noire, et ne voulait pas laisser de traces. Qui pourrait dire qu'il avait eu entre ses mains un de leurs membres ? Le vaisseau se trouvait déjà loin d'ici, et n'avait été ici qu'un bef instant. Quant à l'équipage, il n'existait plus.
